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2017 : la gauche éliminée au premier tour dans tous les cas

2017 : la gauche éliminée au premier tour dans tous les cas

Curieusement la gauche prend soudainement conscience qu’elle sera éliminée dés le premier tour des présidentielles de 2017. Et du coup des conséquences sur les législatives qui suivront. En effet le parti socialiste risque de perdre les deux tiers de ses députés c’est-à-dire passer de 250 représentants à moins de 100, 80 tout au plus. Le Front National pouvant même espérer dépasser les socialistes avec une centaine de députés. Autant dire que l’existence même de la gauche classique est cause d’autant plus que ce camp est très divisé entre des leaders très à gauche comme Mélenchon, Arnaud Montebourg et Macron lui plutôt du centre de droit tandis que Valls tente de se situer sur une ligne sociale démocrate. Quant au parti périphérique, radicaux de gauche, écolos ou communistes ils sont engagés dans la voie de l’extinction depuis déjà un bon moment. De ce fait la question du rassemblement se pose mais sans doute un peu tard car dans toutes les hypothèses aucun leader n’est en  capacité de représenter la gauche au second tour. Selon le dernier sondage BVA-Salesforce publié vendredi et en fonction des configurations, à ce stade, ni François Hollande (entre 9 % et 13 % d’intentions de vote), ni Jean-Luc Mélenchon (entre 12,5 % et 14 %), ni Emmanuel Macron (entre 11 % et 14 %), ni Arnaud Montebourg (entre 9 % et 10 %) ne parviendrait à se qualifier pour le second tour, tous restant loin derrière Marine Le Pen, Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy

Premier débat à droite : des candidats très coincés

 

Premier débat à droite : des candidats très coincés

 

 

Ce que l’on retiendra sans doute de ce premier débat c’est qu’il fut relativement insipide. En fait on n’a rien appris de nouveau de chacun des prétendants. Des prétendants par ailleurs très tendus surtout Sarkozy.  ligotés aussi par le format de l’émission qui leur laissait le plus souvent une minute ou 30 secondes pour s’exprimer globalement,  les participants sont parvenus à éviter la foire d’empoigne avec cependant des attaques  personnelles parfois très durs. D’une certaine manière les deux principaux candidats à savoir Sarkozy et Juppé se sont neutralisés et le rapport de force finale est en faveur du maire de Bordeaux d’après les sondages les plus autres candidats ont tenté d’exister notamment Fillon qui a tenté de se singulariser avec le radicalisme de ses positions. Copé lui a contesté la légitimité de ceux  qui ont été mis en examen, il visait évidemment d’abord Sarkozy mais aussi Juppé.  Lemaire et  NKM ont trop voulu se montrer comme des prétendants hors système avec des propositions un peu hors-sol,  finalement poisson  à Puteaux a tire son épingle du jet du jeu en se faisant connaître. Bref comme il fallait s’y attendre ce spectacle médiatique n’est pas de nature à apporter des éclairages très pertinents et surtout nouveaux sur les positions des un et des autres en matière économique notamment les orientations sont parues assez confuses. Au total un débat assez conventionnel et qui a plutôt ennuyé.  Alain Juppé, favori des sondages, et Nicolas Sarkozy, pour qui il devient urgent d’enrayer une dynamique défavorable, ont décliné une partition connue. Pour le maire de Bordeaux, un « Etat fort » à même de remettre la France sur la voie du « plein emploi » et de l’ »optimisme », pour l’ancien président « une France de l’action » succédant à « la France du bavardage » dans une « alternance forte, énergique, immédiate, concrète » au service de « la majorité silencieuse ». Dans ces deux registres éprouvés, les deux hommes se sont neutralisés, Alain Juppé optant stratégiquement pour une prudente réserve, Nicolas Sarkozy, crispé tout au long de l’exercice, pour un volontarisme rappelant les campagnes de 2007 et 2012. Ce sont les « outsiders » qui ont ménagé surprise et intérêt, notamment le plus méconnu d’entre eux, le président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson, crédité de 0,5% à 2% dans les sondages, qui a marqué sans complexe ses différences, sur le revenu universel, la laïcité ou les fichés S. La seule femme candidate, Nathalie Kosciusko-Morizet, a ravi à Bruno Le Maire, emprunté, le privilège de la nouveauté en invitant les électeurs à refuser la « nostalgie »: « Le recyclage, ça marche pour les déchets, pas pour les idées ». « Passez à autre chose », a déclaré pour sa part l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy Bruno Le Maire qui s’est efforcé difficilement de déclarer hors-jeu « le clan des redoublants », pour reprendre une expression de son porte-parole Damien Abad. « Si vous voulez continuer comme avant, vous avez tout ce qu’il faut sur ce plateau », a-t-il lancé en préambule, à quelque distance des pupitres d’Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. « On a gouverné ensemble pendant cinq ans », leur a rappelé l’ancien président au début des échanges. Le député de l’Eure dispute à François Fillon la place de troisième homme dans le scrutin, sans précédent à droite, des 20 et 27 novembre. Marquant sa singularité, notamment par la radicalité de ses propositions économiques et sa position isolée sur le dossier syrien, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, qui se défie des sondages, a appelé à déjouer les pronostics. « Ce que ce débat a montré ce soir, c’est qu’il n’y a pas deux candidats qui ont déjà gagné le premier tour de la primaire », a-t-il dit en conclusion. La palme de l’offensive, au risque parfois de l’agressivité, revient à Jean-François Copé, crédité de 2% dans les sondages les plus flatteurs, qui a joué son va-tout en décochant plusieurs traits à Nicolas Sarkozy, à sa droite, auquel il ne pardonne pas de l’avoir mis en cause dans l’affaire Bygmalion. D’emblée, le député-maire de Meaux, qui dirigea la majorité à l’Assemblée sous Nicolas Sarkozy, s’en est pris à celui-ci en l’accusant de ne pas avoir honoré ses engagements. « Il y a dix ans, en 2007, j’avais comme des millions de Français espéré en la rupture que proposait Nicolas Sarkozy pour notre pays (…). Cette rupture, malheureusement on l’a pas faite », a-t-il lancé d’entrée. Nicolas Sarkozy, qui a dit par la suite avoir été « fair-play » pour pouvoir « rassembler » à l’avenir, est sorti de ses gonds lorsque Jean-François Copé lui a reproché ainsi qu’à François Fillon, qui a « la mémoire qui flanche », d’avoir été défavorables à la loi de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public. « C’est nous les députés qui l’avons faite passer ». « Ce n’est pas toi qui nous l’a imposée, tu étais bien incapable d’imposer ni au Premier ministre ni au président de la République quoi que ce soit », a répliqué Nicolas Sarkozy. La tension a été palpable lors de l’évocation des affaires judiciaires qui plombent la droite depuis des décennies. A Bruno Le Maire, qui souhaite que les prétendants à un mandat électif dévoilent leur casier judiciaire, Alain Juppé, condamné en 2004 pour prise illégale d’intérêts, a lancé : « Je tiens mon casier judiciaire à la disposition de Bruno. » « Aujourd’hui, les Français ont la décision au bout de leur bulletin de vote, s’ils estiment que ma faute me disqualifie, ils ne m’éliront pas », a-t-il dit. Nicolas Sarkozy, échaudé par les déclarations liminaires de François Fillon sur l’exemplarité politique, a lâché, à propos de sa formule — « Qui imagine le général de Gaulle mis en examen? » –: « Ce ne sont pas des déclarations qui honorent ceux qui les prononcent ». Jean-François Copé a enfoncé le clou sur l’affaire Bygmalion, dans laquelle il a été blanchi et pour laquelle Nicolas Sarkozy est mis en examen, en renvoyant chaque candidat à sa « conscience ». François Fillon, la voix étranglée par l’émotion, a dû pour sa part à nouveau démentir avoir demandé à l’actuel secrétaire général de l’Elysée de « ruiner judiciairement » Nicolas Sarkozy. « Ce n’était pas un combat de boxe, on pouvait s’expliquer, il y a eu des moments d’émotion (…) moi ça m’a plu (…) C’était propre », a voulu résumer Nicolas Sarkozy à des journalistes après le débat, où il a difficilement dissimulé son irritation. Le débat a porté sur les thèmes de l’immigration et de la sécurité, ainsi que les questions économiques. Même si leurs programmes ont pour axe commun une politique libérale au profit des entreprises, les candidats se sont affrontés sur les 35 heures, les mesures fiscales, les retraites. « Je ne serai pas le Martine Aubry de droite. C’est-à-dire qu’on a eu une obsédée des 35 heures, on ne va pas être des obsédés des 39 heures », a ainsi déclaré Nicolas Sarkozy à l’adresse de François Fillon et Alain Juppé qui prônent, dans des modalités différentes, un allongement de la durée hebdomadaire du travail. Au chapitre de l’immigration, Alain Juppé, qui a défendu sans emphase son concept contesté d’identité « heureuse », et Nicolas Sarkozy, critiqué pour avoir invoqué la lignée des « Gaulois », ont été critiqués par les « petits » candidats. « Entre l’identité heureuse et l’identité gauloise, il y a une troisième voie qui est l’identité républicaine », a dit par exemple Nathalie Kosciusko-Morizet. (Avec Reuters)

 

Croissance premier trimestre revue en hausse mais fragile

Croissance premier trimestre revue en hausse mais fragile

 

Un résultat encore mieux que prévu pour le premier trimestre avec plus 0,6 % pour le PIB au lieu de 05 %. L’Insee a revu à la hausse annoncé dans une première estimation. Un chiffre évidemment satisfaisant qui permettait d’espérer une croissance globale d’au moins 1,5 % en 2016. Mais une perspective très fragile du fait du tassement de la consommation en avril, consommation qui soutient l’essentiel de la croissance en France. Une perspective par ailleurs menacée par les conséquences des grèves et blocages résultants de la contestation de la loi en avril et en mai. Les deux facteurs conjugués pourraient d’ailleurs aboutir à un net tassement de la croissance de l’activité au deuxième trimestre. Une performance identique à celle de la zone euro sur la même période, qui rend possible l’atteinte de l’objectif de croissance annuel du gouvernement, fixé à 1,5% pour 2016, au-delà des 1,3% de croissance attendus par la Commission européenne, mais dans la ligné de la prévision du FMI, redressée la semaine dernière de 1,1% à «près de 1,5%». Pour l’institution de Washington, la situation de «la France est en train de se redresser», même si «d’importants efforts» sont d’après elle «toujours nécessaires pour renforcer les créations d’emploi et mettre les finances publiques sur une voie plus soutenable». Plusieurs bons indicateurs ont en effet successivement été publiés ces derniers jours. Le nombre de demandeurs d’emploi a baissé au mois d’avril pour le deuxième mois d’affilée, de près de 20.000 après 60.000 en mars. Une performance inédite depuis 5 ans. Le moral des ménages s’est par ailleurs redressé en mai pour atteindre son plus haut niveau depuis octobre 2007. L’opinion des ménages sur leur situation financière future, notamment, s’améliore nettement, tandis que la crainte du chômage reflue. En mai, la proportion de ménages estimant qu’il est temps de faire des achats importants progresse fortement. Mais dès le début de l’année, le traditionnel moteur de la croissance française s’était déjà remis en marche: la consommation des ménages a fortement progressé au premier trimestre, de 1%, après avoir stagné en fin d’année dernière (0% de croissance au quatrième trimestre 2015), plombée par les attentats de Paris. Les ménages se sont rééquipés en biens déstinés à leur logement, en habillement ou encore en biens automobiles. Ils ont également dépensé davantage en énergie, en hôtellerie-restauration ou en services. En avril, en revanche, les dépenses de consommation ont à nouveau légèrement reculé. Autre bonne nouvelle, l’investissement des entreprises est reparti fortement à la hausse, de 1,6% après 1,2% au dernier trimestre 2015, tandis que leur taux de marge se redresse. Le commerce extérieur en revanche, a contribué négativement à la croissance française, mais moins qu’au trimestre précédent (-0,2% au lieu de -0,6%). Les exportations ont stagné mais les importations se sont fortement repliées du fait d’achats moindres d’hydrocarbures.

 

(Avec AFP) 

Dividendes : + de 50% au premier trimestre

Dividendes : + de 50% au premier trimestre

 

Il ne faut pas s’étonner si la grogne trouve un terrain favorable en France avec les annonces des hausse de salaires des grands patrons jusqu’à 100% ! et aussi avec la hausse des dividendes de plus de 50% au premier trimestre. Dans le même temps la plupart des rémunérations et pensions sont bloquées (en francs courants et davantage en francs constants)°. Près de 4,5 milliards de dollars de dividendes ont été reversés aux actionnaires de sociétés françaises entre janvier et mars 2016, selon une étude. Cette forte hausse sur les trois premiers mois de l’année s’explique par les 1,5 milliard de dollars de dividendes versés par le groupe Vivendi, présidé par Vincent Bolloré. Quand il s’agit de récompenser les actionnaires, l’heure n’est pas à la restriction. En France, toutes les sociétés ont maintenu ou augmenté leurs dividendes en euros au premier trimestre 2016, selon une étude du gérant d’actifs Henderson Global Investors publiée lundi. Porté par le dividende exceptionnel du groupe de médias Vivendi (1,5 milliard de dollars), l’Hexagone a ainsi connu une hausse des dividendes de 51,3%. Plus modérée, la hausse des dividendes sous-jacents s’établit tout de même en hausse de 5,3% par rapport à la même période l’an passé. En Europe, hors Royaume-Uni, les dividendes ont progressé de 10,8%, grâce, outre Vivendi, aux sociétés pharmaceutiques suisses Novartis et Roche. « Les dividendes de l’Allemagne, de la France, de l’Espagne et de la Suède ont tous atteint entre 4 et 5 milliards de dollars », note l’étude. Alex Crooke, spécialise du sujet chez Henderson Global Investors, cité dans le communiqué souligne :

« Le premier trimestre est une période relativement calme pour l’Europe, mais les résultats de la région sont de bon augure pour la période cruciale qu’est le deuxième trimestre, lorsque les sociétés européennes paient la majeure partie de leurs dividendes annuels. »

De son côté, le Royaume-Uni a souffert, avec une baisse de 5% des dividendes et devrait connaître une année morose, les groupes miniers britanniques ayant réduit leurs paiements. Dans le monde, le montant total des dividendes mondiaux a atteint 218,4 milliards de dollars (+2,2%) sur les trois premiers mois de l’année, soit une hausse de 4,7 milliards de dollars sur un an, grâce à l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon. En outre, les variations de change ont moins influencé que par le passé les résultats, alors que les dividendes sont convertis en devise américaine pour le besoin de l’étude. La hausse du dollar en 2015 avait en effet eu tendance à pénaliser la croissance des dividendes dans le monde. L’an passé, 1.150 milliards de dollars de dividendes avaient été reversés, en baisse de 2,2% à cause des effets de change. Pour l’année 2016, Henderson estime que les dividendes devraient augmenter de 3,9% dans le monde pour atteindre 1.180 milliard de dollars, bénéficiant de la légère baisse de la devise américaine.

(. Avec AFP)

Le chômage stable au premier trimestre (Insee)

Le chômage stable au premier trimestre (Insee)

 

 

Alors que Pôle emploie faisait  apparaître une diminution de l’ordre de 50 000 chômeurs pour le premier trimestre, l’INSEE  constate par contre une stabilisation ; notons que les méthodologies sont différentes puisque Pôle emploi se fonde sur les inscriptions et les radiations tandis que l’INSEE s’appuie sur ceux qui recherchent un emploi. A signaler cependant le caractère approximatif des évaluations du chômage puisqu’environ 1,5 millions de personnes ne sont pas pris en compte considérés comme sans emploi  mais n’en cherchant pas véritablement. D’après l’INSEE, Le taux de chômage s’est stabilisé en France au premier trimestre 2016, à 9,9% de la population active en métropole et 10,2% avec l’Outre-mer, tout en restant en légère baisse sur un an, a annoncé l’Insee jeudi 19 mai. Les taux des deux trimestres précédents ont été révisés: à la hausse pour le 3e trimestre 2015, qui passe à 10,2% en métropole (+0,1 point), et à la baisse pour le 4e trimestre, qui passe à 9,9% (-0,1 pt). Sur un an, le taux, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), s’est replié de 0,1 point en métropole et de 0,2 point avec l’Outre-mer. Au total, l’Insee a comptabilisé, début 2016, 2,845 millions de chômeurs en métropole. Parmi eux, 1,2 million sont des chômeurs de longue durée, qui déclarent chercher un emploi depuis au moins un an. Ils représentent 4,3% de la population active, en hausse de 0,1 point sur un trimestre comme sur un an. Sur le premier trimestre, seule la situation des seniors s’améliore, leur taux de chômage se repliant de 0,2 point à 6,5%. Cela permet de compenser une dégradation chez les jeunes, dont le taux grimpe de 0,3 point à 24,2%. Sur un an, la situation des jeunes se détériore légèrement (+0,1 pt), alors que celle des seniors est stable.

(Avec AFP)

2017 :Hollande largement éliminé dés le premier tour

2017 :Hollande  largement  éliminé dés le premier tour

Selon une enquête Ipsos-Sopra Steria, François Hollande est éliminé des le premier tour est très largement dans pratiquement tous les cas de figure en plafonnant autour de 15 % des suffrages. Dans l’hypothèse d’une candidature d’Alain Juppé à la présidentielle – s’il gagne la primaire de droite de la fin 2016 – , le chef de l’État ne recueillerait que 14 % (- 4 points par rapport à la précédente enquête similaire de janvier 2016) d’intentions de vote, contre 31 % pour le maire de Bordeaux (stable), 26 % (+ 1) pour Marine Le Pen, 10 % (+ 1,5 %) pour Jean-Luc Mélenchon, et 8 % (stable) pour François Bayrou. En l’absence de candidature Bayrou -  ce qui semble plus crédible si Alain Juppé est candidat-, Alain Juppé est crédité de 36 % et François Hollande de 15 %.  En revanche, si Nicolas Sarkozy était le candidat de la droite, François Hollande recueillerait 16 % (- 4) des voix, contre 27 % (+ 1) à Marine Le Pen, 21 % (stable) à Nicolas Sarkozy, 13 % (stable) à François Bayrou, et 11 % (+ 1) à Jean-Luc Mélenchon. Nicolas Dupont-Aignan est crédité de 5 % à 6 % d’intentions de vote, Cécile Duflot de 3 %, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou de 1,5 %. S’agissant de la primaire de droite, avec 26 % d’intentions de vote des personnes certaines de participer à la primaire à droite, Nicolas Sarkozy perd 6 points en deux mois sur Alain Juppé, toujours largement en tête malgré un léger recul, à 42 % (- 2). L’ancien chef de l’État conserve toutefois une légère avance auprès des proches des Républicains (LR), avec 39 % d’intentions de vote, contre 35 % à Alain Juppé. Bruno Le Maire, qui a annoncé sa candidature fin février, progresse pour sa part de 6 points, avec 17 % d’intentions de vote et vient se mêler à la bataille. Il creuse désormais l’écart avec François Fillon (8 %, – 1) et les autres candidats à la primaire, crédités de 1 % à 2,5 %. À gauche, Martine Aubry (19 %) et Emmanuel Macron (18 %) sont considérées comme les personnalités qui incarnent le mieux la gauche, devant Jean-Luc Mélenchon (16 %) et Manuel Valls (13 %). Mais c’est Manuel Valls (30 %) qui est considéré comme le candidat de gauche « le plus à même de se qualifier au second tour de l’élection présidentielle », devant Emmanuel Macron (25 %) et Martine Aubry (16 %).

Migrants-Turquie : non à un mauvais accord (Premier ministre belge)

Migrants-Turquie : non à un mauvais accord (Premier ministre belge)

Les pays de l’union européenne avec la Turquie sur la gestion des flux migratoires. Un accord imposé par Merkel qui suscite cependant scepticisme et même opposition de nombre de pays de l’union européenne par exemple l’opposition de la Belgique. Il semble bien en effet que cet accord comporte encore un certain nombre d’ambiguïtés et même d ‘opposition témoin la position du premier ministre belge Je le dis clairement : je préfère pas d’accord du tout qu’un mauvais accord  », a indiqué le Premier ministre Charles Michel. Les contours de l’accord sur lequel se pencheront les dirigeants européens ont été dessinés lors d’un sommet UE-Turquie la semaine dernière. Le Premier ministre turc s’est engagé, au nom de son pays, à reprendre les réfugiés arrivés de manière irrégulière sur les îles grecques, en échange de plusieurs contreparties, dont une libéralisation des visas et l’ouverture de nouveaux chapitres dans le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE. «  Il n’est pas question de brader nos valeurs  », a déclaré Charles Michel. Il ne pourra y avoir un «  accord stratégique que si tout le monde respecte ses engagements  ». «  La Turquie demande beaucoup, et je n’accepte pas une négociation qui ressemble parfois à une forme de chantage  », a-t-il poursuivi. «  Nous allons être très fermes, très déterminés à défendre les intérêts européens. » La Belgique est prête à faire plus, mais pas avant d’avoir vu des résultats concrets, notamment dans la lutte contre les trafiquants, a souligné le Premier ministre, appelant les dirigeants européens à «  défendre une position commune  ».  Le Premier ministre se dit «  préoccupé par la proposition de libéraliser les visas  », ce qui permettrait aux citoyens turcs de voyager en Europe sans avoir besoin de visa, et aux citoyens européens d’aller en Turquie sans visa aussi. «  Il ne doit pas y avoir de libéralisation des visas sans certitudes que toutes les conditions sont remplies  », a-t-il martelé. Sa préoccupation était notamment partagée par le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, et le président français, François Hollande, qui ont également évoqué ce sujet à leur arrivée. La Turquie doit remplir une septantaine de critères pour pouvoir obtenir cette libéralisation, mais elle n’en rencontre actuellement même pas la moitié. L’une des conditions nécessaires est qu’elle reconnaisse Chypre, ce qu’elle se refuse à faire depuis qu’elle a envahi le nord de l’île en 1974. Le président chypriote, Nicos Anastasiades, a indiqué à son arrivée qu’il pourrait y avoir un accord «  si la Turquie remplit ses obligations dans le cadre du protocole d’Ankara  », signé en 2005 et qui prévoit notamment la reconnaissance de Chypre. « Mais sans ça, nous pourrions n’avoir rien du tout. » Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a pour sa part estimé qu’il était crucial qu’un accord soit obtenu à l’issue de ce sommet. «  Il n’y a pas d’alternatives  », a-t-il insisté. La présidente lituanienne Dalia Grybauskaite a reconnu qu’elle comprenait et qu’elle soutenait même certaines critiques énoncées à l’encontre de l’accord de principe dégagé lors du sommet du 7 mars. «  La solution proposée sera très difficile à implémenter et elle se situe de surcroît à la limite du droit international  », a affirmé la cheffe d’Etat. De son côté, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a dit espérer un accord «  pour réduire ou interrompre les flux de réfugiés illégaux, mais aussi pour permettre la création d’une route robuste et légale  ». Il a également plaidé pour «  l’accélération des relocalisations  ». Le Premier ministre britannique, David Cameron, a quant à lui affirmé qu’il était favorable à l’idée de renvoyer les migrants des îles grecques vers la Turquie afin de casser le «  business model  » des passeurs. Il a ensuite rappelé que son pays menait sa propre politique migratoire et qu’il ne changerait pas son approche dans ce domaine.

Manif loi travail : premier avertissement

Manif loi travail : premier avertissement

Cette première journée de manifestations va constituer un premier avertissement pour le gouvernement. Plus encore que la concertation avec les syndicats de salariés, cette protestation va permettre de prendre la température de la contestation. Une contestation qui concerne tout autant le fond que la forme de la loi travail mais qui d’une manière générale traduit aussi le mécontentement d’une partie de la population à l’égard de la politique globale du gouvernement ;  il est probable que cette manifestation du 9 mars sera suivie d’autres dans la mesure où pour le moment on ne connaît pas la nature et l’ampleur des reculs pourrait consentir Manuel Valls pour répondre aux interrogations de la jeunesse, des syndicats mais aussi des parlementaires de gauche. Cette journée intervient le jour où le projet de réforme devait initialement être présenté en Conseil des ministres, avant que le gouvernement ne le reporte au 24 mars pour négocier à la fois avec les syndicats et sa majorité, très récalcitrante. Le Parti socialiste a réclamé lundi soir des « améliorations » au texte, au terme de débats « très vifs », selon des participants. La mobilisation de la jeunesse est suivie attentivement par le gouvernement, qui n’a pas oublié la mobilisation organisée il y a dix ans contre le Contrat première embauche (CPE) qui avait contraint le gouvernement Villepin à retirer son projet. Un premier cortège se réunira en fin de matinée devant le siège du Medef pour rejoindre le ministère du Travail, rue de Grenelle, à l’appel d’une intersyndicale (CGT, FO, Solidaires…) et d’une vingtaine d’organisations de jeunesse de gauche. D’autres manifestations sont organisées partout en France, comme à Marseille, Lyon, Toulouse, Montpellier ou Nice. Plus de 250 rassemblements ou actions diverses sont répertoriées sur le site de l’appel Facebook. Les mouvements de jeunes rêvent d’un nouveau mouvement anti-CPE, l’Unef estimant que la réforme du Code du travail portée par le gouvernement ressemble « trait pour trait à ce que faisait Dominique de Villepin il y a 10 ans ».

Sondage présidentielles 2017 : Hollande nettement éliminée dès le premier tour

Sondage présidentielles 2017 : Hollande nettement éliminée dès le premier tour

Sauf événement imprévisible, Hollande sera battu très nettement au premier tour des élections présidentielles. Son score prévisible entre 16 et 18 pour cent correspond d’ailleurs au plafond de verre de sa popularité qui stagne à environ 20 %. Sa seule chance éventuelle serait d’avoir à affronter Nicolas Sarkozy dont le résultat sera hypothéqué par la présence d’un François Bayrou qui monte dans les sondages pour approcher les 15 %. Il faudrait encore que ni Mélenchon, ni Cécile Duflot ne se présentent  pour éviter l’éparpillement des voix à gauche. Et même dans ces cas de figure Hollande aurait du mal à se qualifier face à Nicolas Sarkozy. Dans l’hypothèse d’une candidature de Juppé le score de François Hollande serait au moins aussi catastrophique que celui qu’avait obtenu Lionel Jospin. La prochaine élection présidentielle pourrait donc s’apparenter à un chemin de croix pour François Hollande. Un sondage IFOP-Fiducial publié mardi pour Paris Match révèle à quel point le chef de l’État est dans une très mauvaise posture à 14 mois du premier tour. Face à Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy, le socialiste ne pourrait pas accéder au second tour. Dans le cas d’une candidature des Républicains portée par Alain Juppé, ce dernier arriverait en tête du premier tour avec 30% des voix (35% si François Bayrou n’est pas candidat, comme il l’a laissé entendre dans pareille situation). Il devancerait Marine Le Pen (27 à 28%). François Hollande serait relégué à la troisième place avec 16 à 18% des voix. Si Nicolas Sarkozy est de nouveau le candidat de la droite, il pourrait obtenir 21% des suffrages. Devancé par la présidente du Front national (25%). François Hollande est alors crédité de 18%. Avec 15%, François Bayrou serait en embuscade. L’avenir pourrait s’éclaircir pour François Hollande si François Fillon gagnait la primaire de la droite et du centre. Marine Le Pen serait encore en tête lors du premier tour avec 28% des voix mais une incertitude apparaît pour savoir qui irait l’affronter au second tour. Le socialiste comme le républicain sont crédités de 18% des votes. Avec 14,5%, François Bayrou reste assez haut.

Brexit : la bataille d’Angleterre pour le poste de Premier ministre

Brexit : la bataille d’Angleterre pour le poste de Premier ministre

 

Puisque David Cameron a décidé de mener campagne contre le Brexit, le fantasque Boris Johnson, lui, a décidé du contraire. Moins par conviction que pour bousculer David Cameron et prendre sa place comme Premier ministre. On peut même supposer que si David Cameron s’était prononcé pour le Brexit  alors peut-être Boris Johnson aurait fait campagne contre. C’est la pathétique contradiction des ambitions personnelles. La position de Boris Johnson est d’autant plus contradictoire que la population de Londres et la City sont plutôt en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’union européenne. Mais on le sait Boris Johnson est un personnage particulier, populiste quand il le faut conservateur, si c’est nécessaire provocateur et exhibitionniste et sans réelle  conviction politique autre que celle de la conservation du pouvoir (on objectera qu’il n’est pas le seul dans ce cas). Les conséquences pourraient être très graves pour l’économie britannique surtout avec le ralentissement mondial, certains experts considèrent que le retrait du Royaume-Uni pourrait se traduire par une diminution du PIB d’au moins 0,5 %. Or comme partout ailleurs la croissance se tasse au Royaume-Uni et va tourner autour de 2 % en 2016. Le retrait de l’union économique sera beaucoup plus préjudiciable au Royaume-Uni qu’à l’union européenne. Boris Johnson, a pourtant déclaré dimanche qu’il ferait campagne pour une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne lors du référendum prévu le 23 juin. « Je me battrai pour le vote en faveur d’une sortie (…) parce que je souhaite un meilleur accord pour les habitants de notre pays, afin qu’ils aient plus d’argent et reprennent leur destinée en main », a-t-il dit à la presse devant son domicile du nord de Londres.   »Je ne vois pas comment, moi qui suis préoccupé depuis longtemps par cette question et qui peste depuis longtemps contre le manque de démocratie de l’UE, je pourrai laisser passer cette occasion unique de faire valoir un autre point de vue », a-t-il expliqué aux journalistes massés devant chez lui, dans le nord de Londres. Selon le maire de la capitale, l’accord trouvé vendredi au Conseil européen de Bruxelles par le Premier ministre David Cameron ne modifie pas fondamentalement les relations entre la Grande-Bretagne et l’UE. Boris Johnson, grand rival politique de David Cameron, a assuré que sa décision ne participait pas d’une lutte pour le contrôle du Parti conservateur !!!

 

Croissance France : 0.4% au premier trimestre (BdF)

 

Croissance France : 0.4% au premier trimestre (BdF)

 

La croissance de l’économie française devrait légèrement accélérer au premier trimestre pour atteindre 0,4% du produit intérieur brut (PIB), après 0,2% au quatrième trimestre 2015, a annoncé aujourd’hui la Banque de France. La Banque de France se base pour cette première estimation sur son enquête mensuelle auprès des entreprises, qui comptent sur une légère progression de l’activité en février dans l’industrie, les services et le bâtiment. La Banque de France attend un PIB en hausse de 1,4% en 2016 puis 1,6% en 2017. Pour l’OCDE, le FMI et la Commission européenne, elles se situent entre 1,3% et 1,5% pour l’an prochain, 1,6% et 1,7% pour 2017. Dans les précédentes, publiées début juin, la Banque de France anticipait une croissance de 1,8% en 2016 puis 1,9% en 2017. Le gouvernement table lui sur 1,0% en 2015, puis 1,5% en 2016 comme en 2017. S’agissant de l’inflation, la Banque de France a également revu en baisse ses précédentes estimations et prévoit un taux IPCH (harmonisé pour permettre les comparaisons européennes) de 0,1% cette année puis une remontée à 1,0% l’an prochain et 1,5% en 2017. L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentaire) se situerait selon elle à 0,6% en 2015 puis 1,1% en 2016 et 1,3% en 2017. Pour le contenu de la croissance, les économistes de l’institution voient la consommation des ménages progresser à +1,6% cette année et continuer d’évoluer ensuite quasiment au même rythme (+1,5% en 2016 et 2017).  L’investissement des entreprises accélérerait à +3,4% l’an prochain puis +3,3% en 2017 par rapport à 2015 (+1,9%).La Banque de France escompte toujours une baisse progressive du chômage à partir de 2016, avec un taux qui passerait à 10,0% contre 10,2% en 2015 puis 9,7% en 2017 en France métropolitaine. Elle prévoit encore un déficit public ramené à 3,8% du PIB en 2015, au même niveau que les prévisions gouvernementales, et une baisse de celui-ci à 3,4% l’an prochain (contre 3,3% dans la trajectoire officielle des finances publiques). « En « poursuivant » les efforts de maîtrise des dépenses publiques, la France devrait être capable de respecter la cible de 3,0% de déficit nominal en 2017, lui permettant de sortir de la procédure de déficit excessif », conclut-elle.

Sites collaboratifs : premier clash entre Macron et El Kromy

Sites collaboratifs : premier clash entre Macron et El Kromy

 

À juste titre le conseil national du numérique se préoccupe du phénomène d’Uberisation et de ses conséquences sur la situation sociale des travailleurs indépendants. La question est en effet centrale  car le gadget technologique que constitue le recours à des sites numériques ne saurait dissimuler  qu’il s’agit en fait de savoir si les travailleurs indépendants sont ou non en situation de salariat déguisé. On sait que Macon en recherche d’innovation économique et sociale approuve la transformation du concept de salariat. La tentation est grande d’opérer un transfert du salariat vers le statut très précaire de travailleurs dits indépendants ou même pires de travailleurs au noir. Il est clair que sous prétexte  de technologies nouvelles l’objectif est de reporter sur le travailleur les contraintes de gestion sociale, fiscale voir les contraintes de capital. Le phénomène n’est pas nouveau ;  il y a déjà nettement plus de 20 ans que certaines grandes entreprises de transport avaient trouvé la martingale en transformant leur salarié en artisan. Pour cela les véhicules étaient loués aux  pseudos artisans qui supportaient donc l’amortissement du matériel ;  le fret était aussi géré et fourni par l’entreprise. Le résultat c’est qu’au lieu de gagner de l’ordre de 2000 à 3000 € par mois les nouveaux artisans peinaient  à dégager des revenus nets de l’ordre de 1000 € par mois. D’où des faillites en pagaille aussi des ventes de patrimoine personnel comme le logement lorsque l’artisan par exemple s’était aventuré à acheter le camion. De son côté, la ministre du travail souhaiterait clarifier la situation compte tenu de la dépendance économique des intéressés vis-à-vis des plates-formes numériques « On ne peut pas se contenter de leur donner le RSI, très peu protecteur, sinon on va produire une génération de précaires », estime Benoît Thieulin, président du CNNum. Celui-ci met en garde contre la création d’un nouveau statut de travailleur indépendant à côté de celui d’autoentrepreneur, ce qui créerait selon lui de la complexité et des effets de seuils. Il ne livre pas de solution clef en main mais préconise de passer par des « évolutions du droit commun » et affirme aux « Echos » qu’ « à un moment, il faut obliger la plate-forme à contribuer à la protection de ces travailleurs. »

Sondage Présidentielle 2017 premier tour : Hollande éliminé dans tous les cas et Marine Le Pen à 29%

Sondage Présidentielle 2017 premier tour : Hollande éliminé dans tous les cas et Marine Le Pen à 29%

Dans tous les cas Hollande serait éliminé, avec une marge encore plus importante si le candidat de la droite est Juppé. Alain Juppé devancerait en effet  largement François Hollande au premier tour de l’élection présidentielle et serait au coude-à-coude avec Marine Le Pen, si le scrutin avait lieu dimanche, selon un sondage IFOP-Fiducial publié vendredi. Dans l’hypothèse d’une candidature de Nicolas Sarkozy pour Les Républicains (LR), celui-ci ne devancerait l’actuel chef de l’Etat que de deux points, 23% contre 21%, loin derrière Marine Le Pen, à 28%. François Bayrou recueillerait 12% des intentions de vote, Jean-Luc Mélenchon 8%, Nicolas Dupont-Aignan 3,5% et Cécile Duflot 2%, selon cette enquête pour Sud Radio et Lyon capitale. Si Alain Juppé était le candidat LR, il obtiendrait 27% des suffrages au premier tour, deux points derrière la présidente du Front national (29%), mais loin devant François Hollande, crédité de 19% d’intentions de vote. Dans ce cas de figure, si François Bayrou était également candidat, il recueillerait 9% des voix, Jean-Luc Mélenchon 8%, Nicolas Dupont-Aignan 3% et Cécile Duflot 2%. Si François Bayrou n’était pas candidat, Alain Juppé arriverait cette fois en tête avec 31,5% des intentions de votes, devant Marine Le Pen (29%), et loin devant François Hollande à 20,5%. Jean-Luc Mélenchon serait à 9%, Nicolas Dupont-Aignan à 4% et Cécile Duflot à 3%. Dans tous les cas de figure, Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA) oscillent entre 1% et 2%.

Premier concurrent chinois de l’A320 : le C 919

Premier concurrent chinois de l’A320 : le C 919

 

 

La chine vient de commander plus de100 A 320 mais s’apprête à le concurrencer avec son C 919.à partir de 2020.  .  La compagnie aéronautique chinoise Comac a en effet présenté son avion de ligne C919, un appareil à fuselage étroit qui doit venir concurrencer le Boeing B737 et l’Airbus A320.  La télévision publique chinoise a diffusé des images de l’avion sortant des chaînes d’assemblage de la Commercial Aircraft Corp of China à Shanghai. Dans un communiqué, le groupe aéronautique public dit avoir d’ores et déjà reçu 517 commandes, émanant pour l’essentiel de compagnies aériennes chinoises. Le président de la Comac, Jin Zhuanglong, a déclaré que les tests au sol de plusieurs systèmes équipant le C919, dont ses instruments de contrôle en vol, débuteraient prochainement et a ajouté que le vol inaugural aurait lieu l’année prochaine.  Le programme C919 a connu plusieurs reports. En mai, des sources proches du projet avaient expliqué à Reuters que le processus d’assemblage final avait pris du retard. De même source, on précisait alors que le vol inaugural, initialement programmé d’ici la fin de l’année, aurait lieu au cours du premier semestre 2016 et que les premières livraisons, qui devaient intervenir en 2018, étaient repoussées, peut-être jusqu’à 2020.

Fabius : à l’âge de Macron, j’étais déjà Premier Ministre

Fabius : à l’âge de Macron, j’étais déjà Premier Ministre

 
Une petite pique de Fabius sur RTL à l’égard de Macron quand on lui demande son avis sur la popularité du ministre de l’économie. Question : «Il ressemble au jeune Laurent Fabius, Emmanuel Macron ? ». « Il a beaucoup plus de cheveux que moi », plaisante Laurent Fabius.  »Emmanuel est un homme brillant, mais je n’ai pas suivi exactement le même parcours car j’ai été élu assez vite, poursuit le ministre. J’avais tous les diplômes possibles et imaginables, comme lui », poursuit-il. « À son âge, vous étiez déjà député depuis cinq ans », relance le journaliste. « Quel âge il a Emmanuel ? », interroge le patron du Quai d’Orsay. « 36-37 ans », indique l’animateur. « Alors j’étais Premier ministre », répond Laurent Fabius, déclenchant les rires du public.  »Décidément, vous restez un animal politique ! », commente le journaliste. « Je ne fais pas de politique intérieure et, je vais vous faire une confidence, ça ne me manque pas », assure celui qui a été chef du gouvernement de 1984 à 1986.

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