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Air France, EdF, cheminots, métros, éboueurs, étudiants : premier examen social pour Macron

Air France, EdF, cheminots, métros,  éboueurs, étudiants : premier examen social pour Macron

 

.Mardi sera certainement une journée noire dans les transports notamment avec la grève des cheminots mais aussi d’Air France, du métro,  des éboueurs, d’EDF ou des étudiants. Le problème c’est que mercredi la situation sera encore perturbée et sans doute aussi jeudi car on ne rétablit pas la normalité de système aussi complexe en une heure. (Problème notamment des roulements des machines et des conducteurs et pilotes). Bref toute l’actualité de la semaine sera centrée sur la situation sociale en France. D’autant  que la SNCF et Air France seront à nouveau en grève dans la période du 7 au 11 avril. Au delà des réformes qui sont nécessaire dans tels ou tels ecsteurs et qui sont contestés, se pose la question centrale du positionnement social de Macron. Ce dernier de toute évidence a choisi d’encourager d’abord les couches les plus aisées et sa conception de la justice sociale est très déséquilibrée. Si Macron apparait come le président des riches, ce n’est pas sans raison car sa politique manque sérieusement d’équilibre et d’équité. Macron a raison de vouloir réformer nombre de secteurs économiques mais sa méthode est sans doute un peu maladroite, elle manque de pédagogie et de négociation. On perçoit difficilement le projet global d’avenir dans lequel s’insèrent toutes ces réformes dont certaines par ailleurs sont un peu menées à la va vite. Il faut certes transformer le pays, le rendre plus attractif, plus compétitif mais rien ne se fait sans la contribution consciente active des acteurs. La modernisation un pays par décrets ou ordonnance n’a jamais donné de résultats très positifs. Elle a ajouté de la bureaucratie à la bureaucratie, de l’étatisme à l’étatisme.  

 

Italie: le populiste Luigi Di Maio Premier Ministre ?

Italie: le populiste Luigi Di Maio  Premier Ministre ?

 

Ce qui parait probable c’est que l’instabilité politique va sans doute s’installer en Italie. En effet,  le leader du mouvement populiste très confus « 5 étoiles » pourrait bien être chargé de former le gouvernement. Son parti vient nettement en tête mais il lui faudrait trouver des alliés, tâche qui n’est pas évidente. Compte-tenu des contradictions de ce parti, le risque c’est que le nouveau gouvernemenet ne dure pas très longtemps.  La coalition des droites réclame aussi ce poste de Premier ministre. Mais doit aussi trouver des alliances. Dans cet objectif Berlusconi promet d’aider la Ligue à former un gouvernement.   L’ancien président du Conseil Silvio Berlusconi, dirigeant du parti de centre droit Forza Italia, s’est engagé mercredi à appuyer les efforts de Matteo Salvini, chef de la Ligue, formation eurosceptique et anti-immigration, en vue de former un gouvernement en Italie après le scrutin du 4 mars. “Dans le respect total de nos accords, nous soutiendrons loyalement les efforts de Salvini pour former un gouvernement”, a déclaré le Cavaliere, 81 ans, dans une interview au Corriere della Sera. “Pour ma part, en tant que chef de FI (Forza Italia), je suis là pour le soutenir, pour garantir la solidité de la coalition et pour tenir nos engagements auprès des électeurs”, a-t-il ajouté. Si le bloc de droite est arrivé en tête aux législatives de dimanche, avec environ 37% des voix, la surprise est venue du parti de Matteo Salvini. Au sein du bloc, c’est la Ligue qui a obtenu le meilleur résultat, autour de 17%, devant Forza Italia, 14%. Le reste se partage entre Frères d’Italie (extrême droite) et le petit parti libéral Noi Con l’Italia. Ces quatre formations se sont entendues durant la campagne électorale pour que le chef du parti arrivé en tête dirige le prochain gouvernement. Prié mardi de dire s’il était disposé à laisser émerger une candidature plus rassembleuse que la sienne pour la présidence du Conseil, Matteo Salvini, 44 ans, a répondu “non”. Il avait déjà estimé lundi “avoir le droit de gouverner l’Italie”. Le scrutin a débouché sur un parlement sans majorité et les tractations pour former un gouvernement pourraient prendre des semaines, voire des mois. La Ligue et le mouvement anti-système 5 étoiles (M5S), qui est devenu le premier parti du pays, affirment l’un et l’autre que le chef de l’Etat italien doit nommer son propre dirigeant président du Conseil. Luigi Di Maio, le chef de file du M5S, à peine âgé de 31 ans, revendique aussi la tête du prochain gouvernement et a exposé ses priorités – combat contre la pauvreté et le chômage, réduction des dépenses publiques, baisse des impôts pour les entreprises et lutte contre l’insécurité. “Les hommes politiques doivent cesser d’être arrogants et apprendre l’humilité”, a-t-il dit à La Repubblica de mercredi. “Ce scrutin a une énorme importance et marque un changement radical avec le passé.” Selon un sondage rendu public par la chaîne de télévision La7, 40% des Italiens souhaitent que le président Sergio Mattarella charge Luigi Di Maio de former le prochain gouvernement. Seuls 21% soutiennent Matteo Salvini. Le chef de l’Etat ne devrait pas entamer ses consultations officielles avant le mois prochain. Bien que grand perdant des élections, le Parti démocrate, qui a recueilli moins de 23% des voix dans le cadre d’une coalition de centre gauche, pourrait toutefois se retrouver en position de “faiseur de roi” et faire pencher la balance en faveur de Di Maio ou de Salvini. Le dirigeant du Parti démocrate, Matteo Renzi, a annoncé qu’il allait démissionner, après la lourde défaite de sa formation.

Marseille: Le premier adjoint condamné

Marseille:  Le premier adjoint condamné

 

Nouvelle preuve de l’usure système Gaudin à Marseille avec la condamnation première adjoint Dominique Tian, à un an de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité pour “omission dans sa déclaration de patrimoine” et “blanchiment de fraude fiscale”. La page Gaudin pourrait bien se tourner qu’il a annoncé lui-même il ne se représenterait pas aux prochaines élections. La personnalité de l’intéressé est le plus en plus contestée comme le système politico-financier très spécifique à Marseille. Le premier adjoint condamné conteste la décision du tribunal que fiscalement il avait déjà régularisé sa situation. Il était sans doute en règle désormais avec l’administration fiscale mais pas avec la compte tenu de son devoir de transparence  L’ancien député de la deuxième circonscription des Bouches-du-Rhône, battu en juin dernier, était accusé d’avoir dissimulé des comptes en Suisse pour des dépôts d’environ deux millions d’euros découverts à la mort de son père en 1996. Il a également été condamné à une amende de 1,45 millions d’euros par le tribunal correctionnel de Paris. Dominique Tian a annoncé dans un communiqué son intention de faire appel de “cette décision absurde”, un appel suspensif. Il avait régularisé sa situation en 2014 grâce à une circulaire relative aux avoirs non déclarés à l’étranger contre une amende de 664.000 euros.

Edouard Philippe : gendre et Premier ministre idéal

Edouard Philippe : gendre et Premier ministre idéal

 

D’une certaine façon, Édouard Philippe a  le profil idéal de gendre mais aussi de Premier ministre. C’est une pièce rapportée, comme un gendre,  mais a su se faire accepter par sa discrétion et sa loyauté surtout vis-à-vis du président de la république. Certes Édouard Philippe n’est pas d’un charisme exceptionnel, il a plutôt la personnalité d’un grand commis de l’État mais sympa. Il ne semble pas animer d’une ambition débordante notamment dans la perspective de la prochaine présidentielle. Il s’agit là d’une qualité essentielle pour un président de la république contesté à un momentou un autre par son collaborateur le plus proche. Les exemples dans la Ve République sont multiples on pourrait citer Giscard et Chirac, Balladur et Chirac ou encore Hollande et vvalls. Normalement le premier ministre doit éventuellement jouer le rôle de fusible. Pour l’instant la situation n’a fait jouer ce rôle au premier ministre que pendant quelques mois lors de la baisse de popularité de Macron. Depuis Macron a remonté la pente et Édouard Philippe a eu le bon goût d’être également populaire mais pas au point de dépasser son maître et patron. Dernier élément qui milite en faveur du premier ministre : sa loyauté. Jusque-là on peut dire que le premier ministre s’est exclusivement consacré à la mise en musique des orientations décidées par Macron. On ne se souvient même pas s’il a eu une seule fois une idée personnelle. Il est effacé mais loyal et efficace, ce qui convient parfaitement au président de la république-Il faut cependant admettre que la popularité tant de Macon que de  Philippe est servie  par un contexte politique particulièrement favorable et caractérisé par la quasi absence d’opposition crédible. Un contexte qui favorise la bonne entente entre le premier ministre et le président.

Sondage : L’insécurité, premier sujet d’inquiétude des Français

Sondage : L’insécurité, premier sujet d’inquiétude des Français

Selon un sondage* Odoxa-Dentsu l’’insécurité pour  58% des Français, augmente en France. Ce sujet remplace le chômage à la première place de leurs préoccupations. En revanche, seulement un tiers des sondés pensent qu’elle s’est stabilisée et 9% pensent même qu’elle a diminué. Si le sentiment d’insécurité est majoritaire chez les Français, quelle que soit leur sympathie politique, il est particulièrement prégnant auprès des plus de 65 ans (66% des sondés), des catégories populaires (60%) et des personnes habitant en milieu rural (64%). Ce sentiment d’insécurité s’accompagne d’une attente de mesures répressives et une demande de fermeté renforcée.

 

*Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par internet les 3 et 4 janvier 2018. Échantillon de 1 006 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, parmi lesquelles 210 sympathisants de gauche, 152 sympathisants LREM, 111 sympathisants de droite hors FN et 161 sympathisants FN.

 

Édouard Philippe : le Premier ministre discret …….et populaire

Édouard Philippe : le Premier ministre discret …….et  populaire

Selon BVA, Édouard Philippe est un  des premiers ministres les plus populaires en raison notamment de sa discrétion. D’une certaine manière,  il profite du fait que le président de la république ne cesse de s’exprimer sur à peu près tous les sujets tandis qu’à Matignon on évite l’activisme en matière de communication. De fait les communiqués de Matignon sont à peu près 10 fois moins nombreux que ceux de l’Élysée. En outre Édouard Philippe évite de se précipiter sur tous les plateaux télé ou de multiplier les interviews dans les grands médias. Le premier ministre termine son premier semestre sur une très bonne note, en gagnant 6 points dans les sondages avec 50% de Français ayant de « bonnes opinons » de lui, contre 46% qui en ont une mauvaise (4% ne se sont pas prononcés). Résultat, la part de Français ayant une opinion favorable du chef du gouvernement redevient majoritaire. Après six mois à Matignon, c’est le résultat le plus élevé pour un Premier ministre depuis Jean-Pierre Raffarin (55% en novembre 2002). Entre temps, quatre chefs de gouvernements se sont succédé mais tous ont eu des résultats moins favorables : de Dominique de Villepin (46% en décembre 2005) à Jean-Marc Ayrault (44% en novembre 2012), en passant par François Fillon (42% en novembre 2007) et Manuel Valls (35% en octobre 2014). Quant à Emmanuel Macron, les épisodes turbulents des ordonnances loi travail et de la présentation du budget ont justifié sa chute dans l’opinion en octobre. Ce mois-ci, le président de la République a mis l’accent sur l’aide aux moins favorisés, en particulier l’allègement de la taxe d’habitation, ainsi que sur une série de mesures en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Résultat, après six mois d’exercice du pouvoir, Emmanuel Macron gagne en novembre quatre points de popularité, avec 46% de « bonnes opinions ». Sans retrouver « l’état de grâce » qui a suivi son élection, le chef de l’Etat a tout de même regagné des points après la dégringolade de l’été, où il était passé de 54% à 43% de bonnes opinions entre juillet et août.

 (*) Enquête réalisée du 27 au 28 novembre 2017 auprès d’un échantillon de 972 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

La République en marche : premier congrès d’un parti très virtuel

La République en marche : premier congrès d’un parti virtuel

 

Premier congrès d’un parti qui n’en est pas un et qui demeure relativement virtuel Théoriquement ce parti réunit les adhérents, en réalité on est incapable de savoir même au sein de la république en marche qu’elle est exactement ce nombre  d’adhérents. Officiellement il faut afficher le chiffre de 380 000 mais la réalité et sans doute plus proche de 50 000 à 80 000. . En outre et surtout, il ne s’agit pas d’un véritable concept d’adhésion puisque sont enregistrés tous ceux qui un jour ou l’autre par un simple clic ont appuyé la candidature de Macron. Il n’y a aucune procédure formelle d’adhésion à la république en marche, pas de cotisations, pas de renouvellement de l’adhésion et même pas de processus de démission. Normal les adhérents sont surtout des supporters toujours supposés de Macron et n’ont  pas droit à la parole. Au début la démarche de Macron semblait originale. Tout devait partir du bas les idées comme les responsables. Depuis son élection,  la verticalité à étouffé l’intention de base. Désormais tout part du haut et la république en marche se réduit à un site qui diffuse les communiqués du gouvernement. Les structures de base n’existent pas, les comités locaux n’ont aucun pouvoir, il n’y a officiellement aucune structure locale, départementale ou régionale. Seulement des référents, sortes de commissaires politiques désignés par le niveau national lui-même auto proclamée. Dans ce fameux congrès,  les trois quarts des participants seront désignés par ses responsables nationaux auto proclamés. On fera juste une petite place de 25 % dans l’organisme directeur à des les adhérents, en plus tirés au sort. Le fonctionnement d’en marche se réduit pour l’essentiel à un site diffusant les orientations gouvernementales. Depuis la création d’en marche pas loin de 90 % des supposés adhérents sont en fait en sommeil. Le véritable pouvoir dans le parti par les oligarques et les technos proches de Macon. . Toute la semaine, des voix se sont élevées pour critiquer un «parti virtuel», alors que La République en marche (LREM) revendique 380.000 adhérents, qui se sont simplement inscrits sur le site Internet. «La seule comptabilité est celle de l’action. S’il faut dire que nous sommes 200.000 ou 500.000, je m’en fiche! Il faudrait même ne plus parler de chiffres», démine Christophe Castaner.  Pour son seul déplacement de campagne avant de prendre les rênes du mouvement, l’actuel porte-parole du gouvernement et secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement a dû affronter les doutes et parfois le désarroi des militants. Et ainsi mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend. «Mon ambition est de faire vivre le mouvement. Oui, il y a des difficultés, et je veux les assumer», a affirmé le futur délégué général. L’élu du Sud a voulu tourner court à la «polémique» lancée par des Marcheurs mécontents qui menacent de démissionner du mouvement. «Le même jour, 212 personnes se sont inscrites pour nous rejoindre, balaie-t-il. Nous devons retrouver l’âme pour donner de la puissance à La République en marche.» « . «Si on veut réussir, il faut de toute façon accepter les critiques, et accepter le passage d’un mouvement de campagne à un mouvement de soutien au président de la République. Il y a une crise de l’engagement, on essaye de la solutionner», explique Arnaud Leroy, l’un des dirigeants du mouvement. En plus des contestations sur le fonctionnement et le manque de démocratie interne, une cassure se fait sentir entre les macronistes qui ont accédé aux postes à responsabilités et les simples adhérents qui parfois se sentent oubliés, voire inutiles. «Dans la tête des Marcheurs, quand vous avez été élu député ou que vous devenez collaborateur à l’Assemblée nationale ou au gouvernement, vous n’êtes plus des leurs», déplore un parlementaire. Un député parisien a animé une réunion dans sa circonscription, il y a quelques semaines. Le climat était délétère. «C’est comme si je me retrouvais face à une assemblée d’électeurs hostiles», s’alarme-t-il. Seul en lice, Christophe Castaner n’aura aucun mal à se faire élire, lors d’un vote à main levée à huis clos, par le conseil de LREM. Avec un résultat de type nord coréen ou chinois !

 

« La Poste premier prêteur des TPE » (Bruno Le Maire)

« La Poste premier prêteur des TPE » (Bruno Le Maire)

 

La banque postale qui bénéficie du meilleur ancrage territorial a été invitée par le ministre de l’économie et des finances, Bruno Lemaire, à jouer un rôle nettement plus important pour le financement des petites entreprises. Finalement un rôle qui pourrait conforter la présence de la poste et justifier son maillage serré du territoire. Cela d’autant plus que certaines activités traditionnelles comme le courrier voient leur volume régulièrement se réduire.  La Banque Postale s’intéresse-t-elle assez aux petites entreprises ? Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, pense qu’elle pourrait faire plus. Il a révélé ce lundi, lors d’une conférence de presse chez la plateforme de financement participatif de PME Lendix, qu’il avait demandé au président de la Poste, Philippe Wahl, de travailler sur le sujet. « Je souhaite qu’on développe un réseau bancaire qui permette aux plus petites entreprises d’avoir facilement accès au crédit dans des délais rapides, partout en France. (…) J’ai demandé au président de La Poste – parce qu’il me semble que c’est la Banque Postale la mieux placée pour faire cela – de travailler sur ce sujet et de me faire dans les semaines qui viennent des propositions très concrètes pour que, plus jamais en France, je n’entende un très petit entrepreneur qui a besoin de 5.000, 10.000 ou 15.000 euros me dire que c’est impossible de trouver cette somme-là », a déclaré le ministre. Le ministre, qui venait de clamer « Vive la Fintech française ! », voudrait que la banque publique, filiale de le Poste, joue un rôle plus important de banquier de proximité, que lui disputent ces nouveaux acteurs mariant finance et technologie comme Lendix, Lendosphere, Credit.fr ou Unilend, mais aussi le Crédit Agricole ou les Caisses d’Epargne.  La Banque Postale revendique le rang de « premier prêteur des collectivités locales et des hôpitaux » mais reconnaît, dans son rapport annuel, être « challenger » sur le créneau des professionnels, artisans, commerçants : sur ce marché de 2,9 millions de pros et TPE, dont le potentiel est évalué à 7 milliards d’euros par an par le cabinet Exton Consulting, les banques mutualistes sont les mieux positionnées et toutes les banques se sont mises à choyer cette clientèle particulièrement rentable. La filiale de la Poste a lancé son programme « Banque des Pros » (1.000 responsables clientèles Pro prévus en 2020) et espère capitaliser sur les 400.000 pros fréquentant quotidiennement les bureaux de poste pour leurs courriers et colis ainsi que les 340.000 professionnels déjà clients en tant que particuliers. Elle a entrepris de développer son offre de financement aux professionnels et TPE, notamment dans le cadre de sa touterécente acquisition de la plateforme de financement participatif KissKissBankBank. « La Poste investit dans des startups de la Fintech, elle a le réseau le plus développé de points et de relais. Je souhaite que La Poste devienne le premier prêteur des très petites entreprises en France, les boulangeries de nos territoires ruraux par exemple. Cela concerne des millions de Français. Je n’ai pas de reproche à faire. J’aimerais que la Poste propose des offres spécifiques », nous a précisé le ministre.

Supprimer le Premier ministre ?

Supprimer le Premier ministre ?

 

C’est la proposition de certains responsables qui constatent que le régime devient de plus en plus présidentiel surtout depuis l’adoption du quinquennat. Dans les faits le gouvernement tient entièrement sa légitimité du président de la république qui doit évidemment tenir compte cependant de la majorité parlementaire. Mais une assemblée nationale élue dans la foulée de l’élection présidentielle et dont les résultats sont étroitement liés. Par souci de cohérence les Français accordent le plus souvent une majorité parlementaire au nouveau président qui devient en fait aussi chef de la majorité et chef du gouvernement. Pour ce qui le concerne, dans un entretien au Parisien, Jack Lang a estimé que le rôle de président de la République n’avait pas assez de responsabilité politique. En effet, selon la constitution c’est le premier ministre qui est le chef du gouvernement. « Si on supprimait le poste de premier ministre, le chef de l’Etat serait aussi chef du gouvernement. Il deviendrait responsable devant le parlement », a-t-il expliqué. L’ancien ministre est favorable à ce que le président puisse prendre régulièrement la parole devant les parlementaires comme le fera demain Emmanuel Macron à Versailles. « Je souhaite que cela devienne non seulement un rendez-vous régulier, tous les six mois par exemple, mais aussi l’occasion d’un vrai débat entre le président et les parlementaires », a-t-il expliqué. Reste que cette modification qui demanderait une évolution constitutionnelle recueillant l’accord des Français nés peut-être pas prioritaires au regard des enjeux économiques et financiers.

 

Renault-premier constructeur mondial…sans bonus supplémentaire

Renault-premier constructeur mondial…sans bonus supplémentaire

 

Recul du patron de Renault sur le dispositif très spécial  envisagé pour augmenter encore les bonus de la direction. La press a révélé mardi que des banquiers de l’alliance entre le constructeur automobile français et son partenaire japonais avaient élaboré un projet préliminaire permettant de verser des millions d’euros de bonus annuels supplémentaires à Carlos Ghosn et à d’autres dirigeants via une société de service créée spécialement pour l’occasion aux Pays-Bas. Du coup, les actionnaires ont voté la rémunération du PDG. Un  PDG par ailleurs  confortée par les résultats du groupe Renault qui deviendra à partir du second semestre le premier constructeur mondial  Selon le classement de Jato Dynamics, l’alliance Renault-Nissan a dépassé le géant allemand lors du 1er trimestre 2017 et talonne Toyota. Carlos Ghosn est bien parti pour gagner son pari d’entrer dans le Top 3 des constructeurs. L’Alliance Renault-Nissan, qui a vendu 8,53 millions de véhicules l’an dernier (+1%), pèsera avec MMC autour de 9,5 millions, se rapproche ainsi des ténors Toyota et Volkswagen (autour de 10 millions chacun) qui se disputent la première place mondiale et de l’américain GM. Lors du premier trimestre 2017, Renault-Nissan a réussi une remontée impressionnante en doublant à la fois General Motors et Volkswagen et en s’approchant très près du leader mondial qu’est Toyota. C’est ce que révèle D’après un classement de Jato Dynamics publié par Forbes jeudi 27 avril, Renault pourrait devenir premier constructeur mondial.  Sur les trois premiers mois de l’année, le consortium dirigé par Carlos Ghosn a produit 2.658.019 voitures, soit une croissance de 13,1% alors que le géant allemand affiche 2.495.100 véhicules avec une baisse de 0,5%. Toyota reste en tête avec 2.707.251 véhicules, mais sa progression de 7.5% est très inférieure à celle de Renault-Nissan. Comme le note Forbes, l’alliance est le seul constructeur à afficher une progression à deux chiffres. L’alliance Renault, Nissan Mitsubishi pourrait bien devenir numéro un mondial en tout cas talonner sérieusement Toyota. C’est donc une nouvelle opportunité qu’a saisie Carlos Ghosn de renforcer l’Alliance Renault-Nissan, laquelle contrôle également le premier constructeur auto russe Avtovaz (Lada). Renault détient 43,4% de Nissan, qui détient à son tour 15% (sans droits de vote) de son actionnaire tricolore.

Exemplarité : rappel à l’ordre par le Premier ministre

Exemplarité : rappel à l’ordre par le Premier ministre

« L’exemplarité a un sens : si l’Etat doit être ferme et fort, ses serviteurs doivent être sobres et dignes ; il en va naturellement ainsi pour les membres du gouvernement », lit-on dans une  circulaire du Premier ministre. La méthode Philippe repose également sur la collégialité, qui implique qu’un ministre « cherche d’abord à s’entendre avec ses collègues avant de recourir à un arbitrage », potentiellement « source de dysfonctionnements », et sur l’efficacité. « Exemplarité, collégialité et efficacité permettront au gouvernement de mener à bien le programme ambitieux de réforme que le Président de la République a présenté à nos concitoyens », conclut le chef du gouvernement. Le nouveau président, qui a mené une partie de sa campagne sur le thème de la moralisation du monde politique, vit actuellement sa première épreuve avec les révélations sur Richard Ferrand, l’un de ses lieutenants nommés la semaine dernière au ministère de la Cohésion des territoires. Les Mutuelles de Bretagne, dirigées par Richard Ferrand jusqu’en 2012, ont loué à partir de 2011 des locaux commerciaux appartenant à sa compagne, rapporte le Canard enchaîné dans son édition de mercredi. L’hebdomadaire satirique a également révélé que l’ex-député socialiste avait embauché son fils pendant plusieurs mois, en 2014, comme collaborateur parlementaire. Ces pratiques, qui n’ont a priori rien d’illégal, ont déclenché un concert de réactions, certains, comme Marine Le Pen, allant jusqu’à demander la démission du ministre au nom de la cohérence avec les valeurs prônées par le gouvernement.

Un juppéiste Premier ministre pour couler la droite

 Un  juppéiste Premier ministre pour couler la droite

 

Macro ne fait pas mystère  qu’il veut opérer une vaste recomposition politique dans le pays.  Cela passe par l’éclatement de la gauche et de la droite classique. L’opération peut paraître ambitieuse voir utopique pour autant les circonstances paresse favorable du fait notamment de la grande médiocrité des dirigeants actuels aussi bien des socialistes  que des républicains. À cela il faut surtout ajouter  des éléments essentiels à savoir les courants inconciliables qui traversent aussi bien le parti socialiste que celui des républicains. De ce point de vue les vieux clivages gauche droite sont obsolètes. Les nouveaux clivages s’organisent d’une part autour des souverainistes  étatistes d’une part, des libéraux progressistes d’autre part. D’une certaine manière, on  peut considérer qu’il y a ceux qui rêvent  d’un futur qui ressemble au passé d’y  il y a 50 ans, de l’autre ceux qui se projettent dans le monde de demain. Sorte de résurgence de la querelle des anciens et des modernes. La nomination d’un juppéiste comme premier ministre peut paraître archaïque aux partisans des vieux clivages, elle s’inscrit pourtant dans un paradigme qui bouscule les anciennes visions politiques mais aussi économiques, sociales et surtout culturelles. La nomination du Député Les Républicains (LR) Edouard Philippe participe de cette transformation et constitue une première étape. Sa nomination permet d’illustrer la volonté d’Emmanuel Macron de bâtir un gouvernement qui ne soit ni de droite ni de gauche et aussi de diviser les Républicains. Très attendue, cette nomination fait figure de test pour Emmanuel Macron qui, après s’être faire élire en rassemblant au-delà des partis traditionnels, cherche à obtenir une majorité absolue le 18 juin prochain afin de mettre en oeuvre son train de réformes. Si Emmanuel Macron remporte l’élection présidentielle, « il devra transgresser », soulignait récemment le nouveau premier ministre. « Sortir du face-à-face ancien, culturel, institutionnalisé et confortable de l’opposition droite-gauche pour constituer une majorité d’un nouveau type.

Premier ministre : Macron choisit Edouard Philippe

Premier ministre : Macron choisit Edouard Philippe

Emmanuel Macron a fait  connaître dès ce lundi matin le nom de celui qu’il a choisi pour mener son premier gouvernement. Il s’agit d’Edouard Philippe, 46 ans, député-maire Les Républicains du Havre et proche d’Alain Juppé. A travers ce choix le  président pourrait convaincre de sa capacité à rassembler autour de son projet « ni de droite, ni de gauche » pour obtenir une majorité avant les législatives des 11 et 18 juin. La nomination de ce Premier ministre venu de la droite pourrait inciter certains, chez Les Républicains, à franchir le pas pour être candidats dans la majorité présidentielle. À Matignon, l’équipe de Bernard Cazeneuve a pris des dispositions pour que la passation de pouvoirs puisse avoir lieu lundi. Le nouveau président partira ensuite pour Berlin, première visite à l’étranger pour cet européen convaincu, qui, à l’heure du Brexit et de la montée des nationalismes, a promis d’œuvrer pour la refondation d’une Union européenne en crise.

 

Sondage Premier ministre idéal : Alain Juppé

Sondage Premier ministre idéal : Alain Juppé

Alain Juppé en tête  comme le Premier ministre potentiel « préféré » des Français, selon un sondage* Odoxa pour France info, publié le vendredi 12 mai. Interrogées sur leur personnalité préférée parmi une liste de 8 hommes et 2 femmes (Anne-Marie Idrac et Sylvie Goulard), 26% des personnes sondées ont placé Alain Juppé parmi leurs trois choix. François Bayrou (MoDem), qui s’est insurgé entre temps contre la liste des investitures La République en marche pour les législatives, arrive en deuxième position avec 22% de citations. Il devance Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense de François Hollande et soutient d’Emmanuel Macron n’arrivant qu’en 3e position de l’opinion générale mais se place néanmoins 1er (26% de citations) en ce qui concerne les sympathisants d’En Marche ! Mentionné dans plusieurs médias qui parlent de lui comme du « grand favori » pour accéder à Matignon, Edouard Philippe n’est cité que par 10% des sondés. Il complète toutefois le trio de tête chez les sympathisants En Marche!, aux côtés de Jean-Louis Borloo (l’ex-ministre de l’Environnement arrive par ailleurs 4e au « classement » général avec 18%) et de l’eurodéputée Sylvie Goulard. Mais surtout, Edouard Philippe s’affiche comme le grand inconnu de la liste, 80% des sondés ayant indiqué ne pas connaître suffisamment le député-maire (LR) du Havre. Même parmi les sympathisants En Marche!, il ne récolte que 29% d’opinions favorables, loin derrière le quatuor de tête, dont chacun dépasse les 60% de « bonnes opinions ».  A contrario, le maire de Bordeaux est perçu favorablement par une majorité des sondés, avec 48% de « bonnes opinions » contre 38% de « mauvaises » et 14% « ne se prononçant pas ou ne le connaissant pas »

*Sondage réalisé en ligne du 10 au 11 mai sur un échantillon de 1.028 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Edouard Philippe favori comme Premier ministre

Edouard Philippe favori  comme  Premier ministre

Selon la presse,   Edouard Philippe, maire « les Républicains » (LR) du Havre et député de Seine-Maritime tiendrait la corde pour devenir le Premier ministre d’Emmanuel Macron une fois la passation des pouvoirs finalisée avec François Hollande le 14 mai. Selon des sources diverses, parmi la liste des « éligibles »,  ce très proche d’Alain Juppé serait celui qui détiendrait le plus d’atouts aux yeux du nouveau président pour occuper le poste : il est « jeune », relativement « nouveau » en politique, tout en ayant déjà une expérience de parlementaire et d’élu local, plutôt classé centriste… et ancien du PS. . Édouard Philippe a été membre dans sa jeunesse du parti socialiste et avait  soutenu Michel Rocard avant de rendre sa carte et de migrer vers la droite, notamment Alain Juppé, dont il rejoint le cabinet. Il a d’ailleurs gardé beaucoup d’amis à gauche, il est aussi proche de Jacques Attali… comme Emmanuel Macron.

 

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