Archive pour le Tag 'principales'

Loi immigration- les principales mesures

Loi immigration- les principales mesures

Les principales mesures du texte adopté mardi soir par le Sénat et l’Assemblée nationale, au terme d’un accord entre la droite et la majorité.

Prestations sociales et APL

Les APL ne pourraient être touchées qu’au bout de cinq années sur le territoire français par les immigrés ne travaillant pas. Elles pourraient en revanche être touchées dès trois mois pour ceux ayant un emploi contre six mois actuellement. Enfin, il ne sera possible de toucher les allocations familiales qu’au bout de cinq ans pour ceux qui n’ont pas de travail, contre 30 mois pour ceux qui en ont un.

Régularisation

Pas de régularisation automatique, elle sera de la seule responsabilité des préfets, à condition que les employeurs l’aient demandé par écrit et que le sans-papiers justifie «de l’exercice d’un emploi en tension pendant au moins douze mois» au lieu de huit mois dans le texte initial.

Expulsion

Le séjour illégal en France deviendra un délit puni d’un an de prison et de 3750 euros d’amende.

Délinquants

Le texte valide la facilitation de l’expulsion des délinquants étrangers majeurs ayant été condamnés définitivement pour des crimes ou délits punis de 5 ans ou plus d’emprisonnement. Les immigrés arrivés en France mineurs seront concernés. Par ailleurs, le nouveau texte précise les conditions de déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour homicide volontaire.

Restriction du droit du sol, quotas et regroupement familial

«l’exonération de l’application du droit du sol pour les mineurs qui ont commis un crime». Par ailleurs, depuis son passage au Sénat, le texte instaure des quotas migratoires

Le titre de séjour étudiant sera conditionné «au caractère sérieux des études» et au versement d’une caution. Enfin, des restrictions au regroupement familial sont instaurées.

AME
Élisabeth Borne une lettre s’engage à y revenir par une réforme spécifique dès le premier trimestre.

Plan Macron 2030 : les principales orientations

·        Plan Macron 2030 : les principales orientations

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·        Nucléaire : 8 milliards d’euros

Le plan vise à  »réinventer le nucléaire », en misant sur les SMR, ces petits réacteurs modulaires. 1 milliard d’euros seront investis d’ici 2030. L’hydrogène vert sera également soutenu. Emmanuel Macron veut miser sur la production nucléaire pour fabriquer de l’hydrogène décarboné. Deux gigafctory électrolyseur seront construites d’ici 2030 afin de soutenir une politique de l’offre.

Pour les énergies vertes, 500 millions d’euros seront injectés, essentiellement dans les secteurs du photovoltaïque et de l’éolien en mer.

·        Transports : 4 milliards

 Pour l’industrie automobile l’objectif est de construire 2 millions de véhicules électriques et hybrides d’ici 2030. Quant à l’aviation civile, l’objectif est d’être le premier pays à faire voler « l’avion bas carbone ». « 

·        Alimentation : 2 milliards .

Pour une nouvelle  »révolution de l’alimentation saine, durable et traçable ».  Au cœur de ces ruptures, selon le chef de l’Etat : la robotique, la génétique, et le numérique. « La robotique agricole » pour  »sortir de certains pesticides », la donnée pour  »tracer les aliment », et la diversité  »génétique pour plus de résilience ». Ces investissements doivent permettre aussi de  »décarboner la production » et « améliorer la productivité » et développer « des productions plus résilientes et plus solides dans les bio-solutions », a-t-il détaillé.

·        Santé : 3 milliards 

Le chef de l’Etat veut favoriser sur le territoire, via les laboratoires et la recherche pharmaceutique française, « 20 biomédicaments d’ici à 2030, contre les cancers, les maladies émergentes et les maladies chroniques dont celles liées à l’âge » pour une « médecine plus prédictive, plus innovante et avec un tissu productif davantage en France ».

 

·        Matières premières et composants : 6 milliards

Six milliards d’euros seront investis pour sécuriser l’approvisionnement des matières premières et la fourniture de composants. L’objectif est de doubler la production de puces électroniques d’ici 2030 et d’aller vers des composants de plus petites tailles pour rester compétitif.

            Nouvelles compétences : 2,5 milliards d’euros

L’objectif est de prévoir à 10 ans les besoins de main d’œuvre du pays en fonction des nouvelles industries naissantes.

·        Capital-investissement : 5 milliards

Cinq milliards d’euros, dont trois en fonds propres, seront focalisés pour accélérer l’industrialisation des innovations. L’objectif est de permettre aux jeunes pousses de développer rapidement des démonstrateurs industriels, une étape de maturité qui nécessite des millions d’euros. Les deeptech seront principalement ciblées.

Les principales annonces de Castex en matière de politique sanitaire :

Les principales annonces de Castex en matière de politique sanitaire :

  • Les lieux culturels, établissements sportifs et stations de ski resteront fermés jusqu’à fin janvier au moins
  • Les bars et restaurants ne pourront rouvrir avant au moins la mi-février
  • 10 départements supplémentaires pourraient passer au couvre-feu à 18h
  • 45.000 personnes vaccinées au cours des cinq derniers jours, les plus de 75 ans pourront se faire vacciner à partir du 18 janvier
  • Plus de 21.000 nouveaux cas en 24h, les hospitalisations et réanimations en baisse
  • « Deux clusters à risque » du variant britannique ont été détectés en France, la frontière avec le Royaume-Uni fermée jusqu’à nouvel ordre

Débat Trump Biden : les principales interventions

Débat Trump Biden : les principales interventions

 

D’ une manière générale ce débat a été caractérisé par une sorte de chaos;  invectives et injures ont dominé la rencontre. Le journal l’Opinion rend  compte des principales interventions. Les  principales déclarations des deux candidats à la présidentielle américaine lors du premier débat télévisé :

Sur la Cour suprême et la nomination d’Amy Barrett pour succéder à Ruth Bader Ginsburg

Donald Trump : On a gagné les élections, on a une candidate phénoménale. On a le temps. On a gagné les élections donc on a le droit de faire cette nomination.

Joe Biden : Les électeurs américains ont leur mot à dire. L’élection a déjà commencé, les Américains ont déjà commencé à voter. L’objectif de cette nomination est de revenir sur le Affordable Care Act. Ce n’est pas approprié de faire cela avant l’élection. Le président est aussi opposé à Roe v. Wade.

Donald Trump : Vous ne connaissez pas son point de vue sur Roe v. Wade.

Sur le système de santé et l’assurance-maladie

Donald Trump : Le prix des médicaments va baisser de 80 à 90%. L’insuline. Je l’obtiens pour rien du tout. C’est comme l’eau, c’est vraiment pas cher.

Joe Biden : Tout ce qu’il dit depuis le début n’est que mensonge. Je ne suis pas là pour dénoncer ses mensonges.

Donald Trump : Vous venez de perdre la gauche. Vous voulez socialiser la santé.

Joe Biden : Il n’a pas de projet. Il ne sait pas de quoi il parle.

Sur l’épidémie de Covid-19

Joe Biden : Quand on lui a présenté les chiffres, il a dit « c’est comme ça ». Le président n’a pas de plan. Il savait depuis février. Il n’a rien dit pour ne pas affoler les gens. Vous n’avez pas paniqué, il a paniqué. J’ai présenté dès le mois de mars un projet sur ce qu’il faut faire. Et de nouveau en juillet. Sortez de votre bunker et arrêtez le golf. Vous devez financer ce qui doit l’être maintenant pour sauver des vies.

Donald Trump : C’est de la faute de la Chine. Si vous regardez ce qu’on a fait, on a fermé le pays, et vous avez dit « Il est xenophobe ». En fermant le pays tôt, Fauci l’a dit, le président Trump a sauvé des millions de vies. Les gouverneurs ont dit que Trump avait fait un travail phénoménal. On est à quelques semaines d’avoir un vaccin. On a fait un super travail. Les médias me donnent mauvaise presse. Vous n’auriez jamais fait ce qu’on a fait, vous ne l’avez pas en vous. H1N1, vous avez été désastreux.

Joe Biden : Comment d’entre vous ont perdu un proche ?

Donald Trump : Beaucoup d’autres seraient morts.

Joe Biden : En ce qui concerne les vaccins, on fait confiance à la science, pas à Trump. Il savait depuis février et n’a rien dit.

Donald Trump : Vous n’avez rien fait pendant 47 ans.

Joe Biden : Les masques font une grande différence. On aurait pu sauver environ 100000 vies.

Donald Trump : Je n’ai pas de problème avec les masques.

Sur l’économie

Donald Trump : On a construit l’économie la plus robuste jamais vue. Puis l’épidémie chinoise est arrivée. On a fermé à cause d’elle. Il faut ouvrir les Etats. C’est injuste. Regardez ce qui se passe avec les divorces, l’alcoolisme… c’est très triste. Il va fermer tout le pays.

Joe Biden : Les milliardaires se portent très bien grâce à ses mesures fiscales. Il ne regarde que la Bourse. Mais vous, à la maison, comment vous portez-vous ? De fait, il va être le premier président des Etats-Unis à quitter son poste avec moins d’emplois que lorsqu’il est arrivé. Pourquoi il veut ouvrir ? Ils n’ont rien fait pour aider les PME. Une sur six a fermé.

Donald Trump : Les gens veulent que les écoles ouvrent, ils veulent leurs restaurants. Ils veulent revenir à la vie normale. Je suis celui qui a fait redémarrer le foot américain.

Sur les impôts

Donald Trump : Je paye des millions de dollars d’impôts. J’ai payé 38 millions de dollars une année. Mes actifs sont très bons. Vous le verrez. Avant de venir ici, j’étais un entrepreneur privé. Il a passé une loi qui nous donne tous ces avantages fiscaux.

Joe Biden : Il dit qu’il est intelligent parce qu’il exploite le code des impôts. Je veux supprimer les avantages fiscaux créés par Trump. Il est le pire président des Etats-Unis qu’on ait jamais eu.

Donald Trump : Vous voulez supprimer mes taxes ? La moitié des entreprises vont partir et vous aurez une récession d’une ampleur que vous n’avez jamais vue.

Joe Biden : Il a hérité d’une économie en plein boom. Il a tout gâché. Il parle de l’Art du Deal mais la Chine a perfectionné l’art du « steal ».

Donald Trump : La femme du maire de Moscou a donné de l’argent à votre fils.

Joe Biden : C’est faux.

Sur les tensions raciales aux Etats-Unis

Joe Biden : C’est une question d’équité et d’égalité. On n’a jamais renoncé à cela, même si on a pas réussi. Mais on n’a jamais renoncé. Contrairement à lui. Il attise la haine raciale. Cet homme n’a rien fait. Regardez ce qu’il dit, ce qu’il fait. Ce qu’il a fait a été désastreux pour la communauté afro-américaine.

Donald Trump : En 1994, vous avez traités les Afro-Américains de super-prédateurs. Et bien pire. Je relâche des gens de prisons. On a le soutien de presque toutes les forces de l’ordre. Vous ne pouvez même pas utiliser ces mots « forces de l’ordre », sinon vous perdez le soutien de vos radicaux de gauche. Si on nous avait appelé à Portland, on aurait remis de l’ordre en une demi-heure. On croit à la loi et l’ordre. Les gens de ce pays demandent la loi et l’ordre.

Joe Biden : Je suis opposé à un «: :t » de la police. Il faut qu’ils aient les moyens de faire face à ce qui les attend.

Donald Trump : Les forces de l’ordre ne vous soutiennent pas ! Citez un seul groupe qui vous a apporté son soutien.

Invité par le journaliste Chris Wallace à condamner les suprémacistes blancs, Donald Trump a répondu : « Proud boys, stand back and stand by ».

Chris Wallace: « Are you willing, tonight, to condemn white supremacists and militia groups and to say that they need to stand down… »

Trump: « Proud Boys, stand back and stand by! But I’ll tell you what, somebody’s got to do something about antifa and the left. » pic.twitter.com/4vrPocKzcu

— Axios (@axios) September 30, 2020

Sur le réchauffement climatique

Donald Trump : Nous devons mieux gérer nos forêts. Chaque année, on m’appelle pour me dire que la Californie brûle. Si les forêts étaient bien gérées, je ne recevrai pas ces appels. Je suis pour les voitures électriques, mais ce qu’ils ont fait en Californie est fou.

Joe Biden : On peut arriver au zero émission d’ici 2035 en créant de millions d’emplois qui sont rémunérateurs. Je veux rejoindre l’Accord de Paris. Je veux réunir les pays du monde entier pour donner 20 milliards de dollars à la sauvegarde de la forêt amazonienne. Regardez ce que nous coûtent les ouragans, les inondations, les tempêtes en ce moment. On va être en position de créer des emplois solides en veillant à protéger l’environnement. (…)

Alors que Donald Trump brandit  le Green New Deal et son coût de plusieurs milliers de milliards de dollars, Joe Biden réplique :

Le Green New Deal n’est pas mon projet !

Sur la transition après l’élection

Donald Trump : En matière de bulletins de vote, c’est un désastre. Ils envoient des bulletins qui n’ont pas été demandés partout. Il va y avoir une fraude inédite. Le 3 novembre, vous allez vouloir regarder les résultats, et peut-être qu’on ne saura pas qui a gagné pendant des mois. Il y a une fraude, et c’est une honte. Dans certains endroits, on peut recevoir les bulletins de vote jusqu’au 10 novembre. L’élection est truquée. Ça va mal se terminer.

Joe Biden : Le vote par correspondance existe depuis des décennies. On n’a pas besoin de demander les bulletins de vote. Ils sont envoyés chez vous. Il y a une date limite de réception des bulletins. Il a juste peur.

Donald Trump : Je demande à mes supporters d’aller au bureau de vote et à regarder de près ce qui se passe. De mauvaises choses se passent à Philadelphie. Si je vois des milliers de bulletins être manipulés…

Joe Biden : Comptez les votes. Dans certains Etats, on ne peut pas commencer à dépouiller avant le 3 novembre. Nos militaires votent par correspondance depuis des années. Pourquoi ce n’était pas frauduleux pour eux ? J’accepterai les résultats de l’élection. Et lui aussi. Une fois que les votes seront comptés et le vainqueur déclaré, ce sera la fin de cela.

Principales dispositions du nouveau Code du travail

Principales dispositions du nouveau  Code du travail 

Négociation sans syndicat dans les TPE

Les TPE de moins de 20 salariés pourront négocier avec un employé non élu et non mandaté par un syndicat. Selon le ministère du Travail, cette mesure est prise alors que les délégués syndicaux sont absents dans 96% des petites entreprises. Dans les entreprises comportant entre 20 et 50 salariés, la négociation sera possible avec un élu du personnel non mandaté par un syndicat. D’autres parts, les primes pourront désormais être négociées dans les entreprises, et ce quelle que soit leur taille. Celles d’ancienneté notamment étaient fixées jusqu’aujourd’hui par les branches. Les négociations en entreprise pourront aller plus loin encore puisque l’agenda social des négociations, le contenu et le niveau des consultations pourront également être discutés.

Un référendum à l’initiative de l’employeur dans les entreprises de moins de 20 salariés

En l’absence d’élu du personnel, les patrons des entreprises de moins de 20 salariés pourront négocier directement avec les salariés avant de soumettre des accords à un référendum sur tous les sujets de négociation. Jusqu’alors, le recours au référendum était le monopole des syndicats minoritaires (soit ayant obtenu au moins 30 % des suffrages des salariés aux élections professionnelles précédentes). Ceux-ci pouvaient alors demander aux salariés de se prononcer sur un texte refusé par les syndicats majoritaires.

Accords  d’entreprises   »dérogatoires » sur le temps de travail et les rémunérations

Possibilité pour les entreprises de passer des accords dérogatoires avec les syndicats pour sauvegarder l’emploi en cas de difficulté économique. Un accord dérogatoire pourra être passé notamment sur les questions de rémunération et de temps de travail.

Renforcement du rôle des branches

Les branches auront plus de marge de manœuvre. On note la possibilité de recourir aux CDD et CDI de chantier. Les branches pourront ainsi adapter la durée, le nombre de renouvellements et le délai de carence des CDD en fonction des particularités du secteur.

 Un périmètre national en cas de plan social

Dans le cadre de difficultés économiques que rencontrera une multinationale souhaitant licencier dans sa filiale française, le juge ne pourra désormais prendre en compte le périmètre de l’Hexagone seulement et non plus l’échelle mondiale, comme jusqu’alors.

Télétravail renforcé et sécurisé

Le gouvernement entend développer et sécuriser le télétravail, de plus en plus présent en France.

 

∎Plafonnement des indemnités prud’homales

Le plafond de dommages et intérêts en cas de licenciement abusif, sera fixé à 3 mois de salaire jusqu’à deux ans d’ancienneté. Il augmentera ensuite jusqu’à 20 mois de salaire à partir de 30 ans d’ancienneté. Dans les TPE, le plafond sera fixé à 15 jours et à un mois dans les autres entreprises. Il augmentera jusqu’à 3 mois avec l’ancienneté. En contrepartie, les indemnités légales de licenciement seront augmentées de 25% d’un mois de salaire par année d’ancienneté, au lieu de 20% aujourd’hui. Le délai de recours aux prud’hommes, quant à lui, sera limité à un an pour tous les types de licenciements. À savoir qu’aujourd’hui, il est fixé à un an pour les licenciements économiques et à deux ans pour les autres.

 Un périmètre national en cas de plan social

Dans le cadre de difficultés économiques que rencontrera une multinationale souhaitant licencier dans sa filiale française, le juge ne pourra désormais prendre en compte le périmètre de l’Hexagone seulement et non plus l’échelle mondiale, comme jusqu’alors.

∎ Télétravail renforcé et sécurisé

Le gouvernement entend développer et sécuriser le télétravail, de plus en plus présent en France.

∎ Accord majoritaire à 50% à partir du 1er mai

Pour être validés, les accords d’entreprise devront être approuvés par des organisations représentants 50% des voix, et non plus 30% comme aujourd’hui.

∎ Prise en compte de la pénibilité

Le gouvernement entend réformer le compte professionnel de prévention. Aujourd’hui, dix critères, en matière de pénibilité, permettent aux salariés de partir à la retraite plus tôt. Or, pour la ministre du Travail « certains critères sont inapplicables aujourd’hui ». L’ordonnance 5 du gouvernement doit changer cela avec la suppression de la déclaration jugée « irréaliste » par Muriel Pénicaud afin de faciliter le départ à la retraite.

∎ Fusion des instances de représentation du personnel

Une instance unique nommée « comité social et économique » (CSE) remplacera et fusionnera le comité d’entreprise (CE), le CHSCT et les délégués du personnel dans les entreprises de plus de 50 salariés. « Un lieu pour discuter l’économique et le social », pour la ministre du Travail. La nouvelle structure devrait être habilitée à déclencher des actions en justice et solliciter des expertises; réunira en somme l’ensemble des missions des trois instances fusionnées. La ministre du Travail a annoncé la possibilité de créer un « conseil d’entreprise« , un « mode de dialogue social plus avancé, afin d’aller plus loin pour co-décider » à l’initiative des syndicats.

∎ Plus de clémence pour les vices de forme

Avec ces ordonnances, la sanction en cas de vice de forme lors d’un licenciement ne pourra excéder un mois de dommages et intérêts. Ce qui n’empêchera pas un examen du dossier sur le fond. 
Le gouvernement entend également lutter contre les erreurs de procédure en donnant accès, pour les employeurs et les salariés, à un formulaire-type indiquant les droits et devoirs de chaque partie lors d’un licenciement.

∎ Ruptures conventionnelles collectives

Par accord homologué par l’administration, les ordonnances donnent la possibilité aux entreprises de définir un cadre commun de départs volontaires. Aujourd’hui, les ruptures conventionnelles, qui donnent droit à l’assurance chômage, ne peuvent être conclues qu’individuellement.

∎ Code du travail numérisé

Il sera possible de consulter le Code du travail de manière numérique afin de simplifier les démarches.

Les ordonnances appliquées dès la fin du mois de septembre

Les cinq ordonnances seront présentées auprès de cinq organismes de consultation dans lesquels se retrouveront différentes représentations syndicales. Les textes seront ensuite présentés en Conseil des ministres le 22 septembre et devraient entrer en vigueur dès la fin du mois de septembre.

Programme Macron : principales mesures

Programme Macron : principales mesures 

 

Emmanuel Macron a annoncé un plan d’investissement de 50 milliards d’euros (dont 15 milliards pour la formation et 15 autres milliards pour la transition écologique). Le candidat prévoit également de baisser l’impôt sur les sociétés de 33,3 % à 25 % et veut transformer l’ISF en « Impôt sur la fortune immobilière » (excluant le patrimoine financier). Il a également rappelé sa volonté d’exonérer 80 % des ménages français de la taxe d’habitation, un « impôt injuste », selon lui. « L’État remboursera aux communes le manque à gagner », a assuré M. Macron. L’ancien ministre de l’économie veut également imposer les grands groupes Internet sur leur chiffre d’affaires réalisé en Franceréserver l’accès aux marchés publics européens aux entreprises localisant au moins la moitié de leur production en Europe, et mettre en place un mécanisme de contrôle des investissements étrangers en Europe pour préserver les secteurs stratégiques. L’ancien ministre de l’économie prévoit entre autres réformes de « simplifier » l’assurance chômage. Dans l’entretien donné au Parisien, jeudi matin, il précise ainsi les modalités de cette réforme : « On sort d’un système d’assurance financé par les cotisations pour aller vers un système universel financé par l’impôt et ouvert aux entrepreneurs, aux agriculteurs, aux indépendants, aux professions libérales, et aussi aux salariés qui démissionnent, dans la limite d’une fois tous les cinq ans ». « Je proposerai un système universel d’indemnisation du chômage et aussi un système universel de retraite, plus transparent, plus efficace », a-t-il déclaré devant la presse jeudi. Emmanuel Macron souhaite en effet mettre fin aux régimes spéciaux de retraites, avec une harmonisation progressive des règles pour une « vraie fin des inégalités entre fonctionnaires et salariés du privé ». M. Macron toutefois a souligné qu’il ne « proposerait pas de modifier l’âge légal de départ à la retraite » et que le montant des pensions resterait inchangé. Le candidat défend un projet à la fois de « transmissions de nos valeurs » et d’« émancipation pour construire l’égalité des chances ». Alors qu’il compte supprimer globalement 120 000 postes de fonctionnaires, Emmanuel Macron propose de continuer à créer des postes d’enseignants, « entre 4 000 et 5 000 ». Les communes – qui gèrent les écoles primaires – décideront quelle semaine elles veulent mettre en place et choisiront si elles souhaitent arrêter ou poursuivre la réforme des rythmes scolaires. De manière générale, M. Macron plaide pour une « vraie autonomie au niveau de l’école », comme il l’a expliqué dans son interview au Parisien, notamment en ce qui concerne le recrutement et la pédagogie. Les enseignants en zone prioritaire toucheraient une prime de 3 000 euros net par an. En CP et CE1 dans ces zones, il n’y aurait pas plus de douze élèves par classe, pour assurer un suivi quasi individualisé.

Par ailleurs, le téléphone portable ne serait pas seulement interdit en classe, mais dans toute l’enceinte des écoles et des collèges. Emmanuel Macron a également proposé de rétablir l’exonération de cotisations sociales pour les heures supplémentaires, comme sous la présidence Sarkozy, mais sans reprendre l’idée d’une défiscalisation comme c’était le cas entre 2007 et 2012. C’était une des conditions exigées par François Bayrou pour sceller une alliance avec le leader d’En Marche ! : Emmanuel Macron a présenté jeudi plusieurs pistes pour une « moralisation de la vie publique ». Le candidat entend « éradiquer les conflits d’intérêts »interdire « toute fonction de conseil pour tous les parlementaires » ainsi que « l’embauche de proches ou de membres de sa famille ». De son côté, il s’est engagé à ne pas investir « un candidat avec un casier judiciaire de type B2 », qui comprend la plupart des condamnations et décisions de justice.

S’il est élu, M. Macron « s’engage à rendre compte de ces engagements devant le Parlement une fois par an ». Il estime aussi que les ministres doivent être davantage auditionnés par des commissions parlementaires et que ces commissions « puissent se multiplier ». Les ministres « seront responsables pleinement de la gestion de leur portefeuille ministériel, et en particulier des engagements de finances publiques que je prends ». « Cela sera évalué chaque année avec, si le respect n’est pas plein et entier, des décisions qui seront prises en termes de maintien devant le gouvernement. » L’ancien ministre s’est dit « favorable à une dose de proportionnelle, qui permet de mieux représenter le pluralisme de notre vie politique ». Il compte également réduire d’un tiers le nombre de parlementaires.

Emmanuel Macron revient sur des thématiques qu’il a déjà abordées lors de précédentes interviews. Le candidat d’En marche ! propose ainsi la création d’une « police de sécurité quotidienne » et promet 10 000 postes de policiers et de gendarmes pendant le quinquennat. L’ancien ministre de l’économie, qui assure que « toute peine judiciaire prononcée sera exécutée » souhaite également créer 15 000 nouvelles places de prison et des centres pénitentiaires dédiés aux « foreign fighters » (combattants étrangers). La lutte contre le terrorisme est l’un des axes forts du programme de M. Macron. « C’est un projet qui tient compte de la réalité de la menace terroriste qui divise notre pays, le fragilise et appelle le plus grand engagement. » « J’ai confirmé l’intention de passer à 2 % du PIB en matière de dépenses pour notre défense nationale », a rappelé le candidat, qui souhaite également la création d’un état-major centralisé du renseignement rapportant directement au Conseil de défense auprès du président de la République.Dans son programme, Emmanuel Macron souhaite « garantir notre sécurité, lutter contre le changement climatique, défendre nos intérêts économiques »« En matière de politique internationale, trois objectifs guideront mes décisions et conduiront la diplomatie française : garantir la sécurité de nos concitoyens, porter la voix de la lutte contre le changement climatique et défendre nos intérêts économiques. » Le candidat d’En marche ! a rappelé son attachement à l’Europe« au cœur de notre projet »« Nous avons besoin de relancer la zone euro, de reconstituer une solidarité », insistant sur la nécessité du « couple franco-allemand » comme « condition de toute avancée ». Emmanuel Macron prévoit ainsi la création d’une force de 5 000 garde-frontières avec les partenaires européens, d’un Fonds européen de défense qui financera les équipements militaires communs et d’un Quartier général européen permanent. Le candidat prévoit aussi la mise en place d’un budget de la zone euro, avec un Parlement et un ministre de l’économie et des finances de la zone euro. Il proposera également le lancement dans toute l’Union européenne, après les élections allemandes de l’automne 2017, de conventions démocratiques, qui aboutiront à un projet adopté par tous les pays qui le souhaitent.Emmanuel Macron a promis de faire de « l’égalité hommes/femmes » une cause nationale. « Les femmes sont aujourd’hui sous-représentées, elles sont l’objet de violences, de harcèlement », a déploré le candidat, dénonçant « une forme de consentement tacite », qui « s’est trop longtemps installé dans la société, la vie professionnelle, la vie politique ». « Et donc, c’est à travers une politique assumée, que je porterai moi-même dans les nominations, dans les pratiques, dans le suivi de notre vie économique et sociale, avec plusieurs mesures concrètes, que cette cause sera suivie. »

 




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