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Les experts de l’économie: Prévisions ou marc de café

Les experts de l’économie: Prévisions ou marc de café 

 

 

La  « narratologie » ne s’est jamais portée aussi bien qu’aujourd’hui. Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby ( dans la Tribune).

Souvent ils se trompent, parfois pour de bonnes raisons. Ainsi, il n’est pas rare que nos experts de l’économie et de la finance nous annoncent l’inverse de qui va se produire. Mais on leur pardonne, car ils ont parfois des circonstances atténuantes, comme en 2022 par exemple. Qui aurait pu prévoir l’arrivée des extraterrestres, les Russes en Ukraine ?

 

L’auteur pourrait ajouter que certains experts mentent à dessein pour servir les intérêts de ceux qui les rémunèrent par exemple des groupes de pression, des multinationales ou encore des gouvernements NDLR

Les conséquences économiques d’un conflit armé seront toujours inaudibles face à l’ineffable. Néanmoins, ces conséquences n’en sont pas moins utiles pour éclairer certains faits. Par exemple, on peut alors justifier le second souffle de l’inflation en Europe par des tensions sur les prix de l’énergie (pétrole et gaz en provenance de Russie). Un second souffle de l’inflation qui poussera la Banque Centrale européenne dans ses retranchements, et les marchés au fond du trou.

Il l’était déjà depuis bien longtemps. À un point tel que même après coup, on restait incapable de l’expliquer. Même après que l’évènement se soit réalisé, il restait aussi incompréhensible. D’un certain point de vue, on dira alors que les experts sont aussi mauvais en prévision (l’art de prévoir demain) qu’en « rétro-diction » (l’art de prévoir hier).

Qu’à cela ne tienne. L’expert n’est pas du genre à se laisser abattre. Il n’est peut-être pas un expert en futurologie, mais il n’a plus rien à prouver en narratologie. Il s’agit de l’art du récit, cette capacité de raconter des choses, mais pas n’importe quelles choses. Des choses qui donnent envie d’être écoutées. Et si en plus, ce qui est raconté n’est pas dénué de style, alors on est pas loin du but ultime, le seul en vérité que puisse espérer l’expert. Car on l’aura compris, pour la prévision, l’expert ne fera jamais mieux que le doigt mouillé ou le marc de café.

Raconter. Se la raconter. Pas si facile en vérité. ChatGPT par exemple, le robot conversationnel révolutionnaire, est bien capable de raconter. Mais il ne lui viendrait jamais à l’idée de « se la raconter ». Pour être honnête, l’ambition de l’expert est parfois plus modeste. Il ne contraint pas toujours son besoin de raconter à celui de s’écouter parler. Parfois, son but est juste d’occuper l’espace, l’espace sonore.

Dans un monde parfait, les paroles débiles ou inutiles sont inhibées par le bon sens de celui qui se retient de les dire, et tout cela produit alors ce que l’on appelle du silence. C’est le moment de rappeler le seul aphorisme compréhensible du Tractatus de Wittgenstein, philosophe ou logicien :

Hélas, dans notre monde, il n’existe pas ce réflexe de bon sens de l’orateur. Il estime que sa seule capacité à parler justifie sa logorrhée ou diarrhée verbale. Cela dit, peut-être tout n’est-il pas à jeter ? En effet, il est tout à fait possible que dans la quantité extraordinaire d’histoires qui nous sont livrées par les conteurs, on finisse par tomber sur la vraie histoire, ou en tous les cas une histoire qui fait sens.

Christian Salmon, Monsieur Story Telling, vient tout juste de nous livrer ses réflexions sur l’art d’occuper le silence (« l’art du silence »). En particulier, il nous propose une distinction entre ceux qui « racontent des histoires » et ceux qui racontent UNE histoire. Les premiers sont des ambianceurs, produisant une forme de bruit de fond, musique d’ascenseur, voire acouphène. Les autres sont des acousticiens, des experts du son, comme s’ils nous chuchotaient quelque chose, de leur petite voix intérieure. Les ambianceurs ne pourront pas s’empêcher de remplacer le silence par du bruit, les acousticiens s’imposent de ne parler que si ce qu’ils ont en dire est plus beau que le silence (Sénèque).

En clair, il semble bien que nos experts de l’économie et de la finance soient (le plus souvent) des ambianceurs.

Inévitablement, c’est lorsque le silence est le plus présent, parce que l’évènement est à ce point sidérant que l’ambianceur surjoue et parle plus encore. Il est alors pris d’une forme d’ébriété narrative, une expression que l’on doit à l’écrivain Camille de Toledo (« une histoire du vertige »), qui lui aussi a quelques doutes sur la quantité de mots que nous choisissons de débiter pour raconter le monde.

Aujourd’hui, il semblerait bien que nous soyons dans ce type de moment, où se conjuguent l’incertain et l’inconnu. Un moment qui militerait plutôt pour une forme de retenue, de silence, un silence non pas hébété, mais de réflexion. Comme si ce silence était en quête d’un sas vers une intelligence de l’évènement. Mais au lieu de cela, les experts de l’économie et de la finance n’ont jamais été aussi bavards, ils préfèrent une autre stratégie, celle consistant à débiter le plus d’âneries possibles (en témoigne le nombre hallucinant de scénarios antagonistes ou contradictoires), en espérant tomber sur celle qui fera sens.

Prévisions économiques dans le marc de café de la Banque de France !

Prévisions économiques dans le marc de café de la Banque de France !

 


Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau est coutumier deu pronostics fondés davantage sur son souhait personnel- et le marc de café- que sur des analyses pertinentes. Rappelons-nous par exemple de l’annonce du caractère très provisoire de l’inflation qui devait connaître son pic au cours de l’été 2022. Malheureusement,l’inflation sera encore aussi forte en 2023 qu’en 2022 et évidemment va se cumuler.

En fait, le gouverneur de la Banque de France prend enfin conscience que la hausse des taux d’intérêt dont il a été partisan jusque-là comme ses amis allemands risquent de tuer la croissance. Dès lors, il tente de freiner les velléités de nouvelles augmentations du coût de l’argent.

Bien entendu, il n’en sait strictement rien car la hausse des taux d’intérêt correspond certes à l’augmentation des matières premières et de l’énergie mais aussi à un réajustement monétaire pour mieux faire coïncider masse monétaire et richesse réelle. Pour preuve, ne cesse de perdre de la valeur par rapport au dollar. La banque centrale européenne a distribué sans compter des masses de liquidités dont une grande partie a servi la spéculation et l’inflation.

Il se pourrait tout aussi bien qu’on connaisse une crise monétaire encore plus grande au cours de 2023 avec l’éclatement de plusieurs bulles.

Pourtant le gouverneur de la Banque de France a estimé jeudi qu’une période «de stabilisation monétaire» s’ouvrait et qu’il faudrait que les taux directeurs de la Banque centrale européenne atteignent un pic d’ici l’été. Pour tenter de juguler l’inflation, qui a atteint en 2022 des niveaux historiques, la plupart des banques centrales à travers le monde ont drastiquement remonté leurs taux directeurs, jusqu’alors proches de zéro.

«Après avoir atteint en décembre un niveau proche du “taux d’intérêt neutre” à 2%, nous entamons la deuxième phase vers la stabilisation monétaire: il serait souhaitable d’atteindre le bon “taux terminal” d’ici l’été prochain, mais il est trop tôt pour préjuger de son niveau», a déclaré le gouverneur dans ses vœux pour la nouvelle année. «Nous serons prêts ensuite à rester à ce taux terminal le temps nécessaire: la course de vitesse des hausses de taux en 2022 devient plutôt une course de fond, et la durée comptera au moins autant que le niveau», ajoute François Villeroy de Galhau.

Autres prévisions tout aussi incertaines, la Banque de France prévoit un «pic au premier semestre» de l’inflation avant une diminution vers 4% à la fin de cette année» et un objectif de 2% «d’ici fin 2024 à fin 2025».

Les prévisions économiques fantaisistes de la Banque de France !

Les prévisions économiques fantaisistes de la Banque de France !


Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau est coutumier deu pronostics fondés davantage sur son souhait personnel- et le marc de café- que sur des analyses pertinentes. Rappelons-nous par exemple de l’annonce du caractère très provisoire de l’inflation qui devait connaître son pic au cours de l’été 2022. Malheureusement,l’inflation sera encore aussi forte en 2023 qu’en 2022 et évidemment va se cumuler.

En fait, le gouverneur de la Banque de France prend enfin conscience que la hausse des taux d’intérêt dont il a été partisan jusque-là comme ses amis allemands risquent de tuer la croissance. Dès lors, il tente de freiner les velléités de nouvelles augmentations du coût de l’argent.

Bien entendu, il n’en sait strictement rien car la hausse des taux d’intérêt correspond certes à l’augmentation des matières premières et de l’énergie mais aussi à un réajustement monétaire pour mieux faire coïncider masse monétaire et richesse réelle. Pour preuve, ne cesse de perdre de la valeur par rapport au dollar. La banque centrale européenne a distribué sans compter des masses de liquidités dont une grande partie a servi la spéculation et l’inflation.

Il se pourrait tout aussi bien qu’on connaisse une crise monétaire encore plus grande au cours de 2023 avec l’éclatement de plusieurs bulles.

Pourtant le gouverneur de la Banque de France a estimé jeudi qu’une période «de stabilisation monétaire» s’ouvrait et qu’il faudrait que les taux directeurs de la Banque centrale européenne atteignent un pic d’ici l’été. Pour tenter de juguler l’inflation, qui a atteint en 2022 des niveaux historiques, la plupart des banques centrales à travers le monde ont drastiquement remonté leurs taux directeurs, jusqu’alors proches de zéro.

«Après avoir atteint en décembre un niveau proche du “taux d’intérêt neutre” à 2%, nous entamons la deuxième phase vers la stabilisation monétaire: il serait souhaitable d’atteindre le bon “taux terminal” d’ici l’été prochain, mais il est trop tôt pour préjuger de son niveau», a déclaré le gouverneur dans ses vœux pour la nouvelle année. «Nous serons prêts ensuite à rester à ce taux terminal le temps nécessaire: la course de vitesse des hausses de taux en 2022 devient plutôt une course de fond, et la durée comptera au moins autant que le niveau», ajoute François Villeroy de Galhau.

Autres prévisions tout aussi incertaines, la Banque de France prévoit un «pic au premier semestre» de l’inflation avant une diminution vers 4% à la fin de cette année» et un objectif de 2% «d’ici fin 2024 à fin 2025».

Economie 2023 : Les prévisions pessimistes de la Banque de France

Economie 2023 : Les prévisions pessimistes de la Banque de France

D’une certaine manière, la Banque de France souffle le chaud et le froid. Dans un temps, elle confirme et même au-delà les prévisions économiques optimistes du gouvernement; Mais dans un deuxième temps pour ne pas sans doute porter atteinte à sa crédibilité scientifique, elle annonce un scénario relativement noir pour 2023. Pour résumer, une croissance insignifiante mais une inflation aussi importante en 2023 qu’en 2022 et une montées du chômage.

La croissance du PIB devrait augmenter de 0,3% en 2023 selon le scénario central de la Banque de France contre 0,5% en septembre dernier. L’inflation (Indice des prix à la consommation harmonisé, IPCH) devrait culminer à 6% en France. Quant au chômage, il pourrait atteindre 7,5% de la population active, contre 7,3% en 2002, puis 8,2% en 2024, une courbe inverse à celle espérée par le gouvernement à l’issue du quinquennat. Explications.Économie : prévisions pessimistes en 2023 (Banque de France)

La Banque de France table sur une prévision de croissance de 0,3% pour l’année 2023 mais. n’exclut pas pas une récession. En cause , beaucoup d’incertitudes au-dessus sur les effets de la politique monétaire, la situation géopolitique en Europe et du redémarrage de l’activité économique en Chine.

Conséquence : le taux de chômage repartirait à la hausse à partir de l’année prochaine. La Banque de France table désormais sur une augmentation du chômage rapporté à la population active passant de 7,3% à 7,5% entre 2022 et 2023, puis 8,2% en 2024. Une courbe inverse à celle espérée par le gouvernement qui vise le plein emploi au cours du quinquennat.

Le rythme des créations d’emplois risque de s’effondrer, passant de 647.000 en 2022 à 58.000 en 2023.

Économie : prévisions pessimistes en 2023

Économie : prévisions pessimistes en 2023 (Banque de France)

D’une certaine manière, la Banque de France souffle le chaud et le froid. Dans un temps, elle confirme et même au-delà les prévisions économiques optimistes du gouvernement; Mais dans un deuxième temps pour ne pas sans doute porter atteinte à sa crédibilité scientifique, elle annonce un scénario relativement noir pour 2023. Pour résumer, une croissance insignifiante mais une inflation aussi importante en 2023 qu’en 2022 et une montées du chômage.

La croissance du PIB devrait augmenter de 0,3% en 2023 selon le scénario central de la Banque de France contre 0,5% en septembre dernier. L’inflation (Indice des prix à la consommation harmonisé, IPCH) devrait culminer à 6% en France. Quant au chômage, il pourrait atteindre 7,5% de la population active, contre 7,3% en 2002, puis 8,2% en 2024, une courbe inverse à celle espérée par le gouvernement à l’issue du quinquennat. Explications.Économie : prévisions pessimistes en 2023 (Banque de France)

La Banque de France table sur une prévision de croissance de 0,3% pour l’année 2023 mais. n’exclut pas pas une récession. En cause , beaucoup d’incertitudes au-dessus sur les effets de la politique monétaire, la situation géopolitique en Europe et du redémarrage de l’activité économique en Chine.

Conséquence : le taux de chômage repartirait à la hausse à partir de l’année prochaine. La Banque de France table désormais sur une augmentation du chômage rapporté à la population active passant de 7,3% à 7,5% entre 2022 et 2023, puis 8,2% en 2024. Une courbe inverse à celle espérée par le gouvernement qui vise le plein emploi au cours du quinquennat.

Le rythme des créations d’emplois risque de s’effondrer, passant de 647.000 en 2022 à 58.000 en 2023.

lee prolongement de la chute de la consommation et de la demande risque d’assombrir les perspectives dans un grand nombre d’entreprises. Résultat, les dirigeants pourraient mettre un coup d’arrêt aux embauches, voire tailler dans leurs effectifs si une récession se concrétise au premier trimestre 2023.

La poussée de fièvre sur les prix risque de se prolonger en 2023. La Banque de France prévoit désormais un rythme d’inflation de 6% en 2023 comparable à celui de 2022. Pour rappel, la banque centrale calcule l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) utilisé par Eurostat afin de faire des comparaisons européennes.

La Banque de France anticipe une baisse du pouvoir d’achat des Français en 2022 (-0,6%) et 2023 (-0,4%). Compte tenu de l’envolée des prix et de la désindexation des salaires sur l’inflation, de nombreux salariés du secteur privé enregistrent une chute de leurs revenus issus de leur activité professionnelle, à l’exception des salariés au SMIC.

Par rapport à 2022, la Banque centrale anticipe pour 2023 une baisse du taux de marge des entreprises. d’un point à 30,5%. Cette érosion devrait cependant être plus faible que lors des différents chocs pétroliers des années 70. A l’époque, ce pourcentage avait chuté de 4 points, rappellent les économistes dans leur bulletin de prévision.

Prévisions économiques Union européenne : inflation forte…. et récession

Prévisions économiques Union européenne : inflation forte…. et récession

Alors que certains s’interrogent encore sur le choix stratégique à faire entre lutte contre l’inflation et soutien à la croissance, la zone euro pourrait bien connaître à la fois la poursuite de la hausse des prix et la réduction de l’activité économique. C’est donc le double handicap pour la zone euro. Elle voit son inflation s’accélérer à 10,7% sur un an en octobre et sa croissance économique ralentir fortement à +0,2% laissant planer le spectre d’une récession.

L’inflation s’accélère encore en Europe avec +10,7% en octobre sur un an contre 9,9% en septembre (chiffre révisé) dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique), selon les chiffres annoncés, ce lundi, par Eurostat.

Sur le front de la croissance économique, les perspectives sont également peu encourageantes Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,2% sur la période juillet-septembre par rapport au trimestre précédent, après avoir déjà mieux résisté que prévu au 2e trimestre (+0,8%).

En France et en Espagne, le PIB a progressé de 0,2% au 3e trimestre, après une hausse respectivement de 0,5% et 1,5% au trimestre précédent, selon des chiffres déjà rendus publics vendredi. En Allemagne, où un recul du PIB était attendu, l’activité de la première économie européenne a en fait progressé de 0,3%, alors que le pays est l’un des plus touchés par la crise énergétique et l’inflation. Quant à l’Italie, le pays a enregistré une croissance de 0,5%, alors que l’ancien gouvernement, dirigé par Mario Draghi, prévoyait un « léger recul » du PIB. De bons résultats qui s’expliquent notamment par la consommation des ménages restée solide cet été en période de vacances et par les mesures de soutien des gouvernements à la demande.
La perspective d’une récession qui inquiète l’Europe depuis plusieurs mois. D’autant que la stratégie de la BCE, pour lutter contre l’inflation en resserrant sa politique monétaire, a pour conséquence de pénaliser la croissance de la zone euro, faisant planer le risque d’une récession.

Une récession cet hiver en zone euro est imminente », ont prévenu les analystes du cabinet Oxford Economics. Le 14 octobre dernier, le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, alertait, lui aussi, sur ce risque. Si la croissance du PIB est encore attendue à 3,1% en 2022 en zone euro par l’institution monétaire, la fin de l’année et le début de la suivante offrent « une combinaison très difficile de faible croissance économique, y compris la possibilité d’une récession technique, et d’inflation élevée », avait-il déclaré.

Prévisions météo : encore un hiver doux ?

Prévisions météo : encore un hiver doux

Météo France prévoit une fin d’année avec des températures relativement au-dessus de la moyenne et un hiver conforme aux normes de saison. Traduction un hiver comme les années précédentes sans longue période de froid. Des précisions toutefois hypothétiques car si on peut établir des scénarios , on peut difficilement faire des prévisions sérieuses Pour Météo-France, « le scénario le plus probable pour le trimestre novembre – décembre 2022 – janvier 2023 est la prédominance de conditions anticycloniques, avec un temps calme et sec, sur le continent européen. Les perturbations auront tendance à être rejetées plus au nord de l’Europe ou au sud-ouest de la Méditerranée ».

L’institut s’est penché sur trois scénarios: un avec des températures plus froides qu’à l’accoutumé, un avec des températures plus chaudes, et un où les températures seraient en adéquation avec les normales. C’est ce dernier scénario qui est le plus à même de se produire, affirme Météo-France, avec une probabilité de 50%. Des températures plus chaudes ont, elles, 30% de chance de se manifester, 20% pour des températures plus froides.

Mais malgré un hiver qui s’annonce en adéquation avec les normales saisonnières, Météo-France « n’exclut pas des épisodes ponctuels avec des températures pouvant être localement inférieures aux normales ».

Météo-France s’est également penchée sur les précipitations envisagées en France cet hiver. Selon l’institut de prévisions, il y a 50% de chances que les mois de novembre, décembre et janvier s’annoncent plus secs que la normale dans le Nord-Est de la France, 50% de chances qu’ils soient plus humides sur la Méditerrannée occidentale.

« Un scénario plus sec que la normale est probable de la Méditerranée orientale à l’Europe centrale et au Nord-Est de la France, tandis qu’un scénario humide est plus probable sur le nord de l’Europe et la Méditerranée occidentale », écrit Météo-France, précisant que pour le reste de l’Hexagone, aucun scénario ne se distingue.

Économie–Prévisions Croissance France 2023 : risque de récession (instituts)

ÉconomiePrévisions Croissance France 2023 : risque de récession (instituts)

 

 

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser à la baisse leur pronostic. En cause, notamment l’envol de l’inflation qui pour partie s’alimente de la crise énergétique. De ce point de vue, les hausses dans l’énergie vont amputer de manière significative le pouvoir d’achat donc la consommation et la croissance. Du coup,  la Banque de France et l’INSEE n’excluent plus un scénario de récession en 2023.

La Banque de France table désormais sur une croissance du PIB de 0,5% en 2023 contre 1,2% en juin dernier dans son scénario central. En cas de fermeture complète du robinet du gaz russe et de coupures électriques, l’économie française pourrait plonger en récession estime l’institution bancaire dans son scénario le plus sombre. De son côté, le gouvernement vient de prévoir une croissance du PIB de 1% l’année prochaine pour son prochain budget. Cette prévision optimiste pourrait rapidement être plombée par les multiples aléas géopolitiques (guerre, énergie) et un hiver rigoureux. En Europe, la menace d’une récession se précise dans les pays les plus dépendants du pétrole et du gaz russe. Le moteur économique allemand de la zone euro s’enfonce inexorablement vers un plongeon de son PIB dans les semaines à venir. Après deux longues années de pandémie, l’économie allemande s’apprête à passer un hiver très douloureux. Et la France ne devrait pas faire exception. Dans ses dernières projections économiques dévoilées ce jeudi 15 septembre, la Banque de France a révisé à la baisse son chiffre de la croissance du PIB pour 2023 à 0,5% dans son scénario central contre 1,7% en juin dernier.

L’Insee de son côté a aussi a revu à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année. L’institut table désormais sur une progression modeste du PIB de 0,2 % au troisième trimestre et sur une croissance nulle au cours des trois mois suivants contre 0,3 % encore anticipée en juin pour chacun des deux trimestres.Cependant la croissance en 2022 atteindrait néanmoins 2,6 %, soit plus que les 2,3 % attendus alors pour l’ensemble de l’année. Un chiffre proche de l’objectif gouvernemental, qui est de 2,5 %. L’acquis de croissance pour 2023 serait toutefois limité à 0,2 %, laissant augurer un sérieux coup de froid sur l’économie tricolore l’an prochain.Compte tenu des hauts niveaux de stocks de produits finis, la production manufacturière devrait se contracter à l’automne selon l’Insee.

L’inflation demeure elle aussi à des niveaux historiquement élevés. Les aides publiques devraient toutefois un peu calmer le jeu . Grâce au renforcement de la ristourne à la pompe de 18 centimes à 30 centimes en septembre et en octobre, l’envolée des prix devrait être contenue autour de 6 % pendant ces deux mois, évitant ainsi le pic redouté de 7 % . Le bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité et la remise sur l’essence diminuent l’inflation de 2,5 points en septembre, estime l’Insee. La réduction progressive de la remise à 20 centimes en novembre puis à 10 centimes en décembre va d’ailleurs faire repartir l’inflation à la hausse. Elle avoisinerait les 6,6 % sur un an en décembre, soit 0,3 point de moins qu’anticipé il y a trois mois et s’établirait à 5,3 % en moyenne sur l’année.

« Les économies européenne et française seront confrontées l’an prochain à un ralentissement significatif, et nous ne pouvons exclure une récession limitée », a déclaré François Villeroy de Galhau dans un discours prononcé lors d’un évènement organisé à Prague par le think tank européen Eurofi.

Si l’économie française devait se contracter en 2023, une éventuelle récession n’aurait toutefois « rien à voir » avec le recul historique du PIB français en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, a précisé la Banque de France auprès de l’AFP. La récession serait également « limitée dans le temps », souligne-t-on de même source.

Les propos du gouverneur n’en sont pas moins un avertissement, deux jours après que l’Insee a publié sa dernière note de conjoncture dans laquelle l’institut prévoit un ralentissement de la croissance au troisième trimestre (0,2%) avant une stagnation du PIB lors des trois derniers mois de l’année.

La dernière prévision de croissance du gouvernement est de 1,4% pour 2023, mais elle pourrait être révisée à la baisse dans les prochains jours, à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2023 et de la trajectoire budgétaire du gouvernement jusqu’à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.

 

Prévisions Croissance France 2023 : risque de récession (instituts)

Prévisions Croissance France 2023 : risque de récession (instituts)

 

 

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser à la baisse leur pronostic. En cause, notamment l’envol de l’inflation qui pour partie s’alimente de la crise énergétique. De ce point de vue, les hausses dans l’énergie vont amputer de manière significative le pouvoir d’achat donc la consommation et la croissance. Du coup,  la Banque de France et l’INSEE n’excluent plus un scénario de récession en 2023.

La Banque de France table désormais sur une croissance du PIB de 0,5% en 2023 contre 1,2% en juin dernier dans son scénario central. En cas de fermeture complète du robinet du gaz russe et de coupures électriques, l’économie française pourrait plonger en récession estime l’institution bancaire dans son scénario le plus sombre. De son côté, le gouvernement vient de prévoir une croissance du PIB de 1% l’année prochaine pour son prochain budget. Cette prévision optimiste pourrait rapidement être plombée par les multiples aléas géopolitiques (guerre, énergie) et un hiver rigoureux. En Europe, la menace d’une récession se précise dans les pays les plus dépendants du pétrole et du gaz russe. Le moteur économique allemand de la zone euro s’enfonce inexorablement vers un plongeon de son PIB dans les semaines à venir. Après deux longues années de pandémie, l’économie allemande s’apprête à passer un hiver très douloureux. Et la France ne devrait pas faire exception. Dans ses dernières projections économiques dévoilées ce jeudi 15 septembre, la Banque de France a révisé à la baisse son chiffre de la croissance du PIB pour 2023 à 0,5% dans son scénario central contre 1,7% en juin dernier.

L’Insee de son côté a aussi a revu à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année. L’institut table désormais sur une progression modeste du PIB de 0,2 % au troisième trimestre et sur une croissance nulle au cours des trois mois suivants contre 0,3 % encore anticipée en juin pour chacun des deux trimestres.Cependant la croissance en 2022 atteindrait néanmoins 2,6 %, soit plus que les 2,3 % attendus alors pour l’ensemble de l’année. Un chiffre proche de l’objectif gouvernemental, qui est de 2,5 %. L’acquis de croissance pour 2023 serait toutefois limité à 0,2 %, laissant augurer un sérieux coup de froid sur l’économie tricolore l’an prochain.Compte tenu des hauts niveaux de stocks de produits finis, la production manufacturière devrait se contracter à l’automne selon l’Insee.

L’inflation demeure elle aussi à des niveaux historiquement élevés. Les aides publiques devraient toutefois un peu calmer le jeu . Grâce au renforcement de la ristourne à la pompe de 18 centimes à 30 centimes en septembre et en octobre, l’envolée des prix devrait être contenue autour de 6 % pendant ces deux mois, évitant ainsi le pic redouté de 7 % . Le bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité et la remise sur l’essence diminuent l’inflation de 2,5 points en septembre, estime l’Insee. La réduction progressive de la remise à 20 centimes en novembre puis à 10 centimes en décembre va d’ailleurs faire repartir l’inflation à la hausse. Elle avoisinerait les 6,6 % sur un an en décembre, soit 0,3 point de moins qu’anticipé il y a trois mois et s’établirait à 5,3 % en moyenne sur l’année.

« Les économies européenne et française seront confrontées l’an prochain à un ralentissement significatif, et nous ne pouvons exclure une récession limitée », a déclaré François Villeroy de Galhau dans un discours prononcé lors d’un évènement organisé à Prague par le think tank européen Eurofi.

Si l’économie française devait se contracter en 2023, une éventuelle récession n’aurait toutefois « rien à voir » avec le recul historique du PIB français en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, a précisé la Banque de France auprès de l’AFP. La récession serait également « limitée dans le temps », souligne-t-on de même source.

Les propos du gouverneur n’en sont pas moins un avertissement, deux jours après que l’Insee a publié sa dernière note de conjoncture dans laquelle l’institut prévoit un ralentissement de la croissance au troisième trimestre (0,2%) avant une stagnation du PIB lors des trois derniers mois de l’année.

La dernière prévision de croissance du gouvernement est de 1,4% pour 2023, mais elle pourrait être révisée à la baisse dans les prochains jours, à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2023 et de la trajectoire budgétaire du gouvernement jusqu’à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.

 

Croissance France : révision en baisse des prévisions et risque de récession 2023

Croissance France : révision en baisse des prévisions et risque de récession 2023

L’Insee a revu à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année. L’institut table désormais sur une progression modeste du PIB de 0,2 % au troisième trimestre et sur une croissance nulle au cours des trois mois suivants contre 0,3 % encore anticipée en juin pour chacun des deux trimestres.Par ailleurs, le gouverneur de la Banque de France de son côté n’exclut plus les risques de récession en 2023

Cependant la croissance en 2022 atteindrait néanmoins 2,6 %, soit plus que les 2,3 % attendus alors pour l’ensemble de l’année. Un chiffre proche de l’objectif gouvernemental, qui est de 2,5 %. L’acquis de croissance pour 2023 serait toutefois limité à 0,2 %, laissant augurer un sérieux coup de froid sur l’économie tricolore l’an prochain.

Compte tenu des hauts niveaux de stocks de produits finis, la production manufacturière devrait se contracter à l’automne selon l’Insee.

L’inflation demeure elle aussi à des niveaux historiquement élevés. Les aides publiques devraient toutefois un peu calmer le jeu . Grâce au renforcement de la ristourne à la pompe de 18 centimes à 30 centimes en septembre et en octobre, l’envolée des prix devrait être contenue autour de 6 % pendant ces deux mois, évitant ainsi le pic redouté de 7 % . Le bouclier taPar ailleurs le gouverneur de la Banque de France n’exclut plus un risque de récession en 2023.rifaire sur les prix du gaz et de l’électricité et la remise sur l’essence diminuent l’inflation de 2,5 points en septembre, estime l’Insee. La réduction progressive de la remise à 20 centimes en novembre puis à 10 centimes en décembre va d’ailleurs faire repartir l’inflation à la hausse. Elle avoisinerait les 6,6 % sur un an en décembre, soit 0,3 point de moins qu’anticipé il y a trois mois et s’établirait à 5,3 % en moyenne sur l’année.

« Les économies européenne et française seront confrontées l’an prochain à un ralentissement significatif, et nous ne pouvons exclure une récession limitée », a déclaré François Villeroy de Galhau dans un discours prononcé lors d’un évènement organisé à Prague par le think tank européen Eurofi.

Une récession « limitée dans le temps »

Si l’économie française devait se contracter en 2023, une éventuelle récession n’aurait toutefois « rien à voir » avec le recul historique du PIB français en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, a précisé la Banque de France auprès de l’AFP. La récession serait également « limitée dans le temps », souligne-t-on de même source.

Les propos du gouverneur n’en sont pas moins un avertissement, deux jours après que l’Insee a publié sa dernière note de conjoncture dans laquelle l’institut prévoit un ralentissement de la croissance au troisième trimestre (0,2%) avant une stagnation du PIB lors des trois derniers mois de l’année.

La dernière prévision de croissance du gouvernement est de 1,4% pour 2023, mais elle pourrait être révisée à la baisse dans les prochains jours, à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2023 et de la trajectoire budgétaire du gouvernement jusqu’à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.

 

Croissance France : révision en baisse des prévisions

Croissance France : révision en baisse des prévisions

L’Insee a revu à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année. L’institut table désormais sur une progression modeste du PIB de 0,2 % au troisième trimestre et sur une croissance nulle au cours des trois mois suivants contre 0,3 % encore anticipée en juin pour chacun des deux trimestres.

Cependant la croissance en 2022 atteindrait néanmoins 2,6 %, soit plus que les 2,3 % attendus alors pour l’ensemble de l’année. Un chiffre proche de l’objectif gouvernemental, qui est de 2,5 %. L’acquis de croissance pour 2023 serait toutefois limité à 0,2 %, laissant augurer un sérieux coup de froid sur l’économie tricolore l’an prochain.

Compte tenu des hauts niveaux de stocks de produits finis, la production manufacturière devrait se contracter à l’automne selon l’Insee.

L’inflation demeure elle aussi à des niveaux historiquement élevés. Les aides publiques devraient toutefois un peu calmer le jeu . Grâce au renforcement de la ristourne à la pompe de 18 centimes à 30 centimes en septembre et en octobre, l’envolée des prix devrait être contenue autour de 6 % pendant ces deux mois, évitant ainsi le pic redouté de 7 % . Le bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité et la remise sur l’essence diminuent l’inflation de 2,5 points en septembre, estime l’Insee. La réduction progressive de la remise à 20 centimes en novembre puis à 10 centimes en décembre va d’ailleurs faire repartir l’inflation à la hausse. Elle avoisinerait les 6,6 % sur un an en décembre, soit 0,3 point de moins qu’anticipé il y a trois mois et s’établirait à 5,3 % en moyenne sur l’année.

 

 

Stagnation du pouvoir d’achat en 2022

Alors que l’exécutif s’est évertué à protéger les Français contre l’explosion des cours de l’énergie, les tensions risquent d’apparaître sur un autre front : la flambée des prix des produits alimentaires, avec une hausse attendue en décembre de près de 12 %, en glissement annuel contre 7,7 % au mois d’août. Une conséquence directe de l’envolée des prix de production agricole : ces derniers ont bondi de 35 % en deux ans. Même en cas de détente des prix, il faudrait attendre « quelques trimestres » pour que la baisse soit visible pour le consommateur. La hausse des prix des biens manufacturés serait plus modérée, autour de 5 % sur un an.

Face à ces poussées inflationnistes, la question du pouvoir d’achat va donc rester pour de longs mois encore au coeur des préoccupations des Français. L’amélioration de leurs revenus, stimulée par le dynamisme salarial (hausse du Smic et du point d’indice des fonctionnaires), la revalorisation des prestations sociales et la baisse des prélèvements (taxe d’habitation, redevance audiovisuelle) devrait entraîner un rebond du pouvoir d’achat sur la seconde partie de l’année.

Remontée de l’épargne

Mesuré par unité de consommation, il augmenterait « d’au moins 1,5 % » au troisième trimestre et d’« au moins 0,5 % » au cours des trois derniers mois de l’année selon l’Insee. Après la nette contraction subie au premier semestre, le pouvoir d’achat resterait néanmoins stable sur l’ensemble de 2022, avec des disparités importantes au niveau individuel.

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ANALYSE – Pourquoi les Français pourraient épargner malgré la flambée des prix

Dans ce contexte, les Français ne devraient pas être d’humeur à la dépense. Le dynamisme dans les services, porté par l’hôtellerie et la restauration depuis le printemps, devrait encore soutenir l’activité économique à l’automne mais l’effet s’amenuiserait en fin d’année selon l’Insee. La consommation de biens, déjà en berne depuis le début de l’année, devrait rester sur une mauvaise pente.

Face au ralentissement économique, les ménages pourraient faire preuve d’une plus grande prudence au cours des prochains mois et décider de « lisser leurs décisions d’achat ». C’est en tous cas le scénario de l’Insee, qui anticipe dans la foulée une remontée du taux d’épargne au second semestre, après la décrue enregistrée au printemps.

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Tesla plonge en raison de prévisions alarmistes

Tesla plonge en raison de prévisions alarmistes

 

En raison de prévisions alarmistes sur l’état de l’économie mondiale et des conséquences sur les activités du groupe,Tesla plonge en bourse.

Une information qui risque peut-être de remettre en cause le projet de rachat de Twitter par Elon Musk. Un objectif déjà manipulé par les informations contradictoires du patron de Tesla laissant entendre qu’il pourrait renoncer à cette achat d’un prix de leur de 50 milliards !

Dans un message envoyé jeudi à des cadres de Tesla et intitulé «suspendre toutes les embauches dans le monde», Elon Musk explique avoir «un super mauvais pressentiment sur l’économie», affirme l’agence Reuters qui a consulté le courriel. Selon son rapport annuel, Tesla et ses filiales employaient un peu plus de 100.000 personnes fin 2021. Une réduction de 10% correspondrait donc à la suppression d’environ 10.000 emplois. Le groupe n’avait pas, dans l’immédiat, répondu à une sollicitation de l’AFP.

Également secouée par la baisse plus généralisée du marché boursier, l’action du constructeur a perdu plus de 30% depuis début avril. Pour Dan Ives, du cabinet Wedbush, Elon Musk «essaie de devancer le fait que les livraisons n’augmenteront pas autant que prévu cette année et de préserver les marges du groupe avant un ralentissement économique». Plusieurs dirigeants de grandes entreprises ont récemment fait part de leurs inquiétudes sur la situation économique. Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan Chase, a ainsi estimé mercredi que les investisseurs devraient se préparer à un «ouragan» économique, même s’il est encore difficile de prédire s’il s’agira d’un ouragan mineur ou d’une méga tempête.

Croissance Allemagne: prévisions économiques 2022 en baisse

Croissance Allemagne: prévisions économiques 2022 en baisse

 

Pour une fois les résultats économiques de la France en tout cas en ce qui concerne le PIB dépassent  ceux de l’Allemagne en 2021. Pour la France, il s’agit cependant pour une large part d’un phénomène de rattrapage. En outre ,l’indicateur le plus pertinent de la performance de l’économie à savoir la balance commerciale accuse toujours des records en France en matière de déficit : près de 80 milliards en 2021. Sur longue période le déficit français tourne toujours entre 50 et 60 milliards quand l’Allemagne dégage un bénéfice moyen de 200 milliards.

Après une hausse décevante du PIB de 2,7% en 2021, le gouvernement allemand s’apprête à ramener sa prévision de croissance économique pour cette année à 3,6%, contre 4,1% attendu en octobre, selon l’hebdomadaire Der Spiegel. Cette révision à la baisse s’explique par les goulets d’étranglement) qui pèsent sur l’activité de plusieurs secteurs (dont celui des semi-conducteurs, et par l’impact de la quatrième vague de Covid-19, précise le magazine allemand. Du côté des pénuries de matériaux et de composants qui affectent depuis plusieurs mois l’industrie allemande, le tableau est en effet contrasté : les commandes industrielles et les exportations sont reparties à la hausse ces derniers mois mais certains secteurs, notamment l’automobile, s’attendent encore à des mois difficiles. Citant une source gouvernementale, l’agence Reuters a également annoncé cette révision à la baisse de la croissance.La prévision de croissance de l’Allemagne est à peu près du même ordre qu’en France (4 % espérés en France pour 3,6 % en Allemagne)

2022, la grande incertitude des prévisions

 2022, la grande incertitude des prévisions 

 

Le Forum de Davos, en Suisse, prévu du 17 au 21 janvier, a été reporté en raison du variant Omicron. Les données économiques, politiques, sanitaires et sociales offrent si peu de visibilité aux acteurs économiques, qu’ils sont bien en peine de se projeter sur les douze prochains mois, estime Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».(extrait)

 

Chronique.

 

 Ils n’iront pas à Davos, pas plus qu’en 2021. Le Covid-19 et son variant Omicron ont eu raison de la réunion annuelle du Forum économique mondial, prévue du 17 au 21 janvier dans la station suisse et reportée « au début de l’été ». En attendant des jours meilleurs, dirigeants politiques, patrons de multinationales et responsables de la société civile vont échanger en visioconférences sur « l’état du monde » et tenter, selon les organisateurs, de « formuler des solutions pour les problèmes les plus urgents ». Vaste programme, noble ambition. Mais que proposer avec si peu de visibilité ?

Quittons les montagnes suisses pour Ningbo. Mi-août 2021, Pékin avait fermé du jour au lendemain l’un des plus grands ports de conteneurs du monde au nom de sa stratégie zéro Covid, accroissant les tensions sur les chaînes d’approvisionnement. Mi-décembre, les 13 millions d’habitants de Xi’an ont été mis sous cloche sanitaire, et d’autres mégapoles chinoises y viendront sans doute. Le retour à un confinement général de l’« usine du monde », peu probable, aurait de lourdes conséquences sur la croissance. Bloomberg Economics table sur une hausse de 5,7 %, la plus faible des trois dernières décennies (hors 2020), mais sa chute à 3 % provoquerait une onde de choc mondiale.

En dehors des grandes institutions internationales, les acteurs économiques naviguent à vue au milieu de données politiques, économiques, sociales et sanitaires nombreuses, volatiles et contradictoires. En 2020, l’activité s’est plus dégradée (− 3,1 %) que le prévoyaient la plupart des experts ; un an plus tard, ils étaient les premiers surpris par la rapidité et la vigueur de la reprise (+ 5,9 %). Dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’emploi est dynamique, la production industrielle soutenue (hors automobile) et le revenu des ménages plus élevé qu’avant le Covid-19.

Alors se projeter sérieusement en 2022 ! La propagation fulgurante d’Omicron perturbe toujours le travail des prévisionnistes les plus affûtés, même si aucun n’ose envisager un reconfinement de la moitié de l’humanité. Le meilleur des scénarios serait une extinction du virus ou la transformation de la pandémie en une endémie sans surmortalité. Qu’en serait-il en cas d’apparition d’un mutant aussi transmissible et plus pathogène ? Voire d’un agent infectieux plus meurtrier que le Covid-19, déjà responsable de 5,5 millions de morts (officiels) ?

Avant son élection à la tête de l’Organisation mondiale de la santé, en 2017, le docteur éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus était tourmenté par la menace d’une « pandémie mondiale due à un virus respiratoire ». Voyages, concentrations urbaines et promiscuité homme-animal rendaient les zoonoses si probables que l’agence onusienne ajouta l’année suivante une « maladie X » à la liste des fléaux relevant de son plan d’urgence contre un danger mondial. Elle est apparue avec le Covid-19, sans être aussi létale que les autres maux de la liste (Ebola, fièvre de Marburg, SARS du Moyen-Orient…).

 

Avec la pandémie une remise en cause de toutes les prévisions économiques

Avec la pandémie une remise en cause de toutes les prévisions économiques

 

 

Récemment l’OCDE avait légèrement revu à la baisse sa prévision de croissance mondiale pour 2021 en raison de la montée de la pandémie.

Il est clair cependant que toutes les projections économiques avancées par les différents instituts seront remises en cause du fait des incidences du variant omicron qui touche toutes les zones mondiales.

Pour l’année 2021 la percée du variant omicron aura peu d’influence sur les prévisions puisque l’année est pratiquement faite; par contre; il faudra compter entre un point et deux  de croissance en moins en 2022 selon les zones. Ainsi par exemple en France on compte sur une croissance de 4,2 % d’après l’OCDE mais la perspective pourrait être seulement de 3 %.

D’après les prévisions revues en baisse début décembre par l’OCDE L’économie mondiale pourrait croître de 5,6% cette année, , soit un recul de 0,1 point comparé aux précédentes prévisions de septembre. Elle évoque «des réalités économiques très différentes» entre régions et estime que «la reprise restera précaire» tant que l’on ne distribuera pas les vaccins partout dans le monde.

. Selon elle, ces écarts de croissance sont le reflet des inégalités dans les systèmes de santé, les politiques publiques, les pénuries de travailleurs dans certains secteurs, et une hausse des prix «plus durable qu’anticipé». Pour la zone euro, l’OCDE prévoit un léger recul de sa prévision de croissance 2021 à 5,2%.

Elle table par contre sur une amélioration pour la France avec un PIB en progression de 6,8% cette année (+0,5 point) et 4,2% l’an prochain (+0,2), et pour l’Italie respectivement en progression de 6,3% (+0,4 point) et 4,6% (+0,5). L’Allemagne subit de son côté «des pénuries de matériaux clés» pour son industrie et voit sa prévision reculer de 0,5 point l’an prochain à 4,1% mais se stabiliser à 2,9% cette année.

Concernant les Etats-Unis, l’OCDE a de nouveau révisé ses attentes en baisse, cette fois à 5,6% de croissance cette année et 3,7% l’an prochain.

 

L’OCDE insiste sur le fait que toutes les conséquences négatives de l’embellie de la pandémie ne peuvent être pris en compte à ce stade mais qu’elles auront forcément un impact sur l’activité. La vérité sans doute ce qu’il est aujourd’hui impossible de quantifier les éventuels conséquences d’une pandémie dans le développement pourrait devenir incontrôlable en tout cas qui pourrait affecter durement la croissance.

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