Archive pour le Tag 'première'

NFG et Lucie Castets : Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

NFG et Lucie Castets : Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

Budget de la Sécu : Une première grève à l’hôpital le 29 octobre

Budget de la Sécu : Une première grève à l’hôpital le 29 octobre 

Quatre syndicats de la fonction publique hospitalière appellent vendredi les agents à se mettre en grève le 29 octobre pour protester contre le budget de la Sécurité sociale pour 2025«en deçà des besoins». Le gouvernement a présenté jeudi soir un budget 2025 très contraint, qui vise à contenir le déficit de la Sécurité sociale à 16 milliards d’euros en 2025, après 18 milliards en 2024.

Pour faire plusieurs milliards d’économies, le gouvernement prévoit notamment de transférer aux complémentaires santé une part plus grande du remboursement des consultations médicales, d’abaisser le plafond des indemnités perçues en cas d’arrêt maladie, ou encore de décaler de six mois la revalorisation annuelle des retraites. 

Foot ligue 1: première défaite de l’OM

Foot ligue 1: première défaite de l’OM

L’OM a concédé sa première défaite de la saison ce dimanche, en s’inclinant à Strasbourg (1-0). Les hommes de Roberto De Zerbi ont payé cher leur première période ratée et voient désormais le PSG et Monaco les devancer de trois points en tête du classement. 

Bangladesh : la Première ministre prend la fuite

 

Pour avoir voulu réserver certains emplois publics aux partisans de son parti, la première ministre du Bangladesh a mis le feu aux pays. Une révolution qui a fait plus de 300 morts et qui se termine par la fuite de la Première ministre.

La Première ministre du Bangladesh a pris la fuite ce lundi, juste avant que son palais soit pris d’assaut par des manifestants antigouvernementaux. Le chef de l’armée a annoncé peu de temps après son intention de former un gouvernement intérimaire alors que le pays fait face à des manifestations sanglantes depuis plusieurs semaines.

Le Bangladesh est traversé par de violentes manifestations depuis un mois, à l’encontre du gouvernement et de la Première ministre, Sheikh Hasina. Ce lundi, cette dernière a même dû prendre la fuite avant l’assaut de son palais. La situation a même provoqué l’émoi à l’intention, la diplomatie américaine appelant « au calme et à la retenue » ce lundi, tandis que l’Union européenne a jugé « essentiel qu’une transition ordonnée et pacifique vers un gouvernement démocratiquement élu soit assurée ».

 

Duralex: Lucie Castets payée par la mairie de Paris en visite de Première ministre…potentielle

Duralex:  Lucie Castets payée par la mairie de Paris en visite de Première ministre…potentielle

 

En voilà une au moins qui ne manque pas de culot d’abord en inversant les rôles et en demandant d’être nommé Première ministre par le président de la république, ensuite en effectuant un petit tour de France aux frais de la princesse alors qu’elle est  payée par la mairie de Paris.( Une visite d’autant plus curieuse qu’une solution a été trouvée pour l’usine de Duralex à Orléans avec le projet de coopérative). La visite de Lucie Castets a comme un parfum de récupération un peu tardive.
« Mais que vient faire la directrice des finances de la ville de Paris, madame Castets chez Duralex? Personne n’est dupe. Elle, qui s’est quasiment auto-proclamée Première ministre, vient faire un ‘coup de com’, une petite récupération politicienne. C’est cela la nouvelle gauche? », a-t-il tancé sur Twitter (ex-Twitter).

« Lamentable », a-t-il ajouté avant de prier: « Arrêtez vos petites manœuvres et laissez les salariés de Duralex travailler dans la sérénité, loin de la médiocrité politique, pour réussir ce beau projet de Scop pour lequel je me suis tant battu ».

Le 26 juillet dernier, lorsque le site industriel avait reçu le feu vert du tribunal de commerce pour sa reprise en coopérative, Serge Grouard avait loué avec soulagement « un projet industriel que nous avons dès le début trouvé très robuste, permettant de maintenir la totalité des emplois actuels ».

Un apport important d’argent publique est notamment prévu pour maintenir l’activité de l’usine. Ainsi la collectivité locale compte racheter le site de la verrerie pour une somme estimée entre 5 et 8 millions d’euros, tandis que la région a promis de doubler l’apport au capital des salariés, d’apporter une avance remboursable d’un million d’euros et de participer avec la Banque publique d’investissement (BPI) « à garantir les prêts bancaire ».

JO – Natation : Première médaille d’or pour Marchand mais pas la dernière

JO – Natation : Première médaille d’or pour Marchand mais pas la dernière

 

Première médaille d’heures pour Marchand mais pas la dernière avec en plus un record : En 4 min 02 sec 95/100e, nouveau record olympique, le Français a devancé de près de six secondes le Japonais Tomoyuki Matsushita (4:08.62) et l’Américain Carson Foster (4:08.66). Revivez la dernière minute de cette course d’anthologie.

Une bonne journée pour la France. Quatre nouvelles médailles pour les Bleus, dimanche, avec deux médailles d’or, une en argent et une en bronze. La France se classe toujours quatrième derrière le Japon, premier avec 7 médailles (4 Or, 2 Argent, 1 bronze), l’Australie, deuxième, avec 6 médailles (4 Or, 2 Argent) et les Etats-Unis, troisièmes, avec 12 médailles (3 Or, 6 Argent, 3 Bronze).

Politique : Pourquoi pas Nabilla comme première ministre ?

Politique :P ourquoi pas Nabilla comme première ministre ?

Les différents partis politiques se concurrencent quant à la médiocrité de leur leader. Ainsi cette semaine on a assisté à des propositions pour le poste de Premier ministre tout à fait fantaisistes. D’autres viendront dans le climat de décomposition politique actuelle. La dernière proposition de la gauche et celle d’une  » haute fonctionnaire » chargée des finances et  des achats à la mairie de Paris (on a discrètement effacé son CV de Wikipédia pour en faire une éventuelle première ministre présentable !).  Au sein même de la majorité ( l’ancienne) , on a même avancé le nom de Darmanin qui cherche à faire une alliance avec les anciens républicains, Édouard Philippe, Vauquiez voire certains du rassemblement national ( les petits dîners secrets notamment entre Édouard Philippe et Le Pen).

L’Opinion considère, après avoir salué le vote anti Macron, que la France politique est ingérable et réclame un gouvernement d’union. Gouvernement d’union impossible avec les oukazes des uns et des autres qui d’ailleurs pensent davantage à l’élection présidentielle de 2027( voire avant) qui a la gouvernance dans l’intérêt général actuellement.

Au point où on en est, on pourrait aussi avancer l’idée de Nabilla comme future première ministre, elle remplit les conditions d’incompétence totale comme d’autres candidats.

Politique : Pourquoi pas Nabilla comme première ministre ?

Politique :P ourquoi pas Nabilla comme première ministre ?

Les différents partis politiques se concurrencent quant à la médiocrité de leur leader. Ainsi cette semaine on a assisté à des propositions pour le poste de Premier ministre tout à fait fantaisistes. D’autres viendront dans le climat de décomposition politique actuelle. La dernière proposition de la gauche et celle d’une  » haute fonctionnaire » chargée des achats à la mairie de Paris (on a discrètement effacé son CV de Wikipédia pour en faire une éventuelle première ministre présentable !).  .Au sein même de la majorité ( l’ancienne) , on a même avancé le nom de Darmanin qui cherche à faire une alliance avec les anciens républicains, Édouard Philippe, Vauquiez voire certains du rassemblement national ( les petits dîners secrets notamment entre Édouard Philippe et Le Pen).

L’Opinion considère, après avoir salué le vote anti Macron, que la France politique est ingérable et réclame un gouvernement d’union. Gouvernement d’union impossible avec les oukazes des uns et des autres qui d’ailleurs pensent davantage à l’élection présidentielle de 2027( voire avant) qui a la gouvernance dans l’intérêt général actuellement.

Au point où on en est, on pourrait aussi avancer l’idée de Nabilla comme future première ministre, elle remplit les conditions d’incompétence totale comme d’autres candidats.

Première ministre : encore un nouveau nom, Toubiana

Première ministre : encore un nouveau nom,  Toubiana

La guerre des noms au sein de NFP continue moins pour proposer un candidat à Matignon que pour renvoyer la responsabilité du refus d’une proposition au camp d’en face. Aujourd’hui, c’est donc le nom de Laurence Tubiana  qui vient d’être proposé par le PSE, les écolos et les communistes.

De toute manière, cette nouvelle proposition ne change rien au rapport de force puisque NFP demeure sans majorité et ne peut donc constituer un gouvernement très durable.

 

Alors que La France Insoumise avait rejeté l’idée d’une personnalité de la société civile, et annoncé suspendre les discussions, ses partenaires de gauche lui avaient proposé une «candidature commune» en ce sens, préalable pour une «reprise des discussions».

Le choix de l’ancienne ambassadrice de la Cop 21 à Paris – plus centriste que celui d’Huguette Bello – avait beau ne pas être encore dévoilé, le Parti socialiste misait déjà sur cette proposition pour «reprendre immédiatement les discussions». Huit jours après être arrivé en tête des législatives avec le plus grand nombre de sièges (182), le Nouveau Front populaire n’a toujours pas trouvé d’accord sur un dispositif gouvernemental. À l’annonce des résultats le 7 juillet, celle qui dirige la Fondation européenne pour le climat avait exprimé son «soulagement». En appelant à «mieux écouter le message des Français et proposer les mesures justes et équitables qui répondent à leurs préoccupations.»

De quoi convaincre les Insoumis ? Au regard des premières réactions, les discussions internes au NFP devraient se prolonger. Voire s’enliser. Aussitôt l’information révélée, le député LFI Paul Vannier a qualifié Laurence Tubiana de «Macron-compatible». Et de cingler : «Ce serait une trahison de l’engagement pris devant des millions d’électeurs.»

Bref un nouveau nom sans doute encore refusé dans un match toujours aussi nul qui ne vise  pas à faire émerger un Premier ministre mais a faire porter le chapeau de son absence au camp d’en face. Un petit jeu qui va rapidement lasser l’opinion publique et discrédité même NFP.  à présenter un candidat à Matignon.

Première ministre: Huguette Bello renonce

Première ministre: Huguette Bello  renonce

Encore un nom jeté en pâture pour troubler davantage la situation: celui d’Huguette Bello dont l’idée aura duré deux jours et qui finalement renonce.

Les négociations repartent à zéro à gauche. La présidente de la région La Réunion Huguette Bello a annoncé ce dimanche 14 juillet «décliner sans plus attendre l’offre» de devenir première ministre au nom du Nouveau Front populaire (NFP), faute d’accord entre les partenaires. Dans un communiqué, elle dit «prendre acte» que sa candidature «ne fait pas l’objet d’un consensus entre toutes les composantes du Nouveau Front Populaire, et notamment qu’elle n’est pas soutenue par le Parti Socialiste»«Dans ces conditions et soucieuse d’un accord rapide au sein du NFP, j’ai décidé de décliner sans plus attendre l’offre qui m’a été faite», a-t-elle ajouté.

Pourquoi pas Nabilla comme première ministre ?

Pourquoi pas Nabilla comme première ministre ?

Les différents partis politiques se concurrencent quant à la médiocrité de leur leader. Ainsi cette semaine on a assisté à des propositions pour le poste de Premier ministre tout à fait fantaisistes. D’autres viendront dans le climat de décomposition politique actuelle. Moins pour faire face à la crise que pour discréditer la démocratie. Au sein même de la majorité ( l’ancienne) , on a même avancé le nom de Darmanin qui cherche à faire une alliance avec les anciens républicains, Édouard Philippe voire certains du rassemblement national ( les petits dîners secrets notamment entre Édouard Philippe et Le Pen).

L’Opinion considère, après avoir salué le vote anti Macron, que la France politique est ingérable et réclame un gouvernement d’union. Gouvernement d’union impossible avec les oukazes des uns et des autres qui d’ailleurs pensent davantage à l’élection présidentielle de 2027( voire avant) qui a la gouvernance dans l’intérêt général actuellement.

Au point où on en est, on pourrait aussi avancer l’idée de Nabilla comme future première ministre, elle remplit les conditions d’incompétence totale comme d’autres candidats.

Pourquoi pas Nabilla comme première ministre

Pourquoi pas Nabilla comme première ministre

Les différents partis politiques se concurrencent quant à la médiocrité de leur leader. Ainsi cette semaine on a assisté à des propositions pour le poste de Premier ministre tout à fait fantaisistes. D’autres viendront dans le climat de décomposition politique actuelle. Moins pour faire face à la crise que pour discréditer la démocratie. Au sein même de la majorité ( l’ancienne) , on a même avancé le nom de Darmanin qui cherche à faire une alliance avec les anciens républicains, Édouard Philippe voire certains du rassemblement national ( les petits dîners secrets notamment entre Édouard Philippe et Le Pen).

L’Opinion considère, après avoir salué le vote anti Macron, que la France politique est ingérable et réclame un gouvernement d’union. Gouvernement d’union impossible avec les oukazes des uns et des autres qui d’ailleurs pensent davantage à l’élection présidentielle de 2027( voire avant) qui a la gouvernance dans l’intérêt général actuellement.

Au point où on en est, on pourrait aussi avancer l’idée de Nabilla comme future première ministre, elle remplit les conditions d’incompétence totale comme d’autres candidats.

Macron transforme le RN en première force politique

 

Macron transforme le RN en première force politique

Le premier tour du scrutin législatif, tenu le 30 juin 2024, après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin par Emmanuel Macron, a vu le RN et ses alliés devancer les autres formations (34 %) suivis par la coalition de gauche du NFP (28,1 %) et le camp présidentiel (20,3 %) – selon les estimations réalisées à la sortie du premier tour des législatives. La participation est évaluée entre 65,5 % et 69,7 %, un record depuis le premier tour de 1978. Mathias Bernard, historien de la Ve République analyse dans The Conversation  les enjeux de ce moment politique inattendu.

Comment analysez-vous ce vote RN ? Quels en sont selon vous les principaux ressorts ?

Ce succès du RN est le résultat d’une progression qui s’est échelonnée sur quarante ans, autour de trois principales phases. Une première phase de progression très rapide et continue, entre 1984 (année où le FN fait irruption sur la scène électorale, en obtenant 10 % des voix aux élections européennes et 1988 (où Jean-Marie Le Pen recueille 14,5 % des voix à l’élection présidentielle). Puis suit une longue période d’implantation dans le paysage politique, entre 1988 et le milieu des années 2000, au cours de laquelle le FN maintient globalement son poids électoral (autour de 15 %) mais enregistre des victoires symboliques (la conquête de plusieurs villes lors des municipales de 1995, une présence au second tour de la présidentielle de 2002), surtout, constitue un véritable réseau de cadres et d’élus locaux, comme un parti « normal ».

Vient enfin, une phase de normalisation, enclenchée à partir de 2011 après un « trou d’air » à la fin des années 2000, qui permet au RN de reprendre sa progression. Progression qui s’accélère à partir de 2017 jusqu’à atteindre, au cours de ces élections européennes et législatives, des sommets rarement égalés par un seul parti politique dans l’histoire électorale française.
Le principal ressort de la progression récente du vote RN, c’est la capacité de ce parti à proposer une offre politique apparemment nouvelle et à bénéficier de ce fait d’un réflexe « dégagiste » dont avait profité en son temps Emmanuel Macron. Mais c’est surtout sa capacité à s’adresser depuis longtemps à un électorat populaire délaissé par les autres organisations politiques (notamment par la gauche) et à proposer des réponses apparemment simples à une forte demande de protection, aussi bien dans le domaine de la sécurité que par rapport à des problématiques sociales et aux conditions de vie.

La Ve République a-t-elle jamais connu une crise aussi profonde ?

Cette crise n’est pas la première de notre histoire politique récente. En fait, les crises sont une composante essentielle de la vie politique française contemporaine qui, depuis la Révolution française, est marquée par une culture du conflit et de la radicalité mais aussi par la conviction que « tout est politique ». Les clivages sociaux, économiques, culturels nourrissent ainsi les affrontements politiques – c’est d’ailleurs ce que nous constatons aujourd’hui.

La sensibilité de la politique aux crises explique l’instabilité institutionnelle qui a longtemps caractérisé la France : en moins de 150 ans, entre 1815 et 1958, la France a connu deux monarchies, un Empire, un régime autoritaire (l’État français, gouvernement de Vichy) et quatre Républiques !

La Ve République elle-même est mise en place en 1958 dans un contexte de crise profonde, provoquée notamment par la guerre d’Algérie. Et, au cours des premières années de son existence, elle a été confrontée à des crises dont l’ampleur est largement équivalente à celle de la crise que nous connaissons aujourd’hui : tentative d’assassinat du président de la République, dissolution de l’Assemblée nationale à l’automne 1962 suite à l’adoption d’une motion de censure, mouvement radical de contestation dans les universités puis dans l’ensemble du monde du travail en mai 68…

Le fait que les institutions aient résisté à toutes ces crises, ainsi qu’aux alternances politiques et à la cohabitation, a sans doute entretenu l’illusion d’une vie politique dépassionnée, voire quasi consensuelle. La situation que nous connaissons depuis une dizaine d’années montre qu’il n’en est rien.

Quel que soit le résultat final du scrutin, Emmanuel Macron restera-t-il comme le président qui aura potentiellement porté le Rassemblement national au pouvoir, d’abord au Parlement avec ses 89 députés élus en 2022, voire comme majorité et enfin, comme « premier parti de France » ?

C’est en effet à la fois le paradoxe et l’échec de sa présidence. Le candidat qui, en 2017, se présentait comme le meilleur rempart contre le RN a, en effet, contribué à sa progression et favorisé sa prise de pouvoir. Ce paradoxe est d’abord consubstantiel au positionnement initial d’Emmanuel Macron : en cherchant à recomposer la vie politique française autour de deux nouveaux pôles – les nationalistes conservateurs et les progressistes –, il a fait du RN la principale force d’opposition à sa politique et lui a donc permis de capter, de façon privilégiée, les voix de tous ceux qu’indisposait la politique de la majorité, de plus en plus impopulaire.

En outre, depuis les législatives de 2022, le président réélu et sa majorité ont contribué à banaliser le RN en donnant le sentiment que c’est désormais La France insoumise qui constitue la principale menace pour l’ordre républicain : en témoignent les campagnes lancées contre l’antisémitisme supposé de certains élus LFI ainsi que le positionnement adopté par la majorité sortante au cours de cette législative, visant à faire barrage aux deux extrêmes.

Enfin, l’incompréhensible décision de dissoudre l’Assemblée nationale, au moment où le RN a atteint le meilleur score de son histoire et où la majorité subit un revers qui lui ôte toute crédibilité pour être un rempart contre l’extrême droite, est, au moins à court terme, un cadeau fait à l’adversaire.

Les dernières semaines ont vu un regain de mobilisations dans la rue – pour le Nouveau Front populaire, contre le Rassemblement national, mais pas, a priori en soutien à ce dernier, pourtant donné favori des urnes. Comment expliquer ce paradoxe ? Que nous dit-il de l’effervescence de la rue, contrairement à l’effet gilets jaunes par exemple ?

La mobilisation de la gauche contre l’extrême droite s’inscrit depuis toujours dans la continuité des combats antifascistes – le choix du terme « Nouveau front populaire » pour désigner la coalition de gauche lors de ces législatives renvoie directement à cette filiation.

Et ces combats se sont déroulés d’abord sous la forme de manifestations et de défilés pacifiques, très présents dans la mémoire collective de gauche : manifestation du 9 février 1934 en réaction à l’émeute du 6 février 1934 organisée par les ligues, rassemblement du 14 juillet 1935 qui est l’acte fondateur du Front populaire, lui-même héritier de la Révolution française…

De son côté, depuis que l’extrême droite a clairement choisi la stratégie électorale, dans les années 1980, elle a abandonné l’activisme de rue qui l’avait caractérisée au cours des « années 68 ».

De fait, elle n’a recouru que de façon limitée et ponctuelle aux manifestations de rue, essentiellement à l’occasion de la fête annuelle de Jeanne d’Arc. Et lorsque Jean-Marie Le Pen est qualifié au second tour de l’élection présidentielle de 2002, ses opposants, principalement de gauche, se mobilisent dans la rue, faisant même du défilé du 1er mai un véritable référendum anti-Le Pen : en revanche, le FN n’organise alors aucune contre-manifestation.

La stratégie de banalisation engagée par Marine Le Pen à partir de 2011 rend le RN encore plus prudent dans son recours à la rue. L’appui au mouvement des « gilets jaunes » fait figure d’exception. Mais ce n’est pas le RN qui a pris l’initiative de ce mouvement, et il a surtout cherché à en capter le potentiel contestataire pour déstabiliser le pouvoir d’Emmanuel Macron.

 

Le terme « front républicain » a-t-il encore un sens ? Qui l’incarne désormais ?

La notion de « front républicain » ne fait plus consensus, mais elle continue à faire sens auprès d’une partie de l’électorat et du personnel politique. C’est d’ailleurs ce qui a motivé le regroupement des gauches au sein du Nouveau Front populaire et c’est aussi ce qui justifie le positionnement de plusieurs personnalités, de la droite modérée jusqu’au Parti socialiste, affirmant vouloir faire barrage au RN au second tour.

L’affaiblissement de la notion de « front républicain » est lié à deux facteurs principaux. D’abord, la stratégie de banalisation du RN a payé, tout autant que la promotion de Jordan Bardella dont le patronyme et le parcours suscitent moins d’inquiétude que ceux de Marine Le Pen, associée à la figure de son père, Jean-Marie Le Pen, et à ses positions clivantes.

En décembre 2023, pour la première fois, une majorité de Français considère que le RN ne représente pas une menace pour la démocratie. Par ailleurs, le discours de la majorité sortante sur les deux extrêmes rend plus difficile un regroupement très large contre le RN, dans la mesure où il y aurait deux fronts, l’un contre l’extrême gauche, l’autre contre l’extrême droite.

Le NFP, malgré une campagne de coalition très médiatique a fait un score estimé à 28 % pour ce premier tour, comment l’analyser ?

Même s’il a progressé par rapport aux résultats obtenus par la gauche divisée aux législatives de 2017 puis par la coalition de la Nupes en 2022, le Nouveau Front populaire n’a pas réussi à se positionner en véritable challenger du RN.

Trois principales raisons expliquent cet échec. D’abord, le rôle de rempart au RN lui est disputé par la majorité présidentielle, qui, pendant une grande partie de cette campagne, a davantage attaqué l’extrême gauche (LFI) que l’extrême droite.

Ensuite, la dynamique de rassemblement des gauches s’est heurtée aux fortes divergences qui les séparent aussi bien sur les questions internationales que sur les programmes économiques – des divergences qui se sont cristallisées aussi bien sur la question de l’antisémitisme, omniprésente au cours de cette campagne, que sur la personnalité de Jean-Luc Mélenchon.

Enfin, cette coalition, qui aspire à exercer le pouvoir en cas de victoire, ne s’est pas dotée de leader pour l’incarner et la porter. C’est là un fait inédit dans l’histoire électorale, et c’est indiscutablement une source de fragilité. En 1997, la Gauche plurielle avait remporté les élections législatives provoquées par la dissolution-surprise décidée par Jacques Chirac, après s’être doté d’un leader indiscutable, Lionel Jospin, qui avait justement la capacité à trancher rapidement les différends inévitables à une coalition de ce type.

Nvidia , première capitalisation mondiale devant Apple et Microsoft

 Nvidia , première capitalisation mondiale devant Apple et Microsoft

Dépassant Apple et Microsoft, ce record de Nvidia, fabricant de puces numériques,  est un symbole de la fièvre de l’intelligence artificielle (IA) générative qui agite les marchés.  Depuis le lancement de ChatGPT, fin novembre 2022, le cours du titre Nvidia a été multiplié par huit. 

Le groupe doit sa popularité à ses cartes graphiques (GPU), des puces capables de gérer une quantité considérable de calculs, nécessaires au développement des programmes d’IA générative. L’IA générative permet à un utilisateur d’obtenir du texte, une photo, une vidéo, des lignes de code ou un son grâce à une demande formulée en langage courant. Pour rendre possible cette fonctionnalité, les développeurs accumulent des milliards d’exemples de conversations et d’écrits pour prédire la meilleure réponse à une demande.

Même si ses grands concurrents comme AMD ou Intel, ainsi que les géants de la «tech» comme Apple ou Microsoft, sont lancés à sa poursuite, Nvidia conserve une confortable avance sur le marché des semi-conducteurs utilisés pour l’IA générative. «Les puces GPU de Nvidia sont le nouvel or ou le nouveau pétrole du secteur technologique», estiment les analystes de Wedbush Securities. Pour eux, Nvidia, Apple et Microsoft sont désormais engagés dans «la course aux 4000 milliards de dollars de valorisation boursière». Depuis un quart de siècle, General Electric, ExxonMobil, Microsoft et Apple se sont succédé sur la première marche des capitalisations mondiales, avant le sacre de Nvidia.

La Bourse de Paris chute de près de 2%, son plus bas niveau depuis quatre mois

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