Archive pour le Tag 'prévision'

Croissance économique : prévision gouvernementale encore excessive

Croissance économique :   prévision gouvernementale encore excessive

 

Bercy table désormais sur une progression du PIB de 1% cette année, contre 1,4% anticipé jusqu’alors. La prévision de 1,4% était un peu optimiste mais la nouvelle perceptive l’ est encore !  

Bien Sur il faut faire abstraction de l’environnement géopolitique qui pourrait affecter la conjoncture. À contraintes constantes, il est probable que l’objectif de 1 % nouvellement retenu par les pouvoirs publics sera difficile à atteindre. En effet même si l’inflation se tasse, les prix continuent d’augmenter et affectent le pouvoir d’achat des ménages. Par ailleurs les taux d’intérêt plombent les investissements. Conséquence consommation, investissement et exportation sont plutôt à la baisse. On attend avec impatience une baisse des taux d’intérêt de la part de la banque centrale européenne pour relancer la machine économique. Mais cette politique moins restrictive sera très progressive : le taux de l’argent sera toujours cher et les prix trop élevés, en particulier dans l’immobilier mais pas seulement.

 

L’objectif de 1,4% désormais abandonné, la prévision à 1%, bien que plus raisonnable, est-elle pour autant « crédible », comme l’assure Bruno Le Maire? Du côté des organismes de prévisions, les avis divergent quelque peu. Seul le FMI croit à ce stade au scénario d’une croissance tricolore de 1% en 2024. Les autres sont un peu plus pessimistes: 0,8% pour l’OFCE, 0,6% pour la Commission européenne et 0,6% également pour l’OCDE.

 

Si l’activité économique a ralenti ces derniers mois, c’est principalement à cause « de la hausse des taux d’intérêt », observe sur BFM Business Céline Antonin, économiste à l’OFCE. D’après elle, l’impact du resserrement monétaire sur la croissance du PIB serait de l’ordre de « 0,8 point en 2024″.

Le redressement de l’économie française dépendra donc en partie de l’action de la BCE qui hésite encore à baisser ses taux en 2024. Si l’institution de Francfort franchissait le pas, l’investissement des entreprises pourrait se reprendre après s’être effondré. Et plus tôt cela arrivera, plus la perspective d’une croissance de 1% gagnera en crédibilité. Mais pour l’heure, les économistes misent davantage sur un rebond de la consommation des ménages sur fond de ralentissement de l’inflation pour maintenir la croissance tricolore en territoire positif.

 

Le gouvernement qui avait construit un budget sur la base d’une croissance à 1,4% a dû revoir ses plans. Car moins de croissance, c’est aussi moins de recettes fiscales et potentiellement plus dépenses, par exemple si le chômage augmente. D’où un plan d’économies à 10 milliards d’euros annoncé par Bruno Le Maire pour tenir l’objectif de déficit public qui doit redescendre sous les 3% à horizon 2027.

« Par définition, comme on a beaucoup moins de croissance que prévu, il y a ce corollaire sur les dépenses publiques », note Anne-Sophie Alsif. Il y avait bien sûr l’option de la hausse d’impôts mais le gouvernement s’y est toujours refusé: « Si vous ne voulez pas revenir sur votre promesse de ne pas augmenter les impôts et que la croissance diminue, il n’y a pas 50.000 solutions: il faut baisser les dépenses publiques ».

 

Croissance: une prévision gouvernementale encore excessive

Croissance:  une prévision gouvernementale encore excessive

 

Bercy table désormais sur une progression du PIB de 1% cette année, contre 1,4% anticipé jusqu’alors. La prévision de 1,4% était un peu optimiste mais la nouvelle perceptive l’ est encore !  

Bien Sur il faut faire abstraction de l’environnement géopolitique qui pourrait affecter la conjoncture. À contraintes constantes, il est probable que l’objectif de 1 % nouvellement retenu par les pouvoirs publics sera difficile à atteindre. En effet même si l’inflation se tasse, les prix continuent d’augmenter et affectent le pouvoir d’achat des ménages. Par ailleurs les taux d’intérêt plombent les investissements. Conséquence consommation, investissement et exportation sont plutôt à la baisse. On attend avec impatience une baisse des taux d’intérêt de la part de la banque centrale européenne pour relancer la machine économique. Mais cette politique moins restrictive sera très progressive : le taux de l’argent sera toujours cher et les prix trop élevés, en particulier dans l’immobilier mais pas seulement.

 

L’objectif de 1,4% désormais abandonné, la prévision à 1%, bien que plus raisonnable, est-elle pour autant « crédible », comme l’assure Bruno Le Maire? Du côté des organismes de prévisions, les avis divergent quelque peu. Seul le FMI croit à ce stade au scénario d’une croissance tricolore de 1% en 2024. Les autres sont un peu plus pessimistes: 0,8% pour l’OFCE, 0,6% pour la Commission européenne et 0,6% également pour l’OCDE.

 

Si l’activité économique a ralenti ces derniers mois, c’est principalement à cause « de la hausse des taux d’intérêt », observe sur BFM Business Céline Antonin, économiste à l’OFCE. D’après elle, l’impact du resserrement monétaire sur la croissance du PIB serait de l’ordre de « 0,8 point en 2024″.

Le redressement de l’économie française dépendra donc en partie de l’action de la BCE qui hésite encore à baisser ses taux en 2024. Si l’institution de Francfort franchissait le pas, l’investissement des entreprises pourrait se reprendre après s’être effondré. Et plus tôt cela arrivera, plus la perspective d’une croissance de 1% gagnera en crédibilité. Mais pour l’heure, les économistes misent davantage sur un rebond de la consommation des ménages sur fond de ralentissement de l’inflation pour maintenir la croissance tricolore en territoire positif.

 

Le gouvernement qui avait construit un budget sur la base d’une croissance à 1,4% a dû revoir ses plans. Car moins de croissance, c’est aussi moins de recettes fiscales et potentiellement plus dépenses, par exemple si le chômage augmente. D’où un plan d’économies à 10 milliards d’euros annoncé par Bruno Le Maire pour tenir l’objectif de déficit public qui doit redescendre sous les 3% à horizon 2027.

« Par définition, comme on a beaucoup moins de croissance que prévu, il y a ce corollaire sur les dépenses publiques », note Anne-Sophie Alsif. Il y avait bien sûr l’option de la hausse d’impôts mais le gouvernement s’y est toujours refusé: « Si vous ne voulez pas revenir sur votre promesse de ne pas augmenter les impôts et que la croissance diminue, il n’y a pas 50.000 solutions: il faut baisser les dépenses publiques ».

 

Prévision de croissance mondiale: Simple ralentissement ou crash ?

Prévision de croissance mondiale: Simple ralentissement ou crash ?

Il est clair que la tendance baissière de l’activité mondiale se confirme en cette fin d’année et va se prolonger en 2024. Beaucoup de pays pourraient tutoyer la stagnation voire la régression notamment en Europe. L’OCDE se veut optimiste en prévoyant un atterrissage en douceur mais prudente elle indique aussi que cette perspective n’est pas garantie. On ne peut non plus exclure une récession prévient-elle. Les questions de niveau d’intérêt, d’inflation, d’endettement, d’énergie voire d’environnement géopolitique risquent de peser sur l’inévitable tendance au ralentissement économique.

L’économie mondiale va marquer un léger ralentissement l’an prochain, d’après les dernières prévisions économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiées mercredi 29 novembre. L’organisation internationale prévoit que le produit intérieur brut (PIB) mondial progresse de 2,7 % en 2024 après une hausse anticipée à 2,9 % cette année. L’économie mondiale marquera ensuite un rebond en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0 %.

« Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie », écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. « La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires », poursuit-elle. L’OCDE note que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.

L’économie américaine est plus solide qu’anticipé ( Notons quand même qu’elle a ralenti ces dernières semaines NDLR). Précédemment attendue à 2,2 % cette année, la croissance des Etats-Unis a été revue à la hausse, à 2,4 %, avant un ralentissement en 2024 moins important qu’anticipé auparavant (croissance de 1,5 % contre une précédente prévision de 1,3 %).

L’économie chinoise devrait elle aussi marquer un ralentissement, alors qu’elle fait face à une crise du secteur immobilier et que les consommateurs se montrent plus prudents dans un contexte d’incertitude croissante pour l’avenir. Dans ses prévisions, l’OCDE voit la deuxième économie mondiale croître de 4,7 % l’an prochain après 5,2 % cette année – des pourcentages légèrement supérieurs à ceux communiqués en septembre – et ralentir davantage en 2025, avec une croissance de 4,2 %.

Pour zone euro, l’économie devrait rebondir en 2024, avec une croissance attendue à 0,9 % contre une prévision de 0,6 % cette année, et continuer d’accélérer en 2025 avec une croissance de 1,1 %, dans le sillage de l’Allemagne, qui se relève d’une récession. Toutefois, l’OCDE a prévenu que, du fait du niveau élevé des financements bancaires, le plein impact de la hausse des coûts d’emprunts restait incertain et pourrait peser davantage qu’anticipé sur la croissance.

Les prévisions de croissance pour la France ont été revues à la baisse, avec une économie qui devrait ralentir l’an prochain avant de rebondir en 2025. L’OCDE anticipe une croissance de 0,8 % en 2024, contre 0,9 % cette année, puis de 1,2 % en 2025. Au Japon, seule économie majeure où les taux d’intérêt n’ont pas encore été relevés, la croissance est attendue à 1,7 % en 2023, avant de ralentir à 1,0 % l’an prochain puis de rebondir à 1,2 % en 2025.

Prévision Croissance : nouvelle révision en baisse par le FMI

Prévision Croissance : nouvelle révision en baisse par le FMI

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser en baisse leurs prévisions de 2023 depuis le début de l’année. Les projections sont de plus en plus pessimiste. Après les 6 % de croissance au plan mondial, la perspective serait maintenant de 3 % environ. Mais il y a de la dispersion autour de cette moyenne. Nombre de pays devraient connaître la récession pour près de la moitié des pays représentant le tiers du tube mondial.

Dans ses nouvelles prévisions de croissance, publiées mardi, le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau abaissé ses pronostics. Pour l’année en cours, la hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial devrait s’établir à 3,2 % avant de ralentir encore un peu plus l’an prochain, à 2,7 %. Il revoit à la baisse ses prévisions pour 143 pays représentant 92 % du PIB mondial pour 2023. Les 6 % de croissance de 2021 sont bien loin.

A l’exception de la crise financière de 2008 et de la phase aiguë de la pandémie de Covid-19 en 2020, la croissance 2023 sera au plus bas depuis 2001. Ces prévisions restent lourdes d’incertitudes tant les événements à venir sont imprévisibles. En particulier, la guerre en Ukraine se poursuit et la pandémie de Covid-19 n’est pas totalement jugulée.

Le PIB américain s’est déjà contracté au premier semestre 2022 . Même constat pour la zone euro au second semestre 2022. La Chine, elle, subit toujours l’épidémie de Covid et des blocages prolongés de son économie avec une crise croissante de son secteur immobilier. « Une contraction du PIB réel d’une durée d’au moins deux trimestres d’affilée » interviendra à un moment donné en 2022-23 dans environ 43 % des économies, représentant plus d’un tiers du PIB mondial , prévient le FMI.

Dans le détail, la croissance aux Etats-Unis devrait passer de 1,6 % en 2022 à 1 % en 2023. Dans la zone euro, le ralentissement, « moins prononcé qu’aux Etats-Unis en 2022 devrait s’accentuer en 2023 ». La croissance sera tout juste positive avec 0,5 % l’an prochain.

En Allemagne le libre sera en recul comme en Italie et en Espagne. En France on escompte encore une croissance de 0,7 % ce qui d’ailleurs n’est pas certain car depuis l’automne la France est entrée sans doute en récession.

Du fait de cette tendance nettement baissière de la croissance, mécaniquement l’inflation devrait se tasser un peu.
Elle devrait passer de 8,8 % cette année à 6,5 % en 2023 et 4,1 % d’ici à 2024. Tout dépendra aussi de l’environnement géopolitique caractérisé aujourd’hui par beaucoup d’instabilité. Le FMI tente de rassurer en indiquant que les politiques monétaires plus contraignantes ne provoqueront pas de récession généralisée ou de crise financière. Un vœu sans doute davantage qu’une prévision. Personne ne pouvant en effet prévoir les évolutions géopolitiques et pas seulement en Ukraine. Il est probable que le FMI sera nouveau contraint de revoir sa copie vers la fin de l’année quand il aura constaté l’ampleur des récessions en cours dans plusieurs pays.

Prévision CLIMAT: De plus en plus chaud pour la quasi-totalité des pays

Prévision CLIMAT: De plus en plus chaud pour la quasi-totalité des pays

En lien avec les émissions polluantes le climat de la majorité des pays risque d’augmenter au moins à moyen terme.De manière un peu mécanique la hausse des températures devrait encore davantage affecter les pays de l’hémisphère nord.
Or, selon l’ONU, les engagements actuels verraient les émissions augmenter de 13,7% d’ici 2030, loin de la baisse de moitié nécessaire pour maintenir à portée l’objectif idéal de l’accord de Paris de 2015, à savoir contenir le réchauffement mondial à +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Une ‘étude, publiée dans la revue Communications Earth and Environment, croise des données historiques d’émissions et les engagements pris avant la récente conférence mondiale sur le climat COP26 par les cinq plus grands émetteurs mondiaux (Chine, États-Unis, Union européenne, Inde et Russie) pour établir des prédictions de réchauffement par région d’ici la fin de la décennie.
D’après cette étude  92% des 165 pays étudiés devraient enregistrer une fois tous les deux ans u,ne année de températures extrêmement chaudes. Ces années étant définies comme atteignant le niveau record attendu une fois tous les cent ans à l’ère pré-industrielle, avant l’augmentation exponentielle des émissions dues à l’activité humaine responsables du changement climatique.
Une conclusion « qui souligne l’urgence et démontre que nous allons vers un monde bien plus chaud pour tout le monde », selon Alexander Nauels, de l’ONG Climate Analytics, co-auteur de l’étude.

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Prévision Météo : l’été pourri va continuer

Prévision Météo : l’été pourri va continuer

 

 

 

Pour des questions touristiques et peut-être aussi  politiciennes , les grands médias ont tendance à nettement sous-estimer le caractère particulièrement pourri de cet été. Une période avec des épisodes météo particulièrement inhabituels  concernant aussi bien les précipitations que les températures. Les jardiniers et les agriculteurs eux-mêmes constatent que la saison est catastrophique pour les fruits et légumes.

Une grande partie du pays a entamé l’été sous de nombreuses précipitations, non sans conséquences sur les cultures, à l’opposé de ce que prévoyait Météo France.

En mai, l’institut de prévision tablait ainsi sur trois mois chauds et secs, plus que la normale, excepté pour la Bretagne et les régions proches de la Manche. Météo France une nouvelle fois s’est encore complètement planté.

Dans nombre de régions la température est inférieure à celle du mois de mai qui il est vrai a été plus proche de celle d’un mois de juillet que d’un mois de printemps ! À noter qu’il est aussi tombé environ 10 fois plus de pluie que d’ordinaire.

A l’échelle de la France métropolitaine du 16 juin au 15 juillet, il est tombé 144 mm de pluie, un record sur cette période depuis le début de ce type de mesure (1959). Sur cette même période, les années les plus sèches sont 2015 avec 15 mm et 2019 avec 25 mm. Et Météo-France d’annoncer encore du mauvais temps pour le mois d’août.

« Jusqu’à la moitié du mois d’août au moins, il faut s’attendre à un temps assez maussade, prévient Christian Viel. Les conditions vont rester relativement fraîches, et le temps sera assez humide. » 

CORONAVIRUS: une prévision de deux MILLIONS DE MORTS (OMS)

CORONAVIRUS: une prévision de deux MILLIONS DE MORTS (OMS)

on a déjà enregistré environ 1 million demeure et L’Organisation mondiale de la Santé redoute désormais que la pandémie de Covid-19 ne fasse 1 million supplémentaire. Interrogé à Genève sur la possibilité que le Covid-19 atteigne un tel bilan, un responsable de l’OMS a en effet jugé l’hypothèse plausible.

« Si nous ne faisons pas tout ce qui est possible, le nombre dont vous parlez n’est pas seulement envisageable mais malheureusement très probable », a estimé Michael Ryan, directeur des Situations d’urgence de l’OMS.

Livret A : collecte toujours très élevée en juillet en prévision de la crise économique

Livret A : collecte toujours très élevée en juillet en prévision de la crise économique

La collecte de l’épargne s’est ralentie en juillet mais demeure cependant particulièrement élevée. Au total sur les livrets d’épargne le placement atteindrait globalement environ 450 milliards. Par ailleurs à peu près la même somme reste sur les comptes courants du fait  que l’épargne de toute façon ne rapporte pratiquement rien. La preuve de l’attentisme des ménages toujours très inquiets sur la situation sanitaire et autant sur les conséquences sociaux économiques notamment concernant l’emploi et le pouvoir d’achat.

Le mois dernier, les livrets A ont observé une collecte nette – le niveau auquel les dépôts dépassent les retraits – de 1,85 milliard d’euros, selon la Caisse des dépôts, l’institution publique qui gère ce placement, le plus populaire en France avec l’assurance vie. C’est un niveau élevé pour le mois de juillet. Par le passé, il n’a été dépassé qu’à deux reprises, en 2011 et 2012, à chaque fois à plus de deux milliards d’euros.

Mais c’est un net ralentissement par rapport au mois de juin, alors que celui-ci, à quelque trois milliards d’euros, enregistrait déjà une décélération par rapport au printemps, marqué par le strict confinement imposé face à la crise sanitaire du coronavirus. Considéré comme un placement refuge, le Livret A, qui garantit un taux d’intérêt de 0,5% par an, a connu un succès historique dans le contexte d’incertitudes économiques et sanitaires, contrastant avec une forte décollecte sur les contrats d’assurance vie. Au total, depuis le début de l’année et à fin juillet, les dépôts sur les Livrets A dépassent les retraits à hauteur de 22,25 milliards d’euros, un niveau qui n’a été dépassé à cette période qu’en 2012.

Les tendances sont les mêmes si l’on prend aussi en compte le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), un autre placement géré par la Caisse des dépôts, aux côtés du Livret A. À eux deux, ils observent une collecte nette de 2,49 milliards d’euros en juillet, et de 28,61 milliards depuis le début de l’année. Le Livret A finance essentiellement le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l’économie sociale et solidaire ainsi qu’aux économies d’énergie dans les logements. À fin juillet, 439,5 milliards d’euros étaient placés au total sur les deux.

Prévision Croissance France 2019 : maintien à un bas niveau

Prévision Croissance France 2019 : maintien à  un bas niveau

 

LOFCE Sciences-Po confirme le maintien à un bas niveau de la croissance pour l’année en cours et 2019. L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) tablait sur une croissance de 1,5% en France en 2019. Elle devrait finalement s’élever à 1,3% cette année et la prévision en 2019 est aussi de 1.3 (sans doute déjà un peu optimiste compte tenu de l’environnement international).  

Pour l’année en cours, la croissance devrait se maintenir mais à un bas niveau (+0.3% pour le PIB au troisième trimestre). Il y a des inquiétudes pour l’avenir de l’industrie et les carnets de commande se tassent. En clair,  il se prépare une année 2019 encore moins bonne qu’en 2018 (autour de 1.2% pour la croissance du PIB cette année). Selon le dernier bulletin de la Banque de France publié mercredi 9 octobre, le produit intérieur brut (PIB) tricolore progresserait de 0,3% au cours du troisième trimestre. L’institution bancaire n’a pas révisé ses prévisions par rapport à sa précédente estimation et ces chiffres sont relativement conformes à ceux de l’Insee qui table sur une croissance à 1,3% pour 2019. Lors d’un récent point presse, Julien Pouget, le directeur du département de conjoncture à l’institut de statistiques publiques, expliquait :

« En France, 0,3% c’est un rythme quasi-constant depuis 2018. La France apparaît moins exposée que l’Allemagne aux turbulences internationales. L’économie française bénéficie d’un soutien budgétaire. La prévision de croissance est inchangée par rapport à celle d’il y a trois mois, soit un rythme de 0,3% par trimestre d’ici la fin de l’année, et en moyenne annuelle 1,3% en 2019, après 1,7% en 2018.

Pour l’instant, la croissance hexagonale est relativement épargnée par les soubresauts de l’économie internationale. Les sanctions américaines décidées dans le cadre du conflit entre Airbus et Boeing pourraient néanmoins peser sur le moral de certains secteurs comme l’agroalimentaire, l’aéronautique ou les vins et spiritueux.

« Au niveau international, les nuages s’amoncellent. Les tensions protectionnistes se concrétisent avec les droits de douane, l’issue des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis reste très incertaine, tout comme la date et les modalités du Brexit », a rappelé l’économiste.

L’appareil productif continue de souffrir. Après une légère embellie en 2017 au niveau des créations d’usines et de l’emploi, la conjoncture s’est détériorée. Selon les derniers chiffres de la banque centrale, la production industrielle s’est contractée, notamment dans la fabrication de machines, d’équipements électriques ou dans la métallurgie. Les perspectives semblent néanmoins loin d’être réjouissantes pour l’industrie hexagonale. Le moteur industriel allemand est toujours en panne malgré un léger redressement en août. Les craintes d’une récession technique outre-Rhin se renforcent et cette catastrophe pourrait affecter l’activité française. Au Royaume-Uni, le chaos politique est toujours d’actualité malgré l’approche de la date fatidique, le 31 octobre prochain. Cette situation suscite de l’attentisme chez de nombreux investisseurs des deux côtés de la Manche et favorise les doutes pour les entreprises européennes qui échangent avec le Royaume-Uni. La perspective d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord réveille de nombreuses craintes dans l’agroalimentaire ou l’automobile par exemple.

L’industrie du bâtiment échappe en partie aux menaces qui pèsent sur l’économie. L’activité du secteur a progressé nettement au cours du mois de septembre notamment dans le second œuvre. « Les carnets de commandes ne désemplissent pas. En octobre, la croissance resterait soutenue selon les chefs d’entreprise », ajoutent les statisticiens de l’établissement bancaire. A l’approche des élections municipales, les collectivités ont boosté les investissements, comme l’a rappelé Julien Pouget. « L’investissement privé a certes ralenti mais il continue de bénéficier de taux d’intérêt très bas, explique-t-il. L’investissement public est dopé en cette année pré-élections municipales ». Dans le secteur tertiaire, l’indice du climat des affaires est relativement stable, passant de 100 en août à 99 en septembre. L’activité a marqué le pas en septembre par rapport à juillet et août. Au niveau des effectifs, les embauches ont accéléré à la rentrée et les perspectives sont encourageantes. « Les chefs d’entreprise prévoient une accélération en octobre ». Cette dynamique est principalement soutenue par la demande intérieure.

 

Prévision de Budget 2020 : “un mini budget écologique

Prévision de Budget 2020 : “un mini budget écologique

La ministre de l’écologie s’est vantée d’une augmentation de 800 millions d’euros de crédits supplémentaires pour le budget 2020. Une augmentation à relativiser car à périmètre constant il n’y a pratiquement pas de hausse. Par ailleurs dans ce budget global de plus de 32 milliards, il y a à boire et à manger notamment des crédits affectés au transport dont certains participent de la transition écologique mais d’autres beaucoup moins ou pas du tout. Pour aboutir à ce calcul, le responsable des comptes publics a expliqué  »qu’il y avait des lignes ‘transports’ et des lignes ‘développement durable’ dans le budget sur l’Ecologie. Tous les projets de transport que nous mettons en place sont compatibles avec la transition écologique ».

Le gouvernement met en avant une hausse de 800 millions d’euros du budget de la transition écologique. A périmètre constant, l’augmentation n’est en réalité que de 120 millions, c’est-à-dire pratiquement rien par rapport à l’enveloppe globale de 32 milliards En dépit de ces efforts de communication, plusieurs ONG ont fait part de leur déception en regrettant le manque d’investissement dans la transition énergétique. Selon les experts de l’Institut for climate economics, les investissements publics et privés nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques de la France sont estimés entre 45 et 75 milliards d’euros par an. Or, seulement 31 milliards sont consacrés à cet objectif.

La Banque de France relève sa prévision de croissance pour 2017 : proche des 2%

La Banque de France relève sa prévision de croissance pour 2017 : proche des 2% 

 

La France va connaître la plus forte croissance depuis plusieurs années en approchant même les 2 %. En effet, la Banque de France a revu en hausse ses prévisions de croissance de l’économie française, à 0,6% sur le quatrième trimestre 2017 et à 1,9% sur l‘ensemble de l‘année écoulée, a annoncé mercredi soir le gouverneur de la banque centrale française, François Villeroy de Galhau. “Nous allons revoir à la hausse notre prévision de croissance sur le quatrième trimestre écoulé, le dernier trimestre de 2017, on va passer de 0,5% à 0,6%”, a-t-il déclaré sur LCI, à la veille de la publication de l‘enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France pour décembre. Cette enquête mensuelle auprès des chefs d‘entreprise est “très bonne”, en particulier dans l‘industrie, a-t-il précisé. “Nous attendons sur la croissance 2017 non plus 1,8%, qui est ce que nous visions jusqu’à présent, mais 1,9%”, a ajouté François Villeroy de Galhau, en soulignant que cela correspond à “la plus forte croissance depuis 2011 en France”. Les prévisions de la Banque de France rejoignent ainsi celles de l‘Insee, qui a également revu en hausse de 0,6% sa prévision pour le PIB du dernier trimestre dans sa dernière note de conjoncture en date du 19 décembre. L‘institut national de la statistique anticipe aussi une croissance de 1,9% sur l‘ensemble de l‘année 2017.

Ouragan: «limites de la prévision»

Ouragan: «limites de la prévision»

Dans interview au Figaro, Cyril Duchesne, météorologiste pour La Chaine Météo*, reconnaît les limites de la prévision pour les ouragans.

Comment expliquer que Maria soit devenu si violent, devenant rapidement un ouragan majeur de catégorie 5, alors qu’on attendait un phénomène moins intense?

 

Cyril DUCHESNE. – Il faut d’abord préciser que la prévision météo est fiable dans les régions tempérées, mais qu’elle l’est beaucoup moins dans les zones tropicales. Ces régions sont marquées par une grande instabilité atmosphérique qui rend plus difficile la prévision. Les réseaux de mesures météorologiques y sont par ailleurs moins denses. Par ailleurs, la prévision des phénomènes cycloniques est difficile, et notamment leur trajectoire.

Mais dans le cas de l’ouragan Maria, pourtant, nous avons vu une prévision de cyclone de catégorie 3 laisser la place à un ouragan majeur de catégorie 5. Cela s’explique par la difficulté de prévoir ce type de phénomène, mais aussi par le fait que nous n’avons pas toutes les données nécessaires pour anticiper. Maria constitue un record d’intensification. C’est inédit. On arrive alors aux limites de la prévision: comment prévoir qu’une tempête tropicale classique va devenir un ouragan majeur en 24 heures lorsque cela n’a jamais été observé?

 

Comment expliquer cette intensification inattendue?

 

On peut formuler des hypothèses, sans pouvoir exprimer de certitude. D’abord, les eaux particulièrement chaudes dans la région ont pu alimenter l’ouragan. Dans l’arc antillais, on a relevé des températures de 1°C au-dessus de la normale. Ensuite, on a observé un ralentissement de l’ouragan à son arrivée sur la République dominicaine. Cela contribue à renforcer le renforcer, en stationnant au-dessus des eaux les plus chaudes. Autre facteur potentiel: une convergence intertropicale très active, c’est-à-dire un air chaud et humide qui remonte à la fois de la Guyane vers les Antilles combiné à un autre air chaud venant de l’est, créant une concentration sur l’arc antillais. Enfin, il n’y a pas de cisaillement de vent important en altitude, à savoir des vents arrivant dans le sens contraire. Ces vents contraires, lorsqu’ils sont présents, peuvent bloquer en partie l’ouragan.

 

Comment peut-on caractériser la saison cyclonique en cours? Est-elle particulièrement intense?

La saison cyclonique court de juin à novembre, et c’est à la mi-septembre que l’on observe la fréquence maximale dans l’Atlantique. Nous sommes donc en plein dans cette période. Pour l’instant, en termes de fréquence, cette saison ne constitue pas un record: on a eu affaire à 13 phénomènes cycloniques. Le record remonte à 2005, année lors de laquelle on en avait recensé 28. Puis viennent 1933, avec 21 cyclones, et 1995, avec 19 cyclones. Toutefois, le nombre moyen pour une saison est de 12 cyclones. La saison 2017 sera donc au-dessus.

Ce qui peut apparaître hors-norme, en revanche, c’est le nombre d’ouragans majeurs. Harvey, Irma, Jose, Maria: nous sommes à quatre, ce qui est un record en si peu de temps. Les ouragans ne sont donc pas forcément plus nombreux, mais plus intenses. Une tendance qui pourrait s’expliquer par le réchauffement général de la température de l’eau, ainsi que par les effets d’El Niño, qui se font sentir dans les années qui suivent ce phénomène.

 

 

Peut-on prévoir dès aujourd’hui les prochains ouragans qui pourraient se former d’ici la fin de la saison?

Non, il est impossible de dire si un ouragan se formera dans quinze jours. La prévision est très limitée dans le temps, on ne voit un phénomène se former que deux ou trois jours avant. Actuellement, dans l’Atlantique, il semble cependant qu’une accalmie de quelques jours se profile. Pour l’instant, le NHC, le centre américain des ouragans, estime à 10% les risques de formation d’un phénomène cyclonique. Malheureusement, ces phénomènes peuvent se former très vite. Et le contexte général y reste très favorable, avec des eaux de l’Atlantique à une température élevée.

Croissance Allemagne : hausse de la prévision (FMI)

Croissance Allemagne : hausse de la prévision (FMI)

 

Toujours soutenue par les exportations (la balance commerciale devrait encore dégager un équilibre positif de l’ordre de 300 milliards en 2017 pour 50 milliards de déficits pour la France), l’Allemagne devrait connaître une légère augmentation de la croissance à 1.8% par rapport aux prévisions initiales de 1.6%d’après le FMI. Pour la France la Banque de France compte sur elle sur1, 6 %. »La dynamique de la croissance allemande est demeurée solide, soutenue par une demande intérieure robuste », a dit le FMI qui souligne la hausse de l’emploi, de la dépense publique et l’apport de la stimulation monétaire de la Banque centrale européenne. La croissance des exportations allemandes devrait progressivement accélérer, après le ralentissement de l’an dernier, et cela favorisera la hausse de l’investissement des entreprises et des importations, prévoit le FMI. La croissance des salaires est restée stable et l’inflation sous-jacente constante à environ 1% en dépit d’un taux de chômage à un plus bas record, d’un pourcentage de postes vacants élevé et d’une hausse du taux d’utilisation des capacités de production. L’important excédent des comptes courants s’est légèrement réduit à 8,3% du PIB en 2016 contre 8,6% en 2015, principalement sous l’effet de la dégradation de la balance des revenus et des services, a relevé le FMI.  » le FMI recommande d’utiliser les marges de manœuvre disponibles dans le cadre budgétaire pour augmenter encore l’investissement public dans les infrastructures, élargir l’offre de services à la petite enfance, encourager l’intégration des réfugiés et réduire les charges fiscales sur le travail. » Au vu du vieillissement rapide de la population, le FMI prône de faire passer l’âge effectif de départ en retraite à 67 ans, une décision qui réduirait l’effort d’épargne en vue de la retraite et favoriserait en conséquence une baisse de l’excédent courant.

La croissance au troisième trimestre remet en cause la prévision gouvernementale

La croissance au troisième trimestre remet en cause la prévision gouvernementale

Avec le résultat de l’activité au troisième trimestre plus 0,2 % pour le PIB,  il se confirme que la prévision gouvernementale concernant la croissance en 2016 est remise en cause. Si l’on se fie aux premières tendances d’octobre, la croissance du  PIB du dernier trimestre ne devrait pas dépasser 0, 3 % et au total la croissance française devrait être limitée à 1,2 % en 2016, ce que pronostiquent  d’ailleurs le FMI et le l’OCDE. Du coup les prévisions budgétaires sont évidemment aussi remises en cause. Notamment le déficit. Sur l’ensemble du trimestre, la production totale de biens et de services a augmenté de 0,4%, alors qu’elle avait reculé de 0,2% entre avril et juin, selon l’Insee. L’accélération est particulièrement nette dans le secteur des services (+0,6% après -0,2%), de la construction (+1,0% après +0,8%) et du raffinage (+13,7% après -12,8%), affecté au deuxième trimestre par les manifestations contre la loi Travail. La production s’est à l’inverse repliée pour les matériels de transport (-3,3% après +1,5%) et dans l’énergie (-2,7% après +0,7%), la production générale de biens s’étant pour sa part quasiment stabilisée (-0,1% après -0,7%). Cette dynamique générale s’explique par un rebond de l’investissement des ménages (+0,8% après +0,4%) et des exportations, qui ont grimpé de 0,6%, après +0,2% lors du trimestre précédent. À l’inverse, l’activité a été pénalisée par un nouveau recul de l’investissement des entreprises (-0,3%, comme au printemps). Les dépenses de consommation des ménages ont pour leur part continué de stagner, malgré un rebond modéré dans les services (+0,3% après -0,2%). «Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) est quasi stable: elle contribue à la croissance du PIB pour +0,1 point au troisième trimestre 2016, comme au trimestre précédent», souligne l’Insee. Pour le quatrième trimestre, l’Insee table sur une accélération de la croissance, qui devrait atteindre 0,4%. Un rebond qui sera toutefois trop faible pour compenser le trou d’air subi par l’économie française au printemps. La croissance ne devrait donc pas dépasser 1,2% en 2016 au lieu des 1.5% prévus par le gouvernement.

France : nouvelle baise de la prévision de la croissance en 2016

France : nouvelle baise de la prévision de la croissance en 2016

 

Au départ on avait prévu 1,5 puis la croissance a été révisée à  1,4 % % désormais la banque centrale européenne n’attend plus que 1,3 % et l’OCDE 1,2 %.  La croissance française se situera cette année « un peu en-dessous » de la moyenne de la zone euro, que la Banque centrale européenne vient de revoir à 1,4%, a déclaré mardi François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France et membre du conseil des gouverneurs de la BCE. « Il y a une tendance générale dans le monde et dans toute l’Europe à un tassement de la croissance, qui marque le pas à un niveau qui est un peu plus proche de l’an dernier », a-t-il dit sur France Inter. « Nous ne publions pas de nouvelles estimations pour la France. Mais pour l’ensemble de la zone euro, nous (la BCE) avons revu la croissance à la baisse à 1,4%. La France sera un peu en-dessous », a-t-il ajouté. Le ministre des Finances Michel Sapin a réaffirmé à plusieurs reprises ces derniers temps l’objectif du gouvernement d’une croissance de 1,5% de l’économie française en 2016. La Commission européenne et le Fonds monétaire international n’attendent plus que 1,3% pour la France cette année et l’OCDE 1,2%.

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