Archive pour le Tag 'prépare'

Avec la Suède dans l’OTAN, l »Europe prépare la guerre, pour l’éviter

Avec la Suède dans l’OTAN, l »Europe prépare la guerre, pour l’éviter

 

Dans le bilan guerrier de Poutine,  il y aura sans doute la conquête de quelques territoires à majorité russophone. Ceci étant,  il y aura aussi le considérable renforcement de l’OTAN avec aujourd’hui l’adhésion de la Suède un pays longtemps non-aligné. D’autres pays de l’Europe la rejoindront le temps le moment venu y compris l’Ukraine. En effet la folie de Poutine qui consiste à reconstituer le grand empire russe va se manifester sur d’autres territoires et menacer de très près toute l’Europe. Pour éviter la guerre quoi de mieux que de la préparer surtout vis-à-vis d’un fou sanguinaire qui ne comprend que le rapport de force. Non seulement le champ géographique de l’OTAN va s’étendre mais on leur commence à prendre conscience qu’il ne faut plus compter entièrement sur l’aide des États-Unis  en prise à des troubles démocratiques et politiques.

 

L’adhésion de la Suède à l’Otan met ainsi fin à 200 ans de non-alignement militaire pour le pays nordique. Une politique de neutralité qu’elle avait officiellement adopté après la fin des guerres napoléoniennes au XIXe siècle. Tout en restant à l’extérieur de l’Organisation, Stockholm s’était néanmoins rapproché de l’Alliance atlantique en rejoignant le Partenariat pour la paix en 1994 et le Conseil de partenariat euro-atlantique en 1997.

Linvasion de l’Ukraine par la Russie a marqué un tournant spectaculaire conduisant au vote du Parlement, en mai 2022, et à une nette majorité en faveur d’une demande d’adhésion à l’Otan.

Et le gouvernement du 32e membre assure qu’il répondra d’ores et déjà à l’objectif de l’Otan d’atteindre 2% de son Produit intérieur brut (PIB) pour son budget défense dès 2024. La Suède a, en effet, longtemps investi massivement dans sa défense pour assumer sa neutralité avant de réduire ses dépenses après la fin de la guerre froide. Son budget défense a recommencé à augmenter en 2014 après l’annexion de la Crimée par la Russie. En 1990, ce budget représentait 2,6% du PIB, avant de se réduire jusqu’à 1,2% en 2020.

Concrètement, en combinant ses différentes branches, l’armée suédoise peut aligner quelque 50.000 soldats, dont environ la moitié sont des réservistes.

Dans les airs, elle s’appuie sur plus de 90 avions de chasse JAS 39 Gripen, du fabricant suédois Saab, et elle dispose d’une flotte de guerre en mer Baltique qui comprend plusieurs corvettes et sous-marins.

 

La Suède dans l’OTAN. L’Europe prépare la guerre, pour l’éviter

La Suède dans l’OTAN. L’Europe prépare la guerre, pour l’éviter

 

Dans le bilan guerrier de Poutine,  il y aura sans doute la conquête de quelques territoires à majorité russophone. Ceci étant,  il y aura aussi le considérable renforcement de l’OTAN avec aujourd’hui l’adhésion de la Suède un pays longtemps non-aligné. D’autres pays de l’Europe la rejoindront le temps le moment venu y compris l’Ukraine. En effet la folie de Poutine qui consiste à reconstituer le grand empire russe va se manifester sur d’autres territoires et menacer de très près toute l’Europe. Pour éviter la guerre quoi de mieux que de la préparer surtout vis-à-vis d’un fou sanguinaire qui ne comprend que le rapport de force. Non seulement le champ géographique de l’OTAN va s’étendre mais on leur commence à prendre conscience qu’il ne faut plus compter entièrement sur l’aide des États-Unis  en prise à des troubles démocratiques et politiques.

 

L’adhésion de la Suède à l’Otan met ainsi fin à 200 ans de non-alignement militaire pour le pays nordique. Une politique de neutralité qu’elle avait officiellement adopté après la fin des guerres napoléoniennes au XIXe siècle. Tout en restant à l’extérieur de l’Organisation, Stockholm s’était néanmoins rapproché de l’Alliance atlantique en rejoignant le Partenariat pour la paix en 1994 et le Conseil de partenariat euro-atlantique en 1997.

Linvasion de l’Ukraine par la Russie a marqué un tournant spectaculaire conduisant au vote du Parlement, en mai 2022, et à une nette majorité en faveur d’une demande d’adhésion à l’Otan.

Et le gouvernement du 32e membre assure qu’il répondra d’ores et déjà à l’objectif de l’Otan d’atteindre 2% de son Produit intérieur brut (PIB) pour son budget défense dès 2024. La Suède a, en effet, longtemps investi massivement dans sa défense pour assumer sa neutralité avant de réduire ses dépenses après la fin de la guerre froide. Son budget défense a recommencé à augmenter en 2014 après l’annexion de la Crimée par la Russie. En 1990, ce budget représentait 2,6% du PIB, avant de se réduire jusqu’à 1,2% en 2020.

Concrètement, en combinant ses différentes branches, l’armée suédoise peut aligner quelque 50.000 soldats, dont environ la moitié sont des réservistes.

Dans les airs, elle s’appuie sur plus de 90 avions de chasse JAS 39 Gripen, du fabricant suédois Saab, et elle dispose d’une flotte de guerre en mer Baltique qui comprend plusieurs corvettes et sous-marins.

 

Restaurants : La grande confusion du futur label «préparé sur place»

Restaurants : La grande confusion du futur label «préparé sur place»

Le gouvernement a annoncé fin octobre que les cartes des restaurants en France devront mentionner les plats qui ne sont pas préparés sur place d’ici à 2025.Et le futur label préparé sur place devrait se substituer à l’indication actuelle « fait maison ». Un label déjà confus et en plus qui va coexister pendant un temps avec le label « préparé sur place ».

De concessions en concessions vis-à-vis d’une population très hétéroclite, le gouvernement s’enfonce dans le flou le plus absolu.

Avec l’ancien label  » fait maison » cétait déjà la confusion d’après le journal Le Monde: »Sauce maison ou en poudre ? Purée maison ou déshydratée ? Bœuf bourguignon maison ou sous vide ? Moelleux au chocolat maison ou surgelé ? Le décret relatif à la mention « fait maison ». Il concerne les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés .Les restaurateurs peuvent faire figurer sur la devanture ou la carte de leur établissement le logo « fait maison », un toit de maison posé sur un casserole, censé garantir une cuisine sur place à partir de « produits bruts ou de produits traditionnels de cuisine ». Ce logo peut être attribué plat par plat. En France, plus de 80 % des restaurants pratiqueraient une cuisine dite d’assemblage.

En réalité dans 80 % des cas au moins une partie sinon la totalité des aliments sont fabriqués de manière industrielle et nombre de restaurants sont des réchauffeurs de plats. Une situation qui porte un énorme préjudice à la gastronomie française et aux vrais professionnels.

Rien d’étonnant à cela la moitié des restaurateurs en France sont dirigée par des non professionnels; des commerçants qui se lancent dans cette profession qui n’exige aucune qualification officielle. Du coup ,rapidement beaucoup de ces nouveaux venus se rende compte de la complexité de l’activité, des problèmes de compétitivité et de gestion. D’où un recours accru à la cuisine industrielle qui permet surtout d’éviter les coûts sociaux en tout cas une partie.

Le futur label «préparé sur place» déjà très flou sur le menu des restaurants va coexister au moins un temps avec l’actuelle mention «fait maison», a indiqué ce lundi la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire devant des professionnels du secteur. «L’objectif est simple : garantir plus d’équité aux restaurateurs, garantir une meilleure information aux consommateurs», a-t-elle indiqué aux membres du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) réunis en congrès.

Ce concept de « préparé sur place » n’a aucun sens, en tout cas pas l’avantage que le précédent. Le problème est le manque de régulation d’une profession ou trop d’amateurs s’aventurent sans compétence et sans sérieux. Preuve du nouveau flou du concept préparé sur place : le slogan est établi mais pas son contenu comme l’avoue la ministre Grégoire «Il va falloir qu’on définisse ensemble le “préparé sur place”, et surtout qui soit applicable chez vous, parce que le “fait maison” tel qu’on l’a construit, doté de toutes les exceptions et spécificités, est inapplicable. Là, l’objectif va être beaucoup plus simple» ! a-t-elle assuré.

Pouvoir d’achat et inflation : l’énorme conflit social qui se prépare

Pouvoir d’achat et inflation : l’énorme conflit social qui se prépare

Le conflit sur les retraites pourrait se terminer dans une certaine confusion avec d’une part nombre de modifications (exemple l’index seniors ) qui font perdre à la réforme une partie de son intérêt financier. Mais peut-être aussi du fait de l’affaiblissement de la contestation syndicale après le 7 mars . Le problème est que le relais du mécontentement pourrait être repris avec la question brûlante du pouvoir d’achat et qui concerne immédiatement la plupart des Français et tout de suite

En effet , l’année 2023 va surtout se caractériser par une énorme ponction sur les revenus en raison de la crise de la crise de l’énergie notamment qui a favorisé une hausse brutale de l’inflation de 6 à 7 % en 2022 à laquelle va s’ajouter une autre augmentation de même ampleur en 2023. En clair, les Français auront subi une perte de pouvoir d’achat loin d’être compensée totalement d’environ 15 %. Les postes les plus affectés concernent le carburant et les denrées alimentaires qui auront augmenté en deux ans de près de 25 % ! À cela il faut ajouter les augmentations générales des services y compris publics.

« Il y aura encore de l’inflation alimentaire tout au long du premier semestre 2023 », a prévenu Dominique Schelcher, PDG de Système U, lundi 27 février sur France Inter. « Nous allons répercuter progressivement un certain nombre de hausses à partir du 1er mars », a-t-il précisé en évoquant une hausse supplémentaire des prix « d’environ 10 % dans les semaines et mois qui viennent ».

Dans le meilleur des cas les salariés auront obtenu en moyenne autour de 4 % d’augmentation en 2022 est à peine en 2023. Le décalage entre la hausse des prix et les salaires ne fait donc que se creuser. Contrairement à ce qui est affiché par le pouvoir et des institutions proches du pouvoir, l’inflation n’est pas en situation de brutalement se retourner à la baisse. Au mieux il y aura stabilisation à partir de l’été mais rien n’est certain surtout compte tenu de l’instabilité géo stratégique qui pèse en particulier sur l’énergie.

Du coup , la question salariale pourrait bien prendre le relais de la grogne sur la réforme des retraites. Une grogne en l’état qui va nourrir un peu profond ressentiment vis-à-vis du gouvernement qui est passé par-dessus les 70 % de français qui étaient contre la réforme. Sans parler du débat bâclé à l’Assemblée nationale qui pose un véritable problème démocratique.

Sur la lancée, les organisations syndicales pourraient donc enrichir le mécontentement avec la revendication salariale sans doute des perspectives de mobilisation encore autrement plus importantes.

Pouvoir d’achat : l’énorme conflit social qui se prépare

Pouvoir d’achat : l’énorme conflit social qui se prépare

Le conflit sur les retraites pourrait se terminer dans une certaine confusion avec d’une part nombre de modifications (exemple l’index seniors ) qui font perdre à la réforme une partie de son intérêt financier. Mais peut-être aussi du fait de l’affaiblissement de la contestation syndicale. Le problème est que le relais du mécontentement pourrait être repris avec la question brûlante du pouvoir d’achat et qui concerne immédiatement la plupart des Français et tout de suite

En effet , l’année 2023 va surtout se caractériser par une énorme ponction sur les revenus en raison de la crise de la crise de l’énergie notamment qui a favorisé une hausse brutale de l’inflation de 6 à 7 % en 2022 à laquelle va s’ajouter une autre augmentation de même ampleur en 2023. En clair, les Français auront subi une perte de pouvoir d’achat loin d’être compensée totalement d’environ 15 %. Les postes les plus affectés concernent le carburant et les denrées alimentaires qui auront augmenté en deux ans de près de 25 % ! À cela il faut ajouter les augmentations générales des services y compris publics.

« Il y aura encore de l’inflation alimentaire tout au long du premier semestre 2023 », a prévenu Dominique Schelcher, PDG de Système U, lundi 27 février sur France Inter. « Nous allons répercuter progressivement un certain nombre de hausses à partir du 1er mars », a-t-il précisé en évoquant une hausse supplémentaire des prix « d’environ 10 % dans les semaines et mois qui viennent ».

Dans le meilleur des cas les salariés auront obtenu en moyenne autour de 4 % d’augmentation en 2022 est à peine en 2023. Le décalage entre la hausse des prix et les salaires ne fait donc que se creuser. Contrairement à ce qui est affiché par le pouvoir et des institutions proches du pouvoir, l’inflation n’est pas en situation de brutalement se retourner à la baisse. Au mieux il y aura stabilisation à partir de l’été mais rien n’est certain surtout compte tenu de l’instabilité géo stratégique qui pèse en particulier sur l’énergie.

Du coup , la question salariale pourrait bien prendre le relais de la grogne sur la réforme des retraites. Une grogne en l’état qui va nourrir un peu profond ressentiment vis-à-vis du gouvernement qui est passé par-dessus les 70 % de français qui étaient contre la réforme. Sans parler du débat bâclé à l’Assemblée nationale qui pose un véritable problème démocratique.

Sur la lancée, les organisations syndicales pourraient donc enrichir le mécontentement avec la revendication salariale sans doute des perspectives de mobilisation encore autrement plus importantes.

Électricité : le gouvernement prépare une forte hausse

Électricité : le gouvernement prépare une forte hausse

 

Comme c’était prévisible , la sobriété va servir d’alibi  au gouvernement pour imposer une forte hausse des tarifs de l’électricité. C’est d’ailleurs l’objectif de la renationalisation d’EDF : augmenter de façon significative les tarifs pour dégager des moyens nécessaires à une situation financière catastrophique;  Du fait de la dette énorme à amortir mais aussi des investissements tout aussi considérables

Ainsi le gouvernement opposerait-t-il une tarification variable et qui pèserait surtout quand la demande est forte. L’un des moyens est de jouer sur la tarification en fonction des jours et des heures dans la journée comme le précise un courrier envoyé aux fournisseurs d’électricité par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, que La Tribune s’est procuré. La ministre demande en effet de relancer des offres dites à « pointe mobile », c’est-à-dire dont le prix au mégawattheure varierait selon le niveau de tension sur le réseau.

 

 

Vers une crise alimentaire mondiale

Vers une  crise alimentaire mondiale 

 

Les institutions officielles notamment gouvernementales se veulent rassurantes sur les conséquences de la crise en n’Ukraine. Pour l’Europe par exemple  on prévoyait une croissance de environ 4 %. La crise ukrainienne pourrait diviser par 2, certains sont même encore plus optimistes pour considérer que la crise ukrainienne ne fera baisser le PIB  que de 1 %.

Évidemment personne n’en sait rien exactement. En cause, le fait qu’on ne sait pas quelle ampleur et quelle durée sera cette guerre de la Russie en Ukraine voire ailleurs).

Parmi les connaissances connues figurent la hausse supplémentaire des céréales qui pourraient créer une crise mondiale affectant en particulier les pays pauvres. Dans les pays riches le pouvoir d’achat sera amputé avec par exemple en Europe une inflation entre cinq et 7 %. Dans les pays pauvres la hausse des produits alimentaires sera bien plus grave que l’essentiel des budgets est consacré à la nourriture. La tension sur les prix davantage ressentis dans les pays pauvres va aussi se répercuter sur les pays riches et réciproquement.

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs « plus hauts niveaux jamais enregistrés » en raison de la guerre en Ukraine, a annoncé ce vendredi 8 avril l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

L’indice FAO des prix alimentaires, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base, avait déjà battu en février son record depuis sa création en 1990, et enregistre en mars une nouvelle hausse de 12,6%, indique l’organisation dans un communiqué.

Cette augmentation est principalement imputable à l’indice FAO des prix des céréales, qui a « enregistré une hausse de 17,1% par rapport à février, sous l’effet de fortes hausses des prix du blé et de toutes les céréales secondaires, principalement dues à la guerre en Ukraine ». Les prix alimentaires sont également tirés vers le haut par les huiles végétales, dont l’indice FAO « a bondi de 23,2%, porté par la hausse des cours de l’huile de tournesol, dont le premier exportateur mondial est l’Ukraine ». Dans le même temps, les prix des huiles de palme, de soja et de colza progressent aussi nettement, « sous l’effet d’une hausse de la demande mondiale à l’importation due à des ruptures d’approvisionnement en huile de tournesol ».

La Banque a constaté qu’un « afflux régulier de fonds » se produisait sur les comptes en banque et qu’un « ralentissement notable des taux de croissance actuels des prix, notamment en raison de la dynamique du taux de change du rouble » se produisait.

.Battant des records d’accélération en début de mois, ils ont néanmoins ralenti la dernière semaine de mars. Le rouble, qui s’était effondré à des niveaux sans précédent en février et mars, a largement retrouvé son niveau d’avant l’entrée des troupes russes en Ukraine.

La Banque centrale a laissé entendre qu’une nouvelle baisse pourrait avoir lieu lors de la prochaine réunion, prévue le 29 avril. La Banque centrale semble « confiante sur le fait que la phase la plus aiguë de la crise économique est passée », assurent les analystes de Capital economics dans une note. Les mesures prises rapidement par la Banque en février et mars ont « empêché une ruée bancaire majeure et déstabilisatrice ».

La crise alimentaire mondiale qui se prépare

La crise alimentaire mondiale qui se prépare

 

Les institutions officielles notamment gouvernementales se veulent rassurantes sur les conséquences de la crise en n’Ukraine. Pour l’Europe par exemple  on prévoyait une croissance de environ 4 %. La crise ukrainienne pourrait diviser par 2, certains sont même encore plus optimistes pour considérer que la crise ukrainienne ne fera baisser le PIB  que de 1 %.

Évidemment personne n’en sait rien exactement. En cause, le fait qu’on ne sait pas quelle ampleur et quelle durée sera cette guerre de la Russie en Ukraine voire ailleurs).

Parmi les connaissances connues figurent la hausse supplémentaire des céréales qui pourraient créer une crise mondiale affectant en particulier les pays pauvres. Dans les pays riches le pouvoir d’achat sera amputé avec par exemple en Europe une inflation entre cinq et 7 %. Dans les pays pauvres la hausse des produits alimentaires sera bien plus grave que l’essentiel des budgets est consacré à la nourriture. La tension sur les prix davantage ressentis dans les pays pauvres va aussi se répercuter sur les pays riches et réciproquement.

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs « plus hauts niveaux jamais enregistrés » en raison de la guerre en Ukraine, a annoncé ce vendredi 8 avril l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

L’indice FAO des prix alimentaires, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base, avait déjà battu en février son record depuis sa création en 1990, et enregistre en mars une nouvelle hausse de 12,6%, indique l’organisation dans un communiqué.

Cette augmentation est principalement imputable à l’indice FAO des prix des céréales, qui a « enregistré une hausse de 17,1% par rapport à février, sous l’effet de fortes hausses des prix du blé et de toutes les céréales secondaires, principalement dues à la guerre en Ukraine ». Les prix alimentaires sont également tirés vers le haut par les huiles végétales, dont l’indice FAO « a bondi de 23,2%, porté par la hausse des cours de l’huile de tournesol, dont le premier exportateur mondial est l’Ukraine ». Dans le même temps, les prix des huiles de palme, de soja et de colza progressent aussi nettement, « sous l’effet d’une hausse de la demande mondiale à l’importation due à des ruptures d’approvisionnement en huile de tournesol ».

La Banque a constaté qu’un « afflux régulier de fonds » se produisait sur les comptes en banque et qu’un « ralentissement notable des taux de croissance actuels des prix, notamment en raison de la dynamique du taux de change du rouble » se produisait.

.Battant des records d’accélération en début de mois, ils ont néanmoins ralenti la dernière semaine de mars. Le rouble, qui s’était effondré à des niveaux sans précédent en février et mars, a largement retrouvé son niveau d’avant l’entrée des troupes russes en Ukraine.

La Banque centrale a laissé entendre qu’une nouvelle baisse pourrait avoir lieu lors de la prochaine réunion, prévue le 29 avril. La Banque centrale semble « confiante sur le fait que la phase la plus aiguë de la crise économique est passée », assurent les analystes de Capital economics dans une note. Les mesures prises rapidement par la Banque en février et mars ont « empêché une ruée bancaire majeure et déstabilisatrice ».

Bac: Le grand oral ne prépare pas au supérieur

Bac: Le grand oral ne prépare pas au supérieur

Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collège (Snalc), invité d’Europe 1 dimanche estime que le grand oral ne prépare pas au supérieur. INTERVIEW sur Europe 1

 Le contrôle continu représentera au minimum 82% de la note finale de l’examen, l’épreuve écrite de philosophie et celle du grand oral correspondant aux 18 % restants. Epreuve phare du nouveau bac, cette dernière inquiète beaucoup d’élèves de Terminale et suscite de nombreuses critiques. Après une année scolaire très perturbée par le Covid-19, « on est à la limite de la purge », soupire Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collège (Snalc), invité d’Europe 1 dimanche.

« Tous mes collègues travaillent dans des conditions très compliquées depuis novembre. La plupart du temps, on ne voyait les élèves qu’un jour sur deux », rappelle-t-il. D’autant que le ministère de l’Education nationale ne prévoit selon lui pas d’heures spécifiques pour la préparation de cette épreuve. « Nous devons préparer les élèves pendant les heures de spécialité, alors que le programme est déjà très chargé. »

Pour cette épreuve, les candidats préparent avec leurs professeurs deux questions liées à leurs enseignements de spécialités. Le jury en sélectionne une. Après un temps de préparation, l’élève présente sa réponse, qui doit être le fruit d’une « réflexion personnelle », selon le ministère. L’exercice doit permettre aux candidats d’apprendre à s’exprimer en public, « de façon claire et convaincante », compétence « fondamentale » pour la vie personnelle et professionnelle, soulignait début mai Jean-Michel Blanquer.

 

Pour Jean-Rémi Girard, le grand oral ne remplit pas ces objectifs, loin de là. « Le grand oral ne change rien au bachotage, les élèves vont préparer deux questions puis réciter leur réponse. Il faut arrêter de dire que ça prépare les élèves au supérieur. »

Chine : le parti communiste prépare le recul de la retraite

 Chine : le parti communiste prépare le recul de la retraite 

 

La baisse du nombre de naissances et l’augmentation concomitante de l’espérance de vie rendent la situation du système de retraites explosive, note Frédéric Lemaître, correspondant du « Monde » à Pékin, dans sa chronique. La retraite aujourd’hui est fixée à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes.

Chronique.

 

 L’espérance de vie en Chine a-t-elle, pour la première fois, dépassé celle des Etats-Unis en 2020 ? Les chiffres définitifs ne sont pas encore connus mais l’hypothèse est réaliste. L’espérance de vie en Chine, qui s’élevait à 77,3 ans en 2019, selon la commission nationale de la santé, pourrait atteindre 77,6 ans en 2020. Or, dans le même temps, l’espérance de vie aux Etats-Unis, qui était de 78,6 ans en 2019, aurait baissé de 1,13 point en 2020 en raison du Covid-19, selon une estimation publiée par des chercheurs de l’Académie nationale des sciences en janvier.

Résultat : la Chine et les Etats-Unis se retrouveraient quasiment à égalité. Pour mémoire, en 1980, 7 ans séparaient les deux pays, un écart réduit à 2,5 ans en 2000. Et, depuis 2016, un Chinois vit en bonne santé plus longtemps qu’un Américain, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Mais pour la Chine, cette nouvelle en cache une autre : la diminution continue du nombre de naissances. Seules 10 millions ont été enregistrées en Chine en 2020, selon le ministère de la sécurité publique. Généralement, 80 % des naissances sont déclarées. On pense donc que le nombre réel des naissances – qui sera rendu public en avril – tournera autour de 12,5 millions. Bien que les Chinois aient l’autorisation depuis 2016 d’avoir un deuxième enfant – ce qui n’était plus le cas depuis 1979 –, on ne constate aucun baby-boom dans le pays, bien au contraire.

17,86 millions d’enfants sont nés en 2016, 15,23 en 2018 et donc sans doute moins de 13 en 2020. Une baisse pire que prévue. Est-ce dû à la pandémie ? Les experts restent prudents. « La Chine est tombée dans le piège de la basse fécondité », estime Liang Jianzhang, un économiste de l’université de Pékin.

Selon lui, « bien que le nombre des naissances en 2020 soit le plus bas des récentes décennies, il devrait être le plus élevé des décennies à venir », car le coût du logement et de l’éducation d’un enfant constitue les principales raisons de cette politique de l’enfant unique que les jeunes couples chinois continuent de pratiquer.

Augmentation prévisible des salaires, baisse de la productivité, développement des services aux particuliers… « En raison de la taille de son économie, le vieillissement de la Chine est un sujet de préoccupation non seulement pour le pays, mais pour le monde entier », notait, en décembre 2020, l’économiste Alicia Garcia-Herrero (Natixis) dans la revue en ligne Asiatimes.

Un accord d’investissement sino-européen préparé en douce sous l’influence de l’Allemagne

Un accord d’investissement sino-européen préparé en douce sous l’influence de l’Allemagne

 

En vérité , les discussions ont commencé il y a environ cinq ans mais c’est la signature qui paraît un peu précipitée. Une signature qui pourrait intervenir dans les jours à venir sous l’insistance de la Chine bien sûr mais aussi de l’Allemagne qui veut développer ses implantations en Chine considérée comme le marché d’avenir.

Le problème c’est que cette problématique n’a pratiquement pas été abordée publiquement en France ni dans beaucoup d’autres pays européens.

La découverte publique de cette affaire pourrait une nouvelle fois poser la question de la fâcheuse tendance de l’Allemagne a privilégié son seul business. “L’accord pourrait être bouclé dès cette semaine”, a dit la source anonyme à Reuters ( un technocrate de Bruxelles sans doute)

“Notre accès au marché sera bien meilleur, de même que la protection de nos investissements en Chine. Nous travaillons depuis des années à l’amélioration de l’accès au marché et les Chinois ont fait un grand pas en notre direction”, a ajouté la source.

Noël : Olivier Véran prépare les esprits pour le reconfinement

Noël : Olivier Véran  prépare les esprits pour le reconfinement

Le ministre de la santé prépare les esprits à des mesures de confinement pour Noël. Les fêtes de fin d’année ne seront pas comme d’habitude, même s’il assure que le gouvernement cherche  »à créer les conditions pour vivre un Noël le moins contraignant possible » affirme-t-il dans le JDD. (Interview)

 

Quatre semaines de confinement ne permettront vraisemblablement pas d’aplatir la courbe épidémique. Faudra-t-il rester confinés six voire huit semaines?
Plus on respecte le confinement, moins il sera long, c’est la règle. Plus on est attentif, plus on réduit ses contacts sociaux, moins le risque est grand de contaminer les autres et d’être soi-même contaminé. Même si la situation est très critique, le virus circule légèrement moins vite qu’au printemps et avec une accélération moins forte que chez certains de nos voisins. Si le freinage est réussi, le nombre de nouvelles contaminations pourrait baisser dans les prochains jours, entraînant, dans deux semaines, une baisse de celui des nouveaux cas graves. Nous disposerons également, dans deux ou trois jours, des premiers éléments permettant d’évaluer l’impact des mesures de couvre-feu. Tout ça peut nous permettre d’atteindre un niveau de circulation du virus compatible avec la reprise de certaines activités. Par contre, si le confinement n’est pas bien respecté, il faudra prendre des mesures complémentaires.

Faut-il nous préparer à passer Noël confinés?
Nous cherchons à créer les conditions pour vivre un Noël le moins contraignant possible. Hélas, comme ailleurs dans le monde, ce ne sera pas une fête normale. C’est difficile d’envisager de grandes soirées pour le réveillon du 31 cette année. Mais notre but est que la pression épidémique retombe pour qu’on puisse faire des courses à temps, se préparer dans la joie, pour que soient créées les conditions permettant aux familles de se retrouver.

Vous avez dit craindre une troisième vague. Le cycle infernal confinement-déconfinement est-il une fatalité?
A mesure qu’on l’observe, on comprend mieux comment fonctionne ce virus. Nous faisons face à une deuxième vague ; les Etats-Unis à une troisième. Il y aura vraisemblablement des vagues successives. Comparaison n’est pas raison, et le Sars-CoV-2 n’est pas la grippe espagnole de 1918-1920, qui a fait plus de 50  millions de morts, avec une deuxième vague beaucoup plus meurtrière que la première. Un virus s’arrête en général de circuler quand il ne peut plus trouver d’hôte pour se diffuser. Il peut alors arriver qu’il circule pendant plusieurs mois ou années sans faire de vagues ni contaminer des milliers de personnes. D’autres, comme le Sras, font une seule vague puis disparaissent.

Sommes-nous condamnés à attendre la vague d’après en espérant qu’elle ne vienne pas?
Notre horizon est de casser la deuxième vague le plus tôt possible pour qu’elle ne fasse pas trop de victimes. Ensuite, il nous faudra maintenir un niveau de protection de la population suffisant pour éviter une troisième vague en attendant le vaccin. C’est l’objectif de la stratégie tester, alerter, protéger que nous devons amplifier. Pour cela, une vigilance collective est nécessaire. Il faut réduire les risques que nous prenons et appliquer les gestes barrière.

Pourquoi ne pas tenter une stratégie d’éradication à la néo-zélandaise ou à l’asiatique?
Elle n’est pas aussi parfaite qu’on le dit : Melbourne, en Australie, sort de trois mois de confinement ; la Corée du Sud a dû reconfiner une partie de sa population. Et puis il y a des différences de culture, d’acceptabilité sociale des mesures sanitaires. Dans ces pays, les gens sont contraints de s’isoler sauf à encourir de lourdes amendes s’ils sortent sans autorisation. Ce n’est pas aujourd’hui le cas en France. Comme l’a évoqué le Président mercredi soir, il faut que nous ayons un débat démocratique pour pouvoir réfléchir à des mesures d’isolement plus contraignantes. Mon espoir, c’est que cette épidémie qui dure nous ait fait collectivement évoluer.

Sur les tests, quelles sont les pistes d’amélioration?
En plus de notre capacité à faire presque 2  millions de tests PCR par semaine, des millions de tests antigéniques, qui n’existaient pas cet été, sont en train d’être déployés, chez les généralistes ou dans les pharmacies. Ils serviront à poser en quelques minutes des diagnostics individuels. Et ils seront aussi utilisés lors d’opérations de dépistage, en prévention, dans les universités, les Ehpad ou les aéroports. Des tests salivaires, pour lesquels le prélèvement est plus simple, pourraient être bientôt au point. Nous fondons beaucoup d’espoirs sur l’innovation.

Le confinement est moins sévère qu’au printemps. Sera-t-il moins efficace?
Nous avons fait le choix de maintenir ouvertes les écoles car l’éducation de nos enfants est une priorité, y compris pour des raisons de santé. C’est un choix que j’ai défendu et je l’assume pleinement. Pour ne pas casser la vie économique – ce qui aurait pour conséquence de mettre des centaines de milliers de gens au chômage -, nous demandons aussi aux Français de continuer à travailler. Mais le message est clair : il faut absolument limiter les déplacements et les contacts. Restez chez vous autant que possible. Je suis confiant sur le fait que ce confinement-ci, plus actif, pourra avoir un impact très fort sur l’épidémie.

Vous avez pourtant hésité à rouvrir les lycées car les lycéens, des ados, sont plus contaminants que les enfants…
Commerces, écoles, lycées… Chaque point a fait l’objet de discussions, et c’est normal. Et le président de la République a précisé que, dans deux semaines, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, nous pourrions faire évoluer certaines règles.

Y compris les durcir en refermant les lycées, par exemple?
Oui, c’est aussi possible. Des indicateurs nous permettent de voir si les mesures sont suffisamment efficaces ou pas assez. Nous adapterons les règles en fonction de ces données.

N’aurait-il pas fallu prendre des mesures plus dures plus tôt, en septembre, pour éviter le reconfinement?
Ne refaisons pas l’histoire. Nous avons pris les décisions quand il le fallait, en Guadeloupe, en Mayenne, à Marseille, à Bordeaux… Depuis des mois, on nous accuse d’en faire soit trop soit pas assez. Ce qui m’importe, c’est que les décisions puissent être prises et qu’elles soient ensuite comprises. Alors même que la situation ne le nécessitait pas à cette date, imposer un couvre-feu aux Français en septembre n’aurait pas été accepté.

Les semaines à venir risquent d’être terribles dans les hôpitaux. Selon vos projections, quand aura lieu le pic?
Si on observe une décrue du nombre de nouveaux cas dès la semaine prochaine, alors la période la plus intense pour nos hôpitaux aura lieu dans les deux ou trois prochaines semaines. L’Institut Pasteur prévoit 9.000  malades du Covid-19 en réanimation à la mi-novembre. Nous espérons que les mesures mises en place avant même le confinement permettront de ne pas atteindre ce chiffre, mais il est encore trop tôt pour le savoir.

Va-t-on devoir refuser des malades à la porte des hôpitaux, comme à Bergame cet hiver?
Si les modélisations les plus dures se confirmaient, alors la tension serait extrêmement forte dans les hôpitaux et les services de réanimation. Nous faisons tout pour éviter d’en arriver à cette extrémité, notamment en augmentant nos capacités de prise en charge des patients. Nous sommes montés à 6.400  lits de réanimation. 85 % d’entre eux sont aujourd’hui occupés, dont 60 % par des malades du Covid. Comme nous savons mieux les soigner, il y a moins de malades sous assistance respiratoire, et les personnes hospitalisées en réanimation y restent un peu moins longtemps.

Vous appelez des étudiants en médecine en renfort. Pourquoi pas des libéraux déjà formés qui auraient du temps libre?
Aucune ressource ne sera perdue ; tous les médecins volontaires seront les bienvenus! Mais la médecine de ville a aussi un rôle indispensable à jouer dans cette deuxième vague. C’est le résultat de la mobilisation des médecins de ville que je salue. On innove en permanence. Aujourd’hui, entre le suivi ambulatoire des patients Covid, la pratique élargie à de nombreux acteurs des tests, c’est l’ensemble du système de santé qui se dresse contre le virus.

Va-t-on envoyer des malades à l’étranger?
Ça peut arriver. Mais certains pays autour de nous, comme la Belgique, sont en très grande détresse. La vague touche toute l’Europe, comme elle frappe toutes les métropoles françaises : très peu de Régions sont épargnées. Ça ne nous a pas empêchés, ces derniers jours, de procéder à 40  évacuations sanitaires préventives vers les endroits du pays les moins touchés, pour éviter d’agir en catastrophe plus tard.

 

Il n’y a jamais eu autant de clusters en Ehpad, et les visites restent autorisées. Aurez-vous les renforts nécessaires pour sécuriser ces rendez-vous familiaux?
Nous suivons la situation des Ehpad avec une extrême attention, car le nombre d’établissements touchés augmente fortement. Les consignes données aux directions d’établissement visent à trouver un équilibre entre la sécurité et le lien des résidents avec leurs proches, mais j’insiste : ça ne tiendra qu’à la condition que les familles respectent totalement les gestes barrière et le port permanent du masque. Si ce n’est pas le cas, les directeurs sont fondés à prendre des mesures plus dures, si c’est nécessaire pour protéger la santé des résidents. C’est suivi de très près au niveau local. Il y a une grande vigilance sur le terrain.

 

Pourquoi la façade atlantique – Bordeaux, la Bretagne – semble-t-elle épargnée par l’épidémie?
On le constate, mais aujourd’hui on ne l’explique pas.

Comment préparez-vous l’arrivée d’un éventuel vaccin?
Vacciner toute une population, c’est un défi en soi. Mais là, plusieurs vaccins devraient arriver, très différents les uns des autres, en matière de conditions de stockage, de transport et d’utilisation. Par exemple, un des vaccins sur lesquels travaille un grand laboratoire se conserve à - 80 °C. Ça implique une logistique très particulière ! Nous travaillons à anticiper toutes les situations pour être prêts le moment venu.

 

Quand peut-on espérer un vaccin?
Je suis modérément optimiste sur notre capacité à avoir un vaccin dans les prochains mois. Les laboratoires n’ont pas encore publié les données cliniques qui nous permettront de nous forger une conviction sur l’efficacité des différents produits et sur leur sécurité.

Coronavirus États-Unis : une véritable catastrophe se prépare

Coronavirus États-Unis : une véritable catastrophe se prépare

Une véritable catastrophe est un train de se produire aux États-Unis qui devient le pays le plus contaminé du monde. En cause évidemment, la démographie mais aussi une prise de conscience très tardive vis-à-vis de l’enjeu du Coron virus. À cela s’ajoute un système sanitaire très défaillant et une couverture sociale très insuffisante. Les principales victimes seront forcément les personnes les plus défavorisées dans une société très duale.

Le bilan américain de l’épidémie de coronavirus est devenu samedi le plus lourd au monde avec plus de 19.600 morts, selon le décompte de Reuters.Derrière les Etats-Unis viennent l’Italie et l’Espagne, respectivement avec 19.468 et 16.353 décès. Les Etats-Unis ont également enregistré le nombre de décès quotidien le plus élevé au monde avec 2.000 morts.

Grand débat : l’énorme fiasco qui se prépare

Grand débat : l’énorme fiasco qui se prépare

 

 

Les conclusions du grand débat risquent d’aboutir à un énorme fiasco. Même les responsables du gouvernement s’y préparent en prévenant qu’il ne faut pas s’attendre à une révolution et qu’il y aura même de grandes désillusions .Normalement le grand débat devrait être terminé, on devrait d’ailleurs connaître ce qui en est sorti et commencer  à énumérer les orientations. Force est de constater que Macron continue de s’inviter ici ou là dans le cadre juridique du grand débat, histoire de continuer à gagner du temps ou plutôt à en perdre. En effet,  les français commencent à être fatigués de cette opération à laquelle ils ne croient pas beaucoup puisqu’un récent sondage Elabe monde que 70 % des Français considèrent que le grand débat ne débouchera sur aucune solution pour résoudre la crise politique. La vérité, c’est que Macron ne pourra apporter aucune solution significative et crédible au mécontentement des Français qui porte surtout sur le pouvoir d’achat, la justice sociale et la justice fiscale aussi sur la réduction des dépenses publiques. Macron ne dispose d’ailleurs d’aucune marge de manœuvre coincée qu’il est d’une part par les critères de gestion publique imposés par l’Europe,  =par une croissance anémique et par des mesures fiscales en faveur des plus favorisés sur lesquels il ne veut pas revenir. Les conclusions de Macron suite à ce grand débat seront forcément cosmétiques ne prendront pas en charge les enjeux majeurs relatifs notamment au renouvellement du projet politique. Macron a cru piéger les gilets jaunes avec un grand débat dont il pensait qu’il allait complètement étouffer ce mouvement social voir le faire oublier. Aujourd’hui c’est lui qui est prisonnier de ce piège dont il ne pourra pas sortir indemne. On peut s’attendre de sa part à un discours fleuve embrassant la totalité des facteurs explicatifs mais sans projet clair et encore moins de décisions significatives. Pourtant l’exercice n’était pas forcément inutile. Il pouvait permettre à davantage de français de s’approprier la problématique du pays sur les enjeux majeurs. Mais il ne fallait pas promettre un débouché politique concret à ce débat à la fois beaucoup trop large également trop vague dans sa problématique. La déception risque d’être immense sans parler de l’hypothèse d’un réveil social qui n’est pas à exclure. Macron pourrait bien avoir fusillé la fin de son mandat avec cette opération politique finalement réduite à une manœuvre de communication permettant au président de justifier sa politique. Mais une sorte de fuite en avant !

« Gilets jaunes »: Le Maire prépare l’annonce de l’échec de la croissance

« Gilets jaunes »: Le Maire prépare l’annonce de l’échec de la croissance

“Et il faut nous attendre à un nouveau ralentissement de la croissance en fin d’année, étant donné les événements que nous venons de traverser.” a déclaré le ministre des finances. Dune  certaine manière, Lemaire  annonce l’échec de la croissance pour en reporter la responsabilité sur les gilets jaunes. Interrogé par Reuters TV, il a estimé que l’impact sur l’économie française de ce mouvement, parti à la mi-novembre d’une contestation des hausses de taxes sur les carburants mais élargi depuis à des revendications hétéroclites, était “sévère”. « C’est une catastrophe pour notre économie”, avait-il déclaré auparavant à des journalistes. “La facture des dégâts doit être prise en charge par l’Etat, par la solidarité, par les assureurs, tout le monde doit y mettre du sien.” Certes on ne peut nier il y aura des conséquences graves le commerce ; pour  autant cela ne fera qu’aggraver un peu plus la tendance baissière d’une croissance déjà atone. En réalité le pari de Macron pour la croissance est perdu depuis longtemps. Les experts attendaient en début d’année autour de 2,3 % pour l croissance du PIB. Le gouvernement avait retenu 2 % puis revus à la baisse ses prévisions avec une perspective de 1,7 %. En réalité,  on parviendra péniblement à un niveau de croissance de 1,5 %. Un niveau qui fait redémarrer la hausse du chômage et menace les équilibres financiers déjà fragiles. La croissance a accélère en effet moins que prévu au 3e trimestre. Le produit intérieur brut de la période a augmenté de 0,4%, un rythme deux fois plus élevé que celui de 0,2% enregistré au premier comme au deuxième trimestre, qui constituait un point bas depuis l’été 2016. la croissance a été un peu plus soutenue au troisième trimestre par la demande intérieure, avec une consommation des ménages qui s’est redressée de 0,5% – après une rare baisse de 0,1% au 2e trimestre – et un investissement des entreprises qui continue de croître de plus de 4% en glissement annuel. Stéphane Colliac, économiste France de l’assureur crédit Euler Hermes, pointe de son côté la prudence des ménages, alors que le débat sur leur pouvoir d’achat continue de faire rage. “On a un juste retour à la normale de la consommation mais pas de rattrapage des retards accumulés depuis le dernier trimestre 2017””, souligne-t-il, “une hausse de 0,5% c’est bien le moins qu’on puisse avoir après la chute des dépenses dans les transports au deuxième trimestre”. Il fait valoir en outre que l’investissement des ménages, pour l’essentiel les achats de logements neufs, recule de 0,2% sur le trimestre et stagne depuis le début de l’année après son bond de 5,6% en 2017. “C’est un atterrissage brutal”, dit l’économiste. Si l’on se fie à trois indicateurs importants à savoir l’évolution l’intérim, la situation du transport et le moral des Français, (entreprise et ménage), il faut prévoir que les résultats du quatrième trimestre ne seront pas à la hauteur des espérances. En clair macro aura échoué sur la croissance en 2018 et la responsabilités principales n’en incombe nullement aux seuls gilets jaunes. 

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