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Valls – Hollande : qui va bouffer qui ? pour la presse

Valls – Hollande : qui va bouffer qui ? pour la presse

 

 

Valls futur Rocard ou futur Sarkozy s’interroge la presse. « Le Président a tranché comme un chef », admet Eric Decouty dans Libération, tout en estimant qu’à « trois ans de la présidentielle, le chef de l’Etat n’aura pas d’autre joker. »   »Valls risque-t-il d’être rocardisé? » se demande Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne) qui note que « c’est le prix à payer pour ne pas attendre l’échéance présidentielle de 2022. »   »François Hollande vient de tuer son meilleur ennemi », et « nous repasse le film de Mitterrand qui étouffe le populaire Rocard à partir de 1988″, pense Yann Marec du Midi Libre.   » Manuel Valls est un risque parce qu’il n’est pas certain qu’il réussisse à redresser le pays » avance Cécile Cornudet dans Les Echos, « le pire, c’est qu’il est aussi un risque s’il réussit trop bien », ajoute-t-elle.  Bruno Dive dans Sud-Ouest trouve aussi que le chef de l’Etat s’est « inspiré de son mentor socialiste, François Mitterrand », il estime également qu’il prend un vrai risque : « Ou Valls réussit et il devient un rival sérieux pour le président dans la perspective de 2017 ; ou il échoue et c’est le quinquennat qui part à vau l’eau ».   »En cas de réussite, le chef de l’État tirera les marrons du feu en 2017. En cas d’échec, il aura éliminé son principal concurrent à gauche, immolé comme son prédécesseur », pense aussi Raymond Couraud de L’Alsace.   »Valls se souvient que Mitterrand nomma, en 1988, son rival, Rocard, à Matignon pour +lever l’hypothèque Rocard+. Mais il se croit plus malin », affirme Christine Clerc dans Le Télégramme.   »Un bail à Matignon (…) n’est pas le plus sûr moyen de préparer 2017″, reconnaît Michel Urvoy de Ouest-France, tout en soulignant que « pour François Hollande, ce peut-être le moyen de mieux éroder la popularité d’un concurrent possible. »   »D’autres socialistes s’inquiètent surtout de la popularité arrogante de l’ancien ministre de l’Intérieur qui pourrait rapidement faire beaucoup d’ombre au président », trouve Christophe Hérigault (La Nouvelle République du Centre-ouest)  Un président qui a tranché dans le vif juge François Ernenwein dans La Croix : « A cette question brutale d’un changement de politique, François Hollande a donné une réponse nette » en nommant Manuel Valls.   »C’est un peu comme lorsqu’on appelle police secours. Il y avait urgence, il fallait frapper vite et fort. Ce sera Manuel Valls », commente Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi).  Dans L’Humanité, Patrick Apel-Muller regrette que l’arrivée de Valls « confirme que François Hollande est malentendant, voire sourd au pays » et prévient que « le choix de Manuel Valls rassure la droite, inquiète la gauche et froisse des écologistes qui auront attendu cet ultime épisode pour prendre leurs distances.  L’arrivée de Manuel Valls à Matignon rappelle un ancien Premier ministre à Paul-Henri du Limbert du Figaro, mais… pas Rocard.   »On pense à Mitterrand répondant à Chaban-Delmas après son discours sur la Nouvelle Société : +Quand je vous regarde, je ne doute pas de votre sincérité, mais quand je regarde votre majorité, je doute de votre réussite+ » avait-il dit.

 

 

Presse étrangère : le pire scénario pour Hollande

Presse étrangère : le pire scénario pour Hollande

Désaveu des politique, débâcle de la gauche, une France paralysée, un constat sévère mais lucide de la part de la presse étrangère.  Les mots changent, mais l’analyse est à peu près partout la même dans la presse étrangère après la claque subie par le Parti socialiste lors des élections municipales. François Hollande et le gouvernement ont subi « un revers électoral » (Bild Zeitung – Allemagne), « une sévère punition » (Corriere della Sera – Italie), une « déroute historique » (El Pais – Espagne), une « défaite » (La Tribune de Genève – Suisse). Et le pendant de cette défaite, expliquent de nombreux quotidiens, c’est la victoire de l’UMP qui gagne « au moins 140 villes » et du FN qui « obtient onze villes » (Guardian – Grande-Bretagne). Il y a un « tsunami Front national », détaille La Stampa (Italie). Ce second tour des élections municipales occupe donc une large place ce lundi matin sur les sites Internet des différents quotidiens. Et tous ou presque se posent – une fois le constat de la défaite posé – la question des solutions qui restent à François Hollande. Pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne) les résultats de dimanche constituent le pire des scénarios pour le chef de l’État français « à l’autorité affaiblie ». « Il va devoir jouer la dernière carte  qu’il a : changer de gouvernement », détaille le FAZ. Un remaniement, c’est ce que voit aussi le Corriere della Sera qui indique que l’on assistera probablement « au retour de Ségolène Royal ». Mais de nombreux journaux s’intéressent aussi à une femme, Anne Hidalgo, qui a remporté le scrutin dans la capitale française, « la première femme à devenir maire de Paris » écrit ainsi le Guardian à sa Une. El Pais, de son côté consacre un long portrait à la candidate PS. « La socialiste Anne Hidalgo, ayant la double nationalité française et espagnole, devient la première maire de Paris de l’histoire. » Enfin, plusieurs quotidiens notent aussi le fort taux d’abstention lors de ce scrutin. Un « taux record » explique Le Soir (Belgique). Il démontre la fracture entre les Français et leurs politiques détaille le FAZ qui lance, un brin fataliste : « Depuis longtemps, les Français s’adonnent à l’auto contrition, ont peur de l’avenir et méprisent leurs politiciens. »

 

Après le coup pied au cul, Hollande doit tout remanier pour la presse

Après le coup pied au cul, Hollande doit tout remanier pour la presse

Claque, Défaite, débâcle, punition autant de termes utilisés par la presse pour qualifier la gifle à Hollande. En faiat un vrai coup de pied au cul ! Du coup pour cette presse c’est à peu près tout qui doit être remis en cause « Le premier tour avait été cruel pour François Hollande, le second est assassin. Amplifiée par une abstention galopante, la débâcle rose est quasi générale », commente Alexis Brézet dans Le Figaro.   »Après la gifle du 23 mars, la dérouillée du 30″, résume Sud-Ouest sous la plume de Bruno Dive, qui demande : « Et maintenant, quelles suites politiques à ces élections ouragan ? »  Après l’analyse du scrutin, les éditorialistes se projettent dans l’après-municipales autour de la question centrale du remaniement.   »Un remaniement ne devrait pas tarder, et l’on voit mal comment après une telle défaite Jean-Marc Ayrault pourrait rester à Matignon », assure Bruno Dive.   »L’ampleur de la claque condamne en effet un Jean-Marc Ayrault exténué », confirme Jacques Camus (La Montagne/Centre France).  Plus circonspect, Fabrice Rousselot, dans Libération, dégage « une seule certitude » du scrutin de dimanche : « la nouvelle équipe gouvernementale aura besoin de se montrer plus efficace et plus concrète dans son action, loin des couacs avec l’Elysée auxquels nous avons été habitués ».  Mais « un remaniement suffira-t-il à signifier le changement?? Sûrement pas », répond Dominique Quinio dans La Croix, ajoutant que « le devoir qui s’impose au gouvernement ? ce sur quoi Hollande sera au bout du compte jugé ?, c’est la lutte contre le chômage et les pauvretés ».   »Ce ne sont donc pas de simples jeux de chaises ministérielles qui restaureront une confiance s’étiolant depuis des lustres », fait valoir Marc Dejean de Presse Océan.  En effet, « plus que les hommes, c’est le projet qui est remis en cause. Un projet qu’il ne suffira pas de mieux expliquer », avertit Michel Urvoy dans Ouest France.  Même analyse dans L’Humanité, où Patrick Apel-Muller juge que « remanier aujourd’hui pour ne rien changer sera interprété comme un mépris. D’autres claques suivraient alors celle enregistrée aux municipales ». Pour l’éditorialiste communiste, « il est urgent de refouler le social-libéralisme ».  Les appels au « gauchissement de la ligne gouvernementale » laissent de marbre l’éditorialiste du quotidien économique Les Echos. « Ce serait commettre une lourde erreur car ce qui a manqué depuis deux ans, ce n’est pas plus de gauche, c’est plus de clarté », considère Nicolas Barré.   »Alors, changer d’hommes ou changer de cap ? Les Français ont sanctionné pêle-mêle une politique et une équipe », résume Matthieu Croissandeau dans Le Parisien/Aujourd’hui en France.  Même si la plus grande incertitude entoure les intentions du chef de l’Etat, « ce message fort des Français doit être entendu sur le champ par le président lui-même », insiste Marcel Clairet dans La Presse de la Manche.  Le Journal de la Haute-Marne et Patrice Chabanet confirment que « François Hollande qui n’a pas vraiment la réputation de trancher dans le vif doit s’y résoudre rapidement ».  Pour Matthieu Croissandeau (Le Parisien), « Hollande va devoir changer, oui, en commençant par lui-même. Et changer pour de bon ! »

Circulation alternée : la presse dénonce le manque de courage politique

Circulation alternée : la presse dénonce le manque de courage politique

 

« Cette mesure relève plus du gadget écolo que d’une politique environnementale digne de ce nom », assène Yves Thréard dans Le Figaro.   »Restreindre le trafic routier lors des pics de pollution revient à donner du paracétamol à un grippé. Ça ne peut pas faire de mal, l’un des symptômes peut même être levé. Mais la maladie n’est pas traitée », ironise Didier Rose (Les Dernières Nouvelles d’Alsace). « En ce sens, la brume de particules fines sur nos villes révèle un autre brouillard. Celui qui règne dans l’esprit des politiques, censés remédier à ce qui s’annonce comme un scandale sanitaire pire que l’amiante. » « Au sommet de l’État comme au plus près des concitoyens, s’en prendre frontalement à la voiture reste un tabou », poursuit Didier Rose. « Les citadins perdent entre six et huit mois de vie du fait qu’ils respirent? Certes. Mais l’automobiliste est aussi électeur. À quelques jours d’un scrutin municipal, pas question d’étouffer les intentions de vote. »  Pour Hervé Cannet (La Nouvelle République du Centre Ouest), « malgré les craintes d’une pagaille intense et les protestations vigoureuses et indignées des associations d’utilisateurs, le bilan de ce lundi impair est globalement positif…: moins de trafic, moins de bouchons et par conséquent moins de pollution » et « les Français, râleurs impénitents, ont démontré là un indiscutable civisme. »  Mais « passer dans une ère verte nécessite de mettre en action une politique sur le long terme », insiste Yann Marec (Le Midi Libre), voulant croire que « les mentalités conservatrices se dissoudront dans une réalité sanitaire ». « Le diesel pollue ? Stoppons alors le parc hexagonal de 75 % de ces véhicules ! », s’exclame-t-il.   »Cette mobilisation d’hier, n’aura été qu’un coup d’épée dans l’air en l’absence de politique d’aménagement urbain, de transports, de fiscalité adaptée, à moyen et long termes », martèle Jacques Camus. « On n’a pas senti, hier, dans les propos de Philippe Martin (le ministre de l’environnement) une vision désembuée de l’avenir. Il s’est contenté de célébrer un jour sans lendemain. »   »La démonstration est faite pour Paris que la population est prête à accepter une telle initiative sans trop regimber, en dehors des habituels lobbys à quatre roues. Les esprits ont évolué depuis 1997″, estime Jean-Michel Helvig (La République des Pyrénées). « On veut croire que cela incitera les gouvernants…à avoir enfin le courage d’engager une vraie politique visant à réduire drastiquement les émissions atmosphériques de particules fines cancérigènes, en s’attaquant à la +diésélisation+ du parc automobile, mais aussi à d’autres causes comme le chauffage au bois et au fioul et le fonctionnement de certaines industries. L’expérience parisienne d’hier aura alors été une utile répétition générale. »

 

Pour la presse Taubira est disqualifiée

Pour la presse Taubira est disqualifiée

Les  éditorialistes tirent à boulets rouges sur la ministre de la Justice.  Titrant sur « le mensonge d’Etat », Le Figaro est le seul à demander son départ, joignant sa voix à la droite. Le directeur des rédactions du quotidien conservateur, Alexis Brézet, écrit que « dans une France qui serait à la hauteur des exigences que les Français placent en elle, la démission de la garde des Sceaux et celle du ministre de l’Intérieur auraient déjà été remises au président de la République – et acceptées ».  Pour Le Monde, à tout le moins, « la ministre de la justice est disqualifiée ». Et, ajoute Fabrice Rousselot dans Libération, « la faute politique de Christiane Taubira est évidemment du pain bénit pour l’UMP ».  Ciblant lui aussi la « faute » de la ministre, le quotidien communiste L’Humanité, sous la plume de Maurice Ulrich, tacle néanmoins l’UMP qui trouve là l’occasion « de se présenter de nouveau en robe de lin blanc, candide et innocente. C’est trop facile ».   »L’équipe Ayrault n’a pas su exploiter cette mine pour discréditer l’opposant. Pis, il s’est pris tout seul les pieds dans le mensonge », commente Cécile Cornudet dans Les Echos.  Conséquence, relevée par Hervé Cannet dans la Nouvelle République du Centre-Ouest : « De manière spectaculaire, les affaires ont donc changé de sens ».  Pour Jacques Camus (La Montagne/Centre-France), « jamais ne fut aussi criante l’absence de pilotage de l’exécutif sur un dossier sensible ».  Dans un tel contexte, l’avenir de Mme Taubira à la Chancellerie paraît compromis.   »Christiane Taubira n’est pas la secrétaire d’Etat’ en charge de notre divertissement. Elle est la ministre régalienne de la Justice. Elle doit avoir le sens des mots et la maîtrise de ses arguments », assène Jean-Pierre Tenoux dans l’Est républicain.   »Nous ne sommes pas aux Etats-Unis où le mensonge a jadis poussé un président vers la sortie. Mais, si Christiane Taubira a résisté à plusieurs +manif pour tous+, cette +manip pour tous+ pourrait bien sceller son sort Place Vendôme », estime Bruno Dive de Sud Ouest.   »En politique, les demi-mensonges ne font pas de demi-dégâts (…) Dans ces conditions, difficile de sauver le soldat Taubira », juge Patrice Chabanet dans le Journal de la Haute-Marne.

 

Ecoutes Sarkozy: le gouvernement dans le coup d’après la presse

Ecoutes Sarkozy: le gouvernement dans le coup d’après la presse

Cette fois c’est l’ensemble de la presse régionale qui souligne que le gouvernement est nécessairement dans le coup des écoutes téléphoniques concernant Sarkozy. UIL faudrait bien être naïf pour penser le contraire. Le caractère politique de cette affaire judicaire est évident comme l’est l’absence d’indépendance de la justice toujours aux ordres du pouvoir en place.  « En affirmant avoir été informé seulement fin février du dossier et s’être désintéressé du +contenu+ des écoutes, Jean-Marc Ayrault ne convaincra personne », affirme Dominique Garraud, dans la Charente Libre.  D’autant, souligne Patrice Chabanet pour Le Journal de la Haute-Marne, que « Jean-Marc Ayrault a élevé un système de défense bien fragile ». « Il est difficile de croire que François Hollande n’ait pas eu vent des écoutes concernant son prédécesseur », estime l’éditorialiste.   »Peut-on sérieusement croire que François Hollande et son ministre de l’Intérieur Manuel Valls aient délibérément ignoré des écoutes dont tous leurs prédécesseurs auraient fait leur miel? », renchérit Dominique Garraud.  Pour Laurent Bodin, de l’Alsace, « sauf à entretenir le procès en amateurisme qui colle à l’équipe Hollande depuis mai 2012, il est difficile de croire que l’exécutif n’avait pas été informé. » « Si son placement sur écoute n’a rien d’illégal, la garde des Sceaux affirmait lundi l’ignorer. Or cela ne semble pas être la vérité », remarque Alain Dusart, dans l’Est Républicain. Le Canard enchaîné affirme mercredi que Christiane Taubira disposait depuis le 26 février d’informations sur les écoutes visant Nicolas Sarkozy.  Après l’intervention de Jean-Marc Ayrault hier soir au JT de France 2, « relevant qu’il était normal que le procureur fasse remonter l’info à la Chancellerie », Jacques Camus, pour la Montagne Centre France, se demande : « pourquoi ne pas l’avoir reconnu dès la veille? »   »Le gouvernement n’est pas vraiment très clair dans cette histoire », note pour sa part Jean-Michel Servant, dans le Midi Libre.   »Les écoutes ne datent pas d’hier », rappelle Hubert Coudurier, dans le Télégramme. « Mais elles se sont multipliées de façon sauvage », relève-t-il.  Et Jean-Claude Souléry, de la Dépêche du Midi, d’avertir : « Le gouvernement ne peut pas se réjouir (du) spectacle donné par un tel désordre public et la gauche se satisfaire d’un supposé désarroi de la droite. »  Car, conclut Jacques Camus: « l’opinion » n’est pas « dupe des manigances de gauche comme de droite. Et Au bout du compte, ni la droite ni la gauche républicaines ne sortiront indemnes de ce jeu de massacre ».

 

UMP : pour la presse Copé s’enfonce

UMP : pour la presse Copé s’enfonce

L’intervention de Copé a fait plouf. La contre-attaque de Jean-François Copé sur le thème de la « transparence » financière après sa mise en cause dans Le Point n’a pas convaincu la presse de mardi qui pointe l’isolement du président de l’UMP. Accusé d’avoir favorisé des proches au détriment des finances de l’UMP, M. Copé a dénoncé lundi les « méthodes dignes de l’Inquisition » de la part de « certains organes de presse ». Riposte immédiate dans les éditoriaux du lendemain.  Le Figaro, sous la plume d’Yves Thréard, étrille un « discours mal ajusté, des arguments inappropriés. Avec des mots parfois exagérés et des propositions qui traduisent plus une fébrile improvisation qu’une mûre réflexion ».  Dominique Quinio, dans La Croix, s’interroge « sur l’efficacité d’une colère qui promet la clarté personnelle, tout en jetant une suspicion générale sur les autres, politiques ou médias ».  « Avec son appel véhément au +tous derrière moi+ », Jean-François Copé a « maladroitement alimenté l’affligeante rengaine du +tous pourris+ », juge Jacques Camus (La Montagne).  Pour L’Est républicain et Alain Dusart, « il escamote les critiques, se caricature lui-même et propose une transparence – qui existe déjà ».  « Jean-François Copé n’a, surtout, rien prouvé hier », constate Laurent Bodin dans L’Alsace. Car « on attendait une réponse. Autre chose qu’une posture facile de victime sur le thème archi éculé de la chasse à l’homme par les médias prédateurs », tonne Eric Dussart dans La Voix du Nord.  Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi) retient « l’impression diffuse d’une exagération permanente, comme on le dit d’un comédien qui en fait trop ».  Dans Le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet a surtout remarqué « que le patron de l’UMP était bien seul dans sa défense ».  « Jean-François Copé est un homme seul. Il n’a plus d’image, plus de popularité et plus d’amis », tacle Cécile Cornudet dans Les Echos.

 

Hollande ridiculisé par la presse internationale

Hollande ridiculisé par la presse internationale

 

Jamais sans doute une président français n’aura été autant brocardé dans la presse internationale à propos de ses incartades sentimentales ; la saga Hollande Trierweiler a fait la une de tous les journaux. En fait Hollande a été ridiculisé pour deux raisons  d’une part du fait de son comportement de goujat cynique mais aussi parce qu’il faut bien l’admettre, le «  petit gros  boutonneux » n’a vraiment pas l’allure d’un séducteur. Plutôt celle d’un porcelet dans un costume bien trop grand pour lui. Certes l’esthétique n’est pas la qualité première recherchée pour un président mais il pourrait au moins arrêter de se goinfrer car son tour de taille ne cesse de progresser (comme le chômage) et ne connaît pas  la moindre inversion. Pas étonnant que le très sérieux journal anglais lait encore épinglé pour son allure.   . La Une du très sérieux quotidien anglais The Guardian a fait beaucoup parler samedi matin sur Twitter. Pour illustrer la visite de François Hollande à l’occasion du sommet franco-britannique à Brize Norton, le journal a choisi une photo franchement peu flatteuse pour le président français. On aperçoit François Hollande en train de courir sous la pluie, le costume serré, l’embonpoint presque insultant en cette période de crise,  et les joues gonflées. Ce titre, un brin ironique, accompagne la photo : « Nice lunch, Monsieur le Président ? » (Bien mangé, monsieur le président). Un lourd passif. Depuis 2012, François Hollande a fait de nombreuses fois la Une de la presse anglaise et jamais pour lui dresser des lauriers. Ainsi, pendant l’entre-deux-tours de la campagne présidentielle, The Economist n’avait pas hésité à titrer : « The rather dangerous Monsieur Hollande » (« Le plutôt dangereux Monsieur Hollande »). Depuis son élection, les choses ne se sont pas arrangées. La politique conduite par « the socialist president » est régulièrement brocardé par les quotidiens économiques.

Presse en ligne : TVA à 2.1%

Presse en ligne : TVA à 2.1%

 

D’une certaine manière c’est une victoire pour Médiapart et d’autres car la TVA de la presse en ligne ne sera pas de 20% comme certains voulaient l’imposer mais de 2,1% comme la presse écrite. Ce qui permettre de maintenir l’équilibre financier souvent très précaire de sites dont le modèle économique est encore loin d’être validé. .Une initiative législative sera bientôt présentée pour baisser la TVA sur la presse en ligne à 2,1% afin de l’aligner sur celle de la presse papier, a-t-on appris vendredi de source gouvernementale. Des médias en ligne, dont Mediapart, ont récemment été dans le collimateur du fisc pour avoir appliqué unilatéralement un taux réduit au lieu du taux de 20% auquel ils sont jusqu’à présent assujettis. Face aux protestations de ces médias, le gouvernement avait annoncé fin décembre qu’il alignerait la TVA des médias en ligne avec la presse écrite. Cette annonce s’est faite après une rencontre à Matignon avec des représentants des médias.

 

« La presse va mal, c’est bien fait » (Mélenchon)

« La presse va mal, c’est bien fait » (Mélenchon)

Mélenchon s’en prend à la perse complaisante. Il a raison car le spectacle qu’a donné cette presse institutionnelle en particulier lors de la conférence de presse de Hollande est lamentable ; ce n’est plus de la complaisance c’est de la complicité. On a même vu des journalistes qui tremblaient en posant pourtant des questions pourtant bien ampoulées. Une presse unanime pour féliciter Hollande aussi bien sur l’affaire Dieudonné que sur son virage pseudo social démocrate. Résultat, 73 % des français ont considéré que toute le gouvernement en a fait beaucoup trop sur cette affaire du comique  (notamment en s’attaquant à la liberté d’expression) ; et Valls dégringole dans les sondages ; depuis, silence dans la presse ! C’est le même résultat sur le fantastique virage de Hollande, 25% seulement lui font confiance. La presse va mal, c’est sûr parce qu’elle ne procède pas à des analyses (quitte  se tromper évidemment) mais se contente de reprendre les propos à la mode dans les salons parisiens et les dépêches officielles.Qui parle aujourd’hui par exemple de l’abandon par Hollande de son objectif d’inversion du chômage. ? Pour ses vœux à la presse, Jean-Luc Mélenchon a lui gardé le verbe tranchant et les attaques ciselées. La presse, d’abord.  « Elle va très mal, mais pour une partie d’entre elle, c’est bien fait », a-t-il commencé afin d’installer une ambiance détendue. Sans un mot sur la droite, il a ensuite ciblé, comme à son habitude, le gouvernement. En remerciant cette fois la presse d’avoir poussé Hollande à faire son « coming out libéral ». « Il ne pouvait pas donner le sentiment de tromper tout le monde la même semaine », a-t-il ajouté dans une allusion à la vie privée d’Hollande. Toujours soucieux de décoller les écolos du PS, il est revenu sur une des phrases marquantes du discours d’Hollande : « Oser dire que c’est l’offre qui crée la demande, il n’y a aucun écologiste qui peut accepter ça ». Et d’ajouter sur l’orientation du gouvernement : « Comment une politique pareille pourrait produire autre chose que du chômage? ». Pour lui, Hollande ne fait « pas le choix des entreprises mais du capital ».

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Sondage conférence de presse : Hollande peu convaincant

Sondage conférence de presse : Hollande peu convaincant

 

Il n’y a guère que les grands médias pour s’enflammer sur la conférence de Hollande, son tournant, son nouveau cap, sa reprise en main du gouvernement, sa nouvelle stratégie sociale démocrate. En fait les français manifestent davantage de recul sur cet événement. Sans doute ont-ils surtout justement noté que Hollande a échoué sur son pari du chômage et qu’il lui substitue désormais le pari des économies publiques. Un pari qui est encore loin d’être gagné. En tout cas les français trouvent Hollande peu convaincant et peu crédible.  A peine un tiers des Français ont jugé François Hollande convaincant lors de sa conférence de presse de mardi mais une majorité se montre cependant relativement indulgente quant à l’image du chef de l’Etat, selon deux sondages. Sur 946 personnes sondées par Harris Interactive pour La chaîne parlementaire-Assemblée nationale, 31% l’ont jugé convaincant, soit neuf points de plus que lors de son intervention télévisée de septembre 2013. Le même nombre de personnes interrogées se disent convaincues par sa proposition de « pacte de responsabilité » avec les entreprises (baisse des charges contre embauches). Elles sont en revanche 58% à estimer que François Hollande a eu raison d’esquiver les questions sur sa vie privée, après les révélations du magazine Closer sur une liaison présumée avec l’actrice Julie Gayet. Selon un sondage CSA réalisé auprès de 850 personnes pour BFM TV, 54% des Français ont jugé le chef de l’Etat « tourné vers l’avenir », 51% courageux et « présidentiel », 48% « honnête ». Mais là encore, seuls 28% des sondés l’ont trouvé convaincant, 30% rassurant et 33% crédible.

 

Gayet-Hollande : la presse française complaisante

Gayet-Hollande : la presse française complaisante

 

Complaisante la presse française, presque complice même, c’est ce que pense la presse britannique ; Il faut bien reconnaitre que c’est vraiment sur la pointe des pieds que les journalistes ont abordé la question de la première dame. Une complaisance pas seulement sur les affaires privées mais sur l’ensemble de la politique du président ; C’est à peine si quelques questionnements critiques ont émergé dans cette cérémonie désuète qui sert surtout de faire valoir au président monarque. Volontiers impertinente, la presse britannique s’attendait – avec délectation – à une rafale de questions sur la relation qu’entretient le chef de l’État français avec l’actrice de 41 ans, lors de la conférence de presse mardi à l’Élysée. Mais ils sont restés sur leur faim en constatant qu’un parterre de journalistes « déférents » a laissé François Hollande se lancer dans l’explication d’une série de réformes économiques. « Comme tout cela est étrange », écrit le Daily Telegraph. « Depuis des siècles nous avons raillé le stéréotype du Français obsédé sexuel. Alors qu’en réalité, ces âmes parfaitement abstinentes sont si peu portées sur le sexe que lorsque le sommet de l’État se trouve mêlé à un scandale comparable à l’affaire Clinton-Lewinsky, elles n’ont envie de parler que de sécurité sociale », plaisante-t-il. Mais, n’en déplaise aux journaleux anglo-saxons, avec leurs tweets outragés, c’est ça la FranceThe Guardian Et de se demander si ce sont les Français « qui sont fous, ou nous? » Le Guardian, journal de gauche généralement favorable à Hollande, affirme qu’il s’agit de vie privée en admettant que « les choses se passent différemment en France ». « Est-ce qu’il (Hollande) s’en serait sorti en Grande-Bretagne ou aux États-Unis? Peut-être pas », commente le quotidien anglais. « Mais, n’en déplaise aux journaleux anglo-saxons, avec leurs tweets outragés, c’est ça la France ». Le quotidien qui fait l’éloge de la presse française souligne néanmoins « une indéniable déférence vis-à-vis du président, incarnation vivante de la République ». Le journal publie à la Une une photo de François Hollande sous le titre « Une affaire bien française ». De son côté, le Times compare cette histoire à l’affaire Profumo, le scandale sexuel qui en 1963 avait contraint à la démission le secrétaire d’État à la Guerre John Profumo. Selon le quotidien, propriété de Rupert Murdoch, il est « clair que le grand sujet du jour devait être pris avec des gants par l’ensemble de la presse française ». Le Daily Mail brocarde quant à lui ceux qui ont interrogé François Hollande qu’il désigne comme « les plus invraisemblables bretteurs depuis l’inspecteur Clouseau ». Enfin, le Sun descend en flamme la prestation de François Hollande comme étant « le plus ennuyeux moment de la vie de n’importe qui ». Le tabloïd populaire souligne que l’insistance de Hollande sur le respect de sa vie privée est une technique en usage parmi « les élites du monde entier depuis l’aube de la démocratie » pour « se laisser voir comme elles veulent être vues, pas comme elles sont ».

 

Montebourg: « la presse, c’est la sidérurgie des années 80″

Montebourg: « la presse, c’est la sidérurgie des années 80″

Le médecin Montebourg s’est penché sur la presse, le diagnostic est clair, c’est un crash de type industriel. Le ministre de la désindustrialisation en connait un rayon dans ce domaine ! Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour constater  le déclin de la presse traditionnelle. Reste cependant au-delà du constat à analyser  les facteurs explicatifs ? Certes de nouveau  supports apparaissent, télés et surtout internet mais force est de constater la grande nullité du contenu des grands médias ; Tous semblables et qui se contentent le plus souvent de reprendre sans aucune analyse les communiqués officiels du gouvernement, des partis ou des entreprises. La presse française est d’une nullité, d’un conformisme affligeants. Du coup les lecteurs se tournent essentiellement vers internet où des milliers de sites et de blogs font en fait le travail des journalistes d’investigation et d’analyse. Qu’est-ce en effet qu’un journal aujourd’hui ? En gros la reprise partout des mêmes titres (une vingtaine) de Libé, à 20 minutes en passant par les Echos voire le  Monde. Ne parlons pas des quotidiens régionaux !   Les journalistes comme nombre d’autres français ont aussi adapté les 35 heures avec 15 jours de vacances à Noel et à Pâques (témoin la programmation des télés), deux mois en été. Oui, la crise est vraiment grave et la crédibilité des grands médias en jeu.  Ce jeudi 9 janvier, le ministre du Redressement productif a donc estimé, lors d’une conférence de presse au siège du groupe La Poste, que « la presse vit un crash industriel ». « C’est la sidérurgie des années 1980″, a-t-il déclaré avant d’ajouter que « le rôle de l’Etat n’est pas d’abandonner la presse. Si on abandonnait les subventions (…) alors que la presse est en difficulté, cela poserait un vrai problème démocratique ». « Nous devons contribuer à la stabilisation du modèle économique de la presse », a-t-il poursuivi.  Arnaud Montebourg était interrogé sur les aides de l’Etat qui permettent aux titres de presse de bénéficier de tarifs préférentiels sur le transport postal des journaux. La question d’une révision de la loi ou d’une restriction de la liste des titres bénéficiaires a été soulevée dans le cadre des consultations menées par La Poste avec des panels de clients en vue de la présentation de son plan stratégique 2014-2020. Les trois segments sondés (citadins, ruraux et entrepreneurs) se sont prononcés pour une restriction de ces aides. Les conclusions des consultations menées auprès des entrepreneurs soulignent que la distribution de la presse génère un coût de 996 millions d’euros, compensé par l’Etat à hauteur de 261 millions d’euros. Le déficit de La Poste, sur cette activité, s’élève à 302 millions.

 

Brétigny-sur-Orge : une conférence de presse pour rien

Brétigny-sur-Orge : une conférence de presse pour rien

Une conférence de presse du procureur de Brétigny qui en faiat n’apporte aucun éclairage et même peut susciter des interrogations car si l’éclisse soupçonnée d’être à l’origine de l’accident était bien dévissée, on ne sait pas dans quelles circonstances. En effet l’éclisse a pu être endommagé lors du choc ; ce n’est pas certain évidemment mais on ne peut l’exclure car on ne voit toujours pas commente une éclisse peut se dévisser. De la même manière écarter  a priori l’acte de malveillance est un peu léger, comme l’hypothèse de boulons déformés par la chaleur. En faiat on ne sait rien, et dans ces cas là pourquoi faire une conférence de presse sachant qu’une enquête de ce type demande des semaines et des mois. ?  A moins de vouloir inutilement rassurer l’opinion publique, ce qui semble bien le cas depuis le début de cet accident. Le volet justice de l’accident du train de Brétigny-sur-Orge vient de s’ouvrir. Le parquet d’Evry a annoncé le lancement d’une information judiciaire pour homicides et blessures involontaires. L’un des objectifs de cette information judiciaire « sera d’identifier chacune des victimes corporelles de cet accident et de permettre à ces victimes d’obtenir réparation« , a-t-il précisé lors d’une conférence de presse.  Trois juges d’instruction ont été désignés pour la conduire. »Leur priorité« , selon Eric Lallement, le procureur de la République d’Evry, sera sans doute « de diligenter des expertises métallurgiques sur le matériel saisi (vis, éclisse, aiguillages et essieux des wagons qui on percuté l’éclisse) » juste après la catastrophe qui a fait six morts le 12 juillet dernier. Cette conférence de presse intervient quelques heures après celle de la SNCF. Son président, Guillaume Pépy avait notamment détaillé les conclusions de la campagne de vérification des aiguillages, lancée au lendemain de l’accident de Brétigny-sur-Orge. Selon lui, il n’y avait pas de risque. Le procureur de la République d’Evry a expliqué avoir pris du temps avant de faire cette conférence de presse. Il a déclaré vouloir attendre une première conclusion sur les causes de l’accident. Selon les expertises, « le basculement de l’éclisse semble être à l’origine de la catastrophe« . « Très rapidement, la responsabilité du conducteur du train a été écartée » (Eric Lallement, procureur de la République d’Evry) Comment l’éclisse s’est-elle détachée ? Eric Lallement n’a pas encore la réponse. Défaut de matériel ou défaut d’entretien ? En tout cas, a expliqué le procureur, « l’acte de malveillance est, a priori, écarté« . Selon lui, il faut du matériel lourd pour pouvoir dégrader une éclisse. De plus, « plusieurs wagons sont passés sur l’éclisse avant qu’elle ne se détache« , puisque se sont les wagons 5 et 6 qui ont déraillé. Les expertises métallurgiques vont devoir « déterminer si les boulons étaient correctement serrés, quel était leur état même, s’ils ont pu être déformés par la chaleur ou par toute autre cause« , a souligné Eric Lallement. Le matin même, lors d’une autre conférence de presse, la SNCF avait indiqué que selon un rapport interne, l’accident avait une « origine technique« , évoquant également un problème au niveau de l’éclisse.Le parquet d’Evry a également évoqué les scènes de vols qui ont eu lieu après l’accident. Refusant de parler de « pillage », le procureur Eric Lallement a confirmé avec « certitude » qu’au moins « deux vols ont été commis au préjudice de deux passagers« . « Nous avons en l’état, deux objets qui paraissent avoir été volés« , a détaillé le procureur. D’autres objets qui avaient disparus après l’accident ont été retrouvés à Châtelet, au coeur de Paris. Les enqueteurs ont également pu voir, grâce aux caméras de vidéosurveillance, des individus qui ont quitté la gare avec des valises alors qu’ils n’en avaient pas en entrant. Eric Lallement a également détaillé les circonstances dans lesquelles un médecin du Samu, qui a porté plainte pour violences, s’est fait voler son téléphone portable. Selon lui, le secouriste a été « interpellé » par des jeunes lui demandant de « porter assistance » à leur amie, qui se trouvait à l’extérieur de la gare et n’était pas une victime. Le secouriste a jugé plus urgent de rejoindre les victimes du déraillement et c’est à ce moment qu’une  »une altercation » a éclaté, selon le magistrat. Au total, quatre plaintes ont été recencées par le parquet d’Evry. Concernant les victimes, ce sont les trois magistrats chargés de l’information judiciaire, qui travailleront sur une éventuelle indemnisation.

 

Election Villeneuve : l’analyse de la presse

Election Villeneuve : l’analyse de la presse  

 Ce scrutin va demeurer pour le pouvoir socialiste, « le synonyme d’une débâcle, comme Sedan ou Waterloo dans l’histoire de France », écrit Jean-Paul Piérot dans l’Humanité. « Lorsque s’ajoute aux fautes inexcusables d’un homme (Cahuzac ndrl), le sentiment que la politique qui est conduite depuis un an n’est pas en rupture avec celle qu’ils ont rejetée en sortant Nicolas Sarkozy de l’Elysée, une bonne partie des électeurs de gauche font le constat d’avoir été trompés deux fois », avance l’éditorialiste du quotidien communiste. « L’ascension du Front national se banalise »,s’inquiète-t-il encore. « Les frontières entre les candidats adoubés par Marine Le Pen et ceux validés par Jean-François Copé sont devenues si floues, que le recours à l’arme du +front républicain+ pour contrer le Front national a perdu une large part de son efficacité ». Pour l’UMP c’est « une victoire en trompe-l’oeil », renchérit Pascal Coquis (Les Dernières Nouvelles d’Alsace). « C’est le Front national qui, jour après jour, engrange les bénéfices de la crise économique, sociale et morale qui agite le pays. » « Le FN s’est imposé dans le débat et dans les têtes. D’élection en élection, il mène le jeu », souligne Jean-Louis Hervois (La Charente Libre). Alors que le front républicain « frôle la mort clinique », le FN « s’installe dans la cour des grands », conclut Patrice Chabanet. « A l’évidence, les cartes de la politique française sont rebattues »   »Les fumets peu délicats des affaires actuelles ajoutent un côté délétère à un climat de plus en plus marqué par le rejet des politiques », explique Philippe Waucampt (Le Républicain lorrain). Ainsi le FN « s’épanouit sur les ruines », constate Raymond Couraud (L’Alsace), alors que « la désagrégation pathétique de la vie politique fabrique le désarroi des électeurs. » « Absent de tout pouvoir décisionnel », le parti d’extrême droite « offre l’incontestable avantage de pouvoir tout promettre, n’ayant rien à prouver au quotidien », ajoute-t-il. Tandis que Jean Levallois (Presse de la Manche) parle d’un « triomphe » du FN, Jacques Camus (Groupe Centre-France) ironise sur « Villeneuve-sur-Calotte » estimant que le score du parti d’extrême-droite « constitue bel et bien une gifle adressée à l’ensemble de la classe politique traditionnelle ». Nombre d’éditorialistes dénoncent la stratégie de Sarkozy/Copé face au FN. « La voix de Jean-François Copé reprenant les traces de la campagne Sarkozy 2012 pour battre le fer de l’immigration et des intégrismes tant qu’il était chaud », accuse Jean-Louis Hervois, « voilà bien le combat fatal qui s’engage entre deux droites +décomplexées+ et qui mène tout droit le débat politique dans une impasse tragique.

AFP

 

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