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Bouygues prend 12% d’Orange : un paysage télécom modifié

Bouygues prend 12% d’Orange : un paysage télécom modifié

 

La contrepartie de l’absorption de Bouygues Telecom par Orange sera la montée de Bouygues à hauteur de 12 % dans Orange. Initialement le gouvernement voulait davantage limiter la montée de Bouygues dans Orange mais un accord a finalement été trouvé. Un accord qui évite de sortir tout le cash qui aurait été nécessaire. Pour constituer le nouvel ensemble Le ministère de l’Economie aurait accepté que Bouygues prenne 12% du capital d’Orange en échange de l’apport de Bouygues Telecom à l’opérateur historique, lit-on jeudi sur le site de BFM Business. « Selon nos informations, l’État, qui détient 23% d’Orange, vient tout juste d’assouplir sa position pour se rapprocher des exigences de Martin Bouygues », écrit BFM Business.  L’accord passé entre Bouygues et Orange va modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation commercialement et surtout financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1  va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante cette opération serait largement soutenue par le gouvernement qui voit là  une opportunité de peser sur la politique éditoriale de TF1 puisque l’État est le premier actionnaire d’Orange. Une manière aussi de contrebalancer l’influence de BFM considéré comme peu favorable au pouvoir actuel. De ce point de vue l’autorisation donnée à LCI d’être diffusé sur la TNT n’est sans doute pas à hasard mais s’inscrit dans cette vaste redistribution des cartes dans le paysage télévisuel et des télécoms.

Projet de loi travail : Macron prend ses distances avec Valls

Projet de loi travail : Macron prend ses distances avec Valls

 

 

Si Macron est toujours en accord sur le fond avec le projet loi travail par contre il prend ses distances avec Manuel Valls concernant la démarche. On sait que Manuel Valls  souhaite passer en force y compris en utilisant le 49-3 . Pour Manuel Valls c’est aussi une question de posture il veut montrer à l’opinion publique qu’il incarne le courant réformateur. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard qu’il a dessaisi Emmanuel Macon de la gestion du projet de loi pour la confier à une ministre du travail inexpérimentée  qu’il peut manœuvrer à sa guise. Manuel Valls n’a guère apprécié qu’Emmanuel Macon lui vole la vedette sur le terrain de la réforme. Mais en retour Emmanuel Macon commence à critiquer le manque de pédagogie de Manuel Valls. Ainsi dans une interview au JDD il n’hésite pas à souligner les déficiences de contextualisation, de pédagogie et de concertation. En creux, c’est la condamnation de la méthode brutale de Valls avec le risque que la loi travail connaisse le sort du CPE. (Interview au JDD)

 

Se dressent contre le projet de loi : les étudiants de l’UNEF, les frondeurs, Martine Aubryune pétition sur Internet, Jacques Attali avec qui vous avez travaillé…
J’entends ces voix. Beaucoup sont celles de mes amis. Mais le projet pour la France ne peut pas être de ne rien changer. On ne peut pas dire qu’on a tout essayé contre le chômage car ce n’est pas vrai. On ne peut pas déclarer l’état d’urgence économique et social, et ne rien faire sur le marché du travail. Mais si l’on n’explique pas les déficiences du système actuel et ce vers quoi on veut aller, alors on ne peut créer ni du consensus, ni du progrès.

 

 

Manuel Valls dit vouloir aller « jusqu’au bout ». Le texte est-il non négociable, ou allez-vous l’amender?
Jusqu’au bout de l’ambition de réforme, oui, mais le Premier ministre a dit aussi qu’il entendait poursuivre le dialogue. Le gouvernement est à l’écoute, et ne considère pas que tout est intangible. Myriam El Khomri est aussi dans cet esprit de dialogue, je le sais. Nous sommes à un moment du quinquennat où on ne peut pas tout brutaliser, car ce serait prendre le risque de refermer les débats pour longtemps sans avoir réglé les problèmes. C’est ce qu’il s’est passé il y a dix ans avec le CPE. La France a malheureusement l’habitude de projets lancés sur des enjeux réels mais qui, mal emmanchés, finissent dans la crispation et l’omerta politique.

 

Sarkozy : prend un jet privé pour faire 170 kms

Sarkozy : prend un jet privé pour faire 170 kms

 

Un jet privé pour faire 170 kms entre Paris et Le Havre pour Sarkozy l’homme pressé et surtout toujours  très bling bling. Le pire c’est que la voiture l’a suivi pour le récupérer au Havre et l’amener à son meeting. Coupé de toutes réalités sociales on comprend pourquoi nos dirigeants suscitent un tel rejet de la part de la population. Inconscience ? Folie ? peut être les deux à la fois.  Si l’entourage de Nicolas Sarkozy assure que « c’était pour des raisons de logistiques et parce que le train et la voiture sont plus fatigants » selon l’émission télévisée, la facture de 3.200 euros pour 40 minutes de vol pourrait être mal vue, surtout lorsque l’on sait que les militants étaient invités à amener leur sandwich pour le meeting.  Le trésorier du parti Daniel Fasquelle a estimé qu’il s’agissait d’un « faux procès » à l’encontre de l’ancien chef de l’Etat.  »Nous avons réalisé bien plus que 3.200 euros d’économie depuis qu’il est président! », a-t-il expliqué. C’est « archi exceptionnel » que Nicolas Sarkozy prenne ainsi l’avion. « Il l’a pris à deux reprises« , a-t-il précisé.  Le Lab de son côté explique que c’est la compagnie Wijet qui a facturé le trajet, qui coûte 4.800 euros habituellement. Et si l’UMP semble donc avoir eu un tarif préférentiel, le trajet en voiture aurait coûté environ 45 euros pour 2h40 de route. Un tarif dont s’est quand même acquitté le parti, puisque le chauffeur et la voiture de fonction de l’ancien chef de l’État ont quand même fait le voyage pour transporter Nicolas Sarkozy de l’aéroport à la salle du meeting. 

 

Sarko : la mayonnaise ne prend pas ( la presse)

Sarko : la mayonnaise ne prend pas ( la presse)

Usé, fatigué et sans imagination, c’est le verdict de la presse après sa grande interview dans le Figaro. Sarko traine évidemment comme un boulet son bilan  de président de la république , en plus il entretient le flou ne parvenant pas à se situer clairement entre l’extrême droite et une gauche sociale libérale. Certaines orientations paraissent volontaristes mais les modalités pour y parvenir d’une ambigüité inquiétante. Finalement assez proches de l’ambigüité de Hollande. On en vient à se demander qui entoure Sarkozy et sa bande de jeunes turcs NKM, Vauquiez, la droite forte et autres petits marquis ne sont pas encore un peu tendres pour l’aider à mener une campagne présidentielle. Le président de l’UMP Nicolas Sarkozy ne semble pas disposer d’un « plan de bataille convaincant » face au Front national à trois semaines des élections départementales et en est réduit à détourner un slogan des Le Pen, relève ce mardi la presse.  »Alors que le FN caracole en tête des sondages », le président de l’UMP « retourne le fameux ‘UMPS’ en un ‘FNPS’ censé faire aussi mal à l’un qu’à l’autre », souligne Cécile Cornudet dans Les Echos. « Ni PS ni FN, fidèle à sa ligne le président de l’UMP refuse de faire une hiérarchie entre les deux adversaires (contrairement à Alain Juppé), persuadé qu’une partie des électeurs du Front national sont encore susceptibles de revenir au bercail UMP. Mais l’exercice est difficile », commente-t-elle après l’interview de l’ex-chef de l’Etat au « Figaro » de ce lundi. « En panne d’imagination » selon La République des Pyrénées, « faute de plan de bataille convaincant », assène Dominique Garraud (La Charente Libre), Sarkozy « détourne le slogan récurrent ‘UMPS’ de Marine Le Pen pour le transformer en un ‘FNPS’ censé incarner une collusion diabolique durable entre les socialistes et l’extrême droite ». Son message face au FN est d’une « forte ambiguïté » et « risque d’être contre-productif dans son coeur de cible », assure-t-il. « Le FN étant en embuscade, la constitution de majorités de droite risque d’être compliquée dans nombre de départements », rappelle Philippe Waucampt (Le Républicain lorrain). « C’est donc sur ce scrutin que s’écrira la suite du scénario de Nicolas Sarkozy. Il lui faut un succès incontestable à la fin du mois afin de déblayer le terrain pour les étapes suivantes. » Car, ajoute Stéphane Siret (Paris-Normandie), le rendez-vous des départementales doit conduire Sarkozy « vers l’ultime épreuve d’un marathon qu’il n’a jamais vraiment lâché, la présidentielle ». En attendant, « il se trouvera bien un jour un responsable socialiste pour dénoncer ‘l’UMPFN’, ironise Patrice Chabanet (le Journal de la Haute-Marne), qui voit ainsi s’installer un « tripartisme à la française » dans lequel « chaque camp doit se battre contre les deux autres, en les faisant passer aux yeux des électeurs pour des alliés objectifs ». « Pas sûr que cela redorera l’image de la politique dont tous les sondages montrent qu’elle est sérieusement écornée », analyse-t-il. Il faudrait au contraire faire « front commun contre la peste brune », estime Maud Vergnol (L’Humanité). Mais comme le note Raymond Couraud (L’Alsace), « petit à petit et de manière tout à fait insidieuse, les élections départementales sont en train (d’être transformées) en une sorte de référendum clandestin sur le Front national » par le PS et l’UMP, « tétanisés comme des lapins face à un boa ». Résultat : « la démocratie française aura rarement connu un tel désintérêt » et « tout semble désormais réuni pour faire de cette élection un record en matière d’abstention », souligne Raymond Couraud. Car si le FN est soucieux d’arriver en tête de ce scrutin – une victoire que lui prédisent la plupart des sondages - « le premier parti de France », rappelle Jean Levallois (La Presse de la Manche) reste « de loin, celui des abstentionnistes ».

 

Renault prend le contrôle de Lada

Renault prend le  contrôle de Lada

Renault-Nissan  a finalisé la prise de contrôle du constructeur automobile Avtovaz, propriétaire de la célèbre marque Lada. « La transaction a été finalisée le 18 juin », a indiqué à l’AFP une porte-parole de Renault. « La part effective (de Renault-Nissan) dans le capital d’Avtovaz est de 50,01%. La prise du contrôle sur Avtovaz ne change en rien la stratégie de l’entreprise », a-t-elle ajouté. Techniquement, Renault-Nissan détient 67% d’une société commune avec la holding publique russe Rostec, qui elle-même détient 74,51% d’Avtovaz. La transaction représente un investissement de 23 milliards de roubles (environ 500 millions d’euros au cours actuel) étalé depuis la signature de l’accord fin 2012.  L’alliance franco-japonaise avait alors conclu cette transaction afin d’asseoir sa présence sur le deuxième marché automobile en Europe, alors en pleine croissance. Depuis, les ventes automobiles y ont cependant subi de plein fouet le ralentissement de la croissance en Russie. Les ventes d’Avtovaz ont chuté de 12% en 2013, entraînant des pertes nettes pour le constructeur, et la tendance s’est poursuivie sur les cinq premiers mois de l’année. Après le départ pour le secteur spatial de son directeur général Igor Komarov fin 2013, les actionnaires ont désigné pour le remplacer un ancien cadre de General Motors, Bo Andersson. Ce Suédois, premier dirigeant non Russe du constructeur, a lancé dès son arrivée un plan social prévoyant la suppression en 2014 de 10% du personnel d’Avtovaz, soit 7.500 postes. Le nouveau patron du groupe s’est fixé comme objectif un retour à la rentabilité dès cette année.

 

Poutine prend la Crimée

Poutine prend la Crimée

Mardi dans un discours aux forts accents patriotiques, régulièrement interrompu par des applaudissements nourris des parlementaires, Poutine  qualifié la Crimée de partie intégrante de la Russie et accusé l’Occident de recourir à une logique de Guerre froide en cherchant à empêcher l’annexion de la péninsule. Au son de l’hymne national russe, il a ensuite paraphé avec les dirigeants criméens un traité intégrant la Crimée à la Russie. Le texte doit encore être ratifié par le Parlement, ce qui devrait être fait dans les prochains jours. Peu après la signature du traité, des soldats russes auraient pris d’assaut une base ukrainienne à Simféropol, où un soldat ukrainien a été tué par balles, selon un porte-parole de l’armée à Kiev.  Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a aussitôt accusé Moscou de s’être rendu coupable d’un « crime de guerre » et a jugé que le conflit était passé « d’un niveau politique à un niveau militaire ».  L’annexion de la Crimée a aussi provoqué de nouvelles condamnations en Occident. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, et le vice-président américain, Joe Biden, ont dénoncé au cours d’une conférence de presse commune une décision « inacceptable », tandis que Londres a annoncé la suspension de sa coopération militaire avec Moscou; Tokyo a rompu les discussions sur la promotion des investissements. Alors que la France envisage de suspendre la vente de deux navires porte-hélicoptères Mistral à la Russie, le président François Hollande a espéré « une réponse européenne forte et concertée » à l’issue du Conseil européen des 20 et 21 mars.

Fiat prend le contrôle de Chrysler

Fiat prend le contrôle de Chrysler

 

Fiat au bord de la faillite il y a quelles années, magnifiquement redressé et qui maintenant Chrysler. Fiat a en effet conclu un accord en vue de prendre le contrôle total de sa filiale américaine Chrysler, pour un montant de 4,35 milliards de dollars, après plus d’un an d’âpres discussions, a annoncé mercredi le constructeur automobile italien. Sergio Marchionne, l’administrateur délégué de Fiat, conforte ainsi sa réputation de négociateur chevronné, près de dix ans après avoir pris les rênes du groupe piémontais aux abois dans un secteur automobile qu’il découvrait. Mais il reste à voir si cette fusion suffira à compenser les pertes du constructeur italien en Europe. Le plan de Marchionne pour renforcer Fiat prévoit des partages de technologie, de trésorerie et de réseaux de concessionnaires avec Chrysler, le troisième constructeur automobile américain dont Fiat possède jusqu’ici 58,5% des parts. « C’est une entreprise de plus en plus américaine maintenant, parce qu’en Europe, et surtout en Italie, la conjoncture économique reste difficile », estime Andrea Giuricin, spécialiste des transports à l’université Bicocca de Milan. « Fiat a déjà perdu beaucoup de ses parts de marché en Europe et ce ne sera pas facile de compenser cette perte. »Fiat rachètera les 41,46% de parts qu’il ne possède pas à un fonds d’assurance santé pour retraités affilié au syndicat United Auto Workers (UAW). Ce fonds, de type Veba (voluntary employee beneficiary association), recevra 3,65 milliards de dollars en cash, dont 1,9 milliard versés par Chrysler et 1,75 milliard par Fiat. Chrysler s’est également engagé à verser au fonds de l’UAW une somme supplémentaire de 700 millions de dollars sur sept ans. L’accord doit être appliqué d’ici au 20 janvier. Le groupe italien précise qu’il ne lui sera pas nécessaire de procéder à une augmentation de capital.

 

Malfaiteurs libérés: Taubira prend la grosse tête

Malfaiteurs libérés: Taubira prend la grosse tête

 

Taubira a traité par le mépris et la polémique l’affaire des trois détenus libérés faute de place en prison. Taubira donne nettement l’impression d’avoir les pieds décollés de terre depuis sa loi sur le mariage homo. Ce qui est à observer c’est surtout le ton méprisant qu’elle emplie à l’égard des journalistes et finalemenet derrière l’ignorance qu’elle a des réalités sociales liées à la délinquance. Pour elle,  le parquet de Chartres n’avait fait qu’appliquer la loi en repoussant l’incarcération de trois condamnés faute de place en prison, et défendu les magistrats tout en moquant « la polémique estivale » entretenue par l’UMP.   »L’UMP va faire l’été sur Taubira, ça n’est un mystère pour personne, ça n’a aucun intérêt », a assuré la ministre qui visitait un foyer accueillant des mineurs placés par la justice et une serre biologique faisant office de chantier d’insertion pour mineurs, en Seine-et-Marne.  Trois malfaiteurs, condamnés à deux ou trois mois de prison ferme et qui avaient été arrêtés la semaine dernière pour exécuter leur peine, ont été relâchés faute de place à la maison d’arrêt de Chartres. Cette décision a déclenché une salve de critiques de l’UMP alors que la surpopulation carcérale a atteint un nouveau record (68.569 pour 57.320 places).  Au moment où la décision a été prise onze détenus de l’établissement –qui accueillait alors 143 personnes pour 112 places– dormaient sur des matelas à même le sol faute de place, dans des cellules accueillant cinq détenus au total.  Le parquet de Chartres a décidé « de différer l’exécution de trois peines de trois mois et deux mois », a rappelé Mme Taubira, soulignant qu’il s’agissait en l’occurrence d’une application de la loi pénitentiaire de 2009. « Vous vous souvenez qui était au pouvoir en 2009? », a-t-elle demandé.   »Dans cette juridiction, lorsqu’une exécution de courte peine est différée, elle l’est de deux à quatre semaines, c’est-à-dire que les personnes qui n’ont pas été mises en prison le seront dans un mois, juste le temps d’une polémique estivale ! », a ajouté la ministre.  Elle a également fait valoir qu’en juillet, le parquet de Chartres avait décidé d’incarcérer 21 personnes et que trois personnes avaient été placées sous mandat de dépôt à l’issue d’une comparution immédiate. « Parmi ces mises sous écrou, il y a une incarcération de 19 jours, donc ce n’est pas une religion pour ou contre les courtes peines, pour ou contre la prison, c’est une liberté d’appréciation » laissée aux magistrats, a argumenté Mme Taubira.

 

Tour de France à pied pour les députés : Jean Lassalle prend la tête

Tour de France à pied pour les députés : Jean Lassalle prend la tête

Un tour de France à pied pour les députés, sans doute pour sortir du système oligarchique qui leur fait ignorer  les réalités économiques et sociales. Jean Lasalle, député, lui est déjà parti. Baskets aux pieds mais en costume-cravate, le député marche depuis le 10 avril. Montmorency, Abbeville, Le Crotoy, Boulogne-sur-Mer… Chaque jour, Jean Lassalle parcourt une vingtaine de kilomètres. Le soir, il dort à l’hôtel ou parfois chez l’habitant. La journée, il parle aux gens qu’ils croisent, boulangers, fleuristes, coiffeurs, ouvriers de chantier. Il s’arrête partout, à la recherche de témoignages. « Je sens mon pays qui est en crise et que mes concitoyens le vivent mal. Je me suis demandé que faire pour essayer de trouver des réponses qu’on n’a pas su trouver jusqu’à ce jour. Je pense que c’est auprès du peuple qu’on doit les trouver. Mais pour ça, il fallait prendre du temps, se poser dans la situation la plus humble et disponible possible: la marche », raconte le député. Alors pourquoi Dunkerque ? Pourquoi à 1.000 kilomètres de chez lui ? « Pour marquer les esprits, pour interpeller », répond Jean Lassalle. Parce que c’est le territoire le plus éloigné de sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques et de Lourdios-Ichère, le village dont il est le maire.  Jean Lassalle est un habitué des coups d’éclat. C’est lui déjà qui avait coupé la parole à Nicolas Sarkozy et poussé la chansonnette en béarnais, dans l’hémicycle, en 2003. Lui encore qui avait fait la grève de la faim pendant 39 jours en 2006 pour protester contre la délocalisation de l’usine Toyal.  Jean Lassalle est un député à part, et il assume sa différence : « J’ai toujours voulu faire bouger les lignes et j’ai essayé de trouver des signes qui pouvaient interpeller. Quand j’ai chanté, c’est parce qu’on ne voulait pas que je parle. Et aujourd’hui, c’est dans la même lignée. Cela ne va pas du tout arranger mon image de député fantasque, atypique, je le sais très bien. Je suis en tout cas moi-même dans cette attitude-là. » Parfois, des maires de toutes étiquettes attendent Jean Lassalle à l’entrée des villages. Sa silhouette, longiligne et coiffée du béret basque ne passe pas inaperçue. Les gens le saluent, des automobilistes klaxonnent et s’arrêtent pour discuter, comme dans les rues de Boulogne-sur-Mer où une dame le félicite pour son courage et sa détermination. « Ils devraient tous faire un tour de France, comme lui, raconte Danielle, pour parler, discuter avec les gens ».  Inlassablement, Jean Lassalle questionne, interroge. Il note, consigne ce que les gens lui disent. Et après 3 semaines de randonnée à travers l’Ile-de-France, l’Oise, la Somme, le Pas-de-Calais, le député fait le constat d’une France désabusée. « C’est un mélange de colère, de fatalisme et de résignation », remarque Jean Lassalle.Sur le modèle des cahiers de doléances de 1789, Jean Lassalle a imaginé des cahiers de l’espoir, sortes de recueils des témoignages qu’il aura reçus. Reste à définir l’usage qu’il en fera. Ce qui est certain, c’est que Jean Lassalle ne compte pas interrompre sa randonnée.  « Je continue, ça n’aurait aucun sens, après être allé à Dunkerque, de rentrer minablement dans un train ou dans un avion. Je ne serai pas moi-même. Physiquement, je tiens beaucoup mieux le choc que je l’aurais imaginé et puis, je suis bien dans ma tête. Je commence à prendre mon pied dans ce que je fais », se félicite le député, qui continue à suivre, à distance, la vie de l’Assemblée nationale et de son village du Béarn. Jean Lassalle a déjà parcouru près de 400 km à pied depuis son départ de Paris. L’étape du jour doit le conduire de Sangatte à Marck, toujours dans le Pas-de-Calais. Avant l’arrivée à Dunkerque, samedi.

Hollande prend des mesurettes face au scandale Cahuzac

Hollande prend des mesurettes face au scandale Cahuzac

Comme d’habitude Hollande tergiverse, un pas en avant, un pas en arrière. Il n’a pas compris que la crédibilité de l’austérité était désormais fortement atteinte pas l’affaire Cahuzac. Maintenant c’est Moscovici et  le ministère de l’intérieur qui vont être soumis à la question, les journalistes vont s’engager dans la brèche. . Annoncer une réforme du Conseil supérieur de la magistrature d’ici l’été pour renforcer l’indépendance de la justice ; prévoir une lutte contre les conflits d’intérêts et interdire tout mandat aux élus condamnés pour fraude fiscale et corruption, tout cela sent le réchauffé. Hollande aurait du profiter de l’affaire Cahuzac pour changer un gouvernement qui n’est pas crédible sur le plan économique et social. Hollande y sera sans doute contraint vers l’été mais ce sera alors sous la pression d’une part d’une opinion publique qui va un peu plus le lâcher, d’autre part sous  l’effet  des informations qui ne manqueront pas de filtrer sur le scandale Cahuzac voire sur d’autres (exemple le fait que le trésorier de campagne de Hollande dispose de comptes dans les paradis fiscaux). Hollande et son entourage ne se rendent  pas compte des dégâts collatéraux de cette affaire qui disqualifie toute la classe politique et les modalités actuelles de la démocratie. D’ici la fin de l’année, Hollande risque de voir son soutien populaire réduit autour de 20% (comme Jospin) ; dès lors ses marges d’action seront nulles et il n’aura plus qu’à désigner   un gouvernement d’experts et/ou d’union nationale en se consacrant à l’inauguration des chrysanthèmes. Comme dit Bayrou, on ne moralise pas la vie publique avec des rustines. Ce n’est pas demain que Hollande va s’attaquer au puisant syndicats des oligarques qui ont transformé la politique en carrière professionnelle et pour cause, il en vient.

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