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Présidentielle: La grande manipulation des sondages

Présidentielle: La grande manipulation des sondages

 

En dépit de sondages maintenant quotidiens, il est bien difficile de voir clair dans les intentions de vote. D’abord, ces sondages sont méthodologiquement très critiquables car sur des échantillons très réduits et effectués le plus souvent de manière approximative via Internet. Par ailleurs on ne tient pas compte environ 40 à 50 % de Français qui n’ont pas l’intention d’aller voter sans parler de tous ceux qui hésitent et ne sont pas certains de leur choix.

Quand on écoute les grands médias à peu près tous sont d’accord pour considérer que Macron vient en tête avec autour de 24 % des voix. Un accord de tous les institut de sondage qui sont évidemment financés par des médias au service des intérêts financiers et économiques qui se satisfont de la politique de Macron.

Dans les faits, le score au premier tour risque d’être beaucoup plus serré mais les instituts de sondage tentent d’imposer le résultat par avance. Ensuite ,certains instituts mettent Valérie Pécresse en tête devant Marine Le Pen alors que d’autres instituts placent Marine Le Pen très largement devant Valérie Pécresse. Un petit jeu qui selon les cas vise à appuyer la candidate la plus facile à battre au second tour.

Les résultats des différents sondages sont donc à prendre avec des pincettes et même souvent en se bouchant le nez. Témoin le dernier sondage qui réaffirme que Macron est nettement en tête

 


Selon notre sondage Ipsos ( Très proche du patronat) – Sopra Steria, samedi, le chef de l’État reste en tête dans les intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle.

 

Alors que le duel se resserre entre Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Eric Zemmour pour décrocher une place pour la deuxième place de la présidentielle, un nouveau sondage Ipsos Sopra-Steria pour franceinfo et Le Parisien Aujourd’hui-en-France montre une remontée des intentions de vote pour Éric Zemmour (+2 points) à 14% par rapport à la précédente étude, le 7 janvier. Ainsi, à 64 jours du premier tour de l’élection présidentielle, les deux candidats d’extrême droite sont désormais à égalité puisque Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, descend à 14% (−3 points).

 

Les ralliements successifs à Éric Zemmour de personnalités venues du RN et de LR ont-ils un lien avec ce léger rebond du candidat de Reconquête! ? « Possible, mais pas certain », selon Mathieu Gallard, directeur d’études au département affaires publiques chez Ipsos. « Ce ne sont pas non plus des personnalités connues, elles n’apportent pas d’éléments de compétence à Éric Zemmour ».

En revanche, note Mathieu Gallard, « ces ralliements ont créé une petite musique auprès de l’électorat radical qui hésite, du coup Valérie Pécresse se détache un peu et semble la favorite pour accéder au second tour ». La candidate des Républicains Valérie Pécresse progresse en effet très légèrement et atteint 16,5% d’intention de vote (+0,5 point) et se place en deuxième position derrière Emmanuel Macron. Le chef de l’État, qui n’est toujours pas officiellement candidat, reste ainsi en tête, pour l’instant, des intentions de vote même si son avance se réduit légèrement par rapport à janvier avec 24% (-1,5 point

À gauche, la situation n’évolue guère. Le sondage a été réalisé deux jours après la victoire de Christiane Taubira à la Primaire populaire, et l’ancienne garde des Sceaux ne profite pas de cette victoire dans les intentions de vote. « La Primaire populaire n’a clairement pas eu d’effet sur la candidature de Christiane Taubira », pointe Mathieu Gallard. Elle se situe à 4% d’intentions de vote (+1%), devant la candidate socialiste Anne Hidalgo stable à 3% et le communiste Fabien Roussel avec 3% (+1 point), et derrière l’écologiste Yannick Jadot qui recueille 8% (+1 point) et l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon stable à 9%. Le directeur d’études au département affaires publiques chez Ipsos note que si l’on cumule les scores à gauche on atteint seulement 27% des voix.  »Même si un candidat de gauche connaît une dynamique dans les prochaines semaines, il sera difficile que la gauche remporte cette présidentielle », note-t-il.

Cette enquête Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France été réalisée du 1er au 3 février 2022 sur un échantillon de 1 535 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.

Présidentielle : Christiane Taubira propose un « chemin de joie » ou de ridicule

Présidentielle : Christiane Taubira propose un « chemin de joie »  ou de ridicule

 

Faute de de contenu crédible sur la plupart des champs d’intérêt général, Christine Taubira propose un » chemin de joie » aux Français comme programme dans le JDD. Et de proposer du bricolage politique avec encore une modification de la constitution qui comprendrait des amendements citoyens !

Heureusement le ridicule ne tue pas sinon il y a longtemps quelle aurait disparu celle qui ce caractérise comme une grande bourgeoise wokiste exhibitionniste et tueuse de la gauche. Le pire c’est qu’elle a reçu un mandat pour faire l’union et qu’elle transforme ce mandat en investiture officielle mais sans l’union. Bref l’image même de la décrépitude d’une certaine gauche bobo bien loin des réalités sociaux économiques des couches populaires qu’elle est supposée  représenter.

Désignée dimanche par la primaire populaire, l’ex-garde des Sceaux estime détenir le « plus gros socle de légitimité démocratique à gauche ». Elle propose la suppression de l’article 49.3 et du droit de dissolution, et veut instaurer des « amendements citoyens ».

Depuis votre désignation par la primaire populaire, il y a une semaine, vous avez contacté tous les autres candidats de gauche, sans succès. Actez-vous l’impossibilité du rassemblement?

En décembre, j’avais constaté l’impasse à gauche. Tous les candidats parlaient de la nécessité de l’union, mais chacun disait : ‘Venez derrière moi!’ J’ai estimé que la seule façon d’entrer dans cette campagne sérieusement était de le faire en acceptant le plus haut niveau de risque, celui de la primaire, et de responsabilité, pour tenter d’amener les candidats vers une démarche de rassemblement. Afin de faire bouger les choses et de montrer à nos électeurs que nous savons être responsables.

Mais ça n’a pas été le cas…
Je constate que non, à ce jour. Mais tout peut encore arriver dans cette campagne. En tout cas, je ne me résigne pas.

Quelle conclusion en tirez-vous?
Ce n’est pas le moment de conclure, c’est le moment de se battre. Contre la droite et contre l’extrême droite, pour la justice sociale et l’écologie.

N’aviez-vous pas promis de ne pas être une candidate de plus?
Avec 400.000 votants, la campagne que je mène bénéficie du plus gros socle de légitimité démocratique à gauche. Moi, je n’ai pas joué avec la primaire populaire, pas chipoté, pas dit que j’allais scruter les résultats avant de m’y soumettre. J’en ai accepté les règles quand d’autres, qui avaient beaucoup fréquenté les organisateurs pendant un an, se sont tout d’un coup bouché le nez… A eux de s’en expliquer. Moi, je n’ai pas d’agenda non avoué. Je ne suis pas dans une logique de parti. Je ne cherche pas à négocier des circonscriptions. Je suis dans cette campagne pour que la gauche l’emporte.

Que vous inspirent leurs réactions acerbes après votre victoire?
Je crois qu’ils se trompent de combat. Je n’ai pas d’adversaire à gauche, nous gouvernerons ensemble, nos projets sont très proches. Je ne fais pas de politique avec des mouvements d’humeur. Je ne fais pas de la politique pour me battre contre la gauche. Nous devrions nous inspirer de grandes démocraties qui savent réunir les gauches, l’écologie, les mouvements citoyens.

Par ce vote, estimez-vous être plus légitime que les autres?
En tout cas, il y avait plus de votants à la primaire populaire que toutes les primaires ou fausses primaires de gauche et de droite additionnées. Les thématiques de gauche – justice sociale, retraites, smic, salaires – sont en train de remonter dans la campagne. C’est maintenant de cela qu’on doit s’occuper. Les querelles de légitimité à gauche ne régleront pas les problèmes des ouvriers des entrepôts, des salariés sous le smic ou des mères célibataires.

Y aura-t-il quoi qu’il arrive un bulletin Taubira à la présidentielle?
J’ai mis ma légitimité dans les mains du mouvement citoyen. J’ai aujourd’hui un mandat populaire pour aller au bout et rassembler. Je raisonne sur la dynamique.

Donc sans dynamique, vous abandonnez?
Non, je n’abandonnerai pas les gens. Je me battrai jusqu’au bout pour que la gauche gagne cette élection. Au moins jusqu’au 10 avril, et je l’espère jusqu’au 24. Je ne suis pas une observatrice, mais une actrice de la vie politique. Je suis dans un combat. Je ne passe pas mon temps à étudier les sondages. Oui, la gauche est éparpillée, oui, la situation est difficile, c’est indiscutable. Mais parce que c’est difficile, il y a obligation de se dépasser.

Aurez-vous les parrainages et l’argent pour faire cette campagne?
Je n’imagine pas qu’il y ait de problème avec les parrainages après un tel vote citoyen. Quant à l’argent, tout le monde est bénévole autour de moi. Je mène une campagne citoyenne, diverse, dont la plus grande source de financement sera les dons de dizaines de milliers de Français.

Préparez-vous les élections législatives?
Je prendrai part à la bataille des législatives. On verra de quelle place. Aujourd’hui, le sujet, c’est l’élection présidentielle.

Cette semaine, devant la fondation Abbé Pierre, vous avez semblé hésitante sur le logement. Etes-vous suffisamment préparée pour cette campagne?
J’ai eu deux secondes d’hésitation sur une prise de parole de trente minutes. Mais je ne suis pas en train de préparer Questions pour un champion! Je prétends à la magistrature suprême. Heureusement qu’il m’arrive de réfléchir avant de répondre. Oui, ma candidature est récente car elle est liée à la situation de la gauche. Je ressens comme une sommation le fait de protéger les personnes fragilisées dans ce quinquennat, les personnes au smic ou en dessous, les personnes aux retraites inférieures à 800 euros… On ne peut leur dire, c’est foutu ce coup-ci, vous allez encore en baver pendant cinq ans, et peut-être qu’en 2027, on sera bons. Donc devant la fondation Abbé Pierre, j’ai présenté les grandes lignes de mon programme en matière de logement. Ces grandes lignes étaient précises.

Quelles sont-elles, justement?
Je veux mettre en place l’encadrement des loyers dans les zones tendues et en faire une règle. J’ai annoncé une garantie universelle des loyers pour protéger les petits revenus face aux impayés tout en précisant le financement : une taxe sur les ventes de biens supérieurs à 15.000 euros du mètre carré. Il faut aussi construire 700.000 logements sociaux et très sociaux. J’ai indiqué que les aides personnalisées aux logements [APL] devaient couvrir le loyer plus les charges. J’ai indiqué aussi le nouveau mode de financement de la rénovation thermique : pour les plus modestes, les projets de rénovation seront financés à 80% par des fonds publics et non plus à 35% comme aujourd’hui. Pour les 20% restants, il y aura un prêt à taux zéro

 

Quand présenterez-vous votre programme global?
Il y a un candidat putatif qui va se déclarer après moi : personne ne lui demandera s’il est prêt ou pas. Moi, je le suis. J’ai été ministre régalienne, je connais l’appareil d’Etat, je n’aurai pas besoin d’apprendre ce qu’est l’exercice du pouvoir. Quant à mon projet, je le décline depuis décembre lors de mes déplacements thématiques sur le terrain et je le présenterai d’ici au 20 février.

Vous proposez de revivifier notre fonctionnement démocratique. Comment?
Je veux mettre la France, avec les Français, sur le chemin d’une nouvelle République, et en finir avec la monarchie présidentielle. Je ne veux pas d’un président tout-puissant, omniscient. On sort d’une présidence très bonapartiste. Cette conception de l’Etat a infantilisé le peuple. Le président n’a pas compris les Gilets jaunes , ni le mouvement des retraites, ni la convention sur le climat. Il a lancé des milliards et s’est offert un grand débat qui n’était qu’un show. L’homme a de la ressource, donc ce n’était pas ridicule. Mais ce n’est pas ça, une démocratie moderne.

Quelles mesures proposez-vous pour faire advenir cette démocratie moderne?
Il faut une vraie séparation des pouvoirs. Comme l’a pensé Montesquieu, le pouvoir législatif doit être en capacité d’arrêter le pouvoir exécutif. Il faut redonner au Parlement la maîtrise de son agenda et de son ordre du jour. Je supprimerai le 49.3, qui est un passage en force. Je supprimerai aussi le droit de dissolution. Quand l’Assemblée nationale l’agace, le président la contraint ou la dissout : ce n’est plus possible. De quel droit peut-on rayer le suffrage des Français? Nous permettrons que des amendements citoyens puissent être proposés, débattus et adoptés au Parlement. Je m’engage aussi pour le référendum d’initiative citoyenne. Il faudra également stabiliser les conventions citoyennes. Enfin, j’organiserai un référendum sur la question de l’énergie.

C’est-à-dire?
Il faut décarboner massivement notre économie. Je ne suis pas favorable à la relance du nucléaire. Mais parce que je ne serai pas une présidente monarchique et que cet enjeu est un choix de société profond, je propose un référendum, un véritable débat dans tout le pays sur la question du nucléaire.

Comment rendre l’Assemblée nationale plus représentative?
La majorité politique doit ressembler à la majorité sociale de notre pays. Comme il y a eu la parité de genres, nous devons introduire des obligations en termes de parité sociale et de parité générationnelle. Avec un Parlement ainsi renouvelé, les questions de salaires et de solidarités seront en permanence à l’agenda.

Vous avez dit être « pour une laïcité qui n’écrase pas mais qui émancipe ». Aujourd’hui, la laïcité écrase-t-elle?
La laïcité n’écrase pas, elle émancipe. Voilà ce que je dis aux personnes qui pensent que la laïcité est leur ennemie, mais aussi à ceux qui croient qu’elle est leur instrument. C’est la laïcité qui nous permet toutes les audaces. C’est elle qui nous sort de l’emprise des religions, qui nous permet de nous emparer de la raison. La laïcité, c’est un principe de concorde. Elle est notre bien le plus précieux. Nous devons veiller à ce qu’aucune église, aucun clergé n’ait d’influence sur l’Etat.

Certains candidats de gauche vous accusent de défendre une laïcité qui serait accommodante?
La laïcité n’a que faire des adjectifs des uns et des autres. Elle n’a besoin ni des ‘intransigeants’ ni des ‘accommodants’. Elle impose des exigences à nos institutions, au premier rang desquelles l’école publique. Elle force à la mixité.

Quel regard portez-vous sur la campagne d’Eric Zemmour?
Notre pays a inventé une nation civique, a projeté à la face du monde une conception universelle des droits et des libertés, est sorti d’une monarchie stratifiée pour entrer dans une démocratie où les citoyens sont égaux. Son histoire est tellement belle… Comment peut-on alors concevoir une parole comme celle de M. Zemmour? C’est une anomalie. D’où peut venir une pareille parole de haine, d’exclusion?

Sa parole semble pourtant être entendue par de nombreux Français…
Aussi parce qu’on lui donne beaucoup de résonance, et que lui-même s’organise avec des provocations et des mises en scène. Elle est entendue par des personnes désespérées, auxquelles l’Etat n’apporte plus de réponses. Alors je peux comprendre qu’on ait parfois la rage et qu’on s’agrippe à ce genre de paroles. Cela sert à évacuer toute une série de frustrations et de désespoirs. Cette parole joue aussi beaucoup sur des inquiétudes identitaires.

C’est aussi à ces gens-là que vous voulez vous adresser?
Je veux d’abord saluer les personnes qui ne cèdent pas à ces passions tristes alors qu’elles ont les mêmes difficultés ou les mêmes inquiétudes. Et m’adresser à elles, en priorité. Il faudra ensuite démontrer que ce qui est proposé par l’extrême droite ne peut conduire qu’à une société de violence et d’exclusion. A nous de proposer un autre chemin, de justice, de concorde, d’espoir, de joie.

Présidentielle: CHOISIR ENTRE DE GAULLE ET HITLER » ? (MICHEL ONFRAY)

 Présidentielle: CHOISIR ENTRE DE GAULLE ET HITLER » ? (MICHEL ONFRAY)

Michel Onfray a affirmé sur BFM  qu’il n’ira pas voter. Et « je ne vais pas à des élections jouées d’avance », a-t-il ajouté. « Je peux vous dire qui sera élu. Je vous parie que ce sera un cadidat maastrichtien ». « Maastrichtien », une épithète qui renvoie donc au Traité de Masstricht de 1992 qui avait entre autres inauguré le processus menant à la création de l’Euro et donc à l’union monétaire de l’Union européenne.

Comme d’habitude, le philosophe ne fait pas dans la dentelle certaines de ses analyses sont pertinentes mais d’autres « un peu » caricaturales. La faute sans doute à ses déficiences en matière de connaissances économiques qu’il a d’ailleurs lui-même reconnues. Une posture trop souvent de nature évangélique et trop peu philosophique. NDLR

« Un candidat maastrichtien, c’est-à-dire qui défend ce qu’ont défendu Mitterrand à partir de 1983, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron… », a-t-il expliqué. Analysant le paysage politique actuel, il a renvoyé les prétendants à l’Elysée dos-à-dos ou ruiné leurs espoirs éventuels: « Si c’est pas Macron, ce sera Valérie Pécresse, ce sera sûrement pas Zemmour, sûrement pas Marine Le Pen. C’est le même système qui va fonctionner. »

D’autant plus que selon lui, le second tour mettra en scène – et de manière caricaturale – un faux duel: « In fine, il y a un goulot d’étranglement et il va falloir choisir entre le général de Gaulle et Adolf Hitler, c’est comme ça que les choses nous sont présentées ».

« Là, éventuellement, on aura le choix entre le général de Gaulle et le général Giraud », a-t-il ironisé, en référence, à cet officier attentiste dans un premier temps, finalement passé dans le camp des Alliés durant la seconde guerre mondiale.

Est-ce à dire que l’essayiste verrait d’un oeil bienveillant l’une des candidatures d’extrême droite? Non: s’il s’est dit d’accord avec le constat d’Eric Zemmour au plan civilisationnel, il lui a une nouvelle fois reproché de ne pas « avoir de bras gauche » au plan social. Quant à Marine Le Pen, Michel Onfray l’a brocardée: « Marine Le Pen a cessé d’être souverainiste, si elle l’a jamais été ».

 Michel Onfray s’est ainsi revendiqué de deux traditions politiques. Une gauche « souverainiste et chevènementiste » d’abord: « Je suis du côté des souverainistes, qui disent que si on ne sort pas de cette Europe-là on n’aura pas les moyens de notre politique. »

« La souveraineté a disparu au profit de ce qui est un État européen, impérial, maastrichtien », a-t-il encore pourfendu. Et il s’est revendiqué du socialisme révolutionnaire, mais sur un mode girondin, « proudhonien », reposant sur un principe de subsidiarité.

 

Présidentielle–Primaire populaire: une véritable mascarade des bobos de gauche

Présidentielle–Primaire populaire: une véritable mascarade des bobos de gauche

 

 

Les initiateurs de la fameuse primaire dite populaire se félicitent du nombre de votants sans qu’on sache sur quels critères ces votants se sont prononcés puisqu’il n’y avait strictement aucun programme, aucune orientation et même aucune analyse commune. Et pour cause puisque ce vote n’a été précédé d’aucun débat de sorte qu’on s’est prononcé sur la personnalité, sur l’image y compris de ceux qui ont refusé cette consultation . Bref, la confusion entre la cote de popularité et les intentions de vote ! Les candidats opposée à la procédure ne pouvaient évidemment recueillir un score très favorable.

Cette consultation dite populaire constitue une véritable mascarade taillée spécialement pour la sulfureuse Taubira, bourgeoise gauchiste et exhibitionniste qui a déjà fait perdre la gauche une fois en 2002 en maintenant sa candidature face à Jospin. Il est clair que parmi les votants figurent surtout des bobos, urbains, tendances gauchistes qui n’entretiennent que des relations ésotériques avec les réalités économiques et sociales des plus défavorisés.

Au total la plus grande contradiction,c’est que cette consultation qui devait favoriser l’union ajoute une division supplémentaire.Les sondages démontrent d’ailleurs il n’y a aucune dynamique en faveur de Taubira mais qu’elle grignote des points sur le dos notamment des écologistes et des socialistes qui pourraient bien ne pas se remettre de cette élection. Bref Taubira objectivement prend à nouveau la posture de fossoyeur de la gauche. Un véritable massacre politique qui va déconsidérer encore un peu plus la gauche et qui aura au moins le mérite de flatter l’égocentrisme d’une candidate autant irresponsable qu’incompétente. Sans parler de sa posture personnelle de grande bourgeoise qui ne lui confère aucune légitimité évidemment pour représenter les milieux populaires. Avec des méthodes aussi confuses en matière de processus d’élection, il est certain qu’on pourrait faire élire facilement comme président de la république Michel Drucker ou Mimi Mathis !

Présidentielle et Parti ANIMALISTE : la surprise de 2022 !!!

Présidentielle et Parti ANIMALISTE : la surprise de 2022 !!!

On ne peut pas dire que la campagne électorale en vue de 2022 se caractérise par une grande hauteur de vue de la part de nombre de partis politiques. Beaucoup d’ailleurs confondent posture politique et posture syndicale en promettant à tout va des augmentations de revenus sans d’ailleurs qu’on sache très bien comment tout cela sera financé. Récemment , il y a eu la mascarade de la consultation dite populaire de Taubira. On pourrait rajouter des candidatures tout à fait fantaisistes comme celle du parti animaliste  dont  l’interview dans le Figaro mérite le détour puisque consacré uniquement aux animaux. Une vision un peu limitée de la politique même si les animaux méritent d’être considérés. Une suggestion : pourquoi pas aussi une primaire populaire des animaux ? Notons qu’il s’agit d’ailleurs moins d’un parti défendant les animaux qu’un parti végétarien. Interview dans le Figaro :

.- Quelles sont les priorités de votre programme?

Hélène THOUY.- La mesure phare, c’est la fin de l’élevage intensif. Dès le début du mandat, nous souhaitons l’arrêt immédiat des nouvelles constructions et des extensions. Puis, un
accompagnement tout au long du quinquennat pour aider les éleveurs à se reconvertir, racheter leur dette. Nous souhaitons également réduire de moitié notre production et notre consommation de produits d’origine animale. Nous développerons pour cela des filières végétales – de légumineuses, de céréales – en France. Nous voulons interdire la chasse, même si nous avons conscience qu’il y a des problèmes causés par les dégâts aux cultures. Il faut donc proposer des solutions alternatives, comme la stérilisation des sangliers.

Parrainage Présidentielle « ce n’est pas le rôle des maires »

Parrainage Présidentielle « ce n’est pas le rôle des maires »

À juste titre le vice-président de l’association des maires de France pose la question fondamentale de la légitimité des candidats aux présidentielles du fait du parrainage des maires.

 

Un système sans doute complètement obsolète qui ne garantit strictement rien pour preuve on va sans doute encore parrainer par exmple la responsable d’un parti Animaliste  et la liste des prétendants comprend environ 80 personnes dont une quinzaine seront finalement retenus. Évidemment une caricature de démocratie car beaucoup n’ont strictement rien à faire comme candidat à la magistrature suprême n’ayant même pas été capable pour beaucoup d’être maire d’une grande ville ou même d’une ville moyenne encore moins d’une organisation nationale un peu représentative. Philippe Laurent, vice-président de l’Association des maires de France (AMF) et maire UDI de Sceaux (Hauts-de-Seine) a pour sa part refuser d’accorder son parrainage et s’explique. Il soutient un système de parrainage citoyen plus en adéquation, selon lui, avec le système du suffrage universel.

 

Vous avez fait le choix de ne pas parrainer de candidat à l’élection présidentielle. Pour quelles raisons?
C’est d’abord pour des raisons de principes. Dans le cadre d’une élection qui a lieu au suffrage universel, je ne comprends plus la logique qui consiste à dire que ce sont les maires, et autres élus, qui ont la capacité de décider que telle ou telle personne soit candidate ou non. Parrainer les candidats, ce n’est pas le rôle des maires. Cette responsabilité n’a d’ailleurs fait l’objet d’aucun débat lors des municipales. Personne ne m’a demandé, à ce moment là, qui je pensais parrainer pour la prochaine élection.

 

Le système de parrainage actuel vous paraît-il encore adapté?
Emmanuel Macron a annoncé, lui même, qu’il avait ses 500 signatures alors qu’il n’est pas candidat! D’autres, qui le sont officiellement, ne les ont pas ou craignent de ne pas les réunir. Ce sont des opérations de manipulation et c’est aussi pour ça que je ne veux pas donner de parrainage. Ce n’est pas parce qu’aucun candidat ne me plaît, ce n’est pas le sujet. C’est parce que je pense que le système n’est plus adapté. Il est devenu anachronique par rapport au fonctionnement politique.

Vous proposez à la place un système de parrainage citoyen. En quoi cela consiste-t-il?
A faire en sorte qu’un candidat à l’élection présidentielle doive obtenir la signature d’un certain nombre de citoyens électeurs pour pouvoir officiellement se présenter. Le nombre de signatures requises pourrait être discuté. Mais l’on pourrait imaginer partir sur une base de 100.000 ou même de 200.000 signatures. Je précise un point à ce sujet : depuis maintenant deux ans, il existe un répertoire électoral unique. Ce qui signifie que les listes sont désormais gérées au niveau national. C’est un point très important puisque le numéro unique attribué à chaque électeur sur sa carte électorale permettrait de gérer ce système au niveau national sans grande difficulté. Nous ne pouvons pas le mettre en place cette fois-ci car il est trop tard, mais le temps est venu pour la prochaine élection, et il faut s’en occuper dès maintenant, de réviser ce système.

Depuis 2016, le Conseil constitutionnel rend public le nom du candidat parrainé par les maires ou les parlementaires. Le regrettez-vous? 
A partir du moment où il n’y a pas de lien entre l’élection du maire et son parrainage, il n’y a pas de raison que celui-ci soit rendu public. Je trouve que cela relève plus du voyeurisme que de la transparence. Il m’apparaît assez clair que pour la plupart des citoyens, donner un parrainage revient à soutenir un candidat. Il est très difficile d’expliquer que l’on parraine dans l’optique que le débat soit le plus ouvert possible et que tout le monde puisse avoir sa chance. C’est un raisonnement extrêmement peu crédible pour les citoyens. Beaucoup de maires de petites communes qui dépendent très fortement du soutient des intercommunalités et des départements se disent qu’ils n’ont que des désillusions à y gagner et préfèrent rester neutre. Au lieu de filtrer, le système fonctionne comme une proclamation de soutien. En tout cas, c’est l’image qu’il renvoie.

Présidentielle : Mélenchon en tête de la désunion de la gauche

Présidentielle : Mélenchon en tête de la désunion de la gauche

 

D’après le JDD qui régulièrement régulièrement bricole une sorte de moyenne des différents sondages, Mélenchon dépasserait désormais les 10 %. (Méthodologiquement cette moyenne calculée sur des pourcentages est statistiquement plus que discutable. On peut comparer les résultats des différents sondages mais certainement pas additionner des pourcentages pour en tirer les moyennes. Ou l’approximation d’un journal devenu surtout militant au service du pouvoir.

 

En tout cas,  Mélenchon devancerait assez nettement ses concurrents de gauche qui sont tous assez distancés. Y compris justement Christiane Taubira dont la mission était de rassembler la gauche qui non seulement ne progresse pas mais en plus s’installe tranquillement dans une posture de candidate alors que ce n’était pas son mandat donné par la fameuse consultation dite populaire. Mélenchonrécolte désormais plus de 10% des intentions de vote, selon la moyenne des sondages que le JDD dresse tout au long de la campagne à partir des cinq dernières enquêtes réalisées

Mélenchon récolte aujourd’hui, à un peu plus de deux mois du premier tour, plus du double des intentions de vote par rapport à ses autres concurrents de gauche : l’écologiste Yannick Jadot , qui faisait à l’automne jeu égal avec Mélenchon, vient de passer sous les 5% des intentions de vote en moyenne. Il est rattrapé par Christiane Taubira qui, sans profiter d’une dynamique après sa victoire à la primaire populaire, progresse à peine.

Derrière, Anne Hidalgo poursuit sa longue descente : la socialiste recueille maintenant 2,5% des intentions de vote en moyenne et se retrouve dépassée par le communiste Fabien Roussel

Présidentielle 2022: Taubira à côté de ses pompes !

Présidentielle 2022: Taubira à côté de ses pompes !

Une nouvelle fois  Lucienne Taubira a affiché son incompétence totale sur des questions économiques et sociales. L’intéressée, sortie de nulle part, et qui a mangé dans toutes les gamelles politiques y comprises en faisant perdre Jospin  en 2002 démontre à l’évidence l’incongruité de sa candidature. On avait déjà noté dans ses déclarations la nullité de ses orientations. Interrogée comme d’autres candidats, sur le dossier du mal-logement, l’ex-garde des Sceaux est apparue incertaine, et même en difficulté pour répondre à certaines questions techniques, bafouillant à plusieurs reprises.

Le résultat évidemment de cette fameuse consultation dite populaire sans débat, sans organisation, sans programme et qui permet seulement à une exhibitionniste de se montrer pendant quelques semaines à la télévision. Le pire c’est que la fameuse consultation populaire a fait appel à une bourgeoise gauchisant qui a déjà tué une première fois la gauche en 2002. Avec cette candidature, ce pourrait être la mort définitive de toute la gauche en tout cas celle du parti socialiste mais aussi des écologistes et même du parti de Mélenchon lesquels vont réaliser des scores encore plus ridicules qu’avant la déclaration de Taubira

Sondage Présidentielle : les Français veulent un débat avec Macron avant le premier tour

Sondage Présidentielle : les Français veulent un débat avec Macron avant le premier tour

 

 62% des Français condamnent  l’absence de débat avec Macron avant le premier tour selon un sondage YouGov pour Le HuffPost . De ce point de vue la posture quasi monarchique de Macron est de plus en plus critiquée

Dans le détail, ce pourcentage bondit à gauche, chez les sympathisants Insoumis (81%) et socialistes (83%). Les sondés proches de La République en marche, eux, sont 50% à regretter qu’Emmanuel Macron ne descende pas dans l’arène. À droite, ils sont 67% chez les sympathisants Les Républicains et 67% chez les proches du Rassemblement National.

Dans un récent sondage Ipsos paru la semaine dernière, sept Français sur dix déclaraient être «intéressés par la prochaine élection Présidentielle de 2022». Cette tendance ne change pas. Le sondage YouGov indique que 68% des sondés sont «intéressés par la campagne présidentielle». Près d’un Français sur deux pense d’ailleurs qu’Emmanuel Macron doit se déclarer candidat rapidement, une position très largement répandue chez les sympathisants LREM (96%).

 

 

Sondage présidentielle : Macron Déjà vainqueur pour BFM !

Sondage présidentielle : Macron déjà vainqueur pour BFM !

 

 Selon un sondage Opinion 2022, réalisé par Elabe pour BFMTV et L’Express SFR et publié ce mercredi, Macron serait déjà vainqueur au second tour face à Pécresse  Et encore davantage face à Le Pen.

Le sous-titre du site BFM qui rend compte de cette étude est évocateur :

« Macron donné gagnant au second tour »

Des groupes financiers et économiques ont à nouveau décidé d’apporter leur soutien à Macon et vont continuer d’assommer l’opinion publique de sondage les persuadant que de toute façon Macron gagnera au second tour. Ces sondages comportent évidemment de nombreux biais méthodologiques sans parler des arrière-pensées politiques visant à perpétuer la politique de Macron relativement favorable à certains intérêts financiers.Des sondages à prendre en conséquence avec des pincettes surtout quand plus de 40 % des électeurs ne sont pas sûrs de leur vote et que 50 % du corps électoral risquent de s’abstenir.

Selon cette enquête d’opinion, Emmanuel Macron est crédité de 25% des intentions de vote au premier tour du scrutin. Viennent ensuite, toujours dans un mouchoir de poche, la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen (16,5%) et celle des Républicains (LR) Valérie Pécresse (16%). Éric Zemmour (Reconquête!) arrive en quatrième position avec 12,5% d’intentions de vote, devant le représentant de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon (9,5%).

 Ainsi, une deuxième manche opposant Emmanuel Macron à Valérie Pécresse pourrait voir l’actuel locataire de l’Élysée rempiler avec 55,5% des voix, contre 44,5% pour la candidate

En cas de second tour face à Marine Le Pen, le président de la République pourrait l’emporter avec 56% des voix contre 44% pour son adversaire du Rassemblement national. En 2017, déjà opposés l’un à l’autre au second tour, Emmanuel Macron avait remporté le scrutin avec 66,1% des voix contre 33,9% pour Marine Le Pen. La présente donnée du sondage constituerait donc une forte poussée du vote RN.

La troisième hypothèse testée est celle d’un second tour entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour. Bien que peu probable, elle pourrait conduire à une victoire confortable d’Emmanuel Macron, qui obtiendrait, selon notre sondage, 64,5% des voix contre 35,5% pour le candidat de Reconquête!.Gare toutefois à la volatilité de l’électorat. Selon les travaux d’Elabe, seuls 62% des électeurs, toutes sensibilités politiques confondues, se disent certains de leur choix. Les plus affermis dans leur conviction sont ceux de Marine Le Pen (75%), suivis par Emmanuel Macron (72%) puis Jean-Luc Mélenchon (70%).

Dans le détail, le bilan d’Emmanuel Macron est vu d’un meilleur oeil aux plans de l’international, de l’emploi et de l’économie. C’est sur le régalien, le pouvoir d’achat et le social que le bât blesse.

Seuls 13% des personnes interrogées jugent que le chef de l’État a « transformé le pays en profondeur », contre 50% qui estiment qu’il en a « modifié quelques aspects seulement » et 37% qu’il « n’a pas changé le pays ».

Présidentielle : effet  » primaire populaire » nul à gauche

Présidentielle : effet  » primaire populaire » nul  à gauche

 Selon un sondage Ifop-Fiducial 2022 publié quotidiennement pour nos confrères de Paris Match, LCI et Sud Radio, le chef de l’État domine le premier tour avec 24 % des intentions de vote.

À droite, Marine Le Pen ne semble pas fragilisée par les départs et les polémiques autour du Rassemblement national et se stabilise à 17,5 % des intentions de vote. Valérie Pécresse (16 %) perd 0,5 point, quand d’Éric Zemmour gagne 0,5 point (14 %). À gauche, tout le monde est stable par rapport à la vague précédente : Jean-Luc Mélenchon (9,5 %), Yannick Jadot (5 %), Christiane Taubira (4 %), Anne Hidalgo (3,5 %) et Fabien Roussel (3,5 %). Ainsi, la victoire de Christiane Taubira à la primaire populaire ne semble avoir eu aucun effet sur les intentions de vote sur les candidats du spectre de gauche.

Sondage présidentielle : Pécresse et Le Pen ensemble à 17 %

Sondage présidentielle : Pécresse et Le Pen ensemble à 17 %

Des sondages à prendre évidemment avec des pincettes dans la mesure où certains grands groupes économiques et financiers soutiennent tel ou tel candidat (avec les sondages qui vont avec).

Dans un nouveau sondage BVA réalisé pour Orange et RTL, le paysage politique connaît de très légères évolutions. Le chef de l’État, crédité de 24% des intentions de vote pour la présidentielle, conserve une solide avance sur ses concurrents, tandis que Marine Le Pen et Valérie Pécresse restent au coude-à-coude pour accéder au second tour.

Derrière, Marine Le Pen distance légèrement la candidate des Républicains (16%), tout en restant dans la marge d’erreur. Les deux candidates tournent autour de 17 %.

L’ancien polémiste et désormais quatrième homme dans les sondages, Éric Zemmour, est crédité de 12,5% des intentions de vote, avec 19 à 23% des sympathisants du RN et des électeurs de Marine Le Pen il y a cinq ans.

Election Présidentielle : Marion Maréchal avec Zemmour ?

Election Présidentielle  : Marion Maréchal avec  Zemmour ?

 

Il est clair que Marion Maréchal Le Pen ne soutiendra pas Marine Le Pen. Reste à savoir si elle pourrait soutenir Éric Zemmour très proche d’elle sur le plan politique. Une éventuelle adhésion de Marion Maréchal au mouvement de Zemmour précipiterait sans doute la chute de Marine Le Pen et l’éclatement de son parti notamment lors  des législatives. Or c’est sans doute ce second objectif qui est surtout visé par Éric Zemmour : à savoir recomposer l’extrême droite d’abord ensuite établir des liens plus étroits avec la droite classique . Éric Zemmour  vise la constitution d’un groupe parlementaire solide avec ou sans l’appui de Marine Le Pen appelée pour lui à disparaître du paysage politique

 «Si je soutiens Éric, ce n’est pas juste pour passer une tête et dire coucou : ça veut dire revenir en politique et donc quitter l’Issep. C’est un vrai choix de vie, une décision lourde», explique Marion Maréchal

Car pourquoi rejoindre un candidat du «camp national» qui tourne autour de 12-13% dans les sondages alors que Marine Le Pen – après une période de mou en septembre-octobre - a repris un certain ascendant politique ? Pour Marion MaréchalÉric Zemmour «a fait beaucoup de progrès dans la posture, le ton, la gravité». Sa décision officielle n’est pas prise mais son cœur balance pour Zemmour

Présidentielle 2022 : Marion Maréchal avec Zemmour ?

Présidentielle 2022 : Marion Maréchal avec  Zemmour ?

 

Il est clair que Marion Maréchal Le Pen ne soutiendra pas Marine Le Pen. Reste à savoir si elle pourrait soutenir Éric Zemmour très proche d’elle sur le plan politique. Une éventuelle adhésion de Marion Maréchal au mouvement de Zemmour précipiterait sans doute la chute de Marine Le Pen et l’éclatement de son parti notamment lors  des législatives. Or c’est sans doute ce second objectif qui est surtout visé par Éric Zemmour : à savoir recomposer l’extrême droite d’abord ensuite établir des liens plus étroits avec la droite classique . Éric zemmour  vise la constitution d’un groupe parlementaire solide avec ou sans l’appui de Marine Le Pen appelée pour lui à disparaître du paysage politique

 «Si je soutiens Éric, ce n’est pas juste pour passer une tête et dire coucou : ça veut dire revenir en politique et donc quitter l’Issep. C’est un vrai choix de vie, une décision lourde», explique Marion Maréchal

Car pourquoi rejoindre un candidat du «camp national» qui tourne autour de 12-13% dans les sondages alors que Marine Le Pen – après une période de mou en septembre-octobre - a repris un certain ascendant politique ? Pour Marion MaréchalÉric Zemmour «a fait beaucoup de progrès dans la posture, le ton, la gravité». Sa décision officielle n’est pas prise mais son cœur balance pour Zemmour

Pouvoir d’achat : sujet central de la présidentielle ? (CFDT)

Pouvoir d’achat : sujet central de la présidentielle ? (CFDT)

Le pouvoir d’achat devrait devenir un des sujets majeurs de la campagne électorale de 2022 déclare Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Il est question de plus en plus brûlante compte tenu de la dérive de l’inflation. Une inflation proche de 3 % sur un an en France (et encore avec un indice des prix à la consommation obsolète de l’INSEE qui sous-estime notamment la forte hausse des dépenses contraintes).

Dans la pratique pour l’instant, on ne perçoit que des intentions de l’augmentation de leurs 1 % aussi bien sur les salaires, Les retraites que sur l’épargne. Bilan une perte de pouvoir d’achat d’au moins 2 % pour les revenus du travail et l’épargne.

Les différents sondages semblent montrer que cette préoccupation devient majeure dans l’opinion. D’après un sondage de Misgroup effectué fin décembre 2021 le pouvoir d’achat figurait en tête des préoccupations pour 72 % des interrogés. Suivez la question de la santé avec 59 %, ensuite la justice avec 53 % puis la santé 51 % et la fiscalité 49 %. Les autres sujets suivent plus loin.

Alors que l’élection présidentielle approche à grands pas et que l’inflation s’installe dans le paysage français, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, juge dans un entretien accordé au Journal du Dimanche que le pouvoir d’achat est une « préoccupation essentielle dans le monde du travail [qui] doit devenir un sujet dans la campagne. Car elle en dissimule une autre : la faiblesse des salaires ».

Selon lui, cette question est «centrale». Le secrétaire général de la CFDT explique que la résurgence de ce thème est notamment liée à «la remontée de l’inflation et un poids grandissant des dépenses contraintes (énergie, alimentation, logement).» Laurent Berger regrette que ce thème ne s’impose pas davantage dans la campagne. «Sans doute parce qu’il y a une forme de déconnexion du débat public, y compris médiatique, avec la réalité vécue par les citoyens, et avec le quotidien des travailleurs en particulier», explique-t-il.

Pour le secrétaire général de la CFDT «il y a une responsabilité de la puissance publique. Mais aussi des entreprises. L’État ne peut pas tout.» Laurent Berger pose notamment la question «de la contrepartie des aides publiques versées aux entreprises», en mettant en avant que «l’État n’a pas à combler les carences des entreprises».

 

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