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Présidentielle Programme Macron: la continuité sans le changement …et sans financement

Présidentielle Programme Macron: la continuité sans le  changement …et sans financement 

 

 

Finie sans doute la disruption pour Macron qui revient aux bonnes vieilles recettes des élections passées avec un très long catalogue de mesures qui ressemblent un peu au catalogue de La Redoute. Certaines paraissent de bon sens, d’autres contradictoires, d’autres théoriques et elles ont toutes en commun de n’avoir pas le financement nécessaire.

 

Le programme de Macron c’est une sorte de synthèse des idées avancées,à gauche, à droite voire aux extrêmes qui additionne le tout et accommode l’ensemble à la sauce macronienne du « en même temps ».

D’une façon générale , il manque surtout un souffle et une vision d’avenir. Surtout en cette période de bouleversements de l’environnement géostratégique et d’éventuelles menaces d’une troisième guerre mondiale. Une perspective qui est ajoutée à celle des préoccupations environnementales devrait inciter à un vaste plan de relocalisation industrielle et agricole afin de réduire la dépendance française dont il faut rappeler le triste résultat de la balance commerciale.Une perspective qui devrait aussi remettre en débat le rôle et les moyens de l’armée (Macron prévoit simplement quelques réservistes plus en plus; face aux chars russes par exemple cela risque d’être un peu insuffisant !).

Notamment n’ont pas été abordées dans ce catalogue d’une part la question de la dette, d’autre part et la compétitivité économique.

En outre et surtout ce plan n’est pas financé. D’après des calculs de coin de table, il coûterait d’après le candidat de l’ordre de 50 milliards par an dont l’essentiel doit être financé par la croissance. Justement quelle croissance avec une si faible compétitivité ?

Le président candidat a pris la précaution de ne pas indiquer de scénario de croissance.

« Le président sortant veut financer ce programme grâce à la croissance, qui permettra selon lui de dégager 15 milliards d’euros par an, la réforme des retraites et la réforme de l’assurance-chômage, auxquelles Emmanuel Macron veut ajouter 15 milliards d’euros d’économies sur les coûts de fonctionnement des collectivités locales. »

Le problème c’est que la réforme des retraites ne permettra de réelles économies qu’à très long terme. A court et moyen terme ,il y aura  en effet des transferts de dépenses sociales d’une part sur la sécurité sociale, d’autre part sur le régime d’assurance chômage. Quant à la réduction des coûts de fonctionnement des collectivités locales, le président hypothèque des responsabilités qui ne sont pas les siennes. Notons que dans le même temps , Macron fait pratiquement l’impasse sur la réforme de l’État et ses dépenses.

Bref, un programme à la française qui arrose un peu tous les sujets mais sans réelles priorités adaptées aux enjeux stratégiques et surtout sans le financement.

Election présidentielle 2022 : Macron candidat sans débat

Election présidentielle 2022 : Macron candidat  sans débat

 

 

Un papier du « Monde » soulève la contradiction de la campagne de Macro, qui veut d’une part élargir son concept de d’union nationale mais refuse en même temps le débat avec les forces concurrentes.Il ne fait pas de doute que, s’il est réélu, le chef de l’Etat aura la volonté de continuer à réformer le pays. Pour entraîner à sa suite un maximum d’acteurs, il devra faire preuve de capacité d’écoute et d’échange, ce que son refus de se confronter à ses adversaires ne montre pas.

 

 

Archi-favori dans tous les sondages d’intentions de vote, Emmanuel Macron est confronté depuis son entrée en campagne à deux défis. Le premier est d’expliquer en quoi un second mandat s’impose et peut être utile au pays, alors que l’histoire de la Ve République est jalonnée d’exemples décevants. La très longue conférence de presse tenue, jeudi 17 mars, par le président candidat jusqu’à présent très occupé par la guerre en Ukraine, et son insistance à revendiquer « un mandat clair » à partir de propositions concrètes et détaillées, était une réponse plutôt convaincante à cette interrogation. Il ne fait guère de doute que, s’il est élu, Emmanuel Macron aura la volonté de continuer à réformer le pays.

Certains des chantiers qu’il a évoqués, comme les réformes de l’assurance-chômage, de la formation professionnelle, de Pôle emploi, sont dans la droite ligne de ce qu’il a entrepris en 2017 pour tenter d’en finir avec le chômage de masse. Les résultats obtenus depuis cinq ans lui servent de levier. D’autres propositions sont en revanche en total décalage par rapport au projet initial, comme la retraite à 65 ans ou la baisse des droits de successions, qui semblent cette fois directement tirées de l’escarcelle de la droite.

Une idée apparaît totalement disruptive : celle de conclure un pacte nouveau avec les enseignants, qui se verraient proposer une hausse « significative » de leurs rémunérations à condition d’accepter de « nouvelles missions », comme le remplacement des professeurs absents. Combiné à la volonté de donner plus de liberté aux chefs d’établissement et de rendre transparentes les évaluations, ce chantier remet profondément en cause le fonctionnement actuel de l’éducation nationale, qui ne parvient pas à remplir sa promesse d’égalité des chances. Au terme de cinq années de relations difficiles avec les syndicats, le candidat assume la prise de risque en tablant cette fois sur la mobilisation des acteurs locaux : maires, chefs d’établissement, enseignants, parents d’élèves.

Façonnée par les crises, les blocages et les périls, la nouvelle France qu’Emmanuel Macron tente de faire émerger apparaît assez différente de celle d’aujourd’hui : elle est à la fois fortement mobilisée autour de la défense de sa souveraineté avec un effort budgétaire de 50 milliards d’euros par an jusqu’en 2027 et pourtant moins uniforme dans son fonctionnement. Le droit à l’expérimentation est revendiqué pour tenter de renouer le lien avec les citoyens. Le projet se veut aussi plus écologique et plus solidaire avec le triplement de la prime pouvoir d’achat ou la création d’une « solidarité à la source » pour les plus précaires. En jonglant avec tous les sujets sur un large spectre idéologique, Emmanuel Macron a montré qu’il était directement opérationnel, au risque d’aggraver son cas.

Son second défi était en effet de lutter contre l’idée d’une élection déjà faite et donc peu mobilisatrice. Cela méritait à tout le moins quelque considération pour ceux qui le défient. Il n’y en a pas eu. Le président candidat continue de refuser obstinément de débattre avec eux en arguant que tous ses prédécesseurs ont fait de même. Or les circonstances n’étaient pas les mêmes. Acteur depuis 2017 d’une puissante recomposition politique, Emmanuel Macron rêve ouvertement d’une large union nationale pour achever son projet. Le nombre de défis à relever l’y incite mais, pour espérer embarquer un maximum d’acteurs, il doit d’abord démontrer sa capacité d’écoute et de débat, après un quinquennat marqué par la verticalité. La campagne présidentielle est une occasion en or. Il ne s’y résout pas. C’est son talon d’Achille.

Présidentielle 2022 : l’absence de débat fragilise la démocratie.

Présidentielle 2022 : l’absence de débat fragilise la démocratie.

Il est fortement probable que le futur président de la république sera mal élu. Plusieurs facteurs explicatifs. D’abord l’absence réelle de campagne électorale. Le président surfe en effet sur l’effet drapeau et évite de se confronter à ses concurrents. Par ailleurs la situation géostratégique en Ukraine écrase tous les autres sujets notamment intérieurs. Il y a aussi le taux de participation qui risque de mettre en cause la légitimité du président.

Si l’on ajoute les abstentionnistes et les non-inscrits on pourrait dépasser 50 % d’abstention. Le président pourrait alors ne représenter que 25 % du corps électoral au premier tour. De quoi nourrir éventuellement un troisième social si comme prévu la conjoncture se dégrade pour les ménages, les salariés et retraités. Sénat. Deux jours après l’interview de Gérard Larcher au Figaro , où il stipulait notamment que «s’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera», Valérie Pécresse nourrit la critique d’une période électorale atone et poussive dans laquelle le président-candidat ne prendrait pas suffisamment sa part. Dans un entretien au Parisien la leader de la droite «souhaite qu’on puisse tirer un vrai bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron.»

Sondage présidentielle: hausse de Mélenchon, baisse de Zemmour

Sondage présidentielle: hausse de Mélenchon, baisse de Zemmour

Macron toujours largement en tête des sondages avec 31 % des voix. Marine Le Pen en seconde position et Mélenchon en troisième. Zemmour recule nettement. Autre fait marquant le folklorique Jean Lassalle qui obtient davantage qu’Anne hidalgo ou  l’agonie confirmée du parti socialiste.

 

Un nouveau sondage de l’Institut Elabe, pour BFMTV et l’Express, donne en effetbJean-Luc Mélenchon en troisième position (14%) et Eric Zemmour en cinquième position (10,5%) derrière Valérie Pécresse (11,5%). En tête, Emmanuel Macron est lui crédité de 31% des voix, soit une perte de deux points par rapport au sondage Opinion 2022 de la semaine dernière, et Marine Le Pen de 18%, en hausse de trois points en une semaine.
Derrière, Yannick Jadot reste stable à 5% des intentions de vote et Fabien Roussel baisse à 3,5%. Anne Hidalgo récolte désormais 1,5%, derrière Jean Lassalle (2%) et à égalité avec Nicolas Dupont-Aignan (1,5%). En queue de peloton, Philippe Poutou récolte 1% des intentions de votes et Nathalie Arthaud 0,5%.

Présidentielle 2022 : Macron pour un élargissement politique ?

Présidentielle 2022 : Macron pour un élargissement politique ?

 

 

Lors du débat des six candidats aux présidentielles, Le chef de l’État a affirmé vouloir «unir et fédérer les énergies» autour de «l’essentiel», vantant ce faisant la «méthode» qui a été la sienne durant son premier quinquennat : faire travailler dans un même gouvernement des personnalités issues des rangs de la droite et de la gauche. Bref une sorte déjà d’appel pour le second tour en même temps qu’une entreprise de débauchage aussi bien à gauche qu’à droite.

 

Bref finalement la fameuse stratégie ni de droite ni de gauche qui conduit cependant à l’immobilisme et à la confusion.

 

Le locataire de l’Élysée a cité plusieurs thématiques sur lesquelles il espérait pouvoir faire converger encore davantage de membres du Parti socialiste et des Républicains en cas de victoire le 24 avril prochain : «l’école, la santé, notre mode démocratique (et) notre mode de fonctionnement». «Nous devons savoir aussi nous entendre», a-t-il exhorté, après avoir toutefois été la cible de la plupart des attaques de ses concurrents.

Présidentielle: une non-campagne

  • Présidentielle: une  non-campagne 
    • La guerre en Ukraine, par la peur qu’elle engendre, «gèle» le débat politique français, argumente l’universitaire, normalien, agrégé et docteur en histoire Pierre Vermeren.
    • Au regard du mal absolu qu’est une invasion, les maux dont souffre la France semblent soudain relatifs. Ils n’en demeurent pas moins très graves. Les mettre sous le boisseau, les euphémiser, ne rendra le réveil des Français que plus douloureux, argumente Pierre Vermeren. Auteur de nombreux ouvrages salués par la critique, il a notamment publié «La France qui déclasse – De la désindustrialisation à la crise sanitaire» (Texto, 2022) et «L’Impasse de la métropolisation» (Gallimard, coll. «Le Débat», 2021).
    • Alors que la guerre fait rage en Ukraine, les affaires courantes et la routine politique suivent leur cours en France.
    • Le 3 mars 2022, jour de l’officialisation de la candidature d’Emmanuel Macron, le jeune porte-parole du gouvernement français a affirmé avec une mine de carême que «la campagne présidentielle aura bien lieu». Or comme en attestent les dix premiers jours de campagne et la curieuse émission de télévision de ce 14 mars, dont les conditions ont été dictées par l’Élysée, le débat est insignifiant.
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Ukraine: Appel aux candidats de la présidentielle

Ukraine: Appel aux candidats de la présidentielle

Dans une tribune sur franceinfo, les responsables de l’ONG Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM) appellent les candidats à l’élection présidentielle à prendre position sur la guerre en Ukraine et sur les autres conflits « où le droit humanitaire international est bafoué ».

 

À moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle en France, et alors qu’une guerre se déroule aux portes de l’Union européenne, deux médecins, anesthésistes-réanimateurs et responsables de l’UOSSM, appellent les candidats à se positionner sur la fin des hostilités, l’accueil des réfugiés, la reconstruction après les combats. En Ukraine, mais pas seulement. 

 

La guerre s’est invitée au cœur de l’espace européen. Inédit, impensable, inacceptable, les condamnations pleuvent et la solidarité se met en branle à raison. Et pourtant ce n’était pas faute d’alerter et de crier à l’aide depuis 11 ans, non loin de là se déroulait déjà le pire…

Bombardements, villes assiégées, réfugiés en fuite sur les routes bondées, hôpitaux détruits etc. Nous, médecins humanitaires français et syriens et comme tous les Syriens dans le monde, sommes foudroyés par ce sentiment de déjà-vu tragique, cette réminiscence traumatique d’un désastre humanitaire, passé sous silence. C’est bien la Syrie dont il est question. Non pas pour mettre dos à dos Syriens et Ukrainiens, dans une concurrence morbide de la tragédie mais bien dans un rapprochement solidaire, dans une réciprocité ferme et sans faille de condamnation d’une stratégie militaire russe à l’œuvre depuis des années en Syrie, dont personne n’a tiré les leçons.

Alep, Ghouta, Idleb…Elles ont vécu l’agonie d’une destruction méticuleuse. D’abord bombardées, puis assiégées, affamées, sans électricité ni chauffage ni eau potable, leurs habitants n’ont pas eu d’autre choix que de fuir leur foyer à l’intérieur du pays comme déplacés ou à l’extérieur du pays comme réfugiés de guerre si tant est que ce statut leur est accordé, le terme de migrant leur étant plus souvent accolé.

. Selon les estimations de Janez Lenarcic, commissaire européen à l’aide humanitaire et à la réaction aux crises, « sept millions d’Ukrainiens vont être déplacés » et cela risque d’engendrer « la plus grande crise humanitaire sur notre continent depuis de très nombreuses années ». Des chiffres non sans rappeler ceux des réfugiés syriens qui représentaient en 2021 un cinquième des réfugiés dans le monde, soit la plus grande crise de déplacés jamais connue. La Syrie faisait ainsi office de prémisse d’une politique militaire russe déjà à l’œuvre, laboratoire d’une stratégie du siège et de l’effroi. Les Syriens ont vécu dans l’indifférence des sanctions internationales ce que vivent aujourd’hui les Ukrainiens. 

L’invasion et les bombardements sur l’Ukraine, par l’armée de Vladimir Poutine, nous rappelle avec amertume et colère l’enlisement de la guerre en Syrie, au temps où une révolution populaire s’est muée en guerre internationale avec la Russie en premier défenseur de l’innommable et de l’horreur :  la guerre chimique, les attaques aériennes sur les civils et les hôpitaux de façon indifférenciée, la mort directe ou indirecte par manque d’accès aux soins de près de deux millions de personnes en 11 ans, du déplacement de millions de populations et d’une génération d’enfants sacrifiée. L’entrave à l’accès humanitaire transfrontalier est aussi une constante avec une aide internationale empêchée par des couloirs humanitaires fermés ou réduits qui asphyxient les populations.

Cette tribune n’a pas vocation à être une indignation de plus. À l’heure où les sujets internationaux, absents du débat des présidentielles 2022 durant de longs mois, se sont imposés de force, en cette date symbolique du 15 mars, qui marque le triste anniversaire de la révolution et de la guerre en Syrie, de la mort du droit humanitaire international et de l’échec de la communauté internationale à prendre sa part pour la paix, nous, soignants engagés en Syrie et solidaires du peuple ukrainien, prenons la parole.

Les Français sont préoccupés par les questions internationales et humanitaires. Ils sont sensibilisés, mobilisés, fondamentalement humanistes. Pour preuve, notre pétition sur Change.org qui avait récoltée près de 200 000 signatures sur l’arrêt des bombardements et du ciblage des hôpitaux en Syrie. C’est au nom des Français et de leur solidarité que nous nous adressons à vous, qui postulez à l’autorité suprême de la présidence de la République.

Nous vivons un moment de l’histoire, un tournant de la politique française et européenne, où la guerre s’est invitée sur notre continent. Nous ne pouvons plus l’ignorer comme nous l’avons fait pour d’autres conflits dont celui qui nous porte  depuis 11 ans en Syrie.

La France doit prendre sa part dans l’engagement pour la paix en Ukraine, en Syrie, au Yemen et ailleurs, là où le droit humanitaire international est bafoué. Quelle sera votre voix ? Quelle part pour la France dans la défense du droit humanitaire international ?

La communauté internationale a trop longtemps laissé faire en Syrie, la guerre éclate aujourd’hui en Ukraine, comment vous positionnerez-vous demain ailleurs dans le monde ?

Nous demandons solennellement au futur.e président.e, au-delà des voeux pieux, de nous présenter leur plan pour leurs 100 premiers jours.

- Que ferez-vous pour l’application des résolutions votées aux Nations Unies pour la mise en place d’une trêve immédiate et un cessez-le-feu ? (résolution 2401 de 2018 du Conseil de sécurité des Nations unies pour une trêve en Syrie et résolution A/ES-11/L.1 pour un cessez-le-feu immédiat en Ukraine)

- Que ferez-vous pour un engagement de toutes les parties aux conflits en Syrie et en Ukraine de se conformer à leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, de protéger les populations et de garantir la protection des structures sanitaires ?

- Que ferez-vous pour la mise en place immédiate d’une zone de désescalade de la violence en Ukraine et son respect en Syrie ?

- Que ferez-vous pour garantir un accès sans entrave à l’aide humanitaire et permettre l’’ouverture et la protection de tous les couloirs humanitaires pour assurer un acheminement immédiat de l’aide internationale vitale en Ukraine et en Syrie ? Depuis 2020 en Syrie, seul un couloir humanitaire sur quatre est toujours ouvert pour l’acheminement de l’aide humanitaire internationale.

- Que ferez-vous pour débloquer des fonds d’urgence pour la réhabilitation du système sanitaire, éducatif, alimentation, eau, logement en Syrie et prévenir une grave crise humanitaire en Ukraine ?

- Que ferez-vous pour garantir un exercice libre des organisations humanitaires d’intervenir sans restriction en Syrie et en Ukraine ?

Les signataires :

Dr. Ziad Alissa, président de l’UOSSM France, anesthésiste-réanimateur
Pr Raphaël Pitti, rResponsable formation del’UOSSM France, anesthésiste-réanimateur

Présidentielle 2022 : les 12 priorités des Français, selon une « consultation citoyenne »

Présidentielle 2022 : les 12 priorités des Français, selon une « consultation citoyenne »

Selon une vaste consultation citoyenne lancée par France Bleu, en partenariat avec France 3 Régions et Make.org, et dont les résultats ont été  dévoilés dimanche 13 mars; 12 priorités se dégageraient. En fait,  ce type de consultation n’apporte pas grand-chose et tout cela ressemble davantage à une consultation  de bistrot. D’autant qu’on n’a pas abordé les questions essentielles relatives par exemple à l’économie, à l’immigration, à la Covid, à  l’encadrement des prestations sociales, la légalisation du cannabis, la peine de mort, le revenu universel, le mix énergétique, le temps de travail hebdomadaire et l’âge de départ à la retraite.Sans parler de la question de la défense. Bref, ce genre de convention citoyenne qui ressemble surtout à du bavardage surtout si on prend en compte en plus les commentaires des personnes enquêtées.

 

1L’exemplarité des élus

L’enjeu numéro un des participants à la consultation est de garantir l’exemplarité des responsables politiques. Plusieurs propositions portent ainsi sur les conditions d’exercice du pouvoir, de rémunération des élus et de leur statut juridique.

2Le système de santé

Dans un contexte de crise sanitaire, de nombreux participants expriment leur souhait d’allouer plus de moyens au système de santé, d’augmenter les salaires des soignants et de lutter contre les déserts médicaux.

3Les salaires et les retraites

L’augmentation du pouvoir d’achat fait l’objet d’un grand nombre de propositions. Il est ainsi demandé que les salaires et retraites soient indexés sur l’inflation et le coût de la vie.

4L’éducation

De nombreux participants évoquent la question de l’éducation. Ils demandent une revalorisation de l’apprentissage et des métiers manuels ainsi qu’un renforcement de l’enseignement des fondamentaux.

5L’économie et la consommation

Le développement des commerces et des emplois de proximité ainsi que la réindustrialisation du pays sont très souvent prônés dans cette consultation. Le levier fiscal est avancé comme principal moyen de favoriser les produits locaux. 

6Le système démocratique et institutionnel

Plusieurs participants attendent des mesures concrètes pour restaurer la confiance dans le système démocratique

7Le système judiciaire

La question du système judiciaire est très présente dans la consultation « Ma France 2022″. Les participants souhaiteraient ainsi alourdir les peines des délinquants

8L’évasion fiscale

La fiscalité fait également partie des thèmes importants pour les participants à cette consultation. Ils appellent à mettre fin aux paradis fiscaux, à imposer les profits réalisés en France par les Gafam et multinationales et à renforcer les moyens de contrôle

9L’accompagnement des personnes âgées

De nombreuses propositions portent sur la question de la dépendance. Après le scandale d’Orpéa, portant sur les conditions de vie dans les Ehpad, les participants veulent donner plus de moyens à ces établissements en augmentant le nombre de personnels et leur salaire.

10La gestion des déchets

La gestion des déchets est le premier sujet relatif à l’écologie qui émerge de la consultation. De nombreux participants plébiscitent le tri, le recyclage et la lutte contre l’obsolescence programmée

11Des transports plus écologiques

Les participants veulent également réduire l’impact écologique du secteur des transports. Pour cela, ils exigent de réactiver les petites lignes de train sur l’ensemble du territoire, de diminuer le nombre de poids lourds sur les routes en favorisant des alternatives comme le ferroutage. Ils dénoncent par ailleurs des inégalités territoriales en termes de transports en commun.

12Une agriculture plus responsable

L’agriculture, et plus particulièrement les pratiques agricoles, est la dernière des priorités qui ressort de la consultation. Les participants plébiscitent une agro-écologie plus en phase avec la nature et réclament une meilleure rémunération des agriculteurs. Ils exigent également la fin des pratiques considérées comme destructrices des sols et de la biodiversité

 

 

D’autres propositions sont loin de faire consensus et permettent, une fois regroupées, d’identifier les sujets qui divisent les participants. Les thèmes controversés portent sur l’immigration, le vaccin et le pass sanitaire, l’encadrement des prestations sociales, la légalisation du cannabis, la peine de mort, le revenu universel, le mix énergétique, le temps de travail hebdomadaire et l’âge de départ à la retraite.

Présidentielle sondage : Lasalle devant Hidalgo !

Présidentielle sondage : Lasalle devant Hidalgo !
Macron est toujours donné largement en tête du premier tour de la présidentielle (31%) devant Marine Le Pen (17%), Eric Zemmour (13%), Valérie Pécresse (12%) et Jean-Luc Mélenchon (11%) selon un sondage <https://www.lefigaro.fr/fig-data/sondages-programmes-candidats-discours-dates-deplacements-scrutin-20210906/> Kantar-Epoka publié jeudi.

Le chef de l’État bondit de 6 points dans les intentions de vote depuis un précédent sondage Kantar du 21-23 février. Parmi la proportion d’électeurs affirmant avoir l’intention de voter Macron, 70% se disent sûrs de leur choix à 31 jours du 1er tour. Éric Zemmour enregistre une baisse de 3,5 points par rapport à la précédente étude.
Derrière Emmanuel Macron et les quatre candidats au-dessus de 10%, Yannick Jadot se classe en 6e position suivi par Fabien Roussel et Nicolas Dupont-Aignan avec respectivement 3% chacun. Jean Lassalle et Philippe Poutou, tous deux crédités de 2%, devancent Anne Hidalgo (1,5%). La candidate trotskiste Nathalie Arthaud ferme la marche avec 0,5% selon ce sondage Kantar-Epoka.

Présidentielle : une élection sans campagne électorale

Présidentielle : une élection sans campagne électorale

 

 

 

 

Dans les faits, la campagne électorale qui avait à peine démarré est déjà terminée. La quasi-totalité des médias consacrent l’essentiel de leurs informations à la guerre de l’Ukraine. Les positions de campagne électorale sont traitées comme des faits divers et de manière très succinctes.

 En cause, le danger que représentent  désormais un élargissement éventuel de l’invasion, une guerre nucléaire ,et de toute manière les conséquences mondiale sur l’économie. Des conséquences caractérisées par une baisse de la croissance et une envolée de l’inflation en particulier sur les matières premières y compris alimentaires.

La seconde raison de cette absence de campagne tient au changement des priorités pour les Français. Certes , la question du pouvoir d’achat vient en premier en d’après un récent sondage d’Ipsos mais la question de la guerre vient derrière bien avant les autres sujets environnement santé par exemple.

Comme il est vraisemblable que la guerre en Ukraine sera de plus en plus longue et de plus en plus dramatique, cet événement risque même de devenir la première préoccupation et le sujet politique central.

 Or dans ce domaine Marine Le Pen, Zemmour et Mélenchon n’ont pas été d’une grande clarté quant à leur positionnement politique. Pour être juste, ils ont même considéré que la perspective d’une guerre par Poutine relevait de l’intoxication. En dépit de leur revirement, ils  vont payer la facture électorale de leur curieuse conception de la démocratie.

C’est sans doute dans un fauteuil que Macron sera réélu. La seule qui pourrait s’opposer à lui avec une certaine pertinence ,Valérie Pécresse, n’arrive cependant pas à imprimer dans l’opinion, sans parler des coups bas  qu’elle reçoit au sein de son parti même .

Conclusion, il n’y aura pas de véritable campagne électorale. Macron s’est déjà affranchi d’une déclaration solennelle avec une petite lettre assez intemporelle qui montre qu’il entend enjamber l’événement.

 Pour l’instant le sondage donne raison avec une perspective de 30 % des intentions de vote au premier tour. Marine Le Pen  vient en seconde position avec seulement la moitié des intentions de vote de Macron.

Présidentielle 2022 : Macron à 33,5% , nouvel effet drapeau

 

Cinq jours après son annonce de candidature, Emmanuel Macron progresse de 8,5 points pour se hisser à 33,5% d’intentions de voix, selon une étude Elabe pour BFMTV et L’Express, publiée mardi 8 mars soir.Un nouvel effet drapeau d’après le directeur d’Elabe.

Une conjoncture qui pousse les Français à se rallier derrière le chef de l’État en ces temps de crises. C’est ce que le directeur général de l’Ifop Frédéric Dabi appelle l’«effet drapeau».

En deuxième position, 18,5 points plus loin, Marine Le Pen recule à 15% (-2). Si la prétendante du RN se qualifie pour le second tour face à Emmanuel Macron, elle semble pâtir du contexte ukrainien et d’une campagne où elle ne parvient pas pour l’instant à ancrer son discours dans l’opinion. Derrière la candidate nationaliste, se trouve Jean-Luc Mélenchon à 13% (+0,5), qui occuperait donc la troisième place dans cette présidentielle. L’Insoumis profite du réflexe du «vote utile» dans une gauche éparpillée et morcelée électoralement.

 

Présidentielle 2022 : Macron Progresse à 33,5%

Présidentielle 2022 : Macron Progresse  à 33,5% 

Macron progresse de 8,5 points pour se hisser à 33,5% d’intentions de voix, selon une étude Elabe pour BFMTV et L’Express, publiée mardi soir.  Ce que le directeur général de l’Ifop Frédéric Dabi appelle l’«effet drapeau».

En deuxième position, 18,5 points après, Marine Le Pen qui recule à 15% (-2). Si la prétendante du RN se qualifie pour le second tour face à Emmanuel Macron, elle semble pâtir du contexte ukrainien et d’une campagne où elle ne parvient pas pour l’instant à ancrer son discours dans l’opinion. Derrière la candidate nationaliste, se trouve Jean-Luc Mélenchon à 13% (+0,5), qui occuperait donc la troisième place dans cette présidentielle. L’Insoumis profite ainsi du réflexe du «vote utile» dans une gauche éparpillée et morcelée électoralement.

Éric Zemmour (11% -3) et Valérie Pécresse (10,5%, -1,5) reculent et se retrouvent respectivement en quatrième et en cinquième positions. 

Election présidentielle : Un autre système de parrainage

Election présidentielle  : Un autre système de parrainage

 

Un papier du « Monde » estime qu’il faut faire évoluer le système dès le début du prochain quinquennat.

La validation par le Conseil constitutionnel, lundi 7 mars, de douze candidatures pour l’élection présidentielle des 10 et 24 avril vient clore un psychodrame de plusieurs semaines autour des parrainages. Jusqu’à ces derniers jours, deux prétendants relativement bien placés dans les sondages d’intentions de vote, Marine Le Pen et Eric Zemmour, manifestaient la crainte de ne pas obtenir les 500 signatures d’élus nécessaires pour valider leur présence lors de ce scrutin.

Un troisième candidat important, Jean-Luc Mélenchon, faisait également état de grosses difficultés alors que 42 000 élus (députés, sénateurs, maires, présidents de communautés de communes, conseillers départementaux et régionaux…) sont habilités à faire les « présentations ».

 

Au bout du compte, aucun de ces trois candidats n’a été empêché : Marine Le Pen a récolté 622 parrainages, Eric Zemmour 741, Jean-Luc Mélenchon 906. Les « petits » prétendants n’ont pas non plus à se plaindre. Hormis Christiane Taubira, partie trop tardivement dans la course, et François Asselineau, trop faiblement soutenu, tous sont parvenus à se faire adouber. Crédité en 2017 de 1,21 % des suffrages exprimés, le Béarnais Jean Lassalle a obtenu 642 signatures. Repêché de justesse, Philippe Poutou, le représentant du Nouveau Parti anticapitaliste (1,09 % des suffrages il y a cinq ans), pourra continuer de se mesurer avec sa rivale de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud (0,64 % des suffrages).

Le nombre relativement confortable de signatures obtenu par les plaignants les plus offensifs jette, a posteriori, le doute sur la sincérité de leurs cris. D’autant qu’à chaque campagne présidentielle le scénario se répète : les candidats les plus radicaux sonnent la charge, crient au déni de démocratie, jouent les victimes et finissent par obtenir leurs signatures en ayant au passage mobilisé leurs partisans contre un système de représentation désigné comme injuste.

 

Cette fois, pourtant, l’alerte a paru si sérieuse que plusieurs élus, aux antipodes de leurs convictions, se sont mobilisés pour les aider. Craignant « un accident démocratique », le président du MoDem, François Bayrou, a ouvert une sorte de banque de parrainages pour aider les candidats en difficulté. Défendant le « pluralisme démocratique », le président (Les Républicains) de l’Association des maires de France, David Lisnard, a annoncé qu’il donnait sa signature à Jean-Luc Mélenchon.

Que l’un des candidats disposant d’un nombre important d’intentions de vote ne puisse pas se présenter faute de signatures en nombre suffisant et c’est toute la légitimité du prochain scrutin présidentiel qui risquait d’être remise en cause. L’exclu aurait contesté par avance le résultat et la démocratie représentative aurait été une nouvelle fois mise en accusation.

Héritées de l’époque où le président de la République était élu au suffrage indirect par un collège d’élus, les modalités du parrainage ont fait leur temps. Plus le système des grands partis s’effondre, plus le choix de confier aux seuls élus la présélection des candidats entre en conflit avec les principes mêmes du suffrage universel direct.

En 2012, la commission Jospin avait préconisé de confier les parrainages aux seuls citoyens. Moins radical, le président du Sénat, Gérard Larcher, suggère une formule mixte alliant citoyens et élus. Faire des propositions ne suffit plus. Il faut dépasser les blocages et passer aux actes dès le début du prochain quinquennat. Faute de quoi, les candidats à la présidentielle de 2027 risquent de devenir les victimes de cette trop longue procrastination.

PRÉSIDENTIELLE: 12 candidats, pour quoi faire ?

PRÉSIDENTIELLE: 12 candidats, pour quoi faire ?

 

12 candidats ont finalement été retenus pour l’élection présidentielle. C’est évidemment ridicule car au moins la moitié n ‘ obtiendront que des scores complètement anecdotiques. Surtout ils ne représentent pas grand-chose dans la société ni en termes d’organisation ou de représentativité. La plupart n’ont d’ailleurs occupé que les fonctions publiques assez mineures qui ne leur permet pas d’appréhender une problématique de gestion globale d’un pays. En réalité pour une bonne moitié l’objectif est surtout de satisfaire un ego démesuré pour montrer sa bobine à la télé.Curieusement il est souvent plus facile d’être candidat comme président de la république que maire d’une ville moyenne de 50 000 habitants.

 

De ce point de vue la France est un des rares pays à afficher une telle cacophonie. Tout est sans doute à revoir dans la qualification des candidats a commencé par l’investiture de maires eux-mêmes. Qualifié pour juger de la pertinence d’une candidature présidentielle. À tout le moins il conviendrait de définir des critères démocratiques, des critères d’évaluation pour autoriser seulement les candidats ayant déjà prouvé leurs compétences au service de l’intérêt général et non des marginaux parfois sympathiques mais qui n’ont pas leur place dans une telle élection.

Présidentielle Macron : pas de débat au premier tour et une mise à mort au second

Présidentielle Macron : pas de débat au premier tour et une mise à mort au second ?

 

La question est réglée pour le premier tour, la campagne électorale sera complètement étouffée par la situation internationale. Et Macron  de la justifier pour s’opposer à tout débat. La seule confrontation aura sans doute lieu avec Marine Le Pen au second tour et cela risque de tourner à la mise à mort. D’une part parce que Macron  bénéficie de l’effet drapeau et qu’il pourra mettre facilement en contradiction Marine Le Pen avec ses positions russes antérieures. D’autre part parce que surtout Macron connaît maintenant bien mieux ses dossiers qu’en 2017 alors que Marine Le Pen n’a pas progressé d’un pouce. Elle demeure toujours aussi approximative et floue sur la plupart des sujets. Ce débat de second tour risque d’être la mise à mort politique  définitive de Marine Le Pen.

Le chef de l’État a d’ailleurs confirmé ce lundi soir, au micro de LCI, qu’il ne souhaite pas s’investir dans un débat avec les autres candidats à la présidentielle avant le premier tour. «Aucun président en fonction qui se représentait ne l’a fait. Je ne vois pas pourquoi je ferai différemment», s’est-il justifié, alors qu’il était en déplacement à Poissy, dans les Yvelines, lançant ainsi sa campagne pour l’élection présidentielle.

«Je ne me dérobe pas. Plutôt que de faire des meetings où des gens vous applaudissent parce qu’ils sont déjà convaincus, je préfère le débat avec les Français, c’est ce que je leur dois», a ensuite ajouté Emmanuel Macron de manière très démagogique car Il fait allusion à des Français strictement triés sur le volet. En clair il n’y aura pas ou presque de meetings ouverts à tous.

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