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Budget : Michel Barnier prévoit déjà le recours aux 49–3

Budget : Michel Barnier prévoit déjà le recours aux 49–3

 

Personne ne se fait évidemment d’illusions sur la possibilité pour l’Assemblée nationale de dégager une majorité soutenant le budget présenté par le premier ministre. Ce dernier en tire déjà la conclusion que vraisemblablement le budget sera donc adopté via le 49.3.

Autant dire que les discussions actuelles, les objections, les propositions et autres contradictions peuvent paraître d’ores et déjà obsolètes. Elles servent  surtout à des leaders à se positionner politiquement pour des échéances futures:  la prochaine élection législative d’ici un an et surtout l’élection présidentielle à venir.

Le Premier ministre « souhaiterait » que le budget puisse être adopté par un vote à l’Assemblée nationale mais a assuré qu’il utilisera le 49.3 si besoin.
Rien n’est exclu. Michel Barnier a affirmé, ce jeudi 3 octobre, sur le plateau de France 2, qu’il n’hésiterait pas à se servir de l’article 49.3 de la Constitution pour adopter le prochain budget.

« Il n’y a pas de majorité donc on va voir. Je souhaiterais qu’il puisse être adopté par l’Assemblée nationale. Ce sera un budget difficile, sérieux et responsable. Mais si on n’y arrive pas, on utilisera le 49.3, qui est un outil de la Constitution », a indiqué le locataire de Matignon.
Le 49.3 est un article de la Constitution qui permet au gouvernement d’adopter un projet de loi ou une proposition de loi sans se soumettre au vote des députés. Son utilisation entraîne la suspension immédiate des débats à l’Assemblée nationale. Le texte passe ensuite au Sénat.

 

Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

La perspective d’une majorité absolue semble s’écarter de plus en plus d’abord pour la gauche mais aussi pour le rassemblement national. Jusque-là la plupart des sondages s’étaient limités à transposer bêtement les résultats du premier tour en nombre de sièges. La réalité est forcément plus complexe. Le nombre de députés dépendra surtout des réalités locales notamment de la personnalité des responsables, aussi des désistements. L’hypothèse la plus vraisemblable c’est que le rassemblement National sera très loin et même très loin de la majorité absolue. De toute manière ,dans toutes les hypothèses cette dissolution brutale et irresponsable aura conduit à la chienlit. Et Macron peut se féliciter d’avoir organisé le plus grand désordre dans le pays. S’il continue dans cette voie de l’irresponsabilité, sa légitimité pourrait être mise en cause.

En même temps, va s’installer une situation de chaos car aucun des trois camps narra cette majorité absolue est les réformes seront sans doute très difficiles à engager dans la plupart des domaines. Un sondage Toluna Harris Interactive, le premier depuis le dépôt des candidatures, chiffre désormais le nombre de sièges pour le RN entre 190 et 220, loin des 289 requis pour obtenir une majorité absolue. Le Nouveau Front populaire obtiendrait désormais entre 159 et 183 sièges, le camp présidentiel entre 110 et 135.

Elections Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

Elections Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

La perspective d’une majorité absolue semble s’écarter de plus en plus d’abord pour la gauche mais aussi pour le rassemblement national. Jusque-là la plupart des sondages s’étaient limités à transposer bêtement les résultats du premier tour en nombre de sièges. La réalité est forcément plus complexe. Le nombre de députés dépendra surtout des réalités locales notamment de la personnalité des responsables, aussi des désistements. L’hypothèse la plus vraisemblable c’est que le rassemblement National sera très loin et même très loin de la majorité absolue. De toute manière ,dans toutes les hypothèses cette dissolution brutale et irresponsable aura conduit à la chienlit. Et Macron peut se féliciter d’avoir organisé le plus grand désordre dans le pays. S’il continue dans cette voie de l’irresponsabilité, sa légitimité pourrait être mise en cause.

En même temps, va s’installer une situation de chaos car aucun des trois camps narra cette majorité absolue est les réformes seront sans doute très difficiles à engager dans la plupart des domaines. Un sondage Toluna Harris Interactive, le premier depuis le dépôt des candidatures, chiffre désormais le nombre de sièges pour le RN entre 190 et 220, loin des 289 requis pour obtenir une majorité absolue. Le Nouveau Front populaire obtiendrait désormais entre 159 et 183 sièges, le camp présidentiel entre 110 et 135.

Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

La perspective d’une majorité absolue semble s’écarter de plus en plus d’abord pour la gauche mais aussi pour le rassemblement national. Jusque-là la plupart des sondages s’étaie t limités à transposer bêtement les résultats du premier tour en nombre de sièges. La réalité est forcément plus complexe. Le nombre de députés dépendra surtout des réalités locales notamment de la personnalité des responsables, aussi des désistements. L’hypothèse la plus vraisemblable c’est que le rassemblement National sera très loin et même très loin de la majorité absolue. De toute manière ,dans toutes les hypothèses cette dissolution brutale et irresponsable aura conduit à la chienlit. Et Macron peut se féliciter d’avoir organisé le plus grand désordre dans le pays. S’il continue dans cette voie de l’irresponsabilité, sa légitimité pourrait être mise en cause.

En même temps, va s’installer une situation de chaos car aucun des trois camps narra cette majorité absolue est les réformes seront sans doute très difficiles à engager dans la plupart des domainesUn sondage Toluna Harris Interactive, le premier depuis le dépôt des candidatures, chiffre désormais le nombre de sièges pour le RN entre 190 et 220, loin des 289 requis pour obtenir une majorité absolue. Le Nouveau Front populaire obtiendrait désormais entre 159 et 183 sièges, le camp présidentiel entre 110 et 135.

 

Alimentaire : Leclerc prévoit encore de nouvelles hausses de prix

Alimentaire : Leclerc prévoit encore de nouvelles hausses de prix

Entre marketing et lucidité, le patron du groupe Leclerc estime que d’ici trois mois les prix risquent encore d’augmenter dans son groupe.

Pourtant, Le gouvernement a présenté mercredi en conseil des ministres un projet de loi pour avancer la date des négociations entre les distributeurs et les 75 plus grands industriels . L’objectif de cette mesure serait de répercuter plus rapidement dans les prix de vente en rayon les baisses d’un certain nombre de prix de gros, en faisant terminer les négociations le 15 janvier, au lieu du 1er mars habituellement.

Le problème c’est que cette négociation peut tout autant répercuter les hausses. Un détail qu’a oublié le gouvernement.

Les prix qui contrairement aux déclarations du ministre de l’économie ont continué de progresser en septembre (+9,6%), mais leur hausse a enregistré un net ralentissement, alors qu’ils s’étaient envolés de 11,2% sur un an en août. Au plan des prix, les augmentations continuent de progresser pour le consommateur.

Les supermarchés négocient chaque année entre décembre et le 1er mars avec leurs fournisseurs agro-industriels les conditions de vente de leur production qui sera ensuite écoulée dans les rayons.

Le président de Leclerc a demandé vendredi soir la suppression de l’obligation pour la grande distribution de pratiquer des marges d’au moins 10% sur les produits alimentaires des grands industriels.

La loi oblige depuis 2008 les distributeurs à vendre les produits alimentaires au minimum au prix où ils les ont achetés, majoré de 10%. Cela vise à protéger les agriculteurs.

Croissance 2023 France: L’OCDE optimiste, prévoit 1%

Croissance 2023 France: L’OCDE optimiste, prévoit 1%


Comme la Banque de France, l’OCDE a légèrement relevé de 0,1 % sa prévision de croissance pour l’année en cours. On attendrait ainsi une croissance de 1 %. D’abord le pari est audacieux car on se fonde surtout sur la dynamique du deuxième trimestre alors que le troisième et le quatrième afficheront des résultats moins favorables. En outre et surtout, des variations de 0,1 ou 0,2 % n’ont guère de signification car elles se situent dans l’épaisseur du trait.

On aura observé que les experts et le gouvernement choisissent volontiers de se montrer optimiste d’autant que l’année 2024 sera, elle, moins dynamique que prévu avec une croissance qui dépasserait tout juste 1 %.

L’OCDE a revu mardi en hausse sa prévision de croissance française pour 2023 à 1%, à la faveur d’un deuxième trimestre vigoureux, mais s’est montrée plus prudente pour 2024 avec 1,2% attendu contre 1,3% lors de sa prévision de juin.

La prévision de l’Organisation de coopération et de développement économiques publiée dans ses anticipations trimestrielles de croissance et d’inflation mondiales s’aligne ainsi sur celle du gouvernement français pour cette année.

L’OCDE prévoyait 0,8% de croissance en France jusqu’alors pour 2023. Lundi déjà, la Banque de France s’était dite plus optimiste qu’auparavant pour l’économie française en 2023, anticipant 0,9% de croissance contre 0,7% jusqu’ici, grâce à des exportations dynamiques au printemps, et après une croissance de 2,5% l’an dernier. Cette prévision de la Banque de France pour 2023 est la même que celle de l’Insee (Institut national des statistiques et des études économiques) publiée début septembre, qui avait été elle aussi revue à la hausse.

L’inflation en France devrait commencer à refluer progressivement, prédit également l’organisation internationale, avec 5,8% attendus cette année, et 2,9% l’an prochain. Idem en zone euro avec 5,5% cette année et 3% l’an prochain, ce qui pourrait encourager la BCE à une politique monétaire moins restrictive. Le problème c’est que l’inflation évidemment ce cumul et qu’en conséquence les prix ne sont pas près de reculer. Ils vont continuer d’augmenter mais moins.

La ministre de la consommation prévoit une inflation d’au moins 3 % chaque année

La ministre Prévoit une inflation d’au moins 3 % chaque année


La ministre de la consommation, Olivia Grégoire prévoit des taux d’inflation entre 3 et 5 % chaque année. Une prédiction en réalité dans le marc de café dans la mesure où l’intéressée n’a pas de compétence économique particulière puisqu’elle travaillait précédemment dans le numérique et la santé. En fait une ministre de la consommation qui ne sert pas à grand-chose et qui tente donc de se faire remarquer avec des propos assez douteux. Personne ne peut en effet prédire que dans les années futures l’inflation demeurera entre 3 et 5 %. En effet une telle augmentation aussi régulière pourrait finir par tuer en grande partie la demande. Avec l’inflation constatée actuellement on va déjà atteindre un niveau de prix difficilement compatible avec la solvabilité des acheteurs potentiels. On l’a vu par exemple avec cette crise du logement qui rend désormais impossible l’accession à la propriété pour nombre de ménages. On le voit aussi justement dans l’alimentation où les consommateurs modifient structurellement la nature et le volume des achats. Inévitablement cette modification de la demande va peser prochainement sur l’offre et donc aussi sur les prix.

Invitée de BFMTV pour une soirée spéciale autour de l’inflation en France, la ministre, Olivia Grégoire a indiqué que, dans les prochaines années, il ne serait pas réaliste de s’attendre à des augmentations de 0,5 à 1% par an, comme avant la crise.

La ministre des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme a prévenu sur BFMTV que l’inflation allait moins augmenter dans les prochaines années mais n’allait pas « revenir à 0% ».

Une fois la crise passée, « on va probablement avoir une inflation structurelle, dont alimentaire, qui sera plus élevée que les 0,5 ou 1% qu’on a connus ces dernières décennies », a anticipé Olivia Grégoire.

« Est-ce qu’on va revenir à 0? Je ne le crois pas. Je crois qu’il ne le faut pas. On sera plutôt vers 3, 4 ou 5% », affirme-t-elle mentionnant les « 30-40 ans » durant lesquels la France a vécu « dans la déflation ».

Prix- le gouverneur de la Banque de France prévoit une nouvelle envolée de l’inflation en 2023

Prix- le gouverneur de la Banque de France prévoit une nouvelle envolée de l’inflation en 2023

Selon le gouverneur de la Banque de France ça ira mieux demain, à partir de 2024 ou 2025. En attendant, il faut s’attendre à une nouvelle explosion de l’inflation au minimum jusqu’en juin. Ensuite il promet une moindre augmentation mais rien n’est sûr.

De plus l’inflation constatée en 2022 évidemment se cumuler avec celle de 2023 de sorte qu’au total on pourrait aboutir à une augmentation de près de 15 % en deux ans.

Selon François Villeroy de Galhau, l’inflation en France devrait connaître un pic d’ici juin et redescendre autour de 2 % d’ici la fin de l’année prochaine ou début 2025.
n », a-t-il dit sur France 2. « Nous allons ramener l’inflation vers 2 % d’ici la fin de l’année prochaine ou début 2025. (…) C’est notre engagement », a-t-il par ailleurs assuré. « Le pic d’ici juin, ce sera peut-être même avant, et ensuite : décroissance », a-t-il encore résumé à propos des prix.

Récession exclue. Commentant la dernière enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France, publiée mercredi, François Villeroy de Galhau a également redit qu’on pouvait à ce stade exclure une récession mais une croissance à peine positive, en moyenne de 0,3 %, mais il y a de l’incertitude », a-t-il rappelé.

Crise politique mondiale : Macron prévoit la suppression de la redevance télévisuelle !

Crise politique mondiale : Macron prévoit la suppression de la redevance télévisuelle !

 

 

Le président français n’en finit pas de changer de posture et de rôles comme au théâtre. Un jour il se veut le régulateur mondial des conflits, le lendemain , il revêt son costume de démagogue et promet la suppression de la redevance télé. Une redevance qui évidemment n’a plus beaucoup de sens avec la libéralisation totale des chaînes et les centaines qui se concurrencent.

La suppression de la redevance télé n’est donc pas en cause mais c’est son caractère complètement désuet et inadapté aux enjeux économiques et politiques mondiaux qui surprend. Rien par contre pour faire face à l’augmentation du carburant économiquement autrement plus important et qui profite aussi à l’État..

Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré lundi qu’il supprimerait la redevance télévisuelle s’il était réélu pour un second mandat lors de son premier rassemblement politique en vue de l’élection présidentielle d’avril, organisé à Poissy, dans les Yvelines.

« On supprimera des impôts qui restent, la redevance télé en fait partie c’est 137 euros environ en moyenne. C’est cohérent avec la suppression de la taxe d’habitation, » a dit le chef de l’Etat.

Emmanuel Macron a également déclaré que le gel des tarifs du gaz devrait être étendu au-delà du mois de juin en raison du conflit en Ukraine.

« (…) Pour le gaz en particulier on ira au-delà de juin, il faudra aller jusqu’à la fin de l’année compte-tenu des incertitudes », a-t-il expliqué.

 

Emmanuel Macron prévoit de s’entretenir mardi de la situation ukrainienne avec le président chinois Xi Jinping et le chancelier allemand Olaf Scholz.

Des rencontres surtout qui permettent à Macron d’instrumentaliser ses coups de téléphone avec force détails sur leur durée et leur contenu comme s’il était habituel que les chefs d’État révèlent des informations sur des éléments de négociation.

 

SONDAGE « POLITIQUE » de BFM -: Un Français sur deux prévoit la victoire de Macron !

SONDAGE « POLITIQUE » de BFM  -: Un Français sur deux prévoit la victoire de Macron !

 

 

Un sondage d’une nouvelle nature. On connaissait déjà les très discutables enquêtes sur les intentions de vote méthodologiquement  et politiquement très critiquable. Maintenant on passe à l’idée que se font les Français du résultat du vote. Un sondage encore davantage ésotérique surtout quand on sait que plus de la moitié des Français n’ont pas son instant l’intention d’aller voter. Ainsi Emmanuel Macron resterait  le grand favori puisque près d’un Français sur deux pronostique une victoire du président sortant, Emmanuel Macron, selon  Elabe Opinion 2022 pour BFMTV. Aucun autre candidat ne s’approche de ce score.

Ainsi, 14% des interrogés seulement voient une victoire à venir de Valérie Pécresse, invitée ce mardi soir de l’émission La France dans les yeux sur BFMTV. Marine Le Pen obtient le même score. Derrière, 6% des Français voient une victoire d’Éric Zemmour, et 5% imaginent Jean-Luc Mélenchon s’imposer. Tous les autres candidats sont sous la barre des 3%.

Si les sympathisants de LaREM et du Modem croient à 91% en une victoire d’Emmanuel Macron, et que ceux du RN sont 65% à être confiants dans la victoire de leur camp, les autres partis se montrent partagés. Ainsi, 52% des proches des Républicains voient une victoire de leur candidate Valérie Pécresse. Une faible confiance également perçue chez Reconquête (54%).

À gauche, l’espoir semble plus que jamais avoir quitté les rangs. Les sympathisants de La France Insoumise ne croient qu’à 39% dans la victoire de Jean-Luc Mélenchon. Un chiffre qui tombe à 16% pour les électeurs socialistes en ce qui concerne Anne Hidalgo ou Christiane Taubira. Enfin, 11% seulement des écologistes croient en une victoire de Yannick Jadot, pourtant mieux classé dans les sondages que la maire de Paris ou l’ancienne garde des Sceaux.

Salaires : le Medef prévoit des augmentations

Salaires : le Medef prévoit des augmentations

 

 

Sous l’effet de la reprise économique mais aussi de la difficulté à occulter du personnel qualifié ou non, le président du Medef prévoit des augmentations de salaires en 2022. Des augmentations de salaire qu’ils trouvent par ailleurs justifiées. «Il y a, je pense, beaucoup d’entreprises qui augmenteront les salaires, parce que, d’abord, les salaires en 2020 et 2021 ont été peu augmentés, parce qu’il y a de l’inflation, et parce qu’on a du mal à recruter» a expliqué le président de la première organisation patronale française. «Il y a des accords d’entreprise, il y a des négociations. Il y a, en ce moment, 57 branches qui négocient et il y aura beaucoup de négociations en début d’année»,

 

«Ce qui me remonte, c’est le fait que les salariés du privé attendent, après deux ans d’efforts, leur juste récompense» a-t-il précisé.

Outre le salaire, le revenu des employés augmentera aussi par d’autres canaux. «La bonne nouvelle, c’est que les résultats 2021 des entreprises vont être très bons et donc, mathématiquement, la participation et l’intéressement – qui ne couvrent que 50% des salariés – vont augmenter». Il y aura aussi «beaucoup de primes – ce qu’on a appelé la prime Macron (défiscalisée, ndlr) – qui seront versées dans beaucoup d’entreprises», a encore prédit le président du Medef.

Royaume-Uni : un emprunt de 450 milliards d’euros, record prévoit un emprunt record en 2020/2021

Royaume-Uni : un emprunt de 450 milliards d’euros, record prévoit un emprunt record en 2020/2021

 

Un emprunt record de l’ordre de 450 milliards d’euros par la Grande-Bretagne qui verra sa croissance s’écrouler de plus de 11 % en 2020. Un emprunt record parce qu’il représente près de 20 % du produit intérieur brut. Alors que sur l’exercice précédent les emprunts avaient représenté 2,5 % du PIB. (Le taux d’endettement était à 85 % du PIB). Le risque évidemment c’est de voir émerger des incertitudes sur le pari de redressement du Royaume-Uni. Un redressement forcément affecté bien sûr par la crise sanitaire mais aussi par la rupture avec l’union économique. Un risque peut être aussi calculé qui pourrait conduire à une dévaluation le moment venu qui viendrait redonner de la compétitivité à la production mais qui plomberait dans un premier temps le pouvoir d’achat des Britanniques

Cette année, les emprunts serviront à financer des mesures destinées à atténuer la crise, dont des programmes de réductions d’impôts et de chômage partiel.

L’OBR estime que l’économie ne retrouvera probablement son niveau d’avant-crise qu’à la fin de 2022.

Le ministre, de son côté, a revu à la hausse le coût de la lutte contre l’épidémie, l’estimant désormais à 280 milliards de livres par an contre environ 200 milliards précédemment.

Au cours de cette année et de la suivante, les dépenses de fonctionnement augmenteront en termes réels de 3,8%, le rythme le plus rapide depuis 15 ans, a précisé Rishi Sunak. Il a ajouté que 100 milliards de livres seraient débloqués l’an prochain pour des investissements à plus long terme, soit 27 milliards de livres de plus que l’an dernier.

Pour limiter les dépenses, la hausse des salaires de la fonction publique sera gelée, sauf pour les médecins, infirmiers et autres personnels de santé, a indiqué le ministre. Le budget consacré à l’aide à l’étranger sera également raboté.

L’épidémie de COVID-19 a fait près de 56.000 morts en Grande-Bretagne, pays d’Europe le plus endeuillé par la maladie.

La Grande-Bretagne doit également faire face au risque d’un “no-deal” avec l’Union européenne à moins de six semaines de la fin de la période de transition qui a suivi la sortie du pays du bloc.

Le gouvernement prévoit un déficit de 7,6% du PIB en 2020 mais qui sera plus proche de 15 à 20 %

Le gouvernement prévoit un déficit de 7,6% du PIB en 2020 mais qui sera plus proche de 15 à 20 %

 

Le gouvernement veut évidemment rassurer et montrer aux Français sans doute surtout à l’UE  qu’il maîtrise les grands équilibres….ou  presque. Ainsi sa prévision de baisse du PIB de seulement 6 % en 2020 apparaît complètement fantaisiste. On sait en effet que chaque mois de confinement génère une baisse de 3% du PIB annuel-. La baisse de l’activité ne sera donc pas de 7.6 % mais plutôt autour de 15 %.

Face à ce défi, le gouvernement va examiner mercredi en conseil des ministres un projet de loi de finances rectificative, qui comportera une prévision de déficit de 7,6% du PIB (contre 3,9% prévu en mars dernier), précise dans la même interview le ministre du Budget, Gérald Darmanin.

“Pour le seul périmètre de l’Etat, nous serons à plus de 170 milliards d’euros de déficit budgétaire alors que nous avions prévu 93 milliards en loi de finances initiale”, dit-il, ajoutant que Bercy table désormais sur une baisse de 37 milliards d’euros des recettes fiscales. On se demande bien comment le ministre du budget parvient à cette somme alors que chaque mois de confinement dans les conditions actuelles entraîne une baisse de fiscalité de près de 40 % soit déjà près de 80 milliards par mois !

Marc de café : L’Insee prévoit une progression de la consommation des ménages

Marc de café : L’Insee prévoit une progression de la consommation des ménages

 

Pour redonner le moral aux acteurs économiques le gouvernement ne cesse de solliciter les différents instituts afin de redonner un coup de peinture rose à une conjoncture très grisâtre au premier semestre. Les Français ont en effet le moral dans les chaussettes qu’il s’agisse des ménages ou des entreprises. L’INSEE sort de son chapeau l’annonce d’une progression de la consommation des ménages de 1,1 %. Au premier semestre l’activité a nettement et a été marquée par un repli de la consommation et une baisse du pouvoir d’achat. Pour les économistes de l’institut de statistiques, « le trou d’air de la première partie de l’année » est passé…….. Mais « les incertitudes internationales persistent. » Des économistes qui oublient que la France fait moins bien que la moyenne de l’union européenne. Après avoir longtemps soutenu comme le gouvernement que la croissance française progresserait de 2 % courent de l’année 2018, l’INSEE est bien contrainte de s’aligner sur les prévisions des organismes internationaux et ne prévoit plus que 1,6 % pour la croissance du Pib. L’organisme anticipe une croissance du PIB à 0,5 % au troisième trimestre et 0,4 % aux derniers trimestres après 0,2 % sur les six premiers mois de l’année. Parmi les facteurs avancés pour expliquer ce rebond, l’Insee prévoit un regain du pouvoir d’achat des Français jusqu’à fin décembre. On se demande bien par quel miracle car malheureusement si la croissance se tasse, l’inflation, elle, reprend de la vigueur puisqu’elle est actuellement sur un rythme annuel de 2,3 %. Or les salaires, les pensions et des prestations sociales ne seront pas revalorisées à cette hauteur. Et l’INSEE d’avancer une merveilleuse explication : « Les ménages ne semblent pas encore avoir intégré dans leurs anticipations la hausse à venir de leur pouvoir d’achat : leur comportement de consommation pourrait donc surprendre, à la hausse comme à la baisse. » Bref des prévisions qui ressemblent à celles de Madame Irma !

 

Le Pen, madame soleil, prévoit la fin de l’Union européenne !

Le Pen, madame soleil, prévoit  la fin  de l’Union européenne !

 

Les candidats se transforment de plus en plus en oiseaux  de mauvais augure en rejoignant le clan des déclinistes. Pour Hamon, c’est la fin du travail, pour Marine Le Pen c’est la fin de l’union européenne. Des prévisions sur le mode de Madame Soleil. La candidate annonce la fin de l’ordre mondial et du système qu’il le soutient. Normal pour  la candidate anti système, la candidate du peuple ! Pourtant,  il n’y a sans doute pas meilleur produit du système qu’elle. Héritière d’un nom, héritière de la fortune paternelle et même héritière du parti Bref les privilèges de l’ancien régime. Et pourtant,  elle met en cause cette oligarchie qui œuvre contre les Français évitant évidemment de parler de cette autre oligarchie qui gouverne l’entreprise familiale du Front National. Peu importe d’ailleurs car les rhétoriques les plus simplistes caractérisent les propos de la candidate du Front national. Plus c’est gros plus ça passe d’autant plus que ses sélecteurs attachent  peu d’importance à la cohérence de son argumentation, qu’ils se situent surtout dans une posture de protestation, de haine et de racisme.  Marine Le Pen est évidemment peu crédible aux yeux de l’ensemble des Français quand elle parle des excès de la finance ;  elle,  qui avec son père à dissimulé une partie de son patrimoine y compris avec des comptes à l’étranger (dissimulation qui fait d’ailleurs l’objet d’une enquête judiciaire sans parler de la consanguinité des comptes du parti et des comptes personnels). Pour la morale financière,  il y a sans doute mieux car Marine Le Pen appartient à cette caste financière qu’elle dénonce. Donc Le Pen a prédit dimanche la mort de l’Union européenne et la défaite des « mondialistes », en présentant ses concurrents Emmanuel Macron et François Fillon en suppôts d’une « oligarchie » œuvrant contre les Français. Lors d’un meeting à Lille, la candidate du Front national a promis de renverser le pouvoir européen pour rendre à la France sa souveraineté législative, territoriale et monétaire. « L’heure de la défaite des mondialistes est venue », a-t-elle déclaré, en attaquant « ces oligarques de l’ordre mondial qui, de leur immeuble de verre à Bruxelles, nous administrent comme si nous étions leurs colonies ». Emmanuel Macron et François Fillon, « mes deux principaux adversaires sont une incarnation parfaite de cette oligarchie qui décide, de ce système qui oppresse et brutalise », a-t-elle ajouté. Les candidats d’En Marche ! et des Républicains, que les sondages voient battre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle sont, selon elle, « les représentants d’intérêts privés (…) des courroies de transmission de la finance ». « Les politiciens du système, a-t-elle ajouté, leur vraie patrie, c’est le marché planétaire de masse. » « Leur trahison, c’est le prix de leur admission dans la caste mondiale », a-t-elle poursuivi, en faisant allusion aux parcours professionnels d’Emmanuel Macron et de François Fillon, présentés comme des candidats qui devront « donner un jour un coup de pouce dans ses affaires » à tel ou tel grand patron. « L’Union européenne va mourir, a annoncé Marine Le Pen, déclenchant un tonnerre d’applaudissement, parce que les peuples n’en veulent plus. » Elle a ensuite évoqué sa rencontre cette semaine avec le président russe Vladimir Poutine, « vrai homme d’Etat », les victoires du Brexit en Grande-Bretagne et de Donald Trump aux Etats-Unis, et jugé que « partout dans le monde les patriotes parlent la même langue ». Si elle remporte l’élection présidentielle le 7 mai, Marine Le Pen compte négocier pendant six mois avec les partenaires européens pour restaurer la souveraineté monétaire, législative, territoriale et économique de la France. Elle promet que cette négociation, quelle qu’en soit l’issue, sera suivie d’un référendum ; une manière de relativiser sa détermination à quitter l’euro puisqu’on s’est que plus de 70 % des Français ne souhaitent pas abandonner la monnaie européenne.

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