Archive pour le Tag 'primaires'

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2017 : Copé interdit de primaires par Sarkozy

2017 :  Copé interdit de primaires par Sarkozy

Après la charge de Jérôme Lavrilleux à son endroit, Nicolas Sarkozy accuserait le coup. « Moi vivant, jamais Copé ne sera candidat aux primaires, s’est-il offusqué selon le Canard Enchaîné. Lui et sa bande sont des raclures, prêts à tout pour sauver leur peau. Lavrilleux sait qu’il devra se justifier pour son rôle à Bygmalion. Comme il sait aussi que le procès n’aura pas lieu tout de suite, il balance pour que je perde des plumes. Mais c’est lui qui creuse sa propre tombe », affirme l’ex-chef de l’Etat.  L’ancien bras droit de Copé avait déclaré dans un entretien à l’Obs que Nicolas Sarkozy état parfaitement au courant des agissements du parti et de la société pour endiguer le flot de dettes. Jérôme Lavrilleux, mis en examen dans l’affaire Bygmalion, y accuse Nicolas Sarkozy de mentir. « Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles », accusait-t-il.

Nadine Morano candidate aux primaires à droite

Nadine Morano candidate aux primaires à droite

Une sorte de petite revanche de la part de Nadine Morano pas très contente que Nicolas Sarkozy les mis un peu à l’écart dans le nouvel organigramme du parti. Pas vraiment une candidature pour une première chance mais pour l’instant une candidature de nuisance à l’égard de Sarkozy. Il se pourrait que Nadine Morano retire sa candidature au profit de Sarkozy en échange d’ une promotion dans la direction du parti et de la campagne électorale de 2017. La députée européenne Nadine Morano a annoncé vendredi qu’elle se présenterait à la primaire pour désigner le candidat de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017.  L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a assuré sur BFM TV qu’elle voulait faire entendre sa voix. « Je serai candidate dans ce dispositif », a dit Nadine Morano, qui avait déjà évoqué dans plusieurs médias la possibilité de se présenter. Elle a indiqué qu’elle comptait défendre ses positions sur la question des migrants alors que son parti apparaît divisé sur les solutions à apporter à cette crise humanitaire.  L’eurodéputée les Républicains a notamment plaidé pour la création d’un service public de reconduite à la frontière mutualisé avec l’Union européenne. Elle s’est attiré des critiques dans son propre camp en invoquant la Seconde guerre mondiale pour inviter les migrants à « se battre plutôt que de fuir ». Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire et Xavier Bertrand étaient déjà sur la ligne de départ des primaires à droite, dont le premier tour se déroulera le 20 novembre 2016.

 

2017 : encore trop tôt pour des primaires à gauche (Cambadélis)

2017 : encore trop tôt pour des primaires à gauche (Cambadélis)

 

Alors que nombreux de leaders du PS excluent  toute hypothèse de primaires considérant que Hollande est le candidat naturel, Cambadélis n’élimine  pas cette possibilité même s’il considère que c’est encore un peu tôt. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Cambadélis évoque cette possibilité de primaires. Sans doute s’interroge-t-on  à gauche sur la probabilité d’une qualification de Hollande pour le second tour des présidentielles et au-delà pour son éventuel succès final. Il faut dire que Hollande ne décolle pas vraiment des sondages lesquels lui attribuent moins de 20 % alors que Sarkozy recueille autour de 25 % et Marine Le Pen autour de 28 %. Hollande, lui, compte sur les résultats de sa politique pour remonter la pente de la popularité. Une popularité toujours située en moyenne en dessous de 25 % mais avec des intentions de vote sans les écolos autour de 17 %. En l’absence d’une candidate nature écolo pour l’instant le score envisagé serait de l’ordre  de 20 %. Or ces résultats économiques et sociaux se font attendre d’autant plus que la France est à la traîne en matière de croissance vis-à-vis de la zone euro et que l’environnement international a plutôt tendance à se détériorer. D’où des interrogations légitimes chez certains leaders socialistes quant à la légitimité de la candidature de Hollande. Alors que Les Républicains se lancent peu à peu dans les primaires en vue de l’élection présidentielle de 2017, « c’est donc encore trop tôt » pour le Parti socialiste, insiste Jean-Christophe Cambadélis. « Les primaires sont à droite, la division est à droite, les oppositions sont à droite. Ne provoquons pas ceci dans le Parti socialiste, même s’il y a une division de la gauche« , conclut-il.

Juppé-2017: candidat si des primaires bidouillées

Juppé-2017: candidat si des primaires bidouillées

Juppé persiste et signe dans VSD : il sera candidat si les primaires sont bidouillées. Un sérieux avertissement en fait à Sarkozy qui, grâce à la maîtrise du parti, pense avoir déjà gagné cette primaire. C’est évidemment une  sérieuse menace pour Sarkozy qui serait certainement derrière Juppé si les deux responsables étaient candidats en 2017. D’autant que Juppé devance assez largement Sarkozy dans l’opinion ; même Bayrou est aussi devant lui. Juppé revient donc sur les éventuels truquages  de  la primaire à droite en 2016. Si la primaire n’est pas ouverte à l’ensemble de la droite et du centre, Alain Juppé annonce qu’il « n’y participera pas ». « Mais je me présenterai de toute façon à l’élection présidentielle », ajoute-t-il aussitôt avant d’insister : « Si la primaire était bidouillée, que l’on ne fasse voter que 500.000 à 1 million d’électeurs, alors je considérerai qu’elle n’a pas de signification. » Interrogé sur ses relations avec Nicolas Sarkozy, Alain Juppé tient à « relativiser » les récentes tensions qui ont pu apparaître. « Vous imaginez que nous sommes déjà deux coqs dans un combat? Non, pas du tout. » Et d’évoquer les huées dont il a été la cible lors du congrès fondateur des Républicains : « Il faut quand même ramener cela à une juste proportion. 8.000 personnes étaient présentes (les sarkozystes revendiquaient un congrès à 20.000 militants, Ndlr), un tiers a peut-être sifflé, les deux tiers ont couvert ces sifflets par des applaudissements. Relativisons. »

 

Sondage :76% pour des primaires à gauche et Hollande rejeté

Sondage :76% pour des primaires à gauche et Hollande rejeté

 

Hollande a du souci à se faire car non seulement 75% des lecteurs ne souhaitent pas qu’il se représente mais au sein de la gauche les électeurs veulent uen primaire. Et ils préfèrent largement Valls à Hollande. Or Hollande se considère comme le candidat de droit de la gauche et qui ; peut se dispenser de cette primaire et de cet exercice démocratique superflu. Alors que s’ouvre vendredi le congrès du PS, 76 % des sympathisants réclament la tenue d’une primaire pour 2017. 42 % préfèrent une candidature de Manuel Valls, contre 27 % pour François Hollande. Une primaire et Manuel Valls. Alors que les cadres du PS s’apprêtent à se réunir en congrès, du 5 au 7 juin à Poitiers, un sondage Opinionway pour Le Figaro et LCI fait état d’une très forte demande des sympathisants socialistes pour organiser une primaire en vue de l’élection présidentielle de 2017. Ils sont ainsi 76 % à se déclarer en faveur de ce processus de sélection et ce, même si François Hollande décide de se représenter. Mauvaise nouvelle aussi pour le chef de l’Etat, les sympathisants socialistes lui préféreraient alors Manuel Valls avec 42 % et ce en dépit du positionnement politique du premier ministre, très à droite sur l’échelle du PS.  En face, François Hollande ne recueillerait que 27 % des voix des sympathisants socialistes. Pour Frédéric Micheau, le directeur des études d’Opinionway, «Manuel Valls apparaît comme le préféré des sympathisants non pas pour la ligne politique qu’il incarne mais pour sa capacité à remporter l’élection présidentielle, à maintenir le PS au pouvoir ou, au moins, à le faire accéder au second tour».

 

Primaires 2017 à droite :craintes de magouilles

Primaires 2017 à droite :craintes de magouilles

 

Il ont sans doute raison les concurrents de Sarkozy de craindre les magouilles pour les primaires surtout après la première réunion des « Républicains » noyautée par les sarkosystes qui ont sifflé Filon et Juppé. Une première réunion ratée et partisane. Les trois prétendants déclarés à la primaire présidentielle à droite et Bruno Le Maire, possible candidat, demandent donc  instamment à Nicolas Sarkozy des garanties sur la consultation de 2016 « dans les conditions d’indépendance requises ». Le congrès du 30 mai des Républicains, dont des élus UMP et UDI, s’accordent à dire en privé qu’il fut un fiasco, a laissé des traces. Alain Juppé, candidat à ce jour le plus sérieux de l’ancien chef de l’Etat pour l’investiture présidentielle, et François Fillon ont été hués, et les craintes d’une mainmise des sarkozystes sur la primaire en ont été ravivées. A l’initiative d’Alain Juppé, qui est sorti très remonté du guêpier de samedi dernier, une lettre a été transmise jeudi au président des « Républicains ». « Nous sommes tous d’accord pour considérer que le temps du débat politique pour la primaire n’est pas venu (…), en revanche, nous pensons également qu’il est urgent de préciser les modalités d’organisation de la primaire, qui nécessiteront un important travail », écrivent Alain Juppé, François Fillon, Xavier Bertrand et Bruno Le Maire dans leur missive. « Le bureau politique du 9 juin devrait être, à notre sens, l’occasion » de constituer formellement le comité d’organisation de la primaire « et de déterminer ses principes d’organisation et de fonctionnement, afin qu’il puisse se mettre au travail sans attendre, dans les conditions d’indépendance requises », poursuivent-ils. « Nous sommes à votre disposition pour vous en entretenir avant cette date pour vous faire part de nos souhaits en la matière », précisent-ils, en assurant Nicolas Sarkozy de leurs « meilleurs sentiments ». Alain Juppé et François Fillon ont d’ores et déjà prévenu qu’ils se présenteraient au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 si l’organisation de la primaire était entachée d’irrégularités.

 

Présidentielle 2017 : Aurélie Filippetti « veut des primaires », il n’ y aura que ça !

Présidentielle 2017 : Aurélie Filippetti « veut  des primaires », il n y aura que ça !

 

 

Aurélie  Filippetti, une des rares responsables socialistes qui ait un peu de culture (elle est agrégée de lettres) veut des primaires en 2017 ; de ce point de vue elle sera  servie car entre Hollande, Valls, Hamon ou encore Sapin, c’est le concours des bonnets d’âne sur le plan culturel. Certains objecteront avec raison que ce n’est pas la spécificité des socialistes que cela vaut pour la droite et l’extrême droite. Sans doute pas un motif suffisant pour que le système oligarchique ne fasse émerger que des primates y compris à la présidence de la république. Sarkozy, Hollande, Valls et même Marine Lepen, de purs produits du système d’une nullité  culturelle affligeante et qui plus est bien loin des réalités économiques et sociales. Un double handicap en quelque  sorte.   Selon l’ancienne ministre, Aurélie Phipetti, le Parti socialiste ne pourra renouer avec le succès qu’en étant « novateur » et en proposant « un projet pour le pays ». Un projet qui passerait d’abord par le choix d’un candidat pour la prochaine présidentielle. « Je suis favorable à des primaires », rappelle la députée, qui ne semble pas voir François Hollande en candidat idéal à sa succession. Tu m’étonnes !

Primaires UMP : déjà enterrées

Primaires  UMP : déjà enterrées

 

Il fallait s’y attendre, il n’y aura pas de primaires à l’UMP ou alors une parodie. Si Sarkozy reprend l’UMP ce n’est pas par plaisir mais parce que c’est la voie obligée pour 2017. En maitrisant l’UMP, il dispose d’un appareil et contrôle totalement une éventuelle primaire. Fillon et Juppé sont évidemment de grands naïfs en pensant que des primaires transparentes pourront se dérouler à l’UMP. D’abord ce n’est pas la tradition du parti et encore mois celle de Sarkozy qui a habitude de conquérir  la hussarde les places qu’il souhaite. Reste cependant une inconnue, la suite des affaires. Car si le parti en entier se range définitivement derrière Sarkozy, sans solution de secours, il risque une cruelle déconvenue dans le cas ou Sarkozy serait rattrapé par la justice (et/ou les médias). La déclaration de François Baroin est à cet égard significative  L’ancien ministre de l’Economie, qui soutient Nicolas Sarkozy, estime dans Le Point que « l’élection à la tête du parti vaut primaire à l’UMP ». Et ce, alors que Nicolas Sarkozy lui-même a promis de se soumettre à la primaire en vue de la présidentielle de 2017.   »Cette élection à la tête du parti vaut primaire à l’UMP. Si (Alain) Juppé et (François) Fillon pensent avoir des chances de devenir président, ils auraient dû s’y présenter », affirme le maire de Troyes.   »Dans notre tradition gaulliste, bonapartiste, c’est comme ça, le chef du parti est le mieux placé pour la présidentielle. Je n’ai pas non plus compris les contretemps de Fillon, pour qui j’ai une grande estime, qui s’est accroché à Matignon et, après la défaite, a critiqué le bilan de Sarkozy au lieu de récupérer son héritage », ajoute François Baroin. Ce dernier est par ailleurs candidat aux sénatoriales dans son département de l’Aube, et vise la présidence de l’Association des maires de France.  Evoquant la candidature de l’ancien président à la tête de l’UMP, François Baroin juge aussi que « l’histoire dira si les affaires ne sont pas trop lourdes et s’il parvient à renouer avec les Français. Car à ce stade, ce n’est pas fait. C’est possible, mais cela reste à faire. »

 

Sarko va prendre la présidence de l’UMP pour magouiller les primaires

Sarko va prendre la présidence de l’UMP pour magouiller les primaires

 

Juppé  a sans doute gagné la première étape dans la course à 2017. Il a surpris tout le monde en annonçant sa candidature mais il n’a pas encore gagné le match qui va l’opposer à Sarkozy. Celui sera plus vite que prévu contraint d’annoncer sa candidature à la présidence de l’UMP. Une condition indispensable pour gagner les primaires. C’est en en effet la nouvelle équipe du président de l’UMP qui va organiser ces primaires. Or Juppé veut des primaire larges jusqu’’aux centristes là il est plus populaire que Sarkozy. A l’inverse Sarkozy est plus populaire chez les seuls militants UMP (à différencier des sympathisants). Du coup Sarko pourrait réduire le cercle des votants aux primaires et coupera ainsi l’herbe sou le pied à Juppé qui ne dispose pas de beaucoup d soutien dans l’appareil de l’UMP.  Benoist Apparu proche du maire de Bordeaux prévient toutefois que s’il y avait «mélange des genres» entre les deux échéances qui attendent la droite, si le futur chef de l’UMP briguait son investiture pour la présidentielle, «la campagne serait pire qu’entre François Fillon et Jean-François Copé». «On a vu comment ça a fini», commente le député de la Marne. L’avertissement s’adresse évidemment à Nicolas Sarkozy: selon les juppéistes, c’est l’ex-chef de l’État qui menacerait l’unité de la famille s’il s’avisait de ne pas en respecter les règles communes. L’article 35-3 des nouveaux statuts impose au président du parti de démissionner de ses fonctions «au plus tard quinze jours avant la date fixée pour le dépôt des déclarations de candidature» s’il veut se présenter à la primaire, soit, selon la charte de la primaire, «quatre-vingt-dix jours au moins avant le premier tour» de l’élection interne. Alain Juppé a déjà regretté que le patron du parti puisse tenter d’être aussi son candidat, mais il a reconnu que modifier à nouveau les statuts serait une entreprise périlleuse. Selon lui, l’intérêt politique de «primaires ouvertes» devrait suffire à garantir leur bon déroulement. Elles constituent à ses yeux la seule «méthode» pour «rassembler dès le premier tour les forces de la droite et du centre  Les formules employées par l’ex-premier ministre dans son annonce de candidature ont tout pour plaire aux oreilles centristes. Il se fixe pour objectif d’«assurer la pérennité du modèle social français» grâce au redémarrage de la croissance et conseille notamment, pour y parvenir, de rechercher «l’apaisement des tensions inutiles». Un discours que les sarkosyste ont pris pour leur champion, mais qui pourrait aussi viser le programme libéral du nouveau Fillon. Juppé n’a pas commenté les propositions économiques du député de Paris, mais comme il trouve déjà celles adoptées par l’UMP trop libérales… Populaire au centre, le maire de Bordeaux l’est aussi auprès de l’ensemble des Français. Avant de se jeter dans la mêlée présidentielle, il supplantait ses rivaux dans les sondages. Sa cote va-t-elle se dégrader? Ses adversaires y comptent bien. «En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’il ne risque pas de rajeunir d’ici 2017», observe l’un d’eux. Alain Juppé a fêté ses 69 ans le 15 août. «C’est une force, veut croire Benoist Apparu. Cela lui donne une sagesse, du recul… En plus, vu son âge, il ne fera qu’un seul mandat. Il sera un président désintéressé.» Autrement dit, réformateur, et qui s’effacera en 2022 pour laisser la place à la jeune génération. Avis aux Xavier Bertrand, Bruno Le Maire ou, encore, Nathalie Kosciusko-Morizet. L’ex-premier ministre, qui n’a pas de réseau au sein de l’UMP, espère les convaincre que leur tour viendra s’ils acceptent de le soutenir pour la prochaine présidentielle

Primaires PS Marseille : règlements de comptes et cadeau à Gaudin

Primaires PS  Marseille : règlements de comptes et cadeau à Gaudin

 

Cette primaire va laisser des traces, d’abord parce que Ghali a nettement mis en cause le gouvernement, et personnellement Hollande et Ayrault non seulement d’être intervenus dans ce scrutin mais surtout de n’avoir rien fait pour Marseille. Ensuite par ce que le vainqueur Mennucci est un apparatchik qui a trempé dans les affaires socialistes locales depuis 30 ans. Donc pas vraiment un renouveau. D’un certain point de vue c’est un cadeau faiat à Gaudin. Certes – Le duel entre Samia Ghali et Patrick Mennucci a été tranché dimanche lors du deuxième tour des primaires à Marseille amis  Les partisans de la socialiste digèrent mal la défaite. Après un scrutin pour le moins tendu, le PS a finalement désigné son candidat pour Marseille : Patrick Mennucci sera le socialiste chargé d’affronter Jean-Claude Gaudin aux municipales. Son adversaire dans la primaire, Samia Ghali, n’a reconnu sa défaite que du bout des lèvres. Seule concession de sa part à la fédération dimanche soir, la perdante était présente sur l’estrade aux côtés de Patrick Mennucci. Mais pas un mot, pas une déclaration, elle est restée là le visage fermé, sans même décocher un sourire lorsque l’heureux gagnant a fait scander son nom. Du côté de ses partisans, la déception est énorme. « Mennucci a tenu des propos par rapport à Samia Ghali qu’il n’aurait jamais dû tenir », juge une militante. « Aujourd’hui non, je ne me dois pas de le soutenir. » « On va tous rendre nos cartes du PS », prévient un homme. « C’est terminé, stop, et on va aller aider Monsieur Gaudin parce que Monsieur Mennucci, il ne le mérite pas. » Cette élection va probablement laisser des traces dans cet électorat que Samia Ghali avait pourtant réussi à faire aller voter. L’objectif de Patrick Mennucci est donc de gommer ses différends car évidemment, il aura besoin de ses voix s’il veut rivaliser avec Jean-Claude Gaudin en mars prochain. « Samia Ghali était là, non ? », lance-t-il, insistant sur la nécessité de se rassembler. « Elle n’a pas été élue ce soir mais comme je l’ai dit, elle n’a pas été battue. Personne n’a été battu dans cette primaire. C’est vrai j’ai été élu, Samia il faut qu’elle l’accepte voilà, mais on va parler. »

Mairie de Paris/UMP: des primaires en avril

Mairie de Paris/UMP: des primaires en avril

« Le bureau de la fédération UMP de Paris, réuni vendredi soir, a décidé à l’unanimité d’organiser très rapidement des primaires ouvertes à Paris. Ce sera un vote électronique ultrasécurisé ouvert à tous les Parisiens inscrits sur les listes électorales de la capitale », détaille Goujon, président de la fédération UMP de Paris. « Chaque votant devra contribuer au financement à hauteur de 2 euros. Ce sera une grande première pour la droite en France. Un souffle démocratique au moment où les socialistes renoncent à leur primaire et désignent leur candidate en coulisses, Mme (Anne) Hidalgo, qui n’a jamais été élue sur son nom et a été désignée dans le bureau de Bertrand Delanoë », attaque le député UMP de Paris. Selon lui, « le premier et le second tour devraient se dérouler entre la mi-avril et la mi-mai. La campagne ne devra pas dépasser un mois afin d’engager le fer au plus vite avec nos adversaires socialistes, particulièrement Mme Hidalgo qui mélange allègrement ses fonctions de première adjointe et de candidate ». L’ancienne ministre Rachida Dati et le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel ont d’ores et déjà annoncé qu’ils seraient candidats. Ce pourrait être aussi le cas de la députée de l’Essonne et maire de Longjumeau Nathalie Kosciusko-Morizet. En revanche, François Fillon devrait annoncer qu’il ne sera pas candidat. « Les candidats devront se déclarer avant la fin février.  Une procédure de parrainages, tout en étant très souple, permettra d’éviter les candidatures fantaisistes », explique aussi Goujon.Interrogé pour savoir s’il souhaite que l’UDI de Jean-Louis Borloo, participe à la primaire, le patron de l’UMP parisienne répond: « Bien sûr, ainsi que toutes les composantes de la droite et du centre ».

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