Google prétend détenir la «suprématie quantique»
Google prétend détenir la suprématie quantique d’après une information Financial Times de vendredi. En fait il s’agit sans doute du projet réalisé en commun avec la NASA qui permet une accélération considérable du traitement des données. Pour l’instant l’ordinateur ne peut effectuer qu’un seul calcul à la fois et non plusieurs calculs en même temps dans le projet définitif de la nouvelle machine. L’accélération du traitement d’un seul calcul serait toutefois considérable, 100 millions de fois plus vite.
Un ordinateur quantique pourrait résoudre bien plus vite tous les problèmes d’optimisation, ceux où il faut rechercher une solution parmi un très grand nombre de possibilités. Par exemple, cette capacité pourrait aider à développer bien plus vite des molécules thérapeutiques, à réaliser des simulations pour trouver enfin la formule d’un supraconducteur à vraiment haute température, à faire de meilleures prévisions météorologiques, à optimiser les investissements financiers, etc. Comme la question est stratégique, il faut considérer les annonces avec une certaine prudence. Certes la recherche avance, mais les applications ont encore loin d’être opérationnelles et le projet d’ordinateur totalement quantique n’a pas encore abouti.
Selon les chercheurs de l’entreprise californienne, la machine ne peut résoudre qu’un seul calcul à la fois et l’utilisation des machines quantiques pour de réelles applications industrielles ne se fera pas avant plusieurs années. Mais c’est «une étape essentielle vers l’informatique quantique à grande échelle», écrivent-t-ils dans l’étude selon le Financial Times.
S’il existe déjà des prototypes d’ordinateurs quantiques, ces derniers ne peuvent actuellement que réaliser des tâches similaires à celles effectuées par un ordinateur normal, mais plus rapidement. Des ordinateurs quantiques aboutis pourraient changer la donne dans des domaines tels que la cryptographie, la chimie ou l’intelligence artificielle.