Archive pour le Tag 'preuve'

Chine: Preuve du ralentissement chômage des jeunes en hausse

 Chine: Preuve du ralentissement, chômage des jeunes en hausse 

Une forte hausse du chômage des jeunes d’au moins 6 % a été constatée en Chine pour atteindre un taux de 17 %. La conséquence directe d’une croissance atone et même qui se contracte. Une mauvaise nouvelle pour la Chine mais aussi pour l’ensemble de l’économie mondiale compte tenu des interactions systémiques entre les pays d’échanges.( Europe et États-Unis compris). En cause la morosité de la consommation, l’endettement généralisé et la baisse des exportations.

Le 31 juillet, le Bureau national des statistiques (NBS) a publié son indice des directeurs d’achat (PMI) pour juillet qui s’est établi à 49,4 ( Sous le niveau de 50 il y a décroissance)

Au deuxième trimestre, la croissance s’est fortement tassée sur un an (+4,7%), selon des chiffres officiels publiés mi-juillet. Ce rythme était en deçà des attentes d’analystes et de celui du premier trimestre (+5,3%). Il est aussi le plus faible depuis début 2023, quand la Chine levait ses restrictions draconiennes contre le Covid-19, qui pénalisaient l’activité. Par ailleurs, les ventes au détail n’ont progressé en juin que de 2% sur un an. L’essoufflement de cet indicateur clé traduit une consommation toujours morose.

Affaire Pegasus: La preuve de la naïveté et de la faiblesse européenne

Affaire Pegasus: La preuve de la naïveté et de la faiblesse européenne 

L’Union européenne et la France doivent accepter la notion de rapport de force et oser des mesures de rétorsion, estiment Bernard Barbier, ancien directeur technique de la DGSE, Jean-Louis Gergorin, ancien chef du Centre d’analyse et de prévision du Quai d’Orsay et l’amiral Edouard Guillaud, ancien chef d’état-major des armées, dans une tribune au « Monde ».(extrait)

 

Tribune. 

 

Actuellement, la France et plus généralement l’Europe subissent des cyberagressions massives. D’une part, de type cyberespionnage, avec notamment le logiciel Pegasus, vendu par la société israélienne NSO et utilisé hors de son cadre légal, le cybervol de technologies, par exemple par la structure APT31 (Advanced Persistent Threat, entité permanente, souvent étatique, de hackeurs), en l’espèce, chinoise ; et, d’autre part, de cybercoercition, notamment des attaques de type rançongiciel [logiciel rançonneur, de l’anglais « ransomware »] provoquées par des cybercriminels jouissant d’une sorte d’impunité en Russie.

L’affaire Pegasus montre parfaitement les faiblesses de l’Europe. C’est une application sophistiquée qui permet une écoute « active » des téléphones portables grand public en injectant un logiciel malveillant utilisant une faille inconnue du système d’exploitation Apple (iOS) ou Google (Android). Les systèmes de type Pegasus « contournent » ainsi le chiffrement maintenant généralisé des messageries de smartphones telles WhatsApp ou Signal.

 

Dès les attentats de 2015, on a constaté l’utilisation par Daech de ce chiffrement, qui rend inopérants les systèmes d’écoute judiciaire « classiques ». D’où le développement, par des Etats, d’outils qui peuvent être indispensables dans la lutte contre le terrorisme, mais dont l’usage a été totalement dévoyé par certains pays afin de surveiller des opposants, des journalistes et des hommes politiques, français entre autres. C’est précisément un tel dévoiement qui s’est produit dans la commercialisation mondiale, par NSO, de Pegasus, outil développé initialement par Israël pour lutter contre le terrorisme.

Mais, face à cette menace, on constate que de nombreux Etats, notamment les Européens, n’ont pas développé ce type d’outils que de nouvelles vagues terroristes pourraient rendre indispensables. Dans ce contexte, il serait de l’intérêt national et européen que la France maîtrise ce type de technologies. D’abord pour pouvoir les détecter et les neutraliser, et, si une menace terroriste majeure le nécessitait, pour les utiliser à cette seule finalité, de façon très encadrée.

Il est également essentiel que l’Union européenne (UE) réagisse à un aspect révélateur du scandale Pegasus : le gouvernement israélien a officieusement communiqué sur le fait d’avoir obligé NSO à bloquer tout usage de son logiciel contre les téléphones à préfixe international en + 1 (Etats-Unis) ; il est même avancé, sur les forums spécialisés, que les préfixes en + 7 (Russie) et + 86 (Chine) bénéficieraient aussi de cette mansuétude, qui protège donc de toute intrusion les citoyens de la première puissance mondiale et probablement ceux de ses deux challengers autoritaires, dotés de puissantes capacités cyberoffensives.

Sarkozy : des mouvements de fonds…… mais aucune preuve !

Sarkozy : des mouvements de fonds…… mais aucune preuve !

 

 

Il est pour le moins curieux de constater la manière trouble dans la plupart des médias traitent l’affaire Sarkozy en affirmant qu’aucune preuve matérielle n’a été fournie de sa culpabilité tout en reconnaissant l’existence de mouvements de fonds pour le moins suspects.

 

Or  ce sont ces mouvements de fonds qui ont donné une nouvelle légitimité à la mise en examendeNicolas Sarkozy. Évidemment Nicolas Sarkozy n’était pas le destinataire officiel de ces transferts de fonds mais les bénéficiaires réels lui étaient très proches. Peut-être va-t-on utiliser le même style de défense que Guéant accusé de détournement de fonds et qui les a justifiées par les ventes d’un tableau fantôme.

 

On se demande pour quelle raison l’entourage de Nicolas Sarkozy était légitime à recevoir des fonds notamment étrangers. Ce n’est donc pas par hasard si le parquet national financier retient le chef d’accusation d »association de malfaiteurs ».

 

Le collaborateur de Sarkozy, Thierry Gaubert, , a été mis en examen parce que soupçonné d’avoir servi intermédiaire entre le régime de Kadhafi et Sarkozy pour la financement de la campagne de ce dernier. Selon Mediapart, M. Gaubert aurait reçu en 2006 un virement de 440 000 euros provenant du régime libyen de Kadhafi. La somme aurait été reçue sur un compte ouvert aux Bahamas par un virement de la société Rossfield, qui serait la propriété de l’intermédiaire Ziad Takieddine. Or, Rossfield n’aurait été « alimentée que par de l’argent du régime de Kadhafi », selon Mediapart, à hauteur de 6 millions d’euros en 2006.

 

Après six ans de travail des juges d’instruction, une somme d’indices troublants a donné corps à la thèse d’un financement de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007 par le régime de Kadhafi. En novembre 2016, Ziad Takieddine, mis en examen, avait affirmé avoir remis entre la fin de 2006 et le début de 2007  5 millions d’euros à M. Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, et à son directeur de cabinet, Claude Guéant. Mais aucune preuve matérielle n’a été retrouvée, même si des mouvements de fonds suspects ont conduit à huit mises en examen à ce jour. On se demande bien pourquoi les médias ne considèrent pas les mouvements de fonds très suspect comme des preuves matérielles.

 

L’ancien chef de l’Etat est ainsi mis en examen depuis le 21 mars 2018 pour « corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens ». Avec plusieurs proches, il conteste la validité de cette enquête judiciaire. L’examen de leurs requêtes en nullité doit avoir lieu le 19 mars devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.

 

Autre protagoniste de cette affaire, Alexandre Djouhri, a été mis en examen notamment pour « corruption active » et « blanchiment« . Cet homme d’affaires de 60 ans avait été arrêté en janvier 2018 à Londres, en vertu de mandats d’arrêt européens émis par la justice française. La justice britannique a autorisé son extradition. L’extradition d’Alexandre Djouhri était très attendue par les juges d’instruction français, les investigations ayant mis au jour plusieurs flux financiers suspects l’impliquant dans cette affaire.

 

Les juges enquêtent depuis avril 2013 sur des accusations formulées par l’intermédiaire de Ziad Takieddine et d’ex-dignitaires libyens. Dans cette affaire, Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 21 mars 2018 pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de fonds publics libyens ».

Ce n’est donc pas par hasard si le parquet national financier retient le chef d’accusation d’association de malfaiteurs. Dans ce dossier, Nicolas Sarkozy était déjà mis en examen depuis mars 2018 pour « corruption », « recel de détournements de fonds publics » et « financement illicite de campagne », rappelle Mediapart (article payant), qui a révélé l’information.

 

 

Jamais un ancien président de la République n’avait été mis en cause pour un tel chef d’accusation. Selon l’article article 450-1 du Code pénal, une association de malfaiteurs est constituée par « tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou d’un ou plusieurs délits punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement ».

 

L’ancien chef de l’Etat, qui sera bientôt jugé dans d’autres affaires, notamment celle dite de Bygmalion (à la mi-mars 2021), estime que son « innocence est à nouveau bafouée par une décision qui ne rapporte pas la moindre preuve d’un quelconque financement illicite ».  D’après lui, il est accusé à cause du crédit « invraisemblable » donné « aux déclarations d’assassins, d’escrocs notoires et de faux témoins ».

Budget : la preuve de l’échec de la politique économique

Budget : la preuve de l’échec de la politique économique

 

Déjà plombé par l’affaire, le gouvernemenet démontre son échec avec le budget. D’abord il revoit nettement à la baisse le niveau de la croissance, ce qui mécaniquement se traduira mais un maintien du chômage à un haut niveau et par une baisse des rentrées fiscales en 2018 mais aussi en 2019. Au lieu de 2,6 % du PIB pour le déficit en 2018, on sera plus proche de 3 %. Même chose en 2019. Le gouvernement avoue qu’il y aura une nouvelle dérive des déficits. En fait on sera plus proche de 90 milliards que des 83 prévus. Et cela en dépit de la baisse des prestations sociales comme les pensions ; autant de mesures qui marquent l’échec de la politique économique du gouvernement. Le constat c’est que ce gouvernement qui avait annoncé progrès et changement n’obtient pas de meilleurs résultats que les précédents et recoure aux bonnes vieilles méthodes de la vieille politique. Avec des affaires en prime et un comportement du président de plus en plus autoritaire et condescendant. Déjà nourri par l’affaire Benalla et les enquêtes visant le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler et la ministre de la Culture Françoise Nyssen, le feu des critiques de l’opposition a été ravivé dimanche par les annonces d’Edouard Philippe au Journal du Dimanche. Pas étonnant si la popularité de Macron s’écroule avec désormais seulement 34 % de soutien.

LREM : nouvelle preuve du centralisme démocratique, Macron choisit Castaner

LREM : nouvelle preuve du centralisme démocratique, Macron choisit Castaner

Inutile de tourner autour du pot Macron choisit encore la voie du centralisme démocratique pour désigner le futur responsable du parti en marche. Un parti déjà inexistant localement dont les dirigeants désignés par le niveau central lui-même autoproclamé. Par exemple dans l’organe directeur 25 % seulement des l adhérents seront autorisés à faire entendre leur voix (en plus tirés au sort comme au loto). On comprend que l’Élysée soit mécontent que cette information ait été diffusée. En effet, la présidence de la république ne veut pas prêter le flanc davantage à sa conception de la centralisation extrême pouvoir qui se traduit notamment par des ministres complètement tétanisés par la crainte d’être sermonnés voir exclus par Macon. Par des parlementaires qui peinent à exister mais qui se contente de cette situation car ils ne sont redevables en réalité qu’à Macron. Enfin le parti en marche est une fiction, totalement centralisé et dirigés par des responsables nationaux autoproclamés et ou désignés par Macron. En réalité, c’est Macron  qui décide de tout. Le pire c’est que Castaner  était assez réticent à se porter candidat à la tête mouvement en marche. « Ce n’est pas mon sport préféré » avait-il même déclaré à Laurent Neumann de BFM. Il a fallu que Macron insiste beaucoup pour qu’il accepte de devenir délégué général (il n’y a même pas de secrétaire ni de président, une fonction en fait assumée par Macron. Au-delà du fonctionnement du « parti » En Marche se pose surtout la question du risque politique lié à l’ultra personnalisation du pouvoir. Hors Emmanuel Macron, aucun dirigeant, aucun ministre, aucun dirigeant  ne parvient à incarner le changement politique voulu par les français lors des dernières élections. Au plan national, les ministres sont à peine connus, le Premier ministre lui-même manifeste une discrétion inédite sous la 5éme république. Plusieurs enquêtes ont montré que les électeurs ignoraient le plus souvent le nom de leurs députés .Au plan local, c’est le désert politique total, pas de vraie structure, pas de vie collective, pas d’implication dans les problématiques territoriales et pas de relais de la politique nationale. Les comités En Marche sont réduit à des clubs de supporters et pour la majorité n’ont plus aucune vie. Or les réformes économiques, sociales, environnementales et sociétales se heurtent nécessairement aux contradictions et au corporatisme de la société française. Face à ces  réactions En Marche ne dispose d’aucun outil politique de masse pour faire remonter à temps les sensibilités locales et sectorielles, pour apporter des contributions, pour faire partager les problématiques, pour expliquer l’objet des réformes et pour  relayer le discours du gouvernement. Pour schématiser, tout repose uniquement sur Emmanuel Macron. Or on sait que la vie politique échappe rarement à des aléas qui peuvent nuire gravement à la popularité voire remettre en cause  la légitimité d’un gouvernement.  L’hyper concentration du pouvoir, type parti communiste des années 50, qui peuvent expliquer les dégâts provoqués par les frondeurs de François Hollande-  constitue cependant un risque majeur : celui de voir s’écrouler aussi vite qu’il était monté le mouvement de réforme En Marche. De ce point de vue,  le fonctionnement proposé pour la « la république en marche » n’est ni acceptable démocratiquement, ni pertinent sur le plan politique. Principal  reproche,  notamment le fait que les adhérents (tirés au sort) ne représente que 25 % du principal organisme directeur de l’organisation. Les 75 % restants sont attribués aux grands élus politiques. Le biais c’est que précisément ces 75 % d’élus politiques n’ont pas été désignés par la base mais par le sommet. Par exemple les candidatures à la députation ont toutes été examinées et décidées par un petit comité central. Du coup, on se demande légitimement  si le mouvement la république en marche va vraiment se transformer en parti dont les responsables seront élus par les adhérents ou s’il ne restera pas une sorte de club de supporters n’ayant pas voix au chapitre. Notons que les référents départementaux, sorte de secrétaires départementaux sont  aussi désignés par le sommet. On objecte à la direction que c’est pour éviter les baronnies; pas sûr que des commissaires politiques désignés d’en haut soient plus démocratiques ! La future organisation est donc fortement teintée   de centralisme démocratique ;  elle est  dirigée en fait par des élus politiques non choisis par la base. Quant au site de la république en marche, seul lien avec les adhérents, c’est une sorte de très mauvaise et très partielle revue de presse.  Le quasi absence de vie démocratique et de vie tout court s’est déjà traduite par un fait politique majeur à savoir une grande désillusion lors  des élections sénatoriales. Pas étonnant dans la mesure où les grands électeurs que constituent les maires  n’ont pratiquement pas été sollicités par des instances locales d’En  Marche.  On peut comprendre que dans l’urgence, En Marche ait mis en place un fonctionnement centralisé mais pour des raisons démocratiques et politiques, ce mouvement devra à l’avenir  se construire sur d’autres bases …ou prend le risque de disparaître aussi vite.

Fillon : faute de preuve l’enquête va durer longtemps

Fillon : faute de preuve l’enquête va durer longtemps

D’après des proches du dossier judicaire, Fillon n’a pas apporté  le moindre élément matériel pour confirmer ses dires : ni téléphone, ni mail, ni le moindre dossier, ni la moindre revue de presse pour justifier le salaire de son épouse. Cette dernière a déclaré qu’elle n’avait aucune raison de conserver des preuves écrites.  « Elle relisait mes discours et me soutenait » a affirmé Fillon.  François Fillon avait demandé mercredi dernier à ses partisans de  »tenir 15 jours », le temps que les enquêtes sur les présumé emplois fictifs de sa femme soient bouclées, selon lui. En réalité, les investigations pourraient ne pas être aussi expéditives.  »Il y a encore plusieurs investigations à mener », confie au JDD une source judiciaire haut placée. La magistrate Éliane Houlette, qui dirige le parquet national financier, a reçu vendredi – à leur demande – les avocats de la famille Fillon et leur a répété son intention « d’aller vite », mais sans donner le moindre calendrier.  Menées tambour battant, les recherches policières, loin de minorer les soupçons initiaux ont, en effet, ouvert de nouvelles pistes qui ne pourront pas être fermées en quelques jours. « La logique consistant à confier la suite des investigations à des juges d’instruction risque de s’imposer », redoute-t-on dans le camp Fillon, où l’inquiétude gagne. « Il n’est pas exclu que certaines personnes déjà entendues devront être de nouveaux convoquées pour obtenir des précisions, si des contradictions sont apparues », confie une source au parquet.

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