PRIMAIRE ÉCOLOGISTE: Les verts vont encore choisir un candidat qui perd
Face à Yannick Jadot écolo plutôt centriste, Europe écologie les Verts va sans doute préférer un candidat qui perd comme Éric Piolle. Un candidat beaucoup plus à gauche et beaucoup moins connu. Bref le scénario éternel de la primaire écologiste ( Pour mémoire les écolos avaient déjà préféré Eva Joly à Nicolas Hulot). Éric Piolle vient d’ailleurs de soutenir de recevoir tout ce que compte l’écologie du gauche avec un appui de 300 élus.
« Nous avons besoin d’une présidence humble, terre à terre, qui nous ressemble et qui nous considère, qui connaisse la réalité du travail et celle des territoires », plaident ces soutiens d’Eric Piolle, rappelant sa victoire en 2014 à Grenoble puis sa réélection aux municipales de 2020.
« Il s’est inscrit dans une nouvelle page de l’histoire de l’écologie politique en France. Celle de l’écologie de gouvernement. Il a montré que les écologistes peuvent gagner pour agir sur le réel », insistent les signataires, qui plaident pour articuler « radicalité » et « pragmatisme ».
« Nous sommes également fiers de soutenir comme candidat à la présidentielle un ancien cadre » de Hewlett Packard « licencié pour avoir refusé un plan de délocalisation, devenu un élu de terrain à l’écoute, conscient des réalités du quotidien, attaché aux territoires qui font la France au-delà des considérations parisiennes et capable de construire le rassemblement des gauches écologistes », ajoutent ces personnalités.
Jean-François Copé ancien candidat malheureux d’une primaire et ancien responsable des républicains considère que l’organisation d’une primaire es t politiquement très dangereuse . Cela a été démontré évidemment chez les républicains qui avaient choisi le « vertueux » Fillon démoli précisément par ses combines financières.
Au parti socialiste la plus grande erreur aura sans doute été de choisir François Hollande du fait de l’épisode Strauss-Kahn. Certes François Hollande a été élu mais il restera sans doute dans l’histoire l’un des plus incompétents présidents de la république. Pour preuve, il n’a même pas osé se représenter en 2017.
Les républicains pourraient donc refaire l’expérience malheureuse. Il pourrait également être suivi dans cet exercice une nouvelle fois par les écolos eux-aussi des spécialistes pour démolir leurs responsables et choisir en général le plus consensuel mais le moins bon.
Présidentielle 2022 : Stéphane Le Foll veut une primaire
Stéphane le Foll se veut très critique vis-à-vis de la direction du parti socialiste qui en fait envisage de se ranger derrière la bannière des écolos pour continuer d’exister. L’ancien porte-parole du gouvernement souhaite que le PS exprime sur sa propre analyse et ses propres orientations. Laissant entendre qu’il participerait à cette éventuelle primaire, Stéphane Le Foll a tiré à boulets rouges sur l’actuelle direction du PS: «Sur la grande question posée par le projet présidentiel, il n’y a pas de propositions ou de débats». Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste «porte une responsabilité très lourde (…) il a toujours été sur une logique qui consiste à dire l’écologie ou le socialisme, c’est pareil (…) voire puisque c’est l’écologie qui est en dynamique…on peut s’effacer derrière», a tancé l’ancien porte-parole du gouvernement.
Sondage Présidentielle : la primaire de la droite est facteur de division
Selon un sondage Odoxa Backbone-Consulting réalisé pour Le Figaro, 53% des Français sont contre le système de primaires envisagées par le parti républicain. Les Français considèrent que la primaire est surtout une opération de communication est l’occasion d’une perte de temps .
Beaucoup craignent que la primaire soit vecteur de divisions (70% ; 72%). D’autres encore voient dans cette démarche une pure opération de communication (62% ; 55%), voire même «une perte de temps» (53% ; 48%).
Dans ce contexte, la posture de Xavier Bertrand est saluée. À plusieurs reprises, le président ex-LR des Hauts-de-France et candidat à la présidentielle a refusé de prendre part au processus de départage. «La primaire (…) a été source de divisions, et la fois dernière, tous ceux qui sont passés par une primaire ont été éliminés lors du premier tour de l’élection», a-t-il encore déclaré mardi soir sur le plateau de TF1. Sa position est récompensée, puisque l’élu bénéficie du soutien d’un Français sur deux. 54% des sympathisants de la droite et du centre, dont 56% des LR, sont du même avis.
Présidentielle: Hidalgo, candidate potentielle ne veut pas de primaire
Anne Hidalgo, la maire Paris prépare de toute évidence sa candidature aux présidentielles. Pour preuve elle refuse par avance toute idée de primaires avancées par les écolos et le parti socialiste. Sans doute l’intéressée voit-elle une incompatibilité aussi d’alliance avec le parti de Mélenchon d’autant que ce dernier entend bien maintenir sa candidature.
À noter qu’elle fait une proposition innovante en voulant développer l’apprentissage qu’elle considère comme une révolution indispensable après le bac pour des jeunes. «Je ne suis pas favorable à une primaire. Une primaire à l’américaine s’adresse à tout le corps électoral. En France, ce n’est pas la même logique: elle mobilise surtout les militants ou les sympathisants», fait valoir Anne Hidalgo. Quant à ses propres ambitions, «à l’automne, ce sera le moment de prendre une décision», considère-t-elle, alors que les dernières études d’opinion ne la créditent – au mieux – que de 10% des intentions de vote, sans qualification pour le deuxième tour.
«Nous avons beaucoup de travail devant nous. J’y prendrai toute ma part. Pour cela, je m’appuie sur un réseau de maires, par la plateforme ‘Idées en commun’, afin de faire germer des propositions», a encore expliqué la maire de Paris. «Je trace ma route», a-t-elle ajouté. En faite Anne Hidalgo compte surtout sur les sondages pour donner une légitimité à sa candidature et éviter ainsi une primaire.
Présidentielle: Hidalgo, candidate potentielle ne veut pas de primaire
Anne Hidalgo, la maire Paris prépare de toute évidence sa candidature aux présidentielles. Pour preuve elle refuse par avance toute idée de primaires avancées par les écolos et le parti socialiste. Sans doute l’intéressée voit-elle une incompatibilité aussi d’alliance avec le parti de Mélenchon d’autant que ce dernier entend bien maintenir sa candidature.
À noter qu’elle fait une proposition innovante en voulant développer l’apprentissage qu’elle considère comme une révolution indispensable après le bac pour des jeunes. «Je ne suis pas favorable à une primaire. Une primaire à l’américaine s’adresse à tout le corps électoral. En France, ce n’est pas la même logique: elle mobilise surtout les militants ou les sympathisants», fait valoir Anne Hidalgo. Quant à ses propres ambitions, «à l’automne, ce sera le moment de prendre une décision», considère-t-elle, alors que les dernières études d’opinion ne la créditent – au mieux – que de 10% des intentions de vote, sans qualification pour le deuxième tour.
«Nous avons beaucoup de travail devant nous. J’y prendrai toute ma part. Pour cela, je m’appuie sur un réseau de maires, par la plateforme ‘Idées en commun’, afin de faire germer des propositions», a encore expliqué la maire de Paris. «Je trace ma route», a-t-elle ajouté. En faite Anne Hidalgo compte surtout sur les sondages pour donner une légitimité à sa candidature et éviter ainsi une primaire.
Tandis que Jadot semble se convertir à une primaire concernant toute la gauche, les responsables nationaux écolos notamment Julien bayou semblent privilégier une primaire interne. Jadot a d’ailleurs promis de réunir tous les leaders de la gauche d’ici une quinzaine de jours.Delphine Batho, présidente de Génération Écologie ,comme EELV, souhaite également une primaire interne
« Clairement oui », une primaire est indispensable, a déclaré ce lundi matin la députée des Deux-Sèvres Delphine Batho, présidente de Génération Écologie.
« Ma proposition pour la primaire des écologistes, c’est qu’on ait un processus démocratique extrêmement innovant, qui construise une équipe, par ce qu’on appelle le mode de scrutin préférentiel, c’est-à-dire au lieu d’être dans une logique d’élimination, qui crée des divisions, qui crée des déchirures, des blessures, qu’on ait un processus collectif, qui constitue une équipe », a poursuivi l’ancienne ministre de l’Écologie de François Hollande.
« on ne peut pas tirer de conclusion hâtive en disant ‘tout est fichu pour l’écologie, il n’y a plus qu’à se réfugier dans les jupes de la gauche’ », a-t-elle poursuivi, en disant ne pas avoir « pris de décision », quant à sa propre participation à la primaire.
Présidentielle 2022 : officiellement candidat, Xavier Bertrand refuse toute primaire
Il est clair que Xavier Bertrand a une carte à jouer face à des républicains complètement écartelés entre d’une part l’envie de désigner un candidat, d’autre part de se rallier à Macron en 2022. Xavier Bertrand dispose déjà d’un potentiel de voix respectable. Il vient de déclarer sa candidature ce qui coupe un peu les pieds à son ancien parti les républicains.
Xavier Bertrand est crédité de 14 à 16% des intentions de vote, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Franceinfo et L’Obs. Le président de la région Hauts-de-France arrive en troisième position, derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui arrivent largement en tête avec environ 25% des intentions de vote.
Le président de la région Hauts-de-France souffre d’un déficit de notoriété au niveau national : 33% des sondés affirment ne pas le connaître suffisamment pour dire s’il ferait ou non un bon chef d’Etat. Mais il reste tout de même la troisième personnalité la plus présidentiable parmi celles testées dans le sondage. 29% des personnes interrogées estiment qu’il ferait un bon président de la République mais 38% estiment le contraire. En ce qui concerne Emmanuel Macron, ils sont 38% à affirmer qu’il ferait un bon président, 56% affirment le contraire. Pour ce qui est de Marine Le Pen, 30% des sondés pensent qu’elle serait une bonne présidente, 62% estiment qu’elle serait une mauvaise présidente.
Ce sondage a été réalisé par Ipsos-Sopra Steria, via internet, entre les 27 et 28 janvier 2021 et sur un échantillon de 1000 personnes inscrites sur les listes électorales et constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Présidentielle 2022: Mélenchon pour une primaire avec lui seulement
En gros c’est ce que reprochent les forces de gauche à Mélenchon à savoir d’organiser une sorte de primaire bidon mais avec lui seulement comme candidat pour rassembler les sympathisants de gauche. Évidemment cela ne convient pas aux écologistes qui entendent bien faire la même démarche que Mélenchon à savoir présenter un candidat qui réunirait toute la gauche. La démarche de Mélenchon est aussi critiquée par d’autres notamment les socialistes.
De toute manière, l’opinion semble assez loin des préoccupations électorales de Mélenchon dont l’ego pourrait bien tuer encore la gauche pour cette élection de 2022. Un ego surdimensionné bien sûr avec en plus des propos un peu surréaliste quand il suggère qu’il est la lumière que le pays attend au bout du tunnel !
«Quand tout va mal, et que cela semble nuit noire pour beaucoup de monde qui ne trouvent pas leur compte dans cette société, il faut allumer une lumière pour qu’on se dise: il y a un bout au tunnel, on peut faire autrement», a déclaré Jean-Luc Mélenchon. D’où son choix de soumettre sa candidature au vote de 150.000 citoyens. Un vote en ligne simple, complètement bidon d’une part parce qu’il sera facile d’obtenir 150 000 soutiens( sur les 2 millions followers de Mélenchon) et en plus des soutiens complètement anonymes et qui suffira de donner son pseudo de messagerie.
Cantona qui fut indiscutablement un très grand joueur de football n’en finit pas de ruminer sa rancœur pour n’avoir pas participé à la merveilleuse aventure de 98 avec l’équipe de France. Du coup, il ne cesse de multiplier les attaques notamment contre Didier Deschamps au surplus Cantona instrumentalise le racisme pour discréditer le sélectionneur national. Il considère que notamment que la non sélection de Benzema par équipe de France relève de la ségrégation. Il convient vivement de remettre à leur place ces attaques inadmissibles qui feront d’ailleurs l’objet d’un procès. En effet Cantona, encore une fois un des plus grands joueurs de football en son temps ne cesse de faire dans la provocation en se montrant par exemple méprisant à l’égard du PSG dont il ne regarde pas les matchs. Méprisant aussi à l’égard de Neymar et d’une façon générale à l’égard de tout le football français. L’ancien footballeur devenu acteur de cinéma ne se caractérise pas par une grande intelligence et une grande finesse. Il suffit de l’écouter lors de ses apparitions télévisées, pas même capable de structurer une pensée un peu cohérente voire même de prononcer une phrase un peu correcte. Il parle un peu comme certains rappeurs, de manière elliptique, simpliste, caricaturale et provocatrice. Comme acteur de cinéma, il a surpris dans ses premiers rôles mais dans les suivants il n’a cessé de se mimer lui-même incapable d’incarner des personnages différents. Cantona aimerait bien jouer les intellos par exemple quand il publie un livre de BD du niveau de classe maternelle. Comme beaucoup de joueurs de foot (pas tous heureusement) Cantona ne risque pas d’avoir un jour le Goncourt et ses propos stupides et malveillants n’améliorent pas l’image d’un footeux un peu brut de brut mais d’un orgueil démesuré et revanchard. Convoqué au Palais de justice de Paris, Eric Cantona a donc appris, vendredi 24 novembre, sa mise en examen. Une procédure formelle engagée à la suite d’une plainte pour diffamation déposée par son ancien coéquipier en équipe de France (1989-1995) Didier Deschamps. Selon nos informations, ladite plainte a été déposée par le sélectionneur des Bleus le 3 juin 2016, soit une semaine avant l’ouverture de l’Euro organisé dans l’Hexagone, et un procès aura lieu dans plusieurs mois, devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris. La plainte découle d’un entretien donné par l’ex-légende de Manchester United, en mai 2016, au quotidien britannique The Guardian. Dans cette interview, le « King » abordait la non-sélection pour l’Euro de l’attaquant madrilène Karim Benzema, mis en examen dans l’affaire du chantage à la sextape, dont son coéquipier Mathieu Valbuena est la victime : « Deschamps, il a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne dans sa famille n’est mélangé avec quelqu’un, vous savez. Comme les Mormons en Amérique. Une chose est sûre, Benzema et Ben Arfa sont deux des meilleurs joueurs français et ne seront pas à l’Euro. Et pour sûr, Benzema et Ben Arfa ont des origines nord-africaines. Donc le débat est ouvert. » Après les propos d’Eric Cantona, Didier Deschamps avait découvert que le mot « raciste » avait été tagué sur le mur de sa maison secondaire, à Concarneau (Finistère). Carlo Alberto Brusa, l’avocat du sélectionneur des Bleus, estime que « les bornes ont été dépassées » et critique « l’approche grossière » de l’ex-star des Red Devils. «M. Cantona a laissé entendre que les choix de Didier Deschamps étaient liés aux origines maghrébines des joueurs, confie le juriste au Monde. M. Deschamps a été profondément choqué, touché par cette approche du débat sportif et par rapport au message de mixité véhiculé par l’équipe de France. Didier Deschamps n’a jamais véhiculé un quelconque message raciste. Personne avant M. Cantona n’avait jamais osé émettre des soupçons de racisme. » « Didier Deschamps n’a jamais été guidé par un quelconque principe racial pour décider qui doit jouer ou pas en équipe de France, poursuit son avocat, qui conseille également deux autres champions du monde 1998 : Zinédine Zidane et Laurent Blanc. C’est un technicien. Cela va même au-delà de la personne de Didier Deschamps. Cela touche les valeurs morales véhiculées par l’équipe de France et la Fédération française de football. » Le juriste assure qu’il « n’y a aucune soif de vengeance » chez son client et que « l’affaire ira au bout. Il y a une volonté de sanctionner des propos inadmissibles, indignes de la personne de M. Cantona, ajoute Me Brusa. Les faits sont graves : on est dans la société de l’après-Charlie Hebdo et Bataclan, et le fait de glisser ce type de message dans le sport, qui véhicule des valeurs universelles, c’est jeter de l’huile sur le feu.» Cette procédure intervient alors que le conflit larvé entre Eric Cantona (45 sélections en équipe de France, de 1987 à 1995) et Didier Deschamps (103 apparitions sous le maillot tricolore entre 1989 à 2000) est de notoriété publique. Cette détestation réciproque trouve ses origines dans la mise à l’écart du « King » par le sélectionneur des Bleus Aimé Jacquet avant l’Euro 1996, disputé en Angleterre. Capitaine de l’équipe de France jusqu’alors, le buteur de Manchester United voit « DD » s’emparer du brassard, devenir le premier relais de Jacquet, et conduire ses partenaires au sommet du foot mondial, en 1998, et européen, deux ans plus tard. Par médias interposés, Eric Cantona n’a jamais manqué d’égratigner son ex-coéquipier depuis la fin de sa carrière internationale. « Deschamps ? Ça va, parce qu’il donne 100 % de lui-même, mais il sera toujours un porteur d’eau. Des joueurs comme ça, on en trouve à tous les coins de rue. Aujourd’hui, Didier, il fait le moine, il joue les moralisateurs, mais il finira par tomber dans tous les vices du monde », glisse le Mancunien à la Gazzetta dello Sport, en septembre 1996. Bis repetita en 2007, dans les colonnes de L’Equipe Magazine : « Deschamps et Desailly, ce ne sont pas des hommes. Il y a des mecs qui ont gagné à côté d’eux et qui les méprisent autant que moi. Pas la peine d’entrer dans les détails, je n’en fais pas une affaire personnelle. Mais, sincèrement, est-ce que ces gens-là viendraient vous sauver si vous étiez en train de vous noyer ? » Dernier exemple en date, lors d’un entretien à Libération, en juin 2016, en écho à son interview au Guardian : « Tenez, il paraît qu’il va m’attaquer en justice. C’est bien la première fois qu’il passera d’une position défensive à une position offensive, il verra si c’est si facile… Avec son agent et son avocat, ils ne seront pas trop de trois pour réfléchir et distinguer ce qui relève de la diffamation du fait de mettre le problème sur la place publique. Ça n’a rien à voir, mais puisqu’on parle de son agent [Jean-Pierre Bernès, dirigeant de l’Olympique de Marseille lorsque Cantona y jouait], je tiens à dire que ce même agent s’occupe aussi des intérêts de certains joueurs [comme Nabil Fekir].Vous trouvez ça normal ? Quand on dirige une fédération, on écarte tout soupçon, me semble-t-il. » Pour Me Brusa, « la boucle est bouclée ».« M. Cantona garde tout ça à travers de la gorge. Tout ceci ressemble à un petit règlement de comptes pour rendre à Didier Deschamps la monnaie de sa pièce », lance l’avocat. Le procès entre les deux hommes pourrait se tenir avant le début de la Coupe du monde en Russie (du 14 juin au 15 juillet 2018).
Primaire gauche : Hamon, le vainqueur de l’illusion
Attitude sado masochiste ou syndrome de Stockholm le parti socialiste a choisi d’aimer la défaite. Au mieux, le vainqueur de la primaire de la gauche peut espérer finir quatrième, au pire cinquième derrière Mélenchon qui comme Hamon promet aussi la lune. De ce point de vue il est intéressant de revenir sur les cinq ou six propositions démagogiques et irresponsables qui ont permis à Amon de triompher il y a d’abord d’abord ce fameux revenu universel qui permet d’assurer un revenu de 600 à1 000 € par mois selon les hypothèses et dans le coût est de 400 à 700 milliards par an. Il y a aussi ce pronostic et presque cette promesse de la fin du travail qui induit une perspective de civilisation du loisir. Pour ne pas effrayer le contribuable qui évidemment aurait à financer la débauche de promesses, Hamon a trouvé la fameuse martingale fiscale : ce sont les robots qui paieront. Une mesure particulièrement démagogique qui permet de faire l’impasse sur la hausse démentielle des prélèvements obligatoires comme si les robots n’étaient pas encore davantage délocalisables que le travail humain. Bien conscient de la démagogie de ces propositions France Benoît Hamon a déclaré que tout cela n’était pas pour demain, ni même après-demain mais que l’objectif était de nourrir « un imaginaire puissant. Belle formule littéraire pour qualifier des propos de coiffeur. Du coup pour l’immédiat, Benoît Hamon a promis de nombreuses augmentations notamment de tous les minima sociaux, du SMIC aussi. Il a aussi annoncé des baisses d’impôts. Bref de quoi séduire la gauche de la gauche altermondialiste, crypto communiste et étatiste. Tout cela évidemment en s’affranchissant de toute contrainte des réalités financières et en s’asseyant sur le concept de compétitivité. Avec de telles propositions le parti socialiste prépare un avenir pour rester au moins 20 ans dans l’opposition. De quoi lui donner le temps de comprendre la complexité et l’interaction des facteurs systémiques dans les champs économiques, technologiques, sociaux, environnementaux et sociétaux. Le triomphe de Benoît Hamon aura un goût amer quand le parti socialiste aura perdu dès 2017 les trois quarts des députés. De nombreux de pays voisins s’inquiètent à juste titre du niveau du débat politique en France et de ses conséquences. En effet malheureusement Hamon n’est pas le seul marchand d’illusions il y en a aussi et même de plus puissants que lui a l’extrême gauche et à l’extrême droite. En cause sans doute le manque général de connaissance économique des Français.Pas étonnant, les Français peuvent gober n’importe quelle orientation démagogique. Dernier avatar : le revenu universel. En cause l’incompétence des Français en matière de finances aussi bien en gestion des dépenses personnelles, crédit, épargne notamment trois critère pur juger la culture financière ; résultat de l’étude Allianz en Europe : les Français sont bons derniers. Dans le détail, seuls 48% des Français ont répondu correctement aux questions liées aux mécanismes basiques de la finance (inflation, taux d’intérêt), et 9% seulement ont été en mesure d’identifier les bonnes réponses lorsqu’ils ont été interrogés sur les concepts relatifs aux risques financiers. Si le risque de longévité lié à l’allongement de l’espérance de vie pose moins de problèmes (62% des personnes sondées ont su choisir le produit financier qui les protège le mieux face à ce risque), les notions de « relation risque/rendement », de « diversification du risque » ou encore de « risque de liquidité » sont bien moins maîtrisées. Ainsi, 6% des participants ont su répondre correctement aux trois scénarios inspirés de la vie réelle tandis qu’un quart d’entre eux n’ont pas été en mesure de donner une bonne réponse en choisissant le bon produit financier.Ces résultats ne sont finalement pas si surprenants. D’après un sondage IFOP réalisé pour le compte du ministère de l’Économie et des Finances en septembre 2016, 85% des Français n’avaient jamais bénéficié d’enseignements d’éducation budgétaire et financière. 43% d’entre eux ont pourtant déjà ressenti au cours de leur vie le besoin de recevoir ce type d’enseignements et 78% souhaitent que l’éducation financière soit enseignée à l’école.Si la France fait figure de mauvaise élève, derrière le Portugal et l’Italie, en matière de culture financière, ce sont les Autrichiens, les Allemands et les Suisses qui s’en sortent le mieux. Prendre des décisions avisées dans ce domaine.
Sondage Primaire gauche : Hamon vainqueur d’un débat soporifique
Dans un débat à mi-chemin entre le salon de thé des bobos de gauche et le café du commerce, il paraît assez logique que Benoît Amon apparaisse vainqueur. Les protagonistes se sont en effet limité à des généralités dans tous les domaines accumulant poncifs, banalités aussi approximations. Avec parfois des propos particulièrement surréalistes comme le « futur désirable » ou la « promotion d’un imaginaire collectif puissant », sûrement des formules de spécialistes de la com. qui vendraient des baskets à un cul-de-jatte. Pas étonnant, les intéressés sont des apparatchiks qui n’ont qu’une connaissance assez évasive des réalités économiques, sociales voir sociétales. Par ailleurs ce ne sont pas des intellos susceptibles de théoriser avec un peu de pertinence les problématiques des enjeux complexes actuels. Selon une étude de l’institut Elabe, relayée par BFMTV quelques minutes après la fin du débat télévisé, Hamon a ainsi été jugé le plus convaincant de la rencontre, avec 60 % de téléspectateurs acquis à sa cause contre 37 % en faveur de Manuel Valls. Et sur les sympathisants de gauche, ce chiffre prend un point supplémentaire du côté de Benoît Hamon. Dans le détail, les téléspectateurs ont trouvé le député plus agile sur la question du travail, avec un score de 54 % contre 45 % pour Manuel Valls. Idem sur la question de la laïcité, même si l’écart est plus resserré, 50 % à 48 %. En amont du débat, l’ancien Premier ministre avait pourtant attaqué à plusieurs reprises son rival, l’accusant d’adopter une position « ambiguë » sur la question, alors que lui défend une laïcité protectrice. Manuel Valls remporte toutefois l’adhésion des téléspectateurs sur la question de la sécurité avec 59 %contre 39 % pour Benoît Hamon.
Après avoir rajouté 350 000 votants fictifs, on parvient selon les résultats quasi définitifs du scrutin publiés lundi soir par la Haute autorité de la primaire à 1,597 million sur 95,45% des bureaux. En fait il ne semble pas que les résultats en % aient été véritablement truqués mais on a fait de la gonflette concernant le nombre de participants pour ne pas paraître ridicule. On sait que le parti socialiste voulait absolument atteindre un chiffre de participation comprise entre 1,5 et 2 millions afin d’afficher une certaine mobilisation. Malheureusement ces chiffres ont été annoncés un peu vite. Après un décompte précis on était loin des 2 millions. Du coup, on a rajouté 350 000 votants fictifs pendant la nuit en les répartissant de façon à peu près égale en fonction des scores à chaque candidat. La haute autorité chargée d’attester du bon fonctionnement du scrutin a dans un premier temps annoncé une participation « entre 1,5 million et 2 millions » de votants. Un chiffre à peu près conforme aux espérances du Parti socialiste mais qui tardait à se confirmer sur le site des résultats. Mélenchon longtemps membre du parti socialiste et qui connaît les pratiques de bidouillage chères au PS a dénoncé cette manœuvre statistiques. »C’est absolument inouï. Rien ne peut plus être cru dans cette élection », a estimé mardi sur France 2 le candidat de « La France insoumise » à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui a dénoncé un « trucage de masse ». « Je n’ai jamais cru en leur organisation, je ne crois pas en leur sincérité », a poursuivi le co-fondateur du Parti de Gauche, qui a quitté le PS en 2008 et refusé de participer à la primaire de la « belle alliance populaire ». « La Solférinologie n’est plus une science que je pratique mais il est étrange que dans une élection manifestement truquée aucun des candidats ne proteste ». « Ils désigneront le candidat qu’ils veulent mais c’est un candidat qui est d’abord désigné par une opération de triche », a ajouté l’eurodéputé, crédité de 14 % à 15 % des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle par les sondages. En 2011, le premier tour de la primaire socialiste pour l’élection présidentielle de 2012 avait réuni 2,7 millions de votants. Celle de la droite, en novembre dernier, a attiré près de 4,3 millions de personnes. « Je pense qu’on a voulu dire ‘ça y est, c’est bon on a 1,6 million ou 1,7 million de participants à cette primaire’, alors qu’on s’est rendu compte que ce résultat n’était qu’une projection d’un résultat qui avait été acquis, lui, sur 1,2 ou 1,4 million de participants », a tenté d’expliquer sur France Info François de Rugy. Je ne crois pas qu’il y ait eu de fraude au sens où on aurait gonflé les chiffres, bourré les urnes ou truquer les PV des bureaux de vote, je n’ai aucun élément qui permette de dire cela », a ajouté le vice-président de l’Assemblée nationale. « En revanche j’estime que c’est vraiment inacceptable que certains aient pris la responsabilité de publier des chiffres qui étaient trompeurs. »
Primaire gauche : le choix entre un apparatchik et un apparatchik
Pour nombre d’observateurs politiques il n’y a pas grand-chose de commun entre Benoît à mon et Manuel Valls. Il y a pourtant un point commun essentiel : ce sont tous les deux des apparatchiks. C’est-à-dire des oligarques entrés vers 20 ans en politique comme on entre en religion et qui œuvrent depuis une trentaine d’années au sein des structures socialisantes. Pas vraiment des perdreaux de l’année pour opérer le renouvellement qu’ils proposent. Bref, des pros de la politique qui n’ont jamais mis les pieds dans le système productif ou dans une entreprise, ce qui ne les empêche pas de parler à tort et à travers des grandes mutations qui s’y opèrent et de la misère des travailleurs. On pourrait objecter que nombre d’intellectuels n’ont pas non plus mis les pieds dans le monde réel du travail et pourtant ils théorisent sur les restructurations en cours non seulement sur le terrain économique mais aussi social et sociétal. Une différence de taille toutefois Benoît Hamon et Manuel Valls sont loin d’être des intellectuels. Pour deux raisons, d’abord ils sont peu diplômés puisqu’il dispose seulement d’une vague licence d’histoire. Deuxièmement parce que leur tempérament ne les incite pas au travail de réflexion et de théorisation. En fait ils récitent, l’un comme l’autre, le latin de leur paroisse politique sans savoir d’ailleurs de quoi il parle. Hamon, lui, va au plus court ; ne comprenant pas les évolutions structurelles et scientifiques liées au numérique il en déduit que le travail est condamné. Comme il faut bien vivre, on va taxer les robots pour assurer un revenu universel, un raccourci caricatural de paresseux. Manuel Valls, lui, est plus pertinent sur certaines orientations mais reste approximatif. Il a surtout le défaut de confondre démocratie et autoritarisme. De confondre chef de guerre avec responsable de gouvernement. Bref tout le contraire de Rocard auquel il se réfère pourtant. Idéologiquement il est encore plus perdu que Benoît Hamon .témoins, les contradictions entre sa campagne électorale et sa ligne politique comme Premier ministre. Manuel Valls slalome selon les circonstances entre un positionnement socialiste obsolète, une posture sociale démocrate et une attitude totalement libérale. Le slalom politique vaut aussi pour Hamon qui a commencé comme rocardien avant de devenir gauchiste (une évolution qui avait réussi à Mitterrand). Pour les deux apparatchiks, il s’agit surtout de continuer à exister politiquement. Ces professionnels de la politique en vivent depuis une trentaine d’années, on ne peut guère espérer de convictions autres que la conquête du pouvoir pour perpétuer leur situation.
Primaire gauche-Hollande : entre égocentrisme et mépris
On ne peut qu’être surpris de l’attitude de François Hollande qui a snobé la primaire de la gauche ou plus exactement du parti socialiste. Un parti socialiste dont il a été secrétaire pendant 12 ans et qui lui a permis grâce notamment aux primaires d’accéder à la magistrature suprême. Certes on sait pourquoi François Hollande a renoncé. En raison de ses échecs aussi au fait que Valls l’a poussé dehors. Il y a cependant de quoi être étonné de la part celui qui a vécu de la politique toute sa vie grâce au parti socialiste, qui en a même été le chef pendant longtemps et qui décide d’ignorer la primaire en cours. Une attitude qui témoigne bien de la psychologie de nombre de responsables socialistes qui considèrent le parti comme un outil pour la promotion politique personnelle. Cela rend comte de la personnalité de l’intéressé dans l’égocentrisme domine tout autre caractère. Rappelons-nous par exemple comment il avait congédié Trierweiller (pas un cadeau il est vrai), par tweet ! Un comportement égocentrique qui met son propre personnage bien au-dessus de toute considération d’intérêt général. Un véritable mépris pour son ancien parti dont il est pourtant aussi responsable du déclin. Hollande ne veut pas se prononcer ni pour le frondeur Hamon qui a pourri sa majorité parlementaire, ni pour Valls qui lui a imposé son renoncement. À la limite, on pourrait sinon admettre au moins comprendre l’attitude de François Hollande. Encore faudrait-il qu’il s’explique sur les raisons de son nom choix. Il aura sans doute l’occasion de s’exprimer mais il n’aura jamais l’humilité et la lucidité de mettre en cause sa propre responsabilité dans le délitement du parti socialiste auquel pourtant il doit tout.