Archive pour le Tag 'présidence ?'

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Présidence Commission européenne: Jean-Claude Juncker élu candidat , Barnier battu

Présidence Commission européenne: Jean-Claude Juncker élu candidat , Barnier battu

 

L’ancien Premier ministre du Luxembourg et ex-président de l’Eurogroupe a été préféré au commissaire européen français Michel Barnier par 382 voix contre 245.   »Le débat interne est clos, nous sommes désormais en position de pouvoir démarrer notre campagne. Nous avons pris beaucoup de retard sur les socialistes, nous allons les rattraper très bientôt », a promis le vainqueur.  Juncker mènera donc la campagne du PPE pour les élections européennes du 22 au 25 mai, où il se retrouvera notamment face à l’Allemand Martin Schulz, actuel président du Parlement européen, désigné la semaine dernière à Rome candidat des socialistes européens, légèrement en tête dans les sondages.  Le vainqueur du duel devrait être idéalement placé pour succéder à José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne, même si une désignation n’aura rien d’automatique.  Certains chefs d’Etat et de gouvernement sont très réticents à se voir imposer leur prochain interlocuteur à la tête de l’exécutif européen, bien que le traité de Lisbonne leur demande désormais de tenir compte du résultat du vote aux européennes.  Le choix s’effectuera aussi dans le cadre d’un grand marchandage concernant trois autres postes: président du Parlement, mais surtout président du Conseil européen et chef de la diplomatie de l’UE. Ces deux derniers postes sont attribués par cooptation.   »Le candidat (du PPE) doit devenir le président de la Commission » en cas de victoires aux européennes de mai, a assuré M. Juncker, comme pour couper court aux scénarios qui le destineraient à d’autres fonctions.  Deux autres luxembourgeois ont présidé la commission : Gaston Thorn (1981-1985) et Jacques Santer (1995-1999).  Lors de son discours, prononcé tour à tour en allemand, anglais et français, ce pro-européen convaincu, né dans un des plus petits pays de l’UE coincé entre la France et l’Allemagne, s’est présenté comme l’homme du consensus, offrant de « bâtir des ponts en Europe ».  L’ancien président de l’Eurogroupe, 59 ans, a rappelé son rôle dans la naissance et le sauvetage de l’euro lorsqu’il a « tout fait pour éviter la catastrophe ».  Il a aussi plaidé pour une Europe plus sociale et mis en avant sa longue expérience, trois mois après avoir été évincé du pouvoir au Luxembourg où il a passé près de 19 ans au poste de Premier ministre.  Détenteur du record de longévité à la tête d’un exécutif européen, il a vécu la profonde transformation de l’Union européenne; l’échec du traité constitutionnel en 2005 et l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne quatre ans plus tard; la naissance de la monnaie unique puis la crise de la dette et le sauvetage de l’euro, une tâche à laquelle il s’est consacré avec ardeur pendant huit ans à la tête de l’Eurogroupe.  Son credo a toujours été la promotion de la construction européenne, avec une vision fédéraliste qui lui valut en 2006 de recevoir le prestigieux prix Charlemagne pour l’unification européenne.  Mais ce vieux routier de la politique a toujours fait cohabiter son idéalisme avec un solide sens des réalités, notamment au service des intérêts de son pays dont il a très longtemps défendu avec acharnement le secret bancaire.   Enfant de l’après-guerre et fils d’un métallurgiste syndicaliste, il présente un profil atypique: pilier du Parti chrétien social classé à droite, il n’a jamais caché sa défiance vis-à-vis du libéralisme.  Pour autant, à la tête de l’Eurogroupe, il a contribué à concevoir et à mettre en oeuvre les politiques d’austérité imputées ensuite à la seule Commission européenne, qu’il rêve désormais de présider.  Soutenu par le chanteur Bono venu parler de l’Afrique devant les participants, Jean-Claude Juncker a laissé entendre que l’austère rigidité qui a prévalu serait peut-être infléchie: « Nous nous sommes beaucoup focalisés sur la solidité, la santé financière, la consolidation financière, ces actions étaient grandement nécessaires, mais elles ne sont pas suffisantes. Ce qu’il nous faut maintenant c’est une politique orientée sur la croissance » a-t-il dit.

 

Centrafrique: Hollande va-t-en guerre pour sauver sa présidence

Centrafrique: Hollande va-t-en guerre pour sauver sa présidence

 

 

Inutile de chercher longtemps l’explication de  la précipitation de Hollande à intervenir en Centrafrique, elle  est essentiellement destinée à sauver sa présidence. Complètement discrédité à l’intérieur, Hollande multiplie les initiatives guerrières (Mali, Iran, Syrie, Centrafrique). Certes une intervention en Centrafrique était nécessaire humanitairement  mais une intervention préparée et surtout soutenue par d’autres en particulier l’Europe ; en fait Hollande a mis l’Europe devant le faiat accompli, en arrachant une motion de l’ONU et en décidant 3 heures après le vote d’intervenir immédiatement. Or la France se retrouve désespérément seule pour affronter violences et crise humanitaire. Environ 1500 hommes ( plus le soutien d’un force africaine sous-équipée, sous entrainée et peu motivée) sur un territoire une fois et demi grand comme la France pour combattre les affrontements religieux , ethniques , le banditisme et faire face à une situation humanitaire dramatique. Une opération précipitée, trop vite engagée et sans réelle stratégie. Il faudra des années pour remettre ce pays d’aplomb, d’abord rétablir la paix, réorganiser complètement l’Etat, mettre en place une administration, organiser des élections, relancer l’économie etc. En fait la Centrafrique, si la France demeure seule,  risque de devenir un véritable bourbier pour notre pays ; tout cela pour sauver la cote de popularité d’un président qui ne sait plus quoi faire à l’intérieur pour stopper le déclin du pays. Une attitude finalemenet assez pitoyable  qui contrairement au Mali (où la situation est notoirement moins complexe) ne fait pas illusion pudique 64% condamne cette intervention, en tout cas dans ces conditions.

UMP: plus d’élection pour la présidence ?

UMP: plus d’élection pour la présidence ?  

Officiellement, MM. Copé et Fillon s’en tiennent à l’accord passé entre eux le 18 décembre, pour mettre fin à la grave crise générée par l’élection controversée du premier à la présidence du parti un mois plus tôt, et qui avait écorné leur image dans l’opinion.  Selon cet accord, Jean-François Copé restait président de l’UMP, sa direction devenait collégiale (et pléthorique) et une nouvelle élection était programmée pour septembre.  Depuis, la donne a changé, tant au sein du parti qu’en dehors. Pour de nombreux responsables et cadres de l’UMP, « Copé tient bien la boutique » (même si certains fillonistes, dénoncent « une parti verrouillé ») et se concentre sur les municipales de 2014, multipliant les réunions publiques à travers la France.  L’ancien Premier ministre, qui vient de lancer sa propre formation, Force républicaine, a, lui, l’esprit clairement tourné vers la primaire de 2016 en vue de la présidentielle, comme le montre l’intense activité qu’il déploie avec son « tour de France à l’écoute des Français » pour préparer un « projet politique d’alternance ».  Surtout, les militants font savoir qu’ils n’ont aucune envie de rejouer la mauvaise pièce de l’automne dernier et plaident pour le rassemblement.   »Est-il vraiment nécessaire que nous revotions, alors que l’objectif principal aujourd’hui, ce sont les municipales? », s’interrogeait fin février Philippe Rapeneau, le secrétaire départemental du Pas-de-Calais, en accueillant M. Copé à une réunion publique à Arras.  Mais « un accord est un accord. Il doit être respecté dans son intégralité », a martelé François Fillon mardi dernier, lors du comité stratégique hebdomadaire du parti. Le président de l’UMP dit peu ou prou la même chose.  Voilà pour « les postures officielles », comme les qualifie un proche de Copé. « En réalité, c’est plus complexe », estime le même, « tant que Fillon ne dit pas s’il sera candidat ou non, la stratégie publique consiste à rappeler qu’il y a un accord ». François Fillon a indiqué à plusieurs reprises qu’il prendrait sa décision en juin.  Aucun des deux rivaux n’a intérêt à sortir du bois le premier et se retrouver dans la position de celui qui rompt le pacte. Ayant chacun tout à gagner ou tout à perdre dans un combat à l’issue incertaine, ils pèsent le pour et le contre.  La victoire leur assurerait à l’un comme à l’autre une légitimité incontestable à la tête du parti. Une défaite, au contraire, signerait pour le perdant « la fin de ses ambitions politiques », comme le soulignent plusieurs responsables du parti.  Mais « Fillon ne peut pas se dérober », selon ses proches (Baroin, Pécresse notamment), sauf à se discréditer pour ce qui risquerait d’apparaître comme un manque de détermination de sa part.   »Il y aura une élection », assure un autre filloniste… Mais pas forcément avec Fillon, ajoute ce dernier, en allusion à Laurent Wauquiez. Le vice-président filloniste de l’UMP, à qui beaucoup à droite prêtent du « talent », brûle de se mesurer à Copé, lequel n’aurait en revanche aucune envie de placer son cadet à son niveau. « Les idées de Fillon doivent être représentées » en septembre, répète le député-maire du Puy-en-Velay et fondateur de la Droite sociale. Mais pour l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, et soutien de Copé, une nouvelle élection ne peut avoir lieu que si l’on rejoue le match Copé/Fillon.  D’autres (Brice Hortefeux, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire) réfléchissent à une porte de sortie « honorable » dont Wauquiez ferait les frais mais qui pourrait convenir au couple Copé/Fillon: Profiter du congrès virtuel (par internet) prévu vers la fin mai pour faire entériner les nouveaux statuts du parti en posant une question supplémentaire aux militants. Voulez-vous ou non d’une nouvelle élection? S’ils répondaient non, tant Copé que Fillon auraient beau jeu de se plier à la volonté de leurs troupes.

 

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