Archive pour le Tag 'priorité'

Enquête pouvoir d’achat: la priorité des Français

Enquête pouvoir d’achat: la priorité des Français

Selon une nouvelle enquête « L’Opinion en direct » menée par l’institut Elabe pour BFMTV, si une majorité (68%) de Français estiment qu’ils vont bien à titre personnel, 79% des personnes interrogées jugent que le pays ne va pas bien (54% pas très bien et 25% pas bien du tout).

La principale préoccupation des Français reste, selon notre sondage Elabe, d’ordre économique. Pour 56% des personnes interrogées, le pouvoir d’achat doit être la priorité numéro un de l’exécutif pour les prochains mois, un niveau équivalent à juin. 35% citent la sécurité, contre 26% en juin et 20% en avril, selon de précédentes enquêtes Elabe. 31% des personnes interrogées mentionnent la santé parmi les priorités d’actions d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne.

Le pouvoir d’achat est l’enjeu prioritaire de la plupart des catégories de population, mais il est particulièrement cité par les employés et les ouvriers (68%), les habitants des communes rurales (64%) et les femmes (60%). Mais depuis début juin, le thème de la sécurité progresse au sein de toutes les catégories de population et électorats: électeurs de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2022 (43%, +11), d’Emmanuel Macron (38%, +22), de Jean-Luc Mélenchon (19%, +14) et chez les abstentionnistes (33%, +14).

L’institut national de statistiques Insee avait également pointé mardi une confiance des ménages face à la situation économique assez basse. Publiant son indicateur synthétique de confiance des ménages pour août 2023, l’Insee a souligné que son indicateur s’est établi à 85, soit un niveau stable par rapport à juillet et juin mais qui reste « bien au-dessous » de sa moyenne de longue période, qui est de 100.

Les perspectives d’évolution de leur situation financière sont jugées plus négativement (-4 points) par les quelque 2000 ménages interrogés par téléphone, à l’inverse de la situation financière passée (+2 points). S’agissant du contexte économique en France, les ménages sont moins nombreux à penser que la situation s’améliorera au cours des douze prochains mois (-5 points).

Enquête pouvoir d’achat: la principale priorité

Enquête pouvoir d’achat: la principale priorité

Selon une nouvelle enquête « L’Opinion en direct » menée par l’institut Elabe pour BFMTV, si une majorité (68%) de Français estiment qu’ils vont bien à titre personnel, 79% des personnes interrogées jugent que le pays ne va pas bien (54% pas très bien et 25% pas bien du tout).

La principale préoccupation des Français reste, selon notre sondage Elabe, d’ordre économique. Pour 56% des personnes interrogées, le pouvoir d’achat doit être la priorité numéro un de l’exécutif pour les prochains mois, un niveau équivalent à juin. 35% citent la sécurité, contre 26% en juin et 20% en avril, selon de précédentes enquêtes Elabe. 31% des personnes interrogées mentionnent la santé parmi les priorités d’actions d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne.

Le pouvoir d’achat est l’enjeu prioritaire de la plupart des catégories de population, mais il est particulièrement cité par les employés et les ouvriers (68%), les habitants des communes rurales (64%) et les femmes (60%). Mais depuis début juin, le thème de la sécurité progresse au sein de toutes les catégories de population et électorats: électeurs de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2022 (43%, +11), d’Emmanuel Macron (38%, +22), de Jean-Luc Mélenchon (19%, +14) et chez les abstentionnistes (33%, +14).

L’institut national de statistiques Insee avait également pointé mardi une confiance des ménages face à la situation économique assez basse. Publiant son indicateur synthétique de confiance des ménages pour août 2023, l’Insee a souligné que son indicateur s’est établi à 85, soit un niveau stable par rapport à juillet et juin mais qui reste « bien au-dessous » de sa moyenne de longue période, qui est de 100.

Les perspectives d’évolution de leur situation financière sont jugées plus négativement (-4 points) par les quelque 2000 ménages interrogés par téléphone, à l’inverse de la situation financière passée (+2 points). S’agissant du contexte économique en France, les ménages sont moins nombreux à penser que la situation s’améliorera au cours des douze prochains mois (-5 points).

Sondage pouvoir d’achat: principale priorité des Français en hausse

Sondage pouvoir d’achat: principale priorité des Français en hausse

Selon une nouvelle enquête « L’Opinion en direct » menée par l’institut Elabe pour BFMTV, si une majorité (68%) de Français estiment qu’ils vont bien à titre personnel, 79% des personnes interrogées jugent que le pays ne va pas bien (54% pas très bien et 25% pas bien du tout).

La principale préoccupation des Français reste, selon notre sondage Elabe, d’ordre économique. Pour 56% des personnes interrogées, le pouvoir d’achat doit être la priorité numéro un de l’exécutif pour les prochains mois, un niveau équivalent à juin. 35% citent la sécurité, contre 26% en juin et 20% en avril, selon de précédentes enquêtes Elabe. 31% des personnes interrogées mentionnent la santé parmi les priorités d’actions d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne.

Le pouvoir d’achat est l’enjeu prioritaire de la plupart des catégories de population, mais il est particulièrement cité par les employés et les ouvriers (68%), les habitants des communes rurales (64%) et les femmes (60%). Mais depuis début juin, le thème de la sécurité progresse au sein de toutes les catégories de population et électorats: électeurs de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2022 (43%, +11), d’Emmanuel Macron (38%, +22), de Jean-Luc Mélenchon (19%, +14) et chez les abstentionnistes (33%, +14).

L’institut national de statistiques Insee avait également pointé mardi une confiance des ménages face à la situation économique assez basse. Publiant son indicateur synthétique de confiance des ménages pour août 2023, l’Insee a souligné que son indicateur s’est établi à 85, soit un niveau stable par rapport à juillet et juin mais qui reste « bien au-dessous » de sa moyenne de longue période, qui est de 100.

Les perspectives d’évolution de leur situation financière sont jugées plus négativement (-4 points) par les quelque 2000 ménages interrogés par téléphone, à l’inverse de la situation financière passée (+2 points). S’agissant du contexte économique en France, les ménages sont moins nombreux à penser que la situation s’améliorera au cours des douze prochains mois (-5 points).

Le logement social: encore une priorité ?

Le logement social: encore une priorité ?

par Marcel Rogemont, président de la Fédération nationale des offices publics de l’habitat

Dans une tribune au « Monde », le président des organismes publics de HLM, Marcel Rogemont, interpelle le gouvernement, s’inquiétant d’une baisse du financement du logement social au profit de l’aide au secteur privé.

Où en est le pacte de confiance entre le gouvernement et le logement social ? Il devait être signé au congrès HLM de 2022 avec la première ministre et le ministre du logement. Le sera-t-il pour celui de 2023 ? Rien n’est moins sûr. A peine y a-t-il eu des contacts avec les ministères sur des pistes de réflexion, mais l’impression donnée ne laisse pas augurer, en l’absence d’un dialogue fécond avec le gouvernement, une issue positive.

A ce point, il est bon de rappeler la phrase que l’on prête à l’abbé Sieyès : « Le pouvoir vient d’en haut, la confiance vient d’en bas. » Car, au point où nous en sommes, il y a du travail à faire pour retrouver la confiance !

La dépense pour le logement en France est passée, entre 2016 et 2021, de 42 à 35 milliards d’euros, alors que, dans le même temps, les recettes augmentaient de 20 milliards pour passer de 68 à 88 milliards d’euros ! Parallèlement, les allocations personnalisées au logement ont subi une baisse de 2,5 milliards d’euros, et une ponction du même ordre pèse sur les organismes de HLM qui logent les ménages aux revenus les plus modestes.

Peut-on affirmer que le logement social reste une priorité lorsque, dans le même temps, la dépense pour le secteur privé locatif, de type Pinel, n’a cessé de croître, passant de 1 milliard à 2,5 milliards d’euros en dix ans, créant, comme l’a dit lui-même le président de la République dans un entretien au magazine Challenges publié le 10 mai, « un paradis pour les investisseurs immobiliers » ?

Ces questions résonnent d’autant plus que la très nette augmentation du taux du Livret A, qui est la base du coût de la dette des organismes de HLM, est passée de 0,5 % à 3 %, ce qui rend difficile, à moyens constants, toute nouvelle ambition de production de nouveaux logements HLM. Pourtant, les ménages à revenus modestes ou moyens sont de plus en plus exclus du marché privé locatif et de l’accession sociale à la propriété, bloquée par les taux d’intérêt et les coûts de la construction.

Ils sont plus de 2,3 millions de nos concitoyens à demander un HLM. En 2016, plus de 120 000 agréments pour la construction d’un HLM avaient été programmés, mais seulement 95 000 ces deux dernières années, 2021 et 2022, et probablement moins de 80 000 pour 2023 et 2024. Un abondement des crédits pour la production neuve est nécessaire.

Immobilier- « Le logement social est-il encore une priorité ? »

Immobilier- « Le logement social est-il encore une priorité ? »

par Marcel Rogemont, président de la Fédération nationale des offices publics de l’habitat

Dans une tribune au « Monde », le président des organismes publics de HLM, Marcel Rogemont, interpelle le gouvernement, s’inquiétant d’une baisse du financement du logement social au profit de l’aide au secteur privé.

Où en est le pacte de confiance entre le gouvernement et le logement social ? Il devait être signé au congrès HLM de 2022 avec la première ministre et le ministre du logement. Le sera-t-il pour celui de 2023 ? Rien n’est moins sûr. A peine y a-t-il eu des contacts avec les ministères sur des pistes de réflexion, mais l’impression donnée ne laisse pas augurer, en l’absence d’un dialogue fécond avec le gouvernement, une issue positive.

A ce point, il est bon de rappeler la phrase que l’on prête à l’abbé Sieyès : « Le pouvoir vient d’en haut, la confiance vient d’en bas. » Car, au point où nous en sommes, il y a du travail à faire pour retrouver la confiance !

La dépense pour le logement en France est passée, entre 2016 et 2021, de 42 à 35 milliards d’euros, alors que, dans le même temps, les recettes augmentaient de 20 milliards pour passer de 68 à 88 milliards d’euros ! Parallèlement, les allocations personnalisées au logement ont subi une baisse de 2,5 milliards d’euros, et une ponction du même ordre pèse sur les organismes de HLM qui logent les ménages aux revenus les plus modestes.

Peut-on affirmer que le logement social reste une priorité lorsque, dans le même temps, la dépense pour le secteur privé locatif, de type Pinel, n’a cessé de croître, passant de 1 milliard à 2,5 milliards d’euros en dix ans, créant, comme l’a dit lui-même le président de la République dans un entretien au magazine Challenges publié le 10 mai, « un paradis pour les investisseurs immobiliers » ?

Ces questions résonnent d’autant plus que la très nette augmentation du taux du Livret A, qui est la base du coût de la dette des organismes de HLM, est passée de 0,5 % à 3 %, ce qui rend difficile, à moyens constants, toute nouvelle ambition de production de nouveaux logements HLM. Pourtant, les ménages à revenus modestes ou moyens sont de plus en plus exclus du marché privé locatif et de l’accession sociale à la propriété, bloquée par les taux d’intérêt et les coûts de la construction.

Ils sont plus de 2,3 millions de nos concitoyens à demander un HLM. En 2016, plus de 120 000 agréments pour la construction d’un HLM avaient été programmés, mais seulement 95 000 ces deux dernières années, 2021 et 2022, et probablement moins de 80 000 pour 2023 et 2024. Un abondement des crédits pour la production neuve est nécessaire.

Immobilier

Immobilier- « Le logement social est-il encore une priorité ? »

par Marcel Rogemont, président de la Fédération nationale des offices publics de l’habitat

Dans une tribune au « Monde », le président des organismes publics de HLM, Marcel Rogemont, interpelle le gouvernement, s’inquiétant d’une baisse du financement du logement social au profit de l’aide au secteur privé.

Où en est le pacte de confiance entre le gouvernement et le logement social ? Il devait être signé au congrès HLM de 2022 avec la première ministre et le ministre du logement. Le sera-t-il pour celui de 2023 ? Rien n’est moins sûr. A peine y a-t-il eu des contacts avec les ministères sur des pistes de réflexion, mais l’impression donnée ne laisse pas augurer, en l’absence d’un dialogue fécond avec le gouvernement, une issue positive.

A ce point, il est bon de rappeler la phrase que l’on prête à l’abbé Sieyès : « Le pouvoir vient d’en haut, la confiance vient d’en bas. » Car, au point où nous en sommes, il y a du travail à faire pour retrouver la confiance !

La dépense pour le logement en France est passée, entre 2016 et 2021, de 42 à 35 milliards d’euros, alors que, dans le même temps, les recettes augmentaient de 20 milliards pour passer de 68 à 88 milliards d’euros ! Parallèlement, les allocations personnalisées au logement ont subi une baisse de 2,5 milliards d’euros, et une ponction du même ordre pèse sur les organismes de HLM qui logent les ménages aux revenus les plus modestes.

Peut-on affirmer que le logement social reste une priorité lorsque, dans le même temps, la dépense pour le secteur privé locatif, de type Pinel, n’a cessé de croître, passant de 1 milliard à 2,5 milliards d’euros en dix ans, créant, comme l’a dit lui-même le président de la République dans un entretien au magazine Challenges publié le 10 mai, « un paradis pour les investisseurs immobiliers » ?

Ces questions résonnent d’autant plus que la très nette augmentation du taux du Livret A, qui est la base du coût de la dette des organismes de HLM, est passée de 0,5 % à 3 %, ce qui rend difficile, à moyens constants, toute nouvelle ambition de production de nouveaux logements HLM. Pourtant, les ménages à revenus modestes ou moyens sont de plus en plus exclus du marché privé locatif et de l’accession sociale à la propriété, bloquée par les taux d’intérêt et les coûts de la construction.

Ils sont plus de 2,3 millions de nos concitoyens à demander un HLM. En 2016, plus de 120 000 agréments pour la construction d’un HLM avaient été programmés, mais seulement 95 000 ces deux dernières années, 2021 et 2022, et probablement moins de 80 000 pour 2023 et 2024. Un abondement des crédits pour la production neuve est nécessaire.

Immobilier- « Le logement social est-il encore une priorité ? »

Immobilier- « Le logement social est-il encore une priorité ? 

par Marcel Rogemont, président de la Fédération nationale des offices publics de l’habitat

Dans une tribune au « Monde », le président des organismes publics de HLM, Marcel Rogemont, interpelle le gouvernement, s’inquiétant d’une baisse du financement du logement social au profit de l’aide au secteur privé.

Où en est le pacte de confiance entre le gouvernement et le logement social ? Il devait être signé au congrès HLM de 2022 avec la première ministre et le ministre du logement. Le sera-t-il pour celui de 2023 ? Rien n’est moins sûr. A peine y a-t-il eu des contacts avec les ministères sur des pistes de réflexion, mais l’impression donnée ne laisse pas augurer, en l’absence d’un dialogue fécond avec le gouvernement, une issue positive.

A ce point, il est bon de rappeler la phrase que l’on prête à l’abbé Sieyès : « Le pouvoir vient d’en haut, la confiance vient d’en bas. » Car, au point où nous en sommes, il y a du travail à faire pour retrouver la confiance !

La dépense pour le logement en France est passée, entre 2016 et 2021, de 42 à 35 milliards d’euros, alors que, dans le même temps, les recettes augmentaient de 20 milliards pour passer de 68 à 88 milliards d’euros ! Parallèlement, les allocations personnalisées au logement ont subi une baisse de 2,5 milliards d’euros, et une ponction du même ordre pèse sur les organismes de HLM qui logent les ménages aux revenus les plus modestes.

Peut-on affirmer que le logement social reste une priorité lorsque, dans le même temps, la dépense pour le secteur privé locatif, de type Pinel, n’a cessé de croître, passant de 1 milliard à 2,5 milliards d’euros en dix ans, créant, comme l’a dit lui-même le président de la République dans un entretien au magazine Challenges publié le 10 mai, « un paradis pour les investisseurs immobiliers » ?

Ces questions résonnent d’autant plus que la très nette augmentation du taux du Livret A, qui est la base du coût de la dette des organismes de HLM, est passée de 0,5 % à 3 %, ce qui rend difficile, à moyens constants, toute nouvelle ambition de production de nouveaux logements HLM. Pourtant, les ménages à revenus modestes ou moyens sont de plus en plus exclus du marché privé locatif et de l’accession sociale à la propriété, bloquée par les taux d’intérêt et les coûts de la construction.

Ils sont plus de 2,3 millions de nos concitoyens à demander un HLM. En 2016, plus de 120 000 agréments pour la construction d’un HLM avaient été programmés, mais seulement 95 000 ces deux dernières années, 2021 et 2022, et probablement moins de 80 000 pour 2023 et 2024. Un abondement des crédits pour la production neuve est nécessaire.

Priorité aux trains ? (Elus écologistes)

  Priorité aux trains (Elus écologistes)

 

Alors qu’existe une majorité transpartisane pour faire du train le fer de lance de notre politique de mobilité, rien ne se passe au sommet de l’Etat, déplorent, dans une tribune pour « Le Monde », les élus écologistes, qui prônent l’adoption d’un « bouclier mobilité » .

Une intention louable et sympathique. Le seul problème c’est que le train ne dessert plus que les grandes villes et que le réseau ferroviaire très maillé il y a 100 ans a été complètement massacré. Le train n’occupe plus une part très marginale dans le déplacement des personnes. ( Il est en voie de d’obsolescence complète en marchandises)NDLR

 

 

La hausse vertigineuse des prix de l’énergie plonge des millions de familles dans la précarité énergétique. Entre mi-2021 et mi-2022, en cumulant le renchérissement de l’électricité, du gaz et des produits pétroliers, les prix de l’énergie ont augmenté de 28 % pour les ménages. Cette crise est un révélateur des choix politiques pris depuis des décennies, privilégiant la route pour les personnes comme pour les marchandises, et freinant trop souvent la nécessaire sortie de notre dépendance aux énergies fossiles.

En France, les transports sont le premier secteur émetteur de CO₂ et le seul secteur qui ne réduit pas ses émissions depuis 1990. Il faut agir sans attendre. Alors comment se déplacer tout en restant dans les limites planétaires acceptables pour la survie de l’humanité ? Comment tenir nos engagements de réduire de 55 % nos émissions de carbone d’ici à 2030 ? Et comment soulager le porte-monnaie des ménages ? La réponse passe nécessairement par le train.

 

De la déclaration « Pour un état d’urgence ferroviaire », signée le 24 mai par trois sénateurs dans Alternatives économiques, au « sursaut pour sauver le ferroviaire français » appelé, le 19 juillet, dans une tribune publiée dans Le Monde, par Jean Rottner, président de la région Grand-Est, les prises de position se multiplient. Elles attestent de l’existence d’une majorité transpartisane pour faire du train le fer de lance de notre politique de mobilité. Qu’en est-il au sommet de l’Etat ? A part de bonnes intentions dans les discours : rien. Aucune annonce forte de la part du gouvernement concernant le train du quotidien.

Pourtant, nos voisins européens empruntent d’autres voies. Il est temps de s’en inspirer pour investir dans le matériel roulant et les infrastructures, et activer tous les leviers pour développer considérablement l’offre, le maillage, la fréquence, l’accessibilité sociale (avec tarifs adaptés) et le confort des trains

Programme du gouvernement: Des priorités très floues et aléatoires d’Élisabeth Borne

Programme du gouvernement: Des priorités très floues et aléatoires d’Élisabeth Borne

 

 

 

La première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé qu’elle aurait fixer une liste de soixante politiques prioritaires, « accompagnées d’objectifs ciblés » s ur des thèmes prioritaires: 

  • la transition écologique et « planification écologique » ;
  • le plein-emploi, pour lever tous les freins qui pèsent sur le marché du travail ;
  • la souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire, numérique et culturelle ;
  • l’égalité des chances.

En réalité,  un champ très large avec des réformes qui devront trouver l’assentiment d’un Parlement qui échappe de plus en plus au gouvernement.

D’où ce rappel à la nouvelle méthode qui passerait par la consultation du conseil national de la Refondation (CNR)  qui devient de plus en plus une coquille vide avec la refus de la gauche d’y participer , de l’extrême droite, de la droite mais aussi le refus du président du Sénat ou encore d’Édouard Philippe.

Du coup,  Élisabeth Borne réduit l’ambition de ce fameux CNR chargé seulement  de poser un diagnostic commun autour du plein-emploi, de l’école, de la santé, du bien-vieillir et de la transition écologique .

Selon un calendrier détaillé par Mme Borne, les premiers textes présentés en conseil des ministres « au cours du mois de septembre » porteront sur l’assurance-chômage, le développement des énergies renouvelables, et le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur.

Suivront en 2023 la loi de programmation militaire, un projet de loi pour l’amélioration de la justice au quotidien, un autre sur l’énergie et le climat « à décliner secteur par secteur », des textes sur l’immigration, le plein-emploi, l’éducation et les jeux olympiques.

Quant à la délicate et controversée réforme des retraites, aucun calendrier n’a été donné, mais elle n’est « pas abandonnée » et son « déploiement progressif » serait mené « au cours de l’année 2023 », a assuré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

Sondage pouvoir d’achat: Priorité pour 80 %


Sondage pouvoir d’achat: Priorité pour 80 %

 

.Selon le sondage Elabe, une majorité de personnes interrogées évaluent qu’il faut en priorité qu’exécutif et oppositions s’entendent sur cette thématique du pouvoir d’achat, particulièrement prégnante dans le contexte de forte inflation.

78% des personnes questionnées la citent, ce qui la place très largement en tête devant la santé, citée par 55% des personnes, les retraites (40%) et l’environnement et l’écologie (33%).

92% des Français interrogés se positionnent pour une augmentation de 4% des retraites, 91% pour la hausse des pensions de retraite au niveau du Smic pour une carrière complète et au niveau du seuil de pauvreté pour le minimum vieillesse.

 

90% soutiennent le passage de la TVA de 20% à 5,5% sur les produits énergétiques et 87% le blocage des prix des produits de première nécessité. Sur la ristourne de 18 centimes d’euros par litre à la pompe, 86% sont en faveur de sa prolongation.

78% se déclarent pour un plafonnement de l’augmentation des loyers de 3,5% pendant un an et à la suppression de la redevance audiovisuelle. 71% veuillent l’instauration du Smic à 1500 euros net mensuels.

Sondage pouvoir d’achat: Priorité pour 78 %

Sondage pouvoir d’achat

 

.Selon le sondage Elabe, une majorité de personnes interrogées évaluent qu’il faut en priorité qu’exécutif et oppositions s’entendent sur cette thématique du pouvoir d’achat, particulièrement prégnante dans le contexte de forte inflation.

78% des personnes questionnées la citent, ce qui la place très largement en tête devant la santé, citée par 55% des personnes, les retraites (40%) et l’environnement et l’écologie (33%).

92% des Français interrogés se positionnent pour une augmentation de 4% des retraites, 91% pour la hausse des pensions de retraite au niveau du Smic pour une carrière complète et au niveau du seuil de pauvreté pour le minimum vieillesse.

 

90% soutiennent le passage de la TVA de 20% à 5,5% sur les produits énergétiques et 87% le blocage des prix des produits de première nécessité. Sur la ristourne de 18 centimes d’euros par litre à la pompe, 86% sont en faveur de sa prolongation.

78% se déclarent pour un plafonnement de l’augmentation des loyers de 3,5% pendant un an et à la suppression de la redevance audiovisuelle. 71% veuillent l’instauration du Smic à 1500 euros net mensuels.

Société–IVG dans la Constitution: une priorité en France ?

Société–IVG  dans la Constitution: une priorité en France ?

Il est clair qu’il faut condamner avec force la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer la jurisprudence qui avait ouvert la voie à la légalisation de l’IVG sur l’ensemble du territoire américain. « C’est une décision catastrophique pour les femmes dans le monde », a déclaré la députée des Yvelines, en ajoutant : « Dès aujourd’hui, avec mon groupe, nous allons déposer une proposition de loi constitutionnelle pour inscrire le respect de l’IVG dans notre Constitution ». De son côté, le Haut Conseil à l’Egalité, instance nationale consultative indépendante chargée de la protection des droits des femmes et de la promotion de l’égalité des sexes, a soutenu la démarche et a appelé à « inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne », précise Le Monde.

La question se pose cependant de l’opportunité aujourd’hui de précipiter une démarche pour  inscrire le droit à l’IVG dans la constitution. En effet ce droit n’est nullement en cause en France et aucun parti n’en réclame officiellement la modification.

En prenant pour premier objet politique la question de l’IVG, le gouvernement tente sans doute de masquer un peu ses hésitations sur plusieurs problèmes prioritaires notamment le pouvoir d’achat, la santé et la question climatique.

Il se pourrait bien aussi qu’il y ait quelques intentions malveillantes pour mettre en exergue les divisions du Parlement. Peut-être la division entre l’Assemblée nationale et le Sénat mais surtout sans doute la division à l’intérieur même de l’Assemblée nationale récemment élue.

D’une façon générale ,ces intentions proclamées d’inscrire de plus en plus de problématiques dans la constitution, les questions écologiques par exemple, suscite des interrogations sur ce que doit être le contenu et la permanence du texte suprême. En France pour des questions d’opportunisme souvent politique, on ne cesse de triturer la constitution quand dans d’autres pays ce texte fondateur ne bouge pas d’un iota.

Avortement dans la Constitution: une priorité en France ?

Avortement dans la Constitution: une priorité en France ?

Il est clair qu’il faut condamner avec force la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer la jurisprudence qui avait ouvert la voie à la légalisation de l’IVG sur l’ensemble du territoire américain. « C’est une décision catastrophique pour les femmes dans le monde », a déclaré la députée des Yvelines, en ajoutant : « Dès aujourd’hui, avec mon groupe, nous allons déposer une proposition de loi constitutionnelle pour inscrire le respect de l’IVG dans notre Constitution ». De son côté, le Haut Conseil à l’Egalité, instance nationale consultative indépendante chargée de la protection des droits des femmes et de la promotion de l’égalité des sexes, a soutenu la démarche et a appelé à « inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne », précise Le Monde.

La question se pose cependant de l’opportunité aujourd’hui de précipiter une démarche pour  inscrire le droit à l’IVG dans la constitution. En effet ce droit n’est nullement en cause en France et aucun parti n’en réclame officiellement la modification.

En prenant pour premier objet politique la question de l’IVG, le gouvernement tente sans doute de masquer un peu ses hésitations sur plusieurs problèmes prioritaires notamment le pouvoir d’achat, la santé et la question climatique.

Il se pourrait bien aussi qu’il y ait quelques intentions malveillantes pour mettre en exergue les divisions du Parlement. Peut-être la division entre l’Assemblée nationale et le Sénat mais surtout sans doute la division à l’intérieur même de l’Assemblée nationale récemment élue.

D’une façon générale ,ces intentions proclamées d’inscrire de plus en plus de problématiques dans la constitution, les questions écologiques par exemple, suscite des interrogations sur ce que doit être le contenu et la permanence du texte suprême. En France pour des questions d’opportunisme souvent politique, on ne cesse de triturer la constitution quand dans d’autres pays ce texte fondateur ne bouge pas d’un iota.

La priorité des transports collectifs

La priorité des transports collectifs

 

Pour répondre à la crise énergétique et climatique, le président (EELV) de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, appelle les futurs députés, dans une tribune au « Monde », à soutenir des propositions ambitieuses en faveur des transports publics.

 

Une réflexion pertinente-pas très nouvelle- mais qui n’évoque pas le problème fondamental du financement ! NDLR

 

l’heure de la crise climatique conjuguée aux tensions inflationnistes, l’enjeu des mobilités quotidiennes n’a jamais été aussi important pour la France et l’Union européenne. Les déplacements automobiles sont au centre des attentions de court terme. La guerre en Ukraine est venue rappeler notre dépendance aux énergies fossiles à prix volatil. L’addiction au pétrole et au gaz se paie au prix fort, avions-nous vraiment besoin de cette énième démonstration ?

A moyen terme, et de façon plus brûlante encore, le système de déplacements induit par nos modes de vie est devenu un problème à résoudre, au cœur de tous les défis majeurs de l’époque. Qu’il s’agisse de nos émissions de CO2, de la biodiversité, des terres agricoles ou de la création de richesses sur nos territoires, rien de significatif ne peut être entrepris sans une action résolue sur l’offre et la demande de mobilité.

Dans ce contexte, le développement des transports en commun apparaît comme une priorité évidente et absolue tant il concentre de vertus. Plus de trains et de cars à l’échelle des régions, plus de bus, de tramways, de métros et de RER à l’échelle des agglomérations entraînent des effets positifs en cascade.

Changer le visage des territoires par les transports collectifs

La vie de millions de nos concitoyens peut s’en trouver facilitée du point de vue de l’accès à l’emploi, du pouvoir d’achat et de la sobriété à l’égard des ressources naturelles. Faut-il rappeler ici que l’empreinte carbone d’un trajet en tramway est 50 fois inférieure à celle du même trajet en voiture, sans même inclure le différentiel lié à la fabrication des deux véhicules ?

Le visage de nos territoires peut s’en trouver transformé de par l’impact des réseaux de transports collectifs sur les manières d’habiter, de travailler et, plus largement, de s’occuper : renforcement des centralités existantes et de leurs activités commerciales et productives, moindre artificialisation des sols.

Notre économie, enfin, peut s’en trouver consolidée grâce aux effets multiplicateurs de la commande publique d’infrastructures et de matériels roulants. Contrairement à bien d’autres filières motrices de la transition écologique, la France et l’Europe ont réussi à préserver peu ou prou le tissu industriel susceptible de répondre aux besoins. Du grand champion à la PME, c’est tout un écosystème qui se tient prêt à investir et à embaucher en fonction du niveau d’ambition qui sera fixé par les pouvoirs publics.

La priorité au pouvoir d’achat

La priorité au pouvoir d’achat

Le pouvoir d’achat devient la priorité, estime, dans une tribune au « Monde », l’économiste Gérard Fonouni.

Notons que cette priorité a également été retenue par la nouvelle première ministre; reste à en préciser le contenu mais pas avant les législatives NDLR

 

L’inflation imputable au renchérissement du coût de l’énergie et des matières premières agricoles, lié à la guerre en Ukraine, pourrait dépasser le seuil des 5 % en 2022. Les fins de mois seront de plus en plus difficiles pour les ménages aux revenus modestes et pour les retraités n’ayant pour seul revenu que leur pension. Avec la même quantité de monnaie ils ne pourront plus acheter la même quantité de biens, faute de revenu suffisant.

Dans ce contexte de crise, le pouvoir d’achat est désormais la priorité des Français devant la santé et le dérèglement climatique. Le pouvoir d’achat dépend du prix et du revenu. Dès lors, pour distribuer davantage de pouvoir d’achat, deux types de mesures sont possibles. Le premier type consiste à bloquer les prix à la consommation durant la période inflationniste.

 

Or, dans une inflation par les coûts, cette mesure ne peut être que provisoire. Elle risquerait de mettre en difficulté les petites et moyennes entreprises, et donc risquerait de fragiliser l’emploi. C’est pourquoi l’augmentation des salaires reste la mesure la mieux adaptée et la plus efficace pour préserver durablement le pouvoir d’achat des ménages. Celle-ci doit s’effectuer grâce à l’engament mutuel de l’État et des entreprises.

En effet, en période inflationniste, le pouvoir d’achat est l’affaire des pouvoirs publics. L’Etat est un des acteurs du pouvoir d’achat des agents économiques aussi bien du secteur public que du secteur privé. Afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages, l’Etat social pourrait, comme il a commencé à le faire avec le « quoi qu’il en coûte », agir directement sur les revenus disponibles en augmentant certaines prestations sociales ciblées sur les ménages modestes.

L’Etat a aussi la faculté d’augmenter de nouveau le smic, ainsi que le point d’indice des fonctionnaires. Il pourrait aussi indexer les retraites sur les prix permettant de garantir le pouvoir d’achat des retraités. L’indexation ne serait en aucun cas une menace à long terme pour l’équilibre de notre système de répartition selon les différents scénarios du Conseil d’orientation des retraites (COR).

 

De plus, il est capable aussi d’administrer les prix de l’énergie, évitant ainsi toute spéculation sur leurs cours. Cette régulation réduisant la fluctuation des prix du gaz, de l’électricité et du carburant limiterait leurs diverses hausses irrégulières et encouragerait la transition écologique à moyen et long terme des entreprises puisque leur environnement serait moins incertain dans ce contexte de crise de l’énergie.

1234