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Les algorithmes ont pris le pas sur la pensée

Les algorithmes ont pris le pas sur la pensée

 

 

Les algorithmes des réseaux sociaux régissent notre façon de voir le monde. 

Il est difficile de déterminer à quel moment précis nous avons cédé le contrôle de ce que nous voyons, lisons — et même pensons — aux plus grandes sociétés de réseaux sociaux.(Article du Wall Street Journal)

Je situe le point de bascule vers 2016. C’est l’année où Twitter et Instagram ont rejoint Facebook et YouTube dans le tout-algorithmique. Dirigées par des robots programmés pour retenir notre attention le plus longtemps possible, ces plateformes ont fait la promotion de choses que nous aurions très probablement recherchées, partagées ou appréciées — et ont masqué tout le reste.

Ce fut un adieu aux flux qui montraient tout de chaque personne que nous suivions — une sorte de fleuve interminable — et, ce, ordonné de manière chronologique. A la place, nous avons réceptionné des flux gonflés par les contenus les plus cliqués.

A la même époque, Facebook — dont le fil d’actualité est piloté par des algorithmes depuis 2009 — a masqué le réglage qui permet de rétablir l’apparition des contenus en mettant d’abord le « plus récent ».

Les pires scénarios ne sont plus seulement hypothétiques. On montre aux gens les choses qui les attirent le plus. Ils cliquent, lisent et regardent. Puis, ils sont aspirés par des vortex qui renforcent leurs pensées et leurs idées et, alors, ils se connectent avec des personnes qui partagent les mêmes idées

Vous vous êtes probablement dit que ce n’était pas bien grave, ou vous n’y avez même pas pensé du tout. Le problème est que ces algorithmes opaques n’ont pas seulement maximisé les informations sur la sortie des derniers albums de Taylor Swift. Ils ont aussi accentué la portée de tout ce qui est incendiaire — les attaques, la désinformation, les théories du complot. Ils nous ont poussés plus loin dans nos propres bulles de filtres hyperpolarisés.

« Il y a de mauvaises personnes qui font de mauvaises choses sur Internet, que ce soit QAnon ou les tenants de la suprématie blanche. Le problème n’est pas uniquement que Facebook, YouTube et d’autres réseaux sociaux les permettent sur leur plateforme, mais bien qu’ils les amplifient », explique Hany Farid, professeur d’informatique à l’université de Californie, à Berkeley.

Les pires scénarios ne sont plus seulement hypothétiques. On montre aux gens les choses qui les attirent le plus. Ils cliquent, lisent et regardent. Puis, ils sont aspirés par des vortex qui renforcent leurs pensées et leurs idées et, alors, ils se connectent avec des personnes qui partagent les mêmes idées. Ils finissent par avoir une perception personnalisée de la réalité. Et terminent par envahir le Capitole.

Les réseaux sociaux ne sont certainement pas les seuls à blâmer. Et lorsque la faute incombe à ces plateformes, les robots ne sont pas les seuls coupables. La fermeture des comptes Facebook et Twitter du président Trump a même révélé le contraire : les humains qui dirigent ces entreprises ont toujours le dernier mot sur ce qui y apparaît et n’y apparaît pas. (Et aux dernières nouvelles, nous pouvons toujours refuser d’utiliser les réseaux sociaux).

Mais au cœur de tout cela, il reste toujours un problème technologique gigantesque : les ordinateurs sont responsables de ce que nous voyons et ils fonctionnent sans transparence.

D’habitude, le but de ma chronique est d’apporter des solutions aux problèmes techniques. Mais dans la situation qui nous intéresse ici, il n’en existe pas – du moins, une qui soit simple. Tout ce que je peux faire, c’est partager quelques idées.

Idée n° 1 : pas d’algorithmes, pas de publicités

Mark Weinstein, le fondateur de MeWe, un réseau social qui se présente comme l’anti-Facebook, est très clair sur le fait que la solution consiste à revenir à un flux purement chronologique sans aucune manipulation.

Sur MeWe, vous suivez des amis, des pages ou des groupes. Les messages apparaissent dans votre flux tels qu’ils ont été postés. « Aucun annonceur, aucun spécialiste du marketing, aucun stratège politique et aucun utilisateur ne peut enrichir le contenu sur le flux de quelqu’un d’autre. Nous supprimons tout concept d’amplification de choses perturbatrices et scandaleuses, assure M. Weinstein. Tout Cela ne peut pas arriver sur MeWe. »

Plus précisément, dit-il, ce système limite la diffusion des fake news. « Vous devez choisir de suivre de fausses informations. Vous ne pouvez pas être alimenté à la petite cuillère par un algorithme ou par le gouvernement russe ou chinois », ajoute-t-il.

« Les algorithmes doivent simplement décider : “Nous pensons que les journaux comme le Wall Street Journal, les sites comme Wikipédia, ou les institutions comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont plus de valeur que les grosbetas.com” »

Cependant, ces dernières semaines, des utilisateurs d’extrême droite cherchant des alternatives à Facebook, Twitter et Parler ont atterri sur MeWe, qui compte actuellement 15,5 millions d’utilisateurs. M. Weinstein explique que le réseau social a beaucoup investi dans la modération et que ses conditions d’utilisation sont claires : vous en serez expulsé notamment en cas d’incitation à la violence ou de publication de contenus illégaux.

Après la rupture de leurs liens avec Parler, MeWe a pris contact avec Apple, Google et Amazon pour s’assurer que l’application respectait leurs directives en matière de modération. Le problème avec une timeline non algorithmique, cependant, est qu’un tel flux peut noyer les utilisateurs et qu’il devient difficile de trier le contenu. C’est exactement ce que m’ont dit Twitter, Facebook et Instagram quand je leur ai demandé pourquoi ils avaient, dans un premier temps, supprimé les réglages chronologiques par défaut.

M. Weinstein explique que MeWe, qui gagne de l’argent grâce à des fonctionnalités payantes et à une option d’abonnement premium — et non via la publicité — règle ce problème grâce à des filtres et des outils qui vous permettent de gérer votre flux. Vous pouvez filtrer par contacts, groupes et pages que vous suivez. Et comme il n’y a pas de publicité ciblée, MeWe ne collecte pas constamment des données à votre sujet, poursuit M. Weinstein.

Idée n° 2 : déclasser les contenus perturbateurs

Mais concernant les grandes firmes qui dépendent de la publicité, les chances qu’ils suppriment leurs algorithmes sont aussi grandes que celles que j’apprenne à mon chien à écrire des chroniques.

Les experts suggèrent que les plateformes devraient plutôt s’attacher sérieusement à déclasser tout ce qui a un caractère scandaleux, haineux ou complotiste, et à donner priorité à ce qui est digne de confiance, pensé et de qualité — même s’ils savent que cela signifie une baisse de l’engagement.

« Les algorithmes doivent simplement décider : “Nous pensons que les journaux comme le Wall Street Journal, les sites comme Wikipédia, ou les institutions comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont plus de valeur que les grosbetas.com” », estime le professeur Farid.

Et il y a des preuves que cela peut fonctionner. Dans une étude de mars 2020, le professeur Farid et d’autres chercheurs ont découvert que YouTube avait concrètement restreint la promotion des vidéos complotistes après la modification de ses algorithmes de recommandation.

Facebook a fait de même. Dans les semaines qui ont précédé la présidentielle, Facebook et Instagram ont pris des mesures pour limiter la diffusion d’informations que leurs algorithmes classaient comme des fake news potentielles, notamment les affirmations non fondées sur la fraude électorale. Cela a débouché sur une augmentation du nombre de sources d’information fiables et sur une baisse du nombre de sites partisans.

De plus, il y a des preuves que les discours véhiculant l’idée d’une fraude électorale ont fortement diminué sur Twitter après la suspension du compte de M. Trump, selon la plateforme de services de logiciels d’intelligence multimédia Zignal Labs.

Les régulateurs pourraient également intervenir. Au-delà des diverses actions antitrust, des voix se sont spécifiquement élevées pour que les entreprises soient tenues responsables de leurs algorithmes. Les enquêtes de mes collègues ont montré que Facebook était bien conscient de la tendance de son système de recommandation à pousser les gens vers les groupes extrémistes. Un projet de loi, présenté par les représentants démocrates Tom Malinowski (New Jersey) et Anna Eshoo (Californie), vise à tenir les plateformes responsables de la « promotion algorithmique de l’extrémisme ».

Idée n° 3 : rendre le contrôle

L’idée la plus folle de toutes ? Oh, figurez-vous que ce serait juste de nous rendre un peu de contrôle.

« Et si les gens pouvaient simplement dire : “Je veux voir des informations provenant d’un large éventail de sources politiques » ou « je ne veux voir que les messages de mes amis et de ma famille” », dit Jesse Lehrich, co-fondateur de Accountable Tech, une association à but non lucratif qui lutte contre la désinformation sur les réseaux sociaux.

Facebook vous permet, au moins, de vous renseigner un peu sur les raisons pour lesquelles vous voyez un contenu. Cliquez sur les trois points horizontaux de n’importe quel message de votre flux, puis sur « Pourquoi est-ce que je vois cette publication ? »

Et si vous pensez que le bon vieux flux par ordre chronologique est la solution, il existe des moyens de le remettre en place, au moins temporairement, sur certains services. Les paramètres sont cependant aussi cachés que dans un Où est Charlie ?

Facebook : Dans un navigateur web, allez sur l’icône d’accueil en haut de votre flux, faites défiler le menu sur le côté gauche. Sélectionnez « Voir plus », puis « Plus récent ». Dans l’application mobile, allez sur les trois traits horizontaux en haut ou en bas à droite de votre écran et cherchez « Plus récent ». Sachez que ce choix ne sera pas sauvegardé lorsque vous fermerez le site web ou l’application.

Twitter : C’est beaucoup plus facile. Une petite étoile dans le coin supérieur droit du site web et de l’application vous permet de « Voir les derniers Tweets » au lieu de « Top Tweets ». Alors qu’il vous renvoyait auparavant au flux déterminé par l’algorithme, il vous permet maintenant de rester dans l’organisation du flux que vous avez utilisé en dernier. Je bascule souvent entre les deux possibilités.

YouTube : Vous ne pouvez pas désactiver l’ensemble des recommandations algorithmiques, mais vous pouvez passer à « Dernières vidéos » dans chaque catégorie ou requête de recherche. Vous pouvez également désactiver la lecture automatique. Dans un navigateur web, recherchez le petit bouton basculant avec un bouton de lecture au bas du lecteur vidéo. Dans l’application, recherchez le petit bouton en haut du lecteur vidéo.

TikTok : A côté de l’addictif et déterminé par un algorithme flux « Pour toi », s’en trouve un autre qui montre uniquement les personnes que vous suivez sur la plateforme. Gardez à l’esprit que TikTok utilise toujours des algorithmes ici pour vous montrer les vidéos que, selon lui, vous aurez le plus envie de regarder.

Instagram : Désolé, ici, c’est impossible de contourner les algorithmes. Une porte-parole de Facebook explique qu’avec l’ancien flux chronologique, les utilisateurs rataient 70 % des messages — presque la moitié des contenus de leurs amis et de leur famille. Après avoir modifié le flux algorithmique, la société a constaté qu’en moyenne, les utilisateurs voyaient plus de 90 % des contenus postés par leurs amis.

S’il ne s’agissait que de nous, de nos amis et de notre famille, ce serait moins grave, mais depuis des années, les réseaux sociaux ne se contentent pas de vous permettre de suivre x ou y. C’est l’entonnoir par lequel beaucoup voient le monde et se forgent leurs opinions.

Les algorithmes qui servent les intérêts financiers des Big tech vont-ils continuer à nourrir ces opinions, ou allons-nous obtenir de véritables règles et vrai contrôle ? Malheureusement, ce n’est pas à nous de décider.

Traduit à partir de la version originale en anglais

Sebastien Lecornu, le ministre pris la main dans le sac ?

Sebastien Lecornu, le ministre pris la main dans le sac ?

Sébastien Lecornu est soupçonné d’avoir favorisé les intérêts de la Société des autoroutes Paris Normandie (SAPN) lorsqu’il était président du conseil départemental de l’Eure.

Selon Libération, dans sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), le ministre dit avoir touché, 7.874 euros brut de « jetons de présence » en tant qu’administrateur de la SAPN (autoroutes Paris Normandie) entre juillet 2016 et juin 2017.

Il était alors président du département de l’Eure et aurait approuvé plusieurs délibérations de la collectivité ayant trait à la SAPN, selon le Canard enchaîné et Libération.

D’après le cabinet du ministre, le mandat exercé par Sébastien Lecornu l’a été « façon totalement transparente ».

« Sébastien Lecornu a tout simplement poursuivi une pratique historique ( ben voyons), à la suite de son élection, en siégeant pendant un an au sein du conseil de la SAPN », écrit-il dans un communiqué repris par la presse.

Retraites-Jean-Paul Delevoye: encore pris la main dans le sac ….des lobbys

Retraites-Jean-Paul Delevoye: encore pris la main dans le sac ….des lobbys 

 

 

Décidément il semble qu’il y ait une sorte de malédiction autour des proches de Macron puisque le Haut commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, aujourd’hui ministre, vient d’être à trois. reprises pris la main dans le sac des conflits d’intérêts. D’une part avec un organisme sans but lucratif mais une sorte de lobby des assurances, d’autre part dans un organisme, également lobby des assurances, où  là il touchait  une rémunération de plus de 5368,38 par mois. Dernière affaire, vendredi, le site d’informations Capital a mis au jour un nouvel oubli de M. Delevoye, qui siège bénévolement depuis 2016 au conseil d’administration de la Fondation SNCF.  Une sorte de lobby  à vitrine humanitaire de la direction SNCF .

Ces affaires  viennent  compléter la longue liste de l’entourage de Macon impliqué dans des affaires douteuses ( le directeur de cabinet de Macron, le président de l’assemblée nationale, Benalla, Macron lui-même avec les conditions de financement de sa campagne, plusieurs autres ministres qui ont dû démissionner et notamment François de Rugy). En cause, évidemment la proximité du personnel politique de la majorité avec les intérêts financiers qui ont soutenu et porté Macron au pouvoir. On a évidemment un peu de mal à croire que Delevoye avait considéré certaines  activités comme accessoires. En général, le français moyen n’oublie pas un accessoire de rémunération de 5368,38 euros mensuels !  Fragilisé après les révélations de ses liens avec le monde de l’assurance, Jean-Paul Delevoye a décidé mardi de quitter ses fonctions au sein du groupe de formation IGS. Il s’est engagé à rembourser les «sommes perçues» si elles étaient jugées «incompatibles» avec sa fonction de haut-commissaire aux retraites, a-t-il indiqué à l’AFP.

«À ce jour, compte tenu des suspicions que certains n’ont cessé d’alimenter, j’ai mis un terme à toutes mes activités et je suis au clair par rapport à cela», a déclaré sans plus de détail Jean-Paul Delevoye devant l’Assemblée nationale, en réponse à une question du député LFI Adrien Quatennens. Et d’ajouter : «Tout mon parcours prouve mon souci de transparence et de respect des lois.» Jean-Paul Delevoye «a procédé ce matin à un réexamen de sa situation personnelle et a choisi de quitter ses fonctions au sein du groupe IGS (fédération d’associations indépendantes à but non-lucratif, ndlr)» avait annoncé son entourage mardi, peu avant son intervention.

Cela met fin à sa présidence du think thank  »Parallaxe » de HEP Éducation. Un poste qu’il occupait depuis 2017, et pour lequel il a perçu une gratification en 2018 et 2019 à hauteur de 5368,38 euros mensuels. Total par an : 64.420 euros net, selon sa déclaration d’intérêts mise en ligne sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Si cette instance «estime que mes activités à l’IGS étaient incompatibles avec l’exercice de mes fonctions je procéderai au remboursement des sommes perçues», a assuré le haut-commissaire à l’AFP en fin d’après-midi.

 

Selon l’article 23 de la Constitution, «les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle». Pour rappel, Jean-Paul Delevoye est entré au gouvernement en septembre.

 

Accusé de conflit d’intérêts avec le milieu des assurances, Jean-Paul Delevoye avait déjà quitté ses fonctions d’administrateur bénévole d’un institut de formation du secteur, l’Ifpass (Institut de formation de la profession de l’assurance), qu’il occupait depuis 2016. L’homme aux manettes de la réforme des retraites s’était défendu auprès du Parisien, qui avait révélé l’affaire lundi 9 décembre, en affirmant qu’il s’agissait d’une «omission par oubli». Dans un communiqué, le chiraquien avait précisé avoir été «nommé administrateur de l’Ifpass (…) par le conseil d’administration de l’IGS» et n’avoir assisté «qu’à trois conseils d’administration» depuis sa nomination comme haut-commissaire à la réforme des retraites en octobre 2017, la dernière fois «en décembre 2018».

Pas de quoi apaiser l’opposition. «M. Delevoye déclare jusqu’à la plus insignifiante de ses fonctions bénévoles» comme la présidence de la Chartreuse de Neuville, une association des orchestres nationaux, «mais oublie de déclarer ses liens avec le monde de l’assurance», s’est indigné Adrien Quatennens à l’Assemblée. «Vous voulez faire avaler au pays une réforme au service des assureurs des banques et des fonds de pension», a-t-il ajouté.

Dans sa déclaration d’intérêts, Jean-Paul Delevoye mentionne en revanche sa fonction de président de Parallaxe  (société d’assurances). Y figure aussi, concernant ses activités passées, entre 2016 et 2017, une fonction de conseiller du délégué général d’IGS (25.000 euros net en 2016 et 40.000 euros net en 2017).

Jean-Paul Delevoye: pris la main dans le sac ….des assurances

Jean-Paul Delevoye: pris la main dans le sac ….des assurances  

 

 

Décidément il semble qu’il y ait une sorte de malédiction autour des proches de Macron puisque le Haut commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, aujourd’hui ministre, vient d’être à deux reprises pris la main dans le sac des conflits d’intérêts. D’une part avec un organisme sans but lucratif mais une sorte de lobby des assurances, d’autre part dans un organisme, également lobby des assurances, ou là il touchait  une rémunération de plus de 5368,38 par mois. Une affaire qui vient compléter la longue liste de l’entourage de Macon impliqué dans des affaires douteuses ( le directeur de cabinet de Macron, le président de l’assemblée nationale, Benalla, Macon lui-même avec les conditions de financement de sa campagne, plusieurs autres ministres qui ont dû démissionner et notamment François de Rugy). En cause, évidemment la proximité du personnel politique de la majorité avec les intérêts financiers qui ont soutenu et porté Macron au pouvoir. On a évidemment un peu de mal à croire que Delevoye avait considéré certaines  activités comme accessoires. En général, le français moyen n’oublie pas un accessoire de rémunération de5368,38 euros mensuels !  Fragilisé après les révélations de ses liens avec le monde de l’assurance, Jean-Paul Delevoye a décidé mardi de quitter ses fonctions au sein du groupe de formation IGS. Il s’est engagé à rembourser les «sommes perçues» si elles étaient jugées «incompatibles» avec sa fonction de haut-commissaire aux retraites, a-t-il indiqué à l’AFP.

«À ce jour, compte tenu des suspicions que certains n’ont cessé d’alimenter, j’ai mis un terme à toutes mes activités et je suis au clair par rapport à cela», a déclaré sans plus de détail Jean-Paul Delevoye devant l’Assemblée nationale, en réponse à une question du député LFI Adrien Quatennens. Et d’ajouter : «Tout mon parcours prouve mon souci de transparence et de respect des lois.» Jean-Paul Delevoye «a procédé ce matin à un réexamen de sa situation personnelle et a choisi de quitter ses fonctions au sein du groupe IGS (fédération d’associations indépendantes à but non-lucratif, ndlr)» avait annoncé son entourage mardi, peu avant son intervention.

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Cela met fin à sa présidence du think thank  »Parallaxe » de HEP Éducation. Un poste qu’il occupait depuis 2017, et pour lequel il a perçu une gratification en 2018 et 2019 à hauteur de 5368,38 euros mensuels. Total par an : 64.420 euros net, selon sa déclaration d’intérêts mise en ligne sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Si cette instance «estime que mes activités à l’IGS étaient incompatibles avec l’exercice de mes fonctions je procéderai au remboursement des sommes perçues», a assuré le haut-commissaire à l’AFP en fin d’après-midi.

Selon l’article 23 de la Constitution, «les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle». Pour rappel, Jean-Paul Delevoye est entré au gouvernement en septembre.

 

Accusé de conflit d’intérêts avec le milieu des assurances, Jean-Paul Delevoye avait déjà quitté ses fonctions d’administrateur bénévole d’un institut de formation du secteur, l’Ifpass (Institut de formation de la profession de l’assurance), qu’il occupait depuis 2016. L’homme aux manettes de la réforme des retraites s’était défendu auprès du Parisien, qui avait révélé l’affaire lundi 9 décembre, en affirmant qu’il s’agissait d’une «omission par oubli». Dans un communiqué, le chiraquien avait précisé avoir été «nommé administrateur de l’Ifpass (…) par le conseil d’administration de l’IGS» et n’avoir assisté «qu’à trois conseils d’administration» depuis sa nomination comme haut-commissaire à la réforme des retraites en octobre 2017, la dernière fois «en décembre 2018».

Pas de quoi apaiser l’opposition. «M. Delevoye déclare jusqu’à la plus insignifiante de ses fonctions bénévoles» comme la présidence de la Chartreuse de Neuville, une association des orchestres nationaux, «mais oublie de déclarer ses liens avec le monde de l’assurance», s’est indigné Adrien Quatennens à l’Assemblée. «Vous voulez faire avaler au pays une réforme au service des assureurs des banques et des fonds de pension», a-t-il ajouté.

Dans sa déclaration d’intérêts, Jean-Paul Delevoye mentionne en revanche sa fonction de président de Parallaxe. Y figure aussi, concernant ses activités passées, entre 2016 et 2017, une fonction de conseiller du délégué général d’IGS (25.000 euros net en 2016 et 40.000 euros net en 2017).

Justice- Métropole de Lille : le président pris la main dans le pot de confiture

Justice- Métropole de Lille : le président pris la main dans le pot de confiture

 Encore une  affaire de corruption. Celle là vise le président de la Métropole européenne de Lille (MEL), Damien Castelain,  pour la construction du Stade Pierre-Mauroy, Finalement une histoire assez banale car lorsque des marchés sont passés par certains élus, les entreprises choisies sur des critères douteux renvoient l’ascenseur soient pour le financement de campagnes, soit pour effectuer des prestations de construction gratuite chez l’élu. De temps en temps une grosse affaire juridique émerge mais de ce phénomène est relativement développé même si la majorité des responsables locaux ne se laisse pas corrompre par ces pratiques anciennes et bien connues.

 

Pour le cas de la métropole de Lille les  poursuites se font pour « recel d’abus de biens sociaux » et portent sur la livraison de pierres bleues pour la terrasse personnelle du maire de Péronne-en-Mélantois, d’une valeur de 18 000 euros. L’élu est soupçonné d’avoir bénéficié de faveurs de la part du groupe Eiffage, à qui la construction du Stade Pierre-Mauroy avait été attribuée. Sur cette affaire, Damien Castelain avait déjà été mis en examen en 2017 pour favoritisme et corruption.  Cette fois-ci, la mise en examen fait suite à son placement en garde à vue, début juillet, pour des soupçons de détournement de fonds publics. Il avait alors été relâché sans poursuites après 35 heures de garde à vue.

Grand débat : Macron pris dans son propre piège

Grand débat : Macron pris dans son propre  piège

 

D’une certaine manière, Macron va tomber dans le piège qu’il attendu lui-même. D’abord il a survendu le grand débat à fin de reporter dans le temps des questions majeures portées par les Français notamment en matière de pouvoir d’achat et de justice sociale. Plusieurs mois du grand débat n’ont pas inversé les priorités, les thèmes à traiter sont toujours les mêmes comme le confirme les sondages qui montrent que les deux préoccupations évoquées sont mises en avant par plus de 80 % des sondés. La seconde faiblesse de Macron est liée à son impopularité. Même s’il devait- donner satisfaction pour toutes les revendications- ce qui est bien entendu impossible–, il serait quand même rejeté par une partie non négligeable de la population tellement son image est définitivement ternie tant par ses orientations que par son comportement condescendant et méprisant. De toute manière, les marges de manœuvre de Macron sont très étroites prisonnier en plus qu’il est non seulement des équilibres financiers mais aussi de son orientation et de sa théorie fumeuse du progressisme sorte de cocktails sulfureux 10 % de préoccupations sociales et de 90 % de préoccupations financières pour les premiers de cordée. L’exercice de Macron relève de l’équilibrisme. Il faudrait en effet qu’il annonce d’abord des mesures concrètes de portée immédiate suffisamment significatives. Il conviendrait ensuite que cela concerne un nombre suffisant de Français. Il sera aussi nécessaire d’annoncer deux ou trois mesures pour surprendre et montrer qu’il a bien intégré le changement que veulent  les  Français aujourd’hui. Enfin dans un souci de cohérence, il faudra aussi définir un autre projet pour le moyen et long terme tant vis-à-vis de l’Europe qu’à l’intérieur de la France. Un projet qui pour l’instant manque cruellement car au-delà des mots et des grands discours,  la politique de Macron est faite de petits pas dont  certains contradictoires et surtout très insuffisants. Certains politologues estiment également que la question du fond est importante mais que la forme importe encore davantage. Sur ce plan là, on peut faire confiance à Macron, il va inonder de mots comme d’habitude ses auditoires et cela jusqu’à l’épuisement. Il va user de cette tonalité jupitérienne qui caractérise sa posture de monarque républicain. Le problème, c’est que le ton ne suffira pas et que son numéro de marchand d’illusions est usé jusqu’à la corde même quand la forme est brillante.

 

Macron pris au piège du grand débat

Macron pris au piège du grand débat

 

D’une certaine manière, Macron va tomber dans le piège qu’il attendu lui-même. D’abord il a survendu le grand débat à fin de reporter dans le temps des questions majeures portées par les Français notamment en matière de pouvoir d’achat et de justice sociale. Plusieurs mois de grands débats n’ont pas inversé les priorités, les thèmes à traiter sont toujours les mêmes comme le confirme les sondages qui montrent que les deux préoccupations évoquées sont mises en avant par plus de 80 % des sondés. La seconde faiblesse de Macron est liée à son impopularité. Même s’il devait-ce qui est bien entendu impossible–donner satisfaction pour toutes les revendications, il serait quand même rejeté par une partie non négligeable de la population tellement son image est définitivement ternie tant par ses orientations que par son comportement condescendant et méprisant. De toute manière, les marges de manœuvre de Macron sont très étroites prisonnier en plus qu’il est non seulement des équilibres financiers mais aussi de son orientation et de sa théorie fumeuse du progressisme sorte de cocktails sulfureux 10 % de préoccupations sociales et de 90 % de préoccupations financières pour les premiers de cordée. L’exercice de Macron relève de l’équilibrisme. Il faudrait en effet qu’il annonce d’abord des mesures concrètes de portée immédiate st suffisamment significatives. Il conviendrait ensuite que cela concerne un nombre suffisant de Français pour qu’ils se sentent un peu satisfaits. Il sera nécessaire d’annoncer deux ou trois mesures pour surprendre et montrer qu’il a bien intégré le changement que veulent  les  Français aujourd’hui. Enfin dans un souci de cohérence, il faudra aussi définir un autre projet pour le moyen et long terme tant vis-à-vis de l’Europe qu’à l’intérieur de la France. Un projet qui pour l’instant manque cruellement car au-delà des mots et des grands discours la politique de Macron est faite de petits pas dont  certains contradictoires et surtout très insuffisants. Certains politologues estiment également que la question du fond est importante mais que la forme importe encore davantage. Sur ce plan là, on peut faire confiance à Macron, il va inonder de mots comme d’habitude ses auditoires et cela jusqu’à l’épuisement. Il va user de cette tonalité jupitérienne qui caractérise sa posture de monarque républicain. Le problème, c’est que le ton ne suffira pas et que son numéro de marchand d’illusions est usé jusqu’à la corde même quand la forme est brillante.

 

Sondage prélèvement à la source : le gouvernement pris au piège

Sondage prélèvement à la source : le gouvernement pris au piège

En reprenant à son compte le prélèvement à la source initiée par François Hollande, le gouvernement s’est mis lui-même dans un double piège. Si Macron renonce à cette réforme, il sera accusé d’avoir cédé aux pressions du patronat hostile à cette cathédrale administrative. On lui reprochera également d’avoir craint la réaction négative de salariés lorsqu’ils se rendront compte que le salaire qu’ils touchent concrètement sur la feuille de paye a diminué de manière significative. D’un autre côté,  le gouvernement doit tenir compte de l’avis des Français qui aujourd’hui favorables à hauteur de 60 % pour la mise en place de la réforme d’après un sondage Ifop.  Un renoncement du gouvernement serait interprété comme un recul  politique pour ne pas aggraver la chute de popularité du président de la république. De toute manière, le gouvernement devra payer le prix de ces hésitations qui vient un peu plus alimenter un contexte d’incertitude quant à l’efficacité de la politique économique du gouvernement ; une politique économique dont 70 % des Français pensent qu’elle est à la fois inefficace et injuste. Un des problèmes du prélèvement à la source c’est qu’il se situe dans une période le pouvoir d’achat recul. Au cours du premier semestre en moyenne ce pouvoir d’achat aura déjà diminué de 0.7% %. Pour l’ensemble de l’année l’inflation qui repart devrait atteindre environ 2,3 %, c’est-à-dire bien au-delà de l’augmentation réelle pouvoir achat sans parler des prestations qui,  en euros constants vont diminuer comme les pensions ou les allocations familiales. Du coup la ponction automatique de l’impôt sur le revenu sur la feuille de paye amplifiait le sentiment d’une nette amputation du pouvoir d’achat avec des conséquences négatives sur la consommation des ménages principal moteur d’une croissance qui s’essouffle déjà nettement. D’après l’IFOP, 60% des Français sont favorables au prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.  à partir du 1er janvier 2019. Ce chiffre monte à 66% lorsqu’on isole les seuls assujettis à l’impôt sur le revenu. Même si Emmanuel Macron a déclaré cette semaine qu’il attendait des « réponses précises » avant de décider si la réforme entrera en vigueur dès l’année prochaine, les Français pensent à 60% que ce sera le cas.

Alexis Kohler : pris les mains dans le pot de confiture

 

 

Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler ‘  applique la doctrine générale d’en marche : pendant la politique le business continue. Business Is Back comme dirait Macron,  le patron de la start-up française, =. Mediapart avait mis en lumière les liens familiaux du secrétaire général de l’Élysée avec la société de croisière MSC alors que l’intéressé occupé parallèlement des fonctions au sein de l’État qui justement intervenait sur l’avenir de M SC. Or le secrétaire général de l’Élysée a toujours affirmé qu’il s’était éloigné des affaires de cette société pour ne pas être en conflit d’intérêts. Or Mediapart révèle maintenant qu’Alexis Kohler s’est bien impliqué dans des décisions influençant la gestion de MSC. En 2010 et 2011, le secrétaire général de l’Elysée aurait approuvé des contrats à venir entre une filiale du groupe de croisières MSC, fondé et dirigé par les cousins de sa mère et le grand port maritime du Havre (GPMH), où il siégeait au sein du conseil de surveillance. L’étau se resserre autour d’Alexis Kohler. En mai dernier, le secrétaire général de l’Élysée a été accusé de conflit d’intérêts, après une enquête de Mediapart. D’après le site d’informations, le bras droit d’Emmanuel Macron a siégé, à partir de 2010, au conseil d’administration de STX France. Problème: cette société, chargée de la construction navale à Saint-Nazaire, a comme premier client le groupe de croisières MSC, fondé et dirigé par des cousins de sa mère. Ces révélations avaient entraîné l’ouverture d’une enquête du parquet national financier (PNF) pour «vérifier si les règles relatives à la mise en disponibilité des agents publics» avaient bien été respectées. Entre 2010 et 2012, Alexis Kohler, alors représentant de l’Agence des participations de l’État, siégeait au conseil de surveillance du Grand port maritime du Havre (GPMH). Il était notamment accompagné de l’actuel premier ministre, Édouard Philippe. Le proche d’Emmanuel Macron a pris la parole lors de deux réunions, en septembre 2010 et 2011. Il a même voté en faveur de contrats à venir entre GPMH et Terminal Normandie MSC (TNMSC), filiale française de l’armateur et acteur majeur de l’extension du port, selon les procès-verbaux publiés par Mediapart.

Daimler pris la main de le sac des tricheries antipollution

Daimler pris la main de le sac  des tricheries antipollution

 

D‘après Bild am Sonntag, des documents confidentiels montrent que les enquêteurs américains ont découvert plusieurs fonctions logicielles permettant aux véhicules Daimler de réussir les tests antipollution. L‘une de ces fonctions coupe le système de réduction des émissions au bout de 26 km de conduite. Une autre permet au système de réduction des émissions de savoir, via le comportement de la voiture en termes de vitesse et d‘accélérations, si un test est en cours. Bild am Sonntag cite également des courriels d‘ingénieurs de Daimler dans lesquels ces derniers s‘interrogent sur la légalité de ces dispositifs. Un porte-parole de Daimler a refusé de commenter le contenu de ces documents. Il a déclaré que le constructeur allemand coopérait pleinement avec les autorités américaines et respectait un principe de stricte confidentialité convenu avec le département de la Justice. “Les autorités ont connaissance de ces documents et aucune plainte n‘a été déposée”, a dit ce porte-parole. “Les documents entre les mains de Bild ont été à l’évidence publiés de manière sélective afin de nuire à Daimler et à ses 290.000 employés.”

« Made in France », critère un peu mieux pris en charge

« Made in France », critère un peu mieux pris en charge

Moins de tensions sur le prix des achats au profit de la sécurité des approvisionnements et une prise en compte un peu meilleure  du made in France. C est le résultat d’une étude du cabinet de conseil en achat AgileBuyer et du Conseil national des achats rendue publique lundi.  Le pourcentage d‘achats “Made in France”,  est désormais pris en considération par une proportion significative des professionnels des achats. D‘après cette enquête, plus du tiers des entreprises (34%) suivent désormais ce paramètre, contre seulement 15% dans l‘enquête 2017. Et dans le secteur public – où cette question doit être abordée différemment pour ne pas contrevenir aux règles européennes – 42% des répondants déclarent suivre le pourcentage d‘achats “Made in France” ou d‘achats locaux (circuits courts), un chiffre en progression de huit points par rapport à la précédente enquête. Avec 46% des professionnels des achats – quel que soit le secteur – déclarant que le “Made in France” est pris en compte dans la politique d‘achats, ce paramètre devient un critère comme les autres dans l‘attribution d‘un contrat à un fournisseur. Le “Made in France” “commence à devenir un critère d‘achats à part entière et un indicateur de plus en plus suivi”, souligne Olivier Wajnsztok, directeur associé d‘AgileBuyer, dans le dossier de présentation de cette étude. Parallèlement, les objectifs de réduction des coûts deviennent moins prépondérants dans les décisions des responsables des achats. Si 72% des personnes interrogées déclarent que la réduction des coûts est un objectif prioritaire pour les directions des achats, ce pourcentage chute de dix points par rapport à 2017 – une première après cinq années de hausse – et atteint son plus bas niveau depuis 2013. Les résultats présentés dans cette étude reposent sur les déclarations de 628 personnes ayant répondu intégralement à un questionnaire soumis en ligne à un panel ciblé de professionnels des achats, du 22 novembre au 4 décembre.

 

Climat : Macron pense que Trump a « pris conscience »

Climat : Macron pense que Trump a « pris conscience »

 

Macron se montre peut-être un peu optimiste en pensant que le président américain a pris conscience des enjeux concernant le climat. On observera en tout cas qu’aucun accord n’a été possible lors de la rencontre du G7 et que la chancelière allemande endiablée Merkel s’est déclarée particulièrement déçue sur ce point. On pourra vérifier cette semaine si l’optimisme de macro l’emporte sur le pessimisme de Merkel car le président américain doit définir sa position concernant l’accord de Paris dans la semaine. En attendant Macron  mise sur une évolution de la position américaine « Il y a quelque semaines encore, on pensait que les Etats-Unis allaient quitter le cadre des accords de Paris (sur le climat-NDLR) et qu’aucune discussion ne serait possible », a estimé le chef de l’Etat à l’issue de la réunion de Taormine. »Je considère qu’il y a eu un progrès et qu’il y a eu une vraie discussion et de vrais échanges. Et je pense que les arguments qui ont été mis en lumière par les six autres Etats membres ont été extrêmement complémentaires et, je crois, ont permis à M. Trump de prendre conscience de l’importance de cet enjeu et de sa nécessité, y compris pour sa propre économie. »Les chefs d’Etat du G7 se sont engagés samedi à lutter contre le protectionnisme, surmontant les résistances de Donald Trump qui continue à développer sa position de « l’Amérique d’abord », thème sur lequel il a été élu, mais ne sont pas parvenus à s’accorder sur la question de la lutte contre le réchauffement climatique. Si les Etats-Unis ont paru faire quelques concessions sur la question des relations commerciales, ils restent isolés sur celle du climat, exigeant de leurs partenaires plus de temps pour décider s’ils vont honorer les engagements pris lors de la COP21 en 2015 à Paris. Le président français a fait état d’un « désaccord profond » avec Donald Trump mais, contrairement à la chancelière allemande Angela Merkel, qui a fait part de sa déception sur le climat, Emmanuel Macron a voulu positiver, récusant par exemple l’image d’un G7 qui n’aurait été qu’un « 6+1″. »Je ne veux pas entrer dans une logique d’un 6+1 parce qu’on irait dans le sens d’une fragmentation des démocraties et des grandes puissances économiques, ce qui n’irait pas dans le sens de nos intérêts », a-t-il dit lors de sa conférence de presse.   »Il y a des désaccords qui s’expriment autour de la table. Il y en a eu un, en tout cas à ce stade, sur le climat. J’espère que nous continuerons à réduire cet écart. » Il a souligné que la Chine, l’autre grand pollueur de la planète avec les Etats-Unis, avait, elle, changé d’attitude. « La Chine a pris ses responsabilités en matière climatique. Si nous décidions de ne pas les prendre, notre responsabilité sur le plan moral, politique et économique serait immense. Je pense que ce serait une erreur », a dit Emmanuel Macron. Adopté le 12 décembre 2015 lors de la 21e Conférence des parties à la convention climat, l’accord de Paris jette les bases d’une maîtrise des émissions de gaz à effet de serre à l’origine des dérèglements climatiques. Il fixe le cadre d’engagements politiques, économiques et financiers visant à contenir la hausse de la température moyenne de la planète « nettement en dessous de 2°C » en 2100 par rapport aux niveaux préindustriels.

« Les Allemands ont pris nos juifs, ils nous rendent des Arabes » (Devedjian)

« Les Allemands ont pris nos juifs, ils nous rendent des Arabes » (Devedjian)

 

Une boutade pour le moins assez malheureuse de la part de Patrick Devedjian. Une boutade d’autant plus regrettable que Patrick Devedjian est loin d’être le plus nationaliste au parti les républicain,s toutefois cette déclaration à l’emporte-pièce malheureuse est cependant révélatrice d’un certain climat qui règne dans certains milieux. Un climat assez délétère qui fait reposer toute les insuffisances de la France sur l’étranger. Comme une sorte de parfum des années 30 qui revient. L’extrême droite surfe évidemment avec l’amalgame de tous les mécontentements qui peut justifier le rejet de tout ce qui est étranger à la France. C’est son fond de commerce.  On peut s’étonner cependant que dans la droite classique on emboîte le pas trop souvent cet extrémisme nauséabond qui entretient l’obscurantisme, la bêtise et le rejet de l’autre. Certes la France connaît de nombreux problèmes des problèmes économiques, financiers, sociétaux, sociaux, politiques et les perspectives du pays sont globalement assez dramatiques tant en ce qui concerne le devenir économique que le devenir sociétal. Pour autant en faire retomber la responsabilité sur l’étranger relève de la seule approche raciste.  Malheureusement devant le désappointement d’une partie de la population, devant cette crise, certains politiques en profitent pour se lancer lâchement dans une course à la vulgarité au simplisme et à la xénophobie. Il serait temps que le débat reprenne un peu de hauteur et de dignité pour que l’arène politique ne ressemble pas un vaste café du commerce. Après sa déclaration pour le moins inopportune, Patrick Devedjian s’est ensuite excusé sur Twitter pour ce qui était censé être une « boutade humoristique ».

BNP pris la main dans le sac plus de 100 millions d’amendes

BNP pris la main dans le sac plus de 100 millions d’amendes

Une nouvelle preuve que l’activité des banques se concentre essentiellement sur la spéculation avec l’amende qui vient d’être infligée à la BNP. Certes cette banque est loin d’être la seule concernée mais force est de constater que les mesures qui avaient été prises après la crise de 2008 pour séparer les banques de dépôt des banques d’affaires sont restées lettre morte. Pour résumer les banques notamment françaises( qui n’ont fait l’objet que d’une pseudo réforme)  se servent  des dépôts pour spéculer sur tout ( actions, obligations, taux de change, cours des matières premières y compris des matières premières alimentaires ). Cette fois l’amende concerne le tripatouillage sur les taux de change. Et BNP Paribas a accepté le versement d’une somme de 115 millions de dollars (103,5 millions d’euros) dans le cadre d’un arrangement avec des investisseurs ayant lancé une action en nom collectif aux Etats-Unis contre des banques accusées de manipulations sur le marché des changes, a-t-on appris vendredi d’une source proche du dossier. La banque française est l’une des neuf à avoir conclu un tel arrangement, qui a permis aux investisseurs de récupérer plus de deux milliards de dollars, avait dit jeudi l’un de leurs avocats.

 » Valls a pris la grosse tête » ( Rachida Dati)

 » Valls a pris la grosse tête » ( Rachida Dati)

Une spécialiste de la modestie, Rachida Dati, qui estime que Valls a pris la grosse tête sur RTL. D’une  certaine manière les politiques ne manquent pas de culot  car Rachida Dati n’est pas tout à fait le modèle de vertu qualifié pour porter un jugement sur Valls surtout en matière d’argent. Ou alors elle est tellement, elle aussi, complètement décalée que peut-être finalement pour une fois , elle parle en experte . Six jours après son voyage à Berlin pour aller assister à la finale de la Ligue des champions, Manuel Valls paye encore les frais de son trajet à bord du Falcon de la République. En pleine polémique, le Premier ministre a effectué un déplacement à la Réunion et s’est excusé.  Mais cela ne suffit pas à calmer ses détracteurs. « Je le connais depuis longtemps et je trouve qu’il a pris la grosse tête. J’espère que cette affaire lui aura donné une leçon d’humilité et du sens des réalités », attaque Rachida Dati. La députée européenne reproche notamment à Manuel Valls d’avoir « menti sur le fait qu’il ait été accompagné par ses enfants. Il a continué à être arrogant (…) Quelle insulte vis-à-vis des Français. Ce n’est pas une fixation personnelle mais je trouve qu’il est très arrogant. Il a le ton et le verbe hauts« . Manuel Valls a annoncé qu’il « assumera(it) » la prise en charge du coût de la présence de ses deux enfants dans l’avion de la République. Mais cela ne suffit pas pour Rachida Dati. « Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Il est premier ministre de la France, un peu d’humilité. Qu’il s’excuse. Je n’aime pas son attitude vis-à-vis de la France et des Français ».

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