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Croissance 2023 France: L’OCDE optimiste, prévoit 1%

Croissance 2023 France: L’OCDE optimiste, prévoit 1%


Comme la Banque de France, l’OCDE a légèrement relevé de 0,1 % sa prévision de croissance pour l’année en cours. On attendrait ainsi une croissance de 1 %. D’abord le pari est audacieux car on se fonde surtout sur la dynamique du deuxième trimestre alors que le troisième et le quatrième afficheront des résultats moins favorables. En outre et surtout, des variations de 0,1 ou 0,2 % n’ont guère de signification car elles se situent dans l’épaisseur du trait.

On aura observé que les experts et le gouvernement choisissent volontiers de se montrer optimiste d’autant que l’année 2024 sera, elle, moins dynamique que prévu avec une croissance qui dépasserait tout juste 1 %.

L’OCDE a revu mardi en hausse sa prévision de croissance française pour 2023 à 1%, à la faveur d’un deuxième trimestre vigoureux, mais s’est montrée plus prudente pour 2024 avec 1,2% attendu contre 1,3% lors de sa prévision de juin.

La prévision de l’Organisation de coopération et de développement économiques publiée dans ses anticipations trimestrielles de croissance et d’inflation mondiales s’aligne ainsi sur celle du gouvernement français pour cette année.

L’OCDE prévoyait 0,8% de croissance en France jusqu’alors pour 2023. Lundi déjà, la Banque de France s’était dite plus optimiste qu’auparavant pour l’économie française en 2023, anticipant 0,9% de croissance contre 0,7% jusqu’ici, grâce à des exportations dynamiques au printemps, et après une croissance de 2,5% l’an dernier. Cette prévision de la Banque de France pour 2023 est la même que celle de l’Insee (Institut national des statistiques et des études économiques) publiée début septembre, qui avait été elle aussi revue à la hausse.

L’inflation en France devrait commencer à refluer progressivement, prédit également l’organisation internationale, avec 5,8% attendus cette année, et 2,9% l’an prochain. Idem en zone euro avec 5,5% cette année et 3% l’an prochain, ce qui pourrait encourager la BCE à une politique monétaire moins restrictive. Le problème c’est que l’inflation évidemment ce cumul et qu’en conséquence les prix ne sont pas près de reculer. Ils vont continuer d’augmenter mais moins.

La ministre de la consommation prévoit une inflation d’au moins 3 % chaque année

La ministre Prévoit une inflation d’au moins 3 % chaque année


La ministre de la consommation, Olivia Grégoire prévoit des taux d’inflation entre 3 et 5 % chaque année. Une prédiction en réalité dans le marc de café dans la mesure où l’intéressée n’a pas de compétence économique particulière puisqu’elle travaillait précédemment dans le numérique et la santé. En fait une ministre de la consommation qui ne sert pas à grand-chose et qui tente donc de se faire remarquer avec des propos assez douteux. Personne ne peut en effet prédire que dans les années futures l’inflation demeurera entre 3 et 5 %. En effet une telle augmentation aussi régulière pourrait finir par tuer en grande partie la demande. Avec l’inflation constatée actuellement on va déjà atteindre un niveau de prix difficilement compatible avec la solvabilité des acheteurs potentiels. On l’a vu par exemple avec cette crise du logement qui rend désormais impossible l’accession à la propriété pour nombre de ménages. On le voit aussi justement dans l’alimentation où les consommateurs modifient structurellement la nature et le volume des achats. Inévitablement cette modification de la demande va peser prochainement sur l’offre et donc aussi sur les prix.

Invitée de BFMTV pour une soirée spéciale autour de l’inflation en France, la ministre, Olivia Grégoire a indiqué que, dans les prochaines années, il ne serait pas réaliste de s’attendre à des augmentations de 0,5 à 1% par an, comme avant la crise.

La ministre des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme a prévenu sur BFMTV que l’inflation allait moins augmenter dans les prochaines années mais n’allait pas « revenir à 0% ».

Une fois la crise passée, « on va probablement avoir une inflation structurelle, dont alimentaire, qui sera plus élevée que les 0,5 ou 1% qu’on a connus ces dernières décennies », a anticipé Olivia Grégoire.

« Est-ce qu’on va revenir à 0? Je ne le crois pas. Je crois qu’il ne le faut pas. On sera plutôt vers 3, 4 ou 5% », affirme-t-elle mentionnant les « 30-40 ans » durant lesquels la France a vécu « dans la déflation ».

Prix- le gouverneur de la Banque de France prévoit une nouvelle envolée de l’inflation en 2023

Prix- le gouverneur de la Banque de France prévoit une nouvelle envolée de l’inflation en 2023

Selon le gouverneur de la Banque de France ça ira mieux demain, à partir de 2024 ou 2025. En attendant, il faut s’attendre à une nouvelle explosion de l’inflation au minimum jusqu’en juin. Ensuite il promet une moindre augmentation mais rien n’est sûr.

De plus l’inflation constatée en 2022 évidemment se cumuler avec celle de 2023 de sorte qu’au total on pourrait aboutir à une augmentation de près de 15 % en deux ans.

Selon François Villeroy de Galhau, l’inflation en France devrait connaître un pic d’ici juin et redescendre autour de 2 % d’ici la fin de l’année prochaine ou début 2025.
n », a-t-il dit sur France 2. « Nous allons ramener l’inflation vers 2 % d’ici la fin de l’année prochaine ou début 2025. (…) C’est notre engagement », a-t-il par ailleurs assuré. « Le pic d’ici juin, ce sera peut-être même avant, et ensuite : décroissance », a-t-il encore résumé à propos des prix.

Récession exclue. Commentant la dernière enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France, publiée mercredi, François Villeroy de Galhau a également redit qu’on pouvait à ce stade exclure une récession mais une croissance à peine positive, en moyenne de 0,3 %, mais il y a de l’incertitude », a-t-il rappelé.

Crise politique mondiale : Macron prévoit la suppression de la redevance télévisuelle !

Crise politique mondiale : Macron prévoit la suppression de la redevance télévisuelle !

 

 

Le président français n’en finit pas de changer de posture et de rôles comme au théâtre. Un jour il se veut le régulateur mondial des conflits, le lendemain , il revêt son costume de démagogue et promet la suppression de la redevance télé. Une redevance qui évidemment n’a plus beaucoup de sens avec la libéralisation totale des chaînes et les centaines qui se concurrencent.

La suppression de la redevance télé n’est donc pas en cause mais c’est son caractère complètement désuet et inadapté aux enjeux économiques et politiques mondiaux qui surprend. Rien par contre pour faire face à l’augmentation du carburant économiquement autrement plus important et qui profite aussi à l’État..

Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré lundi qu’il supprimerait la redevance télévisuelle s’il était réélu pour un second mandat lors de son premier rassemblement politique en vue de l’élection présidentielle d’avril, organisé à Poissy, dans les Yvelines.

« On supprimera des impôts qui restent, la redevance télé en fait partie c’est 137 euros environ en moyenne. C’est cohérent avec la suppression de la taxe d’habitation, » a dit le chef de l’Etat.

Emmanuel Macron a également déclaré que le gel des tarifs du gaz devrait être étendu au-delà du mois de juin en raison du conflit en Ukraine.

« (…) Pour le gaz en particulier on ira au-delà de juin, il faudra aller jusqu’à la fin de l’année compte-tenu des incertitudes », a-t-il expliqué.

 

Emmanuel Macron prévoit de s’entretenir mardi de la situation ukrainienne avec le président chinois Xi Jinping et le chancelier allemand Olaf Scholz.

Des rencontres surtout qui permettent à Macron d’instrumentaliser ses coups de téléphone avec force détails sur leur durée et leur contenu comme s’il était habituel que les chefs d’État révèlent des informations sur des éléments de négociation.

 

SONDAGE « POLITIQUE » de BFM -: Un Français sur deux prévoit la victoire de Macron !

SONDAGE « POLITIQUE » de BFM  -: Un Français sur deux prévoit la victoire de Macron !

 

 

Un sondage d’une nouvelle nature. On connaissait déjà les très discutables enquêtes sur les intentions de vote méthodologiquement  et politiquement très critiquable. Maintenant on passe à l’idée que se font les Français du résultat du vote. Un sondage encore davantage ésotérique surtout quand on sait que plus de la moitié des Français n’ont pas son instant l’intention d’aller voter. Ainsi Emmanuel Macron resterait  le grand favori puisque près d’un Français sur deux pronostique une victoire du président sortant, Emmanuel Macron, selon  Elabe Opinion 2022 pour BFMTV. Aucun autre candidat ne s’approche de ce score.

Ainsi, 14% des interrogés seulement voient une victoire à venir de Valérie Pécresse, invitée ce mardi soir de l’émission La France dans les yeux sur BFMTV. Marine Le Pen obtient le même score. Derrière, 6% des Français voient une victoire d’Éric Zemmour, et 5% imaginent Jean-Luc Mélenchon s’imposer. Tous les autres candidats sont sous la barre des 3%.

Si les sympathisants de LaREM et du Modem croient à 91% en une victoire d’Emmanuel Macron, et que ceux du RN sont 65% à être confiants dans la victoire de leur camp, les autres partis se montrent partagés. Ainsi, 52% des proches des Républicains voient une victoire de leur candidate Valérie Pécresse. Une faible confiance également perçue chez Reconquête (54%).

À gauche, l’espoir semble plus que jamais avoir quitté les rangs. Les sympathisants de La France Insoumise ne croient qu’à 39% dans la victoire de Jean-Luc Mélenchon. Un chiffre qui tombe à 16% pour les électeurs socialistes en ce qui concerne Anne Hidalgo ou Christiane Taubira. Enfin, 11% seulement des écologistes croient en une victoire de Yannick Jadot, pourtant mieux classé dans les sondages que la maire de Paris ou l’ancienne garde des Sceaux.

Salaires : le Medef prévoit des augmentations

Salaires : le Medef prévoit des augmentations

 

 

Sous l’effet de la reprise économique mais aussi de la difficulté à occulter du personnel qualifié ou non, le président du Medef prévoit des augmentations de salaires en 2022. Des augmentations de salaire qu’ils trouvent par ailleurs justifiées. «Il y a, je pense, beaucoup d’entreprises qui augmenteront les salaires, parce que, d’abord, les salaires en 2020 et 2021 ont été peu augmentés, parce qu’il y a de l’inflation, et parce qu’on a du mal à recruter» a expliqué le président de la première organisation patronale française. «Il y a des accords d’entreprise, il y a des négociations. Il y a, en ce moment, 57 branches qui négocient et il y aura beaucoup de négociations en début d’année»,

 

«Ce qui me remonte, c’est le fait que les salariés du privé attendent, après deux ans d’efforts, leur juste récompense» a-t-il précisé.

Outre le salaire, le revenu des employés augmentera aussi par d’autres canaux. «La bonne nouvelle, c’est que les résultats 2021 des entreprises vont être très bons et donc, mathématiquement, la participation et l’intéressement – qui ne couvrent que 50% des salariés – vont augmenter». Il y aura aussi «beaucoup de primes – ce qu’on a appelé la prime Macron (défiscalisée, ndlr) – qui seront versées dans beaucoup d’entreprises», a encore prédit le président du Medef.

Royaume-Uni : un emprunt de 450 milliards d’euros, record prévoit un emprunt record en 2020/2021

Royaume-Uni : un emprunt de 450 milliards d’euros, record prévoit un emprunt record en 2020/2021

 

Un emprunt record de l’ordre de 450 milliards d’euros par la Grande-Bretagne qui verra sa croissance s’écrouler de plus de 11 % en 2020. Un emprunt record parce qu’il représente près de 20 % du produit intérieur brut. Alors que sur l’exercice précédent les emprunts avaient représenté 2,5 % du PIB. (Le taux d’endettement était à 85 % du PIB). Le risque évidemment c’est de voir émerger des incertitudes sur le pari de redressement du Royaume-Uni. Un redressement forcément affecté bien sûr par la crise sanitaire mais aussi par la rupture avec l’union économique. Un risque peut être aussi calculé qui pourrait conduire à une dévaluation le moment venu qui viendrait redonner de la compétitivité à la production mais qui plomberait dans un premier temps le pouvoir d’achat des Britanniques

Cette année, les emprunts serviront à financer des mesures destinées à atténuer la crise, dont des programmes de réductions d’impôts et de chômage partiel.

L’OBR estime que l’économie ne retrouvera probablement son niveau d’avant-crise qu’à la fin de 2022.

Le ministre, de son côté, a revu à la hausse le coût de la lutte contre l’épidémie, l’estimant désormais à 280 milliards de livres par an contre environ 200 milliards précédemment.

Au cours de cette année et de la suivante, les dépenses de fonctionnement augmenteront en termes réels de 3,8%, le rythme le plus rapide depuis 15 ans, a précisé Rishi Sunak. Il a ajouté que 100 milliards de livres seraient débloqués l’an prochain pour des investissements à plus long terme, soit 27 milliards de livres de plus que l’an dernier.

Pour limiter les dépenses, la hausse des salaires de la fonction publique sera gelée, sauf pour les médecins, infirmiers et autres personnels de santé, a indiqué le ministre. Le budget consacré à l’aide à l’étranger sera également raboté.

L’épidémie de COVID-19 a fait près de 56.000 morts en Grande-Bretagne, pays d’Europe le plus endeuillé par la maladie.

La Grande-Bretagne doit également faire face au risque d’un “no-deal” avec l’Union européenne à moins de six semaines de la fin de la période de transition qui a suivi la sortie du pays du bloc.

Le gouvernement prévoit un déficit de 7,6% du PIB en 2020 mais qui sera plus proche de 15 à 20 %

Le gouvernement prévoit un déficit de 7,6% du PIB en 2020 mais qui sera plus proche de 15 à 20 %

 

Le gouvernement veut évidemment rassurer et montrer aux Français sans doute surtout à l’UE  qu’il maîtrise les grands équilibres….ou  presque. Ainsi sa prévision de baisse du PIB de seulement 6 % en 2020 apparaît complètement fantaisiste. On sait en effet que chaque mois de confinement génère une baisse de 3% du PIB annuel-. La baisse de l’activité ne sera donc pas de 7.6 % mais plutôt autour de 15 %.

Face à ce défi, le gouvernement va examiner mercredi en conseil des ministres un projet de loi de finances rectificative, qui comportera une prévision de déficit de 7,6% du PIB (contre 3,9% prévu en mars dernier), précise dans la même interview le ministre du Budget, Gérald Darmanin.

“Pour le seul périmètre de l’Etat, nous serons à plus de 170 milliards d’euros de déficit budgétaire alors que nous avions prévu 93 milliards en loi de finances initiale”, dit-il, ajoutant que Bercy table désormais sur une baisse de 37 milliards d’euros des recettes fiscales. On se demande bien comment le ministre du budget parvient à cette somme alors que chaque mois de confinement dans les conditions actuelles entraîne une baisse de fiscalité de près de 40 % soit déjà près de 80 milliards par mois !

Marc de café : L’Insee prévoit une progression de la consommation des ménages

Marc de café : L’Insee prévoit une progression de la consommation des ménages

 

Pour redonner le moral aux acteurs économiques le gouvernement ne cesse de solliciter les différents instituts afin de redonner un coup de peinture rose à une conjoncture très grisâtre au premier semestre. Les Français ont en effet le moral dans les chaussettes qu’il s’agisse des ménages ou des entreprises. L’INSEE sort de son chapeau l’annonce d’une progression de la consommation des ménages de 1,1 %. Au premier semestre l’activité a nettement et a été marquée par un repli de la consommation et une baisse du pouvoir d’achat. Pour les économistes de l’institut de statistiques, « le trou d’air de la première partie de l’année » est passé…….. Mais « les incertitudes internationales persistent. » Des économistes qui oublient que la France fait moins bien que la moyenne de l’union européenne. Après avoir longtemps soutenu comme le gouvernement que la croissance française progresserait de 2 % courent de l’année 2018, l’INSEE est bien contrainte de s’aligner sur les prévisions des organismes internationaux et ne prévoit plus que 1,6 % pour la croissance du Pib. L’organisme anticipe une croissance du PIB à 0,5 % au troisième trimestre et 0,4 % aux derniers trimestres après 0,2 % sur les six premiers mois de l’année. Parmi les facteurs avancés pour expliquer ce rebond, l’Insee prévoit un regain du pouvoir d’achat des Français jusqu’à fin décembre. On se demande bien par quel miracle car malheureusement si la croissance se tasse, l’inflation, elle, reprend de la vigueur puisqu’elle est actuellement sur un rythme annuel de 2,3 %. Or les salaires, les pensions et des prestations sociales ne seront pas revalorisées à cette hauteur. Et l’INSEE d’avancer une merveilleuse explication : « Les ménages ne semblent pas encore avoir intégré dans leurs anticipations la hausse à venir de leur pouvoir d’achat : leur comportement de consommation pourrait donc surprendre, à la hausse comme à la baisse. » Bref des prévisions qui ressemblent à celles de Madame Irma !

 

Le Pen, madame soleil, prévoit la fin de l’Union européenne !

Le Pen, madame soleil, prévoit  la fin  de l’Union européenne !

 

Les candidats se transforment de plus en plus en oiseaux  de mauvais augure en rejoignant le clan des déclinistes. Pour Hamon, c’est la fin du travail, pour Marine Le Pen c’est la fin de l’union européenne. Des prévisions sur le mode de Madame Soleil. La candidate annonce la fin de l’ordre mondial et du système qu’il le soutient. Normal pour  la candidate anti système, la candidate du peuple ! Pourtant,  il n’y a sans doute pas meilleur produit du système qu’elle. Héritière d’un nom, héritière de la fortune paternelle et même héritière du parti Bref les privilèges de l’ancien régime. Et pourtant,  elle met en cause cette oligarchie qui œuvre contre les Français évitant évidemment de parler de cette autre oligarchie qui gouverne l’entreprise familiale du Front National. Peu importe d’ailleurs car les rhétoriques les plus simplistes caractérisent les propos de la candidate du Front national. Plus c’est gros plus ça passe d’autant plus que ses sélecteurs attachent  peu d’importance à la cohérence de son argumentation, qu’ils se situent surtout dans une posture de protestation, de haine et de racisme.  Marine Le Pen est évidemment peu crédible aux yeux de l’ensemble des Français quand elle parle des excès de la finance ;  elle,  qui avec son père à dissimulé une partie de son patrimoine y compris avec des comptes à l’étranger (dissimulation qui fait d’ailleurs l’objet d’une enquête judiciaire sans parler de la consanguinité des comptes du parti et des comptes personnels). Pour la morale financière,  il y a sans doute mieux car Marine Le Pen appartient à cette caste financière qu’elle dénonce. Donc Le Pen a prédit dimanche la mort de l’Union européenne et la défaite des « mondialistes », en présentant ses concurrents Emmanuel Macron et François Fillon en suppôts d’une « oligarchie » œuvrant contre les Français. Lors d’un meeting à Lille, la candidate du Front national a promis de renverser le pouvoir européen pour rendre à la France sa souveraineté législative, territoriale et monétaire. « L’heure de la défaite des mondialistes est venue », a-t-elle déclaré, en attaquant « ces oligarques de l’ordre mondial qui, de leur immeuble de verre à Bruxelles, nous administrent comme si nous étions leurs colonies ». Emmanuel Macron et François Fillon, « mes deux principaux adversaires sont une incarnation parfaite de cette oligarchie qui décide, de ce système qui oppresse et brutalise », a-t-elle ajouté. Les candidats d’En Marche ! et des Républicains, que les sondages voient battre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle sont, selon elle, « les représentants d’intérêts privés (…) des courroies de transmission de la finance ». « Les politiciens du système, a-t-elle ajouté, leur vraie patrie, c’est le marché planétaire de masse. » « Leur trahison, c’est le prix de leur admission dans la caste mondiale », a-t-elle poursuivi, en faisant allusion aux parcours professionnels d’Emmanuel Macron et de François Fillon, présentés comme des candidats qui devront « donner un jour un coup de pouce dans ses affaires » à tel ou tel grand patron. « L’Union européenne va mourir, a annoncé Marine Le Pen, déclenchant un tonnerre d’applaudissement, parce que les peuples n’en veulent plus. » Elle a ensuite évoqué sa rencontre cette semaine avec le président russe Vladimir Poutine, « vrai homme d’Etat », les victoires du Brexit en Grande-Bretagne et de Donald Trump aux Etats-Unis, et jugé que « partout dans le monde les patriotes parlent la même langue ». Si elle remporte l’élection présidentielle le 7 mai, Marine Le Pen compte négocier pendant six mois avec les partenaires européens pour restaurer la souveraineté monétaire, législative, territoriale et économique de la France. Elle promet que cette négociation, quelle qu’en soit l’issue, sera suivie d’un référendum ; une manière de relativiser sa détermination à quitter l’euro puisqu’on s’est que plus de 70 % des Français ne souhaitent pas abandonner la monnaie européenne.

Croissance:La Banque de France prévoit toujours +0,3% au troisième trimestre

Croissance:La Banque de France prévoit toujours  +0,3% au troisième trimestre

 

La croissance de l’économie française devrait bien atteindre + 0.3% pour la croissance du troisième trimestre estime la Banque de France( Pour 0.2% prévu par l’INSEE). La première estimation de la croissance du troisième trimestre sera publiée le 28 octobre. L’enquête de la Banque de France pour le mois de septembre met en évidence une stabilité du climat des affaires dans l’industrie, dont l’indicateur s’établit à 98, ainsi que dans le bâtiment, avec un indicateur à 98 également.  Celui des services progresse d’un point pour atteindre 97. Dans l’industrie, les chefs d’entreprise interrogés évoquent une légère progression de la production et signalent une évolution positive des livraisons, des carnets de commandes, ainsi que des trésoreries. Ils s’attendent à une nouvelle hausse de la production en octobre. Le taux d’utilisation des capacités de production s’inscrit en recul, à 77,8% contre 78,9% en août. Dans l’enquête trimestrielle publiée en parallèle, les industriels indiquent que leurs investissements poursuivent leur progression, au même rythme qu’au deuxième trimestre et que leur hausse devrait se poursuivre au quatrième trimestre.  Ils évoquent également une amélioration de l’excédent brut d’exploitation. En ce qui concerne les services, les déclarations des chefs d’entreprise sondés par la Banque de France pour son enquête mensuelle de septembre signalent une progression de l’activité, soutenue par les activités informatiques et l’intérim. La filière de l’hébergement-restauration, qui avait connu un recul marqué en août après un mois de juillet marqué par les attaques de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), reste quasi stable. Comme leurs homologues dans l’industrie, les chefs d’entreprise anticipent une nouvelle hausse de l’activité en octobre. Dans le bâtiment, l’activité est restée stable le mois dernier mais les chefs d’entreprise, qui ont constaté une nouvelle progression de leurs carnets de commandes, tablent sur une reprise de l’activité en octobre.

 

( Avec Reuters)

Croissance : Sapin, angélique, prévoit +1,5% en 2016

Croissance : Sapin, angélique, prévoit +1,5% en 2016

Angélique, le ministre de l’Economie et des Finances, Michel Sapin, a estimé dimanche que le PIB de la France devrait croître de 1,5% en 2016, malgré un second trimestre décevant, ce qui permettra selon lui une baisse du nombre de chômeurs. Un optimisme qui n’est pas partagé par les gens instituts de prévision,  ni par le climat des affaires. Le climat des affaires en France  sur plusieurs mois demeure morose. En cause, la prudence des ménages sur la consommation, des investissements toujours atones et un environnement international qui ne favorise pas les exportations. Du coup après la croissance zéro enregistrée au deuxième trimestre la progression au troisième trimestre sera très modesteLe climat des affaires est en effet resté quasiment stable ce mois-ci en France, retrouvant son niveau d’avril après des évolutions contrastées au cours des trois derniers mois. Selon les données publiées jeudi par l’Insee, l’indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, s’inscrit en baisse d’un point, à 101, à peine au-dessus de sa moyenne de long terme, qui s’établit à 100. Cet indicateur était remonté en mai à des plus hauts depuis l’été 2011, avant de rechuter en juin dans un contexte social tendu, sur fond de contestation de la loi Travail, puis de se redresser en juillet.  « L’économie française ne semble pas capable d’accélérer au-delà des rythmes actuels constatés sur le PIB », ce qui « n’est pas suffisant pour créer une dynamique auto-entretenue », estime Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management, dans une note publiée sur son blog. Par secteurs, l’indicateur de l’industrie manufacturière s’est inscrit à 101, perdant deux points par rapport à son niveau de juillet, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient stable. Celui des services a stagné à 101 mais au sein de cette catégorie, l’hébergement-restauration a chuté de huit points pour retomber à son niveau de juin, à 92, bien en-dessous de sa moyenne de long terme, qui s’élève à 100. Les conséquences de l’attaque du 14 juillet à Nice pèsent sur cette branche, déjà affaiblie par les répercussions des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. L’opinion des chefs d’entreprises interrogés par l’Insee sur leurs perspectives d’activité et de demande se dégrade nettement en août. L’indicateur du bâtiment, dont la marque de juillet a été revue en baisse d’un point par rapport à sa première estimation, à 95, est également resté stable en août. Il se maintient à ce niveau depuis le mois d’avril, en-deçà de sa moyenne de long terme de 100. Celui du commerce de détail s’inscrit en recul d’un point, à 103. « Il n’y a pas de secteur leader capable de pousser l’ensemble de l’activité à la hausse », observe Philippe Waechter. L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une conjoncture incertaine, souligne l’Insee. Dans les services, le solde d’opinions relatif aux perspectives générales, qui reflète le point de vue des chefs d’entreprise sur l’ensemble de leur secteur, recule de deux points et retrouve son niveau moyen de long terme après son léger rebond de juillet. La lecture de l’activité passée se redresse légèrement et revient à son niveau de juin et les soldes concernant les perspectives d’activité et de demande pour les prochains mois se maintiennent près de leur niveau moyen, souligne l’Insee. Dans l’industrie manufacturière, l’opinion des chefs d’entreprise sur leur activité passée se dégrade (-6 points) et leurs perspectives personnelles de production enregistrent un nouveau recul sensible (-3 points, après -7 points en juillet) pour s’inscrire à un plus bas depuis l’été 2014, sous la moyenne de long terme. Les carnets de commandes se dégarnissent au niveau global malgré une stabilité pour les commandes étrangères et l’opinion des industriels sur le sujet, bien qu’en recul, reste supérieure à sa moyenne de longue période. Le solde concernant les perspectives générales de production de l’industrie régresse de deux points par rapport à juillet, même s’il se maintient depuis février 2015 au-dessus de sa moyenne de long terme. Dans le bâtiment, les chefs d’entreprise sont nettement plus nombreux à anticiper une baisse de leur activité à venir, tandis que le solde sur l’activité passée est quasi stable. Mais malgré une amélioration depuis mai dernier, ils jugent toujours leurs carnets de commandes très peu garnis.

(Avec Reuters)

L’Insee prévoit une inversion du chômage bien virtuelle

L’Insee prévoit une inversion du chômage bien virtuelle

L’INSEE se montre délibérément optimiste en prévoyant la création d’environ 60 000 emplois pour le premier semestre qui viendront compenser l’augmentation de 50 000 nouveaux demandeurs d’emploi. En clair l’INSEE prévoit l’inversion de la courbe du chômage. Une inversion pourtant bien hypothétique qui se fonde sur la reprise de la consommation, la baisse de fiscalité pour les entreprises et la hausse du pouvoir d’achat. Pourtant la reprise ne semble pas vraiment au rendez-vous puisque l’activité du secteur privé sera encore dans le rouge en février et que la Banque de France ne prévoit que 1,2 % d’augmentation du PIB. Quant à l’augmentation du pouvoir d’achat elle est aussi très virtuelle puisqu’elle est justifiée par l’INSEE par le différentiel entre l’inflation et l’évolution des revenus. Or la mesure de l’inflation est faussée  par la modification de la structure de consommation. En effet les dépenses contraintes sont sous-estimées par rapport aux dépenses ajustables. Le solde d’emploi positif de 10 000 emplois pour le premier trimestre repose sur des méthodologies très approximatives destinées surtout à soutenir la posture de volontarisme économique du gouvernement. Selon l’Insee, avec un total de 63.000 postes créés au premier semestre, l’augmentation attendue de la population active (50.000) serait absorbée et le chômage diminuerait. L’Insee pronostique l’éclaircie sur le front de l’emploi, avec la création attendue de 37.000 postes dans le secteur marchand au premier semestre 2016. Dans ces conditions, le taux de chômage baisserait de 0,1 point à 10,2%. Dans sa dernière note de conjoncture, l’Institut table sur une création nette de 37.000 emplois dans le secteur marchand. Soit, grosso modo, le même rythme de progression qu’au dernier trimestre 2015 (32.000). D’ailleurs, pour la première fois depuis 2011, le secteur marchand a créé des emplois en 2015 avec 82.000 nouveaux postes. Et ce essentiellement dans le tertiaire où la hausse des effectifs a permis de compenser les reculs dans l’industrie et la construction. Selon l’Insee, ce qui est positif pour la première partie de 2016 c’est que l’emploi continuerait donc de progresser, alors même que l’effet « montée en charge » du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) est terminé – son taux reste fixé à 6% comme en 2015 – et que la nouvelle salve d’allégements de cotisations patronales, qui va intervenir à compter du 1er avril, aura un effet limité car elle n’est pas ciblée sur les bas salaires mais sur ceux compris entre 1,6 et 3,5 Smic. Ce qui expliquerait donc la progression de l’emploi, c’est l’accélération de l’activité (le PIB devrait atteindre 0,4% au premier trimestre) et, tout de même, les effets du plan d’urgence pour l’emploi avec notamment la prime annuelle de 2.000 euros accordée aux PME de moins de 250 salariés qui recrutent. Si on rentre dans le détail des secteurs, l’Insee s’attend à la création de 36.000 postes dans le tertiaire, hors intérim. Bonne nouvelle, les pertes d’emplois dans l’industrie se tasseraient, avec 16.000 emplois perdus d’ici la fin juin. En 2015, sur l’ensemble de l’année, le secteur avait détruit 38.000 emplois. Même constat dans la construction où l’emploi salarié décroît presque de façon continue depuis… 2008. Le secteur a encore perdu 36.000 postes en 2015 et ces pertes seraient limitées à 9.000 sur les six premiers mois 2016, du fait d’un frémissement dans l’activité des artisans du bâtiment et dans les travaux publics. In fine, en tenant compte de l’emploi non marchand, de l’emploi non salarié et des salariés agricoles, l’Insee s’attend à 63.000 créations d’emploi au premier semestre. Dans ce contexte, et si les créations d’emploi sont bien au rendez-vous, le chômage diminuerait légèrement de 0,1 point au premier semestre pour atteindre 10,2% (9,9% en France métropolitaine), contre 10,3% à la fin 2015. L’accroissement de la population active attendue (50.000 personnes) serait donc absorbé par le nombre des créations d’emploi escomptées. Une éclaircie qui demeure tout à fait hypothétique.

 

Fonctionnaires : la CGT prévoit deux semaines de grève fin mars

Fonctionnaires : la CGT prévoit deux semaines de grève fin mars

 

Double objectif pour les fonctionnaires de la CGT : protester contre la loi travail et réclamer une augmentation de salaire via la revalorisation du point d’indice La CGT programme donc deux semaines de grève, fin mars, dans les trois fonctions publiques, d’État, territoriale et hospitalière, a-t-elle annoncé dans un communiqué ce vendredi soir. «Afin de permettre aux personnels de la fonction publique de participer aux mobilisations déjà programmées et à celles qui pourraient l’être lors des prochains jours et des prochaines semaines, nous déposons des préavis de grève de 0 à 24 heures pour l’ensemble des agents des trois versants de la fonction publique pour les journées suivantes: 17 mars, 18 mars, 19 mars, 20 mars, 21 mars, 22 mars, 23 mars, 24 mars, 25 mars, 26 mars, 27 mars, 28 mars, 29 mars, 30 mars et 31 mars», ont annoncé, dans un communiqué commun, les trois syndicats de fonctionnaires de la CGT. De surcroît, ils laissent peser la menace d’un mouvement encore plus long. «Au-delà du 31 mars, en fonction de la nature des réponses gouvernementales, nous pourrons être amenés à déposer de nouveaux préavis.» Le premier syndicat, en termes de représentativité, dans les trois fonctions publiques, veut faire pression sur le gouvernement sur deux dossiers. Il réclame d’abord le retrait du projet de loi de la ministre du Travail, Myriam El Khomri, dont le gouvernement devrait présenter une nouvelle version lundi après-midi. Il s’agit aussi et surtout de presser l’exécutif d’accorder aux fonctionnaires une augmentation générale via la revalorisation du point d’indice, qui sert à construire toutes les grilles salariales des fonctionnaires. «La plus progressiste des hypothèses pour le gouvernement serait une augmentation très faible de la valeur du point dans des échéances dont rien ne dit de surcroît qu’elles soient rapprochées, reproche la CGT., Annick Girardin, s’est toutefois prononcée vendredi pour une «hausse significative», dont certains disent qu’elle serait comprise entre 0,5% et 1%. Une hausse de 1 point coûterait 1,75 milliard d’euros pour l’ensemble des trois fonctions publiques.

La Banque de France, comme « madame Soleil » prévoit une croissance de 0,1% au deuxième trimestre

La  Banque de France, comme « madame Soleil » prévoit une croissance de 0,1% au deuxième trimestre

Il faut insuffler de l’optimisme, ce que fait la Banque de France en prévoyant une croissance de 0.1%, ce n’est pas grand-chose mais c’est positif ; si on se trompe ce sera de peu ; une prévision qui contredit en tout cas les indicateurs actuellement disponibles. La Banque de France continue de se montrer légèrement optimiste pour l’économie française. Après avoir déjà prévu une croissance de 0,1% pour le premier trimestre 2013, l’institution dirigée par Christian Noyer  annonce, ce lundi 13 mai, qu’elle table sur le même chiffre de 0,1% pour le deuxième trimestre 2013. Du coup, après une croissance négative au dernier trimestre 2012, l’Hexagone échapperait à la récession sur l’ensemble du premier semestre. En effet, d’un point de vue purement comptable, une économie plonge en récession si elle connaît deux trimestres consécutifs de croissance négative. Avec deux chiffres positifs, la France passe donc les six premiers mois dans le vert.  Cette prévision, si elle ne contredit pas réellement celle de la Commission européenne, qui table sur une croissance négative de 0,1% pour l’ensemble de 2013, donne en tout cas un peu d’espoir au gouvernement, qui veut croire à une croissance très légèrement positive pour cette année, à +0,1%. L’Insee publiera d’ailleurs, mercredi 15 mai, sa première estimation pour la croissance française au 1er trimestre de cette année. Par ailleurs, l’énquête de conjoncture de la Banque de France de ce lundi, démontre un léger mieux pour l’ensemble de l’économie française. Ainsi, les statististiques publiées montrent une hausse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 94, et une stabilité de celui des services, à 93, les deux se situant en-dessous de leur moyenne de long terme (100).

 




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