Archive pour le Tag 'prévisions'

Une institution indépendante pour déterminer les prévisions économiques du gouvernement ?

Une institution indépendante pour déterminer les prévisions économiques du gouvernement ?

On sait que d’une manière générale les gouvernements pour tricher un peu sur les équilibres du budget ont l’habitude d’une part de surestimer les recettes, d’autre part de minimiser les dépenses. Concernant l’environnement économique -et notamment la croissance- le président de la Cour des Comptes propose de créer une institution indépendante chargée de déterminer les prévisions économiques du gouvernement.

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, a suggéré de confier ces prévisions à « une institution indépendante ». Et comme on ne contrôle jamais mieux que par soi-même, il a proposé mercredi devant la commission des affaires sociales du Sénat que cette mission soit confiée, « par exemple », au Haut Conseil des finances publiques (HCFP), dont il se trouve être également le président. Ce type d’institution existe dans certains pays européens

 

Cette modification est « tout à fait souhaitable, parce que, disons-le, je crois lire dans les commentaires des uns ou des autres que la qualité des prévisions baissait », dans une espèce « de jeu de ping-pong entre l’administration et le politique ».

Budget : Des prévisions très douteuses

Budget : Des prévisions très douteuses

Le président du Conseil d’analyse économique (CAE), Camille Landais, estime que la consolidation budgétaire doit se faire sur le temps long pour ne pas casser la croissance. Une vision à rebours du gouvernement qui plaide pour un sévère tour de vis dès 2025.( dans la « Tribune »).

Quel regard portez-vous sur la situation budgétaire de la France ?

CAMILLE LANDAIS - La situation budgétaire de la France reste compliquée, mais les messages alarmistes sur le risque de faillite et les pressions des marchés ne sont pas constructifs. Le spread entre la France et l’Allemagne s’est certes dégradé, mais l’Hexagone continue de se financer à des taux très bas. Il n’y a pas de raison immédiate de croire que ces taux vont se remettre à augmenter de manière vertigineuse. Les taux restent plus faibles que la croissance nominale. Il n’y a pas de risque imminent de trajectoire explosive de la dette publique. Les cris d’orfraie ne correspondent pas à la réalité de la situation.

 

Placée en procédure de déficit excessif, le gouvernement doit présenter sa stratégie budgétaire de moyen terme à la Commission européenne ce mercredi en Conseil des ministres. Comment faire pour rétablir les comptes publics sans casser la croissance ?

L’équation budgétaire n’est pas si compliquée. La France a effectivement un déficit public très élevé. Il n’y a pas de raison objective d’avoir un déficit aussi élevé, car la France n’est pas confrontée à une crise économique. La consolidation budgétaire doit se faire sur le temps long pour ne pas pénaliser à court terme la demande agrégée. Dans le même temps, la France ne doit pas manquer de crédibilité. Elle va être obligée de montrer des gages dans le temps.

La France va devoir montrer qu’elle ne pénalise pas des investissements extrêmement importants sur la transition écologique ou dans l’éducation. En dépit de cette équation budgétaire relativement simple, la situation politique est complexe. Le gouvernement n’a pas de majorité claire capable de s’engager de manière crédible sur le long terme. Dans ce contexte troublé, le rôle des économistes doit être de clarifier le débat.

Le gouvernement a annoncé 60 milliards d’euros d’efforts budgétaires. 40 milliards d’euros de coupes ont été inscrites dans le PLF 2025, mais il reste beaucoup d’économies à documenter. Quels peuvent être les impacts sur la croissance de ce sévère tour de vis budgétaire ?

Il est difficile d’évaluer l’impact de ces restrictions budgétaires sur la croissance. Il s’agit d’être prudent avec les prévisions. Il est très important d’avoir un débat le plus clair possible sur les hypothèses de croissance et de finances publiques. L’idéal serait d’avoir un consensus des experts. Je pense qu’il faut être vigilant sur l’impact de cette contraction sur l’activité et sur les recettes.

 

L’exécutif a prévu des hausses d’impôts sur les plus riches et les plus grandes entreprises. Le rendement attendu est de 10 milliards d’euros. Est-ce crédible ?

Il y a un vrai problème de crédibilité et de manque de débats contradictoires sur la nature de ces prévisions. C’est très dangereux. La France va se retrouver avec un déficit à 6,1%, contre 4,4% initialement prévu dans le budget 2024. Les prévisions de recettes sont beaucoup trop optimistes. La plupart des prévisions sur la fiscalité sont malheureusement faites à comportement inchangé. Le problème est que beaucoup de ces mesures risquent d’être largement contournées.

Les grandes entreprises ne vont pas avoir de difficultés à faire de l’optimisation sur leurs profits. Ce qui pourrait être une mauvaise nouvelle pour les recettes. En revanche, cela peut être vu comme une bonne nouvelle pour la croissance, car les mesures pourraient finalement moins peser sur les entreprises.

 

L’économiste Gabriel Zucman a déclaré que l’impôt de 20% sur les plus aisés allait dans la bonne direction, mais qu’il allait rater sa cible, car cet impôt est exprimé en pourcentage du revenu taxable. Comment faire pour améliorer la fiscalité sur le sommet de la distribution ?

Le vrai problème de régressivité en haut de la distribution est lié à la structuration du patrimoine. Les holdings permettent d’échapper à la fiscalité progressive des revenus. La contribution exceptionnelle proposée dans le budget 2025 passe à côté de ce problème. Cette mesure risque de rater sa cible sur les milliardaires. Ils bénéficient de taux d’imposition plus faibles sur l’ensemble de leurs revenus que la plupart des autres ménages.

Ce problème peut être réglé avec une réforme ambitieuse de la fiscalité sur les plus hauts patrimoines. Cette fiscalité doit être assise sur un revenu économique réel ou le stock de patrimoine. Pour la mettre en place, il faut de la volonté politique et travailler pour que le Conseil constitutionnel ne censure pas le dispositif. Les mesures fiscales proposées par Gabriel Zucman vont dans le bon sens.

Le débat budgétaire a permis de relancer le thème de la fiscalité sur l’héritage. Or, le gouvernement n’a pas retenu de mesure emblématique, malgré un consensus des économistes. Comment expliquez-vous une telle réticence chez les politiques ?

Je pense que cette réticence va finir par céder. Les excès sur le pacte Dutreil et les plus-values latentes à la succession sont des anomalies à corriger. Il ne s’agit pas de dispositifs qui concernent les petites successions, mais des niveaux de transmission sur le haut de la distribution. Ces mesures vont faire leur chemin.

 

Face au réchauffement climatique, êtes-vous favorable à un emprunt commun en Europe, comme le préconise le récent rapport de Mario Draghi pour financer les investissements massifs ?

Le rapport Draghi a remis l’Europe en face de ses responsabilités sur le réchauffement climatique et les moyens qu’elle doit mettre en place pour lutter contre. Cette lutte va nécessiter des investissements massifs. Ils peuvent être faits au niveau des pays mais l’Europe peut être le bon échelon. Tous les pays européens n’ont pas les mêmes marges de manœuvre pour faire ces investissements publics. C’est par exemple le cas de la France actuellement.

Si l’Europe fait un emprunt commun, cela permet à des pays potentiellement plus vulnérables financièrement de faire des investissements rentables à long terme. Si tous les pays se font concurrence pour attirer des investissements, c’est beaucoup moins efficace que de coopérer. Une forte coordination européenne est nécessaire sur les infrastructures (transports, énergie). Une mutualisation pourrait être bénéfique compte tenu des externalités et des complémentarités entre les pays.

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Deuxième tour législatives : prévisions très aléatoires

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Les résultats du second tour serait nettement plus prévisible avec un système électoral proportionnel. Or la diversité des situations locales pourrait bouleverser le résultat final du deuxième tour. La question centrale étend de savoir si le rassemblement national abstiendra ou pas la majorité absolue. Selon les estimations d’Opinion Way , le Rassemblement national n’est pas certain d’obtenir une majorité absolue,  le RN ( à 34 % au premier tour ) pourrait obtenir entre 250 et 300 sièges.( La majorité absolue est à 289). Les prévisions restent assez aléatoires car elles dépendront du nombre de candidats encore en lice au second tour, du report des voix et aussi des particularités locales.

 

Le  Nouveau Front populaire a recueilli 29 % des suffrages, ce qui correspond à une projection de 130 à 170 sièges. En troisième position, la majorité présidentielle, qui regroupe Renaissance, le MoDem et Horizons, pourrait obtenir entre 65 et 105 sièges avec 22 % des voix.

Quant aux Républicains qui n’ont pas suivi Eric Ciotti, ils ont obtenu 10 % des suffrages, ce qui se traduit par une projection de 30 à 50 sièges.

Politique- Deuxième tour législatives : des prévisions très aléatoires

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Quant aux Républicains qui n’ont pas suivi Eric Ciotti, ils ont obtenu 10 % des suffrages, ce qui se traduit par une projection de 30 à 50 sièges.

Deuxième tour législatives : des prévisions très aléatoires

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Selon les estimations d’Opinion Way , le Rassemblement national n’est pas certain d’obtenir une majorité absolue, le RN ( à 34 % au premier tour ) pourrait obtenir entre 250 et 300 sièges.( La majorité absolue est à 289). Les prévisions restent assez aléatoires car elles dépendront du nombre de candidats encore en lice au second tour, du report des voix et aussi des particularités locales.

 

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Croissance : l’Italie baisse encore ses prévisions

Croissance : l’Italie baisse encore ses prévisions

Comme l’Allemagne, comme la France, l’Italie est contrainte de revoir encore ses prévisions à la baisse. L’Italie subit évidemment la détérioration de la conjoncture économique en Europe et au-delà au plan mondial. Elle ramène sa prévision de croissance à 1 %, ce qui paraît encore optimiste.

L’Italie espère désormais seulement une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1% cette année et de 1,2% en 2025, contre respectivement 1,2% et 1,4% précédemment.

Ces prévisions, jugées ambitieuses par les analystes, sont supérieures à celles de la Banque d’Italie, qui mise sur seulement 0,6% de croissance en 2024 et 1,1% en 2025. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient, eux, 0,7%. Pour rappel, en 2023, le pays a enregistré une hausse de son PIB de 0,9%.

 

De son côté, la Commission de Bruxelles a revu ses prévisions de croissance à la baisse, jeudi 15 février, tout en jugeant plus élevés les risques qui pèsent sur son scénario. En 2024, le produit intérieur brut (PIB) devrait augmenter de 1,3 % au sein de l’Union européenne (UE) et de 0,8 % dans la zone euro, après avoir, dans les deux cas, progressé de 0,5 % en 2023. S’il a échappé de peu à une récession au second semestre 2023, le Vieux Continent peine à renouer avec une économie florissante.

 

Prévisions financières de la zone euro hypothétiques

Prévisions financières de la zone euro hypothétiques

La zone euro voudrait politique budgétaire globale légèrement restrictive en 2025.Le problème c’est qu’elle sera difficile en raison du tassement de la croissance et de la dérive des finances publiques . « Cela serait pourtant approprié à la lumière des perspectives macroéconomiques actuelles, de la nécessité de continuer à améliorer la viabilité budgétaire et afin de soutenir le processus désinflationniste en cours, tandis que les politiques devraient rester souples au vu de l’incertitude ambiante », est-il dit dans cette recommandation.

La Commission européenne prévoit que le déficit budgétaire global de la zone euro diminuera à 2,8% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, contre 3,2% en 2023, avant de diminuer légèrement à 2,7% en 2025.

Cela devrait contribuer à faire baisser l’inflation à 2,3% en 2024 puis à 2,0% en 2025, pour atteindre 1,9% en 2026, selon les prévisions de la Banque centrale européenne.

Les dirigeants européens soutiendront également un plan convenu par les ministres des Finances de l’UE sur la manière d’attirer des capitaux privés en Europe pour financer sa transition écologique et sa numérisation, tout en rivalisant avec la Chine et les Etats-Unis sur le terrain des technologies et des matières premières.

Ce plan prévoit la création d’une union des marchés de capitaux (UMC) dans les 27 pays qui composent l’UE, en réduisant les barrières à l’investissement privé à travers les frontières du bloc.

« Créer un marché unique des capitaux efficace et qui fonctionne bien grâce au développement de l’UMC est une nécessité pour l’Europe », a déclaré le président de l’Eurogroupe, Paschal Donohoe.

« L’UMC est l’un des éléments clés de l’attention que nous portons à la compétitivité de la zone euro, qui est impérative pour répondre aux profonds changements qui interviennent dans le paysage économique mondial », a-t-il dit.

Prévisions financières Europe: douteuses

Prévisions financières Europe:  douteuses

 

Zone euro : des prévisions financières  douteuses

La zone euro voudrait politique budgétaire globale légèrement restrictive en 2025.Le problème c’est qu’elle sera difficile en raison du tassement de la croissance et de la dérive des finances publiques . « Cela serait pourtant approprié à la lumière des perspectives macroéconomiques actuelles, de la nécessité de continuer à améliorer la viabilité budgétaire et afin de soutenir le processus désinflationniste en cours, tandis que les politiques devraient rester souples au vu de l’incertitude ambiante », est-il dit dans cette recommandation.

La Commission européenne prévoit que le déficit budgétaire global de la zone euro diminuera à 2,8% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, contre 3,2% en 2023, avant de diminuer légèrement à 2,7% en 2025.

Cela devrait contribuer à faire baisser l’inflation à 2,3% en 2024 puis à 2,0% en 2025, pour atteindre 1,9% en 2026, selon les prévisions de la Banque centrale européenne.

Les dirigeants européens soutiendront également un plan convenu par les ministres des Finances de l’UE sur la manière d’attirer des capitaux privés en Europe pour financer sa transition écologique et sa numérisation, tout en rivalisant avec la Chine et les Etats-Unis sur le terrain des technologies et des matières premières.

Ce plan prévoit la création d’une union des marchés de capitaux (UMC) dans les 27 pays qui composent l’UE, en réduisant les barrières à l’investissement privé à travers les frontières du bloc.

« Créer un marché unique des capitaux efficace et qui fonctionne bien grâce au développement de l’UMC est une nécessité pour l’Europe », a déclaré le président de l’Eurogroupe, Paschal Donohoe.

« L’UMC est l’un des éléments clés de l’attention que nous portons à la compétitivité de la zone euro, qui est impérative pour répondre aux profonds changements qui interviennent dans le paysage économique mondial », a-t-il dit.

Zone euro : des prévisions financières douteuses

Zone euro : des prévisions financières  douteuses

La zone euro voudrait politique budgétaire globale légèrement restrictive en 2025.Le problème c’est qu’elle sera difficile en raison du tassement de la croissance et de la dérive des finances publiques . « Cela serait pourtant approprié à la lumière des perspectives macroéconomiques actuelles, de la nécessité de continuer à améliorer la viabilité budgétaire et afin de soutenir le processus désinflationniste en cours, tandis que les politiques devraient rester souples au vu de l’incertitude ambiante », est-il dit dans cette recommandation.

La Commission européenne prévoit que le déficit budgétaire global de la zone euro diminuera à 2,8% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, contre 3,2% en 2023, avant de diminuer légèrement à 2,7% en 2025.

Cela devrait contribuer à faire baisser l’inflation à 2,3% en 2024 puis à 2,0% en 2025, pour atteindre 1,9% en 2026, selon les prévisions de la Banque centrale européenne.

Les dirigeants européens soutiendront également un plan convenu par les ministres des Finances de l’UE sur la manière d’attirer des capitaux privés en Europe pour financer sa transition écologique et sa numérisation, tout en rivalisant avec la Chine et les Etats-Unis sur le terrain des technologies et des matières premières.

Ce plan prévoit la création d’une union des marchés de capitaux (UMC) dans les 27 pays qui composent l’UE, en réduisant les barrières à l’investissement privé à travers les frontières du bloc.

« Créer un marché unique des capitaux efficace et qui fonctionne bien grâce au développement de l’UMC est une nécessité pour l’Europe », a déclaré le président de l’Eurogroupe, Paschal Donohoe.

« L’UMC est l’un des éléments clés de l’attention que nous portons à la compétitivité de la zone euro, qui est impérative pour répondre aux profonds changements qui interviennent dans le paysage économique mondial », a-t-il dit.

Zone euro : des prévisions difficiles à tenir

Zone euro : des prévisions financières  difficiles à tenir

La zone euro voudrait politique budgétaire globale légèrement restrictive en 2025.Le problème c’est qu’elle sera difficile en raison du tassement de la croissance et de la dérive des finances publiques . « Cela serait pourtant approprié à la lumière des perspectives macroéconomiques actuelles, de la nécessité de continuer à améliorer la viabilité budgétaire et afin de soutenir le processus désinflationniste en cours, tandis que les politiques devraient rester souples au vu de l’incertitude ambiante », est-il dit dans cette recommandation.

La Commission européenne prévoit que le déficit budgétaire global de la zone euro diminuera à 2,8% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, contre 3,2% en 2023, avant de diminuer légèrement à 2,7% en 2025.

Cela devrait contribuer à faire baisser l’inflation à 2,3% en 2024 puis à 2,0% en 2025, pour atteindre 1,9% en 2026, selon les prévisions de la Banque centrale européenne.

Les dirigeants européens soutiendront également un plan convenu par les ministres des Finances de l’UE sur la manière d’attirer des capitaux privés en Europe pour financer sa transition écologique et sa numérisation, tout en rivalisant avec la Chine et les Etats-Unis sur le terrain des technologies et des matières premières.

Ce plan prévoit la création d’une union des marchés de capitaux (UMC) dans les 27 pays qui composent l’UE, en réduisant les barrières à l’investissement privé à travers les frontières du bloc.

« Créer un marché unique des capitaux efficace et qui fonctionne bien grâce au développement de l’UMC est une nécessité pour l’Europe », a déclaré le président de l’Eurogroupe, Paschal Donohoe.

« L’UMC est l’un des éléments clés de l’attention que nous portons à la compétitivité de la zone euro, qui est impérative pour répondre aux profonds changements qui interviennent dans le paysage économique mondial », a-t-il dit.

Croissance : la Banque de France révise aussi à la baisse ses prévisions

Croissance : la Banque de France révise aussi à la baisse ses prévisions

La Banque de France à son tour, corrige son estimation et prévoit une progression du PIB de seulement 0,8% cette année, contre 0,9% auparavant. La correction est il est vrai très légère et s’explique par «un moindre acquis de croissance à l’issue du quatrième trimestre 2023».

 

En langage clair cela signifie que la croissance s’inscrit dans une tendance très baissière depuis la fin de 2023 et que cela va continuer. La reprise est désormais repoussée à 2025. La Banque de France n’insiste pas suffisamment sur les facteurs explicatifs à savoir la baisse du pouvoir d’achat ( et des investissements) qui plombe la consommation et la croissance.

Quant à la différence entre la prévision de Bercy (1%) et la nouvelle de la Banque de France (0,8%), elle relève de «la marge d’incertitude», commente François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, dans une interview exclusive au Figaro .

D’après la Banque de France, en 2025 prochaine, la croissance va accélérer, à 1,5%, puis à 1,7% en 2026 , «sous l’effet d’hypothèses plus favorables sur les prix de l’énergie et les conditions financières». Les taux d’intérêt devraient en effet commencer à baisser au printemps alors que l’inflation ralentit. La Banque de France confirme dans ses prévisions le recul de la hausse des prix.

L’indice des prix à la consommation, après une progression de 5,7% sur l’ensemble de l’année dernière devrait s’établir à 2,5% cette année avant de baisser à 1,7% en 2025, en dessous de la cible de la Banque centrale européenne (BCE). Les salaires ne seront pas un moteur de l’inflation puisque les économistes de la Banque de France prévoient une «moindre augmentation des salaires à court terme». Ce ralentissement aidera à la désinflation mais « pourrait » freiner la reprise de la consommation.
Sur le front de l’emploi, la Banque s’attend à une remontée légère du taux de chômage, de 7,5% en 2023 à 7,8% «de fin 2024 à fin 2025».

Inflation : la Banque de France promet encore la lune

Inflation : la Banque de France promet encore la lune

Une nouvelle fois la Banque de France se fait le porte-parole du pouvoir et des intérêts financiers. Ainsi le gouverneur de la Banque de France vient -il d’annoncer que l’inflation va revenir à 2 % d’ici alors que les augmentations affectent tous les produits et tous les secteurs. L’objectif est bien entendu de refroidir les ardeurs en matière de revalorisation des revenus et particulièrement des salaires. En outre, les prospectives économiques en matière de croissance de la Banque France apparaissent particulièrement volontaristes. La fin de l’année. Un véritable mensonge au moment où les consommateurs et les ménages prennent connaissance de la flambée« L’inflation reviendra à 2 % dans un an au plus tard » (François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France).

Les prévisions dans le marc de café du gouverneur de la Banque de France dans » la Tribune ».

L’inflation recule, la plupart des pays de la zone euro ont échappé à la récession en 2023. Quel regard portez-vous sur l’économie européenne en ce début d’année ?

FRANÇOIS VILLEROY DE GALHAU- Sur la seule conjoncture économique, les incertitudes ont plutôt tendance à un peu diminuer. Nous avons d’ailleurs très peu modifié nos prévisions entre septembre et décembre. Il y a un ralentissement de l’activité, en France comme en Europe. Et, plus positivement, un net recul de l’inflation.

Quel niveau de croissance attendez-vous pour cette année ?

Nous prévoyons un rythme de croissance d’environ 0,2 % par trimestre, à l’image de celle attendue au dernier trimestre de 2023 : cela conduirait à 0,9 % sur l’ensemble de 2024. Ce rythme traduit évidemment un ralentissement. Mais ce ne serait pas un retournement de la conjoncture, ni une récession, en France comme en Europe.

À court terme, la désinflation : elle entraînera une hausse en moyenne du pouvoir d’achat, car les prix augmenteront dorénavant moins vite que les salaires !!!. Par conséquent, le moteur de notre croissance change : celui de 2023 était les exportations, celui de 2024 sera la consommation. C’est un moteur plus régulier et plus sûr, d’autant plus que l’investissement des entreprises nous paraît résister relativement bien.

Union européenne: nouvelle baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024 et risque de stagnation

Union européenne: nouvelle baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024 et risque de stagnation

L’Europe devrait éviter une récession, au profit d’un atterrissage en douceur de son économie. Après un recul du PIB de 0,1 % au troisième trimestre, La commission européenne espère un rebond de 0,2 % au quatrième trimestre mais qui n’est pas forcément assuré.

Pour 2023, la Commission mise désormais sur une progression du PIB de 0,6 % pour la zone euro et l’Union européenne, soit 0,2 point de moins que ses prévisions de septembre, et près de deux fois moins qu’attendu en mai. L’an prochain, le PIB de la zone euro augmenterait de 1,2 % (et de 1,3 % pour l’ensemble des Vingt-Sept), et de 1,6 % en 2025.

«L’économie européenne a perdu son dynamisme, au bout d’une année difficile: le PIB a à peine progressé durant les trois premiers trimestres de l’année et il devrait rebondir légèrement dans les trimestres à venir», indique la commission qui n’est cependant pas certaine de ses prévisions compte tenu de l’ampleur des baisses d’activité en Allemagne un pays particulièrement affecté par la réduction du commerce international et notamment la demande chinoise

Europe: baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024 et risque de stagnation

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Pour 2023, la Commission mise désormais sur une progression du PIB de 0,6 % pour la zone euro et l’Union européenne, soit 0,2 point de moins que ses prévisions de septembre, et près de deux fois moins qu’attendu en mai. L’an prochain, le PIB de la zone euro augmenterait de 1,2 % (et de 1,3 % pour l’ensemble des Vingt-Sept), et de 1,6 % en 2025.

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