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Salaire: Hausse de près de 5 % chez Amazon

Salaires: Hausse de près de 5 % chez Amazon

 

Accord une augmentation salariale de 4,8% en moyenne, a annoncé jeudi la direction. 

Chez Amazon,  accord prévoyant une augmentation salariale de 4,8% en moyenne pour les salariés des centres de distribution. Pour les agences de tri et de livraison (29 sites), un accord avait été trouvé en début de semaine. Pour rappel, Amazon France emploie plus de 20.000 salariés en CDI, dont une partie travaille pour Amazon France Logistique, qui gère les entrepôts de grande taille dont huit centres de distribution.

Dans les faits, l’accord majoritaire a été signé pour les centres de distribution par la CFDT (19,5%), l’Unsa (16%) et la CAT (19%), a indiqué Amazon auprès de l’AFP. De leur côté, la CGT (20,5%), Sud Solidaires (18%) et la CFE-CGC (7%) ont refusé de signer l’accord.

L’accord signé prévoit les mêmes évolutions que celui des agences de livraison et de tri à l’exception du congé pour enfant malade, qui existait déjà pour les personnels des centres de distribution, a expliqué à l’AFP le directeur des ressources humaines. « Cet accord représente bien nos préoccupations (…) du bien-être des salariés », s’est-il réjoui.

Au-delà de la hausse du salaire de base de 4,8% en moyenne (hors cadres), il prévoit une prime de partage de la valeur de 1.000 euros pour les agents logistiques ayant au moins un an d’ancienneté.

Patrimoine des Français : Une moyenne de près de 500 000 € mais très inégale

Patrimoine des Français : Une moyenne de près de 500 000 € mais très inégale

 Un chiffre impressionnant en moyenne de 500 000 € pour le patrimoine des Français mais répartis de façon très inégalitaire et en plus qui résulte surtout de l’envolée folle des prix de l’immobilier.

Dans son dernier rapport, la Banque de France annonce que le patrimoine net de tous les ménages français s’est envolé ces 15 dernières années, passant de 8712 milliards d’euros en 2009 à 14.041 milliards d’euros lors du deuxième trimestre 2023. Cela représente une hausse de 61% en euros courants (c’est-à-dire pas corrigés par rapport à l’inflation) et de 23% en euros constants (ajustés en fonction de l’inflation). À noter qu’une augmentation spectaculaire a eu lieu entre 2009 et 2021 (de 8712 à 14.076 milliards d’euros), avant de se stabiliser après la crise du Covid-19. Désormais, le patrimoine net moyen d’un ménage se chiffre à 446.000 euros (+ 48% en euros courants, + 13% en euros constants depuis fin 2009).

Pour autant, cette hausse de la richesse ne s’est pas faite de manière homogène. Elle a, sans surprise, profité aux plus fortunés, notamment du fait de la forte croissance du prix de l’immobilier. Les 60% des foyers les plus riches détiennent, en effet, 99% du total de l’immobilier net d’emprunts. Dans une moindre mesure, cette tendance s’explique aussi par la progression de la valeur du patrimoine professionnel, celle des dépôts ou encore celle de l’assurance-vie et retraite.

Toujours est-il que la moitié des ménages vivant en France détiennent 95% du patrimoine total, et les 10% des ménages les plus fortunés possèdent plus de la moitié du patrimoine total. Les 10% de Français avec les plus grandes fortunes possèdent 7609 milliards d’euros (soit 54,2% de l’ensemble des richesses), alors qu’ils ne possédaient « que » 4593 milliards d’euros (soit 52,7%) en 2009. L’indice de Gini – indicateur synthétique permettant de rendre compte du niveau d’inégalité pour une variable et sur une population donnée – a gagné 0,7 point sur la période (70,0% en 2009, contre 70,7% au deuxième trimestre 2023).

D’ailleurs, la médiane est la parfaite illustration de ces disparités. Alors que le montant moyen du patrimoine d’un habitant de l’Hexagone et des territoires d’outre-mer est de 446.000 euros, la médiane n’est, elle, que de 185.000 euros. Cela signifie que la moitié des ménages français dispose d’un patrimoine égal ou inférieur à 185.000 euros. D’ailleurs, elle n’a augmenté que de 5% en euros constants ces quinze dernières années.

Dans les faits, le patrimoine est beaucoup plus inégalement réparti en France que les revenus. Par exemple, « les 10% des ménages qui perçoivent les plus hauts revenus disposent d’un revenu disponible moyen « seulement » trois fois supérieur au revenu médian 13, les 10% des ménages les plus fortunés possèdent en moyenne près de huit fois le patrimoine médian », note la Banque de France.

Le coût de la SNCF pour l’État : près de 20 milliards

Le coût de la SNCF pour l’État : près de 20 milliards

Cette fiche de FIPECO présente le montant des achats de services et des subventions qui ont été payés par l’État et les autorités régionales à la SNCF et au régime spécial de sécurité sociale des cheminots en 2022. Ces dépenses publiques sont financées par des impôts et leur total correspond au coût de la SNCF pour les contribuables (ménages et entreprises). Cette fiche ne cherche pas à évaluer l’efficience de ces dépenses mais seulement à en déterminer le montant total et la décomposition par grandes catégories, ce qui devrait être la première étape de leur évaluation.

A) Le coût de la SNCF hors régime spécial de sécurité sociale
De 2015 à 2019, le « groupe SNCF » comprenait trois établissements publics industriels et commerciaux (EPIC), un EPIC tête de groupe et les EPIC SNCF Réseau (les infrastructures ferroviaires, pour simplifier) et SNCF Mobilité (les trains, pour simplifier), ainsi que leurs filiales. En application de la loi du 27 juin 2018, ces trois EPIC ont été remplacés le 1er janvier 2020 par une société nationale à capitaux entièrement publics, SNCF, qui détient notamment deux sociétés, SNCF Réseau et SNCF Voyageurs.

Cette fiche présente les montants des dépenses de l’Etat (ou de l’AFITF[1]) et des régions (ou d’Ile-de-France Mobilités[2]) en faveur de la SNCF en 2022 qui figurent dans le bilan annuel des transports publié par le service des données et études statistiques du ministère de la transition écologique, dans le rapport financier du groupe SNCF et dans le projet de loi de règlement du budget de 2022. Les méthodes comptables appliquées dans ces documents n’étant pas les mêmes, ces montants diffèrent parfois de l’un à l’autre. Les chiffres du bilan annuel des transports ont été privilégiés pour leur cohérence avec les comptes nationaux et donc avec les concepts de dépenses publiques et de prélèvements obligatoires.

En 2022, la part de marché de la SNCF était encore de 100 % sur les lignes de proximité (TER et Transilien), les premiers appels d’offres remportés par ses concurrents n’ayant pas encore donné lieu à ouverture de services. Sa part de marché sur les liaisons à longue distance, y compris internationales, était de 99 % selon l’autorité de régulation des transports. Selon celle-ci également, elle était d’environ 50 % sur le transport de fret, mais les subventions de fonctionnement attribué à celui-ci sont de seulement 0,2 Md€ et les aides à l’investissement sont sans doute très faibles dans la mesure où les infrastructures dédiées au fret sont limitées[3]. Si les coûts présentés dans cette fiche peuvent parfois concerner des concurrents de la SNCF, c’est donc dans une proportion probablement très faible.

1) Les coûts de fonctionnement
La principale contribution des contribuables aux coûts de fonctionnement de la SNCF (6,8 Md€ en 2022) est constituée par les « subventions d’exploitation » (ainsi qualifiées dans le bilan annuel des transports publié par le ministère en charge des transports) versées à SNCF Voyageurs par les « autorités organisatrices » des transports régionaux, à savoir les régions (3,5 Md€) et Ile-de-France Mobilités (3,3 Md€). Ces subventions apparaissent dans le rapport financier de la SNCF sous la dénomination « commandes publiques de prestations de services » et sont considérées par elle comme une composante de son chiffre d’affaires.

Elles sont complétées par des subventions de l’Etat à hauteur de 0,4 Md€ (trains d’équilibre du territoire, ou Intercités, notamment).

En outre, l’Etat paye lui-même à SNCF Réseau les redevances d’accès au réseau dues par les TER et le Transilien et pour partie par les transports de fret. Le coût total est de 2,0 Md€ selon le rapport financier de la SNCF ou 2,9 Md€ selon le projet de loi de règlement du budget de l’Etat pour 2022, montant ici retenu. Le transport de fret n’est concerné que pour 0,2 Md€.

Les coûts de fonctionnement de la SNCF supportés par les contribuables s’élèvent donc au total à 10,1 Md€ en 2022 (9,6 Md€ dans le rapport financier de la SNCF), principalement pour les TER et le Transilien.

Le chiffre d’affaires consolidé du groupe SNCF est de 41,4 Md€ en 2022 dont 49 % pour les activités ferroviaires, soit 20,3 Md€, selon son rapport financier. Une partie est toutefois réalisée à l’international, à travers par exemple Keolis, et la partie réalisée en France est sans doute un peu inférieure à 20 Md€. Les versements des administrations publiques en représentent donc à peu près la moitié.

2) Le coût des investissements
Les subventions d’investissements reçus par la SNCF s’élèvent en 2022 à 1,9 Md€ pour SNCF Voyageurs (surtout des subventions des autorités organisatrices régionales pour acheter des matériels roulants[4]) et à 2,2 Md€ pour SNCF Réseau (dont 0,9 Md€ de l’Etat ou de l’AFITF et 1,3 Md€ des collectivités locales ou d’Ile-de-France Mobilités) selon le bilan annuel des transports.

Il faut y ajouter 2,1 Md€ de subventions de l’Etat en faveur de la régénération du réseau dans le cadre du plan de relance selon le projet de loi de règlement du budget de 2022 (l’Etat a apporté à la SNCF une dotation en capital de 4,1 Md€ en 2020 et la SNCF en a aussitôt reversé le montant à l’Etat sur un fonds de concours qui finance la SNCF au fur et à mesure de l’avancement des travaux).

Au total, la SNCF a bénéficié de 6,2 Md€ de subventions d’investissement. Le rapport financier de la SNCF compte 4,5 Md€ de subventions d’investissement et y ajoute 1,7 Md€ de subventions reçues dans le cadre de concessions ferroviaires.

3) Les intérêts des dettes de la SNCF
Bien que l’Etat ait déjà repris 8 Md€ de dettes de la SNCF en 2007, l’endettement net du groupe atteignait 60,3 Md€ à la fin de 2019 du fait de l’accumulation de résultats déficitaires et d’investissements financés par emprunt. L’Etat a repris 25 Md€ de dettes à son compte le 1er janvier 2020. En raison notamment du déficit de 2020 (-2,8 Md€), l’endettement net du groupe était néanmoins encore de 38,1 Md€ à la fin de 2020 et 36,3 Md€ à la fin de 2021. Une nouvelle reprise de dette de 10 Md€ a eu lieu le 1er janvier 2022.

Le projet de loi de règlement du budget de l’Etat pour 2022 permet d’identifier les charges d’intérêts qui résultent pour l’Etat de ces reprises de dette. Elles s’élèvent à 0,8 Md€ en 2022.

4) Le coût total net en 2022
Le coût total de la SNCF, hors protection sociale des cheminots, pour les contribuables est ainsi estimé à 17,2 Md€ en 2022 dont il faut déduire 0,4 Md€ de dividendes versés à l’Etat (selon le bilan annuel des transports) et qui ont été utilisés par celui-ci pour financer un montant équivalent de subventions en faveur de la régénération du réseau, soit finalement 16,8 Md€ (contre 15,2 Md€ en 2021, soit une hausse de 9,9 %).

B) Le coût du régime spécial de sécurité sociale
Les développements suivants proviennent du rapport de la commission des comptes de la sécurité sociale (CCSS) de septembre 2023.

Les agents de la SNCF ont un régime spécial de sécurité sociale qui est géré par une caisse autonome de sécurité sociale, la « caisse de prévoyance et de retraite du personnel de la SNCF ». Ce régime a été réformé en 2008 pour l’aligner, partiellement, sur celui des fonctionnaires et il a été mis en extinction en 2020. La loi de 2018 a en effet prévu que les recrutements de cheminots au statut cessent le 1er janvier 2020 pour faire place à des embauches sous contrat de droit privé dans le cadre d’une convention collective de la branche ferroviaire. L’arrêt du recrutement de cheminots au statut réduit progressivement les cotisations sociales versées au régime spécial de retraite à partir de 2020, ce qui est compensé par des transferts de la caisse nationale d’assurance vieillesse et de l’Agirc-Arrco en sa faveur.

Malgré ces transferts, l’Etat attribue au régime une subvention d’équilibre qui était de 3,2 Md€ en 2022 et représentait 60 % des pensions versées (5,3 Md€).

C) Le coût total en 2022 pour les contribuables
Le coût total de la SNCF (tableau suivant) pour les contribuables (ménages et entreprises) s’est élevé à 20,0 Md€ en 2022 (contre 18,5 Md€ en 2021, soit une augmentation de 8,1 %). Cette charge s’est ajoutée au prix payé par les voyageurs pour acheter des billets (ou par les entreprises pour transporter leur fret) et elle est en partie financée par des ménages et entreprises qui n’utilisent jamais le train.

La première estimation publique de ce coût avait été présenté sur ce site dans une note publiée en juin 2016 (14 Md€ en 2015). Le rapport de J.C. Spinetta de février 2018, établi à la demande du Gouvernement, l’a ensuite évalué à 13,7 Md€ en 2016.

Un rapport d’information du Sénat de mars 2022 estimait le coût total à 17,3 Md€ en 2020 (contre 16,7 Md€ dans la note publiée le 6 janvier 2022 sur le site de FIPECO).

Le coût de la SNCF pour les contribuables en 2016, 2021 et 2022 (Md€)

2016

2021

2022

Services achetés par les autorités régionales

5,5

6,8

6,8

Prise en charge des coûts de fonctionnement par l’Etat

2,0

2,6

3,3

Subventions d’investissement (Etat et régions)

3,0

5,1

6,2

Charge d’intérêts de la dette reprise par l’Etat

0,7

0,8

Dividendes versés à l’Etat

0

0

- 0,4

Total hors régime spécial de retraite

10,5

15,2

16,8

Subvention d’équilibre au régime spécial de retraite

3,2

3,3

3,2

Total

13,7

18,5

20,0

Sources : Rapport de J.C. Spinetta (coût en 2016) et FIPECO (coût en 2021 et 2022).

[1] Agence de financement des infrastructures de transports de France, qui finance ces infrastructures pour le compte de l’Etat.

[2] Cet établissement public, qui a remplacé le syndicat des transports en Ile-de-France (STIF), finance les transports collectifs transiliens.

[3] Le dossier de presse de mai 2023 du ministère chargé des transports fait état de 175 M€ d’aides au fonctionnement et de 125 M€ d’aides à l’investissement pour le transport de fret dans le cadre du plan de relance en 2022.

[4] Ces matériels pourront être mis à la disposition des autres opérateurs s’ils gagnent les appels d’offre lancés par les autorités régionales pour assurer les transports ferroviaires de proximité.

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Trump condamné à près de 35o millions de dollars d’amende pour fraudes

États-Unis : Donald Trump condamné à près de 35o millions de dollars d’amende pour fraudes

 

La justice a condamné l’ancien président à 35o millions d’amendes et explique comment Trump a systématiquement truqué les valeurs de certaines de ses propriétés  pour obtenir des prêts à des taux préférentiels.

 

Trump, dont les apparitions au procès ont donné lieu à des sorties tumultueuses, a qualifié le verdict de «fumisterie». Dans un communiqué, il a attaqué le procureur démocrate Letitia James «raciste et corrompue»«le juge véreux Engoron» et «un jugement illégal et anti-américain contre moi, ma famille et mon incroyable entreprise». «Il n’y a pas eu de victimes, pas de dommages, pas de plaintes. Il n’y a eu que des banques et des compagnies d’assurance satisfaites», a affirmé Trump.

 

Inflation : près de 60% réduisent leur consommation

Inflation : près de 60% réduisent leur consommation

Confirmation du changement de comportement des ménages avec l’inflation. Un changement qui se caractérise d’une part par une réduction du volume de consommation face à l’augmentation des prix et à une descente de gammes. Cela notamment aussi pour compenser l’impossibilité de réduire les dépenses contraintes. D’après une enquête effectuer par la Banque de France et le Credoc, les Français ont compensé les effets de l’inflation par une baisse de consommation particulièrement notable chez les moins favorisés et mettant même en cause la santé.
« Il y a un un contexte général anxiogène et un sentiment accru de difficultés. 38% des personnes ont dit qu’ils avaient été dans le rouge au cours des douze derniers mois »,  a déclaré Mark Béguery, directeur des particuliers de la Banque de France lors d’un point presse lundi.

 

Sans surprise, les plus modestes sont les plus exposés à l’envolée des prix à la consommation. Ainsi, « 48% d’entre eux ont déclaré avoir été dans le rouge au cours des douze derniers mois ». Soit 10 points de plus que la moyenne des Français. Pour mener leur enquête, la Banque de France et le Credoc ont pris en compte les trois premiers déciles de la population, c’est-à-dire ceux qui gagnent moins de 1.347 euros. A l’intérieur de cette catégorie, il peut exister de fortes disparités entre ceux qui gagnent peu ou prou le salaire minimum (1.398 euros) et ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à 1.158 euros par mois.

« Les Français ont fait moins d’arbitrages sur des dépenses contraintes, comme les factures de chauffage ou d’électricité. En revanche, les Français ont davantage acheté des marques de distributeurs pour les courses alimentaires et ont eu davantage recours à de l’aide alimentaire », a résumé Mark Béguery.

Autre signal inquiétant : 20% des ménages ont repoussé ou renoncé à des soins médicaux l’année dernière. Cette proportion atteint même 30% chez les plus modestes, et ce, alors qu’ils sont particulièrement exposés aux maladies.

 

Près de 100 millions pour les petits réacteurs nucléaires

Près de 100 millions pour les petits réacteurs nucléaires


Le président de la République avait annoncé un milliard d’euros d’investissements pour développer des « technologies de rupture » dans le domaine du nucléaire. Il souhaite faire émerger des réacteurs de petite taille, dits SMR. À cet effet 100 millions supplémentaires viennent d’être débloqués par le gouvernement .

Les SMR sont des réacteurs compacts, dont la puissance est généralement comprise entre 50 et 500 mégawatts (MW), explique le CEA, « en comparaison des 900 à 1 450 MW des réacteurs du parc nucléaire français actuel ». Ils présentent également l’intérêt d’être fabriqués en usine, à la manière d’un kit, afin d’être acheminés et assemblés sur le site final. Ils pourraient ainsi permettre de remplacer les énergies fossiles dans un certain nombre de cas, et donc de participer à la lutte contre les émissions de CO2. Les ordres de grandeurs ne sont pas les mêmes par rapport aux réacteurs classiques ou EPR. Pour les six EPR prévus par le gouvernement, EDF devra trouver 100 milliards. (Notons que des les écologistes contestent le danger relatif à la dispersion nucléaire).

La mise en service de l’EPR de Flamanville devrait coûter 19,1 milliards selon les calculs de la Cour des comptes, soit près de six fois plus cher que prévu au lancement du projet. Initialement, cette centrale nucléaire aurait dû être construite en cinq ans, pour un coût de 3,3 milliards d’euros.

D’où l’intérêt pour ces petits réacteurs nucléaires.

En France, EDF pilote depuis 2014 le projet Nuward (« NUclear forWARD », ou « en avant le nucléaire »), qui réunit le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), la société TechnicAtome et le constructeur militaire Naval Group. Ces deux dernières entreprises ont une bonne expérience en la matière, puisqu’une vingtaine de petits réacteurs ont déjà été conçus pour les besoins de bâtiments à propulsion nucléaire de la marine française.

Selon le cadre de TechnicAtome, le futur SMR « made in France » sera le nec plus ultra des réacteurs. « A l’heure actuelle, les technologies similaires les plus avancées planchent sur des réacteurs de 60 MW dans des enceintes de 23 mètres », fait-il valoir, sans citer le nom du concurrent américain NuScale.

Ce dernier a toutefois une longueur d’avance, puisque son réacteur à eau pressurisée fait déjà l’objet d’une procédure de certification aux Etats-Unis et au Canada.

Quelque 70 projets sont à l’étude dans le monde, dénombre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA). En France, aucun n’a encore vu le jour. Plus de 200 personnes planchent sur l’avant-projet de Nuward. « Certains composants innovants ont subi des premiers tests », précise Benoit Desforges. Mais il faudra encore patienter avant de concevoir la première maquette complète du réacteur.

La relance du nucléaire dans l’Hexagone ne passera pas uniquement par la construction de grands réacteurs atomiques de troisième génération de type EPR2. Elle passera aussi par le développement de petits réacteurs modulaires, dit SMR pour Small modular reactors, portés essentiellement par de nouveaux acteurs du marché, des startups à la PME familiale.

Pour soutenir ce mouvement de décloisonnement inédit dans la filière nucléaire, l’Etat a dégagé près d’un milliard d’euros dans le cadre du plan France 2030. C’est sur cette base qu’avait été lancé l’appel à projets « réacteurs nucléaires innovants », doté d’une enveloppe de 500 millions d’euros. Six porteurs de projets viennent de décrocher quelque 77 millions d’euros de soutien public (Jimmy, Renaissance Fusion, Calogena, Hexana, Otrera nuclear energy et Bue capsule) après que deux projets (Naarea et Newcleo) aient déjà bénéficié d’une première enveloppe d’aide de 25 millions d’euros l’été dernier.

Economie-Inflation : toujours au plus haut à près de 5 %

Economie-Inflation France : toujours au plus haut à près de 5 %

À écouter le ministre de l’économie l’inflation devait nettement ralentir à partir de l’été. En réalité, l’inflation se maintient puisqu’elle atteint encore près de 5 % . Une inflation qui évidemment ce cumulent avec la précédente en 2022 qui étaient du même niveau.

Il y a plusieurs explicatifs évidemment à la persistance de prix exceptionnellement hauts: d’abord la crise de l’énergie qui se traduit notamment par un prix du carburant à près de deux euros le litre, une inflation plus générale qui impact les conditions de production (fournitures, logistique etc) enfin une inflation plus insidieuse qui relève de la spéculation avec quelques pour cent ajoutés sans raison qui ont d’ailleurs permis des profits records pour les grandes entreprises.

Carburant : remontée à près de deux euros

Carburant : remontée à près de deux euros

De fait la nouvelle envolée du prix des carburants, le gouvernement refuse toujours d’envisager une baisse de la fiscalité. Or le prix du litre avoisine désormais les deux euros par litre.

Fiscalement cette augmentation est bénéfique au budget de l’État puisque plus le baril de pétrole augmente et plus les recettes fiscales augmentent aussi ( la fiscalité représente environ 60 % du prix du carburant). Le problème évidemment c’est que cette augmentation des prix du carburant participe de l’inflation et de la réduction du pouvoir d’achat. Donc aussi de la consommation et de la croissance. Or les Français commencent à prendre l’habitude d’ajuster leurs dépenses au pouvoir d’achat. En clair, ils réduisent actuellement leur consommation. Ce qui pourrait aussi avoir des conséquences sur le carburant et les recettes de l’État. Du coup, le pouvoir a le cul entre deux chaises entre son envie d’augmenter les impôts et son souhait de maintenir la croissance.

Sur les marchés mondiaux, le baril de pétrole s’échange à presque 90 dollars. Contre 70 dollars au début de l’été. Et ce n’est pas terminé, prédisent les professionnels, qui anticipent encore des augmentations en raison de la baisse de la production des pays de l’OPEP + – Arabie saoudite et Russie, notamment-. De fait, à la pompe, les carburants avoisinent de nouveau les 2 euros le litre dans l’Hexagone.

Des aides que certains demandent à l’État de rétablir au plus vite. A l’instar, par exemple, de Xavier Bertrand, le président LR des Hauts de France, qui estime que « le coût du carburant n’est plus supportable », et qui appelle le gouvernement à instaurer « à une nouvelle ristourne de 15 à 20 centimes d’euros par litre pour tout le monde. »

Interrogé sur BFM ce dimanche 3 septembre sur le sujet, Bruno Le Maire a écarté cette idée d’un revers de main : « la proposition de Xavier Bertrand coûte 12 milliards d’euros et n’est pas cohérente avec la sortie du quoi qu’il en coûte. »

Mais cette année, restriction budgétaire oblige, le mot d’ordre n’est plus le même. Le gouvernement peine déjà à trouver 10 milliards d’euros d’économie dans son budget 2024. Pas question de consentir à une nouvelle ristourne, même si pour le consommateur c’est un moyen rapide de faire baisser la facture.

Prêts personnels à la consommation : En baisse de près de 30 %

Prêts personnels à la consommation : En baisse de près de 30 %

Les prêts personnels à la consommation ont baissé de 27,8 % sur un an en raison notamment de la hausse des taux et de l’attentisme des ménages.

Les prêts personnels à la consommation ont encore fortement baissé au deuxième trimestre, de 27,8% sur un an, indique ce mardi 22 août l’Association française des sociétés financières (ASF).
Avec près de 96,5 milliards d’euros d’encours à fin mars, les prêts personnels représentent quasiment la moitié des encours du crédit à la consommation, selon les dernières données disponibles de la Banque de France.

La chute du montant des crédits immobiliers accordés, elle, s’est également accentuée ces derniers mois, selon des chiffres publiés par l’Observatoire Crédit Logement/CSA en juillet. Au second trimestre, la production de ces crédits s’est effondrée de 40,8% sur un an.

Selon le courtier Meilleurtaux, la demande de prêts a baissé de 20% sur un an au premier semestre, notamment du fait de la hausse des taux. Le taux moyen des nouveaux crédits immobiliers est passé de 1,20% en janvier 2021 à 3,08% en mai, selon les données de la Banque de France.

Les légères baisses des prix de l’immobilier « n’ont pas du tout compensé la baisse de la capacité d’emprunt », avait souligné Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux. Le nombre de dossiers non finançables, du fait d’un taux d’endettement bien supérieur à celui exigé par les autorités, est passé de 22% en janvier 2021 à 33% en juin 2023, selon le courtier.

Politique-Sondage moral des Français: Près de 80 % pessimistes

Politique-Sondage moral des Français: Près de 80 % pessimistes

D’après un sondage La Tribune et CCI France Près de 80 % des Français sont pessimistes sur la situation économique et sociale du pays

Pour Bernard Sananes le patron d’Elabe , 78%, soit 8 sur dix, affirment que la France ne va pas bien, dont 25% pas bien du tout; cette vision sombre sur la France d’aujourd’hui est nourrie par le sentiment très largement partagé d’un pays en déclin (61% des Français) . Seuls 8% dont 16% des cadres estiment que le pays est en progrès ce qui conforte l’idée d’un pays à deux vitesses. Encore plus symptomatique, plus on monte à droite de l’échiquier, plus on est nombreux à penser que la France est en déclin : c’est le cas de 82% des électeurs de Valérie Pécresse, et de 80% de ceux de Marine Le Pen (92% de ceux d’Eric Zemmour). Ils ne sont que 34% à le penser chez les sympathisants de Macron, contre 67% chez Mélenchon.

Sur le plan politique, 53% des électeurs de Macron jugent que la France ne va pas bien, contre plus de 75% dans les autres électorats, souligne Bernard Sananes.
En clair, les Français sont des sceptiques, ils doutent, mais ils comprennent la stratégie d’action du président de la République : 54% pensent que la situation va s’améliorer pour la réindustrialisation, la formation aux métiers de demain (67%), renforcer l’attractivité de la France (57%) et l’adapter aux défis de l’environnement (55%). En plein débat sur l’industrie verte, dont le projet de loi de Bruno Le Maire et de Roland Lescure est en cours d’adoption, et sur la planification écologique, les Français voient bien le chemin qu’on leur propose, mais ils doutent encore de la capacité à atteindre les objectifs fixés.

A 76%, les Français jugent que les entreprises ne seront pas à la hauteur des attentes sur la hausse des salaires, face à une inflation de près de 10% en deux ans… Même scepticisme à propos du versement de primes (62%) ou de l’amélioration des conditions de travail (62%). Enfin, après l’adoption de la réforme des retraites, qui commencera à s’appliquer au 1er septembre, 73% des Français ne croient pas en la réelle volonté des entreprises d’améliorer le taux d’emploi des seniors.

Pour trois Français sur quatre, ces entreprises doivent contribuer davantage au financement de la transition écologique, devant l’Etat (60%), les entreprises en général (37%), les particuliers les plus aisés (24%) et les particuliers en général (17%).

La justice sociale est considérée comme la clef de la réussite de la transition écologique. 65% des Français sont prêts à faire des changements importants dans leur mode de vie, à condition qu’ils soient partagés de façon juste entre tous les membres de la société. Et, à 42%, qu’on leur demande leur avis, car ils aimeraient avoir leur mot à dire sur cette transition qui nous concerne tous, plutôt que l’on impose une planification d’en haut.

Politique-Sondage situation du pays : Près de 80 % pessimistes

Politique-Sondage situation du pays : Près de 80 % pessimistes

D’après un sondage La Tribune et CCI France Près de 80 % des Français sont pessimistes sur la situation économique et sociale du pays

Pour Bernard Sananes le patron d’Elabe , 78%, soit 8 sur dix, affirment que la France ne va pas bien, dont 25% pas bien du tout; cette vision sombre sur la France d’aujourd’hui est nourrie par le sentiment très largement partagé d’un pays en déclin (61% des Français) . Seuls 8% dont 16% des cadres estiment que le pays est en progrès ce qui conforte l’idée d’un pays à deux vitesses. Encore plus symptomatique, plus on monte à droite de l’échiquier, plus on est nombreux à penser que la France est en déclin : c’est le cas de 82% des électeurs de Valérie Pécresse, et de 80% de ceux de Marine Le Pen (92% de ceux d’Eric Zemmour). Ils ne sont que 34% à le penser chez les sympathisants de Macron, contre 67% chez Mélenchon.

Sur le plan politique, 53% des électeurs de Macron jugent que la France ne va pas bien, contre plus de 75% dans les autres électorats, souligne Bernard Sananes.
En clair, les Français sont des sceptiques, ils doutent, mais ils comprennent la stratégie d’action du président de la République : 54% pensent que la situation va s’améliorer pour la réindustrialisation, la formation aux métiers de demain (67%), renforcer l’attractivité de la France (57%) et l’adapter aux défis de l’environnement (55%). En plein débat sur l’industrie verte, dont le projet de loi de Bruno Le Maire et de Roland Lescure est en cours d’adoption, et sur la planification écologique, les Français voient bien le chemin qu’on leur propose, mais ils doutent encore de la capacité à atteindre les objectifs fixés.

A 76%, les Français jugent que les entreprises ne seront pas à la hauteur des attentes sur la hausse des salaires, face à une inflation de près de 10% en deux ans… Même scepticisme à propos du versement de primes (62%) ou de l’amélioration des conditions de travail (62%). Enfin, après l’adoption de la réforme des retraites, qui commencera à s’appliquer au 1er septembre, 73% des Français ne croient pas en la réelle volonté des entreprises d’améliorer le taux d’emploi des seniors.

Pour trois Français sur quatre, ces entreprises doivent contribuer davantage au financement de la transition écologique, devant l’Etat (60%), les entreprises en général (37%), les particuliers les plus aisés (24%) et les particuliers en général (17%).

La justice sociale est considérée comme la clef de la réussite de la transition écologique. 65% des Français sont prêts à faire des changements importants dans leur mode de vie, à condition qu’ils soient partagés de façon juste entre tous les membres de la société. Et, à 42%, qu’on leur demande leur avis, car ils aimeraient avoir leur mot à dire sur cette transition qui nous concerne tous, plutôt que l’on impose une planification d’en haut.

Afrique: Près d’un milliard de personnes concernées par les conflits de l’eau d’ici 2050

Afrique: Près d’un milliard de personnes concernées par les conflits de l’eau d’ici 2050

par
Sophie de Bruin
Researcher in Environmental Change, Vrije Universiteit Amsterdam


L’Afrique compte 66 bassins fluviaux transfrontaliers. Il s’agit notamment du bassin du Nil et des bassins du Juba-Shebelle et du lac Turkana dans la Corne de l’Afrique. Le risque de conflit peut augmenter avec la croissance démographique, l’intensification de l’utilisation de l’eau et les changements climatiques. Il n’existe pas de consensus sur les mécanismes précis qui alimentent les conflits dans ces bassins. Il est toutefois possible d’identifier les bassins où les risques devraient s’aggraver. Pour ce faire, on peut combiner les données sur les conditions de risque de conflit identifiées dans la littérature existante.

Dans une étude récente que j’ai menée avec trois chercheurs en systèmes d’eau de l’IHE Delft, de l’université d’Utrecht et de l’université de Wageningen & Recherche, nous avons proposé trois scénarios possibles concernant les risques de conflit dans les bassins fluviaux transfrontaliers mondiaux.

Notre étude prévoit que si rien ne change de manière substantielle dans la gestion des bassins fluviaux transfrontaliers et si le changement climatique s’aggrave, 920 millions de personnes vivront dans des bassins à risque de conflit très élevé à élevé d’ici 2050.

Si les nations améliorent l’utilisation de l’eau, renforcent la coopération et font davantage pour prévenir ou atténuer les conflits, ce nombre tombera à 536 millions.

Les traités sur l’eau et les organisations de bassin fluvial solides augmentent la probabilité d’une coopération stable et à long terme entre les États.

Notre étude combine des projections sur la construction de méga-barrages et la résilience institutionnelle. Elle a examiné les facteurs de risque hydroclimatiques, de gouvernance et socio-économiques. La combinaison de ces facteurs a permis de se faire une idée du risque global de conflit par bassin fluvial transfrontalier.

Nous avons utilisé une interprétation large des conflits liés aux ressources transfrontalières en eau. Il peut s’agir d’accusations, de tensions diplomatiques, de sanctions économiques ou de conflits violents.

Un manque de coopération entre les pays peut entraîner une perte des avantages qui pourraient découler d’activités communes. Il s’agit notamment de l’adaptation au changement climatique, de la protection de l’environnement et du développement socio-économique. Les tensions entre les États sur ces questions peuvent également s’étendre à d’autres secteurs, compromettant les relations politiques ou économiques régionales.

Nos résultats montrent que dans un scénario de statu quo – où aucun changement majeur n’est apporté – 920 millions de personnes sur les 4,4 milliards de personnes vivant dans des bassins fluviaux transfrontaliers vivront dans des bassins à risque de conflit très élevé à élevé d’ici à 2050. En Afrique, ce nombre inclut les habitants de l’Érythrée, de l’Éthiopie, du Rwanda, de l’Ouganda, du Kenya, de la Somalie, du Burkina Faso, de la Mauritanie et du Niger. Il inclut également les habitants du Mozambique, du Malawi, du Bénin et du Togo.

Dans le scénario “ambition élevée”, qui implique une amélioration des pratiques d’utilisation de l’eau et une plus grande résilience des institutions, ce nombre diminue pour atteindre 536 millions. Le scénario “ambition faible” implique une certaine amélioration de l’efficacité de l’utilisation de l’eau, de la capacité institutionnelle et de la qualité de la gouvernance. Selon ce scénario, 724 millions de personnes vivraient dans des bassins à risque de conflit très élevé à élevé d’ici 2050.

Les bassins d’Afrique et d’Asie en particulier devraient être confrontés à des risques globaux élevés, car plusieurs risques s’y télescopent. En Afrique, plusieurs bassins sont confrontés à des risques supplémentaires tels que la forte variabilité des flux d’eau et la disponibilité limitée de l’eau. Les pays en aval dépendent également des pays en amont.

Les tensions actuelles sur le Nil à propos du grand barrage de la Renaissance de l’Éthiopie, par exemple, pourraient s’aggraver lorsque l’Éthiopie décidera de construire plusieurs nouveaux méga-barrages hydroélectriques. L’Égypte et, dans une moindre mesure, le Soudan sont très dépendants des ressources en eau liées au bassin.

Notre étude montre que 11 autres grands barrages hydroélectriques pourraient être construits dans le bassin du Nil. Ces prévisions sont basées sur la faisabilité physique, le rendement énergétique et les coûts de construction. La projection tient compte de certaines restrictions, telles que les réserves naturelles protégées.

Sept de ces barrages seraient situés en Éthiopie et les quatre autres au Sud-Soudan. La construction de ces barrages se ferait dans un contexte de pénuries d’eau croissantes, de fortes dépendances à l’égard de l’eau et de ressources économiques limitées pour faire face aux risques liés à l’eau.

Ces nouveaux barrages pourraient aggraver les effets du changement climatique régional et les besoins en eau, en particulier lorsque la population et l’économie sont en pleine croissance. Bien que les spécialistes ne puissent pas prédire quand cela se produira, une sécheresse pluriannuelle dans le bassin du Nil est inévitable. Cela aurait de graves conséquences sur la répartition de l’eau.

La perspective d’une sécheresse pluriannuelle dans certaines parties du bassin du Nil exige des préparatifs dès aujourd’hui. Et même si l’impact des nouveaux barrages sera modéré, la perception du risque pourrait affecter la façon dont l’Égypte, par exemple, prend des décisions sur la coopération fluviale partagée.

Deux autres grands bassins – le Juba-Shebelle au Kenya, en Somalie et en Éthiopie, et le bassin du lac Turkana au Kenya et en Éthiopie – devraient être confrontés à des niveaux élevés de risque de conflit. Dans ces deux bassins, de multiples problèmes, tels que les conflits locaux, le faible développement humain et la disponibilité limitée de l’eau, s’y entrechoquent aujourd »hui.

Cette situation pourrait s’aggraver si des efforts supplémentaires ne sont pas déployés d’ici à 2050, en raison d’une croissance démographique relativement élevée et des effets du changement climatique, sans ressources suffisantes pour s’adapter.

Même dans notre scénario très ambitieux, qui implique des améliorations substantielles de la gestion de l’eau, de la gouvernance nationale globale et de la résilience institutionnelle, les bassins du Juba-Shebelle et du lac Turkana sont toujours confrontés à des risques élevés.

Les défis et les risques auxquels ces bassins sont confrontés doivent être explicitement inclus dans des plans plus larges. Par exemple, lorsque de grands barrages hydroélectriques sont construits, leur exploitation ne doit pas entraver les objectifs d’adaptation au climat de l’ensemble de la région.

Politique-Sondage moral des Français : Près de 80 % pessimistes

Politique-Sondage moral des Français : Près de 80 % pessimistes

D’après un sondage La Tribune et CCI France Près de 80 % des Français sont pessimistes sur la situation économique et sociale du pays

Pour Bernard Sananes le patron d’Elabe , 78%, 8 sur dix, affirment que la France ne va pas bien, dont 25% pas bien du tout; cette vision sombre sur la France d’aujourd’hui est nourrie par le sentiment très largement partagé d’un pays en déclin (61% des Français) . Seuls 8% dont 16% des cadres estiment que le pays est en progrès ce qui conforte l’idée d’un pays à deux vitesses. Encore plus symptomatique, plus on monte à droite de l’échiquier, plus on est nombreux à penser que la France est en déclin : c’est le cas de 82% des électeurs de Valérie Pécresse, et de 80% de ceux de Marine Le Pen (92% de ceux d’Eric Zemmour). Ils ne sont que 34% à le penser chez les sympathisants de Macron, contre 67% chez Mélenchon.

Sur le plan politique, 53% des électeurs de Macron jugent que la France ne va pas bien, contre plus de 75% dans les autres électorats, souligne Bernard Sananes.
En clair, les Français sont des sceptiques, ils doutent, mais ils comprennent la stratégie d’action du président de la République : 54% pensent que la situation va s’améliorer pour la réindustrialisation, la formation aux métiers de demain (67%), renforcer l’attractivité de la France (57%) et l’adapter aux défis de l’environnement (55%). En plein débat sur l’industrie verte, dont le projet de loi de Bruno Le Maire et de Roland Lescure est en cours d’adoption, et sur la planification écologique, les Français voient bien le chemin qu’on leur propose, mais ils doutent encore de la capacité à atteindre les objectifs fixés.

A 76%, les Français jugent que les entreprises ne seront pas à la hauteur des attentes sur la hausse des salaires, face à une inflation de près de 10% en deux ans… Même scepticisme à propos du versement de primes (62%) ou de l’amélioration des conditions de travail (62%). Enfin, après l’adoption de la réforme des retraites, qui commencera à s’appliquer au 1er septembre, 73% des Français ne croient pas en la réelle volonté des entreprises d’améliorer le taux d’emploi des seniors.

Pour trois Français sur quatre, ces entreprises doivent contribuer davantage au financement de la transition écologique, devant l’Etat (60%), les entreprises en général (37%), les particuliers les plus aisés (24%) et les particuliers en général (17%).

La justice sociale est considérée comme la clef de la réussite de la transition écologique. 65% des Français sont prêts à faire des changements importants dans leur mode de vie, à condition qu’ils soient partagés de façon juste entre tous les membres de la société. Et, à 42%, qu’on leur demande leur avis, car ils aimeraient avoir leur mot à dire sur cette transition qui nous concerne tous, plutôt que l’on impose une planification d’en haut.

Sondage moral des Français : Près de 80 % pessimistes

Sondage moral des Français : Près de 80 % pessimistes

D’après un sondage La Tribune et CCI France Près de 80 % des Français sont pessimistes sur la situation économique et sociale du pays

Pour Bernard Sananes le patron d’Elabe , 78%, 8 sur dix, affirment que la France ne va pas bien, dont 25% pas bien du tout; cette vision sombre sur la France d’aujourd’hui est nourrie par le sentiment très largement partagé d’un pays en déclin (61% des Français) . Seuls 8% dont 16% des cadres estiment que le pays est en progrès ce qui conforte l’idée d’un pays à deux vitesses. Encore plus symptomatique, plus on monte à droite de l’échiquier, plus on est nombreux à penser que la France est en déclin : c’est le cas de 82% des électeurs de Valérie Pécresse, et de 80% de ceux de Marine Le Pen (92% de ceux d’Eric Zemmour). Ils ne sont que 34% à le penser chez les sympathisants de Macron, contre 67% chez Mélenchon.

Sur le plan politique, 53% des électeurs de Macron jugent que la France ne va pas bien, contre plus de 75% dans les autres électorats, souligne Bernard Sananes.
En clair, les Français sont des sceptiques, ils doutent, mais ils comprennent la stratégie d’action du président de la République : 54% pensent que la situation va s’améliorer pour la réindustrialisation, la formation aux métiers de demain (67%), renforcer l’attractivité de la France (57%) et l’adapter aux défis de l’environnement (55%). En plein débat sur l’industrie verte, dont le projet de loi de Bruno Le Maire et de Roland Lescure est en cours d’adoption, et sur la planification écologique, les Français voient bien le chemin qu’on leur propose, mais ils doutent encore de la capacité à atteindre les objectifs fixés.

A 76%, les Français jugent que les entreprises ne seront pas à la hauteur des attentes sur la hausse des salaires, face à une inflation de près de 10% en deux ans… Même scepticisme à propos du versement de primes (62%) ou de l’amélioration des conditions de travail (62%). Enfin, après l’adoption de la réforme des retraites, qui commencera à s’appliquer au 1er septembre, 73% des Français ne croient pas en la réelle volonté des entreprises d’améliorer le taux d’emploi des seniors.

Pour trois Français sur quatre, ces entreprises doivent contribuer davantage au financement de la transition écologique, devant l’Etat (60%), les entreprises en général (37%), les particuliers les plus aisés (24%) et les particuliers en général (17%).

La justice sociale est considérée comme la clef de la réussite de la transition écologique. 65% des Français sont prêts à faire des changements importants dans leur mode de vie, à condition qu’ils soient partagés de façon juste entre tous les membres de la société. Et, à 42%, qu’on leur demande leur avis, car ils aimeraient avoir leur mot à dire sur cette transition qui nous concerne tous, plutôt que l’on impose une planification d’en haut.

Sondage situation de la France: Près de 80 % pessimistes

Sondage situation de la France: Près de 80 % pessimistes

D’après un sondage La Tribune et CCI France Près de 80 % des Français sont pessimistes sur la situation économique et sociale du pays

Pour Bernard Sananes le patron d’Elabe , 78%, 8 sur dix, affirment que la France ne va pas bien, dont 25% pas bien du tout; cette vision sombre sur la France d’aujourd’hui est nourrie par le sentiment très largement partagé d’un pays en déclin (61% des Français) . Seuls 8% dont 16% des cadres estiment que le pays est en progrès ce qui conforte l’idée d’un pays à deux vitesses. Encore plus symptomatique, plus on monte à droite de l’échiquier, plus on est nombreux à penser que la France est en déclin : c’est le cas de 82% des électeurs de Valérie Pécresse, et de 80% de ceux de Marine Le Pen (92% de ceux d’Eric Zemmour). Ils ne sont que 34% à le penser chez les sympathisants de Macron, contre 67% chez Mélenchon.

Sur le plan politique, 53% des électeurs de Macron jugent que la France ne va pas bien, contre plus de 75% dans les autres électorats, souligne Bernard Sananes.
En clair, les Français sont des sceptiques, ils doutent, mais ils comprennent la stratégie d’action du président de la République : 54% pensent que la situation va s’améliorer pour la réindustrialisation, la formation aux métiers de demain (67%), renforcer l’attractivité de la France (57%) et l’adapter aux défis de l’environnement (55%). En plein débat sur l’industrie verte, dont le projet de loi de Bruno Le Maire et de Roland Lescure est en cours d’adoption, et sur la planification écologique, les Français voient bien le chemin qu’on leur propose, mais ils doutent encore de la capacité à atteindre les objectifs fixés.

A 76%, les Français jugent que les entreprises ne seront pas à la hauteur des attentes sur la hausse des salaires, face à une inflation de près de 10% en deux ans… Même scepticisme à propos du versement de primes (62%) ou de l’amélioration des conditions de travail (62%). Enfin, après l’adoption de la réforme des retraites, qui commencera à s’appliquer au 1er septembre, 73% des Français ne croient pas en la réelle volonté des entreprises d’améliorer le taux d’emploi des seniors.

Pour trois Français sur quatre, ces entreprises doivent contribuer davantage au financement de la transition écologique, devant l’Etat (60%), les entreprises en général (37%), les particuliers les plus aisés (24%) et les particuliers en général (17%).

La justice sociale est considérée comme la clef de la réussite de la transition écologique. 65% des Français sont prêts à faire des changements importants dans leur mode de vie, à condition qu’ils soient partagés de façon juste entre tous les membres de la société. Et, à 42%, qu’on leur demande leur avis, car ils aimeraient avoir leur mot à dire sur cette transition qui nous concerne tous, plutôt que l’on impose une planification d’en haut.

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