Archive pour le Tag 'président'

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Macron président par défaut ?

Macron président par défaut ?

 

Certains observateurs politiques considèrent que Macron est en quelque président par défaut. Mais comme souvent en France. Mitterrand n’a été élu que grâce aux rejets de Giscard, Chirac grâce aux projets de Jean-Marie Le Pen, Hollande grâce au rejet de Sarkozy. C’est d’ailleurs l’un des grands pièges de ces élections par défaut dans la mesure où  l’heureux  élu pense jouir d’une très forte adhésion à ses orientations alors qu’en réalité le résultat est certes le produit de soutiens conscients et actifs mais tout autant de votes pour empêcher un autre de l’emporter. Ainsi Mitterrand par exemple ou plus près de nous Hollande avaient surestimé le niveau d’adhésion à leurs thèses. Ils ont commencé par mettre en œuvre des orientations socialistes  avant de se raviser rapidement créant d’ailleurs une grande confusion dans leur propre camp.  Macron peut évidemment être fier de sa victoire, mais uen victoire due aussi  torpillage de Juppé puis de Fillon. Pour une part non négligeable macro doit sa conquête pouvoir à sa propre dynamique mais les circonstances l’ont bien aidé. Il conviendra sans doute qu’ils ne s’enivrent pas du parfum du pouvoir et reste lucide sur l’état des rapports de force politique dans le pays.

PSG : changer de président, d’entraineur et d’équipe

PSG : changer de président, d’entraineur et d’équipe

 

Après le désastre à Barcelone, maintenant la défaite à Nice se pose évidemment l’avenir du Paris Saint-Germain en tant qu’équipe à prétention européenne.  Il est plus que vraisemblable que le Qatar qui dépense sans compter ou presque pour l’équipe parisienne va se poser des questions sur son engagement. Après ces défaites impardonnables l’image du club se trouve en effet fortement affecté. Pour prétendre au statut d’un des premiers clubs européens,  il conviendra d’opérer de nombreux changements. En effet,  ce qui caractérise l’équipe parisienne c’est son jeu en mode alternatif capable un jour de gagner par 4 ou 5 à 0 et le lendemain de d’obtenir une pénible victoire 1à 0 contre l’un des derniers du classement de la ligue 1.  La première chose à changer concerne sans doute le président car visiblement ce président n’a qu’une connaissance approximative du football, il manque de tout de charisme, d’autorité et d’expérience. Ces relations tant avec les joueurs qu’avec les différents entraîneurs sont chaotiques et versatiles. La vérité, c’est sans doute qu’il ne sait pas trop où aller et comment y aller. Second changement, celui de l’entraîneur. Pour diriger une équipe de stars surpayées il faut évidemment un manager à poigne du type de Mourinho ou Wenger, bref un patron pas un gentil animateur. Enfin, il convient de changer sans doute une grande partie de l’équipe composée de mercenaires peu motivés et peu  attachés aux maillots. Le recrutement doit évidemment viser des joueurs de talent mais tout autant de véritables guerriers, pas des danseurs étoiles fonctionnant en mode alternatif ou capables seulement d’une prestation fulgurante pour 5  prestations ordinaires voire insignifiantes. Quand on paye des joueurs 1 million par mois et plus on peut s’attendre à  autre chose. Enfin il faudra aussi trouver un public, un vrai public, comme dans les clubs anglais, qui ne vient pas seulement lors  des épisodes victorieux mais qui soutient indéfectiblement son équipe en toutes circonstances. Un public de type Lens bref il faudra un sérieux coup de balai en matière de management et de recrutement pour ambitionner jouer l’un des premiers rôles en Europe.

 

 

Sondage: Macron élu président avec 60% des votes(IFOP)

Sondage: Macron élu président avec 60% des votes(IFOP)

 

Selon l’IFOP,  Macron obtiendrait  60% des voix contre Marine Le Pen, créditée de 40% des intentions de vote.  Le sondage a été réalisé après les résultats du premier tour, annoncés dimanche. D’après l’institut, les électeurs de Benoît Hamon se reporteraient massivement vers le candidat d’En Marche ! (80%). Ceux de Jean-Luc Mélenchon se tourneraient à 51% vers Emmanuel Macron, quand 19% voteraient pour la présidente du Front national. Parmi les électeurs de François Fillon, 33% se reporteraient vers Marine Le Pen contre 41% pour l’ancien ministre de l’Economie. Le sondage a été réalisé en ligne les 23 et 24 avril auprès d’un échantillon de 846 personnes.

 

 

Sondage : Le Pen : peu honnête peu de stature de président (IFOP)

Sondage : Le Pen : peu honnête peu de stature de président  (IFOP)

Selon un sondage IFOP diffusé dimanche seulement 17 % des Français considèrent Marine Le Pen comme honnête et seulement 20 % la trouvent compétent. . Parmi les sympathisants du FN, Marine Le Pen ne recueille là encore qu’une approbation relative : une très courte majorité estime la présidente du parti « compétente » (48%) et « honnête » (40%). De plus, 54% des sympathisants frontistes pensent que Marine Le Pen appliquerait son programme si elle était élue présidente. Enfin, moins d’un électeur FN sur 10 (9%) dit « apprécier la personnalité » de Marine Le Pen. L’étude révèle également que le Front national garde une image trouble : 80% des opposants au FN jugent le parti « raciste », et 75% « dangereux pour la démocratie ». Parmi les sympathisants frontistes, ce sentiment est moins partagé mais ils sont tout de même 38% à juger le parti « raciste » et 30% à le dire « dangereux pour la démocratie ». Ces résultats montrent que le Front national, bien qu’il soit aujourd’hui ancré dans le paysage politique français, reste empêché d’accéder au pouvoir.

PSG : changer de président, d’entraineur et d’équipe

PSG : changer de président, d’entraineur et d’équipe

 

Après le désastre à Barcelone se pose évidemment l’avenir du Paris Saint-Germain en tant qu’équipe à prétention européenne.  Il est plus que vraisemblable que le Qatar qui dépense sans compter ou presque pour l’équipe parisienne va se poser des questions sur son engagement. Après cette défaite impardonnable l’image du club se trouve en effet fortement affecté au plan international. Pour prétendre au statut d’un des premiers clubs européens,  il conviendra d’opérer de nombreux changements. En effet,  ce qui caractérise l’équipe parisienne c’est son jeu en mode alternatif capable un jour de gagner par 4 ou 5 à 0 et le lendemain de d’obtenir une pénible victoire 1à 0 contre l’un des derniers du classement de la ligue 1.  La première chose à changer concerne sans doute le président car visiblement ce président n’a qu’une connaissance approximative du football, il manque de tout de charisme, d’autorité et d’expérience. Ces relations tant avec les joueurs qu’avec les différents entraîneurs sont chaotiques et versatiles. La vérité, c’est sans doute qu’il ne sait pas trop où aller et comment y aller. Second changement, celui de l’entraîneur. Pour diriger une équipe de stars surpayées il faut évidemment un manager à poigne du type de Mourmino ou Wenger, bref un patron pas un gentil animateur. Enfin, il convient de changer sans doute une grande partie de l’équipe composée de mercenaires peu motivés et peu  attachés aux maillots. Le recrutement doit évidemment viser des joueurs de talent mais tout autant de véritables guerriers, pas des danseurs étoiles fonctionnant en mode alternatif ou capables seulement d’une prestation fulgurante pour 5  prestations ordinaires voire insignifiantes. Quand on paye des joueurs 1 million par mois et plus on peut s’attendre à  autre chose. Enfin il faudra aussi trouver un public, un vrai public, comme dans les clubs anglais, qui ne vient pas seulement lors  des épisodes victorieux mais qui soutient indéfectiblement son équipe en toutes circonstances. Un public de type Lens bref il faudra un sérieux coup de balai en matière de management et de recrutement pour ambitionner jouer l’un des premiers rôles en Europe.

 

 

Fillon : président de la république pour ne pas aller en prison

Fillon : président de la république pour ne pas aller en prison

 

Beaucoup d’observateurs, de politiques ou tout simplement de citoyens s’étonnent de l’entêtement de Fillon à maintenir sa candidature envers et contre tout alors que les chefs d’inculpation ne cessent de s’accumuler. Il y a non seulement le salaire fictif de son épouse (dont au début elle n’était même pas au courant !), Celui de ses enfants mais aussi le détournement de fonds destinés à des assistants parlementaires au Sénat. Il faut aussi ajouter à cela la rémunération de son épouse dans une société d’un ami milliardaire, société où là aussi personne ne l’a jamais vue. Enfin il faut ajouter les rémunérations occultes dont a bénéficié Fillon via sa société de conseil de 2F notamment en provenance d’Axa et même de l’étranger. Bref des détournements de fonds publics et des abus de biens sociaux. Sans parler des conditions d’attribution de la grand-croix de la Légion d’honneur à cet ami milliardaire si généreux. L’ensemble de ces faits font actuellement l’objet d’une enquête du parquet national financier dont François Fillon conteste par avance le rôle. Du coup, même mis en examen, Fillon a déclaré vouloir maintenir sa candidature. Un véritable suicide politique pour son parti et pour lui-même. Dans le cas même où il serait élu celui qui voulait incarner la rigueur ne disposerait d’aucune légitimité morale pour opérer les réformes dont pourtant certaines s’imposent. Dès lors  l’entêtement de François Fillon à aller jusqu’au bout de l’élection suscite de légitimes interrogations mêmes dans son propre camp où il a réussi jusque-là à imposer une quasi omerta. Inutile de chercher des raisons à ce maintien surréaliste de François Fillon comme candidat : il veut simplement éviter d’aller en prison. En effet s’il est élu ces différentes affaires seront traités dans 5 ou 10 ans dans le cadre de la cour de justice de la république qui jusqu’alors n’a pratiquement jamais condamné personne puisque composée de politique plus ou moins impliqués dans les scandales politiques ou financiers. En tout cas qui vivent  du système. On peut évidemment envisager différentes hypothèses quant à l’évolution juridique de l’affaire mais le mobile est clair pour Fillon: échapper à la justice, échapper à la prison.  Le Parquet national financier (PNF) décidera des suites à donner à l’enquête préliminaire. Si les charges persistent, la procureure Eliane Houlette aura le choix soit de délivrer une citation directe, provoquant un procès en correctionnelle, soit de confier la suite de l’enquête à des juges d’instruction, ouvrant la voie à d’éventuelles mises en examen. (…) « Depuis sa création il y a trois ans, la préférence du PNF va aux citations directes, sans passer par les juges d’instruction », analyse un avocat parisien. Selon plusieurs sources, le parquet général de Paris était favorable à l’ouverture d’une information judiciaire dès cette semaine. « Cela fait partie des discussions normales entre le parquet général et le PNF », nuance-t-on au parquet général, sans voir dans ce désaccord matière à conflit. Si Eliane Houlette n’a pas hésité à lancer cette enquête à moins de cent jours de l’élection, elle n’en a pas moins donné des consignes de fair-play. Les policiers ont proposé que les personnes entendues dans le cadre de l’enquête préliminaire soient assistées de leur avocat, ce qui n’est pas toujours le cas. Les enquêteurs de l’office anticorruption de Nanterre ont interrogé les époux Fillon dans les locaux de la PJ de Versailles, leur évitant micros et caméras. Enfin, ils ont eu pour consigne d’éviter les perquisitions avec gyrophares et les gardes à vue. « Le camp Fillon a bien tort de tirer à boulets rouges sur le PNF », analyse un juriste parisien, persuadé au contraire que la juridiction dirigée par Eliane Houlette fait pour l’heure « un sans-faute». Notons qu’. « Eliane Houlette ne connaît aucun homme politique, n’a jamais rencontré François Hollande et ne connaissait pas Christiane Taubira avant sa nomination. Elle est d’une indépendance totale », assure un juriste qui connaît bien la magistrate.

Trump : premier jour de président et des millions de manifestants

Trump : premier jour de président et des millions de manifestants

Le moins que l’on puisse dire c’est que le mandat de Trump  commence particulièrement mal avec des millions de manifestants aux États-Unis et dans le monde entier. En cause,  le rapport de Trump à la situation des femmes mais plus généralement sa politique réactionnaire, son  mépris des minorités et surtout ses provocations permanentes Un demi-million de manifestants à Los Angeles selon la police, la même chose à New York, plus d’un million à Washington selon les organisateurs, et des centaines de milliers à Chicago, Dallas, San Francisco, St Louis, Denver, Boston et dans des dizaines de villes américaines : le succès a dépassé les espérances des marcheuses et marcheurs, une démonstration de force qui illustre les fractures persistantes de la société américaine face au 45e président, investi vendredi. C’est sans doute la première fois qu’un président américain démarre son mandat avec seulement 40 % de soutien. Si TRUMP continue à provoquer des minorités, la presse ou l’administration y compris la CIA, il est probable que son mandat se terminera mal. Notons surtout l’ambiguïté relative aux conditions de son élection. En effet le milliardaire se veut porteur des intérêts des couches populaires mais son premier geste est de constituer un cabinet de milliardaires dans la fortune équivaut au patrimoine de 100 millions d’Américains. Sa promesse de rendre le pouvoir au peuple est évidemment une illusion qui reviendra en boomerang. Trois scénarios sont possibles. Ou bien Trump  enfile réellement le costume de président et ses partisans seront déçus qu’il rentre dans le rang. Ou pour donner le change Trump continue ses diatribes notamment en tweetant mais avec  les contradictions entre son battage médiatique et sa politique apparaîtront rapidement (exemple quand il veut augmenter les droits de douane de 50 % sur les produits chinois, quand il veut construire un mur entre les États-Unis et le Mexique ou quand il veut renvoyer les immigrés chez eux). Dernier scénario Trump  met réellement en œuvre ses orientations protectionnistes et nationalistes. Inévitablement les autres partenaires économiques des États-Unis seront contraints de prendre des mesures de rétorsion. Au-delà de la guerre économique pourrait resurgir le risque de la guerre tout court. Dans les trois scénarios le mandat de Trump  pourrait se terminer au mieux de manière pitoyable au pire de manière catastrophique. Sa dernière attaque contre l’ensemble de la presse qui aurait sous-estimé le nombre de participants à son investiture témoigne de son irresponsabilité car chaque geste, chaque orientation seront analysés au scalpel sans parler de son passé dont certains aspects sont assez sulfureux. Avec des manifestations partout dans le monde qui ont réuni des millions de manifestants Trump  démarre dans les pires conditions.

Macron meilleur président que Fillon

Macron meilleur président que Fillon

Ce que pensent 55 % des Français dans un sondage au Doxa. De toute évidence, ceux qui pensait que Macron n’était qu’une bulle médiatique appelée à éclater rapidement son décontenancés. Certes,  rien n’est joué et au regard du discrédit qui frappe tout le système politique des surprises sont possibles,  des renversements d’opinion également. Reste que Macron a réussi en quelques mois seulement à crédibiliser réellement sa candidature. Pour cela,  il a même créé un mouvement qui compte maintenant environ 120 000 adhérents soit beaucoup plus que le parti socialiste qui en compte à peu près la moitié. Son premier meeting a même réussi à réunir près de 15 000 participants soit beaucoup plus que le dernier meeting de la Belle alliance du parti socialiste et même que François Fillon. Même à droite où les critiques visent surtout la gauche traditionnelle et le parti socialiste, on  commence à sérieusement s’interroger sur le phénomène Macron. «En l’espace de deux ans, avoir construit un mouvement d’opinion et de masse aussi conséquent, ça m’intrigue. Ce n’est probablement pas une bulle», était obligé de reconnaître Benoist Apparu, un des lieutenants de François Fillon,  jeudi sur France Info. En faite macro un espace relativement large centre-droit centre-gauche laissait libre par le radicalisme affiché de Fillon et la gauche Isa Sion du positionnement de valse. En outre le traditionnel clivage gauche droite apparaît de plus en plus superficiel à de nombreux Français qui par ailleurs ne souhaitent pas rejoindre l’utopie dangereuse des extrêmes. En l’état malgré sa progression notable dans l’opinion, macro ne paraît pas encore en capacité de se qualifier pour le second tour des présidentielles. Il est encore largement devancé d’une part par Marine Le Pen dont le simple des lecteurs est toujours solide même si le flou et les contradictions habitent de plus en plus le front national. D’un autre côté François Fillon paraît toujours en passe de se qualifier aussi même si dernièrement son radicalisme a été grandement affecté par ces rétro pédalage voir ses reculades notamment sur la sécurité sociale mais aussi sur le nombre de fonctionnaires voir sur la fiscalité. Si l’ascension de macro en continu, ce qui est vraisemblable il pourrait devenir une des cibles privilégiées de ces concurrents à droite comme à gauche.  Déjà devenu personnalité politique des Français selon un sondage Odoxa pour L’Express (35% d’opinions favorables) délogeant ainsi François Fillon (31%, soit une chute de six points), le leader d’En Marche vient maintenant marcher sur les plates-bandes de l’électorat de l’ancien premier ministre. Ainsi, 26% des sympathisants de droite considèrent que l’ancien locataire de Bercy serait un meilleur président que François Fillon. Autre point notable du sondage, Emmanuel Macron attire plus les sympathisants du Front national que François Fillon. 56% d’entre eux voient davantage le leader d’En Marche à l’Elysée plutôt que François Fillon.

FN : Jean Marie Le Pen exclu, président d’honneur et concurrent du Front

FN : Jean Marie Le Pen exclu, président d’honneur et concurrent du Front

Jean Marie Le Pen exclu du FN mais réhabilité dans ses fonctions pourra participer à toutes les réunions. Une situation ubuesque qui réjouit l’intéressé : « Je me réjouis, je n’ai jamais cessé d’être président d’honneur (dont les prérogatives sont bien plus importantes qu’un adhérent lambda : participation au bureau politique, au bureau exécutif, à la commission d’investiture et des conflits, ndlr). Je donnerai mon avis, je dirai ce que je pense, mais ce n’est pas moi qui détermine la ligne », reconnaît toutefois le député européen de 88 ans. . S’il a financé une partie de la campagne de Marine Le Pen via l’association Cotelec (qui a financé toutes les campagnes du Front national : départementales, régionales, européennes), il ne soutient pas officiellement sa candidature à la présidentielle. « Je pourrai hésiter à soutenir Marine Le Pen si sa ligne électorale s’écartait de la ligne nationale que je défends. Son programme pour la présidentielle doit être en phase avec le programme du Front national », réclame-t-il. Le 18 novembre, Florian Philippot évoquait la « concurrence » au Front national qu’aurait instaurée Jean-Marie Le Pen. Le 28 septembre, il lançait, en effet, le premier comité ‘Jeanne d’Arc, au secours !’ en Seine-et-Marne. Selon ses estimations, entre 20 et 25 comités ont vu le jour depuis. Pourraient-ils dans les faits venir défier le FN ? « Ces comités distribueront un label national aux candidats (aux législatives, ndlr) qui le demanderont et qui en seront jugés dignes », détaille Jean-Marie Le Pen. Un candidat étiqueté ‘Jeanne d’Arc au secours !’ pourrait donc se retrouver opposé à un candidat Front national aux législatives : Jean-Marie Le Pen ne dément pas l’hypothèse. « C’est avant tout une question de personnalité, de programme : les critères seront définis au début de l’année 2017″, conclut celui qui admire le « très beau rosier bleu » qui s’épanouit dans son jardin à Montretout. Allusion au   magnifique domaine de 5.000 m2 où  la famille Le Pen s’est installée à la fin des années 1970, à la faveur d’un héritage de la famille Lambert, cimentier fortuné. Depuis quelques années, Marine Le Pen avait quitté le bâtiment principal pour vivre avec ses enfants dans une dépendance du parc, en l’occurrence des anciennes écuries transformées en appartement. Et c’est là, aussi, qu’elle avait l’habitude d’organiser très régulièrement des réunions de travail avec ses collaborateurs ou des «visiteurs du soir» tentés de rejoindre le Front national.  «Au moins, ses détracteurs ne pourront plus l’appeler la Châtelaine de Montretout», poursuit-on. Même si la patronne du FN garde toute de même ses parts dans la «SCI du pavillon de l’Ecuyer», avec sa soeur Yann et son père…Désormais, seule Yann Le Pen, mère de Marion, et l’ex-épouse de Jean-Marie Le Pen, Pierrette, demeurent encore à Montretout. Quant au président d’honneur du Front national, il n’y a conservé que ses bureaux et vit depuis déjà de longues années avec son épouse Jany à Rueil-Malmaison.

Justice-FN : Jean Marie Le Pen exclu mais pourra assister aux réunions comme président d’honneur !

Justice-FN : Jean Marie Le Pen exclu mais pourra assister aux réunions comme président d’honneur !

 

 

Une décision évidemment incompréhensible  et contradictoire voire à la limite du grotesque. Le Pen conserve le statut symbolique de président d’honneur du parti d’extrême droite qu’il a cofondé en 1972. Il n’en est en revanche plus légalement membre, a tranché la justice jeudi 17 novembre.   Dans leur décision, les juges expliquent que le « Menhir » demeure « investi » de sa qualité de président d’honneur et, « en conséquence », « devra être convoqué en qualité de membre de droit de toutes les instances » dirigeantes du parti dirigé par sa fille Marine Le Pen. Il pourra aussi y « participer », mais « sous astreinte de 2.000 euros par infraction constatée », précisent-ils.  Le Front national est en outre condamné à verser 15.000 euros de dommages et intérêts à Jean-Marie Le Pen, pour lui avoir interdit depuis plus d’un an d’exercer ses fonctions de président d’honneur et pour avoir publié l’an dernier les résultats d’une consultation des adhérents portant sur la suppression de la présidence d’honneur, malgré la suspension de cette consultation par la justice.

Alain Juppé : un bon président pour 47 %

Alain Juppé : un bon président pour 47 %

 

Selon un sondage Viavoice pour Libération diffusé lundi les bons présidents seraient Alain Juppé seraient t Juppé (47%), suivi par Emmanuel Macron (36 %) Viennent ensuite Marine Le Pen (28%, +1), François Fillon (26%, stable), Nicolas Sarkozy et François Bayrou (24%, -2), Manuel Valls et Bruno Le Maire (23%, +1), Arnaud Montebourg (18%, -1), Nathalie Kosciusko-Morizet (17%, +3) et Jean-Luc Mélenchon (17%, stable) et François Hollande (16%, +4). Les personnalités suscitant le plus d’adhésion – « serait un très bon président » – sont Alain Juppé (15%), Marine Le Pen (13%) et Emmanuel Macron (10%). Parmi les principales personnalités testées, celles suscitant le plus fort rejet – « serait un très mauvais président » – sont François Hollande (55%), Marine Le Pen (48%) et Jean-Luc Mélenchon (45%). Alain Juppé est considéré comme le meilleur candidat pour la droite et le centre (42% des sympathisants de la droite et du centre et 34% des Français), devant Nicolas Sarkozy (23% et 14%). Emmanuel Macron est considéré comme le meilleur candidat pour la gauche (22% des sympathisants de gauche et 27% des Français), devant François Hollande (17% et 6%). Parmi les possibles candidats de gauche, Emmanuel Macron est également jugé le plus à même de gagner l’élection, de rassembler tous les électeurs de gauche et le plus compétent.

Le sondage a été réalisé du 26 au 28 septembre auprès d’un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

(Avec Reuters))

Présidentielle 2017 : le lancement du site pour François Hollande « moi, ancien président, je »

Présidentielle 2017 : le lancement du site pour François Hollande « moi, ancien président, je »

 

Pas de bol comme dit Hollande à propos du cômage et pas de bol pour le lancement de son site « NotreidéedelaFrance.fr ». qui aurait pu s’appeler : « moi, ancien président, je… »  Le président de la République doit regretter d’avoir indexé sa candidaturesur la baisse du chômage. Si Najat-Vallaud Belkacem a tenté de noyer le poisson en parlant de « soubresauts » lors d’un meeting de « Eh oh la gauche » à Grenoble lundi 26 septembre, l’annonce d’une nouvelle de hausse du chômage - 1,4%, soit la pire augmentation depuis septembre 2013 – a plongé les soutiens de François Hollande dans l’embarras. Preuve en est, le lancement du site « NotreidéedelaFrance.fr », prévu pour ce même lundi 26 septembre à 18h, a été décalé de quelques jours à la dernière minute. Les partisans de François Hollande pouvaient difficilement trouver un timing moins approprié quand « NotreidéedelaFrance.fr » a pour objet de vanter le bilan du président sortant. Le site internet censé marquer la seconde étape de l’entrée en campagne n’est toujours pas accessible au public. Officiellement, du côté de « Répondre à Gauche », l’association à l’origine de ce site après avoir soutenu la candidature de François Hollande lors de la primaire socialiste de 2011, on invoque « des problèmes techniques » selon BFM-TV. La concomitance avec l’annonce des mauvais chiffres du chômage apparaît cependant comme l’explication la plus logique. D’autant que, selon certains élus derrière « NotreidéedelaFrance.fr », l’objectif était de surfer sur une nouvelle baisse du chômage au mois d’août. Hollande a raison il n’a vraiment pas de bol avec le chômage

Chômage : un président ne crée pas l’emploi (Bruno Le Maire)

Chômage : un président ne crée  pas l’emploi (Bruno Le Maire)

 

 

Dans une interview au Figaro Bruno Lemaire considère que l’enflure du discours des politiques et d’autres plus grands que leurs actions sont faibles. À juste titre il estime qu’il est vain de penser qu’un président peut créer la croissance et l’emploi ( mais il peut les tuer!). Par,  contre il peut créer les conditions favorables à leur développement. Un propos assez pertinent peut-être parce que Bruno Lemaire peut se permettre un langage de vérité puisqu’il a peu de chances de gagner la primaire de la droite, encore moins l’élection présidentielle de 2017. Conclusion peut-être faudrait-il élire à droite comme à gauche des candidats qui normalement n’ont aucune chance d’être élus !

 

Bruno LE MAIRE.- Ce qui fait la crédibilité de mon contrat présidentiel, ce sont les Français: depuis quatre ans, ce sont eux qui me donnent leurs idées, leurs propositions, leurs attentes. Ce contrat est leur contrat. La crédibilité tient aussi à la précision des propositions, à leur chiffrage, au calendrier, à la méthode de mise en œuvre. Les Français ne veulent plus signer de chèques en blanc à leurs responsables politiques. Depuis deux quinquennats, on enfume les électeurs de droite comme de gauche. Les mots sont toujours plus durs et les actes toujours plus faibles. Du Karcher à la dénonciation de la finance, ce sont toujours les mêmes comportements qui se soldent au bout du compte par de la déception.

 

Prendrez-vous des engagements sur l’emploi?

Attention aux grandes déclarations qui créent de grandes déceptions! Aller chercher la croissance avec les dents, inverser la courbe du chômage… Un président de la République ne crée ni croissance ni emploi. Sa responsabilité est de créer un environnement le plus favorable possible pour les entreprises et de révolutionner le système éducatif. Pour briser le chômage, il faut briser les tabous: je propose de créer des emplois rebonds pour les personnes qui sont depuis plusieurs années au RSA. Ces emplois seraient payés en dessous du salaire minimum pour une durée limitée à un an. On est toujours plus fier de vivre de son travail plutôt que des aides sociales. La politique de l’autruche et les leçons de morale nous ont trop longtemps interdit de mettre en place des politiques efficaces pour lutter contre le chômage.

 

Sondage : Macron : bon président pour 45%, pourquoi ? Phénomène de mode ou séisme ?

Sondage : Macron : bon président pour 45%,  pourquoi ? Phénomène de mode ou séisme ?

 

Si l’on s’en tient au sondage Odoxa du  Parisien/Aujourd’hui en France, Emmanuel Macron pourrait bien provoquer une sorte de séisme dans la classe politique. En effet 45% des Français considèrent déjà qu’il ferait un bon président,  ce qui le place immédiatement derrière  Alain Juppé (56%). Cela alors qu’il n’a pas encore déclaré formellement sa candidature pour les présidentielles. Un sondage qui met très loin Manuel Valls (15%), Jean-Luc Mélenchon (12%) et François Hollande (6%). En outre sa démission du gouvernement est approuvée par les trois quarts des Français. Cette ascension relativement exceptionnelle pour un homme sans véritable organisation, sans passé politique significatif et même sans orientation très élaborée découle sans doute de plusieurs facteurs explicatifs. Le premier élément vient du phénomène d’usure de la classe politique traditionnelle organisée en partis dont les Français n’attendent plus grand-chose. La seconde raison tient vraisemblablement à la médiocrité de la plupart des personnalités qui ambitionnent d’accéder à  la magistrature suprême. Médiocrité sur le plan des connaissances socio économiques et sociétales mais aussi médiocrité intellectuelle. Or Macron comparé à la plupart des autres parvient à élever le débat même si on peut contester certaines orientations et surtout le flou programmatique notamment dans le domaine sociétal. L’atout principal de  Macron est peut-être aussi sa jeunesse comparée à l’âge des autres candidats de la génération des 50 à 70 ans usés par les travaux guerriers des luttes politiques intestines (de l’extrême gauche à l’extrême droite) et les discours démagos. D’une certaine manière, Macron ringardise.  On s’interroger sur la crédibilité qu’accordent certains candidats à leur propre propos tellement le manque de conviction est évident ou inversement tellement le trait  caricatural témoigne de la posture de comédien qui fait semblant de croire aux promesses de coiffeur faites  au bon peuple. Par ailleurs Macron s’aligne sur une évolution  sociétale et idéologique qui remet en cause les vieux clivages gauche droite usés  jusqu’à la corde. Usés par la gauche qui finalement se soumet maladroitement et avec retard aux impératifs des réalités économiques, usés par la droite également profondément trop marquée par l’étatisme. Une dernière caractéristique qui concerne tout autant l’extrême gauche et l’extrême droite. Il n’est pas certain évidemment que Macron  parvienne en 2017 à conquérir la magistrature suprême mais il est probable qu’il va provoquer une grande secousse sismique dans le paysage politique. Pourtant l’intéressé dans ses récentes et finalement courtes fonctions de ministre de l’économie n’a pas montré grand chose. La loi Macron 1 ressemblait davantage à une auberge espagnole qu’à un programme de réforme structurelle économique. Le plus intéressant chez Macron c’est ce qu’il n’a pas fait !  il faut dire qu’il a été en permanence empêché ou freiné par Valls qui a très vite décelé le danger de ce nouveau concurrent potentiel à la succession de François Hollande. Le passé politique d’Emmanuel Macron demeure assez inconsistant par contre certaines de ses analyses se sont montrées à la fois pertinentes et surtout compréhensibles car débarrassées de la langue de bois habituelle. Les autres responsables ont tendance à systématiquement dire tout et son contraire. Dernier exemple en date la réduction éventuelle de l’impôt sur le revenu à laquelle adhèrent presque tous les candidats mais conditionnée par une réforme fiscale globale qui inévitablement fera encore monter les prélèvements obligatoires. Un sujet un peu surréaliste puisqu’on fait croire qu’il y aurait deux catégories  de Français ceux qui payent l’impôt citoyen et ceux qui payent les autres impôts  non citoyens. La réforme est sans doute nécessaire encore faudrait-il en préciser l’objectif réel et les modalités. Emmanuel Macron, lui,  a le grand mérite d’être clair car son propos est débarrassé des oripeaux de la dialectique politicienne, sorte de charabia énarchique pour faire sérieux mais qui masque mal l’incompétence et l’immobilisme. Le tremblement provoqué par le jeune Macron  ne concernera pas seulement la gauche, une gauche par ailleurs condamné à la débâcle électorale et qui, extrême gauche comprise, ne représente plus que de l’ordre de 25 à 30 % dans le pays. Le séisme concernera aussi le centre et la droite classique car Macron va sans doute siphonner autant de voix à droite qu’à gauche compte tenu de son positionnement idéologique. Il est clair par exemple que nombre de sympathisants et même de responsables des républicains sont plus proches d’un du social libéral Macron  que du bonapartiste Sarkozy. L’extrême droite et l’extrême gauche vont également être affectées par les vagues de fond provoquées  par l’ancien ministre de l’économie dans la mesure où leurs propositions économiques (paradoxalement relativement proches) risquent  de montrer encore davantage leurs incohérences et leur démagogie. Reste que Macron  présente encore quelques faiblesses voire des handicaps sérieux ;  il risque notamment de traîner comme un boulet sont passé d’énarque mais aussi celui d’éphémère banquier. En outre il lui faudra faire bien des efforts pour persuader l’opinion qu’il est proche des vrais gens comme il dit lui-même ;  une formule d’ailleurs malheureuse et qui révèle la reconnaissance de son appartenance à une élite responsable d’une grande partie de la crise qui caractérise la France dans le domaine social, économique et sociétal. Pour parler clair, la question est de savoir si Macron propose de gouverner la France comme Hollande avec ses copains de l’ENA ou s’il est décidé d’ouvrir sa gouvernance éventuelle à des responsables de la société dite civile. Une dernière expression par ailleurs encore ridicule   pour distinguer ceux qui n’appartiennent pas à l’élite de la monarchie républicaine. La sémantique comme la politique sent la naphtaline !

Crise européenne : »Si j’étais président» ! , (Sarkozy)

Crise européenne : »Si j’étais président» ! , (Sarkozy)

Face à la crise que connaît l’Europe depuis Brexit, crise  qui pourrait se contaminer à d’autres pays, Sarkozy avance dans une interview au JDD des solutions pour réformer l’union économique. Si j’étais président dit Sarkozy qui avance une série de propositions. Des propositions dont beaucoup sont pertinentes mais qui malheureusement n’ont jamais été mis en œuvre lorsque Sarkozy était président. En effet les maux  dont souffre l’Europe ne sont pas nouveaux, ni Sarkozy, ni Hollande n’ont été capables d’imposer leur vision notamment à Merkel. Du coup les propositions en cinq points de  Sarkozy souffrent d’un sérieux manque de crédibilité quant à la capacité de la France à les faire prendre en compte partout en Europe et notamment en Allemagne. Si j’étais président dit Sarkozy ! Le problème c’est qu’il a déjà été.  Curieux comme les politiques peuvent être claires et ambitieux quand ils sont dans l’opposition et combien ils peuvent être ambigus et frileux quand ils sont au pouvoir. Extrait de l’interview de Sarkozy au JDD :

 

Quelle a été votre première réaction en apprenant le vote des Britanniques?
Je m’attendais à ce résultat compte tenu de la constance qu’ont mis ces dernières années les dirigeants européens à refuser de traiter les problèmes qui se posent : pas de stratégie commune pour la croissance et l’emploi, aucune réforme de Schengen, aucune réponse sur la politique d’immigration, sentiment d’impuissance face à la crise des réfugiés et impression que l’identité et la civilisation européenne ne sont pas défendues. Ce vote, c’est un choc qui ouvre une crise historique. Une crise qui n’est pas due au seul choix des Britanniques. La crise, c’est cette évidence : ce qu’ont fait les Britanniques, d’autres peuples en Europe auraient pu le faire, ou pourraient y songer demain. La question qui est posée aujourd’hui n’est pas seulement celle des rapports des Vingt-Sept avec la Grande-Bretagne mais, bien plus profondément, celle des choix que vont faire – ou ne pas faire – les 27 pays européens pour l’avenir de l’Europe.

[...]

Si j’étais en situation, je proposerais que la France et l’Allemagne mettent sur la table des chefs d’État et de gouvernement un projet en cinq points en interdisant à la technocratie bruxelloise de le transformer en monstre juridique. Pour cela, je proposerais de réunir durant trois jours les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Sept avec l’objectif d’élaborer ensemble un projet simple, clair, et politique. Premier point : la mise en place d’un gouvernement euro-Schengen II réunissant les ministres de l’Intérieur des Vingt-Sept et élisant à leur tête l’un d’entre eux. Avec une évidence : l’Europe a des frontières, elle doit enfin les faire respecter. Le mot frontière n’est pas un gros mot. Concernant la politique migratoire, l’objectif est d’harmoniser les aides sociales pour les étrangers, avec la nécessité de cinq ans de présence préalable pour y avoir droit et naturellement aucune prestation pour ceux en situation illégale. Deuxième point : je n’accepte pas de voir l’Europe à genoux devant les États-Unis. Ils sont nos alliés et nos partenaires. Mais il n’y a aucune raison que le FMI se mêle des affaires de l’Europe. Je souhaite donc un Fonds monétaire européen en même temps qu’une présidence stable de l’Eurogroupe, qui devrait revenir soit à un Français soit à un Allemand. Troisième point : dans le nouveau traité, il sera établi que les compétences de l’Europe sont limitées à dix priorités stratégiques au maximum. Il n’y aura donc plus de compétence générale pour l’Europe. Quatrième point : il faut profondément modifier les règles de fonctionnement de la Commission, qui ne doit plus pouvoir demain adopter un seul texte sans que les Parlement nationaux aient auparavant donné un avis décisif. Cinquième point : il faut clairement dire que l’élargissement de l’Europe, c’est terminé, donc sortir de l’hypocrisie qui prévaut aujourd’hui dans nos rapports avec la Turquie, qui n’a pas vocation à intégrer l’Europe.

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