Archive pour le Tag 'président'

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Président délégué de région : un nouveau job pour les politiques

Président délégué’ de région : un nouveau job pour les politiques

La France croule déjà sous le nombre de superstructures, d’autorités administratives et  politiques, d’élus locaux, de députés, de sénateurs, pourtant on va sans doute décider de créer un nouveau poste : celui de président délégué de région. Un poste hiérarchiquement entre le président et les vice-présidents. Cela pour combler le vide existentiel de certains élus des régions qui vont disparaître. Il est clair que ce vice-président délégué aura bien entendu besoin d’une superstructure de locaux de moyens financiers qui ne feront qu’ajouter au gaspillage actuel. Du coup la réforme territoriale complètement manquée du fait du maintien des départements sera d’autant plus ratée. La semaine dernière, Damien Alary annonçait, après une rencontre avec Manuel Valls, la création d’un poste de « président délégué » pour chacune des 13 nouvelles grandes régions. Une fonction qui s’intercalera entre « les vice-présidents et le président » et verra le jour à travers « un texte de loi » présenté à l’automne au Parlement. Depuis, l’actuel président de la région Languedoc-Roussillon, qui fusionne avec Midi-Pyrénées, fait l’objet de nombreuses critiques. Le ticket PS-PRG – validé fin juillet – prévoit un « quatuor » composé de Carole Delga (PS) et Damien Allary (PS), Sylvia Pinel (PRG) et Didier Cordoniou (PRG). En cas de victoire, la présidence de la région reviendra à Carole Delga et le poste de premier vice-président à Sylvia Pinel. « Il crée un poste et une loi pour lui. C’est hallucinant », dénonçait dans le JDD Gérard Onesta, son adversaire écologiste. « C’est la bonne petite cuisine au beurre de Solferino », complétait Philippe Saurel, le maire (ex-PS) de Montpellier.  Dans l’entourage du principal concerné, on se défend de toute « loi Alary ». « C’est une proposition qui émane de Paris. Il s’agira d’une mesure nationale pour assurer l’équilibre entre les territoires et une meilleure convergence des politiques publiques dans un esprit de bonne gouvernance. Et ce, dans toutes les régions qui fusionnent », indique au JDD.fr Renaud Holfer-Aubrac, le directeur de cabinet de Damien Alary. « Elle n’est absolument pas réservée à la seule région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées », ajoute-t-il. Contrairement au découpage géographique et aux compétences, la gouvernance n’était pas traitée dans la loi Notre (nouvelle organisation territoriale de la République). « Avoir une personne qui soit le garant de la bonne adaptation des politiques publiques de son territoire dans un espace plus grand n’est pas totalement saugrenu », renchéri également l’un des proches de l’actuel président du conseil régional du Languedoc-Roussillon, qui rappelle que l’accord a été validé par le PRG. Dans Le Figaro, le candidat Les Républicains, Dominique Reynié, critiquait mardi une réforme qui « va coûter 114 millions d’euros » aux contribuables. « Avec la grande région, nous passerons de 32 élus composant les gouvernances du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées à – deux présidents et 30 vice-présidents – à 17, avec un président, un président délégué et 15 vice-présidents », lui répond Renaud Holfer-Aubrac. Malgré les critiques autour de cette annonce, Damien Alary n’a pas encore publiquement et personnellement réagi. Le 18 juillet, soit avant l’accord et la polémique, il déclarait dans Midi-Pyrénées Politiques : « J’irai au bout du binôme que je forme avec Carole Delga. Je suis favorable à un accord avec le PRG (…) Une absence d’accord avec le PRG peut faire perdre 2 ou 3 points au PS. Mais le fait que le Languedoc ne soit pas représenté peut en coûter 10 ou 12. » Reste à savoir quelle forme prendra ce futur « texte de loi » entérinant la création de la présidence déléguée. Pour l’heure, aucune précision n’a été donnée, ni par Damien Alary lors de sa conférence de presse, ni par Matignon. Tout juste sait-on qu’il sera présenté à la rentrée au Parlement. Mercredi, Le Canard Enchaîné évoque « une proposition de loi relative à l’organisation des exécutifs régionaux », qui serait soumise lors de la session extraordinaire qui débute le 14 septembre. Le texte devra être voté avant les élections régionales de décembre.

 

Sondage :Chirac un bon président pour 63%

Sondage :Chirac un bon président pour 63%

 

Quand on laisse du temps au temps, finalement les présidents sosnt comme les bons vins, ils s’affinent.. 63% des Français estiment que Chirac  été un « bon » chef de l’État, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien. La nouvelle ne pouvait pas mieux tomber pour l’ancien président de la République qui a fêté les 20 ans de son élection le 7 mai dernier.  Si son bilan était vivement critiqué après 12 ans passés à l’Élysée, les Français semblent avoir tourné la page et le plébiscitent largement. Déjà considéré comme le président de la République le plus sympathique, Jacques Chirac est donc celui qui a laissé le meilleur souvenir. Sa position en matière de politique internationale, avec en ligne de mire sa fermeté sur la guerre en Irak, en font de lui une véritable icône. François Mitterrand arrive à la deuxième place et obtient 61% d’opinions positives. Valéry Giscard d’Estaing récolte 57% de jugements positifs, Nicolas Sarkozy obtient 39% et François Hollande arrive à la fin du classement avec 21%.  « François Hollande est structurellement désavantagé face à ses concurrents car il est le seul à être toujours en activité face à des rivaux, parfois très impopulaires lorsqu’ils occupaient l’Élysée, mais qui n’étant plus aux affaires depuis parfois très longtemps, sont désormais regardés avec beaucoup plus de mansuétude par l’opinion », précise Gaël Sliman, le président d’Odoxa, au Parisien. Le temps atténue donc les choses ? Nicolas Sarkozy et François Hollande peuvent donc se consoler avec cette idée. Surtout que 92% des Français estiment qu’il est plus difficile de diriger la France aujourd’hui que dans le passé.  Mais les citoyens ont déjà une idée précise du président idéal pour 2017. Interrogés sur cette question, les Français souhaitent avant tout un chef d’État compétent (71%), honnête (50%), solide et ayant de l’autorité (32%) en priorité. Ensuite, ils désirent un candidat qui incarne la France (26%), proche des gens (18%) et dynamique (16%).

 

Les Islamistes de Boko Haram : « Des amateurs »(Le président du Niger)

Les Islamistes de  Boko Haram : « Des amateurs »( président du Niger)

Dans une  interview au JDD  Mahamadou Issoufou, président du Niger, qui a fait  nettement reculer Boko Haram au Nord du Nigeria estime que les moyens de la communauté internationale ne sont pas suffisants . Il estime que l’éradication totale des islamiste est possible dans la régions car ces deniers sont des « amateurs ».

Quel bilan tirez-vous de l’opération que vous avez lancée contre Boko Haram?
Boko Haram a été très fortement affaibli. Le 6 février, quand il a attaqué le Niger, nous lui avons infligé une défaite historique. Depuis le 8 mars, les armées tchadienne et nigérienne mènent des opérations à l’intérieur du Nigeria. Tous leurs objectifs ont été atteints en moins d’un mois.

Comment expliquez-vous cette rapidité?
Les forces de Boko Haram ont été surestimées. Et ce parce que l’organisation avait multiplié les conquêtes face à l’armée nigériane. Mais lors des premiers contacts avec nos forces, on s’est vite rendu compte qu’ils étaient des amateurs. Certes, ils ont leur foi, cette foi aveugle, mais cela n’a pas été suffisant. Le mythe de l’invincibilité de Boko Haram est tombé.

Bénéficiez-vous d’aide de pays occidentaux dans cette guerre?
Nous collaborons avec des pays amis, en particulier la France, dans le domaine du renseignement. Mais nous voudrions le vote d’une résolution à l’ONU pour que la communauté internationale nous apporte aussi un soutien matériel et financier. Nous ne sommes pas des pays riches et cette guerre nous coûte très cher. Tellement cher, que je suis contraint d’y affecter des ressources que je pourrais orienter vers l’éducation, la santé…

 

Les troupes nigérianes n’ont toujours pas réinvesti les villes que vous avez libérées. Comment comprendre cette lenteur?
Nous regrettons ces difficultés de coordination. Il y a beaucoup d’opérations que l’on devait mettre en place ensemble et cela ne s’est pas fait. Mais les choses devraient changer. Je connais M. Buhari, le nouveau président, et cela peut favoriser notre collaboration. C’est un homme d’État intègre.

Avez-vous déjà planifié ensemble de futures opérations militaires?
Nous les avons déjà en tête. Notre objectif est clair : nous voulons éradiquer Boko Haram, le chasser de tout le bassin du lac Tchad.

Pour cela, l’option du tout-militaire n’est sans doute pas suffisante…

Je suis de ceux qui pensent que la solution face au terrorisme passe par le développement économique et social. Il existe un plan de développement pour le bassin du lac Tchad, adopté en 2012. Nous attendons que nos amis bailleurs de fonds soutiennent ce plan. Il y a urgence : si l’on ne fait rien, le lac va disparaître. Ce serait une catastrophe écologique avec des conséquences incalculables.

En janvier, après la publication des caricatures du prophète par Charlie Hebdo, de violentes émeutes ont éclaté au Niger. Est-ce le signe d’une radicalisation de la société?

Il n’y a pas de radicalisation. À l’origine de ces émeutes, il y a surtout une manipulation politique. Le 17 février, nous avons organisé une autre manifestation, contre Boko Haram et pour soutenir nos troupes. Ce jour-là, tout le peuple nigérien s’est prononcé contre le terrorisme. On parle souvent de plusieurs islams, l’un modéré, un autre radical. Mais, en réalité, il n’y en a qu’un, celui de la tolérance et de la paix, et c’est celui que nous pratiquons.

Regrettez-vous d’avoir dit « Je suis Charlie », compte tenu de ces caricatures?
Je ne regrette pas de m’être engagé dans la lutte contre le terrorisme. Je continuerai à me battre contre celui qui tue, égorge, ou viole les femmes au nom de ma religion.

Mais que pensez-vous des caricatures?
Je les condamne. La liberté d’opinion a des limites et il ne faut pas choquer ou frustrer l’autre.

«Le problème est que l’on ne nous écoute pas. En 2011, j’avais mis en garde contre la somalisation de la Libye en cas d’intervention internationale. »

Plusieurs opposants et journalistes ont été arrêtés dernièrement… Assiste-t-on à un raidissement du pouvoir à l’approche de l’élection de 2016?
Quand les gens violent les règles, on applique la loi, c’est tout. Est-ce un raidissement que de les punir? C’est curieux cette façon de regarder l’Afrique. Lorsque l’on arrête un opposant qui viole la loi, on est taxé de dictature… Pour reprendre de Gaulle, ce n’est pas à mon âge que je vais entamer une carrière de dictateur.

Êtes-vous toujours favorable à une intervention en Libye?
Elle est inévitable. Je ne vois pas comment l’on peut expulser l’État islamique ou les djihadistes du Sud libyen sans intervention. Mais il faut la préparer : il faut d’abord réconcilier les Libyens, réunifier l’État. Alors les forces internationales auront un allié pour chasser les terroristes. Le problème est que l’on ne nous écoute pas. En 2011, j’avais mis en garde contre la somalisation de la Libye en cas d’intervention internationale. On ne m’a pas écouté, on a foncé, on a débarqué Kadhafi, il n’y a pas eu de service après-vente… Et maintenant qu’est-ce que l’on a? Le chaos.

 

Immobilier : « faire le ménage dans la profession » (J-F Buet président FNAIM)

Immobilier : «  faire le ménage dans la profession » (J-F Buet président FNAIM)

 

Dans une interview au Figaro le président de la FNIM estime qu’il faut faire le ménage dans les agences qui facturent notamment trop de frais en matière de location.

 

Vous avez réagi fin mars à la publication d’une étude de l’association CLCV selon laquelle plus de 40 % des agences immobilières ne respectent pas les nouveaux plafonds pour les honoraires de location. Pourquoi?

Jean-François Buet, président de la Fnaim - La loi Alur plafonne les honoraires de location que peuvent facturer les agences immobilières aux locataires. Elle est entrée en vigueur, il faut l’appliquer. Le consommateur attend une attitude irréprochable de la part des professionnels. J’incite donc nos adhérents à respecter et à se mettre en conformité avec ces nouvelles obligations et condamne fermement le non-respect de la loi. Sinon c’est un signe d’incompétence, voire de malhonnêteté. Il en va de la crédibilité de la profession.

Sur quels points voulez-vous voir la profession faire des progrès? Qu’est-ce qui vous agace le plus?

Quand on regarde les devantures de certaines agences immobilières, on ne peut que regretter le manque d’informations obligatoires pour le consommateur. Je vois encore, par exemple, trop de mentions «DPE en cours», alors que le diagnostic de performance énergétique est obligatoire.

Etes-vous prêt à prendre des sanctions?

Oui, je le ferai. Quand tous les décrets que l’on attend encore sur la loi Alur seront publiés, je suis prêt à exclure certains s’ils ne respectent pas les honoraires de location, l’incompétence de quelques-uns ne doit pas rejaillir sur tous. C’est à nous de faire le ménage chez nous, c’est ce que fait l’ordre des médecins dans son domaine, nous voulons avoir ce rôle et c’est pour cela que nous avons souhaité rendre la formation continue obligatoire et élaborer un code d’éthique. Un décret de la loi Alur devrait d’ailleurs préciser avant l’été les obligations de formation continue qu’il faudra respecter pour faire renouveler sa carte professionnelle d’agent immobilier.

 

Sondage Hollande : toujours un mauvais président…comme les médias !

Sondage Hollande : toujours un mauvais président…comme les médias !

 

Hormis les grands médias légitimistes qui trouvent que Hollande incarne désormais la fonction de rassembleur, il n’y a pas grand monde pour trouver des vertus à Hollande. Les deux tiers des Français estiment qu’il este toujours un mauvais président. Les éditorialistes hypnotisés par la dernière conférence mondaine  de Hollande à la télé vont devoir se réveiller sinon ils risquent de couler peu plus l’audience de leur journal tellement le décalage este grand entre l’opinion et la cour des journalistes de salon.  Les deux-tiers des Français (67%) pensent que François Hollande est un « mauvais président », selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/Aujourd’hui en France publié samedi. A la question « diriez vous de François Hollande qu’il est un très bon, plutôt bon, plutôt mauvais ou très mauvais Président de la République ? », 3% répondent « très bon », 30% « plutôt bon », 38% « plutôt mauvais » et 29% « très mauvais ». Cette étude a été réalisée après la conférence de presse du Président qui s’est tenue jeudi en milieu de journée. En juillet, 77% des sondés pensaient qu’il était un « mauvais » chef de l’Etat (22% disaient qu’il était « bon »), rappelle l’institut de sondage. En outre 65% ont une « mauvaise opinion » de François Hollande, contre 34% qui au contraire en ont une « bonne ». Plus de la moitié (56%) pense qu’il est « plutôt moins bon » que son prédécesseur Nicolas Sarkozy (41% pensent qu’il est « plutôt meilleur »). 81% considèrent que le courbe du chômage « ne diminuera pas de façon continue d’ici la fin du quinquennat ». Par ailleurs, 80% des personnes interrogées se disent « opposées » à un engagement militaire de la France en Ukraine, selon cette étude.

Italie : Démission du président Giorgio Napolitano

Italie : Démission du président Giorgio Napolitano

Le chef de l’Etat avait annoncé le mois dernier son intention de quitter ses fonctions pour des raisons de santé et son départ était attendu à la fin des six mois de présidence italienne à la tête de l’Union européenne, mardi. « Je voudrais que nous saluions tous Napolitano, un Européen dévoué, qui dans les prochaines heures va quitter sa fonction après avoir conduit l’Italie avec intelligence et sagesse », a déclaré Matteo Renzi dans une allocution devant le parlement européen. Cette démission devrait déboucher sur un processus politique délicat pour désigner un nouveau chef de l’Etat. L’élection du président italien se fait à une majorité des deux tiers à la fois à la chambre basse et au Sénat pour les trois premiers tours de scrutin. Les opérations de vote devraient débuter à la fin du mois. Le choix du futur président italien devrait être un bon indicateur de l’influence dont Matteo Renzi bénéficie parmi les élus de sa formation, le Parti démocrate. Romano Prodi, ancien chef du gouvernement et ancien président de la Commission européenne, et Giuliano Amato, ancien président du Conseil, sont les deux candidats potentiels à la succession de Napolitano. Ils avaient tous deux brigué le poste par le passé.

 

Foot- matchs truqués : le président de Caen mis en examen

Foot-  matchs truqués : le président de Caen mis en examen

Le président du Stade Malherbe de Caen, Jean-François Fortin, a été mis en examen aujourd’hui à Paris dans l’enquête sur les soupçons de matches truqués lors de la dernière saison du championnat de Ligue 2, a annoncé son avocat, Me François Géry. « Mon client démontrera dans ce dossier sa totale innocence des faits qui lui sont reprochés », a déclaré Me Géry, sans préciser les chefs de mise en examen. L’enquête ouverte en avril porte sur des faits de « corruption active et passive ».

«Jouyet, un bon secrétaire général de l’Elysée»….. comme Hollande, un bon président !

«Jouyet,  un bon secrétaire général de l’Elysée»….. comme Hollande, un bon président !

 

C’est Hollande, un expert,  qui le dit, Jouyet c’est un bon ! Enfin presque, un copain en tout cas François Hollande a attendu 8  jours pour soutenir son ami. Un ami de quarante ans qui pourrait bien connaître le sort d’autres si les afires médiatiques ne se calment pas. Ce ne sont pas les états d’âme qui étoufferont t Hollande. . Interrogé, à l’issue du G20 de Brisbane (Australie) sur les versions contradictoires livrées par Jean-Pierre Jouyet pour tenter de se sortir de l’affaire Fillon-Jouyet, et son maintien en poste au secrétariat général de l’Elysée malgré ce «mensonge», François Hollande a défendu son collaborateur, proche ami depuis quarante ans.  «Le secrétaire général de l’Elysée n’est pas présent ici au G20, parce que ce n’était pas sa place. Votre question n’a donc pas sa place ici» a d’abord expliqué le président de République avant de poursuivre : «Jean-Pierre Jouyet est le secrétaire général de l’Elysée et c’est un bon secrétaire général de l’Elysée». Concis, clair et net.   Jusqu’ici, la défense politique des socialistes autour de Jouyet s’était limitée à la matinée de mercredi. A l’issue du conseil des ministres, Ségolène Royal, amie elle-aussi de Jouyet, avait assuré que le secrétaire général avait «bien sûr» le soutien de tous à l’Elysée, ce qu’avait appuyé quelques minutes plus tard le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. Surtout, pour montrer sa confiance à Jouyet, Manuel Valls s’était longuement attardé avec lui sous l’oeil des caméras massées dans la cour de la présidence. Les deux hommes étaient tout sourire  et visiblement d’humeur légère.

Fraude fiscal : le président de la commission des finances de l’assemblée pris au piège

Fraude fiscal :  le président de la commission des finances de l’assemblée pris au piège

Une soixantaine de parlementaires seraient en infraction en matière d’imposition à commencer par le président de la commission des finances Gilles carrez. Pourtant un spécialiste fiscal ! Le président UMP de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Gilles Carrez, en délicatesse avec le fisc, a estimé samedi que sa situation démontrait la complexité de l’application des règles fiscales en France. Mediapart a révélé samedi que l’élu UMP, spécialiste de la fiscalité, était convoqué « dans une dizaine de jours » par l’administration fiscale de son département du Val-de-Marne, en vue d’un probable redressement fiscal.  Au cœur du différend : la valeur de ses biens immobiliers qui devraient, selon le fisc, l’amener à payer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dont il ne s’acquitte plus depuis 2011, écrit Mediapart. Interrogé sur BFM TV, Gilles Carrez a dit sa « bonne foi », évoquant un problème « d’interprétation de la règle fiscale ».   »Que le président de la commission des Finances se retrouve dans cette situation, que j’aurais évidemment préféré éviter (…) c’est une manière aussi pratique de voir la complexité, les difficultés qu’ont nos concitoyens par rapport à l’application de la loi fiscale », a-t-il ajouté.  Sur le site de Mediapart, Gilles Carrez explique avoir appliqué au pavillon qu’il possède avec sa femme un abattement de 30%. Mais cet abattement, autorisé pour les maisons principales à la suite d’un amendement dont il est l’auteur, souligne Mediapart, ne s’appliquerait pas à son cas personnel, cette propriété ayant été acquise via une Société civile immobilière (SCI).   »J’avoue que j’ignorais complètement ce point », dit-il.

 

Hollande: « On peut réussir sa vie sans être Président » … et la louper en l’étant ?

Hollande: « On peut réussir sa vie sans être Président » … et la louper en l’étant ?

Hollande a faiat de la philosophie de bistrot en remettant les insigne de Grand croix de l’ordre du mérite à Valls (une tradition mais on se demande bien pourquoi).   Hollande a voulu faire dans la philosophie humoristique en déclarant qu’on peut réussir sa vie sans être président (comme Clémenceau). Il aurait pu ajouter qu’on peut auusi la rater en l’étant ce qui est son cas et cela sur tous les plans. Le Président de la République, en l’occurrence François Hollande, a décoré le Premier ministre, ici Manuel Valls, des insignes de Grand-croix de l’ordre national du Mérite. Le chef de l’État a salué en Manuel Valls le « serviteur » et « l’enfant » de la République ». En s’appuyant sur Georges Clemenceau, François Hollande a dessiné le portrait en creux de Manuel Valls. Georges Clemenceau, surnommé « le Tigre » a été un puissant ministre de l’Intérieur entre 1906 et 1909, avant de devenir dix ans plus tard Premier ministre, mais il avait échoué à se faire élire président de la République en 1920 après la fin de la première guerre mondiale. Manuel Valls se revendique de son héritage. François Hollande en a joué mercredi : « Clemenceau était un personnage controversé au sein de la gauche française. Mais vous aussi, vous aimez la controverse ». « Il faut également des hommes de synthèse », a glissé François Hollande dans un sourire, faisant donc référence à lui-même.

 

Le président de BNP Paribas bientôt évincé

Le  président de BNP Paribas bientôt évincé

C’est rare pour être signalé  mais le président de la BNP pourrait bien payer ses erreurs de gestion après la lourde amende infligée par les Etats-Unis à la Banque. Certes il n’ira pas en prison comme le bouc émissaire Kerviel mais après cette amende infligée par les Américains, Baudouin Prot devrait quitter son poste dans les prochains mois. Jean Lemierre, ancien patron du Trésor, pourrait le remplacer.  Tout n’est pas terminé chez BNP Paribas. Il y a un mois, la banque française s’acquittait d’une amende record de 6,6 milliards d’euros auprès de la justice américaine pour avoir commercé en dollars avec le Soudan, Cuba et l’Iran, des pays sous embargo. De nombreux dirigeants sont partis dont le directeur général délégué en charge des métiers de financement, Georges Chodron de Courcel. Le directeur général, Jean-Laurent Bonnafé, a été épargné. Au moment des faits, entre 2002 et 2009, il dirigeait la banque de proximité. Mais selon plusieurs sources internes et proches de BNP Paribas, son président Baudouin Prot devrait quitter son poste dans les prochains mois. « C’est ce qui est envisagé par la banque et par lui-même, explique une source, mais ce n’est pas encore arrêté. » Il était directeur général du groupe de 2003 à 2011. Même si les autorités américaines ont reconnu qu’il avait mis fin aux activités interdites dès qu’il en avait eu connaissance, sa responsabilité est engagée. Son entourage le décrit très affecté par cette sanction. « Baudouin le vit très mal personnellement, confie un cadre de BNP Paribas. Il prendra sa décision à la rentrée, mais la logique veut qu’il parte. » Pour le ménager, une sortie « en douceur » serait prévue, vers la fin de l’année. Gênée aux entournures, la banque se contente de déclarer qu’ »il est président aujourd’hui » tout en reconnaissant qu’ »il a eu un moment de faiblesse ». Preuve que le processus est dans toutes les têtes, le nom de son successeur circule déjà dans les couloirs de la banque. Il s’agit de Jean Lemierre, conseiller du président Prot. Il a joué un rôle majeur ces derniers mois en négociant l’accord avec les autorités américaines aux côtés du directeur général Jean-Laurent Bonnafé. Ancien directeur général du Trésor et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), sa stature internationale lui confère un avantage important pour briguer la présidence. Le départ de Baudouin Prot devrait être le dernier d’une longue série. Au milieu de la chaîne hiérarchique, le patron de la « sécurité financière » fait figure de rescapé. En poste depuis dix ans, Henri Quintard est chargé de vérifier que les transactions n’enfreignent pas les règles internationales d’embargo, de blanchiment et de financement du terrorisme. Il est l’un des premiers responsables mais n’a pas été sanctionné. « Pourquoi les Américains acceptent-ils maintenant qu’il soit basé sur leur sol? », s’interroge un spécialiste de l’intelligence économique dans les banques. Avant de tenter une explication : « Ils ont évoqué un salarié de BNP qui les avait aidés en les alertant. » Embarrassée, la banque répond que toute son équipe de sécurité financière sera déplacée de Paris à New York comme prévu dans l’accord avec la justice américaine.  À terme, une centaine de salariés français seront expatriés, une centaine d’autres seront recrutés sur place. Parmi eux, des fonctionnaires de la justice américaine s’installeront au sein des bureaux new-yorkais de BNP Paribas pour contrôler ses activités. « Leur périmètre ne concerne que les pays sous embargo », jure la banque française, qui rejette le risque d’un espionnage industriel de la part des autorités américaines. « Ils auront accès à tout, confirme pourtant une source des autorités publiques françaises. C’était le prix à payer pour que BNP Paribas conserve sa licence bancaire aux États-Unis. »

Turquie : Erdogan élu président au premier tour

Turquie : Erdogan élu président au  premier tour

 

Erdogan, obtient une majorité absolue de suffrages (56,4%) après dépouillement de 43% des bulletins, rapportent les chaînes de télévision turques. Le principal candidat d’opposition, Ekmeleddin Ihsanoglu, recueille environ 35% des voix et le candidat pro-kurde Selahattin Demirtas est à environ 8%. Une manière pour celui qui était déjà Premier ministre depuis plus de dix ans de conforter sa mainmise sur le pays, où sa popularité reste très grande, malgré une vague de contestation inédite l’année dernière. Les Turcs ont élu dimanche pour la première fois leur président au suffrage universel direct. Selon les observateurs, la participation au scrutin, qui intervient en pleine période de vacances, devrait s’établir aux alentours de 70 à 75%. Aucun incident majeur n’a été signalé lors du vote à travers le pays où 52,7 millions.  C’est la première fois en Turquie que l’élection présidentielle a lieu au suffrage universel direct. Jusqu’ici, le président était élu par les députés. Un changement de mode de scrutin conforme à la volonté d’Erdogan, qui n’a jamais caché qu’il souhaitait transformer le système parlementaire turc en un régime présidentiel.

 

Juncker élu président de la Commission européenne

Juncker élu président de la Commission européenne

 

 

Le chrétien-démocrate luxembourgeois Jean-Claude Juncker a été élu mardi président de la Commission européenne par le Parlement européen. Jean-Claude Juncker, désigné le 27 juin par 26 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE sur 28, a obtenu 422 voix sur 751 eurodéputés. Le candidat devait recueillir la majorité absolue des 751 députés, soit 376 suffrages.  Il n’a pas fait le plein des voix, puisque la grande coalition entre son parti de droite, le PPE, et les socialistes, à laquelle s’était ralliée les libéraux et centristes, faisait un total de 480 députés. Cela signifie qu’au moins une soixantaine de parlementaires ont fait défection. D’autant qu’un certain nombre des 50 députés Verts étaient décidés à voter pour lui afin de défendre le principe, nouveau cette année, du choix du président de la Commission au sein du parti arrivé en tête des élections européennes du 25 mai, en l’occurrence le PPE. Dans son discours avant le vote, Jean-Claude Juncker s’est prononcé en faveur d’un plan d’investissements de 300 milliards d’euros pour lutter contre le chômage et pour une Europe plus sociale.

 

 

Juncker président de la commission européenne : pas de quoi rêver !

Juncker président de la commission européenne : pas de quoi rêver !

 

Finalement c’est un vieux politicien endurci par les compromis bâtards qui va prendre la tête de la commission ; Pas de quoi vraiment rêver, d’abord parce que Juncker, comme Barroso vient d’un petit pays qui ne fait pas le poids (d’autant que le Luxembourg dont il est issu l’a viré !). . Ensuite parce pour l’innovation et le dynamisme, il faudra attendre. Certes Juncker est sans doute moins faux-cul que Barroso pour autant il ne faut pas s’attendre à une politique révolutionnaire. Un seul exemple Juncker considère que les négociations commerciales dans le cadre du futur traité doivent demeurer secrètes. En clair ce sont les lobbys qui décideront (300 avocat de chaque coté de l’Atlantique !). . A l’issue du sommet européen ce 27 juin, les 28 dirigeants de l’Union européenne ont  donc désigné Jean-Claude Juncker pour être à la tête de la Commission européenne jusqu’en 2019, malgré les tentatives de barrage orchestrées par le chef du gouvernement britannique David Cameron. Selon lui, le Luxembourgeois de 59 ans est « un homme du passé » qui en outre « n’a été candidat nulle part et n’a été élu par personne ».  Une hostilité qui se nourrit notamment par l’opposition constante du chrétien-démocrate luxembourgeois aux multiples exemptions exigées par les Britanniques. Aux yeux de tous, Jean-Claude Juncker fait figure de « vétéran européen ». Premier ministre du Luxembourg pendant près de 19 ans (1995-2013), il a côtoyé tous les dirigeants européens depuis François Mitterrand et Helmut Kohl.  Il a vécu la profonde transformation de l’Union, l’échec du traité constitutionnel en 2005 et l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne quatre ans plus tard, la naissance de la monnaie unique, puis la crise de la dette et le sauvetage de l’euro, une tâche à laquelle il s’est consacré avec ardeur pendant huit ans à la tête de l’Eurogroup. « Il a l’expérience, avec ses avantages et ses inconvénients, il peut faire la synthèse entre une droite sociale et la gauche social-démocrate, il est de double culture française et allemande », a estimé Pierre Moscovici, qui brigue lui-même un portefeuille économique européen. Relancé sur la scène européenne au printemps après son éviction du pouvoir dans son pays, Jean-Claude Juncker est apparu au début de la campagne comme un candidat par défaut, plus intéressé par la présidence du Conseil qui lui avait échappé en 2009, que par la Commission et son rythme effréné.  Pendant des années, il a été réputé pour son humour parfois acerbe et son franc-parler, dont il n’hésitait pas à user contre les grandes capitales, refusant un diktat franco-allemand sur l’Europe, appelant Paris à respecter ses engagements en matière de déficits ou Berlin à plus de solidarité avec les pays en crise. Mais ce vieux routier de la politique, qui en connaît toutes les ficelles, a toujours fait cohabiter son idéalisme avec un solide sens des réalités, notamment au service des intérêts de son pays dont il a très longtemps défendu avec acharnement le secret bancaire. Jean-Claude Juncker a toujours défendu la nécessité d’accorder plus de place à la dimension sociale, « enfant pauvre de l’Union économique et monétaire ». Pour autant, à la tête de l’Eurogroup, il a contribué à concevoir et à mettre en œuvre les politiques d’austérité imputées ensuite à la Commission européenne.

 

BNP: amende de 16 milliards et démission du président ?

BNP: amende  de 16 milliards et démission du président ?

Selon Reuters ce vendredi 6 juin ce n’est plus 10 mais 16 milliards de dollars que la justice américaine réclamerait à la banque pour avoir contourné un embargo américain sur plusieurs pays dont l’Iran. L’agence cite deux sources proches du dossier. Si ce chiffre venait réellement à être confirmé, BNP Paribas battrait largement l’amende record payée l’an dernier par JPMorgan sur le dossier des subprimes.  Au delà-des informations rapportée par Reuters ce vendredi, la justice américaine semble continuer d’augmenter la pression sur la banque française. Des rumeurs rapportées jeudi par la presse américaine ont fait état d’une possible démission de Baudouin Prot, le président de la banque, comme gage de bonne volonté auprès des autorités américaines. Ces rumeurs n’ont toutefois pas été étayées. Par ailleurs, l’agence américaine Bloomberg rapporte ce vendredi que Benjamin Lawsky, le chef de la régulation bancaire new-yorkaise demanderait désormais la démission du directeur général délégué de BNP Paribas, Georges Chodron de Courcel.  Dans le même temps, sur RTL, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères qui assistait hier soir au dîner entre François Hollande et Barack Obama, a, comme Michel Sapin la veille, affirmé que ce dossier pourrait avoir des conséquences négatives sur les négociations liées au traité transatlantique.

 

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