Archive pour le Tag 'prêt'

Macron prêt à recevoir les syndicats ! Ou La suprême hypocrisie

Macron prêt à recevoir les syndicats ! Ou La suprême hypocrisie

Il y a quelque chose de surréaliste dans les propos toujours contradictoires du chef de l’État qui pratique « le même temps », c’est-à-dire la politique de slalom dont on ne sait pas où elle va sinon dans le mur. Il y a encore quelques jours alors que l’intersyndicale avait demandé un rendez-vous à l’Élysée, Macon très dédaigneux avait opposé un refus. Cette fois c’est lui qui laisse entendre qu’il serait prêt à recevoir les syndicats après avoir craché dessus notamment sur la CFDT.

Le président de la république et même contraint de faire son mea culpa auprès de Laurent Berger. Un exercice un peu contre nature. Emmanuel Macron a en effet adressé un message à l’attention des représentants syndicaux. Deux jours après avoir déploré que ces derniers – et notamment Laurent Berger – n’aient pas proposé de «compromis», le chef de l’État a «remercié» le patron de la CFDT «de son esprit de responsabilité et de sa volonté d’apaisement que je partage».

Le problème est que la pseudo bonne volonté affichée par ma Macon est une hypocrisie de plus. En effet dans l’hypothèse d’une réception des syndicats, il n’est pas question pour lui qu’on traite de la question centrale de la réforme des retraites mais d’autres sujets sociaux.

Emmanuel Macron se dit ouvert à des sujets précis mais surtout pas à la réforme des retraites. Macon a affirmé être «totalement disponible ainsi que le gouvernement pour avancer» sur une liste de sujets bien précis, à savoir «l’usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions, les conditions de travail, la rémunération dans certaines branches…» Pour ce qui est de la réforme des retraites, celle-ci est «devant le Conseil constitutionnel, et il est évident que nous attendrons la décision du conseil constitutionnel».

Poutine prêt de capituler ?

Poutine prêt de capituler ?

On imagine mal Poutine en train de capituler officiellement. L’intéressé atteint de mégalomanie chronique ne reconnaîtra sans doute jamais la défaite qu’il est en train de subir en Ukraine. En effet les forces ukrainiennes ne cessent de d’avancer au point d’ailleurs que les autorités militaires russes ont reconnu leur retraite de la zone Kherson, point particulièrement stratégique.

Certes Poutine tente d’obtenir une trêve relative sur le terrain pour refaire ses forces. Le problème pour lui c’est qu’en face les forces de l’Ukraine vont aussi se développer et sans doute surpasser celle de la Russie sur deux points centraux , d’une part la technologie, d’autre part la volonté sans faille des ukrainiens à défendre leur territoire.

Poutine semble mettre la pédale douce déclarant même qu’il ne souhaite plus détruire l’Ukraine mais participer à des négociations. Une position dont il faut toujours se méfier quand elle émane de Poutine mais qui paraît logique suite au recul des forces russes mais aussi des pressions internationales y compris de la Chine.

Vladimir Poutine n’envisage pas non plus « dans l’immédiat » de nouvelles frappes « massives » en Ukraine, après celles du début de semaine lancées en représailles de la destruction partielle du pont de Crimée qu’il impute à Kiev. « Actuellement, il y a d’autres objectifs. Pour l’instant, après on verra », a-t-il déclaré, assurant que la Russie faisait « tout comme il faut » en Ukraine. Le président russe a également affirmé ne pas avoir « pour objectif de détruire l’Ukraine ».

Medef : Prêt à discuter pour contourner les blocages politiques

Medef : Prêt à discuter pour contourner les blocages politiques

 

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a invité mardi les syndicats de salariés et les organisations patronales à trouver des «consensus» pour contourner une éventuelle paralysie politique liée à la fragmentation de la nouvelle Assemblée nationale. «On ne peut pas rester cinq ans immobiles, les partenaires sociaux doivent aussi former des majorités, des majorités de circonstance», a estimé le patron de la première organisation patronale sur RMC/BFMTV.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a répondu favorablement à cette proposition mardi soir. «On va entrer dans une période un peu particulière (sur le plan politique, NDLR), raison de plus pour que (…) la société civile (…) les partenaires sociaux aient toute leur place pour dire leur mot», a déclaré M. Berger sur BFM Business. «Sur l’évolution du travail, sur la question de l’emploi et des difficultés de recrutement,(…) sur la question du partage de la valeur dans les entreprises, (…) les organisations syndicales et patronales peuvent faire des propositions, et oui c’est leur rôle», a-t-il poursuivi, citant encore le «sujet de la transition écologique dans les entreprises» et «la formation professionnelle».

Macron prêt à tout pour sauver sa peau

Macron prêt à tout pour sauver sa peau

 

 

 

 

 

 

Pour Macron, l’heure n’est plus aux élucubrations philosophiques aux postures monarchiques. L’enjeu est plus terre-à-terre, il s’agit ni plus ni moins de sauver sa peau. Pour cela, l’intéressé sera prêt à faire toutes les concessions y comprise en abandonnant ses propres orientations notamment par exemple la fameuse réforme des retraites inutile puisqu’elle est déjà largement en route avec en particulier l’allongement régulier de la date de départ.

 

Macron aura d’autant moins de mal à changer d’orientations que ces dernières sont assez floues et contradictoires. Par exemple quand il affirme ouvrir largement le débat avec les organisations démocratiques et qu’en même temps il décide de créer un machin type convention citoyenne, justement pour n’avoir pas affronté les organisations compétentes. Au lieu de cela,  on prend des citoyens au hasard qu’on peut manipuler et qu’on peut d’ailleurs renvoyer chez eux sans tenir compte de leurs propositions. Une attitude évidemment impossible au sein du Parlement qui demeure légitimement le lieu d’élaboration des orientations législatives.

 En fait, le pouvoir de Macron ne tient plus qu’à un fil. Il s’abrite encore derrière une première ministre de papier sans aucune expérience politique et sans légitimité. Nombre de ses soutiens doutent  du président, certains à L’Elysée souhaitent partir,  d’autres ont été éliminés par le suffrage universel.

 Macron va s’efforcer de trouver une combinaison plus ou moins machiavélique pour donner l’illusion du rassemblement national. Le problème c’est que cette tentative va se heurter à la posture égocentrique de l’intéressé .

 Si les concessions ne suffisent pas Macron pourra aussi se résoudre totalement à l’immobilisme du moment qu’ il peut donner l’illusion de conserver le pouvoir pour inscrire son nom dans l’histoire. Mais le problème de Macron est insoluble car il est détesté par environ 70 % de la population. Certes juridiquement il a été élu président mais c’est surtout Marine Le Pen qui a été rejetée pour la seconde fois lors des élections Présidentielles. Une nouvelle fois donc Macron a été élu par défaut mais sa  relation avec l’opinion est toujours aussi détestable. Le moment venu, inévitablement la question de sa démission se posera.

Adhésion à l’Otan: Zelensky prêt à un compromis

Adhésion à l’Otan: Zelensky prêt à un compromis

 

«S’agissant de l’Otan, j’ai tempéré ma position sur cette question il y a déjà un certain temps, lorsque nous avons compris» que «l’Otan n’était pas prête à accepter l’Ukraine», a  déclaré le président ukrainien dans cette interview diffusée lundi soir. «L’Alliance a peur de tout ce qui est controversé, et d’une confrontation avec la Russie», a-t-il déploré. Il a ajouté ne pas vouloir être le président d’un «pays qui implore à genoux» pour une telle adhésion.

Le président Poutine a aussi reconnu peu avant d’engager son invasion deux «républiques» séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine en guerre depuis 2014 avec les forces de Kiev. Il réclame maintenant que leur indépendance soit aussi reconnue par l’Ukraine.

Interrogé sur cette exigence russe, le président Zelensky s’est dit sur ABC ouvert au dialogue. «Je parle de garanties de sécurité. Je pense que s’agissant de ces territoires temporairement occupés», «qui n’ont été reconnus que par la Russie», «nous pouvons discuter et trouver un compromis sur l’avenir de ces territoires», a-t-il expliqué.

Logement : Le gouvernement prolonge le prêt à taux zéro jusqu’à fin 2023

Logement : Le gouvernement prolonge le prêt à taux zéro jusqu’à fin 2023

Une bonne nouvelle pour continuer de soutenir la construction de logements avec la prolongation du prêt à taux zéro prolongé jusque fin 2023 Le dispositif du Prêt à taux zéro, qui devait s’arrêter fin 2022, est prolongé d’un an jusqu’à la fin 2023, a annoncé mercredi la ministre du Logement Emmanuelle Wargon. Les conditions de ressources pour y accéder seront maintenues.

Le gouvernement renonce à la réforme du dispositif du Prêt à taux zéro (PTZ) qu’il avait envisagé pour changer le mode de prise en compte des ressources. « C’est très complexe à mener et donc on ne le fera pas au 1er janvier 2022 », a admis la ministre du Logement Emmanuelle Wargon sur BFM Business. Du coup, elle a annoncé que le PTZ est prolongé d’un an jusqu’à la fin 2023, et les conditions de ressources pour y accéder seront maintenues.

Seulement un nouveau prêt pour la vague de gel d’avril

Seulement un nouveau prêt pour la vague de gel d’avril

les agriculteurs victimes de la vague de gel d’avril pourront seulement prétendre un nouveau prêt mais remboursable. On voit mal en quoi cette aide pourrait être utile, elle ne fera qu’amplifier un peu plus l’endettement des agriculteurs considérés .

Cette aide doit bénéficier aux «exploitants spécialisés dans la production de fruits à noyaux ayant subi des dommages majeurs sur leurs récoltes de cerises, d’abricots, de pêches, de nectarines ou de prunes», précise le texte. Les professionnels concernés sont ceux qui souhaiteraient obtenir un remboursement dans le cadre du régime des calamités agricoles, mais qui ont besoin d’un appui entre-temps.

Plusieurs conditions sont énumérées. Parmi celles-ci, la production de fruits à noyaux et de raisin de table doit peser plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’un des trois derniers exercices. En outre, les pertes causées par le gel doivent atteindre «au moins 70%» de la production.

Le prêt garanti par l’Etat (PGE) amplifié et prolongé ?

Le prêt garanti par l’Etat (PGE) amplifié et prolongé ?

 

 

 

 

Initialement les prêts garantis de l’État devaient se terminer fin 2020, ils ont ensuite été prolongés jusqu’à fin juin 2021 et il pourrait bénéficier d’un nouveau report jusqu’à la fin de l’année en cours.

 

 

D’une manière générale, il est d’usage de parler de l’endettement de l’État et moins de l’endettement privé. Pour l’État, effectivement la dette s’est envolée puisqu’elle représentait 100 % du PIB annuel fin 2019 et avec la crise a atteint maintenant 120 %., Soit autour de 500 milliards supplémentaires. Certains experts et responsables gouvernementaux objectent que cet endettement n’aggrave pas la situation financière puisqu’on peut emprunter à des taux zéro. Pire que la charge financière relative au remboursement a plutôt tendance à diminuer de ce fait. Ce qui est exact mais il faudra bien un jour rembourser le capital.

 

Le taux d’endettement des entreprises françaises, lui,  est nettement supérieur à la moyenne européenne. Il s’élève à 73,5 % du PIB, contre une moyenne de 60,9 % pour la zone euro. Là aussi la crise a fortement fait progresser la dette privée. Pour l’instant le phénomène est largement masqué par les prêts garantis par l’État mais qui devront un jour être remboursés. Or d’après certaines enquêtes 10 et 20 % des entreprises ne seront pas en capacité de les rembourser. Pourtant le gouvernement a incité à étaler le remboursement éventuellement sur plusieurs années.

Lagardère : sous perfusion financière avec un prêt garanti par l’État de 465 millions d’euros

Lagardère : sous perfusion financière avec un prêt garanti par l’État de 465 millions d’euros

Le groupe Lagardère connaît des difficultés particulières. Sans apport pour renforcer son capital, le groupe pourrait être dépecé soit par Bolloré, soit par le groupe Pinault (ou les deux)

Le groupe familial, qui est coté en Bourse et a un statut de société en commandite par actions (SCA), fait par ailleurs l’objet d’une fronde de ses deux premiers actionnaires, le groupe Vivendi et le fonds Amber : ils représentent ensemble 49% du capital et critiquent la gouvernance d’Arnaud Lagardère, mais ont échoué jusqu’à présent à obtenir la convocation d’une assemblée générale extraordinaire.

 

Le groupe connaît en outre un problème de trésorerie qui l’a amené à solliciter un prêt de 465 millions d’euros. Le groupe, dirigé par Arnaud Lagardère et propriétaire de l’éditeur Hachette, des boutiques Relay ou encore des médias Europe 1, Paris Match et Journal du Dimanche, avait enregistré au troisième trimestre un chiffre d’affaires en recul de 38%. Les revenus de la branche de distribution dans les gares et aéroports (boutiques Relay et duty free) se sont notamment effondrés de 66% à 393 millions d’euros, après avoir déjà reculé de 55% au premier semestre.

 

«On prend toutes les mesures nécessaires pour faire face à une crise qui peut être longue», a-t-on commenté dans l’entourage de Lagardère. «Le ‘travel retail’, comme tous les métiers liés au voyage, est très touché par la pandémie», et la souscription du PGE est une démarche «de bon sens, de bonne gestion» dans ce contexte, assure-t-on.

Le groupe familial, qui est coté en Bourse et a un statut de société en commandite par actions (SCA), fait par ailleurs l’objet d’une fronde de ses deux premiers actionnaires, le groupe Vivendi et le fonds Amber : ils représentent ensemble 49% du capital et critiquent la gouvernance d’Arnaud Lagardère, mais ont échoué jusqu’à présent à obtenir la convocation d’une assemblée générale extraordinaire.

Pour rappels, les prêts garantis par l’État (PGE) permettent de faciliter l’octroi d’un emprunt à une entreprise ayant des difficultés de trésorerie. En cas de non-remboursement, l’État s’engage à prendre à sa charge la majeure partie du reste du crédit à rembourser, en l’occurrence 80%.

Elections américaines : « danger, Donald Trump prêt à tout !»

Elections américaines : « danger, Donald Trump prêt à tout !»

William Kristol, dissident républicain , s’inquiète dans une interview à l’opinion des réactions potentiellement destructrices de Trump à l’occasion des élections présidentielles

 

Comment voyez-vous la campagne présidentielle avec son dernier rebondissement : la mort de Ruth Bader Ginsburg et la volonté de Donald Trump de nommer rapidement un juge remplaçant à la Cour suprême ?

Ce type d’événement politique est totalement imprévisible. Cela peut basculer en faveur de l’un ou l’autre parti. C’est vraiment un joker… Nous nous trouvons dans une situation où nous avons un président sortant incompétent, dont le taux d’approbation est à un plus bas quasi-historique, qui est à la traîne de 6 à 7 points dans les sondages derrière Joe Biden – ce qui est prévisible – et, parallèlement, la période est folle avec la pandémie de coronavirus, Donald Trump qui met déjà en cause le résultat des élections, le ministre de la Justice qui critique son ministère… C’est un curieux mélange pour une élection et je pense que le pire est encore à venir. Nous avons un président qui doute de la légitimité du scrutin et qui est prêt à tout. Les semaines à venir vont être difficiles.

Il bénéficie encore de l’appui d’une base solide représentant environ 40% de la population américaine…

Il semble qu’il y ait un créneau pour la démagogie, la contestation et le nationalisme. Cela se voit un peu partout dans le monde, ces dernières années. Il y a une réaction à la crise économique, à la globalisation, à l’immigration… Nous, Américains, pensions que nous étions différents des autres face à ce genre de phénomène. Mais ce n’est pas le cas.

Quels sont vos principaux reproches à l’égard de Donald Trump ?

Son refus de reconnaître l’Etat de droit et la Constitution, ainsi que la mise en danger des normes démocratiques. Nous avons un système solide qui peut résoudre nombre de problèmes, que cela soit des conflits sociaux ou des brutalités policières, notamment parce que les gouverneurs disposent de beaucoup de pouvoirs : nous ne sommes pas un pays centralisé, ce qui limite la corruption. Mais nous avons un président qui encourage la confrontation au lieu de calmer le jeu. C’est ce qui le distingue de ses prédécesseurs. Face aux extrêmes des deux bords, il y a une voie centrale de gouverner qu’il devrait encourager.

Même sa politique au Moyen-Orient, région que vous connaissez bien, ne trouve pas grâce à vos yeux?

Le rapprochement initié entre Israël et les émirats du Golfe est une bonne chose mais je ne pense pas que ce soit stratégiquement fondamental, comparé aux accords de Camp David de 1978, conclus avec l’Egypte. Ce sont des pays qui n’ont jamais fait la guerre à Israël. Quant à sa politique de sanctions contre l’Iran, j’y suis favorable mais sans l’appui des alliés européens, ce n’est pas efficace.

Vous considérez-vous comme un républicain ? Quelle est la différence entre votre organisation Defending democracy together et celle des opposants de Trump réunis dans The Lincoln project ?

Je vais voter pour Joe Biden mais je fais partie des républicains opposés à Trump. Il a fait tellement de mal à ce parti et aux idées conservatrices, en l’entraînant sur une voie populiste et autoritariste. Ce n’est pas sain. C’est une situation désastreuse. Nous avons des différends tactiques avec le Lincoln project mais nous sommes complémentaires. Ils sont plus agressifs à l’égard de Donald Trump avec leurs vidéos , afin de le faire réagir, de lui faire perdre son calme, ce qui est bien. Nous avons une approche différente. Nous visons plus particulièrement les électeurs républicains pour qu’ils parlent à ceux qui avaient voté pour Trump en 2016, afin de les convaincre de changer d’avis.

Ne craignez-vous pas que Joe Biden soit l’otage de l’aile gauche de son parti ?

Un peu mais c’est le dernier survivant ! C’est un centriste, un modéré. Il a évité les pièges posés par l’aile gauche de son parti comme cette idée de limiter le financement de la police. Je pense que sa politique étrangère sera des plus classiques même si je suis en désaccord avec elle sur certains points, mais je crois qu’il va restaurer l’image des Etats-Unis. Dans un pays aussi polarisé que le nôtre, il mène une bonne campagne.

Le prêt garanti aux entreprises : prolonger le délai à cinq ans

Le prêt garanti aux entreprises : prolonger le délai à cinq ans

 

Le prêt garanti aux entreprises constitue évidemment une bouffée d’oxygène salutaire pour l’emploi. Le problème c’est que nombre de ces entreprises ne pourront pas rembourser après un an dans la mesure où l’activité n’aura pas retrouvé son niveau de 2019 et qu’il faudra éponger les pertes de 2020. Par exemple, le secteur du transport maritime très touché à travers la voix du patron de Brittany ferries réclame un prolongement à cinq ans du remboursement des prêts garantis. Jean-Marc Roué, président de la société, explique pourquoi dans la tribune son président presse le gouvernement d’instaurer un plan de relance du trafic transmanche sur cinq ans.

 

Mi-juillet, après la levée d’une première quatorzaine imposée par le Royaume-Uni, Brittany Ferries a redémarré progressivement le trafic avec une rotation de neuf navires sur douze et une capacité réduite à 30-40 %. Quel est l’impact de cette nouvelle restriction ?

Jean-Marc Roué, président de la compagnie Brittany Ferries - La quatorzaine a des conséquences sur la fréquentation de nos lignes et les réservations à court et moyen termes. Les perspectives ne sont pas bonnes. Le week-end des 15 et 16 août, près de 35.000 passagers ont anticipé leur retour, annulé ou reporté leurs voyages. On enregistre à ce jour 65.000 annulations ou reports sur août, septembre et octobre. La compagnie a transporté 200.000 passagers sur juillet et août au lieu des 780.000 sur la même période de 2019, et l’on note une très forte dépression depuis le 15 août. Les réservations pour l’automne ont chuté de moitié. Sans visibilité sur la date de levée de cette mesure, nous sommes contraints de regrouper et de consolider nos traversées.

Cela se traduit donc par le désarmement de deux navires ?

Nous ne pouvons pas laisser naviguer nos navires avec peu de passagers à bord. Le regroupement des traversées réduit nos coûts d’exploitation et nous donne une chance de surmonter cette période difficile. Nous désarmons donc nos navires un peu plus tôt qu’habituellement.

Bayer prêt à payer 7 à 9 milliards pour fermer le dossier Roundup

Bayer prêt à payer 7 à 9  milliards pour fermer le dossier Roundup

 

Pour mettre fin aux innombrables plaintes contre Bayer concernant l’herbicide Round-up, Bayer est prêt à verser huit à dix milliards de dollars (7,1 à 8,9 milliards d’euros) au total pour clore ce dossier.

Le conseil de surveillance du groupe allemand doit débattre et voter ce projet d’accord dans les prochains jours, d’après Handelsblatt, qui cite des sources chez Bayer et parmi les négociateurs. A la Bourse de Francfort, le titre du groupe avançait de 6,26% à 72,95 euros vers 14h15 GMT.

Renault : un prêt sans « contraintes !

Renault : un prêt sans « contraintes !

 

Le patron de Renault dédouane sans doute un peu vite le gouvernement en affirmant que le prêt consenti par l’État est sans contrainte. Il paraîtrait un effet curieux qu’en échange de ce prêt le gouvernement n’ait  pas demandé à l’entreprise des efforts de productivité d’autant plus que son plan de charge connaît actuellement beaucoup de difficultés face à la concurrence. Il y a sans doute eu une certaine contrainte celle consistant à limiter le nombre de licenciements en France ( 4600 quand même) dont  certaines étaient  sans doute prévues en raison déjà d’une conjoncture difficile du secteur automobile général. “Nous avons eu quelques engagements (…) qui n’étaient pas très compliqués pour nous parce que de toute façon nous les aurions pris, c’était du type ‘il faut que les fournisseurs soient réglés’”, a-t-il dit, évoquant aussi le respect “sans décalage dans le temps” des contraintes européennes sur le CO2. “Donc c’était pas pour nous des contraintes très difficiles.”

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a fait savoir qu’il signerait dans la journée la garantie du prêt bancaire de cinq milliards d’euros que demande Renault pour surmonter la crise liée à la pandémie.

Jean-Dominique Senard s’est félicité de ce soutien apporté par l’Etat.

“La question de la garantie du prêt est une bonne nouvelle, elle était attendue, l’Etat nous soutient et j’en suis très reconnaissant”, a-t-il dit. “C’est une manière de permettre à Renault d’avoir un filet de sécurité pour passer une période difficile sur le plan de sa trésorerie parce que la pandémie a évidemment provoqué un choc économique fondamental (…) Mais il n’est pas lié structurellement à Renault.”

Le président du constructeur français a insisté sur le fait que ce prêt bancaire que Renault compte bien rembourser – “Ce n’est que si nous devions ne pas pouvoir rembourser que l’Etat à ce moment-là se substituerait à nous” – était sans lien avec le plan dévoilé la semaine dernière avec les partenaires du constructeur français au sein de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

“Il y a un sujet de trésorerie et un sujet structurel”, a-t-il dit.

“Ce plan dont nous parlons, nous l’avions annoncé dès le mois de février”, a-t-il rappelé. “Avant la pandémie, ce plan était nécessaire. Après il l’est d’autant plus.”

Pour redresser sa situation financière après sa première perte nette annuelle depuis dix ans, le groupe a annoncé vendredi 15.000 suppressions de postes, dont 4.600 en France.

“Il n’y aura pas de souffrance sociale (…) !  Il n’y aura aucun licenciement sec”, a redit Jean-Dominique Senard.

Indiquant que qu’il n’avait “même pas pensé” à l’idée de céder ou de fermer l’avenir du site de Maubeuge, dont il a souligné l’excellence des équipes, il a dit en revanche que la Fonderie de Bretagne à Caudan, dans le Morbihan, “n’a pas vocation à rester dans le groupe”. “Nous allons dans l’analyse stratégique que nous avons annoncé regarder toutes les options possibles, la cession en étant une”, a-t-il ajouté.

Renault, a-t-il dit, présentera un nouveau plan stratégique d’ici la fin de l’année. Augmenter les volumes n’est plus la stratégie, a-t-il ajouté. “Nous faisons le choix de la stratégie de la qualité.”

 

Le patron de Renault dédouane sans doute un peu vite le gouvernement en affirmant que le prêt consenti par l’État est sans contrainte. Il paraîtrait un effet curieux qu’en échange de ce prêt le gouvernement n’ait  pas demandé à l’entreprise des efforts de productivité d’autant plus que son plan de charge connaît actuellement beaucoup de difficultés face à la concurrence. Il y a sans doute eu une certaine contrainte celle consistant à limiter le nombre de licenciements en France ( 4600 quand même) dont  certaines étaient  sans doute prévues en raison déjà d’une conjoncture difficile du secteur automobile général. “Nous avons eu quelques engagements (…) qui n’étaient pas très compliqués pour nous parce que de toute façon nous les aurions pris, c’était du type ‘il faut que les fournisseurs soient réglés’”, a-t-il dit, évoquant aussi le respect “sans décalage dans le temps” des contraintes européennes sur le CO2. “Donc c’était pas pour nous des contraintes très difficiles.”

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a fait savoir qu’il signerait dans la journée la garantie du prêt bancaire de cinq milliards d’euros que demande Renault pour surmonter la crise liée à la pandémie.

Jean-Dominique Senard s’est félicité de ce soutien apporté par l’Etat.

“La question de la garantie du prêt est une bonne nouvelle, elle était attendue, l’Etat nous soutient et j’en suis très reconnaissant”, a-t-il dit. “C’est une manière de permettre à Renault d’avoir un filet de sécurité pour passer une période difficile sur le plan de sa trésorerie parce que la pandémie a évidemment provoqué un choc économique fondamental (…) Mais il n’est pas lié structurellement à Renault.”

Le président du constructeur français a insisté sur le fait que ce prêt bancaire que Renault compte bien rembourser – “Ce n’est que si nous devions ne pas pouvoir rembourser que l’Etat à ce moment-là se substituerait à nous” – était sans lien avec le plan dévoilé la semaine dernière avec les partenaires du constructeur français au sein de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

“Il y a un sujet de trésorerie et un sujet structurel”, a-t-il dit.

“Ce plan dont nous parlons, nous l’avions annoncé dès le mois de février”, a-t-il rappelé. “Avant la pandémie, ce plan était nécessaire. Après il l’est d’autant plus.”

Pour redresser sa situation financière après sa première perte nette annuelle depuis dix ans, le groupe a annoncé vendredi 15.000 suppressions de postes, dont 4.600 en France.

“Il n’y aura pas de souffrance sociale (…) !  Il n’y aura aucun licenciement sec”, a redit Jean-Dominique Senard.

Indiquant que qu’il n’avait “même pas pensé” à l’idée de céder ou de fermer l’avenir du site de Maubeuge, dont il a souligné l’excellence des équipes, il a dit en revanche que la Fonderie de Bretagne à Caudan, dans le Morbihan, “n’a pas vocation à rester dans le groupe”. “Nous allons dans l’analyse stratégique que nous avons annoncé regarder toutes les options possibles, la cession en étant une”, a-t-il ajouté.

Renault, a-t-il dit, présentera un nouveau plan stratégique d’ici la fin de l’année. Augmenter les volumes n’est plus la stratégie, a-t-il ajouté. “Nous faisons le choix de la stratégie de la qualité.”

Un prêt complexe de 6 milliards pour Fiat Chrysler ?

Un prêt complexe de 6 milliards pour Fiat Chrysler ?

 

Le président du conseil italien Guiseppe Conte s’est voulu rassurant sur la fusion entre Fiat et Chrysler en indiquant que le groupe pourrait bénéficier d’un prêt garanti par l’État ; un prêt qui pourrait être de 6 milliards. Le problème est complexe dans la mesure où cette garantie pour l’instant est seulement promise par l’Italie, un Etat déjà en grande difficulté financière. En outre si nombre d’activités de Fiat sont situés en Italie, le siège de Chrysler automobile, lui, est aux Pays-Bas. Le montage financier risque d’être complexe sans parler des questions de solvabilité du futur groupe et de l’Italie elle-même.

Le syndicat UILM avait déclaré un peu plus tôt dans la journée que FCA avait confirmé avoir demandé au gouvernement italien un prêt sur trois ans avec une garantie de l’Etat, qui fait partie des mesures mises en place par Rome pour soutenir l’économie face à l’impact brutal du coronavirus.

Prié de dire si FCA, dont le siège légal est aux Pays-Bas, pouvait obtenir un prêt garanti, le dirigeant a répondu que le groupe y était éligible.

“On ne parle pas de la maison mère. On parle des sociétés du groupe en Italie qui emploient des milliers de personnes”, a-t-il expliqué.

Reuters a appris vendredi de deux sources au fait du dossier que FCA était en discussions avec Intesa Sanpaolo pour un prêt de plus de 6,3 milliards d’euros garanti afin de l’aider à traverser la crise provoquée par le coronavirus.

FCA possède plusieurs sites en Italie qui emploient 55.000 salariés mais la nouvelle de sa demande de prêt a suscité des critiques.

Le vice-président du parti au pouvoir Andrea Orlando a déclaré samedi sur Twitter que si un groupe sollicitait des financements du gouvernement, il devait rapatrier son siège en Italie.

Le plan de relance de l’UE prêt dans quelques semaines, … ou quelques mois ?

Le plan de relance de l’UE prêt dans quelques semaines, … ou quelques mois ?

Contrairement à ce qu’affirme le commissaire à l’économie, Paolo Gentiloni, il n’est pas certain qu’un plan de relance être défini au niveau de leur dans les semaines à venir. Certes des décisions partielles pourraient être prises en particulier quand aux conditions de recours aux prêts accessible dans le cadre du mécanisme européen de stabilité (MES). Mais cet enveloppe sera insuffisante d’une part et la question se pose toujours de savoir si certains emprunts vont être mutualisée (via les Eurobonds par exemple).

Aussi non seulement la question des ressources, de leur mutualisation éventuelle mais aussi de leur affectation se pose. Il ne semble pas pour l’instant que l’Europe soit en capacité de dégager des lignes stratégiques susceptibles de relancer l’économie avant 2022 voir au-delà  . La Commission européenne va mettre au point dans les prochaines semaines le plan de financement de la relance de l’économie de la région, affectée par l’épidémie de nouveau coronavirus, a pourtant déclaré mercredi le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni.

Il a aussi exprimé sa confiance dans le fait que ce plan serait approuvé en juin par les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 pays de l’Union européenne. Ce plan consistera en un mélange de transferts et de prêts de long terme, a précisé Paolo Gentiloni au cours d’une conférence de presse.

La Commission va aussi présenter vendredi aux ministres des Finances de la zone euro les critères d’éligibilité pour recourir à la ligne de crédit spéciale du Mécanisme européen de stabilité (MES) face à la crise provoquée par le nouveau coronavirus, a dit Paolo Gentiloni, soulignant que tous les pays de la zone euro pourraient solliciter cet argent.

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