Archive pour le Tag 'présidentiel'

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Débat télé 2017 : Mélenchon, le plus convaincant et Macron, le plus présidentiel

Débat télé 2017 : Mélenchon, le plus convaincant et Macron, le plus présidentiel

Selon un sondage Elabe pour BFMTV*, Jean-Luc Mélenchon a été jugé le candidat à la présidentielle le plus convaincant lors du premier débat télévisé à onze, organisé mardi 4 avril, avec 25%, devant Emmanuel Macron (21%), puis François Fillon (15%) et Marine Le Pen (11%). Arrivent ensuite Benoît Hamon (9%), Nicolas Dupont-Aignan (6%) et Philippe Poutou (5%). Le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste s’est fait remarquer en se lançant dans des tirades contre Marine Le Pen et François Fillon sur les affaires judiciaires. « Nous, on n’a pas d’immunité ouvrière », a-t-il signifié à la présidente du Front national. Nathalie Arthaud (3%), François Asselineau (3%), Jean Lassalle (1%) et Jacques Cheminade (0%) ferment la marche. Si Jean-Luc Mélenchon a été jugé le plus convaincant, c’est Emmanuel Macron (27%) qui, aux yeux des sondés, a le plus les qualités nécessaires pour être président de la République. Il devance Jean-Luc Mélenchon (21%), François Fillon (20%). Marine Le Pen (13%) et Benoît Hamon (10%) sont distancés.  En revanche, c’est à nouveau le candidat de la France insoumise qui arrive en tête, lorsque l’on demande aux sondés : « Qui comprend le mieux les gens comme vous ? » 26% répondent en effet Jean-Luc Mélenchon, loin devant Marine Le Pen (14%), Emmanuel Macron (12%), Philippe Poutou (12%) et François Fillon (10%).

 

Un débat télé présidentiel : très confus

Un débat télé  présidentiel : très confus

Comme c’était prévu le débat des 11 candidats a surtout été marqué par une grande confusion voir une grande cacophonie. Certes,  cette obscurité aura été éclairée quelque fois par des éclairs de lucidité notamment de petits candidats qui forcément  profitaient de l’occasion pour se mettre en vedette exceptée sans doute Cheminade et Lasalle  un peu extraterrestres. Asselineau,  Dupont Aignant  mais surtout Poutou et  Nathalie Arthaud ont tiré leur épingle  du jeu en critiquant notamment Le Pen et Fillon.   Punchlines, fausses colères et bons mots, c’est tout ce qu’on pouvait  attendre d’un débat à 11 ; Un débat organisé surtout pour engranger l’argent de la pub avec le succès du débat à 5 sur la Une (plus de 10 millions de téléspectateurs). Les candidats avaient une minute pour exposer leurs vues sur les réformes nécessaire pour transformer  le pays.   Il ne fallait sans doute pas s’attendre à des merveilles concernant la qualité démocratique du débat télévisé entre les 11 candidats. En cause, d’abord la forme même du débat qui se réduit  surtout à une juxtaposition d’interventions et se prête mal à l’échange. Le temps imparti à chaque candidat une minute à une minute 30 favorise aussi la caricature. Comment en effet développer la problématique d’un thème dans un laps de temps aussi court. Du coup on se contente  comme souvent des éléments de langage, c’est-à-dire des sortes de formules choc pour marquer l’opinion comme dans un spot publicitaire. Si le débat à 2 est déjà difficile, à 11 il devient presque impossible. L’exercice relève alors davantage du stand-up que du débat démocratique.  La caricature et le simplisme caractérise un propos qui n’a pas pour objet de faire réfléchir mais de séduire voire de conforter les peurs, les craintes voire la haine. Evidemment on a e on a encore eu droit à  l’auto proclamation de Le Pen  candidate du peuple  pourtant riche héritière et qui se met à labri de la justice grâce à son immunité parlementaire. Une situation clairement dénoncée par Poutou qui n’a pas non plus ménagé Fillon. . Il y aura eu surtout la promesse de raser gratis demain qui fait toujours recette chez les naïfs. Enfin le concours de celle ou celui qui se montrera le plus français, une sorte de concours miss France sauf chez Macron, Poutou et Artaud qui pour uen fois se retrouvaient t -pour des motifs différents- sur le même argument. Bref  un spectacle télévisé regardé  mais dont la théâtralisation avait  à voir avec un contenu réellement démocratique et enrichissant.

Valls en voyage «présidentiel» au Moyen-Orient.

Valls en  voyage «présidentiel» au Moyen-Orient.

Valls était un voyage quasi présidentiel au Moyen-Orient. Certes pour  traiter de questions économiques mais il a largement abordé les problèmes géo politiques. Du coup certains se demandent  s’il ne prend pas la place du président de la république en tout cas s’ il agit comme une sorte de vice-président. Regardez l’article 21 de la Constitution», rétorque un conseiller de Valls interrogé sur ce long déplacement de quatre jours durant lequel il est certes question des dossiers économiques entre la France et ces trois pays, mais aussi de défense, de lutte contre le terrorisme dans cette région si compliquée, de la Syrie, des frappes sur ce pays et de la stratégie de la Russie. «Le premier ministre a une activité internationale depuis qu’il est ministre de l’Intérieur. Il est allé aux États-Unis, au Niger, au Tchad», argumente un autre conseiller. Parlant des questions de défense, ce conseiller ajoute: «D’abord, tout cela fait partie de ses prérogatives de premier ministre. Le président de la République est chef des armées. Le premier ministre est responsable de la direction générale de la Défense nationale».  Manuel Valls lui-même s’est expliqué sur ce déplacement au cours d’un échange informel avec la presse. «C’est un déplacement hors norme pour vous? Voilà un questionnement que l’on connaît par cœur. Franchement, la différence entre trois et quatre jours est minime», a-t-il d’abord insisté pour banaliser ce long périple. Alors qu’il se rendra lundi sur une base militaire située en Jordanie et intervenant dans le cadre de l’opération Chammal, Valls a ajouté: «La visite de nos armées, c’est au cœur de nos prérogatives définies par la Constitution». À l’article 21 de la Constitution, il est effectivement écrit: «Le premier ministre dirige l’action du gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale.» 

Ghislaine Ottenheimer dénonce la monarchie républicaine dans un livre Poison présidentiel

Ghislaine Ottenheimer dénonce la monarchie républicaine  dans un livre Poison présidentiel

Ce qui la caractérise : omnipotence élyséenne, figuration gouvernementale, grogne parlementaire, rébellion des élus locaux, rejet citoyen, tentation populiste? Sans compter l’impuissance réformatrice, l’incapacité à construire du consensus et l’instabilité constitutionnelle. Dans un essai vif et documenté, Ghislaine Ottenheimer dénonce le système institutionnel, en particulier le déséquilibre produit par la réforme de 1962 et l’élection du président au suffrage universel. Paré de cette onction populaire, le président, « nombril de la République », écrase tout sur son passage. Ce système construit sur mesure pour le général de Gaulle rend l’exercice du pouvoir de plus en plus délicat, à mesure que l’omnipotence se conjugue avec l’impuissance. De la fracture sociale (Chirac) à « la finance, mon ennemie » (Hollande) en passant par « travailler plus pour gagner plus » (Sarkozy), la dichotomie s’approfondit entre « le rite chamanique » des campagnes et les désillusions postélection. Et même les promesses de simplicité (les convois officiels qui s’arrêtent aux feux rouges pour Chirac; les déplacements en train de Hollande) cèdent vite à la vie (isolée) sous les ors de la République, au défilé des courtisans (la palme revient à Lang s’adressant à Mitterrand : « Il y a Louis XI, Louis XIV, et vous! »). On rêve en pensant à Angela Merkel faisant ses courses le week-end au Lafayette Gourmet de Berlin et surtout aux processus collectifs de décision qui prévalent en Allemagne. « La seule monarchie d’Europe » (selon Jean-Pierre Dubois) est à bout de souffle. « On n’a jamais connu une aussi grande faiblesse de l’exécutif, cela rappelle la fin de la IVe République », analyse Marcel Gauchet. Ghislaine Ottenheimer examine les différentes possibilités de rééquilibrage des différents pouvoirs. Les prochains mois devraient nous valoir bien des débats (et peut-être même une réduction du nombre des parlementaires). Cela suffira-t-il à éviter un big bang comparable à celui de 1958?

Poison présidentiel, de Ghislaine Ottenheimer, Albin Michel, 256 pages, 19 euros

Pour Noël, un chien présidentiel pour Hollande

Pour Noël, un chien présidentiel pour Hollande

 

Tout est bon pour racoler, ici les amis des animaux. Alors Hollande faute de Première dame officielle aura au moins un chien avec le statut de chien du président. On objectera que certains présidents précédents avaient eux auusi leurs chiens, pas vraiment une bonne raison pour redonner le lustre qui convient à la fonction. La ménagerie de l’Elysée est déjà bien remplie, on a même du la vider que quelques animaux douteux qui avaient tendance à trop manger dans la gamelle publique.  L’Elysée a donc  accueilli un nouveau pensionnaire pour Noël. Selon Le Parisien, photos à l’appui, le chef de l’Etat a découvert sous son sapin un petit labrador noir. Âgé de deux mois et demi, le chien est un cadeau de la Fédération des anciens combattants français de Montréal, où Hollande s’était rendu début novembre. Baptisée Philae en hommage au robot européen qui, le 12 novembre, s’est accroché à une comète à plus de 500 millions de kilomètres de la Terre, le jeune labrador vient compléter la liste des nombreux chiens présidentiels. Après Valérie Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, qui ont tous eu un labrador au cours de leur mandat, François Hollande perpétue la tradition des hôtes de l’Elysée. Un collaborateur de Hollande, cité par Le Parisien, s’en amuse : « Recevoir ce chien, c’est assurer la continuité de l’Etat et de la fonction présidentielle. » !!!!!!

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