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Philippe Poutou : « On est pour bosser le moins possible «Super ! Mais c’est déjà bien parti en France et c’est pour cela qu’on est dans la mouise

Philippe Poutou : « On est pour bosser le moins possible «Super !  Mais c’est déjà bien parti en France et c’est pour cela qu’on est dans la mouise

Sympa ce candidat qui s’est lâché hier sur France 2, au moins on comprend ce qu’il dit ; C’est simple et sans doute sincère mai évidemment surréaliste, un tout petit peu plus que ce que disent les autres candidats dont les français pensent à 61% que les propositions ne sont pas adaptées à la crise. . « Bosser le moins possible », son objectif, mais c’est déjà ce qui se passe en France. Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l’élection présidentielle a répondu aux questions de Jean-Michel Aphatie mercredi à 7h50 sur RTL. Philippe Poutou a plaidé pour une réduction radicale du temps de travail en France avec pour objectif ultime de « bosser le moins possible » et de « gagner le plus possible ». « On nous dit que les 35 heures c’est du luxe, eh bien nous, on pense qu’il faut réduire », a-t-il déclaré. Celui qui est ouvrier à l’usine Ford de Blanquefort, en Gironde, veut « aller vers les 32 heures et aller au-delà ». Avant de poursuivre : « Si on pouvait ne pas travailler du tout, on ne serait pas contre, parce qu’on n’est pas non plus des forcenés à dire ‘il faut bosser’ parce que ça fait bien de dire ça ».

 La chronique du 11 avril 2012 Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Philippe Poutou.

Philippe Poutou : Bonjour

Parmi les mesures d’urgence – c’est votre formule – que vous préconisez, figurent l’interdiction des licenciements, l’expropriation des banques, le retour de la retraite à 60 ans, tout peut être fait en même temps ?
  
Eh bien, on verra mais ça suppose évidemment un rapport de force qui soit complètement différent et une mobilisation de la population pour imposer cette politique-là. Ca ne peut pas se faire tout seul ; ça ne peut pas venir d’en-haut. Ca veut dire un affrontement avec le Capital, ça veut dire donc un rapport de force, une bataille ; et on espère bien, oui, dans la période qui vient pouvoir reconstruire cette riposte unitaire dont on aura besoin pour imposer une politique vraiment de Gauche qui réponde aux besoins des gens.
 
Donc, en fait, il  faut sortir du baratin, et bien comprendre que la crise c’est le résultat du fonctionnement capitaliste et que donc, si on veut s’en sortir, c’est rompre avec cette politique qui est menée depuis des années. Donc, il faut stopper le chômage. Eh bien, stopper le chômage ? C’est interdire les licenciements, c’est aussi simple que ça.

Je ne citais pas ces propositions au hasard, Philippe Poutou : interdiction des licenciements, expropriation des banques et retour de la retraite à 60 ans. Elles sont absolument identiques à celles que propose Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte Ouvrière. Et si elles vous paraissent, à vous et à elle, aussi importantes, on se demande pourquoi vous n’unissez pas vos forces ? Et on se demande pourquoi vous vous présentez tous les deux, et divisez ainsi votre poids politique par deux ? Ca, on a du mal à comprendre !

Nous aussi, d’une part, on ne comprend pas tout. Il y a des divisions aujourd’hui qu’on pense qui pourraient être supprimées. On avait proposé d’aborder la discussion sur une éventuelle campagne unitaire avec Mélenchon, enfin le Front de Gauche, et puis Lutte Ouvrière, à l’époque, à la sortie du mouvement des retraites. On voulait faire un prolongement de cette lutte-là en essayant de trouver un candidat issu du mouvement social. Voilà. Ca n’a pas été possible de part et d’autre ; donc, du coup, nous on est le dernier candidat à s’être affiché puisque c’est en juin qu’on a présenté notre candidat. Donc voilà. On a constaté que ce n’était pas possible de faire ensemble. Donc, on est présenté séparément.

Ceci dit, il y a des points de convergence dans le programme ; il y a aussi des points de divergence ; et par rapport à Lutte Ouvrière, il y a aussi la question du nucléaire et ce n’est pas un détail. Nous, on est pour sortir du nucléaire, en disant : on est pour mettre en place une politique écologiste radicale », et ça n’est pas du tout le cas de Lutte Ouvrière ; donc, il y a aussi des divergences.

Mais ce n’est pas le nucléaire qui vous divise au point de ne pas vous retrouver tous les deux ?!

Non, non, mais c’est quand même un des aspects qui fait qu’on n’est pas ensemble. Nous ce qu’on a envie de discuter c’est la question de la période qui vient, de la riposte ; et c’est vrai que là, par contre, on n’est pas d’accord donc, parce qu’il faut qu’on soit un parti anticapitaliste large, complètement indépendant du PS et c’est vrai qu’après, il y a des désaccords de stratégie ou de perspectives politiques à court terme, entre Lutte Ouvrière et le Front de Gauche ; et ce qu’explique aujourd’hui ; on va dire il y a trois stratégies ou trois perspectives différentes à la gauche de la Gauche.

Parmi les mesures que vous proposez, je cite précisément votre programme, vous parlez d’une « réduction massive du temps de travail ». C’est quoi « massive » ?

Là, c’est 35 heures ; alors, à l’heure où on nous dit que les 35 heures, c’est du luxe, eh bien  nous, on pense qu’il faut réduire. Alors 32 heures ? Aller vers les 32 heures et aller au-delà parce que l’idée… Là aussi, c’est l’idée toute simple,

Au-delà, c’est-à-dire ?

C’est que tant qu’il y a du chômage, eh bien 30 heures… Et puis, s’il faut moins. Parce que nous, on est pour bosser le moins possible et gagner le plus possible.

Pourquoi ne pas travailler du tout ?

Si on pouvait ne pas travailler…

Finalement, on pourrait ne pas travailler et être payé ?

Si on pouvait ne pas travailler du tout, on serait pas contre parce qu’on n’est pas non plus des forcenés à dire : il faut bosser parce que ça fait bien de dire ça. Non, si on peut… Le problème c’est qu’il y a du chômage et de la précarité, donc il faut répartir le travail entre tous et tant qu’il y a du  chômage, il faut diminuer le temps de travail. C’est comme ça que ça devrait pouvoir marcher et c’est vrai qu’on se revendique un peu de certaines idées du mouvement ouvrier, notamment il y avait Lafargue qui avait écrit un bouquin qui s’appelait « le droit à la paresse ».

Eh bien oui, c’était de dire que plus il y avait de richesses techniques et scientifiques, plus il y avait la capacité de produire des choses ; plus il y avait une logique aussi derrière, c’était eh bien de diminuer le temps de travail, et voilà de s’émanciper un peu de tout ça au fur et à mesure. Donc, on pense qu’une société riche de ça pourrait le permettre.

 

Présidentielles : les propositions des candidats ne sont pas adaptées à la crise pour 61% des français

Présidentielles  : les propositions des candidats ne sont pas adaptées à la crise pour 61% des français

 

Ce n’est pas une surprise, une simple confirmation, la campagne ne répond pas aux questions fondamentales de la crise notamment sur le chômage et la dette. Dans un sondage exclusif pour « La Croix », plus de six Français sur dix jugent que les propositions des candidats ne sont pas adaptées à la crise que traverse le pays.  La crise économique s’est invitée en toile de fond quasi permanente de cette campagne présidentielle. Pourtant, à l’issue de mois de débat et à quelques jours du premier tour, les électeurs semblent toujours aussi dubitatifs sur la capacité des candidats à proposer des solutions à même de redresser la situation. Selon un sondage OpinionWay-Fiducial pour   La Croix,  61 % des Français estiment ainsi que les réponses des candidats ne sont pas « adaptées à la crise que traverse le pays »,  39 % pensant le contraire. « Ce score n’est certes pas totalement catastrophique alors qu’on a beaucoup critiqué le déroulement de la campagne, mais il montre tout de même une nette déception. Les candidats n’ont cessé durant la campagne de brandir le thème de la crise pour appuyer leurs propositions ou critiquer celles des autres, sans visiblement parvenir à convaincre »,  analyse Julien Goarant, directeur d’études à OpinionWay. D’ailleurs, même chez ceux qui affichent une certaine satisfaction sur les réponses des candidats à la crise, l’intensité de l’approbation demeure faible. Seule une infime partie des électeurs (4 %) juge « tout à fait »  satisfaisantes les propositions des candidats. À l’inverse, ils sont 14 % à les juger « pas du tout »  adaptées. Dans le détail, ce sont les électeurs sans attache partisane et les sympathisants écologistes qui se révèlent les plus critiques, affichant respectivement 82 % et 77 % de désapprobation. Les premiers « sont dans une attitude de rejet global de la campagne, qui se manifeste dans toutes nos études »,  note Julien Goarant. Quant aux seconds, ils s’irritent de voir que les thématiques et les solutions qu’ils proposent ont été reléguées à l’arrière-plan par la crise économique. En revanche, les électeurs proches des deux plus grands partis portent un regard nettement plus bienveillant sur leur champion respectif et sa capacité à répondre aux défis s’il venait à être élu. C’est vrai à l’UMP, où les sympathisants se divisent en deux moitiés à peu près équivalentes (49 % jugeant les réponses adaptées, 51 % étant d’un avis contraire). Cela s’avère plus marqué encore au PS, l’électorat socialiste étant la seule catégorie à se montrer majoritairement satisfaite (56 % contre 44) des réponses proposées pour faire face à la crise.

Présidentielle : Sarkozy veut parler de culture sur TF1: Au secours !

Présidentielle : Sarkozy veut parler de culture sur TF1: Au secours !

Sarkozy qui n’a jamais lu beaucoup de livres pendant sa vie  même scolaires puisqu’il a loupé la moitié de ses examens, redoublé sa sixième et réussit un petit 10 sur 20 à son examen d’avocat  veut s’exprimer sur la culture. Depuis sa sortie de l’école, il n’en a pas lu beaucoup non plus, trop agité, pas moyen de rester plu de 15 minutes sur une chaise. On risque de tutoyer le sublime ; qu’on se assure, il sera briffé ; il est capable de vendre des aspirateurs dont il ne connaît pas le fonctionnemenet.et  à la sauvette en plus. Alors la culture ! C’est une question de dynamisme, de volonté, comme le reste. Livres, films ou musique : Nicolas Sarkozy apprécierait d’aborder des sujets moins politiques durant l’entre-deux tours. Selon les informations d’Europe 1, le président-candidat accepterait l’idée proposée par Michel Field d’organiser un numéro spécial de son émission Au Field de la nuit sur TF1. Sans débattre, les deux candidats finalistes disposeraient chacun de 20 minutes à une demi-heure pour parler littérature ou cinéma. Problème : l’organisation d’une telle émission ne fait pas l’unanimité dans l’équipe de François Hollande. D’abord, le candidat du PS refuse d’évoquer les débats du second tour. Il est partagé entre ceux de ses conseillers qui voient une aubaine de parler d’autre chose que de politique, et ceux qui s’inquiètent de donner du temps de parole supplémentaire à Nicolas Sarkozy.

 

Europe 1 : à la télé Sarkozy « s’est ouvert le bas de l’œil gauche avec son index » et hier c’était Hollande qui avait « agité sa main droite » ! Ça c’est de l’analyse politique !

Europe 1 : à la télé Sarkozy «  s’est ouvert le bas de l’œil gauche avec son index » et hier c’était Hollande qui avait « agité sa main droite » ! Ça c’est de l’analyse politique !

 

Au-delà des mots, Stephen Bunard, synergologue et spécialiste de la communication a scruté les gestes de ces présidentiables. Pour Europe1.fr, il livre son analyse et décode le langage « non verbal » des prétendants. « Comme à son habitude, le président candidat a rapidement fait des mouvements en avant avec son épaule gauche. C’est un mouvement volontaire de ‘patron’. Quand il sort son épaule, il se présente un peu ‘en manager’. » « Un petit geste qui l’a trahi ? Quand Nicolas Sarkozy a évoqué « cette majorité silencieuse » qu’il compte réunir à la Concorde, lors d’un meeting dimanche, il s’est ouvert le bas de l’œil gauche avec son index. Cela trahit sa hâte d’en découdre… Là, c’est la bête politique qui parlait : il était au taquet.» hier c’était Hollande « qui avait bougé sa main droite. » ; un autre synergologue qui tient rester dans l’anonymat a observé, lui, que les candidats avaient bougé les pieds pour se rendre à la table des journalistes. (Traduction pour les profanes, ils ont marché), signe évident mais inconscient qu’avec  l’alternance du pied droit puis du pied gauche, leur pensée politique n’a pas encore trouvé la ligne de crête entre efficacité économique et justice sociale. Faut pas s’étonner après cela qu’Europe1  qui a été pionnière en matière d’infos, pionnière en matière de musique auprès des ados, il y a quelques décades, soit dégringolée ; surtout en fait quand sa lige éditoriale est la copie conforme du JDD son allié pour défendre Sarkozy.

Pas de chaos en France avec Hollande à l’Elysée, d’après les économistes étrangers

Pas de chaos en France avec Hollande à l’Elysée, d’après les économistes étrangers

Finalement les experts étrangers ne sont pas trop inquiets de la possible victoire de la gauche en France, mieux ils adhèrent de plus en plus à la nécessité d’un plan de relance de la croissance. Un désaveu pour Sarkozy mais aussi pour Merkel. Une victoire de François Hollande au scrutin présidentiel pourrait causer des soubresauts sur les marchés, sans pour autant enfoncer l’euro dans le chaos comme le prédit la droite, estiment des économistes étrangers, dont certains saluent son initiative pour la croissance.  Alors que la crise de la dette s’est rappelée au bon souvenir des candidats, le camp du président UMP sortant Nicolas Sarkozy agite le spectre d’attaques spéculatives en cas d’arrivée du socialiste à l’Elysée.  En cause, la volonté de M. Hollande de « renégocier » le pacte budgétaire européen pour y ajouter un volet en faveur de la croissance et son intention d’atteindre l’équilibre des finances publiques en 2017, un an plus tard que promis par le gouvernement sortant.  Parmi les économistes étrangers qui observent la campagne électorale française, certains s’attendent à quelques turbulences si le candidat socialiste est élu.  Robert Halver, analyste chez Baader Bank à Francfort, prévoit ainsi une « baisse » de la Bourse de Paris et « éventuellement une fuite des investisseurs vers des marchés considérés comme plus stables ». Mais « cela ne durera que quelques semaines », précise-t-il aussitôt à l’AFP.  De même, Jörg Krämer, chef économiste de la Commerzbank, juge qu’une victoire du socialiste figure « parmi les éléments qui pourraient déclencher une nouvelle phase d’incertitudes ».  Ce n’est pas le désendettement qui inquiète les économistes. La plupart relèvent que M. Hollande a globalement fait siens les engagements de la France, hormis les analystes de Forex.com qui craignent qu’il fasse voler en éclats les règles budgétaires européennes.  La surveillance de ses partenaires interdirait d’ailleurs à Paris de sortir des rails de l’austérité, expliquent les analystes de Citigroup.  Ce qui préoccupe certains observateurs, c’est surtout la « renégociation » du traité européen promise par M. Hollande. « Ce serait potentiellement perturbateur », prévient Deutsche Bank, tandis que M. Krämer redoute un bras de fer avec la chancelière allemande Angela Merkel.   »Cela rend plus difficile la définition d’une vision commune de l’avenir de la zone euro par la France et l’Allemagne », dit cet économiste à l’AFP. « Or sans une telle vision, la crise de la dette ne peut être résolue », ajoute-t-il.  En réalité, la plupart des économistes doutent de la volonté du socialiste d’aller au « clash » avec Berlin. M. Krämer lui-même a noté que le candidat ne parlait plus de « renégocier » mais plutôt de « compléter » le traité.   »Il n’a d’autre choix que de s’entendre avec Angela Merkel », glisse M. Halver.   »Il ne rejette pas purement et simplement le pacte budgétaire mais veut l’amender avec des clauses sur la croissance », renchérissent les analystes de Citigroup. Selon eux, un compromis possible serait l’adoption d’un « protocole » ouvrant par exemple la porte, à terme, à des euro-obligations, mais « sans caractère contraignant ».  Outre ces « eurobonds » pour investir dans les infrastructures ou les énergies nouvelles, M. Hollande plaide pour une implication accrue de la Banque centrale européenne (BCE) dans la résolution de la crise, une « mobilisation exceptionnelle des fonds structurels » et des prêts de la Banque européenne d’investissement (BEI).  Un tel projet séduit plusieurs économistes.   »Compléter le pacte budgétaire avec une initiative significative pour la croissance serait probablement positif », estiment les analystes de Deutsche Bank. Le Financial Times a appelé de ses voeux « une agenda de croissance pour la zone euro », jugeant « encourageant » l’appel du socialiste français.  Le chef économiste d’Unicredit, Erik Nielsen, espère même que de cette initiative naisse un « nouvel et meilleur équilibre », avec l’Italie de Mario Monti, favorable à des mesures pour la croissance, invitée à rejoindre le directoire franco-allemand.  Depuis des décennies, affirme-t-il, les alternances politiques en Europe n’ont pas fait dérailler la construction européenne, et « il est peu probable que cela change, quel que soit le résultat de la présidentielle française ».

Face à la montée de Hollande Sarkozy agite le spectre du chaos

Face  à la montée de Hollande Sarkozy agite le spectre du chaos

Après plusieurs semaines de tassement dans les sondages, le candidat socialiste, régulièrement donné derrière le président sortant au soir du 1er tour de scrutin le 22 avril, est reparti de l’avant.  Trois instituts de sondage sur quatre le donnent vainqueur devant Nicolas Sarkozy au premier tour avec 27% à 30% des intentions de vote. Mais surtout l’ensemble des études d’opinion le montrent large vainqueur au soir du 6 mai avec 55% à 57% des intentions de vote, soit 10% à 12% d’avance sur le chef de l’Etat.  Ces bons sondages pour le candidat socialiste interviennent alors que le camp du président sortant prédit un cataclysme pour l’économie française en cas de victoire du socialiste le 6 mai.   »Turbulences redoutables », attaques « spéculatives » contre l’euro: les ténors de la droite ont procédé à un tir de barrages contre le socialiste.  Si demain il y a une crise de confiance (…) qui paiera ? Ce sera le peuple de France », a insisté M. Sarkozy, accusant son adversaire de « nier la réalité » et lui conseillant de « rembourser » les dettes pour pourvoir se permettre d’ignorer les marchés.   »Il dit qu’il n’y a pas de problèmes de dépenses publiques dans notre pays. Il dit (…) on va embaucher 61.000 fonctionnaires de plus. Moi je dis, si les Français me font confiance, on continuera à réduire nos dépenses et le nombre de fonctionnaires », a plaidé le chef de l’Etat.  François Hollande avait un peu plus tôt accusé le président candidat de ne pas avoir su résister au « mur de l’argent », une terminologie propre à séduire les électeurs du candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon dont M. Hollande aura besoin pour l’emporter au second tour.   »Le mur d’argent, il a frappé le candidat sortant. Ce mur qu’il n’a pas su abattre puisqu’il a cédé à chaque étape. Il a fait une politique d’austérité sans avoir les bénéfices que les marchés lui promettaient », a-t-il déclaré.   »Pour l’instant, je ne sais pas si les marchés s’affolent, mais la droite, elle, oui, elle s’affole », a-t-il ironisé.  Le candidat socialiste a rappelé que le quinquennat de M. Sarkozy avait été marqué par la hausse de la dette publique, le creusement du déficit commercial et la perte de la note maximale triple A chez une des agences de notation.   »Ce que je veux, c’est que nous montrions, la France mais aussi l’Europe, une capacité commune à dominer la finance », a-t-il souligné, s’étonnant que la droite, à coup de déclarations alarmistes sur son programme, puisse encourager la spéculation.  Il avait rappelé mercredi soir, lors d’une émission télévisée, sa volonté de renégocier le traité budgétaire européen « pour le compléter, l’améliorer sur le dispositif de croissance ».  M. Hollande a ainsi suggéré que l’Europe puisse emprunter pour « engager des travaux immédiats sur les infrastructures, sur le développement des énergies nouvelles, sur un certain nombre de projets industriels ».  Interrogée lors de la même émission, la candidate écologiste Eva Joly a soulevé de son côté le dossier des « affaires » menaçant selon elle d’impliquer Nicolas Sarkozy, un sujet peu présent dans la campagne.  L’ancienne juge anticorruption a affirmé qu’il existait des « présomptions concordantes et précises » contre Nicolas Sarkozy dans deux dossiers judiciaires liés à la milliardaire Liliane Bettencourt et les dessous financiers d’un contrat d’armement avec le Pakistan à la fin des années 1990.  C’est « une anomalie de pouvoir solliciter un deuxième mandat alors que vous êtes cerné par des affaires judiciaires », a-t-elle affirmé.  Interrogé jeudi soir, Nicolas Sarkozy a opposé « le mépris le plus cinglant » à ces accusations.   »Sur les ragots, sur la médisance, sur la méchanceté, sur la volonté de détruire et de démolir, permettez-moi de vous opposer le mépris le plus cinglant », a-t-il lancé.   »Je n’ai pas à répondre à Mme Joly! Mme Joly, c’est qui? C’est l’alliée de François Hollande, c’est bien ça? » a-t-il lancé.

 

Hollande fait le break avec Sarkozy, selon BVA

Hollande fait le break avec  Sarkozy, selon BVA

En dépit des efforts de L’IFOP- Paris Match-JDD-Europe 1 qui annonce depuis des semaines la remontée de Sarkozy, ce dernier ne décolle pas, même au premier tour. D’après BVA, François Hollande accroît son avance en tête des intentions de vote au premier tour, avec 30% (+ 0,5 point) contre 27% à Nicolas Sarkozy, en baisse de 1 point, Marine Le Pen repassant devant Jean-Luc Mélenchon, selon un sondage BVA pour Orange, la presse régionale et RTL devant être publié vendredi.  Au second tour aussi, le candidat socialiste creuse l’écart et l’emporterait avec 56% (+2) contre 44% (-2) au président sortant.  Ces évolutions sont calculées par rapport à l’enquête de BVA pour les mêmes commanditaires faite les 21 et 22 mars. Cet institut a publié un sondage d’intentions de vote fin mars, mais en utilisant une autre méthodologie.  Au premier tour, Jean-Luc Mélenchon, qui progressait régulièrement jusqu’ici, recule de 1 point, avec 13% d’intentions de vote. Il est devancé par Marine Le Pen, qui connaît la plus forte progression (+2) parmi tous les candidats, atteignant 15%.  François Bayrou continue de céder du terrain (11%, -1).  Loin derrière, Eva Joly reste stable à 2%. Les quatre autres candidats (Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Jacques Cheminade) obtiendraient chacun 0,5% des voix.  Le rapport des forces s’établit à 46% pour la gauche, 28% pour la droite parlementaire, 15% pour l’extrême droite et 11% pour le centre.  Au second tour, un électeur de Mme Le Pen sur deux (51%) se reporterait sur Nicolas Sarkozy. Mais ce ne serait le cas que de 29% des électeurs de François Bayrou, 44% de ceux-ci choisissant M. Hollande, les autres ne se prononçant pas.  4% des personnes interrogées n’ont pas émis d’intention de vote pour le 1er tour, et 14% pour le second.  Sondage réalisé du 11 au 12 avril auprès d’un échantillon représentatif (recruté par téléphone et interrogé par internet) de 885 personnes âgées de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales (méthode des quotas).  Marge d’erreur située entre 1,4 et 3,3 point, allant croissant avec le pourcentage d’intentions de vote attribué à chaque candidat.

 

Mélenchon, candidat du changement pour 60% des Français, d’après BVA

Mélenchon, candidat du changement pour 60% des Français, d’après BVA

 

A dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon est le candidat qui incarne le plus le changement tandis que François Hollande apparaît comme le mieux à même d’apporter une réponse aux problèmes des Français, selon un sondage BVA pour Le Parisien publié jeudi. Confortant son statut de possible « troisième homme » de l’élection, le candidat du Front de gauche détrône son rival socialiste et devient le candidat incarnant le plus le changement. Jean-Luc Mélenchon (60%) devance de sept points le député de Corrèze (53%), qui a fait du changement son slogan de campagne. François Hollande apparaît en revanche comme le candidat le mieux à même d’apporter des réponses aux problèmes des Français (52%), loin devant Jean-Luc Mélenchon et le candidat centriste François Bayrou (45%). Selon cette même enquête, 51% des personnes interrogées estiment que Nicolas Sarkozy, qui brigue un second mandat, est le candidat qui a le plus la stature de président, mais l’écart se réduit avec le candidat socialiste (47%) et le président du MoDem François Bayrou (37%).

 

Rencontre avec François Hollande : Laurence Parisot attendra

Rencontre avec  François Hollande : Laurence Parisot attendra

François Hollande n’a pas fixé de rendez-vous pour une rencontre avec Laurence Parisot. « François Hollande avait prévu de rencontrer tous les partenaires sociaux. Il a déjà vu les organisations syndicales et a répondu à une invitation de la CGPME. Mais, compte tenu des propos très engagés de Mme Parisot en faveur de Nicolas Sarkozy, un rendez-vous n’a pas été pas fixé », a indiqué hier Claude Bartolone à l’AFP. François Hollande a rencontré en janvier les leaders de l’ensemble des organisations. Pas très adroite Laurence Parisot pour avoir soutenu autant Sarkozy. Quand on est responsable d’une organisation, on défend d’abord les mandants.  Elle s’est donc fait remonter les bretelles par ceux du MEDEF qui n’appartiennent au cercle du CAC 40. Autant éviter de se faire trop matraquer fiscalement par Hollande. Autant aussi éviter trop d’étatisme dans la régulation économique et sociale. Pour équilibre sa position, Laurence Parisot a demande un rendez-vous à Hollande, réponse : elle attendra.

Présidentielles : débat télé des 5, ce qu’en retient Europe 1, surréaliste ; exemple « Hollande a agité sa main droite »

Présidentielles : débat télé des 5, ce qu’en retient Europe 1, surréaliste ; exemple « Hollande a agité sa main droite »

 

Surréaliste les commentaires d’Europe 1 (et d’autres sur le débat tél des 5), on parle surtout de la forme, le fond tout le monde sen moque et ou incompétent. Exemple de commentaire sur Hollande :Stephen Bunard, synergologue et spécialiste de la communication a scruté les gestes de ces présidentiables. Pour Europe1.fr, il livre son analyse et décode le langage « non verbal » du président.   »Le candidat socialiste a énormément agité sa main droite, le côté de la maîtrise et de la raison : François Hollande a donc avant tout argumenté. Il a essayé de convaincre. En comparaison, sa main gauche, celle de la spontanéité et de l’émotion a, elle, quasiment été absente lors de son intervention. »"Y a-t-il une attitude qui l’a trahi ? Peut-être bien, quand il a évoqué la nécessité d’un rassemblement de la gauche pour le second tour de la présidentielle : ses lèvres se sont alors rassemblées en bouche d’huître : il était clairement en retrait. Il y avait à ce moment une gêne indéniable. » Idem pour les autres candidats. Finalement, c’est la campagne à la française. La com., la com., la com. ; pitoyable.

 

 

 

Sarkozy veut détourner le vent de panique électorale sur la spéculation si la gauche gagne, bel exemple de patriotisme

Sarkozy veut détourner le vent de panique électorale sur la spéculation si la gauche gagne, bel exemple de patriotisme

Au moment où les marchés européens montrent de nouveaux signes d’affolement, Nicolas Sarkozy et son camp ont choisi d’agiter le spectre d’attaques spéculatives contre l’euro en cas de victoire de François Hollande, pour attirer centristes et indécis.  Avec le vent de panique qui a soufflé sur les bourses européennes mardi, plombées notamment par les difficultés de l’Espagne, la crise des dettes européennes se réinvite dans la campagne électorale, à onze jours du premier tour. Elle fournit au président-candidat, toujours donné battu au second tour, un nouvel angle d’attaque contre son adversaire socialiste.  François Fillon, qui avait décrit dès 2007 une France en état de « faillite », a sonné la charge mardi soir lors d’un meeting à Versailles.   »Peut-être allez-vous trouver que je dramatise, comme à chaque élection, mais pensez un instant à la situation au lendemain de l’élection si par malheur notre candidat ne l’emportait pas ! », a-t-il lancé devant un millier de militants.  Evoquant un risque de « déclassement » de la France, le Premier ministre a prédit de nouvelles attaques spéculatives, « à la minute » où M. Hollande serait élu le 6 mai. En cause, la volonté du candidat PS de renégocier le traité européen et son objectif de retour à l’équilibre en 2017, un an plus tard que celui formulé par M. Sarkozy.  Le président-candidat lui-même a agité mercredi cette menace d’une « crise de confiance massive » en cas de victoire du socialiste, adressant du même coup, après un début de campagne droitier, un clin d’oeil aux électeurs centristes courtisés dans l’optique du second tour.   »Si on recommence à embaucher des fonctionnaires, on recommence à dépenser, on met en cause la réforme des retraites, ce n’est pas un risque que les taux d’intérêt vont remonter, c’est une certitude », a-t-il affirmé sur France Info.   Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, a repris l’argument sur Radio Classique, mercredi, en prédisant « un risque majeur d’implosion de notre système économique si on devait par malheur appliquer le programme de François Hollande ».  Avant un entre-deux tours où la question de la crédibilité des programmes et des candidats sera centrale, les socialistes ont contre-attaqué mardi dans la soirée, dès les premières attaques de M. Fillon.  Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande, a jugé « inadmissibles » les déclarations du chef du gouvernement, l’accusant de jouer « contre les intérêts de la France ».   »Qui est au pouvoir aujourd’hui, c’est la droite ou c’est la gauche ? Il me semble que c’est Nicolas Sarkozy qui est président de la République pour quelques jours encore », a de son côté rétorqué M. Hollande mercredi sur France Inter.   Selon le candidat socialiste, « si aujourd’hui il y a des tumultes sur le marché, ce n’est pas parce que des sondages annoncent qu’éventuellement je pourrais l’emporter au second tour (…) C’est bien parce qu’il y a un doute sur la zone euro, en particulier sur certains pays, et je ne veux pas que ce soit le nôtre ».  Outre les socialistes, la candidate FN, Marine Le Pen est, elle aussi, montée au créneau pour fustiger le « chantage » de François Fillon. « Les marchés financiers pourraient donc sanctionner le peuple français en fonction de (son) choix ? Mais quel aveu de la part du Premier ministre ! » a-t-elle ironisé.

Joly (EELV): rappelle qui est Marine Le Pen

Joly (EELV): rappelle qui est Marine Le Pen

La candidate EELV à l’Elysée Eva Joly, interrogée mercredi par i-TELE sur les plaintes annoncées contre elle par le FN, a déclaré qu’il était de son « devoir » de « rappeler qui est Marine Le Pen ».   »Je pense que c’est mon devoir de rappeler qui est Marine Le Pen, d’où elle vient et ce qu’elle porte », a déclaré l’ex-juge d’instruction. « Je pense que c’est une femme qui ment lorsqu’elle dit que c’est la candidate du peuple. Il est important que quelqu’un dise que ce n’est pas vrai, qu’elle vit dans un château et je rappelle l’origine de ce château ».  Jean-Marie Le Pen a annoncé une plainte contre l’eurodéputée qui, dit-il, l’a accusé d’avoir extorqué l’héritage Lambert.  Marine Le Pen « est l’héritière de son père milliardaire par un détournement de succession par exemple », avait dit Mme Joly lundi.  Quant à une autre accusation – avoir torturé en Algérie – portée par Mme Joly contre le fondateur du FN, elle a déclaré : « Il avait annoncé qu’il me poursuivrait en diffamation, il ne l’a jamais fait ».

 

Fillon: la spéculation financière va reprendre dès le 7 mai: pas très patriotique !

Fillon: la spéculation financière va reprendre dès le  7 mai:  pas très patriotique !

Pas très optimiste Fillon sur la zone euro. Il prévoit que la spéculation va reprendre dès le 7 mai ; Pronostique ou souhait ? En tout cas pas très patriotique car personne n’a intérêt à la crise financière ».  Peut-être allez-vous trouver que je dramatise, comme à chaque élection, mais pensez un instant à la situation au lendemain de l’élection si par malheur notre candidat ne l’emportait pas! », a déclaré Fillon.   »Nous venons depuis plusieurs mois de nous mobiliser pour stopper une immense spéculation », a rappelé M. Fillon. « Nous avons réussi à stopper cette spéculation car nous avons pris les mesures nécessaires », a souligné M. Fillon, citant les « barrières financières » pour éviter l’effondrement de la Grèce et l’engagement de retour à l’équilibre des finances en 2016.   »Si jamais demain, au lendemain du 6 mai, la France remettait en cause cet engagement, si la France disait +non, je prendrai une année de plus ou je le ferai que s’il y a de la croissance+, à cette minute-là la spéculation contre la monnaie européenne reprendrait de plus belle, sauf qu’il n’aurait plus personne pour l’empêcher », a expliqué M. Fillon.  François Hollande mise sur un retour à l’équilibre des finances en 2017, Nicolas Sarkozy tablant lui sur 2016.  Mme Pécresse, porte-parole du gouvernement, a pour sa part ironisé sur l’opposition qui a, selon elle, « essayé de nourrir la campagne avec un seul carburant, l’antisarkozysme ». « Mais le carburant vient à manquer, la voiture a des ratés, et les gens se posent la question de la crédibilité (…) du gabarit comme dit Mme (Bernadette) Chirac », a-t-elle poursuivi.  Mme Pécresse s’est dite « inquiète » des « ambiguïtés » du programme socialiste. « Le plus grave, c’est de se dire que c’est Jean-Luc Mélenchon, le soir du premier tour, qui va tenir la plume de leur projet commun », a-t-elle dit.

 

D’après l’institut de sondage CSA (groupe Bolloré !), la candidate du Front National Marine Le Pen séduit de plus en plus de jeunes. Que fait la police ?

D’après  l’institut de sondage CSA (groupe Bolloré !), la candidate du Front National Marine Le Pen séduit de plus en plus de jeunes. Que fait la police ?

 En ce moment les instituts de sondage proches du pouvoir actuel ont tendance à trop fumer la moquette ; après Ipsos qui mettait nettement tête Sarkozy mais qui s’est repris sans doute par peur du ridicule, c’est maintenant l’institut CSA qui déraille.  Pour CSA les 18-24 ans seraient de plus en plus nombreux à être séduits par la candidate du Front National. Quand on voit la tête des participants à ses meetings on a de la peine à le croire, il y a davantage d’utilisateurs de  déambulatoires que de rappeurs. Elle arriverait même en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, devant François Hollande. Le candidat socialiste arrive deuxième des intentions de vote des 18-24 ans devant Nicolas Sarkozy, Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou. Surtout, Marine Le Pen est la candidate qui a le plus progressé dans les intentions de vote des jeunes. A l’inverse, le candidat socialiste apparaît comme le grand perdant de ces derniers mois chez les jeunes. Voilà, l’intention est lâchée, ll faut affaiblir Hollande ; CSA (Bolloré, ami du président) met le paquet. On se demande comment sont effectués ces sondages bidonnés et qui donnent les résultats que souhaitent ceux qui les financent ou qui  les dirigent. Donc marine séduit les jeunes et Mélenchon les vieux, Sarkozy les électeurs pauvres et intègres et Hollande les culs de jatte. Sondage scientifique effectué sur un échantillon représentatif (méthodes des quotas ) de 5 militants de l’UMP.

 

Allemagne : Hollande « le judoka » et Sarkozy « le boxeur »

Allemagne : Hollande « le judoka » et Sarkozy « le boxeur »

Eux-même s’apprêtent à tourner la page Merkel pour entamer un nouveau chapitre. Quel regard les Allemands portent-ils sur la campagne électorale française ?. « Der Boxer », c’est Nicolas Sarkozy. « Der judoka », François Hollande : c’est ainsi que le Berliner Zeitung décrivait la tactique des deux favoris de la campagne présidentielle française.  Si la presse allemande suit la campagne française de près, « l’homme de la rue » se passionne moins qu’en 2007, peut-être parce que le suspense est moins grand : les sondages donnant Sarkozy battu au second tour dans tous les cas de figure. Pour les éditorialistes allemands, des cinq années de Sarkozysme, les Allemands garderont surtout quelques clichés « bling-bling ».  Quant à François Hollande, sa politique sociale (retour de la retraite à 60 ans) et fiscale laisse planer quelques craintes.  Une victoire socialiste en France serait cependant un signe encourageant pour les socio-démocrate allemands même si, pour eux, le socialisme à la française est resté ancré dans les années 1970.

 

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