Archive pour le Tag 'présidentielle'

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Présidentielle: Pécresse pour l’exclusion de Boutin

Présidentielle: Pécresse pour l’exclusion de Boutin

 

Après Christian Estrosi, mardi, qui, dans une « lettre ouverte à Laurent Wauquiez, François Baroin et Christian Jacob » réclamait l’exclusion de tous ceux qui appelleraient à voter pour Marine Le Pen, c’est au tour de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, de condamner publiquement la prise de position de Christine Boutin en faveur de Marine Le Pen  dans un entretien donné au Figaro vendredi. « Les Républicains doivent exclure tous ceux qui comme Christine Boutin appellent à voter pour le FN. C’est le pacte fondateur du parti. C’est une ligne rouge que l’on ne peut pas franchir », explique-t-elle. Valérie Pécresse réaffirme également son intention de voter Macron au second tour. « Au second tour, on ne choisit pas, on élimine ! » a-t-elle conclu. C’est sur Twitter que l’ex-présidente du Parti Chrétien-démocrate (PCD), formation associée aux Républicains, avait commencé à prôner un « vote révolutionnaire » lundi soir. Puis, Christine Boutin avait réitéré ses propos dans le Figaro en affirmant vouloir « faire comprendre aux Français de droite que voter Le Pen, ce n’est pas adhérer au Front national », parti qu’elle assure avoir « combattu toute (s) a vie », « c’est simplement un vote contre Emmanuel Macron », a-t-elle argumenté.  Des arguments, loin de convaincre les ténors du parti LR.

Sondage Présidentielle: 59% des Français «pas satisfaits»

Sondage Présidentielle: 59% des Français «pas satisfaits»

Pas étonnant que les Français soient peu satisfaits car la campagne électorale aura été relativement médiocre. En cause surtout,  la surenchère de promesses, le caractère surréaliste de certaines propositions comme le revenu universel ou le retour au franc. Sans parler des affaires aussi bien de Fillon  que de Le Pen qui ont détournés l’objet de la campagne. Aujourd’hui aucun responsable ne s’impose de manière majoritaire sur le plan de la popularité. Macro figure toujours en tête en queue selon un sondage Odoxa diffusé jeudi. Avec 41 % d’opinions favorables, Emmanuel Macron devance Jean-Luc Mélenchon (38 %) en baisse de 2 points, Alain Juppé (37 %, +1) et Marine Le Pen (33 %, +4). Du côté de l’exécutif, François Hollande gagne un point de popularité à un niveau toujours très bas, 22 %, et le Premier ministre Bernard Cazeneuve en perd 3 à 39 %, selon cette enquête pour L’Express, la presse régionale et France Inter. Enquête réalisée en ligne les 19 et 20 avril auprès de 1.503 personnes de 18 ans et plus, et du 24 au 25 avril, après le premier tour de la présidentielle, auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

 

Présidentielle : Estrosi et Le Maire dans le gouvernement Macron ?

 Présidentielle : Estrosi et Le Maire dans le gouvernement  Macron ?

 

 

 

 

 

Macron  pourrait bien créer la surprise en composant un gouvernement d’union des républicains intégrant des responsables comme Estrosi ou Lemaire. De personnalités qui comme d’autres à droite (notamment des proches de Juppé)  pourraient accepter de constituer un gouvernement d’union nationale après les législatives. Il se pourrait même que le gouvernement nommé sitôt après le premier le second tour des présidentielles intègre des responsables de droite et d’autres du parti socialiste autour des membres d’en marche afin de bien manifester  la volonté d’union de macro.  Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a déjà fait savoir avant le premier tour qu’il ne l’excluait pas, mais il affirme n’avoir eu «aucun contact» avec le candidat d’En marche! depuis qu’il l’a reçu à Marseille, le 1er avril. . Selon lui, «ce n’est pas parce qu’on n’est pas présent au second tour qu’on va se dire “on attend cinq ans pour que la France se réforme”». Mais «tout dépend d’Emmanuel Macron et de sa capacité à intégrer dans son projet des propositions des réformistes de droite», précise-t-il, tout en se projetant plutôt dans l’après-législatives, et plus précisément dans le scénario où Macron, élu, ne disposerait pas d’une majorité à l’Assemblée. Estrosi refuserait alors un quinquennat «de chamailleries». «Nous n’avons pas le droit de rendre la France ingouvernable», estime-t-il. Dans ce cas de figure, Bruno Le Maire lui non plus n’aurait «aucune hésitation» à agir pour «l’intérêt de la France» au côté d’Emmanuel Macron. L’ancien ministre confie subir des «pressions» pour rejoindre le leader d’En marche! avant le second tour. Il ne dit pas si le candidat l’a lui-même approché, mais il affirme qu’il est «absolument hostile à tout débauchage individuel». . Si Le Maire revient à l’Assemblée et que, comme il le «redoute», la droite n’y est pas majoritaire, il faudra selon lui «regarder comment on travaille utilement avec le prochain président pour que la France ne perde pas cinq ans». L’ex-ministre des Affaires européennes ne repousse pas l’idée d’une coalition à l’allemande, fondée sur un projet. L’ex-juppéiste Pierre-Yves Bournazel, conseiller régional d’Île-de-France, de faire les choses dans l’ordre. «Bien évidemment nous allons nous battre pour notre projet pour la France aux législatives en espérant l’emporter, précise-t-il. Mais si ce n’est pas le cas, il faudra voir si ces majorités de projet sont possibles, si Emmanuel Macron est capable de définir un certain nombre de points précis auxquels nous pourrions nous rallier.»

 

Présidentielle 2017 : Cheminade, Lassalle et Asselineau : des vieux qui s’ennuient !

Présidentielle 2017 : Cheminade, Lassalle et Asselineau : des vieux qui s’ennuient !

 

On se demande si ce n’est pas par ennui que certains candidats âgés ont présenté leur candidature pour l’élection présidentielle. Le plus caricatural et le plus lunaire aussi, c’est sans doute Cheminade cet  ENA qui déjà s’ennuyait au ministère des affaires étrangères et qui débite un discours surréaliste et incompréhensible proposant notamment de coloniser Mars.  C’est sa troisième candidature à l’élection présidentielle. Jacques Cheminade est le fondateur du parti Solidarité et Progrès et candidat au scrutin. En 1995, il avait récolté 0,28% des voix et en 2012, 0,25%. Il veut notamment   »Lancer des programmes pour la construction de transporteurs spatiaux de troisième génération et l’industrialisation de la lune, plateforme future vers mars et le reste du système solaire et pour raccourcir la durée future des trajets Terre-Mars et au-delà, développer la propulsion nucléaire », peut-on lire dans son programme. Autre personnage extra terrestre François Asselineau qui veut transformer la France en village gaulois et dont le propos est difficilement compréhensible tellement il son discours de référence juridique et administratif. Comme ancien énarque lui aussi il entretient avec les réalités socio-économiques des liens assez approximatifs. Comme tout énarque bien constitué, Asselineau peut débiter son discours avec force précisions juridiques ou administratives. Par contre, il est incapable de connaître le prix d’un porte-avions. Dommage car dans son programme il demande que la France commande un second porte-avions. Sur CNews il est tombé dans le piège de l’incompétence car il était incapable d’indiquer le prix d’un porte-avions dont pourtant il demande l’achat. Du coup il s’est fortement énervé et a reproché au journaliste de lui poser des questions trop pointues.  Il est ensuite parti dans une colère froide. «Est-ce que vous avez demandé comment MM. Macron et Fillon sont en train de préparer, eux, le programme des Français? Arrêtez de poser ce genre de questions pointues!», s’est-il emporté. Alors que le journaliste s’étonnait de constater que le candidat ne maîtrisait pas son propre programme, il s’est à nouveau énervé. «Non, c’est pas vrai, ça coûte pas 3 à 4 milliards», a-t-il affirmé, à tort – un porte-avion coût bien 4 à 7 milliards. «Vous voulez que je fasse du Macron?», a-t-il enfin interrogé. Le dernier extraterrestre est Lasalle, au demeurant sympathique et sans doute honnête, mais qui ne parvient pas à construire une seule phrase et qui inlassablement répond à n’importe quelle question posée « je reconstruirai un état et j’ai un budget » ! On se demande bien ce que ce candidat lunaire vient faire dans une telle élection. Peut-être ces trois candidats âgés veulent-ils combler l’ennui pour apparaître le temps d’une campagne sur les écrans télévisés. La vieillesse est parfois un naufrage avait dit Malraux.

Présidentielle : les banques Morgan et HSBC attentistes

Présidentielle : les  banques Morgan et  HSBC attentistes

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Même si les banques et autres institutions financières retiennent le scénario d’une qualification de Le Pen et de Macron pour le premier tour des présidentielles, elles restent cependant prudentes à l’égard des résultats finaux. Par exemple. HSBC fait valoir toutefois que de nombreux électeurs demeurent indécis et que les sondages n’ont pas été très fiables lors de scrutins récents ailleurs dans le monde.  »Selon les hypothèses plausibles, n’importe lequel des quatre principaux candidats peut atteindre le second tour », écrit HSBC.  »Une performance meilleure que prévu pour Marine Le Pen et/ou Jean-Luc Mélenchon pourrait ébranler sérieusement les marchés étant donné que les deux sont en faveur d’un référendum sur l’appartenance française à l’euro », lit-on dans la note. Le risque d’un deuxième tour entre la candidate du Front national et le candidat de la France insoumise a déjà eu un impact sur les marchés, écrit HSBC, qui estime qu’un tel scénario est improbable mais ne peut être totalement écarté. Les responsables de la stratégie actions de JPMorgan disent pour leur part privilégier toujours le scénario d’une victoire finale d’Emmanuel Macron mais notent que la course est devenue plus serrée avec la percée dans les sondages de Jean-Luc Mélenchon, donné à hauteur de François Fillon juste derrière le duo de tête. Toutes les institutions financières observent toutefois qu’un éventuel duel entre Mélenchon et Le Pen conduirait le pays vers la ruine.

 

Présidentielle : remise en cause du concept de déficit public ?

 

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, le déficit public atteint 3,4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2016, en légère baisse, tandis que la dette s’élève de son côté à 96% du PIB. Des données statistiques encore éloignées des critères de Maastricht établis en 1992. Les gouvernements européens s’engageaient alors à ne pas dépasser un déficit public de plus de 3% pour maintenir la dette publique en deçà de 60%. Dettes et déficits ont en réalité largement dérapé depuis vingt-cinq ans.  Nombre de candidat à l’extrême gauche  Hamon, Mélenchon y compris et de l’extrême droite contestent  l’objectif des 3 % de déficit maximal pour le public défini par Bruxelles. Par parenthèse,  il faut signaler que cet objectif était inventé par un Français et avait été  proposé par la France ! Au-delà c’est  la mise en cause du  concept de déficit évidemment pour mieux s’affranchir des contraintes d’équilibre et financer  toutes les promesses faites sans tenir compte la croissance et des recettes fiscales encore moins de l’accumulation des déficits. Certes une gestion rigoureuse des équilibres financiers ne constitue pas l’objet premier d’une politique économique mais c’est une voie de passage obligé car de toute façon un jour ou l’autre il faut bien rembourser les dérives financières. Ce que fait déjà la France puisque le remboursement de la dette constitue le premier poste budgétaire, environ 125 milliards en 2016. Comme en 2015. Autant de moyens financiers qui ne peuvent être utilisé par exemple pour l’investissement destiné à la modernisation économique du pays. Une somme importante pourtant insuffisante pour réduire la dette  qui représente 100 % de la richesse annuelle soit environ 30 000 € par habitant ! En clair il s’agit de distribuer la richesse nationale alors qu’elle n’a pas encore été produite Selon les derniers chiffres de l’INSEE, le déficit public atteint 3,4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2016, en légère baisse, tandis que la dette s’élève de son côté à 96% du PIB. Des données statistiques encore éloignées des critères de Maastricht établis en 1992.  La présidente du FN règle la question en quittant l’Union européenne et l’euro pour que la France retrouve sa souveraineté. Elle rejette à ce titre la règle européenne des 3%. Bien entendu elle fait l’impasse sur les conséquences catastrophiques d’un retour au franc qui se caractériserait par la ruine des épargnants et la baisse des salaires réels et des pensions content tenu de la dérive de l’inflation et de l’envol des taux. Une baisse immédiate de l’ordre de  20 %. Ce qui n’empêche pas la candidate du Front National de prévoir en plus un grand nombre de dépenses supplémentaires, en matière régalienne, fiscale, sociale et économique. Elle entend ainsi «rendre 40 milliards d’euros aux Français». Mais elle entend combattre les «mauvaises dépenses publiques» sur l’immigration, l’UE et la fraude. «60 milliards d’euros d’économies en cinq ans» selon le programme frontiste, sans tellement plus de précisions. Le FN partage avec Jean-Luc Mélenchon le principe d’augmenter le déficit public pour mieux le réduire ensuite. Benoît Hamon souhaite «imposer un moratoire sur le pacte budgétaire européen». «L’austérité est inefficace et contribue à augmenter la dette», se justifie le candidat socialiste qui précise que «ce moratoire durera jusqu’à l’approbation d’un pacte de stabilité réformé». Néanmoins, le député des Yvelines est de plus en plus mesuré sur la remise en cause des 3%.  Le candidat de la France insoumise estime que «la dette n’est pas le problème». A un moment il a même proposé de ne plus la rembourser avant de se raviser en proposant «une conférence européenne sur les dettes souveraines débouchant sur des moratoires, une baisse des taux d’intérêt, des rééchelonnements et annulations partielles» et «faire racheter la dette publique par la Banque centrale».

Présidentielle : Filteris, Euromediations ou GOV prévoient Fillon en tête !

Présidentielle : Filteris,  Euromediations ou GOV prévoient Fillon en tête !

 

Plusieurs instituts qui se fondent essentiellement sur  le poids numérique des candidats à la présidentielle, sans se baser sur un échantillon de population ou sur des questions précises, comme peuvent le faire les instituts de sondage prévoient la victoire de Fillon en 2017. Le poids numérique ne se fonde pas sur des intentions de vote mais sur le volume d’informations parues dans les réseaux sociaux. Une étude très discutable car si les réseaux sociaux peuvent constituer les bases d’une enquête qualitative, ils ne sauraient rendre compte d’une appréciation quantitative. Indéniablement les réseaux sociaux présentent une source intéressante qui enrichit sans doute la démocratie mais force aussi et de constater que c’est également l’auberge Espagnole ;  on y trouve de tout, le pire et le meilleur. Ajoutons qu’il y a chez ces nouveaux instituts quelques l arrière-pensées politiques qui ne sont pas totalement neutres. La bataille entre les instituts classiques et les instituts numériques n’est pas seulement méthodologique, elle est aussi parfois politique. Dans la dernière étude Filteris  publiée le 11 avril, Marine Le Pen arrive en tête avec 23,51%, devant… François Fillon (22,83%). Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon sont, quant à eux, dans un mouchoir de poche avec respectivement 20,54% et 19,32%, loin devant Benoît Hamon avec 7,19%. François Fillon représente 22,83% du poids numérique global de l’ensemble des candidats et non 22,83% des voix.   Interrogé par RTL.fr, Jérôme Coutard, fondateur de Filteris expatrié au Canada depuis 25 ans, explique qu’il ne s’agit pas d’interpréter les résultats comme des intentions de vote. « Nous avons développé une méthode d’analyse, visant à mesurer l’influence des propagandistes, explique-t-il. En clair, nous captons ce que les gens pensent, leur opinion (tweets, publications Facebook, commentaires d’article…) et analysons l’influence des candidats sur les réseaux sociaux et sur le web au cours de la période électorale. Des algorithmes synthétisent ensuite tout cela, et on obtient une cote brute. » Tous les jours, Valeurs Actuelles publie l’évolution de la courbe de Filteris. Dans l’hebdomadaire, Valérie Boyer, soutien historique du candidat de droite, se sert de ces mesures pour expliquer que son champion sera présent en finale. « Sur les réseaux sociaux, les jugements concernant François Fillon sont plutôt positifs et les intentions de vote augmentent. Les analyses Filteris / Euromediations ou GOV réalisées à partir du ‘poids numérique’ des candidats le prouvent bien et nous qualifient pour le second tour », assure-t-elle.  L’entrée dans le jeu de Filteris ne convainc pas les sondeurs. « Ce qu’enregistrent les réseaux sociaux, ce sont des tendances intéressantes mais ce n’est pas représentatif de ce que pensent l’ensemble des Français », doute Gaël Sliman, président de l’institut de sondage Odoxa, sur France Inter.  »Il est très facile d’aller bourrer les médiaux sociaux avec des commentaires, des likes pour faire monter un candidat », ajoute Emmanuel Rivière, directeur de  Kantar Sofres one point à nos confrères de France Info.

Présidentielle: Hamon votera Mélenchon !

Présidentielle: Hamon votera Mélenchon !

En indiquant qu’il votera Mélenchon au second tour, Benoît Hamon met en évidence deux événements essentiels.  D’abord défaite probablement catastrophique au premier tour où sans doute il se situera en dessous de 10 %. Deuxièmement il envoie un message très net en direction des socialistes réformistes qui se sont déjà prononcés pour Macron ou qui vont le faire. Une position sans doute logique compte tenu des positions gauchistes de Benoît Hamon mais qui ne manquera pas d’interroger non de responsables socialistes réformistes qui ne se reconnaissent pas dans la politique minoritaire du frondeur Hamon et encore moins dans celles de Mélenchon. D’une certaine manière Benoît amont pratique la politique de la terre brûlée en se coupant définitivement du pôle réformiste du parti socialiste. Il préparerait l’éclatement du PS qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Il est en effet complètement irresponsable d’annoncer à l’avance sa défaite et pire de designer un concurrent t comme préférence.  Benoit Hamon a en effet  indiqué qu’il appellerait à voter plutôt pour Jean-Luc Mélenchon que pour François Fillon ou Emmanuel Macron s’il n’était pas qualifié au second tour. Le vainqueur de la primaire de la Belle Alliance a fait cette confidence à Laurent Ruquier, samedi soir, dans le cadre de l’émission On n’est pas couché.  Moi, je vais vous répondre franchement : Mélenchon », a-t-il lâché, suscitant une salve d’applaudissements dans le public. Avant de détailler son choix. « Parce que je considère qu’il y a, sur le fond, des proximités politiques. Sinon, nous n’aurions pas essayé de nous rassembler [avec Jean-Luc Mélenchon]. ». Justement son erreur fatale car mieux vaut l’original du gauchisme (surtout quand ce dernier est tribun talentueux) que sa pâle  copie

Présidentielle: Sarkozy, Juppé et Le Maire, service minimum pour Fillon

Présidentielle: Sarkozy, Juppé et Le Maire, service minimum pour Fillon  

 

Les principaux responsables des Républicains font vraiment le service minimum pour soutenir Fillon. Sarko s’est seulement fendu d’un communiqué ambigu.  Aux yeux de l’ancien chef de l’Etat, « le rassemblement au service d’une alternance franche et crédible est donc « un devoir pour chacun de ceux qui partagent nos valeurs ». « Il n’y a plus de place pour les hésitations ou les états d’âme. François Fillon est le seul parmi les candidats à avoir l’expérience qui lui permettra d’incarner et de réussir l’alternance dont la France a tant besoin », insiste-t-il dans une allusion implicite à la mise en examen du candidat de la droite dans le cadre des emplois présumés fictifs de sa famille. Le maire de Bordeaux a de son coté apporté un soutien timide à la candidature de François Fillon. Il juge que l’ancien Premier ministre a « l’expérience » pour diriger la France. « Le monde est dans la tourmente, la France a besoin d’un Président expérimenté. François Fillon a cette expérience. Je lui confirme mon soutien », a écrit sur Twitter le finaliste malheureux de la primaire à droite.  Le maire de Bordeaux, qui vante la stature internationale de François Fillon, a pourtant de nombreuses divergences avec le député de Paris.   Après l’attaque chimique menée contre la ville syrienne de Khan Cheikhoun, Alain Juppé avait fustigé sur Twitter « les tenants de la ‘realpolitik’ », qui jugent Bachar el-Assad « fréquentable ».   Une allusion à peine voilée à Marine Le Pen et François Fillon, qui prônent un rapprochement avec la Russie, protecteur du régime syrien. Enfin Bruno Lemaire se rallie sans enthousiasme à Fillon et avec des réserves. . Bruno Le Maire «continue à croire» que le projet de François Fillon est «le mieux à même de redresser la France». «Il ne doit surtout pas être édulcoré!», demande-t-il. Selon lui, François Fillon est en mesure de se qualifier pour le second tour. Mais il met en garde contre le «risque de bunkerisation de la droite». «La droite doit parler à toute la société, pas à des clientèles. Elle doit être un espoir, pas une punition. Elle doit se tourner davantage vers les jeunes générations», préconise Bruno Le Maire, regrettant qu’«à peine plus de 10% des électeurs de 25 ans (veuillent) voter» pour son camp.

 

Présidentielle: La « Haute autorité du PS » gronde mollement les soutiens à Macron

Présidentielle: La « Haute autorité du PS »  gronde mollement les soutiens à Macron

 

Pour ménager l’avenir sans doute, la haute autorité du PS  s’est limitée à gronder les socialistes soutiens de Macron. Qui «  nombreux désertent le camp socialiste …en raison des réserves sur la campagne de Hamon »». Un véritable aveu de catastrophe annoncée. Une condamanation cependant molle. En cause sans doute, le fait que pour avoir des chances d’être élus nombre de socialistes auront besoin dune alliance avec Macron lors des législatives.  « La haute autorité dénonce seulement  des attitudes contraires au « principe de loyauté ». La Haute autorité éthique du parti a appelé samedi les socialistes à respecter la primaire qui a désigné Benoît Hamon comme candidat à la présidentielle, déplorant que certains tablent « manifestement sur la victoire d’un autre candidat, Or la Haute Autorité Ethique constate que, régulièrement, des adhérents du Parti socialiste, et notamment des élus, tablant manifestement sur la victoire d’un autre candidat, font connaître leur préférence pour celui-ci, ce qui revient à nier le processus électoral des Primaires Citoyennes », déplore la Haute autorité dans un communiqué. « Cette préférence se manifeste plus ou moins intensément, qu’il s’agisse de l’annonce du vote pour un autre candidat, du ralliement pur et simple ou de la recherche d’une investiture concurrente pour les élections législatives », constate-t-elle, alors que de nombreux socialistes désertent la campagne au profit notamment du leader d’En marche, Emmanuel Macron, qui n’est pas passé par les Primaires citoyennes. Cette attitude est contraire au « principe de loyauté » qui oblige les adhérents du PS « à ne soutenir que les seuls candidats à des fonctions électives effectivement investis ou soutenus par le Parti socialiste, quelles que soient les réserves qu’ils déclarent éprouver à l’égard de la manière dont le candidat investi mène sa campagne », rappelle la Haute autorité.

Présidentielle : remettre le concept de déficit public ?

Présidentielle : remettre le concept de  déficit public ?

Finalement la dette et le déficit ont été peu abordé lors  du dernier débat présidentiel, de quoi se demander s’il y a vraiment un problème ou si les candidats ne sont pas complètement inconséquents

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, le déficit public atteint 3,4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2016, en légère baisse, tandis que la dette s’élève de son côté à 96% du PIB. Des données statistiques encore éloignées des critères de Maastricht établis en 1992. Les gouvernements européens s’engageaient alors à ne pas dépasser un déficit public de plus de 3% pour maintenir la dette publique en deçà de 60%. Dettes et déficits ont en réalité largement dérapé depuis vingt-cinq ans.  Nombre de candidat à l’extrême gauche  Hamon, Mélenchon y compris et de l’extrême droite contestent  l’objectif des 3 % de déficit maximal pour le public défini par Bruxelles. Par parenthèse,  il faut signaler que cet objectif était inventé par un Français et avait été  proposé par la France ! Au-delà c’est  la mise en cause du  concept de déficit évidemment pour mieux s’affranchir des contraintes d’équilibre et financer  toutes les promesses faites sans tenir compte la croissance et des recettes fiscales encore moins de l’accumulation des déficits. Certes une gestion rigoureuse des équilibres financiers ne constitue pas l’objet premier d’une politique économique mais c’est une voie de passage obligé car de toute façon un jour ou l’autre il faut bien rembourser les dérives financières. Ce que fait déjà la France puisque le remboursement de la dette constitue le premier poste budgétaire, environ 125 milliards en 2016. Comme en 2015. Autant de moyens financiers qui ne peuvent être utilisé par exemple pour l’investissement destiné à la modernisation économique du pays. Une somme importante pourtant insuffisante pour réduire la dette  qui représente 100 % de la richesse annuelle soit environ 30 000 € par habitant ! En clair il s’agit de distribuer la richesse nationale alors qu’elle n’a pas encore été produite Selon les derniers chiffres de l’INSEE, le déficit public atteint 3,4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2016, en légère baisse, tandis que la dette s’élève de son côté à 96% du PIB. Des données statistiques encore éloignées des critères de Maastricht établis en 1992.  La présidente du FN règle la question en quittant l’Union européenne et l’euro pour que la France retrouve sa souveraineté. Elle rejette à ce titre la règle européenne des 3%. Bien entendu elle fait l’impasse sur les conséquences catastrophiques d’un retour au franc qui se caractériserait par la ruine des épargnants et la baisse des salaires réels et des pensions content tenu de la dérive de l’inflation et de l’envol des taux. Une baisse immédiate de l’ordre de  20 %. Ce qui n’empêche pas la candidate du Front National de prévoir en plus un grand nombre de dépenses supplémentaires, en matière régalienne, fiscale, sociale et économique. Elle entend ainsi «rendre 40 milliards d’euros aux Français». Mais elle entend combattre les «mauvaises dépenses publiques» sur l’immigration, l’UE et la fraude. «60 milliards d’euros d’économies en cinq ans» selon le programme frontiste, sans tellement plus de précisions. Le FN partage avec Jean-Luc Mélenchon le principe d’augmenter le déficit public pour mieux le réduire ensuite. Benoît Hamon souhaite «imposer un moratoire sur le pacte budgétaire européen». «L’austérité est inefficace et contribue à augmenter la dette», se justifie le candidat socialiste qui précise que «ce moratoire durera jusqu’à l’approbation d’un pacte de stabilité réformé». Néanmoins, le député des Yvelines est de plus en plus mesuré sur la remise en cause des 3%.  Le candidat de la France insoumise estime que «la dette n’est pas le problème». A un moment il a même proposé de ne plus la rembourser avant de se raviser en proposant «une conférence européenne sur les dettes souveraines débouchant sur des moratoires, une baisse des taux d’intérêt, des rééchelonnements et annulations partielles» et «faire racheter la dette publique par la Banque centrale».

 

Présidentielle: Mélenchon à 17%

Présidentielle: Mélenchon à 17%

Macron est Marine Le Pen à 23,5% au premier tour de l’élection présidentielle, François Fillon a 19 et surtout à Jean-Luc Mélenchon (17%) qui se rapproche un peu plus de François Fillon (19%, selon un sondage Elabe diffusé mercredi soir et réalisé après le débat télévisé de mardi.  Le candidat d’En Marche! enregistre toutefois une baisse de deux points sur une semaine et celle du Front national recule d’un demi-point. En troisième position, François Fillon gagne à nouveau un point à 19%, selon cette enquête pour L’Express et BFMTV, réalisée au lendemain du débat télévisé entre les 11 candidats à la présidentielle et à 18 jours du premier tour. A gauche, Jean-Luc Mélenchon, crédité de 17% (+2), continue sa forte progression (+7 points en deux mois). Le leader de La France insoumise n’est plus très loin de François Fillon et creuse encore plus l’écart avec le socialiste Benoît Hamon (9%, -1), qu’il devance désormais de huit points. Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est stable à 4,5%, devant Philippe Poutou, qui progresse d’un point à 1,5%, ainsi que le centriste Jean Lassalle (1%, =) et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (1%, +0,5), les autres candidats François Asselineau et Jacques Cheminade étant crédités de moins de 0,5% chacun. 7% des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intentions de vote au 1er tour. Au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait toujours nettement avec 62% (-1) des voix, face à Marine Le Pen, 38%. Mais 21% des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intentions de vote. Le potentiel de participation s’établit à 64% (soit un bond de 5 points en une semaine) des personnes interrogées qui se disent «tout à fait certaines d’aller voter» au 1er tour. Plus de deux électeurs sur trois (70%, +3) se disent désormais sûrs de leur choix. C’est le cas de 81% (-5) de ceux de Marine Le Pen, de 81% (+5) de ceux de François Fillon, de 67% (+5) de ceux d’Emmanuel Macron. Chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, le taux est de 61% (-1), comme chez ceux de Benoît Hamon, dont le socle se redresse spectaculairement (+19) après la dégringolade (-22) de la semaine dernière.

Présidentielle débat télé à 11 candidats : du cirque !

Présidentielle débat télé à 11 candidats : du cirque !

 

Punchlines, fausses colères et bons mots, c’est tout ce qu’on peut attendre d’un débat à 11 ; Un débat organisé surtout pour engranger l’argent de la pub avec le succès du débat à 5 sur la Une (plus de 10 millions de téléspectateurs). Les candidats auront une minute pour exposer leurs vues sur les réformes nécessaire pour transformer  le pays.   Il ne faut sans doute pas s’attendre à des merveilles concernant la qualité démocratique du débat télévisé entre les 11 candidats. En cause, d’abord la forme même du débat qui se réduit  surtout à une juxtaposition d’interventions et se prête mal à l’échange. Le temps imparti à chaque candidat une minute à une minute 30 favorise aussi la caricature. Comment en effet développer la problématique d’un thème dans un laps de temps aussi court. Du coup on va se rabattre comme souvent sur des éléments de langage, c’est-à-dire des sortes de formules choc pour marquer l’opinion comme dans un spot publicitaire. Si le débat à 2 est déjà difficile, à 11 il devient presque impossible. L’exercice relève alors davantage du stand-up que du débat démocratique. Déjà lors de leurs meetings des candidats comme  Mélenchon et Marine Le Pen se livrent à des sortes d’exercices de stand-up qui montrent certes leurs qualités de tribun mais s’attachent davantage à la forme qu’au fond.  La caricature et le simplisme caractérise un propos qui n’a pas pour objet de faire réfléchir mais de séduire voire de conforter les peurs, les craintes voire la haine. On observera d’ailleurs que les discours tenus dans les meetings sont particulièrement déstructurés comme si on avait surtout cherché à faire du copier coller de formules déjà entendues qui veulent caractériser la spécificité du candidat. Ainsi on doit encore sans doute entendre cette revendication anti système de certains alors qu’évidemment tous nécessairement émergents de ce système économique et/ou politique, qu’ils en sont même de purs produits. De la même manière, il faut s’attendre à écouter l’auto proclamation des candidats du peuple dont quand même les revenus se situent  bien au-dessus des 10 000 € mensuels alors que le salaire moyen est de l’ordre 1700 €. Il y aura surtout la promesse de raser gratis demain qui fait toujours recette chez les naïfs. Enfin le concours de celle ou celui qui se montrera le plus français, une sorte de concours miss France. Peut-être un spectacle télévisé regardé  mais dont la théâtralisation aura peu à voir avec un contenu réellement démocratique et enrichissant.

 

 

Présidentielle : soutien de Valls à Macron 60% des Français contre

Présidentielle : soutien de Valls à Macron 60% des Français contre

Encore uen occasion de se taire pour Valls. Valls « trahit son engagement à soutenir le vainqueur de la primaire de la gauche » aux yeux de 61% des Français, selon un sondage Odoxa pour franceinfo dévoilé vendredi 31 mars 2017. Seuls 37% des personnes interrogées trouvent qu’il a eu « raison car c’est un choix cohérent avec ses idées ». Les sympathisants socialistes sont les plus divisés sur cette question, « ils sont à l’image du parti : écartelés », note Céline Bracq, la directrice générale d’Odoxa. 52% d’entre eux donnent tort à l’ancien Premier ministre et 48% lui donnent raison. En revanche, c’est beaucoup plus tranché chez les sympathisants de gauche hors PS : les deux-tiers (73%) d’entre eux pensent qu’il a tort. « Incompris, ce soutien apparaît également contre-productif aux yeux d’une majorité de Français », poursuit Céline Bracq. 60% des personnes interrogées pensent que Manuel Valls est plutôt un handicap pour Emmanuel Macron, quand 38% jugent qu’il est un atout. D’ailleurs, le candidat d’En Marche ! a immédiatement déclaré qu’il serait « le garant du renouvellement des visages et des pratiques ». Un renouvellement souhaité, là aussi, par une large majorité de Français : 72% jugent qu’Emmanuel Macron, s’il est élu, devra nommer dans son gouvernement « uniquement des personnalités qui n’ont jamais été ministres jusque-là ». Sur cette question, les sympathisants d’En Marche ! sont encore plus unanimes, analyse Céline Bracq : « Pourtant partisans d’un ancien ministre, ils sont 74% à ne plus vouloir revoir ses pairs à l’avenir. »

 

Enquête Odoxa pour franceinfo réalisée par internet les 29 et 30 mars auprès d’un échantillon de 1 019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, parmi lesquelles : 251 sympathisants de gauche (135 de gauche hors PS et 116 du PS), 183 sympathisants de droite hors FN, et 163 sympathisants du FN.

La Russie pèse sur la présidentielle française

La Russie pèse  sur la présidentielle française

Richard Burr, républicain comme trame dénonce l’intrusion de la Russie dans les élections présidentielles françaises. Une intrusion qui n’est pas une surprise pour certains observateurs car Poutine a clairement pour objectif de des ans que ce site désoccidentaliser les démocraties dans le monde avec en priorité l’union européenne de ce point de vue les liens sulfureux qu’entretiennent Fillon ou Le Pen avec la Russie ne sont pas neutres. Le chef de la puissante commission du Renseignement du Sénat américain assure que des pirates informatiques russes tentent de diffamer certains candidats français à la présidentielle exemple quand certains sites financés par la Russie accusent Macron de représenter le lobby homosexuel).  Le chef de la puissante commission du Renseignement du Sénat américain, chargée d’enquêter sur l’ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine, a affirmé, mercredi 29 mars, que Moscou était également « activement impliquée » dans la campagne électorale en France.  »Je pense qu’il est raisonnable de dire, d’après ce que tout le monde estime, que les Russes sont activement impliqués dans les élections françaises », a-t-il poursuivi. « Nous estimons qu’il est de notre responsabilité de communiquer au reste du monde ce qu’il se passe, parce que nous sommes face désormais à la diffamation de candidats« . La commission se penchera à partir de jeudi à Washington sur le rôle joué par la Russie dans l’élection présidentielle aux Etats-Unis en faveur du républicain Donald Trump.  François Hollande a ordonné, mercredi 1er mars, la « mobilisation » de « tous les moyens nécessaires de l’Etat » face aux cybermenaces qui pèsent sur la présidentielle, alors que la diplomatie française avait multiplié les semaines précédentes les avertissements contre les « ingérences » russes.

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