Archive pour le Tag 'présidente'

Mexique: une femme élue présidente sur fond de grande violence

Mexique: une femme élue présidente sur fond de grande violence
C’est dans un climat de grande violence avec notamment une dizaine de morts lors  des sélections une femme est élue pour la première fois présidente au Mexique. Claudia Sheinbaum, scientifique de 61 ans et candidate pour le Mouvement de régénération nationale, a remporté l’élection présidentielle au Mexique ce dimanche 2 juin. Cette scientifique de gauche est devenue la première femme de l’histoire du Mexique à être élue présidente ce dimanche 2 juin. Celle qui était candidate pour le Mouvement de régénération nationale est arrivée en tête du scrutin avec près de 60% des suffrages, d’après une première enquête sortie des urnes .

Suit à la deuxième position sa rivale de centre-droit, Xochitl Galvez, soutenue par une coalition de trois partis (29%). En troisième et dernière place se trouve Jorge Álvarez Máynez, du parti Mouvement citoyen (11%). Trois autres sondages publiés après la fermeture des bureaux de vote donnent en tête la candidate de gauche Claudia Sheinbaum, note El Pais.

  »C’est le temps des femmes et de la transformation », lançait avant de voter Claudia Sheinbaum à l’adresse des Mexicaines, qui dénoncent à l’unisson une société machiste. « Cela veut dire vivre sans peur et être libres de violences »

Chaque jour, une moyenne de neuf à dix femmes sont assassinées au Mexique, selon l’ONU Femmes.

La lutte contre la violence des cartels, des gangs et des bandes sera le premier défi de la future présidente, d’après Michael Shifter, chercheur au centre d’analyse Dialogo Interamericano, dont le siège est à Washington.

 

Géorgie : la présidente Salomé Zourabichvili va s’opposer à la loi d’inspiration russe

Géorgie : la présidente Salomé Zourabichvili va s’opposer à la loi  d’inspiration russe

« De manière institutionnelle, le seul instrument que j’aie à la main est le veto, que je vais utiliser », indique mercredi 15 mai sur franceinfo la présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, après l’adoption mardi du projet de loi controversé sur l‘ »influence étrangère ». Cette loi est similaire, selon ses détracteurs, à une législation adoptée en Russie pour réprimer l’opposition.

« La vraie décision viendra dans les urnes, puisque nous avons très vite des élections, le 26 octobre prochain. Ce qui est important c’est que la population lors de ces élections dise ce qu’elle veut. Est-ce qu’elle veut ce genre de loi, ce genre de discours vis-à-vis de nos partenaires de toujours, cette réorientation de la politique géorgienne ou est-ce qu’elle veut rester dans ce qui a été son orientation jusqu’à présent, c’est-à-dire l’Europe, toujours l’Europe », poursuit Salomé Zourabichvili.

Des manifestations ont donc lieu tous les soirs à Tbilissi pour dénoncer la loi.

Le gouvernement veut empêcher le vote de l’assemblée contre la réforme des retraites (Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale)

Le gouvernement veut empêcher le vote de l’assemblée contre la réforme des retraites (Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale)


La présidente de l’Assemblée nationale-souvent dépassée par les événements lors des débats houleux et politiquement un peu juste- prend position- sur la loi LIOT visant à abroger la retraite à 64 ans. Ce texte, qui sera examiné le 8 juin prochain, « contrevient très clairement à l’article 40 de notre Constitution qui interdit aux parlementaires d’aggraver les charges de l’Etat ». Il faut tourner la page et « avancer sur les sujets autour du travail ».( Interview dans la Tribune)

Le 8 juin doit être examinée la proposition de loi LIOT visant à abroger la retraite à 64 ans. Elisabeth Borne a qualifié ce texte d’inconstitutionnel, d’autres parlent d’arnaques. Y aura-t-il un vote ?

YAËL BRAUN-PIVET- Il est vrai que cette proposition de loi pose plusieurs difficultés. Elle contrevient très clairement à l’article 40 de notre Constitution qui interdit aux parlementaires d’aggraver les charges de l’Etat. La deuxième difficulté consiste pour des parlementaires à revenir immédiatement sur une loi qui vient d’être adoptée définitivement. Enfin, cette proposition de loi constitue un leurre pour les Français. Elle n’a aucune chance d’accomplir un chemin parlementaire complet et d’être adoptée par le Parlement. Certaines oppositions en instrumentalisant l’Assemblée nationale font croire à tort aux Français que l’on va revenir sur la réforme des retraites.

Laurent Berger dit que la contestation à la réforme ne s’arrêtera jamais. Que pensez-vous de son attitude ?

Je n’aime pas commenter les pensées et encore moins les arrière-pensées des uns et des autres. Pour autant, cette réforme, certes contestée par les organisations syndicales et par une partie de l’opinion publique, est maintenant adoptée et promulguée. Nous avons maintenant beaucoup de sujets autour du travail sur lesquels nous devons avancer ensemble.

Gérard Larcher a prévenu que la majorité sénatoriale ne voterait pas « en l’état » le projet de loi de programmation de finances publiques. Y a-t-il un risque que le projet de budget 2024 ne passe pas, y compris avec le 49.3 ?

Le vote du budget de l’État est toujours un moment très important et structurant pour les groupes politiques au Parlement. Dans le contexte de majorité relative, la Première ministre dispose de cet outil constitutionnel – le 49.3 – qui permet de sortir du blocage sur le vote du budget. Cela n’empêche pas de d’essayer de trouver les voies et moyens pour parvenir à un compromis, comme sur l’ensemble des autres textes.

Elisabeth Borne ne veut pas recourir au 49.3 hors textes financiers. Emmanuel Macron l’a désapprouvée. Faut-il bannir le recours au 49.3 ?

Le 49.3 est un outil constitutionnel. Il a été créé dès 1958 pour faire face à deux situations : la majorité relative et l’obstruction parlementaire. Je pense qu’il ne faut pas se priver d’un outil constitutionnel lorsque les circonstances de son emploi sont réunies.

Après les retraites, une nouvelle pomme de discorde avec la réforme de l’immigration. Les responsables des Républicains ont présenté leur plan pour réguler et durcir la répression contre les flux migratoires. Leurs deux textes peuvent-ils servir à élaborer un compromis ?

Le gouvernement a présenté un texte qui porte une position équilibrée. Il y a dans les deux propositions de loi des LR des points d’accord et de réels points de divergence. Il faut maintenant voir quels sont les points de convergence. Mais j’observe que chacun veut résolument avancer sur le sujet et si tel était profondément le cas, nous devrions pouvoir trouver la voie du compromis.

Mais les dirigeants de LR affirment que « ce n’est pas négociable »…

Rien n’est jamais à prendre ou à laisser. Penser cela, c’est nier le principe même du débat parlementaire et des avancées qu’il ne manque jamais d’apporter.

Eric Ciotti déclare qu’il y a trop d’immigrés en France. Etes-vous d’accord avec lui ?

L’immigration est un sujet complexe qui doit être abordé avec beaucoup de nuance. Elle a varié selon les époques et d’une certaine façon a participé de la construction de la France d’aujourd’hui. Il y a des difficultés à régler mais évitons les raccourcis !

L’image de l’Assemblée nationale s’est nettement dégradée dans l’opinion après les débats sur les retraites. Faites-vous le même constat ?

J’observe au contraire que l’Assemblée nationale retrouve petit à petit sa place dans l’espace public et dans le cœur des Français. Lorsque je vais sur le terrain, lorsque j’échange avec les Français, ils n’ont jamais autant suivi l’Assemblée nationale. Ils sont parfois en colère contre la tournure de certains débats. Ils déplorent le manque de tenue de certains parlementaires ou les scènes de chahut mais ils sont très attachés à l’institution. On ne peut pas résumer cette première année à quelques débats très agités.

Emmanuelle Wargon, nouvelle Présidente de la CRE: du reclassement politique

 

 

Emmanuelle Wargon, nouvelle Présidente de la CRE: du reclassement politique

 

 

 

Une fois de plus, Macron a choisi une personnalité complètement incompétente  cette fois pour gérer la question de la régulation de l’énergie. Une incompétence qui d’ailleurs rejoint celle des deux sous ministre en charge de l’écologie complètement ignorants de la problématique environnementale.

Du coup, cette  candidature d’Emmanuelle Wargon  à la présidence de la séreuse a été sérieusement contesté au Parlement.

Jérôme Nury (LR) a dénoncé « un recasage en règle », après l’échec d’Emmanuelle Wargon aux dernières élections législatives. L’ex-ministre avait, en effet, présenté sa candidature dans le Val de Marne mais a été éliminée dès le premier tour, le 12 juin dernier. « Ce jeu de chaises musicales jette un discrédit et une suspicion sur votre nomination. Où est l’impartialité ? Où est l’indépendance? », s’est interrogé Philippe Brun (socialiste – Nupes), quand un autre député de l’opposition a même jugé « raisonnable » que l’ex-ministre « retire sa candidature ».

Passée, entre autres, par la Cour des comptes, le ministère de la Santé, le Haut-commissariat aux Solidarités actives et l’Agence du médicament, cette énarque a réalisé l’essentiel de sa carrière dans le service public, avec toutefois un passage dans la sphère privée en tant que directrice générale des affaires publiques et de la communication chez Danone de 2015 à 2018. Emmanuelle Wargon ne fait son entrée en politique qu’en 2018, en rejoignant le gouvernement d’Edouard Philippe comme secrétaire d’Etat à la transition écologique. Elle devient ensuite ministre du Logement dans le gouvernement de Jean Castex.

Lors de ces deux auditions, Emmanuelle Wargon a aussi clarifié sa position vis-à-vis du nucléaire. Initialement favorable à la fermeture de 12 réacteurs nucléaires à l’horizon 2035, l’ex-membre du gouvernement a affirmé devant les sénateurs : « Je suis favorable à l’électricité nucléaire, clairement. J’y suis sur le maintien des réacteurs existants et sur le développement du nouveau nucléaire ».

Par ailleurs, Emmanuelle Wargon a dit vouloir renforcer les contrôles sur la manière dont les fournisseurs alternatifs, bénéficiant de l’Arenh (mécanisme qui oblige EDF à vendre de l’électricité nucléaire à prix bradés à ses concurrents), fixaient leur prix. La nouvelle présidente de la CRE souhaite, en effet, s’assurer que ce dispositif bénéficie bien aux consommateurs finaux et ne constitue pas une rente pour les fournisseurs alternatifs.

Sur ce sujet très sensible, elle a voulu appuyer sa différence avec son prédécesseur : « Jean-François Carenco était un avocat de l’Arenh à 150 TWh, ce n’est pas mon cas. Je pense que 120 TWh est un maximum », a-t-elle indiqué. Emmanuelle Wargon a aussi plaidé pour une réforme du marché européen de l’électricité en soulignant que, dans ce domaine, la CRE avait un rôle d’expertise, d’analyse et d’influence.

 

La présidente de la commission européenne refuse de fournir ses mails avec Pfizer

La présidente de la commission européenne refuse de fournir ses mails avec Pfizer

 

On se souvient évidemment que la confusion a régné pendant un temps à propos des conditions de fourniture du vaccin avec plusieurs laboratoires. Des interrogations sont nées en particulier à propos des commandes réellement passées, des livraisons réelles et des prix consentis.

Ces différents éléments ont été notamment traités par la présidente de la commission européenne le plus souvent avec des mails pour gagner du temps. Comme une enquête est en cours,  la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est épinglée par la médiatrice européenneca elle  refuse  de dévoiler ses échanges de SMS avec Pfizer.Il s’agit pourtant de messages strictement passés dans le cas de ses fonctions politiques qui juridiquement d’ailleurs ne lui appartiennent pas personnellement. Une curieuse conception de la démocratie à vrai dire !

Rappelons que dans l’urgence dans certains cas des vaccins ont été négociés en fonction du plus offrant et parfois même sur le tarmac des aéroports !

 

Vaccins: des textos douteux entre la présidente de la commission européenne et le patron de Pfizer ?

Vaccins: des textos douteux entre la présidente de la commission européenne et le patron de Pfizer ?

Comme on pouvait s’en douter des conditions commerciales concernant les vaccins prêtent  sans doute parfois à critique compte tenu de leur précipitation et des informations contradictoires à leur sujet. En cause notamment le volume des vaccins réellement commandés. Réellement reçus et dans quels délais. Et le coût global des opérations sans parler des entorses au principe de la concurrence. La Commission va devoir mener des investigations pour retrouver les textos échangés début 2021 entre la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et le patron du groupe pharmaceutique Pfizer, Albert Bourla dans le cadre des négociations du contrat pour l’achat de 1,8 milliard de doses de vaccins. C’est ce qu’a fait savoir vendredi la médiatrice de l’UE, Emily O’Reilly. «La façon limitée avec laquelle cette demande d’accès public aux documents a été gérée signifie qu’aucune tentative n’a été faite pour identifier si les textos en question existaient. Cette façon d’agir ne répond pas aux attentes en matière de transparence et de normes administratives au sein de la Commission», souligne-t-elle dans un communiqué

Assurance agriculteurs : Un progrès (Christiane Lambert, présidente de la FNSEA)

Assurance  agriculteurs : Un progrès (Christiane Lambert, présidente de la FNSEA)

 

Emmanuel Macron a annoncé la création d’un système d’assurance récolte, doté de 600 millions d’euros par an pour aider les agriculteurs victimes des aléas climatiques. « C’est un changement important, il faut inciter les agriculteurs à s’assurer« , a réagi vendredi 10 septembre sur franceinfo Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

Que va changer cette nouvelle assurance ?

Christiane Lambert : C’est un changement important puisque pour les sinistres qui sont entre 20% et 55% de pertes les agriculteurs seront encouragés à s’assurer avec une [assurance] multirisque climatique. Ils auront un coup de pouce financier pour s’assurer davantage et lorsqu’il y a des sinistres plus importants c’est la solidarité nationale qui jouera. Ce sont les assureurs qui géreront et non pas les services administratifs qui mettent neuf mois à rembourser.

Donc, c’est une fusée à trois étages. Et cela correspond à ce qui avait été préconisé par le député M. [Frédéric] Descrozaille qui a travaillé sur ce sujet avec les organisations professionnelles. Les évènements climatiques de 2021 ont emporté la décision et le gouvernement a compris qu’il fallait le faire maintenant.

Cette année a-t-elle été celle de trop pour les agriculteurs ?

Oui. Rappelez-vous le gel. Toutes les régions françaises ont été touchées, les viticulteurs vendangent aujourd’hui et c’est 30% de perte. C’est catastrophique, c’est aussi de l’argent en moins dans les revenus. Il y a 70% d’abricots en moins donc des prix plus élevés de 20% à 25%. Donc, il faut d’abord protéger nos récoltes et quand il y a des pertes il faut que les agriculteurs perçoivent des indemnités supplémentaires d’assurance, puis de solidarité nationale pour pouvoir tenir économiquement.

Nos entreprises n’ont pas de toit. On travaille à ciel ouvert et il est capricieux. On ne peut pas fonctionner comme si on fabriquait des métaux ou des rouleaux d’adhésif. L’agriculture c’est du vivant. Il y a une adhésion de l’opinion aujourd’hui. Si on veut avoir des productions en quantités, il faut protéger, et il faut que les exploitations tiennent quand il y a des coups durs.

Avez-vous chiffré les pertes pour 2021 ?

L’estimation des dégâts des gels sur la viticulture, les légumes, les fruits, était de plus de 4 milliards d’euros. L’Etat a mis un milliard d’euros sur la table, mais en aucun cas et jamais cela ne couvre la totalité de la perte.

À terme l’objectif est d’avoir 70% à 80% des agriculteurs couverts par une assurance. Il faut inciter les agriculteurs à s’assurer. On assure sa voiture, sa maison, son chien, son chat, son cyclo et on n’assure pas ses récoltes alors qu’elles sont très exposées au climat. C’est une nouvelle culture qu’il faut développer. C’est un travail de conviction que nous allons faire auprès des agriculteurs.

La Française Odile Renaud-Basso élue présidente de la BERD

La Française Odile Renaud-Basso élue présidente de la BERD

Une française, Odile Renaud-Basso a été élue à la tête de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour une durée de quatre ans renouvelable.

Basée à Londres, la BERD a vu le jour après la chute du mur de Berlin pour aider les ex-pays de l’Est dans leur transition vers l’économie de marché. Mais depuis la crise financière de 2007-2008, elle a fortement étendu ses activités, toujours en faveur du développement économique, mais aussi plus récemment de la lutte contre le réchauffement climatique. En 2019, la BERD a investi 10,1 milliards d’euros (+6% par rapport à 2018) dans 38 économies réparties entre l’Europe, le bassin méditerranéen et l’Asie centrale.

Odile Renaud-Basso, 55 ans, est une ancienne énarque passée par Science Po et diplômée de l’université américaine d’Harvard. Une partie de sa carrière s’est déroulée au Trésor, une des principales directions du ministère de l’Économie et des Finances, souvent considérée comme le cerveau de Bercy. Elle en était la directrice générale depuis juin 2016, s’imposant d’ailleurs là aussi comme première femme à prendre les rênes de cette institution.

 

Marine Le Pen: « présidente de la République » ?

Marine Le Pen: « présidente de la République » ?

 

Sauf événement non prévu, on se dirige tout droit vers une nouvelle rencontre Macro- Le Pen pour les présidentielles en 2022. Marine Le Pen semble y croire et considère même qu’elle a les plus grandes chances d’y parvenir. Ce qu’elle disait déjà précédemment notamment en 2017. La question est de savoir si cette perspective de succès est ou non possible . Jusque-là, Marine Le Pen a toujours été empêchée d’accéder à la magistrature suprême grâce ou à cause du front républicain réunissant gauche, extrême gauche et droite confondue. Le front anti Le Pen a constitué  l’instrument majeur politique qui a permis à d’autres candidats d’être élus. D’où d’ailleurs ensuite des contradictions, des mécontentements, voire des colères car les élus à la présidence, comme Macron en particulier, en ont conclu qu’ils avaient le soutien massif de l’opinion publique pour leur programme.

Juridiquement certes,  l’élection ne pouvait être mise en cause mais politiquement le programme de Macron n’avait aucune légitimité populaire. La grande question qui se pose maintenant avec l’extrême faiblesse de popularité de Macron dans l’opinion publique et même au-delà la haine qu’il suscite ne va pas constituer un rejet de l’intéressé plus fort que celui qui joue contre Marine Le Pen. Cette fois-ci il est fort probable que le candidat Macron en 2022 ne bénéficiera pas du soutien d’une grande partie de la gauche voir des écologistes. L’opinion pourrait bien avoir la tentation première d’éliminer Macron d’autant que Marine Le Pen  a depuis 2017 arrondi nombre de ses positions notamment dans le domaine européen.

En outre, elle a choisi une stratégie de communication très habile avec des expressions publiques très rares qui lui évitent de susciter les contradictions et condamnations du camp adverse. Conclusion, l’hypothèse de l’élection de Marine le Pen est loin d’être nulle. Comme déjà indiqué, il ne s’agirait pas d’une adhésion à son propre programme mais surtout d’un réflexe anti Macron . Candidate (déjà) déclarée à l’élection présidentielle, Marine Le Pen aborde l’échéance confiante. «J’ai de grandes chances d’être présidente de la République parce que je pense que les Français en ont soupé de la situation», a-t-elle jugé, dimanche, lors du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». Les Français «ont compris maintenant qu’il faut arrêter avec l’ultralibéralisme de la concurrence déloyale, l’immigration de masse, l’insécurité, le laxisme, le n’importe quoi, l’entre-soi de nos élites, la finance internationale. Il faut arrêter avec tout cela, et donc je pense que beaucoup sont prêts aujourd’hui à tenter une autre politique, une alternative à la politique menée par Emmanuel Macron», a listé la députée du Pas-de-Calais.

 

La présidente du groupe LR à la mairie de Paris à la soupe !

La présidente du groupe LR à la mairie de Paris à la soupe !

Nouvelle désertion au sein des républicains avec le départ de la président LR à la mairie de Paris. Non seulement une démission mais un ralliement à Macron. Sans doute comme d’autres pour sauver sa place en espérant un positionnement favorable sur la future liste en Marche lors des municipales de Paris. Une attitude  assez lamentable mais qui est conforme aux convictions sulfureuses des produits d’institut politiques qui ont transformé la politique en métier. De ce point de vue, en marche est complètement noyauté par ce type de profil. Pour justifier sa position l’intéressé trouve des accents gaullistes au discours de Macron, notamment sa capacité à rassembler. Une capacité relative quand on sait que Macron n’a réuni aux européennes que moins de 25 % des électeurs et que 70 % de l’opinion condamnent sa politique. En tout cas ce nouveau débauchage confirme que le nouveau parti républicain de droite n’est pas à construire, il existe déjà avec en marche ;

Air France-KLM : Anne Marie Coudert, une présidente intérimaire, la pire des solutions !

Air France-KLM : Anne Marie Coudert, une présidente intérimaire, la pire des solutions !

C’est la pire des solutions qui a été retenue pour Air France avec la nomination d’Anne Marie Coudert comme président intérimaire pendant deux ans en attendant un autre président. D’une certaine manière on institutionnalise l’instabilité dans une entreprise déjà aux prises de secousses sismiques économiques et sociales. Il faut vraiment n’avoir jamais mis les pieds dans une entreprise privée soumise à la concurrence pour avoir sortir ce concept de gouvernance provisoire. Quels engagements sérieux et surtout durables va pouvoir prendre cette direction tant sur le plan technique que social voire technologique ? En permanence les clients, fournisseurs, investisseurs et salariés pourront douter de la valeur de l’engagement. A moins évidemment de jouer le pourrissement t de la société qui doit pourtant revoir son organisation, son management et sa stratégie de négociation sociale. La tactique d’attente est particulièrement périlleuse pour une société dont la valorisation boursière a déjà perdu la moitié de sa valeur depuis le début de l’année.  Attendre un patron pour lancer la refondation sociale chez Air France serait une façon de mettre devant leurs responsabilités les organisations syndicales, et en particulier celle des pilotes, le SNPL, qui a soufflé sur les braises du conflit. Pour l’heure, l’intersyndicale n’a pas déposé de nouveau préavis. La tactique guide aussi la posture de l’État actionnaire: le gouvernement reste délibérément en retrait, renvoyant la recherche de solutions à la gouvernance de l’entreprise. Un entreprise qui doit revoir sa stratégie alliance avant que KLM n’ait des envie de partir, de conforter Transavia et Hop.

Air France : Anne-Marie Idrac, présidente ?

Air France : Anne-Marie Idrac, présidente ?

Comme déjà indiqué hier, le nom d’Anne Marie Idrac circule pour remplacer le président démissionnaire d’Air France. Anne Marie Idrac connait parfaitement le milieu, elle a été directrice de d’administration avant de devenir ministre, patronne de la RATP et de la SNCF.  . Elle est actuellement membre du conseil d’administration d’Air France. Depuis 2015, elle est également présidente du Conseil de surveillance de l’aéroport Toulouse-Blagnac et administrateur de TotalBouygues et Saint-Gobain. Ce qui caractérise Anne Marie Idrac c’est à la fois son grand sens de l’écoute et sa très bonne connaissance des dossiers. Bref,  une pédagogue qui ne manque pas de finesse et de caractère. Il lui en a fallu pour réussir dans le milieu très machiste du transport. Il en faudra à Air France il sera nécessaire de  reprendre les fils du dialogue notamment avec les pilotes mais aussi continuer d’engager la compagnie dans une  stratégie de développement plus compétitif. Il faut évidemment à Air France uen personnalité de caractère pour redresser uen situation qui sans cela pourraiat bien amener un jour à la disparition  de la compagnie nationale. Il faudra tout autant un grand sens de la négociation. Justement celui dont Anne marie Idrac a fait preuve avec les rugueux routiers.

 

Air France : Anne Marie Idrac, nouvelle présidente ?

Air France : Anne Marie Idrac, nouvelle présidente ?

 Il y a sans doute urgence à sortir de l’impasse dans laquelle s’est mise Air France avec le referendum qui a dit non aux propositions de la direction mais qui a provoqué aussi le départ du PDG. Cela d’autant plus que les grèves –essentiellement des pilotes- continuent. Il faut un patron capable de renouer les fils du dialogue et sans intermédiaire. Un président au profil de technicien, de gestionnaire y compris du dialogue social. Un profil qui convient à Anne Marie Idrac, ancienne patronne de la RATP, de la SNCF (dont elle a été virée après manœuvres politiciennes de Pepy), aussi ancienne ministre des transports. Une femme qui justement a montré lorsqu’elle était ministre des transports sa capacité à gérer les relations avec le rugueux milieu du transport routier. Une femme de caractère  qui sait écouter mais aussi trancher.  Une période d’incertitude s’ouvre en effet pour Air France dont le conseil d’administration a demandé samedi à Jean-Marc Janaillac d’assurer ses fonctions jusqu’à l’issue de l’assemblée générale du groupe le 15 mai, date à laquelle il annoncera “une solution de gouvernance de transition”. Jean-Marc Janaillac a accepté cette demande. Le nom de l’ancienne secrétaire d’Etat aux Transports Anne-Marie Idrac circule pour lui succéder. Elle dirigea notamment la RATP et la SNCF et est administratrice indépendante au sein du conseil d’administration de la compagnie aérienne depuis 2017. Dans un communiqué publié dimanche, Air France dit déplorer la poursuite des grèves “alors même que la période qui s’ouvre ne permet pas d’engager une quelconque négociation pour y mettre fin.” “La feuille de route du prochain président d’Air France, elle est claire : le rétablissement du dialogue social comme priorité absolue et en deuxième lieu, le rétablissement de la compétitivité”, a souligné sur BFM TV Bruno Le Maire, qui a réservé ses plus vives critiques aux pilotes de la compagnie. “Quand on a le niveau de rémunération actuel des pilotes, que l’on sait que l’entreprise est en danger, on ne demande pas des revendications salariales aussi élevées”, a-t-il estimé. Il a jugé leurs revendications “injustifiées” alors que “la survie d’Air France est en jeu.”

Sondage Marine Le Pen : seulement 16% pensent qu’elle ferait une bonne présidente

Sondage Marine Le Pen : seulement 16% pensent qu’elle ferait une bonne présidente 

Marine le Pen est en quelque sorte au fond du trou car les perspectives qu’elle soit un jour présidente de la république s’amenuisent de jour en jour.  Les Français ne sont plus que 16% à penser qu’elle ferait une bonne présidente pour 24% il y a un an d’après  le sondage Kantar Sofres-OnePoint pour franceinfo, Le Monde, LCP et Public Sénat, publié mercredi 7 mars. Ce dernier révèle que 66% des Français n’ont jamais voté pour le Front national et n’envisagent pas de le faire à l’avenir. Ce chiffre n’est pas le seul à être négatif pour la chef de file du FN et pour son parti. Franceinfo vous résume dans cet article les principaux enseignements de cette enquête. Si  29% des Français ont déjà voté pour le Front national et/ou envisagent de le faire, ils restent deux tiers à n’avoir jamais voté pour le parti et ne pas l’envisager à l’avenir. Ce chiffre est en hausse de 2 points par rapport à 2017. L’enquête révèle que 70% des personnes interrogées sont en désaccord avec les idées du FN, un chiffre en progression de 8 points par rapport à l’année dernière. Dans le même temps, 24% des Français sont au contraire d’accord avec les idées du FN.

Plus de la moitié des Français considèrent que le FN représente un danger pour la démocratie, alors que 38% pensent l’inverse. Plus de six Français sur 10 estiment que le FN n’est pas un parti de gouvernement et a seulement vocation à rassembler les votes d’opposition. Ils sont 28% à penser l’inverse. Près de 53% des Français estiment que le Front national ne pourra jamais accéder au pouvoir en France, contre 40%. Près de la moitié des Français n’ont pas d’opinion quant à un changement de nom du FN, 23% y sont favorables et 30% y sont opposés. Selon ce sondage Kantar Sofres-OnePoint, 55% des Français ne souhaitent pas que Marine Le Pen soit la candidate du Front national pour la prochaine élection présidentielle, tandis que 28% espèrent sa candidature. Ce chiffre atteint 86% chez les sympathisants du FN. Plus globalement, l’image de Marine Le Pen auprès des Français s’est sensiblement dégradée en un an selon cette enquête. Seuls 16% des Français considèrent que la présidente du Front national ferait une bonne présidente de la République, alors qu’ils étaient 24% lors de la précédente enquête réalisée en février 2017.

Moins d’un Français sur cinq estime qu’elle est honnête et inspire confiance, contre 28% en 2017. Un Français sur quatre pense qu’elle a de nouvelles idées pour résoudre les problèmes de la France, contre 36% en 2017. 30% pensent qu’elle peut rassembler au-delà de son camp, alors qu’ils étaient 42% en 2017. 49% des Français estiment qu’elle est capable de prendre des décisions, c’est 20 points de moins qu’en 2017.

Près de 64% des Français ne veulent pas que le FN et Les Républicains concluent un accord électoral pour les élections européennes de 2019. Ce chiffre est encore plus important concernant les sympathisants Les Républicains, qui sont 70% à ne pas souhaiter un accord avec le FN. En revanche, 71% des sympathisants du FN veulent un accord avec Les Républicains.

Un centralisme à contre courant (Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie)

Un centralisme à contre courant (Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie)

 

Dans une tribune parue dans le JDD, Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie, Carole Delga  s’inquiète d’une recentralisation qui va à l’encontre de l’histoire.

 

 

« L’État, c’est moi. » Cette formule attribuée à Louis XIV est-elle en passe de redevenir d’actualité à l’heure où le président Macron entame un acte de recentralisation qui ne dit pas son nom? Une recentralisation à contre-courant de l’histoire, de la mondialisation et de la proximité demandée par nos concitoyens. Le gouvernement vient de revenir sur la décision prise en 2016 de permettre aux Régions d’assumer la compétence économique des départements en leur octroyant 450 millions d’euros pour compenser ce transfert. Et de quelle façon! Gérald Darmanin a ainsi déclaré : « Les Régions voulaient le fromage, le dessert, le plat et l’entrée et peut-être aussi le digestif. »  Autre manifestation de cette volonté de limiter la liberté des collectivités : l’article 10 du nouveau projet de loi de programmation des finances publiques voté la semaine dernière à l’Assemblée institue un encadrement de leurs dépenses. C’en est fini des collectivités qui « s’administrent librement pour l’exercice de leurs compétences », selon l’article 72 de la Constitution. Un inquiétant et inadmissible retour en arrière. Six mois ne se sont pas écoulés depuis l’instauration du gouvernement Philippe et déjà le pacte girondin est remplacé par l’autorité jacobine froide et brutale. La signature de l’État n’a plus que la valeur de l’encre. Les assemblées élues sont court-circuitées par Bercy. Les élus locaux, jugés « trop nombreux » et « dispendieux », reçoivent la leçon de Paris qui sait tout et voit tout. Face à cette recentralisation, je propose une « République des territoires » basée sur la confiance et le respect. Régions, départements, intercommunalités, communes ont démontré, depuis les premières lois de décentralisation voici trente-cinq ans, leur capacité à s’entendre, à bâtir, à investir pour nos concitoyens. Oui, l’État, c’est nous! Et nous tous!

 

 

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