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Nigéria: une ville prise en otage

Nigéria: une ville prise en otage

La chienlit s’installe de plus en plus au Nigéria avec une nouvelle prise en otage Des combattants présumés du groupe djihadiste État Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) ont envahi mardi 18 août une ville du nord-est du Nigeria, prenant en otages des centaines de civils, poursuivant leur stratégie de prise de territoire et de contrôle des populations civiles dans la région du lac Tchad.

«Des terroristes de l’Iswap ont pris le contrôle de Kukawa (dans la région du lac Tchad) mardi soir, et ont pris en otages des centaines de civils», a expliqué Babakura Kolo, chef d’une milice civile. Les habitants de Kukawa venaient tout juste de regagner leur foyer après avoir vécu pendant deux ans dans un camp de déplacés, à cause des violences qui ravagent la région du lac Tchad depuis 2009, et l’émergence du groupe islamiste Boko Haram à Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno.

On estime qu’après plus de dix ans de conflit, deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer. Malgré les risques sécuritaires et les mises en garde des ONG, le gouvernement local insiste pour désengorger les camps de déplacés insalubres et surpeuplés, et organise des missions de rapatriement plus ou moins forcé.

Le groupe, qui a fait scission de Boko Haram en 2016 et est affilié à l’Etat Islamique, a mené depuis de nombreuses attaques, notamment contre l’armée nigériane, lors desquelles des centaines, voire des milliers, de soldats ont été tués. Il contrôle également des villes et des villages, et des milliers de civils vivent sous leur emprise.

 

Dans une autre attaque menée mardi à Magumeri, à cinquante kilomètres au nord-ouest de Maiduguri, les djihadistes ont été repoussés par l’armée nigériane, mais ont eu le temps de mettre le feu à plusieurs bâtiments publics, dont un hôpital récemment ouvert, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place. Cette autre attaque a été revendiquée par le groupe Iswap, qui assure dans un communiqué de propagande avoir «tué et blessé un nombre non-identifié de personnes» et «brûlé des bâtiments de la Croix Rouge».

Ils ont également confisqué des téléphones portables, volé de l’argent et détruit la seule antenne de télécommunication du district, selon les témoignages recueillis sur place. «Ils sont dans une situation compliquée: d’un coté, ils se veulent ouverts aux populations… Mais de l’autre, ils se méfient des espions, des gens qui utilisent leur téléphone pour renseigner l’armée», poursuit l’expert du djihadisme en Afrique de l’Ouest, Vincent Foucher. Plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis 2009 dans le nord-est Nigeria.

Les Nations Unies ont déclaré la semaine dernière que 10,6 millions de personnes (sur un total de 13 millions), soit «quatre personnes sur cinq» dépendent de l’aide humanitaire pour leur survie dans les trois Etats du Nigeria les plus touchés par le conflit djihadiste (Borno, Yobe, Adamawa). «C’est le plus grand nombre jamais enregistré depuis nous avons commencé les opérations il y a cinq ans», ont-ils souligné.

 

La banque africaine de développement en prise avec ses vieux démons

La  banque africaine de développement en prise avec ses vieux démons

 

Une information du journal l’Opinion rend compte de la nouvelle crise qui affecte la banque africaine de développement en prise avec ses vieux démons. Trois experts de haut niveau (Mary Robinson, Hassan B. Jallow et Leonard F. McCarthy) passent en revue depuis lundi la gestion de la Banque africaine de développement (BAD) à la suite d’accusations qui visent le président nigérian de cette institution panafricaine fondée en 1964, Akinwumi Adesina.

« Jamais, dans l’histoire de la BAD, notre linge sale n’a autant été lavé en public, confie un cadre de la Banque africaine de développement. L’institution importe moins que la survie de son président. » Depuis le printemps, les pro et anti-Akinwumi Adesina s’affrontent via la presse. Celle-ci relate les développements d’un bras de fer mobilisant une armada de politiques, lobbyistes et juristes, de Lagos à Washington en passant par Abidjan, siège de la banque de financement des projets en Afrique.

A l’origine de cette guerre sans merci, les comportements « contraires à l’éthique » d’Adesina révélés par Le Monde, début avril. Dans une lettre envoyée aux gouverneurs de la BAD, plusieurs lanceurs d’alerte (des employés agissant sous le sceau du secret) l’accusent de favoritisme dans de nombreuses nominations de hauts responsables, en particulier de compatriotes nigérians (un beau-frère, un ami d’enfance, d’anciens collaborateurs…). « Environ 25 % des nouveaux managers recrutés » pour la période 2016-2018 « ont été des Nigérians », expliquent ces lanceurs d’alerte. Ils ne représentaient auparavant que 9 % des embauches, soit l’équivalent de la quote-part du Nigeria dans l’actionnariat.

Autre reproche : la nomination et la promotion de personnes soupçonnées ou reconnues coupables de fraudes, dont certaines ont obtenu de juteuses indemnités de départ sans être sanctionnées. Akinwumi Adesina est aussi soupçonné de s’être enrichi (non-reversement à l’institution des récompenses de deux prix internationaux totalisant 750 000 dollars, utilisation des ressources de la banque pour faire réaliser sa biographie Against all odds tout en conservant la propriété intellectuelle et les droits d’auteur).

L’histoire avait pourtant bien débuté pour l’économiste agricole de 60 ans. Après avoir décoché un doctorat à l’université Purdue aux Etats-Unis, il occupe différentes fonctions dans les organisations internationales avant que Goodluck Jonathan, l’ex-président nigérian, en fasse son ministre de l’Agriculture en 2011. Deux ans plus tard, il est consacré « personnalité africaine de l’année » par le magazine Forbes.

Tambour battant. Il est ainsi connu lorsque son pays présente sa candidature à la présidence de la BAD, en 2015. Soutenu par plusieurs pays africains et européens dont la France – il parle parfaitement français –, il est élu alors que les Etats-Unis appuient Cristina Duarte, ministre cap-verdienne des Finances.

Adesina débute son mandat tambour battant. Prêcheur ayant rodé ses discours dans les églises, il sait capter le public et se mettre en scène. Rapidement, il accroît la visibilité internationale de la banque. Toujours tiré à quatre épingles, adepte du nœud papillon, il cherche trop la lumière pour ses détracteurs et ne délivre pas assez, même s’il est toujours sur la photo aux côtés de Trump, Kagamé, Trudeau ou des stars… de la NBA. Voulant réorganiser la BAD, il se sépare de nombreux collaborateurs dont plusieurs vice-présidents et directeurs de département, attisant des rancœurs en interne.

« Adesina s’est lancé dans l’hyper-extension en faisant beaucoup de communication mais la structure a du mal à suivre. Et comme le président a viré pas mal de personnes, il y a des trous dans la raquette»

En octobre 2019, il annonce une augmentation de capital géante de 115 milliards de dollars. Objectif : porter ce capital à 208 milliards de dollars d’ici à 2030. Peu de pays, en dehors de l’Allemagne, y répondent favorablement. En 2018, les actionnaires africains et étrangers n’avaient pas libéré plus de 7 milliards. Et le portefeuille de projet de la BAD est de la taille de celui de l’Agence française de développement, soit 27 milliards de dollars pour la période 2019-2021.

La BAD reste une institution multilatérale de taille moyenne. Elle ne pèse pas lourd face à la Banque mondiale dont elle a besoin pour cofinancer des projets. « Adesina s’est lancé dans l’hyper-extension en faisant beaucoup de communication mais la structure a du mal à suivre, estime un actionnaire de l’institution. Et comme le président a viré pas mal de personnes, il y a des trous dans la raquette. Enfin, le board est sur son dos, notamment en matière de gouvernance ».

Malgré les soupçons, l’institution conserve sa note AAA. La France et l’Allemagne souhaitent éviter, autant que possible, toute déstabilisation financière et un conflit entre actionnaires africains et étrangers. Les Etats-Unis sont dans une posture plus offensive, soutenus par le Japon et les pays nordiques. Leur représentant à la BAD, l’homme d’affaires J. Steven Dowd, proche de Donald Trump, et le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, ont rapidement demandé une enquête indépendante. Leur compatriote, David Malpass, président de la Banque mondiale, est assez critique envers la BAD, accusée de laxisme dans l’attribution de ses crédits.

Intérim. Seul candidat en lice pour sa succession et fort du soutien des pays d’Afrique de l’ouest et de l’Union africaine, Adesina était, en janvier, quasiment assuré de rempiler. Ce n’est plus cas. Les pays d’Afrique australe aimeraient récupérer le poste. Ceux de l’Afrique du nord et de l’est sont divisés.

Akinwumi Adesina s’est donc lancé dans un combat acharné. Il mobilise ses réseaux au sein de la BAD pour y découvrir les lanceurs d’alerte. Et fait jouer ses soutiens, dont son compatriote Olesegun Obansanjo qui a mobilisé plusieurs ex-présidents africains. Il est allé rendre visite au président de son pays, Muhammadu Buhari, qui lui a renouvelé son appui.

Jouant la victime d’un complot ourdi par la Maison Blanche, il convoque régulièrement la mémoire de Nelson Mandela et de Martin Luther King. En vain, puisqu’il n’a pu s’opposer in fine à l’ouverture d’une enquête. Un panel de trois personnes mené par l’avocate Mary Robinson, ancienne présidente d’Irlande, a commencé cette semaine ses investigations. Nul ne sait quand il rendra ses conclusions.

En raison de la crise sanitaire, une réunion extraordinaire des gouverneurs par visioconférence est prévue le 27 juillet pour étudier les modalités de l’élection du futur patron de la BAD. Cela nécessitera une modification des statuts pour l’organiser sans la présence physique des gouverneurs des 80 pays actionnaires (54 pays africains, 26 pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie). Le mandat d’Adesina s’achève le 31 août. Il aura besoin de 51 % des voix des actionnaires pour réaliser un second mandat. Or les non-Africains disposent de plus de 40 % des suffrages, ce qui le handicape. S’il n’atteint pas la majorité ou si le scrutin est repoussé, un président intérimaire devrait être nommé.

Jean-Marc Sauvé: «La décision d’assigner à résidence la plupart des Français n’a pas été prise en solitaire» !

Jean-Marc Sauvé: «La décision d’assigner à résidence la plupart des Français n’a pas été prise  en solitaire» !

Ancien Vice-président du Conseil d’Etat Jean-Marc Sauvé, ancien secrétaire général du gouvernement trouve justifiées les mesures de confinement prises par le gouvernement. Notons cependant que l’intéressé fait l’impasse sur la contradiction qui a consisté à juger ce confinement inutile le 15 mars pour raison  d’élections municipales et indispensables à partir du 17 mars !

Comment jugez-vous les mesures prises depuis une semaine ? Le projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire, qui confirme et précise ces restrictions à des droits fondamentaux que sont la liberté d’aller et venir, de se réunir, d’entreprendre, est-il proportionné ?

Le gouvernement a été conduit à prendre des mesures extrêmement fortes et intrusives dans la vie des gens, qui auraient encore été impensables il y a quelques semaines. Elles portent atteinte à une liberté essentielle, celle de se déplacer, et à la liberté du commerce et de l’industrie, ce qui est sans précédent sous la Ve République et, même, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, puisque ces mesures s’appliquent sur tout le territoire et à toute la population (à l’exception, évidemment, des dérogations pour les personnels de santé et les activités essentielles…). Ces mesures ne sont légales que si l’atteinte qu’elles portent aux droits fondamentaux est, comme le dit la jurisprudence, « nécessaire, adaptée et proportionnée ». Il appartiendra, le cas échéant, aux juridictions compétentes de se prononcer.

Avant même la loi sur l’état d’urgence sanitaire, le pouvoir exécutif, allant au-delà de la base que constitue le Code de la santé publique, a appliqué la théorie des circonstances exceptionnelles : le Premier ministre, faisant usage de ses pouvoirs de police au niveau national, a ainsi décrété le 16 mars le confinement que venait d’annoncer le président de la République. Et le président de la République a signé le 17 mars le décret reportant le second tour des élections municipales dans quelque 6 000 communes, alors même que le projet de loi autorisant ce report était tout juste déposé sur le Bureau du Parlement. Ce sont des mesures très lourdes, qui portent atteinte aux libertés et interrompent un processus électoral. Au regard de la légalité formelle, elles sont surprenantes, mais elles sont en réalité autorisées par les circonstances exceptionnelles que nous vivons.

Comment définir ces « circonstances exceptionnelles » ?

Le gouvernement doit faire face à une exigence majeure : la protection de la santé de la population face à une crise sanitaire d’une gravité exceptionnelle. Au-delà même, il est comptable de la continuité de la vie de la nation et de sa capacité à surmonter cette épreuve. Ce qui est en jeu est, en trois mots, la vie de la communauté nationale. L’application normale de la loi et le respect des droits fondamentaux doivent par conséquent être mis en balance avec ces exigences dont chacun mesure qu’elles ne relèvent pas du fantasme. Si les mesures prises sont contestées devant un juge, c’est cette proportionnalité qui sera examinée.

Ces décisions de juges n’interviendront pas avant des mois. En attendant le contrôle juridictionnel n’est-il pas trop « léger » ? Le Conseil constitutionnel doit-il être saisi du texte sur l’état d’urgence sanitaire ?

Le Conseil d’Etat a déjà rendu un avis sur ce projet de loi et a estimé que les mesures proposées répondaient à un motif d’intérêt général impérieux ou suffisant et qu’elles étaient suffisamment encadrées. En aval, des recours pourront être présentés contre les dizaines d’ordonnances qui vont être prises [en matière sociale, civile ou commerciale]. Quant au Conseil constitutionnel, c’est aux autorités politiques compétentes d’apprécier s’il doit être saisi de la loi sur l’urgence sanitaire. Je note que ce texte, quoique très novateur, ne souffre pas de sérieuses contestations constitutionnelles.

Des réticences s’expriment, avançant l’idée que lorsque des mesures répressives sont entrées en vigueur, il est ensuite difficile de « revenir en arrière », à l’état du droit antérieur. Est-ce effectivement un risque ?

Il y a en effet l’idée qu’on ne sort qu’avec peine des « circonstances exceptionnelles ». Elle a été en partie confirmée au vu des difficultés à sortir de l’état d’urgence qui, instauré en 2015 au lendemain des attentats terroristes, s’est prolongé jusqu’en 2017. La question s’est posée de savoir si, en mettant un terme à l’état d’urgence, l’on ne baissait pas la garde face à la menace terroriste, alors que les contraintes étaient minimes pour la quasi-totalité de la population. La sortie de l’état d’urgence n’a ainsi pu être opérée qu’après un long délai et au « prix » d’un durcissement de l’Etat de droit.

N’en sera-t-il pas de même avec l’épidémie de coronavirus ? Compte tenu des incertitudes sur le virus, ne sera-t-il pas difficile de juger la menace sanitaire levée ?

Non, les mesures prises aujourd’hui pèsent si lourdement sur la vie et les libertés de nos compatriotes qu’il n’est pas imaginable que l’état d’urgence sanitaire puisse se prolonger au-delà de ce qui est strictement nécessaire pour assurer la protection de la santé publique. Il y aura sans doute une levée progressive des restrictions sous un double contrôle juridictionnel et démocratique. Je suis confiant dans la capacité des autorités à alléger le système mis en place, lorsque la situation sera redevenue moins critique.

Globalement, les mesures de confinement sont acceptées. Quel enseignement peut-on en tirer sur le rapport des Français à l’autorité ?

Il est impressionnant de voir le degré d’adhésion de la population à des mesures aussi contraignantes, notamment sur la liberté d’aller et venir. C’est un indice parmi d’autres de la nécessité des mesures prises. Tout le monde ou presque se plie à l’obligation de justifier ses déplacements. Bien sûr, comme dans toute crise, il y a des héros, quelques salauds, et l’immense majorité de nos compatriotes qui font ce qu’ils doivent.

Un Conseil scientifique éclaire le président de la République et le gouvernement. Cette parole des scientifiques a-t-elle trop de poids ?

Cette crise montre bien à quel point, dans nos sociétés démocratiques où les exigences et le niveau culturel des citoyens sont beaucoup plus élevés qu’il y a un ou deux siècles, le mécanisme de la prise de décision est de plus en plus complexe. Dans une situation comme celle que nous vivons, les pouvoirs publics ne peuvent pas prendre des décisions aussi lourdes de conséquences sans un minimum de légitimation scientifique. L’expertise est donc indispensable pour éclairer la prise de décision. La loi sur l’état d’urgence sanitaire prévoit ainsi que les mesures prises dans ce cadre sont précédées par l’avis d’un conseil scientifique. S’agit-il d’une défausse sur les experts, voire d’un risque de confiscation par les experts de la décision politique et de la démocratie ? Pas le moins du monde. Ce que l’on a appelé l’administration consultative, c’est-à-dire le fait de s’entourer de conseils et de sachants avant toute prise de décision publique, a commencé dès la fin des années 1960. Ce mouvement a connu un tournant avec l’affaire du sang contaminé.

Plus généralement, presque aucune décision publique n’est prise aujourd’hui de manière totalement discrétionnaire. On consulte non seulement les experts, mais aussi les intérêts concernés. Mais au final, l’autorité politique seule peut opérer ultimement la conciliation de l’ensemble des intérêts contradictoires en présence et endosser la responsabilité de décisions parfois exceptionnellement lourdes et difficiles. Nous sommes bien là au cœur du fonctionnement de l’Etat. On ne prend pas à la légère, en solitaire, et sans motifs très graves, la décision d’assigner à résidence la plupart des Français.

Un jour, ce même Conseil scientifique pourrait recommander ce qui se pratique déjà en Corée du Sud : l’utilisation de données sur les personnes contaminées afin de les « tracer », de remonter toute la liste des personnes qu’elles ont fréquentées…

En pareil cas, hautement improbable, il appartiendrait au politique de juger de la nécessité sanitaire d’une telle recommandation et de déterminer jusqu’où aller dans les atteintes aux libertés. C’est toute la noblesse du politique : concilier des impératifs contradictoires ; faire des choix et en assumer la responsabilité. C’est ce que je n’ai pas cessé de constater au long de ma carrière.

Le droit est une arme majeure pour assurer la protection du bien commun et des intérêts essentiels de la collectivité. Il ne défend pas les principes contre les intérêts. Il est là pour les accorder

Consensus, adhésion aux mesures prises : êtes-vous surpris par cette cohésion de la société française ?

« Les Français n’accepteront jamais d’être confinés », « la mise en cause de telles mesures serait immédiate » : voici ce qu’on pouvait entendre il y a deux ou trois semaines… En réalité, pour le moment, il n’existe pas de critiques substantielles de ce qui a été décidé, aussi lourd cela soit-il. Le consensus de fond est remarquable. Le débat porte plutôt sur l’idée que des mesures auraient dû être prises plus tôt. Autre enseignement : l’extraordinaire plasticité, dans le bon sens du terme, de notre système de droit. On nous parle souvent de la « rigidité du droit ». C’est le contraire : il fait preuve d’une formidable capacité d’adaptation quand les intérêts essentiels de la nation sont en cause. Cette réalité, d’habitude invisible, devient soudain très concrète. Le droit est une arme majeure pour assurer la protection du bien commun et des intérêts essentiels de la collectivité. Il ne défend pas les principes contre les intérêts. Il est là pour les accorder. « La limite du raisonnement juridique, c’est quand il commence à offenser le bon sens », disait un de mes anciens au Conseil d’Etat…

C’est au nom de la santé publique que sont prises les décisions politiques. La santé est aujourd’hui au sommet de l’échelle des valeurs ? Cela n’a pas toujours été le cas…

C’est vrai, c’est une valeur à la hausse dans la hiérarchie du bien commun. Au fond, aujourd’hui, à qui appartient-il de définir les composantes du bien commun qui évoluent au fil du temps ? Aux juristes ? Aux religions ? Aux philosophes ? Tout le monde a son idée sur le sujet, mais à la fin des fins, dans une démocratie, c’est le peuple qui en décide par l’intermédiaire de ses représentants.

 

Affaire Alstom- Le conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

Affaire Alstom- Le conseiller de Macron  soupçonné de prise illégale d’intérêt

Un rebondissement attendu de l’affaire Alstom générale électrique avec la mise en cause de Hugh Bailey.  Il est clair que la nomination de l’ancien conseiller de Macron à la tête de General Electric France suscite des interrogations. Il a en effet traité le sulfureux dossier Alstom qui a permis à GE d’absorber la branche énergie du français. On soupçonne l’intéressé de prise illégale d’intérêts L’enquête, menée par l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLICCF), a été ouverte la semaine dernière, à la suite d’un signalement de l’ancienne ministre de l’Ecologie Delphine Batho, a précisé la source judiciaire.

Les policiers s’intéresseraient au parcours de Hugh Bailey au sein de l’administration française entre août 2014 et septembre 2016, alors qu’il faisait partie du cabinet d’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie et des Finances à l’époque.

Contactée par Reuters, Delphine Batho explique avoir découvert, dans le cadre de son travail, que des garanties financières avaient été accordées à General Electric au premier trimestre de l’année 2016 pour le fonctionnement d’une centrale à gaz en Irak d’un coût de quelques 70 millions d’euros. Hugh Bailey était à ce moment-là conseiller export du ministre de l’Economie et des Finances, Emmanuel Macron, a-t-elle ajouté.

Or, selon l’ancienne ministre, il aurait été recruté comme chargé des relations publiques par le conglomérat américain l’année suivante. Il n’aurait donc pas respecté le délai légal de trois ans imposé à tout fonctionnaire embauché par une entreprise avec laquelle il a conclu un contrat. Une prise illégale d’intérêt est passible de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 200.000 euros.

“Je l’ai signalé au parquet, on apprend aujourd’hui que le parquet ouvre une enquête préliminaire qu’il confie aux policiers spécialisés dans ce genre d’affaire”, a confié Delphine Batho. “C’est normal. En fait, c’est la moindre des choses, parce que c’est grave. Et ça illustre les stratégies de débauchage de hauts fonctionnaires, hauts conseillers de ministre, sur lesquels on peut considérer qu’ils n’ont pas respecté l’éthique de l’Etat”, a-t-elle ajouté.

General Electric a par ailleurs annoncé au printemps dernier la suppression de 1.000 emplois en France, principalement dans le Territoire de Belfort, suscitant une vague d’indignation de la part des syndicats qui estiment que GE n’a pas respecté ses engagements envers l’Etat.

En rachetant, en 2015, le pôle énergie d’Alstom pour 9,7 milliards d’euros, le conglomérat américain s’était engagé à maintenir les emplois en France pendant au moins trois ans.

Alstom- Le conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

Alstom- Le conseiller de Macron  soupçonné de prise illégale d’intérêt

Un rebondissement attendu de l’affaire Alstom générale électrique avec la mise en cause de Hugh Bailey.  Il est clair que la nomination de l’ancien conseiller de Macron à la tête de General Electric France suscite des interrogations. Il a en effet traité le sulfureux dossier Alstom qui a permis à GE d’absorber la branche énergie du français. On soupçonne l’intéressé de prise illégale d’intérêts L’enquête, menée par l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLICCF), a été ouverte la semaine dernière, à la suite d’un signalement de l’ancienne ministre de l’Ecologie Delphine Batho, a précisé la source judiciaire.

Les policiers s’intéresseraient au parcours de Hugh Bailey au sein de l’administration française entre août 2014 et septembre 2016, alors qu’il faisait partie du cabinet d’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie et des Finances à l’époque.

Contactée par Reuters, Delphine Batho explique avoir découvert, dans le cadre de son travail, que des garanties financières avaient été accordées à General Electric au premier trimestre de l’année 2016 pour le fonctionnement d’une centrale à gaz en Irak d’un coût de quelques 70 millions d’euros. Hugh Bailey était à ce moment-là conseiller export du ministre de l’Economie et des Finances, Emmanuel Macron, a-t-elle ajouté.

Or, selon l’ancienne ministre, il aurait été recruté comme chargé des relations publiques par le conglomérat américain l’année suivante. Il n’aurait donc pas respecté le délai légal de trois ans imposé à tout fonctionnaire embauché par une entreprise avec laquelle il a conclu un contrat. Une prise illégale d’intérêt est passible de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 200.000 euros.

“Je l’ai signalé au parquet, on apprend aujourd’hui que le parquet ouvre une enquête préliminaire qu’il confie aux policiers spécialisés dans ce genre d’affaire”, a confié Delphine Batho. “C’est normal. En fait, c’est la moindre des choses, parce que c’est grave. Et ça illustre les stratégies de débauchage de hauts fonctionnaires, hauts conseillers de ministre, sur lesquels on peut considérer qu’ils n’ont pas respecté l’éthique de l’Etat”, a-t-elle ajouté.

General Electric a par ailleurs annoncé au printemps dernier la suppression de 1.000 emplois en France, principalement dans le Territoire de Belfort, suscitant une vague d’indignation de la part des syndicats qui estiment que GE n’a pas respecté ses engagements envers l’Etat.

En rachetant, en 2015, le pôle énergie d’Alstom pour 9,7 milliards d’euros, le conglomérat américain s’était engagé à maintenir les emplois en France pendant au moins trois ans.

Affaire Alstom- Le dirigeant de GE France, ancien conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

Affaire Alstom- Le dirigeant de GE France, ancien conseiller de Macron  soupçonné de prise illégale d’intérêt

Un rebondissement attendu de l’affaire Alstom générale électrique avec la mise en cause de Hugh Bailey.  Il est clair que la nomination de l’ancien conseiller de Macon à la tête de General Electric France suscite des interrogations. Il a en effet traité le sulfureux dossier Alstom qui a permis à GE d’absorber la branche énergie du français. On soupçonne l’intéressé de prise illégale d’intérêts L’enquête, menée par l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLICCF), a été ouverte la semaine dernière, à la suite d’un signalement de l’ancienne ministre de l’Ecologie Delphine Batho, a précisé la source judiciaire.

Les policiers s’intéresseraient au parcours de Hugh Bailey au sein de l’administration française entre août 2014 et septembre 2016, alors qu’il faisait partie du cabinet d’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie et des Finances à l’époque.

Contactée par Reuters, Delphine Batho explique avoir découvert, dans le cadre de son travail, que des garanties financières avaient été accordées à General Electric au premier trimestre de l’année 2016 pour le fonctionnement d’une centrale à gaz en Irak d’un coût de quelque 70 millions d’euros. Hugh Bailey était à ce moment-là conseiller export du ministre de l’Economie et des Finances, Emmanuel Macron, a-t-elle ajouté.

Or, selon l’ancienne ministre, il aurait été recruté comme chargé des relations publiques par le conglomérat américain l’année suivante. Il n’aurait donc pas respecté le délai légal de trois ans imposé à tout fonctionnaire qui se voit embaucher par une entreprise avec laquelle il a conclu un contrat. Une prise illégale d’intérêt est passible de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 200.000 euros.

“Je l’ai signalé au parquet, on apprend aujourd’hui que le parquet ouvre une enquête préliminaire qu’il confie aux policiers spécialisés dans ce genre d’affaire”, a confié Delphine Batho. “C’est normal. En fait c’est la moindre des choses, parce que c’est grave. Et ça illustre les stratégies de débauchage de hauts fonctionnaires, hauts conseillers de ministre, sur lesquels on peut considérer qu’ils n’ont pas respecté l’éthique de l’Etat”, a-t-elle ajouté.

General Electric a par ailleurs annoncé au printemps dernier la suppression de 1.000 emplois en France, principalement dans le Territoire de Belfort, suscitant une vague d’indignation de la part des syndicats qui estiment que GE n’a pas respecté ses engagements envers l’Etat.

En rachetant, en 2015, le pôle énergie d’Alstom pour 9,7 milliards d’euros, le conglomérat américain s’était engagé à maintenir les emplois en France pendant au moins trois ans.

“Il convient de rappeler que la nomination de Monsieur Bailey chez GE France a été autorisée par la Commission de déontologie de la fonction publique. Il respecte par ailleurs toutes les réserves imposées par celle-ci. Nous restons à la disposition des autorités sur ce dossier”, déclare un porte-parole de GE dans un communiqué.

Selon l’avocat du directeur général, Me Benjamin Van Gaver, “l’ouverture de l’enquête va permettre d’offrir à Monsieur Bailey la possibilité d’apporter tous les éléments nécessaires aux autorités afin de réfuter fermement les allégations portées à son encontre”.

Jean-Yves Le Drian, nouvelle prise socialiste par Macron

Jean-Yves Le Drian, nouvelle prise socialiste par Macron

 

Macron continue de faire son marché un jour, un jour au centre, un jour à gauche. Cette fois ce pourrait être un gros transfert puisqu’il s’agit de Jean-Yves le Drian, l’actuel ministre des affaires étrangères, membre du Parti socialiste depuis 43 ans. L’objectif de Macron est clair : dépouiller le plus possible les forces d’opposition républicaines qu’elles se situent  à gauche comme au parti socialiste ou à droite chez les républicains. À droite, d’ailleurs le marché est loin d’être fini car la nomination de Wauquiez devrait entraîner une succession de démissions chez de nombreux responsables dont certains rejoindront Macron  en tout cas appuieront sa politique. Macron ne souhaite comme opposition que le Front National et Mélenchon. Des formes d’opposition qui le servent  tellement elles sont ridicules, démesurées et caricaturales. Il est clair que Mélenchon et le front national sont utiles à Macron comme élément de comparaison en matière de pertinence et de cohérence. L’opposition de parti républicain et  le parti socialiste présente un autre danger car ce sont partis de gouvernement autrement plus crédible même si actuellement ils sont particulièrement déstabilisés par Macron. La grande faiblesse de ses deux grands partis ces le manques de leaders charismatiques et compétents. Du coup Macron s’évertue à piller le réservoir de responsables crédibles de ces organisations. Ce que souhaite Macron s’est tuer définitivement les socialistes et les républicains en tout cas les réduire à des micros partis pour n’avoir en face de lui que des caricatures comme Mélenchon et Marine Le Pen

 

SNCF : suppression du régime de retraite contre la prise en charge de la dette

SNCF : suppression du régime de retraite  contre la prise en charge de la dette

 

Dans un article récent nous indiquions que cette idée d’échanger  le statut des cheminots contre une prise en charge de la dette de la SNCF par l’État n’est pas nouvelle. Elle présente cependant  un certain nombre de difficultés notamment à l’opposition prévisible de la part des syndicats. Il n’est pas certain qu’il s’agisse de la meilleure méthode de la part de Macron. Parler d’abord des retraites de certains régimes spéciaux risque de donner le sentiment de stigmatiser les salariés concernés. Mieux vaudrait sans doute traiter de la réforme générale des retraites, du privé comme du public, en l’intégrant dans une problématique économique et démographique. Ensuite viendrait le temps de la modernisation et  de l’harmonisation ;  sans doute alors  la remise en cause de certains avantages spécifiques qui aujourd’hui ne peuvent  plus se justifier. Le risque c’est évidemment de recréer les conditions d’un conflit type 1995. Un conflit qui pourrait agréger les protestations des syndicats de la SNCF, d’EDF d’autres entreprises du public et des fonctionnaires. Pourrait s’y ajouter des mécontentements concernant aussi le privé sur des sujets disparates mais mobilisateurs. Enfin le gouvernement devra aussi tenir compte de certaines inégalités concernant les retraites chapeaux des grands patrons et même les retraites du personnel politique. Bref il conviendra d’être attentif à la méthode pour  aboutir à une analyse partagée de la réforme des régimes de retraite. Par ailleurs pour ce qui concerne spécifiquement la SNCF cette modification du statut devrait être intégrée dans une problématique plus large concernant la mobilité et les moyens les plus rationnels de l’assurer. . Emmanuel Macron a en effet  confirmé vouloir mettre fin à son régime spécial de retraite, dans un entretien au magazine interne de l‘entreprise. Les propos du chef de l‘Etat, publiés en juillet dernier mais relevés mercredi par le quotidien Le Monde, ont provoqué la colère de responsables syndicaux. “Si vous voulez défendre votre entreprise, il faut la réinventer”, dit le chef de l‘Etat dans cet entretien. “Je pense que le modèle sur lequel on a vécu, le mythe de la SNCF, n‘est pas celui sur lequel on construira la SNCF du XXIe siècle.” Moderniser l‘entreprise “impose quelques discours de vérité : côté public, sur les investissements, sur la reprise de la dette et, côté SNCF, sur la modernisation de l’entreprise”, poursuit Emmanuel Macron, en évoquant “un grand deal”. “Nous demandons à SNCF d‘aller plus loin sur les réformes, le statut, la mobilité, le régime de retraite. La SNCF, elle, a besoin que nous allégions sa structure financière, que nous accompagnions la rénovation du réseau existant. La dette de la SNCF dépasse 44 milliards d‘euros. Il serait selon lui “injuste” de maintenir en l’état le régime des cheminots, qui peuvent percevoir leur pension à partir de 57 ans, voire 52 ans pour les agents de conduite, pension calculée sur les 6 deniers mois de leur carrière (pour 25 ans dans le privé). Les arguments de Macon ne manquent pas de pertinence mais il n’est pas certain qu’il adopte la bonne pédagogie, le bon champ de discussion  et le bon moment pour en débattre.

 

Retraites : Le Pen prise en délit d’irresponsabilité

Retraites : Le Pen prise  en délit d’irresponsabilité

 

 

Le Pen prise en délit de mensonge et d’irresponsabilité sur les retraites. Elle a affirmé sa volonté de retour de la de la retraite à 60 ans pour ceux qui ont cotisé pendant 40 ans. Une proposition qui devait intervenir dès son élection et renvoyée  vers la fin de son mandat si elle est élue ;  une proposition les chiffres à 17 milliards qui s’ajoutent évidemment au déficit déjà accumulé. Trop coûteux, a répliqué Emmanuel Macron au sujet de l’abaissement de l’âge de départ à la retraite. « Ça coute 30 milliards, c’est infinançable. C’est ce qui avait été fait au début des années 1980 par François Mitterrand, à une époque ou l’espérance de vie était de 10 ans inférieur à celle d’aujourd’hui », a-t-il justifié. « Il n’y a pas de finances magiques », a insisté l’ex-ministre de l’Economie, pour qui la réforme prônée par Marine Le Pen entraînerait « ou l’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions ». Marine Le Pen fait du Mitterrand et promet la retraite à 60 ans sans tenir compte évidemment des conditions de financement de cette promesse et sans tenir compte de l’évolution démographique. La sécu traîne déjà une dette accumulée de plus de 160 milliards par an, les régimes de retraite dégagent un déficit annuel de 10 milliards. Du coup rajouter  17 milliards paraît possible au Front national qui entretient un rapport approximatif avec les chiffres. Pourquoi pas aussi la retraite à 40 ans ! La candidate FN à l’Élysée a indiqué mardi qu’elle entendait ramener la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisation  à la fin du quinquennat  Jusqu’à présent, Marine Le Pen ne fixait pas de condition ou de délai à cette promesse de campagne.    D’après la dernière prévision du comité d’orientation des retraites, le rapport de dépendance démographique c’est-à-dire la proportion des personnes de plus de 60 ans par rapport à celles en âge de travailler (20 à 59 ans), s’avère plus fort qu’il ne l’était lors des précédentes estimations, publiées en 2010. De 0,43 il passe à 0,62 en 2040 puis à 0,74 en 2060. C’est ce dernier chiffre qui a changé, puisqu’en 2010, on ne tablait encore que sur une statistique de 0,70. Autrement dit, en renversant le chiffre, dans 43 ans, il n’y aura plus que 1,35 personne âgée de 20 à 59 ans pour un senior, contre 2,32 aujourd’hui, et 1,43 prévu auparavant. Le nombre de personnes âgées a ainsi été révisée à la hausse de 3% d’ici à 2060 quand celui de la population en âge de travailler a lui été diminué de 3%. Deux explications à cela. La premières est que l’espérance de vie a été rehaussée. Une personne née en 1990 aurait ainsi une espérance de vie de plus de 32 ans passée 60 ans, alors que ce chiffre était de 31 ans dans la précédente prévision. Par ailleurs, le solde migratoire a été revu à la baisse à +70.000 par an, contre +100.000 auparavant. La conséquence est que le financement du système de retraite va être plus lourd. Les Échos font ainsi état de nouveaux besoins à hauteur de 10 milliards d’euros d’ici à 2040 et 15 milliards à l’horizon 2060. La faillite est donc proche Ce que pense d’ailleurs l’opinion  d’après Selon l‘enquête  IFOP 2016 réalisée pour le Cercle de l’Epargne,   70% de nos concitoyens croient que notre régime obligatoire de retraite de base et de retraite complémentaire sera en faillite d’ici 10 ans. Une estimation qui paraît pertinente puisque chaque année le déficit de l’ensemble des systèmes de retraite et de l’ordre  de 10 milliards. D’après le comité d’orientation des retraites (COR) l’équilibre devrait cependant être retrouvé d’ici 2030. Malheureusement le COR prévoyait encore récemment que cet équilibre serait atteint en 2020. Alors 2020,2030 2050, en fait  personne n’en sait rien car tout dépendra du rapport entre actifs et retraités, de la croissance donc aussi du chômage.  L’année dernière, le rapport du COR rappelait que selon les dernières données disponibles (), le déficit annuel de l’ensemble des régimes de retraite représentait 0,5% du PIB français, soit environ 10 milliards d’euros. « En 2012, les ressources de l’ensemble des régimes de retraite français légalement obligatoires (y compris le Fonds de solidarité vieillesse) représentaient 13,4 % du produit intérieur brut (PIB), et les dépenses 13,9 % du PIB ». Le COR poursuivait : « La hausse des dépenses […] correspond quasi intégralement à l’augmentation de la masse des prestations de droit direct, en lien avec l’augmentation régulière du nombre de retraités – portée notamment par l’arrivée aux âges de la retraite des générations du baby-boom au cours de la décennie – et avec l’augmentation de la pension moyenne des retraités – sous « l’effet de noria » traduisant l’amélioration régulière des carrières au fil des générations ». Parmi les différents scénarios envisagés, le COR entrevoit dans son dernier rapport un scénario central, dans lequel les régimes de retraites n’épongeraient pas leur déficit global avant 2030, révèle Le Figaro. Dans ce scénario, après 2030, les projections financières aboutissent à une hausse très progressive de l’excédent des régimes de retraites jusqu’à atteindre environ +0,4% du PIB en 2060 (selon Les Echos). Le scénario le plus optimiste, quant à lui, représente une situation où le chômage diminuerait drastiquement, et se stabiliserait à un niveau faible. Grâce à davantage de cotisations, le déficit actuel des régimes de retraites parviendrait à disparaître dès 2025, avant de laisser place à une augmentation progressive de l’excédent annuel des régimes de retraites jusqu’à +1,8% du PIB français en 2060 selon Les Echos. Pour Le Figaro, les prévisions du rapport 2015 du COR « confirme, surtout, que la réforme Touraine des retraites, baptisée « loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites », ne suffit pas ». Une situation effectivement catastrophique

Réunion climat en Allemagne : une prise de température

Réunion climat en Allemagne : une prise de température

 

 

 

C’est la première réunion après la signature officielle à l’ONU de l’accord climat. Il ne faut pas s’attendre  à de grandes décisions mais plutôt à une prise de température sur les intentions réelles des différents Etats pour mettre en œuvre l’accord initialement signé à Paris. En effet les contributions élaborées par chaque pays pour la COP  21  prennent désormais le statut d’action concrète.  Avec l’adoption de l’Accord de Paris, ces contributions ont changé de statut juridique : le texte transforme ce qui n’était que des intentions en plans d’action concrets dorénavant connus sous le sigle d’INDC (article 4 de l’accord). Un nouveau chantier, capital, s’ouvre aux négociateurs qui vont se réunir à Bonn. « Les fondations sont posées, à nous maintenant de construire notre maison commune », a déclaré la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal, aux 2.000 délégués présents à Bonn jusqu’au 26 mai. « Il s’agit désormais de bâtir sur l’accord ambitieux et juste qui a été trouvé en décembre dernier pour renforcer l’action sur le terrain », leur a-t-elle également dit. L’accord conclu à Paris fixe des objectifs à l’horizon 2100 notamment pour la transition énergétique mais reste vague, par exemple, sur les mécanismes qui permettront aux gouvernements de signaler et de surveiller la mise en oeuvre de leurs plans nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. De nombreux délégués ont fait part de leur inquiétude face au réchauffement de la température et aux événements extrêmes comme les dégâts provoqués sur la Grande barrière de corail en Australie, les feux de forêt au Canada ou encore la sécheresse en Inde.  Tous les principaux secteurs économiques sont potentiellement concernés : transports, bâtiment (deux enjeux essentiels dans les pays émergents qui connaissent une urbanisation rapide), énergie, agriculture, finance.  De ce point de vue l’accord conclu dans le cadre de CoP 21 volontariste dans les intentions demeure très vague quant à la stratégie et au moyen. En l’état des contributions de chaque pays, ils conduiraient à une limitation du réchauffement compris entre 2,9°C et 3,1°C, bien loin du seuil des 2°C requis. Pour respecter ce seuil il faudrait très rapidement prévoir l’interdiction de la motorisation diesel est envisagé le tout électrique d’ici une trentaine d’années pour l’automobile. On est encore loin du compte car rare sont les pays qui émettent l’idée de la fin du diesel pour l’automobile (avec bien sûr des exceptions pour les poids-lourds et  la navigation) Une révision à la hausse du niveau d’ambition est pourtant cruciale si les 196 parties signataires de l’accord veulent respecter les objectifs fixés par l’accord. Et c’est ce qu’il prévoit : un mécanisme de révision des NDC tous les cinq ans, avec un premier bilan mondial des impacts prévus en 2023 (article 14 de l’accord). Mais une session intermédiaire est prévue dès 2018, présentée comme un « dialogue de facilitation entre les parties » en jargon onusien. « Cette échéance ouvre de fait une phase de travail de deux ans qui débutera avec la prochaine session des négociations », observe Thomas Spencer. Un premier rendez-vous est d’ailleurs prévu : un registre public intérimaire des NDC sera présenté le 18 mai à Bonn, lors duquel « les pays auront l’occasion de formuler des commentaires sur la conception et les caractéristiques du registre », précise le communiqué de la CCNUCC. « Nous n’avons pas d’autre option que d’accélérer » les actions pour limiter le réchauffement, a déclaré Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC), interrogée sur les dernières données publiées par la Nasa qui note un net réchauffement de la planète ces derniers temps. Elle a ajouté que les engagements pris par les nations en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre plaçaient la planète sur une trajectoire de réchauffement compris entre 2,5 et 3°C par rapport à l’ère préindustrielle, soit au-dessus de l’objectif de l’accord de Paris visant à le maintenir « nettement en-dessous » des 2°C avec un objectif de 1,5°C. « A l’évidence, nous ne sommes pas encore sur la voie », a-t-elle ajouté.

(Avec Reuters)

Bourse : prise de bénéfices ou éclatement de la bulle

Bourse : prise de  bénéfices ou éclatement de la bulle

Les bourses reculent officiellement en raison des inquiétudes concernant l’accord avec la Grèce et la montée des taux. ( deux questions quand même liées). La vérité c’est que la croissance (et surtout l’industrie manufacturière en particulier( ne décolle pas , l’industrie est même en recul dans nombre de pays. En fait L’économie mondiale peine à vraiment sortir de la crise  et fait même du yoyo. En Europe on s ‘installe dans la croissance molle, le chômage grimpe, la précarité encore davantage. Pourtant la bourse a atteint des sommets  sur le marché des actions. On a même atteint des records depuis le début d’année ( près de 20% d’augmentation). . A cet égard la bourse  est complètement déconnectée de l’économie réelle, c’est à dire de la croissance et des résultats des entreprises. La faute en premier aux obligations mal rémunérées- ou pas du tout- et le report des capitaux sur les actions. La faute surtout à la marée de liquidités déversées par les banques centrales normalement faites pour desserrer la contraintes budgétaires mais qui servent surtout aux banques pour continuer leur activités de spéculation ;  sur tout, sur les actions bien sûr, comme sur les matières premières( y compris alimentaires au risque d’affamer un peu plus les populations des pays pauvres qui du coup migrent vers les pays plus riches ) ou sur les taux. Même si elles ont accusé un coup d’arrêt la semaine dernière, les bourses européennes volent de record en record depuis le début de l’année (environ 20% depuis le début de l’année).  . Selon un sondage mensuel effectué par BofA Merrill Lynch auprès de 145 gérants de fonds, ils étaient 25% au mois d’avril à penser que les marchés actions mondiaux étaient surévalués. Contre 23% en mars et 8% en février. S’il s’agit du résultat le plus élevé enregistré depuis 2000, on reste néanmoins loin du record observé en 1999 lorsqu’ils étaient 42% à considérer que les actions étaient surévaluées, précise la banque américaine. Cela n’empêche pas 13% des sondés de croire qu’une bulle sur les actions est aujourd’hui le plus grand risque auquel les marchés sont confrontés. Robert Shiller en fait partie. Fin mars, lors d’une conférence de Crédit Suisse sur l’investissement en Asie à Hongkong, le Prix Nobel d’économie 2013 a sorti un graphique montrant que le prix des actions aux Etats-Unis, corrigé de l’inflation, montait en flèche. Et que les plus hauts de 2007 étaient désormais dépassés..  Plusieurs facteurs expliquent la hausse; le principal étant les politiques monétaires «extrêmement accommodantes» qui ont alimenté la machine à investir sur presque toute la planète. A commencer par les Etats-Unis. Pas étonnant dès lors que 68% des experts interrogés par BofA Merrill Lynch estiment que les actions américaines sont aujourd’hui les plus surévaluées au monde. En Europe, le bazooka monétaire a davantage tardé à sortir. Mais c’est chose faite depuis le mois de février. Dorénavant la Banque centrale européenne (BCE) rachète chaque mois, et cela jusqu’en septembre 2016, pour 60 milliards de dettes européennes sur les marchés. Soit 1140 milliards d’euros en tout. Du coup, les rendements des obligations sont en chute libre. Une grande partie ne rapporte même plus rien aux investisseurs – banques, assurances, caisses de pension en tête – qui, par conséquent, cherchent des alternatives. Mais le marché des actions n’est pas le seul à supporter des risques, le marché des obligations souveraines aussi . Et là encore en raison du programme de la BCE. Le sondage réalisé par BofA Merrill Lynch révèle d’ailleurs que 84% des experts interrogés considèrent que le marché obligataire est surévalué. Contre 75% au mois de mars. Un record. La question est quelle bulle risque d’éclater en premier ? En attendant on risque d’assister à une prise massive de bénéfices sur le marché des actions dans les semaines et mois à venir.

 

Bourse actions : prise bénéfices ou éclatement de la bulle

Bourse actions : prise bénéfices ou éclatement de la bulle

Une nouvelle fois les bourses ont tremblé, officiellement en raison de la crise grecque et de la baisse des commandes à l’industrie américaine. La vérité c’est que la croissance (et surtout l’industrie manufacturière en particulier( ne décolle pas , l’industrie est même en recul dans nombre de pays. En fait L’économie mondiale peine à vraiment sortir de la crise  et fait même du yoyo. En Europe on s ‘installe dans la croissance molle, le chômage grimpe, la précarité encore davantage. Pourtant la bourse a atteint des sommets  sur le marché des actions. On a même atteint des records depuis le début d’année ( près de 20% d’augmentation). . A cet égard la bourse  est complètement déconnectée de l’économie réelle, c’est à dire de la croissance et des résultats des entreprises. La faute en premier aux obligations mal rémunérées- ou pas du tout- et le report des capitaux sur les actions. La faute surtout à la marée de liquidités déversées par les banques centrales normalement faites pour desserrer la contraintes budgétaires mais qui servent surtout aux banques pour continuer leur activités de spéculation ;  sur tout, sur les actions bien sûr, comme sur les matières premières( y compris alimentaires au risque d’affamer un peu plus les populations des pays pauvres qui du coup migrent vers les pays plus riches ) ou sur les taux. Même si elles ont accusé un coup d’arrêt la semaine dernière, les bourses européennes volent de record en record depuis le début de l’année (environ 20% depuis le début de l’année).  . Selon un sondage mensuel effectué par BofA Merrill Lynch auprès de 145 gérants de fonds, ils étaient 25% au mois d’avril à penser que les marchés actions mondiaux étaient surévalués. Contre 23% en mars et 8% en février. S’il s’agit du résultat le plus élevé enregistré depuis 2000, on reste néanmoins loin du record observé en 1999 lorsqu’ils étaient 42% à considérer que les actions étaient surévaluées, précise la banque américaine. Cela n’empêche pas 13% des sondés de croire qu’une bulle sur les actions est aujourd’hui le plus grand risque auquel les marchés sont confrontés. Robert Shiller en fait partie. Fin mars, lors d’une conférence de Crédit Suisse sur l’investissement en Asie à Hongkong, le Prix Nobel d’économie 2013 a sorti un graphique montrant que le prix des actions aux Etats-Unis, corrigé de l’inflation, montait en flèche. Et que les plus hauts de 2007 étaient désormais dépassés..  Plusieurs facteurs expliquent la hausse; le principal étant les politiques monétaires «extrêmement accommodantes» qui ont alimenté la machine à investir sur presque toute la planète. A commencer par les Etats-Unis. Pas étonnant dès lors que 68% des experts interrogés par BofA Merrill Lynch estiment que les actions américaines sont aujourd’hui les plus surévaluées au monde. En Europe, le bazooka monétaire a davantage tardé à sortir. Mais c’est chose faite depuis le mois de février. Dorénavant la Banque centrale européenne (BCE) rachète chaque mois, et cela jusqu’en septembre 2016, pour 60 milliards de dettes européennes sur les marchés. Soit 1140 milliards d’euros en tout. Du coup, les rendements des obligations sont en chute libre. Une grande partie ne rapporte même plus rien aux investisseurs – banques, assurances, caisses de pension en tête – qui, par conséquent, cherchent des alternatives. Mais le marché des actions n’est pas le seul à supporter des risques, le marché des obligations souveraines aussi . Et là encore en raison du programme de la BCE. Le sondage réalisé par BofA Merrill Lynch révèle d’ailleurs que 84% des experts interrogés considèrent que le marché obligataire est surévalué. Contre 75% au mois de mars. Un record. La question est quelle bulle risque d’éclater en premier ? En attendant on risque d’assister à une prise massive de bénéfices sur le marché es actions dans les semaines et mois à venir.

Prise de bénéfices sur les marchés des actions

Prise de bénéfices sur les marchés des actions

 

Il fallait s’y attendre la période sera  caractérisée pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois par des prises de bénéfices sur le marché des actions. Plusieurs raisons, le niveau de ces actions en hausse constante et excessive au cours des derniers mois et en décalage avec la croissance et les résultats réels des entreprises. Autre raison plus fondamentale celle-là, l’économie internationale est loi d’être sortie de la crise , les résultats du premiers trimestre sont médiocres et ceux du second ne seront pas meilleurs.il faut surtout noter les tassements en Chine, au Japon, aux Etats Unis même et en Europe y compris en Allemagne. S’ajoute les craintes d’uen sortie de la Grèce du système monétaire qui viendrait mettre en cause la solidité du  système lui-même. À Paris, le CAC 40 a plongé de 2,53% (129,94 points) à 5.007,89 points portant son recul à 2,62% sur l’ensemble de la semaine et à 0,76% sur le mois de mai, marqué par les tensions sur les marchés obligataires, les fluctuations de l’euro face au dollar et l’évolution de la situation de la Grèce. nLe Footsie britannique a limité son repli à 0,80% alors que le Dax allemand a chuté de 2,26%. L’indice EuroStoxx 50 et le FTSEurofirst 300 ont quant à eux cédé respectivement 2,19% et 1,79%.La Bourse d’Athènes a abandonné 1,44%. La prochaine échéance de remboursement grecque au FMI est fixée la semaine prochaine, le 5 juin.  Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait également à la baisse, mais de façon nettement moins marquée.  Le PIB américain du premier trimestre a été révisé en baisse, à -0,7% en rythme annualisé, dans une deuxième estimation publiée par le département du Commerce. « Jusqu’ici, la (politique) de la Fed a été dépendante des indicateurs et les (derniers) chiffres, y compris ceux du PIB aujourd’hui, continuent en moyenne à être plus faibles qu’attendu, ce qui écarte la menace imminente d’un relèvement des taux de la Fed », note Adam Sarhan, directeur général de Sarhan Capital à New York. En fin d’après-midi en Europe, le dollar progressait de 0,05% face à un panier de devises de référence et reculait de 0,25% contre l’euro à 1,0972 dollar.

 

Une nouvelle prise qui va contraindre à changer tous les ordinateurs !

Une  nouvelle prise qui va contraindre à changer tous les ordinateurs !

 

Ceci est une révolution d’Apple ! Il faut évidemment encourager le remplacement des ordinateurs ( le plus souvent avec des système d’exploitation moins rapides et plus complexes). Appel vient d’inventer uen nouvelle prise qui pourrait remplacer toutes les  autres. Mais qui pourraiat contraindre à renouveler aussi le matériel à terme. Une  idée qui sera sans doute reprise rapidement pas les autres constructeurs.  Dans les mois et les années à venir, tous les ordinateurs devraient être équipés de ce nouveau connecteur : l’USB type C. Pour l’instant cette nouvelle prise n’est que sur le nouveau MacBook d’Apple. Le futur Chromebook Pixel sera aussi équipé.  Aujourd’hui sur nos ordinateurs, il y a une prise pour recharger l’appareil, une autre pour par exemple le connecter à un écran de télé – une prise HDMI souvent – et puis des ports USB classiques qui permettent différents branchements. L’USB Type C est capable à elle toute seule de remplacer toutes ses prises. Elle sert pour tous les branchements. Impossible donc, sauf si l’appareil est équipé de plusieurs prises USB-C (ce qui n’est pas le cas du nouveau MacBook) de mettre à charger son ordinateur tout en branchant dessus par exemple un disque dur externe ou tout en le reliant à la télé. C’est une petite gymnastique à laquelle il va falloir s’habituer. On peut aussi imaginer que vont fleurir sur le marché des prises multiples pour USB C.  Ce nouveau connecteur USB a un design tout à fait différent des autres ports USB que nous connaissons. Il est plus petit et sa particularité est qu’il n’y a pas de sens pour le brancher : la partie mâle s’insère dans la partie femelle quelle que soit la façon dont vous la présentez, il n’y a pas de « à l’endroit à l’envers », ce qui est plutôt pratique. Cela signifie qu’on ne pourra pas brancher sur ce connecteur USB C tous les accessoires, tous les câbles qu’on peut déjà avoir et qui ont une prise USB classique. Il faudra donc soit les changer soit s’équiper d’adaptateurs.

Charlie hebdo -Terrorisme : Prise d’otages dans une entreprise de Dammartin-en-Goële

Charlie hebdo -Terrorisme : Prise d’otages dans une entreprise de Dammartin-en-Goële

D’aprés RTL,  les terroristes de Charlie hebdo se seraient éefugiés dans une entreprise à Dammartin-en-Goële avec prise d’otages.

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