Archive pour le Tag 'présage'

Cours de l’or: Encore un nouveau record, mauvais présage

Cours de l’or:   Encore un nouveau record, mauvais présage 

Le métal jaune vient d’enregistrer un nouveau  à 2 512,63 dollar l’once le 24 Août 2024.  Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint de nouveaux  hauts historiques ; en cause, les investisseurs qui se reportent sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

ECONOMIE-Cours de l’or: Encore un nouveau record, mauvais présage

ECONOMIE-Cours de l’or:   Encore un nouveau record, mauvais présage 

Le métal jaune vient d’enregistrer un nouveau record  à 2.508 dollars. Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint un nouveau plus haut historique vendredi, battant à  2.508 dollars  dollars l’once , en cause les investisseurs qui se reportent sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

Economie-Cours de l’or:  Encore un record, mauvais présage 

Economie-Cours de l’or:  Encore un record, mauvais présage 

Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint un nouveau plus haut historique vendredi, battant à 2.492,55 dollars l’once son précédent record de mi-juillet, les investisseurs se reportant sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

Finances-Cours de l’or: Encore un record

Finances-Cours de l’or:  Encore un record, mauvais présage 

Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint un nouveau plus haut historique vendredi, battant à 2.492,55 dollars l’once son précédent record de mi-juillet, les investisseurs se reportant sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

« La crise sanitaire présage la crise climatique »

« La crise  sanitaire présage la crise climatique  »

 

 

Edouard Bard, Climatologue dans une tribune au « Monde » voit dans cette crise une « répétition générale ».

‘La pandémie de Covid-19 n’est sans doute pas d’origine climatique, même si nous n’avons pas encore de certitude sur les éventuels changements environnementaux qui auraient pu rapprocher les populations des animaux hôtes (chauve-souris et pangolin) de l’homme. Néanmoins, l’épidémie en cours donne à réfléchir aux climatologues, car elle préfigure en accéléré la propagation du réchauffement mondial prévu pour les prochaines décennies. La crise provoquée par le coronavirus constitue en quelque sorte une répétition générale, un crash test, pour les sociétés humaines.

Bien évidemment, la vague climatique s’inscrit dans une durée plus longue que celle du Covid-19, mais on constate les mêmes réactions individuelles et collectives face au risque et à l’adversité, avec des réflexes d’incrédulité, de sidération ou de panique. Au début des crises, certains émettent des doutes sur l’importance du problème en remettant en question la parole des experts scientifiques sur des sujets hautement complexes. Les tâtonnements et joutes scientifiques ajoutent à la confusion dans l’esprit des populations et des décideurs, et alimentent de leurs débordements la blogosphère et les réseaux sociaux.

Pour les deux types de crises, on assiste aussi à une remise en question des prévisions fondées sur des modèles mathématiques qui sont pourtant le meilleur moyen pour se projeter quantitativement dans le futur. Les plus extrêmes profitent de l’occasion pour propager des thèses complotistes à la recherche de boucs émissaires.

Au-delà de ces caricatures, les crises épidémiques et climatiques montrent des similitudes bien réelles et malheureuses pour les populations humaines. La crise sanitaire que nous traversons aura un impact plus fort sur les plus pauvres à l’échelle internationale, ainsi qu’au sein de la population d’un même pays. Même si la propagation en Afrique est en retard par rapport à celle des autres continents, on voit déjà s’esquisser un drame humain pour des populations qui n’ont pas les moyens de se protéger et de se soigner. Certains s’inquiètent de la persistance du virus dans certaines régions, constituant des réservoirs permanents prêts à alimenter de nouvelles poussées épidémiques.

Un impact maximal sur les populations pauvres s’observe aussi pour le changement climatique. L’évolution récente des précipitations est beaucoup plus contrastée à l’échelle régionale que celle des températures, et les modèles climatiques prévoient un creusement des contrastes régionaux de précipitations. Le réchauffement et la baisse de la ressource en eau (incluant l’eau « virtuelle » liée aux importations de nourriture) auront un effet catastrophique sur les nations les plus déshéritées, souvent tributaires d’une agriculture précaire pour nourrir des populations sensibles à toute perturbation supplémentaire, comme les épidémies. »

 

« La pandémie sanitaire présage la pandémie climatique »

« La pandémie sanitaire présage la pandémie climatique  »

Edouard Bard, Climatologue dans une tribune au « Monde » voit dans cette crise une « répétition générale ».

‘La pandémie de Covid-19 n’est sans doute pas d’origine climatique, même si nous n’avons pas encore de certitude sur les éventuels changements environnementaux qui auraient pu rapprocher les populations des animaux hôtes (chauve-souris et pangolin) de l’homme. Néanmoins, l’épidémie en cours donne à réfléchir aux climatologues, car elle préfigure en accéléré la propagation du réchauffement mondial prévu pour les prochaines décennies. La crise provoquée par le coronavirus constitue en quelque sorte une répétition générale, un crash test, pour les sociétés humaines.

Bien évidemment, la vague climatique s’inscrit dans une durée plus longue que celle du Covid-19, mais on constate les mêmes réactions individuelles et collectives face au risque et à l’adversité, avec des réflexes d’incrédulité, de sidération ou de panique. Au début des crises, certains émettent des doutes sur l’importance du problème en remettant en question la parole des experts scientifiques sur des sujets hautement complexes. Les tâtonnements et joutes scientifiques ajoutent à la confusion dans l’esprit des populations et des décideurs, et alimentent de leurs débordements la blogosphère et les réseaux sociaux.

Pour les deux types de crises, on assiste aussi à une remise en question des prévisions fondées sur des modèles mathématiques qui sont pourtant le meilleur moyen pour se projeter quantitativement dans le futur. Les plus extrêmes profitent de l’occasion pour propager des thèses complotistes à la recherche de boucs émissaires.

Au-delà de ces caricatures, les crises épidémiques et climatiques montrent des similitudes bien réelles et malheureuses pour les populations humaines. La crise sanitaire que nous traversons aura un impact plus fort sur les plus pauvres à l’échelle internationale, ainsi qu’au sein de la population d’un même pays. Même si la propagation en Afrique est en retard par rapport à celle des autres continents, on voit déjà s’esquisser un drame humain pour des populations qui n’ont pas les moyens de se protéger et de se soigner. Certains s’inquiètent de la persistance du virus dans certaines régions, constituant des réservoirs permanents prêts à alimenter de nouvelles poussées épidémiques.

Un impact maximal sur les populations pauvres s’observe aussi pour le changement climatique. L’évolution récente des précipitations est beaucoup plus contrastée à l’échelle régionale que celle des températures, et les modèles climatiques prévoient un creusement des contrastes régionaux de précipitations. Le réchauffement et la baisse de la ressource en eau (incluant l’eau « virtuelle » liée aux importations de nourriture) auront un effet catastrophique sur les nations les plus déshéritées, souvent tributaires d’une agriculture précaire pour nourrir des populations sensibles à toute perturbation supplémentaire, comme les épidémies. »




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