Archive pour le Tag 'Premier ministre'

Vers un premier ministre de gauche mais social-démocrate

Vers un premier ministre de gauche mais social-démocrate

On comprend évidemment que les représentants de la droite républicaine soient ressortis particulièrement déçus de leur entretien avec le président de la république. En effet ce dernier à demi-mot leur a laissé entendre qu’il pourrait nommer un responsable de gauche comme premier ministre et en plus en leur demandant leur soutien.

D’où la colère de Laurent Wauquiez qui ne veut surtout pas faire du en même temps et préserver ses chances pour 2027 en évitant de se mouiller.

De toute manière par déduction,  il ne reste plus que le camp de gauche pour trouver un premier ministre. Le rassemblement national s’est mis à l’écart et observe avec l’objectif d’un un échec du gouvernement et surtout les prochaines élections. La droite classique vient de signifier une fin de non-recevoir au président.

Le nouveau Front populaire est maintenant mis en jeu par son incapacité à envisager la moindre majorité. Reste donc la gauche. Mais sans doute pas n’importe laquelle mais vraisemblablement un social démocrate qui par ailleurs aura l’expérience des responsabilités au plus haut niveau. Il n’est en effet pas question de prendre un socialiste qui défendrait encore le programme du NFP irresponsable  et inspiré par les insoumis.

Selon les informations de BFMTV, Emmanuel Macron a tenté de convaincre les représentants de la droite – Bruno Retailleau, Annie Genevard et Laurent Wauquiez – de se rallier à une coalition gouvernementale qui pourrait être dirigé par un social-démocrate qui devra surtout éviter une motion de censure à défaut de rassembler vraiment.

L’irresponsabilité et l’incompétence du Premier ministre vont prolonger le conflit

L’irresponsabilité et l’incompétence  du  Premier ministre vont  prolonger le conflit

Finalement il semble bien que le gouvernement n’ait pas retenu grand chose du conflit des gilets jaunes qui s’est complètement enlisé pendant des semaines et des mois. Pendant longtemps, le pouvoir s’est refusé d’abord à considérer ce mouvement puis à tenir compte des revendications avant de céder sur nombre d’entre elles. On a ainsi perdu des semaines et des mois avec des conséquences économiques sans parler de la détérioration de l’image du pays. Finalement, le même scénario recommence mais à la place des gilets jaunes on a désormais le mouvement des gilets rouges qui risquent de déborder bien au-delà du 1er janvier et sans doute de  s’étaler pendant des semaines voire des mois. Certes le pouvoir a fait quelques concessions mais il reste à les préciser, approfondir et concrétiser. En outre, elle n’en sont pas à la hauteur des enjeux. Et sur la question centrale du report de l’âge à 64 ans, le pouvoir est en train de perdre la bataille médiatique. D’une manière ou d’une autre, il devra lâcher mais il donne des raisons aux plus radicaux de prolonger l’agitation sociale voir même de susciter un mécontentement plus global concernant d’autres sujets par exemple sur les salaires.

Progressivement le gouvernement va qui m’a lâché compris sur les régimes spéciaux ce qui videra la réforme de son contenu. Mais pour l’instant les syndicats ont seulement obtenu la tenue de discussions début janvier sur quatre chantiers : pénibilité, transitions vers le futur système unique de retraites par points, minimum contributif et fins de carrière. Sur l’instauration progressive à partir de 2022 d’un âge pivot à 64 ans à l’échéance 2027, le chef du gouvernement a dit avoir pris acte de l’hostilité des syndicats, la CFDT au premier chef, mais maintient le principe de cette option “juste” selon lui pour rééquilibrer financièrement le système.

“Dès les premiers jours de janvier, nous consulterons les partenaires sociaux et je proposerai mi-janvier une méthode qui nous permettra soit d’atteindre un accord qui pourrait se substituer à la solution proposée, soit d’améliorer celle-ci en tenant compte des propositions des syndicats”, a-t-il précisé lors d’une déclaration à l’issue des discussions. “Ça ne veut pas dire qu’il n’y aurait que l’âge d’équilibre. Il y a des marges de manœuvre, elles ne sont pas immenses mais elles existent”, a-t-il ajouté, en se disant confiant en un accord avec, sans les nommer, les centrales réformistes de la CFDT et de l’Unsa, favorables au système par points.

“L’âge d’équilibre, ce n’est pas simplement demander à certains de partir un peu plus tard, c’est aussi pour beaucoup de permettre de partir beaucoup plus tôt”, a-t-il notamment plaidé alors que la CFDT reste fermement opposée à un scénario paramétrique “inacceptable”. Edouard Philippe a fait état d’”avancées” à l’issue de la discussion de jeudi, mais plusieurs d’entre elles figurent déjà dans le document de travail diffusé par ses services après son discours du 11 décembre, notamment sur la pénibilité, le forfait jours ou la retraite progressive. Il a en outre identifié des pistes d’amélioration pour le minimum contributif prévu par la réforme, parmi lesquelles une hausse “au-delà de 85% du smic” pour les carrières complètes. Tout en maintenant l’objectif d’une suppression des régimes spéciaux, il a indiqué que les discussions au sein de la SNCF et de la RATP avaient ouvert des voies d’aménagement. “En ce qui concerne les agents de SNCF au statut, le gouvernement confirme son accord pour la mise en place de mesures favorisant la progressivité de la mise en œuvre de la réforme et le respect des droits acquis”, a-t-il dit. Pour les agents de la RATP, “les derniers échanges ont permis d’aboutir à des avancées importantes sur la question des transitions, ces avancées sont sur la table, chacun les jugera.”

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, pour qui “rien n’a changé”, a appelé dès sa sortie de la réunion à une nouvelle journée d’actions interprofessionnelle le 9 janvier. Pour Yves Veyrier (FO), “le Premier ministre essaye de nous prendre dans une forme de piège”. “On nous propose des discussions très vite, mais avec une contrainte (…), le projet de loi est écrit”, a-t-il indiqué. “C’est au gouvernement d’appuyer sur le bouton pause”. “Il y a un désaccord sur la temporalité qui consiste à dire qu’il y aura besoin urgemment de mesures punitives pour les travailleurs et un désaccord sur la méthode elle-même”, a jugé Laurent Berger, tout en saluant “une volonté de dialogue” à l’issue de la réunion. “Si début janvier cet âge d’équilibre était toujours dans l’horizon, nous aurions des initiatives”, a ajouté le secrétaire général de la CFDT qui ne se joint pas à l’appel du 9 janvier.

Premier Ministre, assemblée : des changements qui ne changeront rien

Premier Ministre, assemblée : des changements qui ne changeront rien

 

Le sondage BVA pour ITélé est significatif de la déprime de l’opinion. une majorité se dégage pour le changement de Premier ministre tout en pensant que la situation ne s’améliorerait pas. Idem, pour la dissolution de l’assemblée. Le signe qu’au-delà du personnel politique, les français souhaitent  surtout un changement d’orientation politique. Le signe aussi de l’énorme décalage entre la population et ses élites. Coincée entre les contraintes de Bruxelles relatives aux déficits et l’incapacité à engager des reformes de structures, la France ne dispose d’aucune marge de manœuvre. Il faudrait sans doute opérer une vaste mutation du rôle de l’Etat remettant notamment en cause ses dépenses et sa bureaucratie. De quoi mécontenter nombre de catégories sociales ; d’autant que le personnel politique a été élevé au lait de l’étatisme. Faute pourtant d’une réduction drastique de cette bureaucratie dépensière, les français semblent penser qu’on risque pour longtemps d’être condamné à la croissance très molle et au maintien d’un très haut niveau de chômage.

Tunisie : le Premier ministre veut rester au pouvoir

Tunisie : le Premier ministre veut rester au pouvoir

« Le gouvernement continuera à exercer ses devoirs et ne les abandonnera pas, non pas parce qu’il souhaite détenir le pouvoir. Nous conserverons nos responsabilités jusqu’au dernier moment », a dit à la télévision le chef du gouvernement. « Nous concentrons nos efforts sur l’organisation des élections avant la fin de l’année. Notre date est le 13 décembre », a-t-il ajouté. La date n’a pas été choisie au hasard. Le 13 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, vendeur de rue à Sidi Bouziz, s’était immolé en public pour protester contre la politique du gouvernement. Son geste avait déclenché une vague de manifestations dans le pays qui ont entraîné le départ du président Zine Ben Ali et constitué le premier épisode du « printemps arabe ». Le Premier ministre s’est engagé à organiser un scrutin libre et transparent et indiqué que des observateurs étrangers seraient autorisés à en surveiller le déroulement. Le parti laïque de centre gauche Ettakatol, membre de la coalition au pouvoir en Tunisie emmenée par les islamistes d’Ennahda, avait auparavant réclamé la démission du gouvernement tripartite et la constitution d’un cabinet d’union nationale. « Nous avons demandé la dissolution du gouvernement en faveur d’un nouveau gouvernement d’union qui incarnerait la forme la plus large de consensus », a déclaré à Reuters Lobni Jribi, l’un des dirigeants de cette formation. « En cas de rejet de cette suggestion par Ennahda, nous nous retirerions du gouvernement », a-t-il ajouté. D’ores et déjà, le ministre de l’Education Salem Labyedh, un indépendant, a présenté sa démission au Premier ministre, ont rapporté les médias tunisiens. Ettakatol a lancé son appel quelques heures après le bouclage par l’armée d’une place de la capitale, Tunis, où des heurts s’étaient produits entre manifestants rivaux. L’armée a bouclé à l’aide de barbelés l’accès à la place du Bardo, sur laquelle donne l’Assemblée nationale et l’a déclarée « zone militaire fermée », après des affrontements entre manifestants des deux camps. « Le Premier ministre sera tenu responsable pour toute goutte de sang qui coulera lors du sit-in du Bardo », a prévenu Manji Rahaoui, un cadre de l’opposition. Les deux camps ont prévu de manifester de nouveau place du Bardo malgré la prise de contrôle des lieux par l’armée, ont rapporté des médias tunisiens. Le président de l’Assemblée constituante, Moustafa Ben Jaafar, est membre d’Ettakatol. Son assemblée, dit-il, a encore plusieurs semaines de travail avant de pouvoir soumettre à référendum une Constitution dont la rédaction a déjà subi des retards. L’opposition laïque, encouragée par l’intervention de l’armée égyptienne qui a déposé le 3 juillet le président égyptien Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, rejette désormais toute concession et tous les efforts de réconciliation menés par le gouvernement. L’opposition réclame aussi la dissolution de l’Assemblée constituante, dont, ces derniers jours, 70 des 217 membres se sont retirés pour observer un sit-in place du Bardo, devant le bâtiment où elle siège. A Sidi Bouzid dans le sud de la Tunisie, des manifestants en colère ont tenté lundi de prendre le contrôle de l’hôtel de ville et d’empêcher les employés de travailler, ce qui a provoqué des affrontements avec des partisans d’Ennahda, ont rapporté des habitants. L’armée est intervenue pour protéger l’Hôtel de ville et les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes, mais, selon des habitants, des milliers de manifestants continuaient de se rassembler dans la ville, qui fut le berceau de la « révolution du jasmin » en décembre 2010 et au début 2011. Les dirigeants de l’opposition clament depuis le week-end qu’ils pourraient mettre en place un « gouvernement de salut », rival du gouvernement en place. Ils devaient débattre de cette idée lundi dans la soirée. Pour Noureddine Bhiri, porte-parole d’Ali Larayedh, les manifestations d’opposition équivalent à un appel à la « destruction de l’Etat », au moment où le gouvernement cherche à gérer la situation après l’assassinat de Mohamed Brahmi, un opposant de gauche tué par balles jeudi dernier à Tunis. « Quelles solutions de rechange proposent-ils après une dissolution du gouvernement? Rien d’autre que la violence et la destruction. Nous devons restés unis pour franchir cette étape et mettre fin au terrorisme », a ajouté le porte-parole. Ali Larayedh, qui a été reçu par le chef de l’Etat, le président Moncef Marzouki et a vu également les commandants des forces de sécurité, devait s’adresser à la nation en fin de journée. Les puissants syndicats tunisiens ont rencontré lundi des représentants des partis de l’opposition et devaient envisager la possibilité d’une nouvelle grève. Vendredi, la grève déclenchée par la grande centrale syndicale UGTT au lendemain de l’assassinat de Mohamed Brahmi avait paralysé une bonne partie du pays.

Sondage : Valls un bon Premier ministre ?

Sondage : Valls un bon Premier ministre ?

Valls dans un sondage recueille un bon score comme éventuel Premier Ministre.  Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui s’est récemment qualifié lui-même « d’ambitieux » pensant avoir la capacité d’ »assumer les plus hautes responsabilités », ferait un bon Premier ministre pour 45% des Français, selon un sondage Ifop à paraître dans Sud Ouest Dimanche. A la question « Diriez-vous que Manuel Valls ferait un bon Premier ministre? », 45% des personnes interrogées répondent « oui, contre 55% pensent que non », selon le sondage dont les auteurs soulignent que « ce score de 45% est en soi assez élevé », car « sur ce type de question, il est généralement difficile pour un ministre de franchir la barre des 50% ». A titre de comparaison, l’Ifop rappelle qu’en août 2010, quand des rumeurs insistantes de remaniement agitaient le monde politique à la suite d’une déclaration du président Nicolas Sarkozy, « Christine Lagarde obtenait sur la même question 42%, Michèle Alliot-Marie 41% et Jean-Louis Borloo seulement 30% ». L’hypothèse Valls à Matignon, relève l’institut, séduit largement la base socialiste, car 75% des sondés se disant proches du PS estiment que le ministre de l’Intérieur ferait un bon chef de gouvernement.

Mélenchon : Premier Ministre ou premier contestataire ?

Mélenchon : Premier Ministre ou premier contestataire ?

 

Mélenchon a adapté nettement une posture de contestation à l’égard du gouvernement, une place qu’il dispute à Lepen ; pour autant cela en ferait-il un bon premier Ministre ? Sans doute pas pensent les français. Un an après avoir appelé à voter pour François Hollande, Jean-Luc Mélenchon est devenu l’un des plus farouches opposants à la politique du gouvernement. Cela passe par les mots. Cela passe aussi par les gestes, comme il entend le démontrer dimanche 5 mai, à l’occasion de sa grande marche citoyenne organisée à Paris entre Bastille et Nation.  Un événement inédit, de l’aveu même de l’ancien candidat à l’élection présidentielle. « Ce que nous sommes en train de faire est une chose inouïe, a-t-il dit vendredi. C’est une manifestation de gauche sous un gouvernement de gauche, contre une politique sociale libérale et pour changer les institutions, c’est énorme, personne n’a jamais fait ça. » En septembre 2012, pourtant, Jean-Luc Mélenchon avait déjà organisé une manifestation. Le cofondateur du Parti de gauche entendait dénoncer les politiques d’austérité en Europe et mettre en garde le président Hollande contre le traité européen. A l’époque, environ 80.000 personnes s’étaient rassemblées à l’appel du député européen. Dimanche, l’ancien candidat à la présidentielle espère réunir 100.000 manifestants. Ce serait alors, admet-il, un « triomphe ». Mélenchon est dans une stratégie absolument suicidaire David Assouline Triomphe pour qui ? Triomphe pour quoi ? Très critique à l’égard du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon s’isole de plus en plus. Ses anciens alliés – les socialistes –, comme son ancien parti – le PS –, dénoncent son attitude. « Il est dans une stratégie à mon avis absolument suicidaire », juge ainsi vendredi le porte-parole de la rue de Solférino, David Assouline. « Il est malheureusement dans une logique à la Bayrou, l’homme de la présidentielle », constate dans Le Monde le député socialiste Jérôme Gued. Autre exemple, fin avril. Dans l’émission Des paroles et des actesJean-Luc Mélenchon avait assuré, sans frémir, être « candidat à Matignon ».  »Je l’ai pris comme une blague et je le considère toujours comme tel », avait commenté le lendemain Michel Sapin, sur BFMTV.  Les Français ne sont pas loin de partager l’avis du ministre du Travail. Selon un sondage BVA pour i>Télé rendu public vendredi, 79% des personnes interrogées considèrent que le cofondateur du Parti de gauche ne ferait pas un bon Premier ministre. D’après la même enquête, si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, il recueillerait 11% des suffrages, soit le même score qu’en 2012. Mélenchon a donc sa base, mais il peine à l’élargir. Pour l’heure, son appel du pied à Arnaud Montebourg est resté lettre morte.

Premier ministre : Bartolone pas intéressé, tu m’étonnes le prochain gouvernement ne fera pas 6 mois !

Premier ministre : Bartolone pas intéressé, tu m’étonnes le prochain gouvernement ne fera pas 6 mois !

  •  

Bartolone, proche de Fabius connaît la politique, c’est pourquoi il ne veut pas du poste de Premier Ministre car c’est un siège à éjection rapide. Le prochain gouvernement ne tiendra pas 6 mois, autant rester président de l’assemblée nationale. C’est aussi l’avis des français qui dans un sondage considèrent qu’un nouveau gouvernement de la majorité actuelle ne changera rien. Conclusion, il sera autant discrédité que l’actuel mais encore plus vite. Le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a donc dit dimanche sur Canal+ qu’il n’était pas intéressé pour remplacer Jean-Marc Ayrault à son poste de Premier ministre.
« Non », a-t-il clairement répondu à cette question, lors de l’émission « Dimanche + ».

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol