Archive pour le Tag 'première'

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Borne: Départ du directeur de cabinet….. avant celui de la première ministre

Borne: Départ du directeur de cabinet….. avant celui de la première ministre

Le départ prochain du directeur de cabinet de la première ministre, Aurélien Rousseau pourrait bien préfigurer aussi celui de la première ministre elle-même.

L’usage en effet veut qu’un directeur de cabinet ou un membre important de l’équipe ministérielle par avant son ministre avant d’atterrir dans un placard doré. Quand le ministre par avant, il est beaucoup plus difficile pour les conseillers du ministre de se recaser ensuite.

Le départ d’Aurélien Rousseau constitue donc une sorte d’indicateur du changement possible de titulaires à Matignon. Un changement qui pourrait intervenir par exemple à partir du 14 juillet. Et pour terme tourner aussi définitivement la page de la question des retraites qui collent et sans doute collera toujours à la peau du parti de Macron.

D’après les informations du Monde et du Parisien , mardi soir, le directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, Aurélien Rousseau va quitter Matignon dans les prochaines semaines. Occupant depuis mai 2022 une fonction essentielle pour les rouages étatiques et pour la bonne coordination entre les services de la première ministre et du président de la République, ce haut fonctionnaire pourrait, selon le journal du soir, laisser son poste vacant rue de Varenne le 1er juillet prochain.

L’énarque, qui connaît bien Matignon, a souvent travaillé avec des premiers ministres de gauche : il était ainsi passé par les cabinets de Manuel Valls ou encore de Bernard Cazeneuve. Par ailleurs, il fut également membre de celui de Bertrand Delanoë lorsque le socialiste était encore maire de Paris. S’il était revenu dans la sphère politique il y a un an sur nomination d’Emmanuel Macron, Aurélien Rousseau gardait et a toujours quelques proches dans les hautes sphères de l’État. Il est ainsi marié à Marguerite Cazeneuve, spécialiste des retraites et ancienne conseillère à l’Élysée. Son beau-père est par ailleurs le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, rapporteur du budget.

Notation de la France : la première ministre conteste les agences de notation!

Notation de la France : la première ministre conteste les agences de notation!

Le gouvernement s’attend comme la plupart des experts d’ailleurs à un abaissement de la note financière de la France. Les faits qui justifient la diminution de la note sont pourtant objectifs avec un déficit budgétaire de l’ordre de 5 %’ (au lieu de 3% prévus par l’Europe), un envol de l’endettement à 113 % du PIB ( au lieu de 60% et alors que les Allemands sont à 70 %) et des charges financières qui annuellement représentent 50 milliards. Bref une véritable explosion des équilibres financiers.

En dépit de cela la première ministre veut discuter avec les agences de notation pour évaluer la capacité financière de la France et le gouvernement a déjà contesté l’abaissement de la note par l’agence Fitch.

Certes les Etats sont fondés à fournir des informations aux agences de notation et forcément tentent de justifier leur bilan financier. Pour autant, il n’appartient pas aux Etats de définir en commun avec les agences de notation la note à attribuer. De ce point de vue, le gouvernement français confond sans doute ce qui relève de l’autorité française et ce qui relève de l’autorité d’organismes internationaux indépendants .

Le gouvernement fait valoir ses réformes et eu des «discussions très étroites» avec l’agence financière Standard and Poor’s, avant sa notation attendue de la dette française début juin, a indiqué Élisabeth Borne dans un entretien diffusé dimanche par Radio J. Ces échanges ont eu lieu avec le ministre des Finances Bruno Le Maire, a précisé la première ministre, qui était interrogée sur le risque d’une dégradation de la note de crédit du pays, après celle infligée fin avril par l’agence Fitch.

Notation de la France : la Première ministre veut discuter avec Standard and Poor’s !

Notation de la France : la première ministre veut discuter avec Standard and Poor’s !

Le gouvernement s’attend comme la plupart des experts d’ailleurs à un abaissement de la note financière de la France. Les faits qui justifient la diminution de la note sont pourtant objectifs avec un déficit budgétaire de l’ordre de 5 %’ (au lieu de 3% prévus par l’Europe), un envol de l’endettement à 113 % du PIB ( au lieu de 60% et alors que les Allemands sont à 70 %) et des charges financières qui annuellement représentent 50 milliards. Bref une véritable explosion des équilibres financiers.

En dépit de cela la première ministre veut discuter avec les agences de notation pour évaluer la capacité financière de la France.

Certes les Etats sont fondés à fournir des informations aux agences de notation et forcément tentent de justifier leur bilan financier. Pour autant, il n’appartient pas aux Etats de définir en commun avec les agences de notation la note à attribuer. De ce point de vue, le gouvernement français confond sans doute ce qui relève de l’autorité française et ce qui relève de l’autorité d’organismes internationaux indépendants .

Le gouvernement fait valoir ses réformes et eu des «discussions très étroites» avec l’agence financière Standard and Poor’s, avant sa notation attendue de la dette française début juin, a indiqué Élisabeth Borne dans un entretien diffusé dimanche par Radio J. Ces échanges ont eu lieu avec le ministre des Finances Bruno Le Maire, a précisé la première ministre, qui était interrogée sur le risque d’une dégradation de la note de crédit du pays, après celle infligée fin avril par l’agence Fitch.

«Je pense qu’on mène des réformes, on a présenté récemment une trajectoire de nos finances jusqu’en 2027 dans laquelle on veut, comme le président de la République s’y était engagé, réduire notre déficit à 2,7 % (du PIB) en 2027», a-t-elle fait valoir. «On a aussi l’engagement dans cette trajectoire de baisser notre dette, et c’est ce que le ministre de l’Economie a eu l’occasion d’expliquer à Standard and Poor’s», a poursuivi la cheffe du gouvernement.

À lire aussiDette, déficit: pourquoi la France risque, encore une fois, de ne pas tenir ses engagements

Les grandes agences de notation évaluent régulièrement la capacité des États à rembourser leur dette. Fin avril, l’agence Fitch avait abaissé la note de la France, invoquant les fortes tensions sociales à l’œuvre autour de la réforme des retraites.

Interrogée sur un éventuel risque de récession en France, la première ministre a estimé que le gouvernement «agit pour que ce ne soit pas le cas». «On n’est pas simplement spectacteurs en train de se demander ce que va être la conjoncture», a-t-elle dit.

«On agit pour soutenir nos entreprises, la croissance économique, pour soutenir l’activité, et pouvoir avoir de la croissance y compris au service de la transition écologique et de la croissance au service de notre modèle social», a poursuivi Borne.

Les syndicats chez la première ministre : une exigence surtout de changement de méthode

Les syndicats chez la première ministre : une exigence surtout de changement de méthode


Les syndicats vont être reçu sur deux jours par la première ministre. Bien entendu, ils ne vont pas se priver d’exprimer leur désaccord total sur la réforme des retraites et demander l’annulation de la loi. Les autres sujets porteront surtout sur tout ce qui tourne autour de la problématique travail. Il y aura surtout une grande exigence syndicale sur le changement de méthode. En effet ,les syndicats refusent désormais d’être simplement convoqués pour écouter un projet gouvernemental sur lequel ils ne sont autorisés qu’à faire quelques commentaire dont ensuite il n’est pas tenu compte. Les syndicats veulent élaborer des priorités et d’autres méthodes ; une espèce de co-construction.

La Première ministre entend « veiller » à donner aux syndicats « des signaux positifs sur la méthode qu’on veut mettre en place ». « Même après ces mois agités, je reste convaincue qu’il faut donner plus de place à la négociation et au dialogue social », a-t-elle défendu dans Le Journal du dimanche.

« Il va falloir qu’on ait des gages » afin de « réinstaurer un climat de confiance », prévenait, fin avril, le président de la CFE-CGC, François Hommeril.

« On va avoir cette difficulté de retourner, discuter, travailler et faire des propositions avec des gens qui nous ont trahi et nous ont mal considérés. »

La CFDT a aussi des exigences concernant la méthode. « On retourne discuter, mais pas à n’importe quelles conditions », prévient le syndicat, émettant des doutes sur la volonté de l’exécutif de changer de manière de procéder. « Si des choses ne sont pas étudiées parce que tout est décidé à l’avance, ça ne nous convient pas. » De son côté, la CGT rappelle ses conditions pour un dialogue social apaisé : « Il n’y aura pas de retour à la normale si cette réforme [des retraites] n’est pas abandonnée. »

Illusion – « La France, première puissance industrielle…….. « décarbonée » en Europe  » ( Le Maire)

Illusion – « La France, première puissance industrielle…….. « décarbonée » en Europe  » ( Le Maire)


Faute d’être performante en matière industrielle, la France gouvernementale affirme que l’objectif est de devenir la première puissance industrielle mais….. décarbonée. Un objectif certes intéressant mais qui constitue aussi l’aveu de l’échec industriel global depuis 20 ans avec cette sanction indiscutable du déficit chronique de la balance commerciale en moyenne de plus de 100 milliards par an ( quand les Allemands dégagent , eux, un profit de 200 milliards !

Pour l’instant l’industrie verte qui va faire l’objet d’une future loi demeure évidemment un fantasme car au mieux on va réduire les émissions polluantes mais certainement pas les supprimer. En outre, sur le plan méthodologique il sera particulièrement difficile de distinguer ce qui est vert et ce qui n’est pas, ce qui est pollution locale et pollution importée.

La loi sur l’industrie verte a été ce jeudi par le président de la République. Face aux Etats-Unis et à la Chine, « la France va être la première nation en Europe à soutenir massivement son industrie et à protéger son marché », Le ministre de l’économie. Le rétablissement des comptes publics, ensuite !

L’idée n’est pas vraiment de faire un plan Marshall pour baisser les impôts, mais plutôt les dépenses publiques.

intreview De Bruno Lemaire dans la tribune

Le président de la République décline, ce jeudi 11 mai, la future loi sur « l’industrie verte » annoncée par vous-même en janvier. Combien d’emplois à la clé ? Combien de nouvelles usines ?

BRUNO LE MAIRE- Il y a deux objectifs très clairs dans ce texte sur « l’industrie verte » : produire de nouveau en France et produire mieux. Produire mieux parce que nous voulons être la première puissance industrielle décarbonée en Europe. Produire de nouveau en France parce que nous avons perdu plus de deux millions d’emplois industriels au cours des quatre décennies passées. C’est la faute économique la plus grave commise en France depuis l’après-guerre. Nous avons commencé à inverser la tendance avec la réforme de la fiscalité du capital en 2017, en créant un cadre fiscal favorable à l’industrie, notamment en baissant les impôts sur les sociétés et les impôts de production. Aucune majorité ne l’avait fait avant nous ! Avec ce projet de loi industrie verte, nous voulons accélérer la relance de notre machine à produire. C’est plusieurs dizaines de milliers d’emplois industriels supplémentaires d’ici 2030. L’enjeu est stratégique : face à la transition climatique, les grandes puissances s’organisent. La Chine soutient massivement son industrie et protège son marché. Les États-Unis, avec l’IRA, soutiennent massivement la production industrielle verte et protègent leur marché. Il faut que l’Europe fasse de même et la France, sous l’impulsion du président de la République, va être la première nation en Europe à s’engager dans cette voie.

Mais le risque de désindustrialisation reste élevé face à la concurrence américaine en raison des coûts de l’énergie trois fois plus élevés chez nous qu’aux USA…

Oui, les États-Unis ont un avantage compétitif. Mais nous avons tous les moyens pour nous défendre. Encore faut-il avoir le courage de briser un certain nombre de tabous ! Premier tabou : la fiscalité sur le capital. Oui, il faut une fiscalité sur le capital attractive si on veut réindustrialiser. Parce que l’industrie a une caractéristique, elle est lourdement capitalistique. Nous l’avons fait. Résultats : 300 usines ouvertes en deux ans et 90 000 emplois industriels créés. Deuxième tabou : l’accès à une électricité décarbonée à un coût raisonnable. La question énergétique est la grande question économique du XXIᵉ siècle. Notre réponse, c’est construire six nouveaux EPR et investir dans le nucléaire de nouvelle génération, notamment les réacteurs de petite taille. Le nucléaire doit s’accompagner d’une accélération du développement des énergies renouvelables et de sobriété.

Fumisterie- « La France, première puissance industrielle…….. « décarbonée » en Europe  » ( Le Maire)

Fumisterie- « La France, première puissance industrielle…….. « décarbonée » en Europe  » ( Le Maire)


Faute d’être performantes en matière industrielle, le gouvernement affirme que l’objectif est de devenir la première puissance industrielle mais décarbonée. Un objectif certes intéressant mais qui constitue aussi l’aveu de l’échec industriel global depuis 20 ans avec cette sanction indiscutable du déficit chronique de la balance commerciale en moyenne de plus de 100 milliards par an ( quand les Allemands dégagent , eux, un profit de 200 milliards !

Pour l’instant l’industrie verte qui va faire l’objet d’une future loi demeure évidemment un fantasme car au mieux on va réduire les émissions polluantes mais certainement pas les supprimer. En outre, sur le plan méthodologique il sera particulièrement difficile de distinguer ce qui est vert et ce qui n’est pas, ce qui est pollution locale et pollution importée.

La loi sur l’industrie verte sera détaillées ce jeudi par le président de la République. Face aux Etats-Unis et à la Chine, « la France va être la première nation en Europe à soutenir massivement son industrie et à protéger son marché », Le ministre de l’économie. Le rétablissement des comptes publics, ensuite !

L’idée n’est pas vraiment de faire un plan Marshall pour baisser les impôts, mais plutôt les dépenses publiques.

intreview De Bruno Lemaire dans la tribune

Le président de la République décline, ce jeudi 11 mai, la future loi sur « l’industrie verte » annoncée par vous-même en janvier. Combien d’emplois à la clé ? Combien de nouvelles usines ?

BRUNO LE MAIRE- Il y a deux objectifs très clairs dans ce texte sur « l’industrie verte » : produire de nouveau en France et produire mieux. Produire mieux parce que nous voulons être la première puissance industrielle décarbonée en Europe. Produire de nouveau en France parce que nous avons perdu plus de deux millions d’emplois industriels au cours des quatre décennies passées. C’est la faute économique la plus grave commise en France depuis l’après-guerre. Nous avons commencé à inverser la tendance avec la réforme de la fiscalité du capital en 2017, en créant un cadre fiscal favorable à l’industrie, notamment en baissant les impôts sur les sociétés et les impôts de production. Aucune majorité ne l’avait fait avant nous ! Avec ce projet de loi industrie verte, nous voulons accélérer la relance de notre machine à produire. C’est plusieurs dizaines de milliers d’emplois industriels supplémentaires d’ici 2030. L’enjeu est stratégique : face à la transition climatique, les grandes puissances s’organisent. La Chine soutient massivement son industrie et protège son marché. Les États-Unis, avec l’IRA, soutiennent massivement la production industrielle verte et protègent leur marché. Il faut que l’Europe fasse de même et la France, sous l’impulsion du président de la République, va être la première nation en Europe à s’engager dans cette voie.

Mais le risque de désindustrialisation reste élevé face à la concurrence américaine en raison des coûts de l’énergie trois fois plus élevés chez nous qu’aux USA…

Oui, les États-Unis ont un avantage compétitif. Mais nous avons tous les moyens pour nous défendre. Encore faut-il avoir le courage de briser un certain nombre de tabous ! Premier tabou : la fiscalité sur le capital. Oui, il faut une fiscalité sur le capital attractive si on veut réindustrialiser. Parce que l’industrie a une caractéristique, elle est lourdement capitalistique. Nous l’avons fait. Résultats : 300 usines ouvertes en deux ans et 90 000 emplois industriels créés. Deuxième tabou : l’accès à une électricité décarbonée à un coût raisonnable. La question énergétique est la grande question économique du XXIᵉ siècle. Notre réponse, c’est construire six nouveaux EPR et investir dans le nucléaire de nouvelle génération, notamment les réacteurs de petite taille. Le nucléaire doit s’accompagner d’une accélération du développement des énergies renouvelables et de sobriété.

« La France, première puissance industrielle…….. « décarbonée » en Europe « 

« La France, première puissance industrielle…….. « décarbonée » en Europe  » ( Le Maire)


Faute d’être performantes en matière industrielle, le gouvernement affirme que l’objectif est de devenir la première puissance industrielle mais des carbonée. Un objectif certes intéressant mais qui constitue aussi l’aveu de l’échec industriel global depuis 20 ans avec cette sanction indiscutable du déficit chronique de la balance commerciale en moyenne de plus de 100 milliards par an ( quand les Allemands dégagent , eux, un profit de 200 milliards !

Pour l’instant l’industrie verte qui va faire l’objet d’une future loi demeure évidemment un fantasme car au mieux on va réduire les émissions polluantes mais certainement pas les supprimer. En outre sur le plan méthodologique il sera particulièrement difficile de distinguer ce qui est vert et ce qui n’est pas.

La loi sur l’industrie verte sera détaillées ce jeudi par le président de la République. Face aux Etats-Unis et à la Chine, « la France va être la première nation en Europe à soutenir massivement son industrie et à protéger son marché », Le ministre de l’économie. Le rétablissement des comptes publics, ensuite !

et clairement, l’idée n’est pas vraiment de faire un plan Marshall pour baisser les impôts, mais plutôt les dépenses publiques.

intreview De Bruno Lemaire dans la tribune
Le président de la République décline, ce jeudi 11 mai, la future loi sur « l’industrie verte » annoncée par vous-même en janvier. Combien d’emplois à la clé ? Combien de nouvelles usines ?

BRUNO LE MAIRE- Il y a deux objectifs très clairs dans ce texte sur « l’industrie verte » : produire de nouveau en France et produire mieux. Produire mieux parce que nous voulons être la première puissance industrielle décarbonée en Europe. Produire de nouveau en France parce que nous avons perdu plus de deux millions d’emplois industriels au cours des quatre décennies passées. C’est la faute économique la plus grave commise en France depuis l’après-guerre. Nous avons commencé à inverser la tendance avec la réforme de la fiscalité du capital en 2017, en créant un cadre fiscal favorable à l’industrie, notamment en baissant les impôts sur les sociétés et les impôts de production. Aucune majorité ne l’avait fait avant nous ! Avec ce projet de loi industrie verte, nous voulons accélérer la relance de notre machine à produire. C’est plusieurs dizaines de milliers d’emplois industriels supplémentaires d’ici 2030. L’enjeu est stratégique : face à la transition climatique, les grandes puissances s’organisent. La Chine soutient massivement son industrie et protège son marché. Les États-Unis, avec l’IRA, soutiennent massivement la production industrielle verte et protègent leur marché. Il faut que l’Europe fasse de même et la France, sous l’impulsion du président de la République, va être la première nation en Europe à s’engager dans cette voie.

Mais le risque de désindustrialisation reste élevé face à la concurrence américaine en raison des coûts de l’énergie trois fois plus élevés chez nous qu’aux USA…

Oui, les États-Unis ont un avantage compétitif. Mais nous avons tous les moyens pour nous défendre. Encore faut-il avoir le courage de briser un certain nombre de tabous ! Premier tabou : la fiscalité sur le capital. Oui, il faut une fiscalité sur le capital attractive si on veut réindustrialiser. Parce que l’industrie a une caractéristique, elle est lourdement capitalistique. Nous l’avons fait. Résultats : 300 usines ouvertes en deux ans et 90 000 emplois industriels créés. Deuxième tabou : l’accès à une électricité décarbonée à un coût raisonnable. La question énergétique est la grande question économique du XXIᵉ siècle. Notre réponse, c’est construire six nouveaux EPR et investir dans le nucléaire de nouvelle génération, notamment les réacteurs de petite taille. Le nucléaire doit s’accompagner d’une accélération du développement des énergies renouvelables et de sobriété.

Syndicats: Invitation de la Première ministre les 16 et 17 mai

Syndicats: Invitation de la Première ministre les 16 et 17 mai

La première ministre a invité les cinq syndicats représentatifs à la rencontrer à Matignon dans une dizaine de jours. Ces derniers seront reçus un par un. Le gouvernement évidemment va s’efforcer de diviser l’union qui a résisté depuis plusieurs mois aux tentatives de manœuvre du pouvoir. Pour le Gouvernement, l’objectif est clair: faire oublier l’affaire de la réforme des retraites et proposer des réflexions sur des sujets relativement vagues pour passer à autre chose avec le maximum de syndicats.

Dans la forme, la Première ministre prend toujours la précaution de ne pas fâcher les syndicats. Pourtant, elle est cependant l’archétype de ces technocrates qui doivent leur carrière uniquement à leur passage dans les différents cabinets de droite et de gauche et qui finalement d’une part sont coupés des réalités sociales, d’autre part ne sont pas performants pour la gestion de ce qui relève de l’intérêt national. Surtout avec une Élisabeth Borne qui conçoit la concertation à sens unique et qui a bien du mal à comprendre ce qu’est une négociation et encore une cogestion.

L’objectif de cette rencontre est surtout de conforter le positionnement politique d’une Première ministre aujourd’hui relativement paralysée et en plus souvent critiquée par Macron et d’autres dans la majorité même.

Ces entrevues seront menées en «format bilatéral». Elles auront donc lieu une par une, et sans que l’intersyndicale ne soit reçue au complet, au contraire de la dernière réunion, qui s’était tenue début avril. Elle s’était alors soldée par un échec. La première ministre avait déjà annoncé sa volonté de revoir les représentants des salariés, afin de déployer son «agenda social». Elle se disait alors «convaincue qu’à tous les niveaux, c’est par le dialogue social qu’on apporte des bonnes solutions au bénéfice des salariés».

Inflation–Espagne: la TVA sur les aliments de première nécessité supprimée

Inflation–Espagne: la TVA sur les aliments de première nécessité supprimée

Pedro Sanchez, le premier ministre espagnol, a annoncé La suppression de la TVA sur les aliments de première nécessité pour faire face à l’inflation.

Plus d’aides pour les aliments et moins de ristournes sur le carburant. Plus de subventions ciblées et moins de cadeaux universels. Voilà en substance le dernier ensemble de mesures, le sixième depuis l’invasion de l’Ukraine, que prend le gouvernement espagnol pour aider familles et entreprises à faire face à l’inflation. Les dispositions adoptées par l’exécutif ont été annoncées ce mardi par le président du gouvernement lui-même, le socialiste Pedro Sanchez, comme il est de coutume à l’issue du dernier Conseil des ministres de l’année. Une manière aussi de se réserver les bonnes nouvelles à la veille d’une année 2023 qui sera rythmée par les élections municipales, régionales et législatives.

Espagne: la TVA sur les aliments de première nécessité supprimée

Espagne: la TVA sur les aliments de première nécessité supprimée

Pedro Sanchez, le premier ministre espagnol, a annoncé La suppression de la TVA sur les aliments de première nécessité pour faire face à l’inflation.

Plus d’aides pour les aliments et moins de ristournes sur le carburant. Plus de subventions ciblées et moins de cadeaux universels. Voilà en substance le dernier ensemble de mesures, le sixième depuis l’invasion de l’Ukraine, que prend le gouvernement espagnol pour aider familles et entreprises à faire face à l’inflation. Les dispositions adoptées par l’exécutif ont été annoncées ce mardi par le président du gouvernement lui-même, le socialiste Pedro Sanchez, comme il est de coutume à l’issue du dernier Conseil des ministres de l’année. Une manière aussi de se réserver les bonnes nouvelles à la veille d’une année 2023 qui sera rythmée par les élections municipales, régionales et législatives.

Finances- Paris passe devant Londres comme première Bourse européenne

Finances- Paris passe devant Londres comme première Bourse européenne

Le rêve pour les brexiteurs de faire de Londres « Singapour sur Tamise » s’écroule; pire, la bourse de Paris dépasse maintenant en volume de capitalisation la bourse de Londres. Une réalité financière mais surtout aussi un symbole politique .

Les partisans du Brexit avaient pourtant entretenu l’illusion qu’au contraire Londres pourrait devenir encore davantage la bourse de référence de l’Europe en se séparant des contraintes de l’Union européenne. Le problème heureusement, c’est que tout n’est pas que spéculation et qu’il y a des réalités économiques qu’il faut prendre aussi en compte. Or dans la crise actuelle l’Europe parvient à s’en sortir nettement mieux que la Grande-Bretagne qui se retrouve isolée et dont les fondamentaux sont plus mauvais que ceux de l’Europe continentale aussi bien en termes d’inflation, de croissance ou de progression des inégalités.

La Bourse de Paris affiche très précisément une capitalisation de 2.823 milliards de dollars, contre 2.821 milliards pour celle de Londres.

Certaines entreprises ont tout simplement fait leurs adieux à la Bourse de Londres ces dernières années, à l’instar de Ryanair . La compagnie aérienne a préféré protéger sa licence européenne plutôt que ses actionnaires britanniques. Elle a renoncé à sa cotation londonienne au profit de Dublin, toujours dans l’Union européenne. Le groupe minier BHP, l’un des géants du secteur, a, de son côté, mis fin à sa cotation à Londres pour aller se coter en Australie.

La morosité économique du Royaume-Uni a également pesé sur sa devise, un facteur essentiel lorsqu’il s’agit de comparer la Bourse de Londres, où les sociétés sont cotées en livres sterling, et celle de Paris, où règne l’euro. Là aussi, le match est sans appel : la valeur de la devise britannique a plongé de 16 % face à l’euro depuis début 2016, l’année du vote du Brexit, dont une baisse de 4,6 % cette année.

École : retour des maths en première

École : retour des maths en première.

Dans le dernier classement PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis) de 2019, en termes de compétences en mathématiques, les élèves français se situent à la 23è position des 79 pays évalués. Un quart des élèves n’a pas le niveau attendu en mathématiques à l’issue de la classe de troisième, selon le ministère de l’Education nationale, Avec des conséquences pour la suite des études.

Par ailleurs, les experts avaient dénoncé une réforme vecteur d’inégalités sociales dans un communiqué publié au début de l’année 2022. « C’est la moindre diversité des parcours de mathématiques et leur élitisme assumé par le ministère qui sont en partie responsables de la baisse des effectifs et de l’augmentation des inégalités, car ils élèvent des barrages, filtrant en particulier les filles et les élèves qui ne sont pas issus des milieux très favorisés », écrivaient-elles.

Face à ces multiples critiques, « le ministre revient sur le lycée Banquer de manière un peu forcée », estime la secrétaire générale du SNES-FSU, Sophie Vénétitay. « Mais il reste des questions: y aura-t-il suffisamment de professeurs? Quelle articulation entre première et terminale? Et rien n’est dit des programmes ».

La première ministre britannique déjà éjectée !

La première ministre britannique déjà éjectée !

Il n’aura fallu que quelques semaines à la nouvelle première ministre britannique pour se discréditer aussi bien dans l’opinion que dans la classe politique. Finalement, elle a fait du Boris Johnson en annonçant une chose mais en faisant le contraire. Grâce à ses discours particulièrement irresponsables et démagogiques, elle est parvenue à arracher ce poste à Boris Johnson que certains regrettent déjà ! On objectera évidemment que c’est la pratique habituelle pour se faire élire dans nombre de pays mais le revirement aussi brutal que ridicule de la première ministre la rend encore plus détestable que Boris Johnson lui-même.

La vérité c’est que la Grande-Bretagne ne cesse de s’enfoncer dans la crise et que le prétexte du brexit est illusoire. La première ministre avait promis l’allégement de la fiscalité mais elle est contrainte de la renforcer devant la pression des marchés financiers . Du coup le ministre des finances a été évincé.L’objectif pour la première ministre était de sauver son poste. Peine perdue, le parti conservateur en pleine dérive lui a intimé de démissionner.

Un parti conservateur lui aussi idéologiquement en pleine perdition est sous l’emprise d’arriviste qui n’ont en réalité aucune conviction. Après le brexit , la Grande-Bretagne qui se voyait déjà comme le Singapour de l’Europe se retrouve complètement isolé non seulement de cette Europe mais du reste du monde qui ne considère désormais la péninsule britannique que comme un territoire secondaire. La Grande-Bretagne connaît évidemment une crise énergétique mais dont le coût est particulier puisqu’il atteint en moyenne 5500 € par ménage. La dérive des prix dépasse les 10 %, les perspectives de croissance pour 2023 sont catastrophiques et la livre est soumise à de très fortes pressions de la part des marchés financiers.

La première ministre britannique déjà en sursis !

La première ministre britannique déjà en sursis !

Il n’aura fallu que quelques semaines à la nouvelle première ministre britannique pour se discréditer aussi bien dans l’opinion que dans la classe politique. Finalement, elle a fait du Boris Johnson en annonçant une chose mais en faisant le contraire. Grâce à ses discours particulièrement irresponsables et démagogiques, elle est parvenue à arracher ce poste à Boris Johnson que certains regrettent déjà ! On objectera évidemment que c’est la pratique habituelle pour se faire élire dans nombre de pays mais le revirement aussi brutal que ridicule de la première ministre la rend encore plus détestable que Boris Johnson lui-même.

La vérité c’est que la Grande-Bretagne ne cesse de s’enfoncer dans la crise et que le prétexte du brexit est illusoire. La première ministre avait promis l’allégement de la fiscalité mais elle est contrainte de la renforcer devant la pression des marchés financiers . Du coup le ministre des finances a été évincé.

Pour The Times, le constat est clair : « Truss se bat pour sa survie ».

L’édition du week-end du FT se concentre, elle, sur le sacrifice de Kwarteng, avec le titre : « Truss limoge Kwarteng dans le but de sauver le poste de premier ministre ». Le commentateur politique Robert Shrimsley demande ostensiblement « à quoi sert Liz Truss maintenant » compte tenu des revirements politiques, ajoutant que ses députés ne lui font plus confiance.

Liz Truss, Première ministre britannique championne de l’impopularité internationale

Liz Truss, Première ministre britannique championne de l’impopularité internationale

D’aprèsl’enquête d’opinion réalisée par la firme américaine Morning Consult, Liz Truss, Première ministre britannique est championne de l’impopularité internationale.

Il est vrai qu’elle a réussi l’exploit de se contredire à peu près sur tous les sujets en quelques jours dépassant en cela les contradictions de Boris Johnson lui-même. Notons que cette première place pourrait lui être disputée par Poutine mais ce dernier n’a pas été sondé.
.
Avec un taux d’approbation de seulement 19% et un solde négatif de 47 points entre les appréciations favorables et défavorables dans l’enquête d’opinion réalisée par la firme américaine Morning Consult, elle figure en queue de peloton du hit-parade des grands dirigeants étrangers. Elle est devancée par le chancelier autrichien Karl Nehammer (22%, -46 points) et son homologue tchèque Petr Fiala (26% , -42 points). Emmanuel Macron (31%, -31 points) figure au treizième rang d’un hit-parade mené par l’Indien Narendra Modi (75%, +55 points), le Mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador (66%, +39 points) et l’Australien Anthony Albanese (58%, +29 points). Vladimir Poutine ne figure pas dans le tableau alors que le président des Etats-Unis, Joe Biden, est septième avec 43% d’appréciations positives et un solde négatif de 7 points.

Taux d’approbation

Narendra Modi (India)
75%

Andrés Manuel López Obrador (Mexico)
66%

Anthony Albanese (Australia)
58%

Magdalena Andersson (Sweden)
54%

Mario Draghi (Italy)
54%

Ignazio Cassis (Switzerland)
49%

Joe Biden (United States)
43%

Micheál Martin (Ireland)
40%

Jair Bolsonaro (Brazil)
42%

Justin Trudeau (Canada)
40%

Alexander De Croo (Belgium)
34%

Pedro Sánchez (Spain)
32%

Emmanuel Macron (France)
31%

Fumio Kishida (Japan)
28%

Olaf Scholz (Germany)
28%

Jonas Gahr Støre (Norway)
27%

Mateusz Morawiecki (Poland)
26%

Petr Fiala (Czech Republic)
26%

Karl Nehammer (Austria)
22%

Liz Truss (United Kingdom)
19%

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