Archive pour le Tag 'pris'

Poutine pris au piège de la guerre

Poutine pris au piège de la guerre

D’une certaine manière, Poutine est pris au piège de la guerre qui constitue la colonne vertébrale pour maintenir son régime de dictature.

Depuis que le camp occidental- mais bien au-delà- soutient la proposition commune des Américains et des ukrainiens, Poutine va devoir se positionner. Son problème est d’habiller ce qui constitue en réalité sa défaite par rapport à son projet de guerre. L’objectif était en effet d’envahir au départ en quelques jours l’ensemble de l’Ukraine. Non seulement il n’a réussi (ce qui est déjà intolérable) à prendre qu’ environ 20 % du territoire ukrainien mais il a surtout montré ses limites militaires. Il pourra difficilement crier victoire mais comme au KGB en Russie on a l’habitude de proclamer le contraire de la réalité. Le pire pour lui c’est qu’il a réussi à réveiller l’instinct de défense de l’Europe et même davantage. Pour beaucoup de pays dans le monde, il devient l’agresseur potentiel avec notamment sa guerre hybride qui consiste à déstabiliser les pays démocratiques

Le président américain a également pressé son homologue russe d’accepter la proposition de cessez-le-feu négociée la veille à Djedda. « Nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie et nous lui demandons instamment d’envisager de mettre fin à toutes les hostilités », a déclaré pour sa part un peu plus tôt dans la journée Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, lors d’une escale en Irlande sur le chemin du retour à Washington.

Sandrine Rousseau et Mélenchon soutiennent le député LFI pris en flagrant délit de drogue

Sandrine Rousseau et Mélenchon soutiennent le député  LFI pris en flagrant délit de drogue

 

 La députée Sandrine Rousseau a réagi à l’interpellation de son collègue LFI Andy Kerbrat, arrêté le week-end dernier à Paris alors qu’il achetait 1,35 g de 3-MMC, une drogue de synthèse en vogue dans la capitale.

«Il faut changer notre regard sur les consommateurs de drogue», a-t-elle plaidé, appelant également Andy Kerbrat à ne pas démissionner.

«Je l’ai soutenu parce que je pense que, comme il a reconnu les faits et qu’il n’a pas essayé de s’en cacher et qu’il a dit qu’il entrait dans une procédure de soins, nous devons regarder ça comme ça, c’est un problème de santé publique», a-t-elle défendu.

 

De son côté Mélenchon a protesté contre le fait que les informations concernant le consommateur de drogue aient  été rendu publiques.

 

Après le renoncement de Biden, Trump pris à contre-pied

Après le renoncement de Biden, Trump pris à contre-pied
Ces derniers temps Trump a soutenu fortement la candidature de Biden estimant même qu’elle se justifiait. Il faut dire que le candidat républicain a basé une grande partie de son argumentaire sur l’âge du capitaine et sa décrépitude intellectuelle. Du coup avec la venue d’un nouveau candidat démocrate comme Harris par exemple la rhétorique tombe. Le parti démocrate aura  sans doute un jeune candidat et l’argumentaire de l’âge va se retourner contre Trump.

 

Trump souhaiterait que le candidat démocrate n’ait  pas le temps de développer sa campagne en réclamant d’ores et déjà la démission de Biden : « Joe Biden  l’escroc n’était pas apte à être candidat et il n’est certainement pas apte à exercer ses fonctions. » Hier, déjà, lors d’un meeting dans le Michigan -le premier depuis la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet il y a huit jours- le populiste avait sorti la sulfateuse pour caricaturer celui qui était encore son adversaire, le traitant de « stupide » et de « vieillard faible ».

 

républicain va devoir travailler un peu plus pour sa prochaine confrontation télévisée, dont la date n’est pas encore connue. Selon toute vraisemblance, c’est Kamala Harris qui va se dresser sur son chemin. Or, jusqu’à présent, les flèches qu’il a décochées à l’endroit de la vice-présidente restent bien inoffensives.

Hier soir, il a ajouté un nouvel argument, tout aussi faible, qualifiant Harris l’ancienne procureure de « cinglée ». Sans doute le populiste, qui n’aime rien tant que les insultes ad hominem, va-t-il trouver dans le parcours et pédigrée de la vice-présidente matière à de nouvelles agressions.  « Il est certain que les Républicains auraient préféré garder le duel face à Joe Biden, affirme la chercheuse Nicole Bacharan. Mais la campagne de Donald Trump est extrêmement installée et tout va bien pour lui. C’est encore plus vrai depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime. »

 

Santé-Déserts médicaux : le Sénat pris dans ses contradictions

Santé-Déserts médicaux : le Sénat pris dans ses contradictions

Curieusement, le Sénat qui représente surtout les collectivités locales de province s’est prononcé contre une réglementation visant à contraindre l’installation de généralistes dans les déserts médicaux. Le Sénat est en quelque sorte victime de son idéologie généralement très libérale et de ses contradictions quant à la prise en charge des intérêts des territoires loin de Paris.

En clair, le Sénat a rejoint les positions très corporatistes de la profession. Pourtant ce n’était sans doute pas un drame d’imposer par exemple un séjour de 2 à 3 ans en zone notamment rurale pour apprendre précisément la médecine très généraliste puisque dans ces zones le médecin remplit aussi assez souvent les fonctions de médecine spécialisée, également introuvable. Sans parler de la prise en compte des pathologies psychologiques.

À l’instar de l’Assemblée nationale, le Sénat a donc voté ce mardi 24 octobre 2023 contre plusieurs mesures visant à mieux garnir les déserts médicaux.

La proposition du sénateur Les Républicains Stéphane Sautarel, la plus proche d’être adoptée par la chambre haute, a été écartée par 124 voix pour et 188 voix contre

Déserts médicaux : le Sénat pris dans ses contradictions

Déserts médicaux : le Sénat pris dans ses contradictions

Curieusement, le Sénat qui représente surtout les collectivités locales de province s’est prononcé contre une réglementation visant à contraindre l’installation de généralistes dans les déserts médicaux. Le Sénat est en quelque sorte victime de son idéologie généralement très libérale et de ses contradictions quant à la prise en charge des intérêts des territoires loin de Paris.

En clair, le Sénat a rejoint les positions très corporatistes de la profession. Pourtant ce n’était sans doute pas un drame d’imposer par exemple un séjour de 2 à 3 ans en zone notamment rurale pour apprendre précisément la médecine très généraliste puisque dans ces zones le médecin remplit aussi assez souvent les fonctions de médecine spécialisée, également introuvable. Sans parler de la prise en compte des pathologies psychologiques.

À l’instar de l’Assemblée nationale, le Sénat a donc voté ce mardi 24 octobre 2023 contre plusieurs mesures visant à mieux garnir les déserts médicaux.

La proposition du sénateur Les Républicains Stéphane Sautarel, la plus proche d’être adoptée par la chambre haute, a été écartée par 124 voix pour et 188 voix contre.

Elle consistait à expérimenter pendant trois ans le « conventionnement sélectif » des médecins: les directeurs d’agences régionales de santé (ARS) auraient déterminé des zones en « fort excédent » d’offres de soins, dans lesquelles l’installation d’un nouveau médecin aurait été conditionnée au départ d’un confrère.

Une proposition transpartisane similaire avait déjà beaucoup fait parler à l’Assemblée nationale au mois de juin mais avait été rejetée.

« Croire qu’un médecin de moins en centre ville est un médecin de plus en zone rurale, c’est faux », a insisté la ministre Agnès Firmin Le Bodo qui ui aurait mieux fait de se taire au lieu de de parler pour rien.

Au programme d’Emmanuel Macron en 2022
Les parlementaires étaient particulièrement partagés sur cette régulation, qui séduit globalement à gauche, mais aussi certains au centre et à droite, majoritaires au Sénat.

« Je ne comprends pas que le Sénat, chambre des territoires, soit en retrait par rapport à l’Assemblée sur la défense de l’accès aux soins en zone rurale », a pesté le sénateur Hervé Maurey (groupe centriste).
Le groupe communiste a de son côté fait remarquer que cette mesure figurait au programme d’Emmanuel Macron en 2022. « Ce vers quoi je souhaite qu’on avance, c’est de stopper les conventionnements dans les zones qu’on considère comme déjà bien dotées », avait en effet déclaré le président de la République en campagne.

Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau avait lui assuré en début de débat se refuser à de telles « mesures de coercition », jugées « contreproductives ».

Société-L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates

Société-L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates


Si la dégradation de l’environnement en général- et du climat en particulier- ne suscite guère de contestation dans la société par contre, les facteurs explicatifs et encore davantage les orientations rencontrent de graves contradictions.

Pour schématiser à outrance les écolos bobos imputent la responsabilité à la croissance et propose des mesures de sobriété brutale en faisant fi des conséquences économiques mais aussi sociales. Rien d’étonnant à cela car pour la plupart les écolos sont des gauchistes recasés dans la lutte environnementale et dont le combat vise surtout à détruire le système. Beaucoup sont d’ailleurs d’obédience communiste. Les préoccupations sont d’ailleurs bien davantage politiques qu’écologistes. Cette radicalité est totalement contre-productive car au lieu de persuader de la nécessaire appropriation de l’enjeu environnemental, elle inquiète et même provoque le rejet de la cause écologique.

En face en quelque sorte, il y a les technocrates finalement assez peu persuadés de la nécessité de la transition écologique mais qui par effet de mode adhèrent à condition de perpétuer le système économique, financier et social. Ainsi la problématique écologique est internalisée dans le marché notamment via des taxes avec le totem du signal prix qui en réalité n’affecte que les plus défavorisés. Dernier exemple en date , les zones urbaines interdites aux véhicules anciens; en gros, aux pauvres ! Aussi des mesures de nature très bureaucratique concernant par exemple le logement et en particulier le chauffage. Mais là encore la facture est pour les plus défavorisés qui n’ont pas les moyens financiers d’opérer les mutations imposées.

La problématique environnementale est donc prise en otage des deux côtés : par ceux qui détiennent le pouvoir politique d’une part et par ceux qui proposent de remplacer finalement la démocratie par la révolution. De quoi nourrir malheureusement les doutes sur l’urgence de la transition écologique.

L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates

L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates


Si la dégradation de l’environnement en général- et du climat en particulier- ne suscite guère de contestation dans la société par contre, les facteurs explicatifs et encore davantage les orientations rencontrent de graves contradictions.

Pour schématiser à outrance les écolos bobos imputent la responsabilité à la croissance et propose des mesures de sobriété brutale en faisant fi des conséquences économiques mais aussi sociales. Rien d’étonnant à cela car pour la plupart les écolos sont des gauchistes recasés dans la lutte environnementale et dont le combat vise surtout à détruire le système. Beaucoup sont d’ailleurs d’obédience communiste. Les préoccupations sont d’ailleurs bien davantage politiques qu’écologistes. Cette radicalité est totalement contre-productive car au lieu de persuader de la nécessaire appropriation de l’enjeu environnemental, elle inquiète et même provoque le rejet de la cause écologique.

En face en quelque sorte, il y a les technocrates finalement assez peu persuadés de la nécessité de la transition écologique mais qui par effet de mode adhèrent à condition de perpétuer le système économique, financier et social. Ainsi la problématique écologique est internalisée dans le marché notamment via des taxes avec le totem du signal prix qui en réalité n’affecte que les plus défavorisés. Dernier exemple en date , les zones urbaines interdites aux véhicules anciens; en gros, aux pauvres ! Aussi des mesures de nature très bureaucratique concernant par exemple le logement et en particulier le chauffage. Mais là encore la facture est pour les plus défavorisés qui n’ont pas les moyens financiers d’opérer les mutations imposées.

La problématique environnementale est donc prise en otage des deux côtés : par ceux qui détiennent le pouvoir politique d’une part et par ceux qui proposent de remplacer finalement la démocratie par la révolution. De quoi nourrir malheureusement les doutes sur l’urgence de la transition écologique.

Transition écologique : 7 milliards d’euros supplémentaires en 2024, annonce Elisabeth Borne, pris où ?

Transition écologique : 7 milliards d’euros supplémentaires en 2024, annonce Elisabeth Borne, pris où ?

En délicatesse politique la première ministre comme l’ensemble de l’exécutif ne cesse de pratiquer la fuite en avant. D’un côté, on affirme que la situation financière est à juste titre dramatique pour la France avec un endettement de plus de 3000 milliards mais de l’autre chaque jour on annonce la distribution d’enveloppes pour tel objectif ou telle catégories. Le seul problème ,c’est qu’on ne dit jamais comment sera financée ce nouvel engagement financier. Sans doute certainement par la dette qui enfle et dont la charge constitue désormais le premier budget du pays (autour de 75 milliards)

Un « investissement inédit de l’Etat » : voilà les mots choisis par Elisabeth Borne pour annoncer dans une interview au « Parisien »/»Aujourd’hui en France » les 7 milliards d’euros supplémentaires que l’Etat va mobiliser en 2024 pour doubler le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France et tenir les objectifs pour 2030.

« L’Etat va prendre sa part puisque, dès l’an prochain, nous allons rehausser de 5 milliards d’euros notre contribution au plan, au-delà des 2 milliards de plus qu’on avait déjà prévus », ainsi » en 2024, nous aurons 7 milliards de plus qu’en 2023 pour le financement de la transition écologique », a déclaré Elisabeth Borne.

Fin 2023, le gouvernement avait déjà annoncé la mobilisation de 2 milliards d’euros pour alimenter le Fonds vert , destiné à accompagner les projets écologiques des collectivités territoriales.

« C’est un investissement inédit de l’Etat qui servira à financer les rénovations énergétiques, les transports en commun, les énergies renouvelables et la transition agricole », a-t-elle ajouté, sans préciser à ce stade la source de ces financements qui doivent être discutés dans le Projet de loi de finances 2024.

« Ça ne veut pas dire 7 milliards d’impôts supplémentaires, bien au contraire », précise-t-on dans son entourage, soulignant que ce chiffrage correspond à l’ordre de grandeur des réductions de dépenses attendues des ministères. Le problème c’est q’ on ne précise pas quel ministère pas davantage qu’on indique l’ampleur des économies

Retraites et régimes spéciaux : le Sénat pris au piège de se contradictions

Retraites et régimes spéciaux : le Sénat pris au piège de ses contradictions

C’est toute la contradiction de la société française et de son système politique. Les élites proposent des transformations qu’ils refusent de s’appliquer à eux-mêmes. C’est ainsi le cas concernant la réforme des retraites. Le Sénat veut être en pointe sur ce sujet et veut absolument que la réforme du gouvernement soit appliquée. Par contre, il se refuse à supprimer la très avantageuse caisse de retraite des sénateurs. Une position qui discrédite évidemment les sénateurs à légiférer au nom des intérêts collectifs et un scandale démocratique de plus.

Le texte de l’exécutif prévoit bien la suppression de certains régimes spéciaux déficitaires comme celui de la RATP ou de la Banque de France. Mais pour le président du Sénat, Gérard Larcher, le régime du Sénat ne doit pas être logé à la même enseigne, celui-ci étant «autonome» et autofinancé. En fait autofinancé par les finances publiques qui rémunèrent les sénateurs !

Aujourd’hui, le régime de retraite des sénateurs est géré par le Sénat lui-même. Concrètement, d’après les comptes du Sénat, 38 millions d’euros ont été versés aux anciens sénateurs en 2021. Sur cette somme, 33% sont financés par les cotisations des sénateurs et du Sénat, et 67% par «des actifs financiers qui ont été constitués afin de consolider les équilibres à moyen et long terme du régime» (l’argent aussi du contribuable) , indique le site du Sénat. Ces actifs ne proviennent pas des impôts des Français mais de «l’excédent des cotisations constitué depuis la création du régime en 1905», explique au Figaro le service de presse de la chambre haute. ( comme si le salaire des sénateurs n’était pas aussi payé par l’Etat.

«Le montant élevé des cotisations salariales, le nombre peu important des pensionnés et leur utilisation sur une durée faible des services de pension» expliquent le montant important épargné, ajoute-t-on. Les sénateurs partent en effet à la retraite plus tard que la moyenne des Français, et ont donc moins recours à leur droit à la retraite que la moyenne des Français. Bien gérée, cette épargne a permis d’équilibrer le régime et d’éviter ainsi d’avoir recours à des subventions de l’État : «Il n’y a ni dotation d’équilibre, ni subvention d’équilibre, ni transfert financier venant de l’extérieur», souligne le Sénat. Parmi les 33% de cotisation, 21% sont des cotisations employeur, comme c’est le cas pour tout régime où l’État est employeur, et sont donc financés par l’État. Ce montant s’élève à 8 millions d’euros. Cependant cela ne relève pas d’une subvention pour équilibrer les comptes. Une vraie explication ésotérique !

Gaz russe : Berlin dans la gueule du loup Poutine

Gaz russe : Berlin dans la gueule du loup Poutine

 

Le chancelier Olaf Scholz semblait ces derniers jours procrastiner devant la gravité des conséquences prévisibles pour l’économie allemande de sa dépendance au gaz russe. Mais après un intense débat, le gouvernement allemand a visiblement pris la mesure de l’urgence. (papier du « Monde »)

 

Editorial du « Monde ». 

 

Tel un cerf dans les phares d’une voiture, le gouvernement allemand est pris depuis un mois dans le piège du gaz russe, dont l’économie et les consommateurs d’outre-Rhin sont fortement dépendants. Ce qui était perçu depuis deux décennies à Berlin comme un marché gagnant-gagnant, y compris sous l’angle géopolitique, s’est révélé avec l’agression russe de l’Ukraine non seulement un redoutable levier de Moscou sur l’Europe, mais aussi une véritable bombe à retardement économique et sociale.

Il y a seulement deux mois, le chancelier Olaf Scholz pensait pouvoir résister à la pression de plusieurs de ses partenaires européens et à celle des Verts, ses partenaires de coalition, qui demandaient l’abandon du gazoduc Nord Stream 2. Il a dû céder. L’affaire du gazoduc apparaît aujourd’hui comme un sujet mineur, comparée à l’ampleur du défi qu’affronte à présent l’Union européenne : rompre totalement avec la Russie comme source d’énergies fossiles. Alors que les sanctions occidentales pleuvent sur le régime de Vladimir Poutine, il n’est plus acceptable que les économies européennes continuent de l’aider à financer sa guerre en Ukraine en lui versant chaque jour 700 millions de dollars (626 millions d’euros) en achats d’hydrocarbures.

Lucidité bienvenue

La tâche est la plus rude pour l’Allemagne, qui importe de Russie 55 % de son gaz. La menace formulée par M. Poutine d’exiger le paiement en roubles de ces hydrocarbures a ajouté à la confusion. Les Européens ont refusé ; le président russe a assoupli sa position en appelant M. Scholz et son collègue italien, Mario Draghi, mercredi 30 mars – trahissant ainsi sa propre dépendance aux ressources financières que lui rapporte le gaz. Mais Berlin sait désormais qu’il faut renoncer au gaz russe et que, dans le contexte de la guerre en Ukraine, la rupture peut être brutale. Le temps du déni est révolu.

Après quelques jours d’un intense débat, le gouvernement allemand a visiblement pris la mesure de l’urgence. Mercredi, il a évoqué le déclenchement de mesures de rationnement d’énergie et la mise sur pied d’une cellule de crise dans l’hypothèse d’un arrêt de l’approvisionnement russe. Le ministre de l’économie et du climat, Robert Habeck (Verts), a lancé une campagne d’information pour alerter l’opinion publique sur les effets possibles d’une telle décision : « Nous sommes dans une situation où je dois dire clairement que chaque kilowattheure d’énergie économisée est utile », dit-il.

Cette lucidité est bienvenue. Le chancelier Scholz avait en effet donné l’impression ces derniers jours de procrastiner, face à la gravité des conséquences prévisibles pour l’économie allemande. « La question, ce n’est pas de savoir si nous allons devoir baisser le chauffage de quelques degrés, a-t-il répondu dimanche dans une émission de télévision. La question, c’est de savoir si nous allons pouvoir approvisionner certaines structures. La question, c’est la mobilité. Et la question, c’est un nombre incroyable d’emplois, parce que beaucoup de processus industriels dépendent du charbon, du gaz et du pétrole. »

Mais ce n’est pas qu’une question allemande. Le poids de l’économie allemande en Europe et l’intégration des économies de l’UE font que l’urgence de la réaction de Berlin pour se passer du gaz russe concerne l’ensemble de ses partenaires européens. La perspective possible d’avoir à gérer une économie de guerre requiert une coordination et une solidarité européennes au moins équivalente à celles qui ont été mises en œuvre pour faire face aux effets de la pandémie de Covid-19.

Ukraine : Poutine pris au piège d’une rencontre avec Zelensky

Ukraine : Poutine pris au piège d’une rencontre avec  Zelensky

 

D’après les négociateurs ukrainiens, les conditions sont suffisantes pour une rencontre Zelensky-Poutine.

Une belle nouvelle évidemment si cela peut déboucher sinon sur un accord au moins sur un arrêt des combats.
Reste qu’il s’agit d’ores et déjà d’une véritable claque pour Poutine qui avait nié l’existence de l’Ukraine et la légitimité de son président considéré comme un un clown voie comme un drogué voir .

De son côté, l’Ukraine montre ainsi son sens des responsabilités et remet aussi à niveau la posture politique de son président.
Une couleuvre qui sera difficile à avaler pour Poutine qui a toujours affiché le plus grand mépris vis-à-vis des dirigeants de l’Ukraine.

Le seul fait d’envisager une rencontre Zelensky-Poutine témoigne de la défaite du dictateur russe.

Pour preuve des difficultés à se résoudre un jour à une rencontre, Poutine envoie des seconds couteaux dans les négociations pour ne pas se compromettre. Mais des seconds couteaux suffisamment importants pour d’ores et déjà engager des négociations incontournables si Poutine ne veut pas faire plonger la Russie dans une crise politique et économique encore plus dramatique.

Les pourparlers entre la Russie et l’Ukraine mardi à Istanbul ont été «substantiels» et ouvrent la voie à une rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pour mettre fin au conflit qui a débuté il y a plus d’un mois, ont estimé les négociateurs des deux camps après trois heures de discussions.

A l’issue de ces négociations qui se tenaient au palais de Dolmabahçe à Istanbul, le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, a fait état de «discussions substantielles» et dit que les propositions «claires» de l’Ukraine en vue d’un accord allaient être «étudiées très prochainement et soumises au président» Vladimir Poutine.

Il a estimé qu’un sommet entre Poutine et Zelensky serait possible en cas d’accord pour mettre fin aux hostilités. Depuis le début de l’invasion russe le 24 février, Moscou avait toujours écarté cette proposition de Kiev.

Signe que les discussions ont avancé, le vice-ministre de la Défense russe Alexandre Fomine a annoncé que Moscou allait «réduire radicalement (son) activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv», dans le nord du pays, les négociations sur un accord sur la neutralité de l’Ukraine «entrant dans une phase pratique».

 

Ukraine : Macron, faux porte-parole de Poutine et pris à revers

 

Ukraine : Macron, faux porte-parole de Poutine et pris à revers

 

 

La parole de Macron est une nouvelle fois discréditée puisqu’il a affirmé il y a 24 heures qu’il avait obtenu le principe d’une rencontre entre Poutine et Biden. Ce qu’il fait résulter de son entretien téléphonique avec Poutine. Hier malheureusement Poutine l’a cruellement démenti en reconnaissant l’indépendance de 2  provinces indépendantistes dans le Donbass et en les envahissant de fait.

En réalité, Poutine n’a jamais été d’accord sur cette rencontre avec Biden. Poutine a choisi l’escalade et la provocation avec des risques de sanctions réciproques en chaîne qui pourrait être particulièrement dangereux pour la paix comme pour l’économie.

 

Curieusement le plus souvent , c’est Macron qui assure le service après-vente des rencontres avec Poutine. Généralement Emmanuel Macron se montre assez optimiste et déclare avoir rapproché les points de vue. La plupart du temps cette déclaration est contredite par l’évolution des événements sur le terrain et même par la diplomatie russe. Il est très difficile de savoir exactement ce que peuvent se dire Macron et Poutine. En effet Poutine entretient le mystère tandis que Macron a intérêt politiquement à faire étalage de son poids diplomatique sur la scène internationale en instrumentalisant les pseudos propos de Poutine

 

« Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont mis d’accord pour essayer d’aboutir rapidement à un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine. Les deux dirigeants se sont également entendus sur « la nécessité de privilégier une solution diplomatique à la crise actuelle et de tout faire pour y parvenir », a déclaré l’Elysée dimanche 20 février, à la suite de l’entretien téléphonique entre les deux présidents.

Malheureusement lundi c’était l’envahissement d’une partie de la graine par Poutine.

La vérité sans doute ce que Poutine n’a strictement rien promis à Macron qu’il considère comme quantité négligeable. La vraie bataille diplomatique se situe en effet entre Biden et Poutine. Il y a par ailleurs une certaine outrecuidance côté Macron à vouloir apparaître comme incontournable sur la scène diplomatique concernant l’Ukraine quand dans le même temps on quitte discrètement le Mali pour ne pas en être chassé ou Les mercenaires de Poutine déstabilisé nombre de pays en Afrique francophone.

Ne plus «rêver aérien»: «stupide» selon Le Maire et Jadot pris au piège

Ne plus «rêver aérien»: «stupide» selon Le Maire et Jadot pris au piège

 

 

Jadot qui rêve d’incarner l’union de la gauche et qui a déclaré vouloir réunir des principaux responsables politiques d’ici 15 jours a d’abord totalement approuvé les propos de la maire de Poitiers concernant la condamnation du transport aérien et des rêves d’enfants qu’il peut susciter. Jadot s’est ensuite ravisé en rééquilibrant  sa position. Tout en soutenant encore la maire  de Poitiers, le leader écologiste a convenu  qu’il a pu «découvrir une partie de la beauté du monde grâce à l’avion». Sur le fond cependant, le candidat potentiel à la présidentielle «assume» la décision de la maire écologiste de réduire des subventions à des aéroclubs locaux.

 

«Sur l’avion, tout le monde a compris qu’on allait changer» avec moins de voyages d’affaires notamment, a appuyé l’eurodéputé. Il faut à la fois «sauver Air France», qui doit recevoir une nouvelle aide financière, et «développer d’autres modes de transports», selon lui. Un Jadot qui fait déjà du en même temps. Le ministre de l’économie lui a été beaucoup plus catégorique :

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«Je n’ai aucune envie que la maire de Poitiers, ni que quelque responsable politique que ce soit, et certainement pas les écologistes radicaux, changent les rêves de mes enfants», a ajouté Bruno Le Maire. «Les rêves des enfants français n’appartiennent qu’aux enfants français».

«L’aérien doit faire partie de notre vie, l’aérien décarboné. J’appartiens à un gouvernement qui estime que l’écologie doit reposer sur l’innovation, les nouvelles technologies. Je me bats pour que Airbus soit le premier constructeur aéronautique au monde à réaliser un avion à hydrogène, c’est ça le vrai rêve», a fait valoir le ministre.

 

«Ce n’est pas la décroissance, ce n’est pas le repli sur soi, ce n’est pas l’abandon des technologies, ce n’est pas le renoncement au progrès. C’est concilier le succès économique avec la décarbonation de notre économie et le respect de l’environnement», a-t-il développé.

La non pris en compte de l’effet de serre du numérique

La non pris en compte de l’effet de serre du numérique

En France, les émissions de gaz à effet de serre du numérique ont été multipliées par trois en dix ans et devraient continuer à croître. Il est possible de construire un numérique vert et responsable, expliquent vingt-cinq experts dans une tribune au « Monde ».Tribune. Le 8 mars, l’Assemblée nationale entamera l’examen du projet de loi Climat et résilience. En dépit des nombreuses propositions formulées par la convention citoyenne pour le climat, le texte porté par le gouvernement fait totalement l’impasse sur les enjeux du numérique.

Ceci est d’autant plus inquiétant que la présidente de la commission spéciale chargée de l’examen du texte [et députée LRM d’Ille-et-Vilaine], Laurence Maillart-Méhaignerie, a confirmé récemment que les amendements qui ne présentent pas de lien direct avec les dispositions soumises par le gouvernement seront jugés irrecevables. La question du numérique ne pourra même pas être débattue au Parlement ! Il est pourtant possible de construire un numérique vert et responsable, sans en brider le potentiel.

Nous le savons désormais, le numérique n’est pas virtuel. D’après les études de Green IT et du ShiftProject, le numérique est à l’origine d’environ 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial. En France, l’empreinte GES du numérique a été multipliée par trois en dix ans et devrait continuer à croître.

 

La fabrication des terminaux concentre 80 % du bilan environnemental du numérique en France, toujours selon une étude de Green IT. En moyenne, nous changeons de smartphone tous les deux ans. La priorité est donc de faire porter de nouvelles obligations sur les constructeurs pour allonger la durée de vie des terminaux. Cela peut se faire par la lutte contre l’obsolescence programmée, tant matérielle avec le passage de la garantie légale de conformité de deux à cinq ans, que logicielle en imposant là aussi des mises à jour pendant au moins cinq ans.Pour limiter la production de matériel neuf, il nous faut structurer les filières de la réparation, du reconditionnement et du réemploi, en imposant aux fabricants l’obligation de détachement des pièces. Nous pouvons aussi orienter la demande en instaurant un « chèque réparation », sur le modèle du « coup de pouce vélo » (50 euros pour faire réparer son vélo), pour l’entretien ou la remise en état d’appareils : changement de batterie ou d’écran, reformatage, etc.

 

L’amélioration de la performance environnementale doit aussi passer par une meilleure gestion de la consommation électrique des services numériques. Certaines fonctionnalités associées au modèle d’affaire de la publicité en ligne et de l’économie de l’attention telles que l’« autoplay » [lecture automatique] ou l’« infinite scrolling » [défilement infini], particulièrement dispendieuses, doivent être abandonnées. 

Encore un secrétaire d’État pris la main dans le sac

Encore un secrétaire d’État pris la main dans le sac

Le parquet général demande un procès devant la cour de justice de la République (CJR) pour l’ancien secrétaire d’État Kader Arif accusé d’avoir favorisé une société gérée par son frère dans un marché public, a-t-il indiqué ce mercredi à l’AFP.

Dans son réquisitoire définitif signé le 9 février, le procureur général François Molins a requis un procès pour «prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics et atteinte à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats dans les marchés publics», a précisé le parquet général. Il revient désormais à la commission d’instruction de la CJR, seule instance habilitée à juger des membres du gouvernement pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions, de décider de la tenue ou non d’un procès.

Kader Arif est accusé d’avoir fait conclure, alors qu’il était secrétaire d’État aux Anciens combattants, un contrat portant notamment sur du «media-training» entre le ministère de la Défense et une société gérée par son frère, dont le nom n’apparaissait pas. Le marché s’élevait à 60.000 euros pour six ou sept sessions de «media-training», mais une seule avait été réalisée. Kader Arif, proche de François Hollande et ancien député socialiste, avait été contraint de démissionner le 21 novembre 2014.

Le secrétaire d’Etat était déjà fragilisé par une enquête ouverte après un signalement, en septembre 2014, d’élus d’opposition (ex-UMP) de l’ancienne région Midi-Pyrénées, terre d’élection de M. Arif. Ils avaient dénoncé «des anomalies» dans les relations contractuelles entre le conseil régional et deux sociétés successives, AWF Musique puis AWF, appartenant notamment à un frère et à des neveux de M. Arif.

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