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Présidentielle : pour une neutralité des organisations patronales et syndicales

Présidentielle : pour une neutralité des organisations patronales et syndicales 

Dans le rituel démocratique, il est d’usage que les organisations notamment patronales et syndicales se prononcent pour tel ou tel candidat. En réalité, cet avis intéresse de moins en moins les électeurs qui apprécient peu d’être instrumentalisés par des organisations nationales.

On attend surtout des organisations patronales et syndicales qu’elles respectent leur objet social en défendant les intérêts de leurs mandants et non en se positionnant en faveur de tel ou tel candidat qui vraisemblablement ne tiendra pas ses promesses. D’ailleurs la très grosse majorité des Français 70 à 80 % estime que cette élection ne changera pas grand-chose.

Si les organisations patronales et syndicales doivent s’exprimer, elles doivent limiter leurs propos à l’énumération de leurs objectifs , de  leurs revendications ainsi que les moyens d’y parvenir. Pour le reste, le débat entre nationaliste et libéral  n’a guère de sens dans un pays où en réalité la démocratie s’inscrit dans une monarchie républicaine, très étatiste, très centralisé et caractérisé par une politique de gribouille qui ignore les principaux enjeux.

Ainsi le Medef s’est cru obligé de se prononcer une nouvelle fois pour Macron

Le syndicat  reste fidèle à la ligne adoptée il y a cinq ans. Dirigée par Pierre Gattaz, l’avenue Bosquet s’était en 2017 déjà prononcé en faveur du candidat Emmanuel Macron. Mais non sans avoir, cependant, laissé percevoir auparavant un soutien amical à François Fillon.Représentant les petites entreprises, François Asselin, lui, préfère rester silencieux et ne pas donner de consignes de vote pour le second tour de l’élection présidentielle. « Nous sommes des pragmatiques, à chacun de se faire son opinion. » Et d’estimer que, dans chacun des programmes, « il n’y a pas de mesures anti-entreprises mais plutôt un regard bienveillant sur les entreprises et les PME ». Par exemple, les deux finalistes promettent des baisses importantes d’impôts de production.

La dispersion des points de vue est encore plus marquée chez les représentants et les élus des salariés que chez les patrons.

Fidèle à ses convictions, Laurent Berger, à la CFDT, n’a pas mis longtemps à appeler ses adhérents à faire rempart contre l’extrême droite. Comme il l’avait fait en 2017, le chef de file du premier syndicat de salariés de France s’est exprimé, là aussi, sans ambages : »L’heure n’est plus au choix d’un programme, mais à la défense de la démocratie. La CFDT appelle à battre Marine Le Pen en votant Emmanuel Macron. »

Laurent Berger, qui n’a guère de proximité personnelle avec le président sortant, a toutefois pris soin de préciser dans un communiqué que « cet appel ne vaut ni approbation du bilan sortant ni adhésion à son programme ».

Du côté de la CGT, pour l’heure, pas de consigne de vote en faveur d’Emmanuel Macron. En 2017, la centrale de Philippe Martinez avait demandé à ses adhérents de voter contre le Front national mais sans appeler explicitement à glisser un bulletin en faveur d’Emmanuel Macron. 

De son côté, Force Ouvrière reste fidèle à sa tradition de ne pas faire de politique. Elle ne se prononce jamais.

Pour les organisations syndicales, il peut être douloureux de soutenir le candidat d’En Marche qui, pendant le dernier quinquennat, les a négligés, et dont ils ont combattu de nombreuses réformes. Au premier rang desquelles la réforme de l’assurance chômage ou même celle des retraites avant le Covid.

Par ailleurs, selon un sondage publié lundi par Harris Interactive pour Liaisons Sociales Quotidien, les personnes se disant proches d’un syndicat de salariés ont été 21% à voter pour Marine Le Pen dimanche dernier. Soit 8 points de plus qu’en 2017. C’est chez Force ouvrière que la proportion est la plus forte avec 31% des adhérents et sympathisants favorables à la candidate du Rassemblement National, et 22% pour les proches de la CGT. À la CFDT, ils ne sont que15 %, les adhérents préférant Emmanuel Macron.

Présidentielle : un retour au mandat de 7 ans, pourquoi pas à vie comme en Chine ou en Russie ?

Présidentielle : un retour au mandat de 7 ans, pourquoi pas à vie  comme en Chine ou en Russie ?

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux candidats qualifiés pour la finale se marquent à la culotte en rapprochant parfois assez sérieusement leur point de vue. Par exemple à propos de la réforme de la retraite où Macron est en train de lâcher sérieusement du lest. Aussi sur les réformes politiques. Par exemple Marine le Pen  qui s’est prononcée pour un mandat présidentiel qui passerait de cinq à sept ans. Hier brusquement, Macron s’est montré également favorable à cette modification.

Il y a sans doute autant d’éléments favorables qui militent en faveur d’un allongement du mandat présidentiel que le maintien à cinq ans.
En effet,  la véritable question est la lassitude des Français à propos du bilan des différents présidents élus depuis Sarkozy. Pour preuve aucun des  anciens élus n’a été reconduit dans la fonction. Un phénomène qui n’est pas à exclure concernant Macron tellement le bilan est mince et la déception grande.

Les facteurs explicatifs de ces désillusions tiennent moins dans la longueur du mandat présidentiel que dans l’insignifiance du contenu de la vie démocratique. En effet une fois élus les monarques républicains oublient l’essentiel de leurs promesses et décident  de manière technocratique ce qui leur paraît bon pour le pays. Le problème , c’est que ces monarques ne sont entourés que de technocrates et de courtisans et que le roi se retrouve rapidement coupé des réalités ; en outre depuis Macron,  on a encore réduit à pas grand-chose l’intermédiation des organisations susceptibles de porter les sensibilités des différentes couches socioprofessionnelles et plus généralement des différentes catégories de Français. Dans les conditions de fonctionnement démocratique actuel, la détestation du président sera encore amplifiée avec un mandat à 7 ans.

Le candidat LREM à la présidentielle s’est pourtant exprimé sur la réinstauration d’un mandat présidentiel de sept ans, déjà soutenu par sa rivale, Marine Le Pen.

Un mandat de sept ans, c’est « un bon rythme pour la présidentielle » et « une bonne respiration par rapport au rythme des législatives », a-t-il lancé, alors que l’instauration d’un  »septennat non renouvelable » fait partie du programme de sa concurrente. Il a par contre estimé que « le caractère renouvelable » ou non de ce mandat devrait être laissé au « peuple ». Il est vrai qu’au nom du peuple, nombre de monarques républicains et autres autocrates se sont assis sur la démocratie. Ainsi pour nourrir la disruption chère à Macon, on pourrait lui suggérer de faire passer le mandat présidentiel de 5 à 50 ans, ce qui s’est pratiquement passé en Chine et en URSS après les modifications constitutionnelles ( (En fait qui accorde une durée à vie du mandat présidentiel). Ainsi on s’épargnerait les formalités inutiles d’élection présidentielle dans lesquels les Français n’espèrent plus grand-chose !

Élection présidentielle : les vrais scores

Élection présidentielle : les vrais scores

 

Si on ramène le nombre de voix obtenues par les candidats à l’ensemble des électeurs inscrits sur les listes électorales, cela relativise les scores obtenus. Emmanuel Macron, qui est arrivé nettement en tête avec presque 28% des suffrages exprimés, n’a en réalité obtenu les voix que de 20,1% des personnes qui pouvaient voter à cette élection. Le score de Marine Le Pen en pourcentage des inscrits s’élève à 16,7%, et celui de Jean-Luc Mélenchon à 15,8%. Parmi les autres candidats, seul Eric Zemmour a réuni les suffrages de plus de 5% des personnes appelées aux urnes.

 

Plus d’un électeur sur quatre appelé aux urnes dimanche 10 avril a préféré ne pas se déplacer. En atteignant 26,31%, l’abstention n’a finalement pas battu son record historique pour une élection présidentielle, mais elle reste à un niveau très élevé. Les scores des candidats à la présidentielle sont traditionnellement communiqués en pourcentage des suffrages exprimés, c’est-à-dire les suffrages des électeurs ayant glissé un bulletin au nom d’un des candidats en lice dans l’urne. Ni le vote blanc, ni le vote nul ni l’abstention ne sont alors pris en compte.

Présidentielle 2022: Macron, à gauche toute !

Présidentielle 2022: Macron, à gauche toute !

Pour Macron c’est un peu le sauve-qui-peut. Certes il est arrivé assez nettement en tête mais le problème c’est que sa réserve de voix est nettement moins importante  que celle de Marine Le Pen. En caus,e en particulier l’écroulement des républicains Macron a évidemment compris que le faiseur de rois sera pour cette élection Mélenchon qui a nettement dépassé les 20 %. Certes par idéologie Mélenchon a clairement affirmé qu’il ne voulait pas donner de voix à Marine Le Pen . Le  problème c’ est que les troupes suivent de moins en moins les appareils et leurs dirigeants. Ainsi des études d’opinions montrent que 25 à 30 % des électeurs de Mélenchon pourraient voter pour Le Pen moins par conviction que par détestation de Macron.

 

Du coup Macron multiplie les signes vis-à-vis de la gauche. Il a même cru révéler avoir envoyé un mail à Mélenchon qui par parenthèse n’avait strictement rien à voir avec le second tour des présidentielles. Toujours la même communication de Macron. Comme avec Poutine, l’important est de faire savoir qu’on a communiqué, peu importe le contenu.

 

Sur les retraites Macron semble prêt  à reculer y compris sur la date-butoir des 65 ans. Il envisage même éventuellement d’organiser un référendum. Une belle occasion de favoriser une grande confusion démocratique car on ne répond pas à des questions complexes isolées de leur contexte par un oui ou par un non. Mais sans doute s’agit-il d’un message adressé aux troupes de Mélenchon.  Ce n’est sans doute pas la dernière concession que Macron fera à la gauche. D’autres suivront comme la juste réévaluation des retraites. Le second tour se fera sur le thème social et chacun des deux protagonistes  avant les élections va sans doute promettre encore davantage à cette catégorie quitte d’ailleurs à faire l’impasse sur la dimension financière.

Présidentielle -Macron-Le Pen: le même oubli de l’endettement

Présidentielle -Macron-Le Pen: le même oubli de l’endettement

 

Fin 2021, le déficit et la dette publics représentaient 6,5 % et 112,9 % (2 813 milliards d’euros) de la richesse nationale. Or, les candidats ont éludé le sujet de la maîtrise de l’endettement, devenu l’impensé de la campagne présidentielle, observe Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

 

Chronique.  

 

C’était devenu une tradition, presque un héritage politique. A chaque alternance, sa « commission du bilan ». L’exercice avait commencé en 1981, quand François Mitterrand avait confié l’audit des années Giscard-Barre à un haut fonctionnaire irréprochable : François Bloch-Lainé. Les conclusions de l’ancien directeur du Trésor déçurent ceux qui, à gauche, attendaient une condamnation sans appel du septennat précédent. « Si nous avons été nuancés dans notre bilan, confiait-il alors au Mondece n’est pas par prudence mais par conviction. La réalité est nuancée. »

Suivirent d’autres commissions : en 1993, avec le retour de la droite au pouvoir, et en 1997, après l’arrivée du socialiste Lionel Jospin à Matignon ; puis celle de son successeur chiraco-libéral Jean-Pierre Raffarin, en 2002. La Cour des comptes prit le relais, en 2012 et 2017, au début des quinquennats de François Hollande et d’Emmanuel Macron.

Quel que soit le président élu cette année, et qu’il y ait un bilan ou non, il devra adresser très vite à Bruxelles sa trajectoire financière. En 2017, la Cour avait sans attendre souligné le manque de « sincérité » des prévisions gouvernementales. Le diagnostic était juste, puisque les dépenses de l’Etat (hors Covid-19) ont dépassé de 65 milliards d’euros la prévision initiale, selon les calculs du Sénat.

Fin 2021, le déficit et la dette publics représentaient 6,5 % et 112,9 % (2 813 milliards d’euros) de la richesse nationale ; le service de la dette reste le troisième poste de dépenses de l’Etat (38,4 milliards d’euros), derrière l’éducation et la défense ; le « trou » de la Sécurité sociale a été de 24,6 milliards en 2021, après 38,4 milliards d’euros en 2020, et il faudra au moins dix ans pour remettre ses compteurs à zéro. Et puis, à quoi bon une commission ad hoc ? La Cour des comptes va poursuivre son œuvre de transparence… sans que ses mises en garde soient suivies d’effets.

Depuis trois ans, la France vit en apesanteur financière. Les Français baignent dans un doux irénisme. L’argent est devenu magique. Le débat sur la rigueur – ne parlons pas d’austérité – n’est plus de saison, et les candidats ont éludé le sujet de la maîtrise de la dette, devenu l’impensé de la campagne présidentielle. Marine Le Pen n’en a pas fait une priorité. Le mot ne figure pas dans la « Lettre aux Français » d’Emmanuel Macron. Même Eric Woerth, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, naguère vigie sourcilleuse de la dérive des comptes publics, s’est fait discret depuis son départ du parti Les Républicains (LR) et son ralliement au chef de l’Etat.

 

Présidentielle : l’indifférence, premier parti de France avec au moins 40 %

Présidentielle : l’indifférence, premier parti de France  avec au moins 40 %

Dans la bataille électorale en cours,  les candidats ne vont recueillir que des miettes par rapport au premier parti de France : celui l’indifférence. En effet, l’abstention pourrait être record lors de cette échéance électorale avec environ 25  % des électeurs qui ne fréquenteront pas les urnes. A cela il faut ajouter les électeurs potentiels non-inscrits ou mal inscrits (ceux qui ont déménagé et qui n’ont pas actualisé leur résidence principale.) Ces chiffres varient entre 10 et 20 pour cent. Autant dire qu’il y aura une partie de l’électorat de l’ordre de 40 % qui va manifester son indifférence. D’ores et déjà on peut donc considérer que les candidats mêmes arrivés en tête ne représenteront qu’une faible minorité au premier tour : environ  25 %.

De toute manière, le vainqueur sera mal élu comme ont été mal élus les candidats en tête aux municipales et aux régionales.

En cause,  évidemment une grave crise démocratique avec la mainmise de la bureaucratie, des bureaux d’études et des professionnels de la politique sur la représentation locale et nationale.

Au plan local la plupart des élus locaux sont bien incapables de présenter les grandes réformes d’une complexité administrative sans nom et qui définissent des schémas pour tout et surtout pour rien. Du coup lors des séances de présentation publique ce sont surtout les bureaux d’études qui parlent après 30 secondes d’introduction d’un élu local qui n’y comprend pas grand-chose.

Même chose au plan national où Macron est contraint de recourir sans cesse à des cabinets d’études pour gérer ce qu’il appelait la start-up nation. Une confusion évidemment entre le concept de gestion d’une entreprise et le management démocratique d’un pays. Pas étonnant Macron n’a jamais eu de parti, il n’en veut d’ailleurs surtout pas pour ne pas être un jour concurrencé ou gêné dans sa gestion. Du coup son entourage ne comprend que des seconds couteaux y compris au gouvernement. Ne parlons pas des députés en marche choisis  sur Internet complètement inexistants

Pas étonnant si il y a cet énorme décalage entre la structure politique et le réel social et sociétal. Les sélecteurs abstentionnistes ou non pour la plupart ne croient plus au discours de changement.

Présidentielle : Pourquoi autant d’abstentions?

Présidentielle : Pourquoi autant d’abstentions?

 

Traditionnellement, la présidentielle est l’élection qui attire le plus les citoyens, y compris les désenchantés de la politique. « La remobilisation de l’électorat se joue en partie sur la qualité de la campagne, qui permet aux gens de se plonger dans les débats et de se positionner », expose le chercheur en sociologie électorale Vincent Tiberj  sur FranceInfo.

« Cette campagne n’a pas été suffisante pour contrer la désillusion des Français face au vote. » Ils sont 26 % à n’avoir pas voté auquel s’ajoutent les 20 % de non-inscrits ou mal inscrits

 

Sans élan, en partie éclipsée par la guerre en Ukraine, cette campagne a été marquée par la déclaration de candidature tardive d’Emmanuel Macron et par l’absence de grand débat télévisé entre les candidats. « Le Covid-19 a aussi chamboulé les meetings, limité le porte-à-porte, contraint des candidats à s’isoler », ajoute Céline Braconnier, professeure spécialiste des comportements électoraux.

Autre facteur aggravant, selon la chercheuse : « Les sondages ont tout de suite mis en scène une élection jouée d’avance, ce qui est peu mobilisateur et même décourageant pour les plus éloignés de la politiqueCet effet avait déjà expliqué l’abstention record de 2002, quand tout le monde s’attendait à un second tour Chirac-Jospin. »

On  relève toutefois que l’abstention enregistrée ce dimanche est inférieure aux niveaux redoutés en fin de campagne. « Une remobilisation de dernière minute a sans doute eu lieu sous l’effet du resserrement des sondages. Les possibilités pour Jean-Luc Mélenchon d’arriver au second tour et pour Marine Le Pen de se faire doubler ont pu mobiliser leurs électorats. »

L’absentionnisme s’avère particulièrement forte chez les jeunes, selon une enquête Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France, réalisée entre mercredi et samedi. La part des abstentionnistes s’élève à 46% chez les 25-34 ans et 42% chez les 18-24 ans, contre 12% chez les 60-69 ans. « Contrairement aux personnes âgées, qui votent en masse, par devoir, même quand elles ne croient plus en la politique, les jeunes sont plus difficiles à mobiliser », rappelle la sociologue Céline Braconnier.

« Les thèmes de préoccupation des jeunes, comme l’écologie, la précarité, le chômage des jeunes, ont été très peu évoqués dans cette campagne. »

Les ouvriers sont également sur-représentés parmi les abstentionnistes (33%), tout comme les chômeurs (35%). Selon les affinités partisanes, ce sont les sympathisants du PS qui ont le plus boudé les urnes (24%).Depuis 30 ans, le second tour de la présidentielle est habituellement marqué par une participation plus forte qu’au premier tour. Une seule exception : 2017, quand l’abstention avait grimpé de 22,2 à 25,4% entre les deux tours. « Beaucoup de gens ne se reconnaissaient pas dans Emmanuel Macron ou Marine Le Pen », commente Céline Braconnier.

Cette année, la répétition de la finale de 2017 risque d’être marquée par une nouvelle hausse de l’abstention, redoute la chercheuse. « Marine Le Pen fait moins peur d’année en année », souligne-t-elle, ce qui pourrait freiner la tentation de se déplacer pour lui faire barrage, notamment à gauche. « En 2017, Emmanuel Macron avait une copie vierge et pouvait toucher l’électorat de gauche, ajoute le chercheur Vincent Tiberj. Cinq ans plus tard, il est davantage perçu à droite et Marine Le Pen travaille déjà à attirer ses opposants de gauche. »

Jean-Luc Mélenchon a appelé dimanche soir à « ne pas donner une seule voix » à Marine Le Pen, ce qui n’exclut pas l’abstention ou des votes blancs. « En 2017, l’abstention avait progressé, mais aussi les bulletins blancs ou nuls, poursuit Vincent Tiberj. Cette année, sa légitimité et sa capacité à gouverner pourraient être remises en cause par une abstention encore plus forte au second tour et, possiblement, par un score beaucoup plus étriqué. »

Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria réalisé pour France Télévisions après la fermeture des bureaux de vote, Emmanuel Macron est crédité de 54% des voix au second tour, loin de son score de 2017 (66,1%). Ce suspense pourrait aussi inciter les électeurs des deux camps à se mobiliser davantage cette année.

Présidentielle : Tout sauf Le Pen … ou tout sauf Macron ?

Présidentielle : Tout sauf Le Pen … ou tout sauf Macron ? 

 

 

Jusque-là Macron a particulièrement négligé la candidature de Marine Le Pen. D’une façon générale, il a même négligé la campagne électorale. Mais devant des sondages qui montrent le net tassement du président candidat, on ressort le vieux slogan épouvantail : tout sauf Le Pen.

Un épouvantail un peu obsolète car trop utilisé et qui pourrait bien se retourner et devenir : tout sauf Macron en réponse.

En effet le président candidat bénéficie encore d’un soutien électoral significatif qui le met en tête des sondages assez nettement. Toutefois demeure une forte détestation de ce président identifié comme représentant des riches et qui ajoute une condescendance parfois méprisante vis-à-vis du peuple.

Le contraire de Marine Le Pen  qui a complètement changé son image et dédiaboliser son propos. Pire elle a surtout fondé son argumentaire sur les questions sociales. Un exemple de l’affolement du président candidat : l’annonce hier de l’indexation des pensions sur l’inflation. Un objectif qui n’a jamais figuré dans son programme !

Sans attendre le verdict du premier tour, Emmanuel Macron a ainsi lancé la bataille symbolique contre sa probable rivale en finale. De manière différente qu’en 2017. Il y a cinq ans, il s’était interdit d’user de la ficelle usée pendant trente ans par la gauche du «péril» extrémiste. Lui-même en avait décrété l’inefficacité, préférant valoriser l’affrontement de fond entre deux visions, l’une d’ouverture européenne, l’autre de repli nationaliste ; y ajoutant à l’époque l’incompétence…

 

 

Présidentielle : Quatre candidats d’organisations communistes !

Présidentielle  : Quatre candidats d’organisation communiste !

 

La France présente plusieurs particularités politiques et visiblement n’est guère satisfaite de l’état de sa démocratie. Pour preuve régulièrement les anciens présidents ne sont pas réélus. Un phénomène qui pourrait se reproduire avec Macron sans virage social rapide.

Parmi ces particularités non relevées par les grands médias la présence de quatre organisations communistes qui présentent chacune un candidat. Il y a bien sûr le traditionnel parti communiste toujours présent même s’il est devenu marginal. Il faut y ajouter les insoumis avec Mélenchon qui s’affiche depuis longtemps comme un communiste convaincu. Sans oublier lutte ouvrière, micro parti gauchiste communiste et le nouveau parti anticapitaliste anciennement la ligue communiste révolutionnaire.

En terme de sondage Mélenchon domine mais le total communiste atteint le score surprenant de 15 à 20 %. Un score surprenant dans un pays développé auquel on propose les méthodes obsolètes de la lutte des classes et du marxisme pur et dur. Bref si l’on se réfère aux régimes communistes actuels, la domination d’une clique voire la dictature …. au nom du peuple !

Pour preuve , il y a une grande porosité avec le parti opposé de Marine Le Pen qui a été la principale bénéficiaire de l’affaiblissement de la gauche, extrémistes compris. La démonstration sans doute de l’idéologie molle des partis communistes français mais aussi d’un manque de rigueur d’une partie de la population qui peut passer ainsi brutalement de l’extrême gauche à l’extrême droite. La France est sans doute malade du fait des politiques mais aussi du fait d’électeurs aux convictions peu stables et contradictoires.

Résultat présidentielle : l’indifférence avec au moins 40 %, premier parti de France

Résultat présidentielle : l’indifférence avec au moins 40 %, premier parti de France  

Dans la bataille électorale en cours,  les candidats ne vont recueillir que des miettes par rapport au premier parti de France : celui de la différence. En effet, l’abstention pourrait être record lors de cette échéance électorale avec environ 30 % des électeurs qui ne fréquenteront pas les urnes. A cela il faut ajouter les électeurs potentiels non-inscrits ou mal inscrits (ceux qui ont déménagé et qui n’ont pas actualisé leur résidence principale.) Ces chiffres varient entre 10 et 20 pour cent. Autant dire qu’il y aura une partie de l’électorat de l’ordre de 40 % qui va manifester son indifférence. D’ores et déjà on peut donc considérer que les candidats mêmes arrivés en tête ne représenteront qu’une faible minorité au premier tour : environ 20 à 25 %.

De toute manière le vainqueur sera mal élu comme ont été mal élus les candidats en tête aux municipales et aux régionales.

En cause,  évidemment une grave crise démocratique avec la mainmise de la bureaucratie, des bureaux d’études et des professionnels de la politique sur la représentation locale et nationale.

Au plan local la plupart des élus locaux sont bien incapables de présenter les grandes réformes d’une complexité administrative sans nom et qui définissent des schémas pour tout et surtout pour rien. Du coup lors des séances de présentation publique ce sont surtout les bureaux d’études qui parlent après 30 secondes d’introduction d’un élu local qui n’y comprend pas grand-chose.

Même chose au plan national où Macron est contraint de recourir sans cesse à des cabinets d’études pour gérer ce qu’il appelait la start-up nation. Une confusion évidemment entre le concept de gestion d’une entreprise et le management démocratique d’un pays. Pas étonnant Macron n’a jamais eu de parti, il n’en veut d’ailleurs surtout pas pour ne pas être un jour concurrencé ou gêné dans sa gestion. Du coup son entourage ne comprend que des seconds couteaux y compris au gouvernement. Ne parlons pas des députés en marche choisis  sur Internet complètement inexistants

Pas étonnant si il y a cet énorme décalage entre la structure politique et le réel social et sociétal. Les sélecteurs abstentionnistes ou non pour la plupart ne croient plus au discours de changement.

Election Présidentielle 2022 : les funérailles du parti socialiste

Election Présidentielle 2022 : les funérailles du parti socialiste

L’élection présidentielle de 2022 pourrait bien représenter une sorte de funérailles pour le parti socialiste qui va connaître sans doute le sort de son ancêtre la SFIO et disparaître du paysage politique.

Il est clair qu’avec un score autour de 2 %, le parti socialiste ne peut rester en l’état de mort clinique. D’ores et déjà,  on s’agite dans la coulisse et par exemple François Hollande qui a largement contribué à discréditer le parti qui l’a a conduit à l’Élysée s’imagine à nouveau en successeur de Mitterrand pour ramasser ce qui reste et recréer une dynamique à gauche.

Le problème c’est que ce sont les mêmes qui ont coulé le parti socialiste depuis 40 ans qui revendiquent une légitimité pour le redresser.

La dégringolade a commencé depuis longtemps. Depuis exactement l’époque de Mitterrand auquel on reconnaît quelques qualités mais qui évidemment n’a jamais été socialiste et deux ans après son élection a  tourné le dos complètement à ses orientations.

Le parti socialiste n’a jamais réussi à tuer les vipère installées en son sein c’est-à-dire celles représentées par les technocrates, les bobos et les arrivistes. Convaincus  de représenter la classe ouvrière et les couches moyennes, les dirigeants du parti socialiste ont toujours manifesté le plus grand mépris pour ces catégories sociales. Des catégories sociales complètement absentes des instances dirigeantes et encore davantage évidemment du gouvernement.

En outre avec en plus des contradictions internes d’autres bobos marxistes et même communistes aussi coupés des réalités sociales que les autres mais qui prêchaient la révolution ! Une posture surréaliste qui a largement participé à coulé l’inefficace Hollande.

*Au cours d’un dîner « secret » mercredi soir entre Anne Hidalgo, Martine Aubry, François Hollande et d’autres figures du Parti socialiste aurait abordé la recomposition de la gauche et du PS, sans convier son premier secrétaire, Olivier Faure. Révélé par Le Monde, ce dîner ne semble être que le dernier épisode d’une crise au sein des cadres du parti.

Le feuilleton de la mésentente socialiste continue donc  : mercredi soir, Anne Hidalgo dînait à la questure du Sénat, un dîner officieux organisé par Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Palais du Luxembourg, en compagnie plusieurs figures socialistes : la maire de Lille Martine Aubry, la maire de Nantes Johanna Rolland, directrice de la campagne d’Anne Hidalgo, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, et aussi François Hollande. Selon Le Monde, l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve était aussi convié, mais n’était pas disponible.

Un dîner de travail, oui, mais pas vraiment destiné à organiser les dernières minutes de la campagne présidentielle , à seulement quelques jours du premier tour. L’ordre du jour aurait plutôt été centré sur l’avenir du Parti socialiste, et de la gauche, après une campagne présidentielle qui semble avoir scellé le destin du PS tel qu’il fonctionne actuellement. Selon Le Monde , les participants à ce dîner veulent envisager une large recomposition dans un « nouveau mouvement social-démocrate qui dépasserait le PS », et qui pourrait jusqu’à aller chercher des écologistes, communistes et des radicaux de gauche. Bref la vision mitterrandienne dans une troisième version qui connaîtra le même sort que les deux précédentes si elles sont conduites par ceux qui ont déjà détournél’objet du parti socialiste soit par leur collusion avec les pouvoirs financiers, soit au contraire par l’irresponsabilité de leur posture pseudo révolutionnaire de bobo.

 

Election Présidentielle : des résultats plus serrés que prévus ?

Election Présidentielle : des résultats plus serrés que prévus ?

 

Jusqu’alors les différents sondages donnaient 5 à 6 points d’avance à Macron par rapport à la représentante du rassemblement national. Mais plusieurs événements sont venus perturber le rapport de force. Il y a d’abord une absence de campagne de Macron, un programme un peu bâclé, la répétition de ses contacts inutiles avec Poutine, la question centrale du pouvoir d’achat enfin le scandale de l’affaire McKinsey.

Du coup, les deux principaux protagonistes se retrouvent dans un mouchoir de poche c’est-à-dire dans la marge d’erreur des sondeurs. Il n’est pas exclu qu’on assiste même à une surprise du fait de l’indécision des électeurs et des abstentionnistes.

La  dernière enquête Elabe parue en fin d’après-midi hier fop Macon état 26 % pour 24 % à Le Pen. Mélenchon dépasse les 17 %, Zemmour et Pécresse sous les 9 %

Marine Le Pen, elle, a pris environ 6 points au cours du dernier mois de campagne, après avoir plié le match qui l’opposait à Éric Zemmour. Sa dernière menace pour ne pas être au second tour dimanche s’appelle Jean-Luc Mélenchon qui, lui, n’a fait que progresser dans les sondages. Parti à 8-9 %, le candidat de la France insoumise, quatrième homme en 2012 et en 2017, termine à 17,3 %. Il n’aura en revanche jamais réussi à se rapprocher de Marine Le Pen et reste encore six points derrière elle.

À la différence du duo Macron-Le Pen, Mélenchon n’entre quasiment jamais dans les marges d’erreur avec sa concurrente du RN. Pour viser une qualification pour le second tour dimanche, il faudrait donc au troisième homme une mobilisation spectaculaire d’électeurs en sa faveur – après tout, il a pris encore deux points en une seule semaine – ou une démobilisation de dernière minute d’électeurs frontistes. Éric Zemmour et Valérie Pécresse, tombés autour des 8-9 %, ne devraient en revanche pas faire mieux que se disputer la quatrième place.

Présidentielle 2022 : les funérailles du parti socialiste

Présidentielle 2022 : les funérailles du parti socialiste

L’élection présidentielle de 2022 pourrait bien représenter une sorte de funérailles pour le parti socialiste qui va connaître sans doute le sort de son ancêtre la SFIO et disparaître du paysage politique.

Il est clair qu’avec un score autour de 2 %, le parti socialiste ne peut rester en l’état de mort clinique. D’ores et déjà,  on s’agite dans la coulisse et par exemple François Hollande qui a largement contribué à discréditer le parti qui l’a a conduit à l’Élysée s’imagine à nouveau en successeur de Mitterrand pour ramasser ce qui reste et recréer une dynamique à gauche.

Le problème c’est que ce sont les mêmes qui ont coulé le parti socialiste depuis 40 ans qui revendiquent une légitimité pour le redresser.

La dégringolade a commencé depuis longtemps. Depuis exactement l’époque de Mitterrand auquel on reconnaît quelques qualités mais qui évidemment n’a jamais été socialiste et deux ans après son élection a  tourné le dos complètement à ses orientations.

Le parti socialiste n’a jamais réussi à tuer les vipère installées en son sein c’est-à-dire celles représentées par les technocrates, les bobos et les arrivistes. Convaincus  de représenter la classe ouvrière et les couches moyennes, les dirigeants du parti socialiste ont toujours manifesté le plus grand mépris pour ces catégories sociales. Des catégories sociales complètement absentes des instances dirigeantes et encore davantage évidemment du gouvernement.

En outre avec en plus des contradictions internes d’autres bobos marxistes et même communistes aussi coupés des réalités sociales que les autres mais qui prêchaient la révolution ! Une posture surréaliste qui a largement participé à coulé l’inefficace Hollande.

*Au cours d’un dîner « secret » mercredi soir entre Anne Hidalgo, Martine Aubry, François Hollande et d’autres figures du Parti socialiste aurait abordé la recomposition de la gauche et du PS, sans convier son premier secrétaire, Olivier Faure. Révélé par Le Monde, ce dîner ne semble être que le dernier épisode d’une crise au sein des cadres du parti.

Le feuilleton de la mésentente socialiste continue donc  : mercredi soir, Anne Hidalgo dînait à la questure du Sénat, un dîner officieux organisé par Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Palais du Luxembourg, en compagnie plusieurs figures socialistes : la maire de Lille Martine Aubry, la maire de Nantes Johanna Rolland, directrice de la campagne d’Anne Hidalgo, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, et aussi François Hollande. Selon Le Monde, l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve était aussi convié, mais n’était pas disponible.

Un dîner de travail, oui, mais pas vraiment destiné à organiser les dernières minutes de la campagne présidentielle , à seulement quelques jours du premier tour. L’ordre du jour aurait plutôt été centré sur l’avenir du Parti socialiste, et de la gauche, après une campagne présidentielle qui semble avoir scellé le destin du PS tel qu’il fonctionne actuellement. Selon Le Monde , les participants à ce dîner veulent envisager une large recomposition dans un « nouveau mouvement social-démocrate qui dépasserait le PS », et qui pourrait jusqu’à aller chercher des écologistes, communistes et des radicaux de gauche. Bref la vision mitterrandienne dans une troisième version qui connaîtra le même sort que les deux précédentes si elles sont conduites par ceux qui ont déjà détournél’objet du parti socialiste soit par leur collusion avec les pouvoirs financiers, soit au contraire par l’irresponsabilité de leur posture pseudo révolutionnaire de bobo.

 

Présidentielle : des résultats plus serrés que prévus ?

Présidentielle : des résultats plus serrés que prévus ?

 

Jusqu’alors les différents sondages donnaient 5 à 6 points d’avance à Macron par rapport à la représentante du rassemblement national. Mais plusieurs événements sont venus perturber le rapport de force. Il y a d’abord une absence de campagne de Macron, un programme un peu bâclé, la répétition de ses contacts inutiles avec Poutine, la question centrale du pouvoir d’achat enfin le scandale de l’affaire McKinsey.

Du coup, les deux principaux protagonistes se retrouvent dans un mouchoir de poche c’est-à-dire dans la marge d’erreur des sondeurs. Il n’est pas exclu qu’on assiste même à une surprise du fait de l’indécision des électeurs et des abstentionnistes.

La  dernière enquête Elabe parue en fin d’après-midi hier fop Macon état 26 % pour 24 % à Le Pen. Mélenchon dépasse les 17 %, Zemmour et Pécresse sous les 9 %

Marine Le Pen, elle, a pris environ 6 points au cours du dernier mois de campagne, après avoir plié le match qui l’opposait à Éric Zemmour. Sa dernière menace pour ne pas être au second tour dimanche s’appelle Jean-Luc Mélenchon qui, lui, n’a fait que progresser dans les sondages. Parti à 8-9 %, le candidat de la France insoumise, quatrième homme en 2012 et en 2017, termine à 17,3 %. Il n’aura en revanche jamais réussi à se rapprocher de Marine Le Pen et reste encore six points derrière elle.

À la différence du duo Macron-Le Pen, Mélenchon n’entre quasiment jamais dans les marges d’erreur avec sa concurrente du RN. Pour viser une qualification pour le second tour dimanche, il faudrait donc au troisième homme une mobilisation spectaculaire d’électeurs en sa faveur – après tout, il a pris encore deux points en une seule semaine – ou une démobilisation de dernière minute d’électeurs frontistes. Éric Zemmour et Valérie Pécresse, tombés autour des 8-9 %, ne devraient en revanche pas faire mieux que se disputer la quatrième place.

Présidentielle 2022 : une campagne électorale ennuyeuse (Véronique Reille-Soulte)

Présidentielle 2022 : une  campagne électorale ennuyeuse (Véronique Reille-Soulte)

Spécialiste de la communication d’influence, à la tête d’un cabinet de conseil, experte de l’analyse de l’opinion, Véronique Reille-Soulte scrute les réseaux sociaux. Pour elle, cette campagne présidentielle est très singulière. ( la Tribune).

 

LA TRIBUNE – Que vous apprend l’analyse des réseaux sociaux sur l’intérêt que portent les Français à cette campagne présidentielle ?

VÉRONIQUE REILLE-SOULTE -

Rarement, nous avons vu si peu d’intérêt de la part des Français pour une élection présidentielle. Le sujet s’est longtemps effacé derrière la guerre en Ukraine, le Covid, la question du pouvoir d’achat, etc. Les citoyens étaient pris par d’autres préoccupations. Même aujourd’hui, à quelques jours du scrutin, l’intérêt n’est pas aussi manifeste que lors des précédentes présidentielles.

Est-ce dû au président sortant qui est candidat à sa réélection alors qu’on voit un effet « drapeau » se dessiner ? Les internautes se disent sans doute : « à quoi bon, puisque les jeux sont faits ». Même si, bien entendu, ce n’est pas le cas. On constate surtout  – et c’est très marqué sur les réseaux sociaux – qu’il n’y a pas d’engagement autour d’Emmanuel Macron – qui est pourtant désigné comme le favori – alors qu’en 2017, il avait bénéficié d’une forte phase de curiosité. En général, cette séquence est suivie par une phase d’intérêt, de notoriété. Puis par une phase d’engagement, d’adhésion – on partage, on commente, on like, on reprend les propos.

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