Archive pour le Tag 'présidentielle'

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Présidentielle : une non- campagne et un président girouette

Présidentielle : une non- campagne et un président girouette

 

Cette « non-campagne » présidentielle, totalement éclipsée par la crise ukrainienne, est le point d’orgue d’une dépolitisation à l’œuvre depuis cinq ans. Si ce contexte sert le président sortant, il vient fragiliser encore une démocratie épuisée, explique dans sa chronique Solenn de Royer, journaliste au « Monde ».

 

Chronique. Avec la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron, par une lettre aux Français agrémentée d’une vidéo postée sur les réseaux sociaux, la campagne peut enfin démarrer. Et, pourtant, elle semble terminée avant même d’avoir commencé. Déjà largement éclipsée par la crise sanitaire, celle-ci est désormais écrasée par la guerre en Ukraine et ses répercussions en Europe. L’arrivée d’Emmanuel Macron sur la scène électorale paraît n’y rien changer.

 

Alors que l’actualité est scandée par les nouvelles de l’Est et les échanges entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ou Vladimir Poutine, les autres candidats se voient relégués au second plan, en grande difficulté pour développer leurs projets. Ce contexte, dont il n’est pas responsable, sert le sortant naturellement – il jouit de sa stature de « président protecteur », garant de la stabilité – mais aussi ontologiquement, tant le locataire de l’Elysée a démontré depuis cinq ans une capacité à se couler dans le flux des événements, à jouer avec eux, pour en tirer profit in fine.

 

Ici, comme avant, il a recours à tous les registres en même temps pour conforter sa première place dans les sondages. Après une déclaration solennelle de « chef de guerre » mercredi, consacrée à l’Ukraine, et une candidature tout en sobriété (lettre aux Français), il a pris le temps de « faire l’acteur » et d’enregistrer le premier volet d’une websérie mettant en scène « le candidat », à destination des réseaux sociaux. Grimpant un escalier à grandes enjambées déterminées, flanqué de son chien Nemo, le président-candidat s’installe dans le salon d’angle de l’Elysée, avant d’évoquer – regard perdu dans le lointain et intermèdes musicaux –, ses motivations pour un second mandat. L’exercice a suscité l’agacement d’une poignée d’élus de la majorité, qui s’interrogent – en privé – sur la pertinence – la futilité ? – d’un tel procédé, alors que l’heure est à la gravité.

Mais le chef de l’Etat, rompu aux changements de rôles, de masques et de costumes, s’est toujours plu à mixer les registres, passant simultanément de celui de la solennité à celui de l’entertainment (divertissement), alimentant avec allant une « netflixication » de la vie politique. Même contre-pied sur le fond : après avoir plaidé pour la « déconstruction » de notre histoire, et assuré en 2017 qu’il n’y avait pas de culture française, le voilà – dans sa lettre – en chantre de l’identité française et de l’enracinement.

Une fois de plus, M. Macron montre qu’il est une incarnation de l’homme « liquide » – selon la formule du sociologue Zygmunt Bauman, auteur du Présent liquide (Seuil, 2007), pour qui la quête de sens et de repères stables a laissé la place à l’obsession du changement et de la flexibilité. « L’homme politique traditionnel est tenu de s’inscrire dans la continuité, la fidélité à des engagements – à défaut, il doit rendre des comptes –, tandis que l’homme politique néolibéral, dont Macron est l’un des visages, n’hésite pas à se contredire, jouer des rôles successifs en fonction de ses intérêts, de l’auditoire et du moment », analyse Christian Salmon, auteur de La Tyrannie des bouffons (LLL, 2020). L’essayiste observe que ce procédé « fonctionne malgré toutes les contradictions », parce qu’il « représente l’époque », en affinité avec les réseaux sociaux et les chaînes info.

Echéance Présidentielle : la campagne électorale étouffée

Echéance Présidentielle : la campagne électorale étouffée

 

 

Dans les faits, la campagne électorale qui avait à peine démarré est déjà terminée. La quasi-totalité des médias consacrent l’essentiel de leurs informations à la guerre de l’Ukraine. Les positions de campagne électorale sont traitées comme des faits divers et de manière très succinctes.

 En cause, le danger que représente désormais un élargissement éventuel de l’invasion, e une guerre nucléaire ,et de toute manière les conséquences mondiale sur l’économie. Des conséquences caractérisées par une baisse de la croissance et une envolée de l’inflation en particulier sur les matières premières y compris alimentaires.

La seconde raison de cette absence de campagne tient au changement des priorités pour les Français. Certes , la question du pouvoir d’achat vient en premier en d’après un récent sondage d’Ipsos mais la question de la guerre vient derrière bien avant les autres sujets environnement santé par exemple.

Comme il est vraisemblable que la guerre en Ukraine sera de plus en plus longue et de plus en plus dramatique, cet événement risque même de devenir la première préoccupation et le sujet politique central.

 Or dans ce domaine Marine Le Pen, Zemmour et Mélenchon n’ont pas été d’une grande clarté quant à leur positionnement politique. Pour être juste, ils ont même considéré que la perspective d’une guerre par Poutine relevait de l’intoxication. En dépit de leur revirement, ils  vont payer la facture électorale de leur curieuse conception de la démocratie.

C’est sans doute dans un fauteuil que Macron sera réélu. La seule qui pourrait s’opposer à lui avec une certaine pertinence ,Valérie Pécresse, n’arrive cependant pas à imprimer dans l’opinion, sans parler des coups b s  qu’elle reçoit au sein de son parti même .

Conclusion, il n’y aura pas de véritable campagne électorale. Macrno s’est déjà affranchie d’une déclaration solennelle avec une petite lettre assez intemporelle qui montre qu’il entend enjamber l’événement.

 Pour l’instant le sondage donne raison avec une perspective de 30 % des intentions de vote au premier tour. Marine peine vient en seconde position avec seulement la moitié des intentions de vote de Macron.

Présidentielle 2022 : l’inutile Michèle Alliot-Marie lâche Valérie Pécresse

Présidentielle 2022 : l’inutile Michèle Alliot-Marie lâche Valérie Pécresse

s’il y en a une qui n’a jamais fait preuve de la moindre personnalité et du moindre charisme ,c’est bien Michele Aliot Marie. Même lorsqu’elle a été ministre, elle a été d’une transparence totale. Ce qui ne l’empêche pas d’espérer un avenir politique en refusant de soutenir Valérie Pécresse, la candidate de son parti, avec des arguments d’une hypocrisie à pleurer quand elle refuse de dire pour qui elle votera. Comme d’autres du parti socialiste où des républicains, elle rejoint les vieux crocodiles à 76 ans en espérant sans doute aussi un jour un Marocain.

 

On objectera qu’elle n’est pas la seule évidemment mais ce spectacle de ralliement à un mois des élections paraît particulièrement pitoyable et révèle l’inconsistance des convictions politiques dés intéressée

 

«La question n’est pas là, je m’adresse à tout le monde. Je m’adresse à tout le monde, je voterai parce que je suis une citoyenne française. Comme chacun, j’ai le droit au silence sur ce que je voterai.» Une réplique qui a de quoi surprendre alors que la chiraquienne était présente lors du fameux «conseil stratégique de défense» organisé la semaine dernière par Valérie Pécresse, en réponse à la crise ukrainienne.

Présidentielle : Rebsamen (PS) à la soupe chez Macron

Rebsamen (PS) à la soupe chez Macron

 

D’un point de vue électoral, Rebsamen  a fait les comptes, il risque sérieusement d’être menacé lors des prochaines élections locales. À l’occasion des municipales dernières, il a senti le vent du boulet d’autant que le lamentable slogan  » Dijon, c’est capitale » ! rendait sans doute bien compte de la nullité politique.

 

En soutenant Macron pour les élections présidentielles de 2022 comme d’autres anciens responsables socialistes ( ou républicains), il espère évidemment le retour d’ascenseur lors des sélections prochaines. De quoi assurer un avenir à 70 ans ! Peut-être même comme ministre.

On pourrait observer que l’intéressé a su naviguer politiquement puisqu’il vient à l’origine de la ligue communiste révolutionnaire où les convictions sont facilement solubles dans le système oligarchique professionnel de la politique.

 

De quoi aussi expliquer la déliquescence du parti socialiste confisqué par les oligarques,  radicaux en paroles mais tellement complaisants avec des grands intérêts une fois au pouvoir.

Présidentielle : la campagne électorale annulée

Présidentielle : la campagne électorale annulée

 

 

Dans les faits, la campagne électorale qui avait à peine démarré est déjà terminée. La quasi-totalité des médias consacrent l’essentiel de leurs informations à la guerre de l’Ukraine. Les positions de campagne électorale sont traitées comme des faits divers et de manière très succinctes.

 En cause, le danger que représente désormais un élargissement éventuel de l’invasion, e une guerre nucléaire ,et de toute manière les conséquences mondiale sur l’économie. Des conséquences caractérisées par une baisse de la croissance et une envolée de l’inflation en particulier sur les matières premières y compris alimentaires.

La seconde raison de cette absence de campagne tient au changement des priorités pour les Français. Certes , la question du pouvoir d’achat vient en premier en d’après un récent sondage d’Ipsos mais la question de la guerre vient derrière bien avant les autres sujets environnement santé par exemple.

Comme il est vraisemblable que la guerre en Ukraine sera de plus en plus longue et de plus en plus dramatique, cet événement risque même de devenir la première préoccupation et le sujet politique central.

 Or dans ce domaine Marine Le Pen, Zemmour et Mélenchon n’ont pas été d’une grande clarté quant à leur positionnement politique. Pour être juste, ils ont même considéré que la perspective d’une guerre par Poutine relevait de l’intoxication. En dépit de leur revirement, ils  vont payer la facture électorale de leur curieuse conception de la démocratie.

C’est sans doute dans un fauteuil que Macron sera réélu. La seule qui pourrait s’opposer à lui avec une certaine pertinence ,Valérie Pécresse, n’arrive cependant pas à imprimer dans l’opinion, sans parler des coups b s  qu’elle reçoit au sein de son parti même .

Conclusion, il n’y aura pas de véritable campagne électorale. Macrno s’est déjà affranchie d’une déclaration solennelle avec une petite lettre assez intemporelle qui montre qu’il entend enjamber l’événement.

 Pour l’instant le sondage donne raison avec une perspective de 30 % des intentions de vote au premier tour. Marine peine vient en seconde position avec seulement la moitié des intentions de vote de Macron.

Note de la Russie en baisse ( agence S&P)

Note de la Russie en baisse ( agence S&P)

S&P avait déjà placé la note de la dette à long terme en monnaie étrangère de la Russie dans la catégorie des investissements spéculatifs la semaine dernière, mais l’a fait descendre jeudi de huit crans supplémentaires. Les deux autres grandes agences de notation Fitch et Moody’s, ont, elles, rétrogradé la Russie dans la catégorie des placements spéculatifs mercredi.

S&P décidera dans les prochaines semaines si elle abaisse ou non de nouveau la dette de la Russie «une fois qu’il y aura plus de clarté sur la capacité technique et/ou la volonté du gouvernement d’honorer ses obligations de dette en totalité et en heure».

Présidentielle : surprise, Macron candidat !

Présidentielle : surprise, Macron candidat !

Ce n’est évidemment pas une surprise. La candidature de Macron était attendue depuis longtemps. Ce qui la caractérise , c’est cependant son mode d’expression à savoir une lettre aux Français. Sans doute pour montrer aux autres candidats qu’il ne se situe pas dans la même catégorie et qu’il compte Utiliser son statut de président actuel pour valoriser sa posture. Il souhaite aussi montrer, que lui est concentré sur les grands enjeux du moments y compris internationaux. Bref, il faut s’attendre un minimum de campagne de la part de Macron qui va instrumentaliser  sa fonction pour donner une légitimité à un nouveau mandat.Témoin cette lettre qui veut prendre de la hauteur :

 

« Je suis candidat pour inventer avec vous, face aux défis du siècle, une réponse française et européenne singulière. Je suis candidat pour défendre nos valeurs que les dérèglements du monde menacent. Je suis candidat pour continuer de préparer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Pour nous permettre aujourd’hui comme demain de décider pour nous-mêmes », écrit-il dans sa missive parue en début de soirée. « J’ai perçu partout un esprit de résistance à toute épreuve, une volonté d’engagement remarquable, une inlassable envie de bâtir. Je l’ai retrouvée partout dans notre pays mais aussi en allant à la rencontre de nos compatriotes vivant à l’étranger. J’ai perçu en chaque lieu le désir de prendre part à cette belle et grande aventure collective qui s’appelle la France. »

 

Une élection présidentielle sans campagne électorale !

Une élection présidentielle sans campagne électorale !

 

 

 

La campagne électorale française court le risque d’être complètement étouffée par la situation de guerre en Ukraine. La guerre déclenchée par Poutine est en effet susceptible d’éliminer pratiquement tout autre sujet d’ici le 10 avril.

Cette situation conflictuelle dangereuse pour toute l’Europe réclame nécessairement une certaine unité nationale qui va profiter au candidat président. En outre , certains candidats très complaisants vis-à-vis de Poutine pourraient faire les frais de leur prise de position antérieure.

On voit mal dans ce contexte guerrier, quelles perspectives alternatives pourraient être portées par un autre candidat aux présidentielles.

Le scénario possible et inédit pourrait être celui d’une élection présidentielle privée de débat et de campagne.

Dans ces conditions, Emmanuel Macron pourrait largement profiter électoralement de cette situation

 

Présidentielle: la fin bientôt de la candidature ridicule de Taubira ?

Présidentielle: la fin bientôt de la candidature ridicule de Taubira ?

La tragi-comédie va sans doute bientôt se terminer pour Christiane Taubira supposée représenter la volonté du « peuple de gauche » pour l’union. En fait, elle n’a  réussi à persuader personne de l’intérêt et de la cohérence de cette stratégie sauf quelque gauchistes naifs. L’intéressé s’est installé dans une posture assez ridicule pour ne pas dire davantage puisque mandatée pour réaliser l’union , elle participe maintenant à accroître encore la désunion. Une posture complètement incompréhensible qui a d’ailleurs amené certains de ses soutiens comme le parti radical de gauche à la lâcher. À une semaine de la clôture des parrainages, Christiane Taubira ne compte que 104 signatures recueillies sur 500, et voit se réduire ses chances de poursuivre l’aventure présidentielle, entamée il y a un peu plus d’un mois. Elle s’était déclarée tardivement, le 15 janvier dernier.

Présidentielle 2022 : 80% des jeunes envisageraient de voter d’après une étude douteuse

Présidentielle 2022 : 80% des jeunes envisageraient de voter d’après une étude douteuse

 

Une étude particulièrement douteuse d’ Ipsos – Sopra Steria démontrerait que 80 % des jeunes seraient prêts à voter aux présidentielles.

De quoi s’interroger sur la pertinence de tels résultats quand on connaît le désintérêt général des électeurs potentiels. Globalement il y a d’abord environ 10 % de Français non-inscrits auxquels il faut ajouter 35 % qui n’ont pas l’intention de voter. Les jeunes feraient exception de près cette étude d’ Ipsos.

Exactement le contraire des enquêtes conduites Anne Muxel, directrice de recherches. 

 

Anne Muxel, directrice de recherches au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), a conduit plusieurs enquêtes sur le rapport des jeunes à la politique. Elle a notamment publié (avec Olivier Galland) La Tentation radicale. Enquête auprès des lycéens (PUF, 2018). (interview)

Avec un taux d’abstention de près de 60 % toutes tranches d’âge confondues, le scrutin municipal du 28 juin a battu un record, mais qu’en est-il de l’électorat jeune ? Un record dans le record ?

Oui, c’est encore plus marqué chez les jeunes, puisque l’abstention atteint 72 % chez les 18-34 ans, selon une estimation Ipsos-Sopra Steria. Rien d’étonnant : pour la tranche 18-24 ans, quel que soit le type de scrutin, le taux, ces dernières années, est supérieur de dix points en moyenne à celui de l’ensemble de la population. Au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, comme aux élections européennes de 2019, seul un petit tiers des 18-24 ans s’était rendu aux urnes. Mais dans le surcroît d’abstention des jeunes entrent plusieurs composantes.

Il y a d’abord ce que j’appelle le « moratoire électoral » des années de jeunesse : un temps de latence avant le passage à l’exercice effectif du droit de vote. Outre l’entrée progressive dans la vie adulte, il y a aussi le phénomène de « mal-inscription », quand certains restent inscrits près de chez leurs parents alors qu’ils sont déjà éloignés géographiquement par les études ou le travail. A ces causes structurelles s’ajoutent des raisons plus politiques, l’abstention exprimant alors soit une forme consciente et délibérée de protestation, soit une totale indifférence vis-à-vis du jeu électoral. L’abstention des jeunes s’inscrit aussi dans la généralisation d’un nouveau type de comportement électoral que l’on observe dans l’ensemble de la population : la participation intermittente, variable selon les enjeux et les scrutins. Le vote systématique, c’est-à-dire le sens du devoir de voter, s’est affaibli.

Le désengagement croissant des jeunes du jeu électoral ne met-il pas en cause, à terme, la pérennité des institutions ?

Le vote est l’outil par excellence de « faisabilité » de la vie démocratique. Si les jeunes continuent de se désengager de cette action citoyenne, alors cela peut effectivement mettre en péril la solidité de la démocratie elle-même. Il faut cependant nuancer car il existe d’autres formes d’implication dans la vie démocratique que la participation aux élections. Mais cette question du désengagement est réelle. Elle s’adresse à toute la classe politique et concerne, même si le phénomène est plus marqué chez les jeunes, toute la population, tant la défiance à l’endroit des institutions et du personnel politique est forte.

 

Présidentielle 2022 : le parrainage va balayer des candidats

Présidentielle 2022 : le parrainage va balayer des candidats

Il  ne reste qu’une dizaine de jours pour trouver les parrainages nécessaires  ( 500) qui légitiment  une candidature aux élections présidentielles. Plusieurs candidats pourraient ne pas réussir à atteindre le seuil fixé notamment Christiane Taubira, Poutou, Hélène Thouy, candidate Animaliste  et même Nicolas Dupont Aignan. Pour certains ce n’est pas très grave car en fait ils ne représentent pas grand-chose ( Il y a actuellement environ 90 candidats à la candidature !), pour d’autres c’est plus inquiétant notamment ceux auxquels on attribue autour de 10 % des intentions de vote. De toute évidence, un nouveau processus de parrainage mérite d’être mis en œuvre car la douzaine de candidatures retenues est évidemment excessive. Certains ne sont là en effet que pour satisfaire leur ego alors que leur représentativité est proche de zéro.

A sept semaines du scrutin, six candidats sont assurés de se présenter. Dans le trio de tête, on retrouve Valérie Pécresse (1 945 parrainages), Emmanuel Macron (1 345), qui ne s’est toutefois pas encore officiellement déclaré, et Anne Hidalgo (1 074). Les candidates LR et PS ainsi que le président sortant viennent d’être rejoints par Nathalie Arthaud (529), ex aequo avec Fabien Roussel (529) et Jean Lassalle (503), selon le dernier décompte publié par le Conseil constitutionnel, le 17 février.

Pour les autres candidats, la place n’est toujours pas garantie. Si Yannick Jadot s’approche du seuil des 500 parrainages avec seulement 10 signatures manquantes, d’autres, comme Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Eric Zemmour, Philippe Poutou, Christiane Taubira et Hélène Thouy, sont loin de la barre des 500 signatures. Il ne leur reste plus que 12 jours pour les trouver, et certains font part de leur inquiétude à l’idée de ne pas les obtenir.

Présidentielle 2022 : les rats quittent le navire du parti socialiste

Présidentielle 2022 : les rats quittent le navire du parti socialiste

Après Ségolène Royal qui rejoint Mélenchon, c’est deux autres oligarques Élisabeth Guigou et Marisol Touraine qui rejoignent Macron.

Bref on assiste à un vaste mercato politique mais dont le parti socialiste est la principale victime même si on constate aussi des mouvements mais  moins importants à droite.

Cela prouve à l’évidence que les convictions dites socialistes des intéressés étaient peu solides et pouvaient s’accommoder en fait d’un partenariat avec n’importe quelle autre parti de droite. Le pire c’est que ces transferts viennent de personnalités qui ont longtemps soutenu la ligne pure et dure du parti socialiste mais qui une fois au pouvoir ont fait à peu près le contraire. À commencer par Mitterrand qui a changé de politique au bout de deux ans. Un parti qui a préféré rejeter au loin la social-démocratie mais qui sait si bien accommoder du capitalisme y compris avec ses excès.

Ces ralliés de la dernière heure espèrent  sans doute un petit Marocain dans un futur gouvernement en tout cas un strapontin dans les sphères du pouvoir . Notons que la plupart de ces défections émanent  de professionnels de la politique dans la plupart passée par l’Ena qui avait noyauté la direction du parti socialiste et grandement  été responsables  la coupure avec les couches populaires.

Présidentielle 2022 : Philippot abandonne

Présidentielle 2022 : Philippot abandonne

 

Florian Philippot a annoncé qu’il renonçait à sa candidature pour l’élection présidentielle de 2022. «Confronté à un système de parrainages totalement verrouillé et vicié », le leader des Patriotes «prend acte» de «l’impossibilité d’aller au bout» de l’aventure dans laquelle il s’était lancé l’été dernier, «au lendemain de la terrible intervention du président Macron sur le passe sanitaire».

 

Ancien bras droit de Marine Le Pen et ex-numéro deux du Front national – avant d’en claquer la porte fin 2017 pour se consacrer à son mouvement -, le chantre du «Frexit» s’est imposé comme l’une des principales figures du mouvement de contestation contre les mesures de l’exécutif pour lutter contre l’épidémie. Réunissant jusqu’à plus de 200.000 personnes au cœur du mois d’août dernier, pour dénoncer une supposée «dictature covidiste».

Politique-Présidentielle 2022: des ralliements en forme de trahison souvent opportunistes

Politique-Présidentielle 2022: des ralliements en forme de trahison souvent opportunistes

 

Le grand mercato politique commence et n’est sans doute pas terminé. Il atteindra sans doute son apogée au moment des élections législatives où la bataille sera rude pour décrocher une investiture.

Ces changements d’écurie politique ne sont pas tous intéressés mais ils constituent cependant de véritables trahisons. En effet pourquoi attendre la veille d’une élection pour changer de camp et dire autant de mal d’une personne ou d’un mouvement après en avoir dit autant de bien.

L’exemple plus caricatural est sans doute celui d’Éric Woerth. L’intéressé n’a cessé de considérer la gestion financière de Macron comme particulièrement dangereuse et irresponsable. Et d’un coup il change d’opinion…. au nom de la France évidemment !

On peut comprendre que certains évoluent dans leurs opinions mais ce qui est particulièrement critiquable c’est de le manifester en trahissant son ancien camp à la veille d’une élection. D’une certaine manière, c’est un moyen de discréditer encore un peu plus une classe politique dont les convictions déjà peu fiables sont en plus à géométrie variable.

Il y a évidemment des spécialistes dans ce domaine du nomadisme politique dont certains ont connu et traversé cinq ou six formations politiques. Ceux-là  sont de purs opportunistes qui ont transformé en tout cas largement contribué à  faire du mandat électoral un métier rémunérateur.

Politique- Présidentielle 2022: environ 50 % des Français ne voteront pas

Politique- Présidentielle 2022: environ 50 % des Français ne voteront pas

 

 

 

La France est bien entendu affectée par un certain nombre d’éléments de crise différents, certains sont d’ordre économiques, d’autres sociaux, environnementaux mais le plus grave est peut-être le discrédit qui frappe le milieu politique, mais aussi les médias voire les élites en général.

 

En cause, surtout un fonctionnement démocratique demeuré à l’état néandertalien et qui se limite au dépôt d’un bulletin de vote une fois tous les quatre ou cinq ans. En réalité la plupart des élus ne sont nullement représentatifs. Ainsi par exemple si l’on tient compte des citoyens non-inscrits qui représentent 10 % du corps électoral et du taux d’abstention enregistrée récemment autour de 35 % ( les sondages démontent que le taux d’abstention pourrait atteindre aussi ce chiffre aux présidentielles) c’est près de la moitié de la population qui ne vote pas.

Un président de la république qui obtient de l’ordre de 24 %au  premier tour n’est en réalité élue que par 8 % de des votants. Le second tour  n’est pas réellement une adhésion un programme mais plutôt le rejet de celui qu’on ne souhaite pas voir accéder à la magistrature suprême. L’adhésion, la vraie c’est celle du premier tour.

Cette démocratie est donc une forme d’escroquerie. On la retrouve à tous les échelons des élections au plan local ,départemental ou  régional. C’est une infime minorité qui désigne les responsables lesquels ensuite se croient investis pour mettre en œuvre sans discussion des politiques qui correspondent à leurs convictions mais pas à celle de tous les électeurs, loin s’en faut.

Pour combler ce vide dramatique, certains imaginent des débats dans des commissions de citoyens tirés au sort qui évidemment faute de culture suffisante se font facilement manœuvrer par les experts et les politiques.

La France souffre en fait d’un manque de vie et de débat via les organisations intermédiaires seules capables de faire émerger des représentants formés et responsables. À chaque niveau d’élection, il conviendait donc d’ouvrir largement les débats avec les citoyens avant décision finale.

L’autre facteur explicatif de la crise démocratique tient au caractère monopolistique des grands médias qui appartiennent tous aux financiers et défendent à peu près tous la même orientation politique. Du coup, la démocratie est aussi étouffée de ce côté-là. S’y ajoute l’avis  de trop nombreux experts opportunistes qui servent la soupe aux pouvoirs. Ainsi nombre de citoyens ne se retrouve plus dans ce système démocratique très virtuel.

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