Archive pour le Tag 'prélude'

La hausse des matières premières prélude à une plus large inflation ?

La hausse des matières premières prélude à une plus large inflation ?

 

 

La hausse des coûts de production découle surtout de l’augmentation du prix des matières premières. Les matières premières dont  la hausse évolue entre plus 10 et 40 %. Le cuivre, lui s’envole et voit son prix doubler. Nécessairement,  cette hausse des coûts de production devra se faire sentir sur les prix industriels et les prix des biens manufacturiers.

L’indice FIM Mecastar de la fédération a ainsi enregistré des augmentations de 10% à 40% sur la période septembre-décembre 2020 pour plusieurs matières premières comme l’aluminium, le bronze en lingot, le fil de cuivre, le laiton en lingot…

Cela s’explique entre autres par la forte reprise économique au cours du second semestre, notamment dans l’industrie et le bâtiment, ainsi que par la demande asiatique et en particulier chinoise très soutenue, alors que les producteurs avaient réduit leur production pour s’adapter à une demande en berne au moment des confinements.

Les utilisateurs de plastiques sont dans la même situation avec un « phénomène de raréfaction, de pénurie [qui] provoque une forte hausse des prix », constate Jean Martin, délégué général de Polyvia, la fédération professionnelle du secteur plasturgie et composites. En janvier, les augmentations de prix se sont établies entre 5% et 25%.  »On voit apparaître, et c’est encore plus inquiétant, des ruptures », souligne-t-il.

 

Game stop : un prélude au krach boursier

Game stop : un prélude au krach boursier

La bulle de GameStop est notamment portée par une hausse de l’offre monétaire des investisseurs privés.

 

Un article du Wall Street journal évoque la bulle provoquée par les particuliers sur des ventes à perte comme sur GameStop qui serait l’idéal platonicien d’une bulle boursière.

Une combinaison d’argent facile, de réelle amélioration des perspectives de la société, du soutien technique d’une liquidation forcée et d’une ruée folle vers l’appât du gain a propulsé le titre à 64 fois sa valeur de fin août, mercredi, à la clôture des marchés. Toute personne ayant conservé le titre pendant dix jours a gagné plus de dix fois la somme investie.

Il serait tentant de voir dans la hausse de GameStop les effets amusants des comportements potaches de forumeurs sur une valeur dont peu de gens se soucient. Ce serait une erreur.

Certes, le groupe Reddit très populaire WallStreetBets (qui se compare au forum trash 4chan devant un terminal Bloomberg) regorge de discussions puériles. Plusieurs utilisateurs racontent avoir parié le fonds de retraite de leurs parents sur GameStop. Il y a beaucoup d’appels à ce que le titre atteigne 1 000 dollars ou dépasse ce seuil (alors qu’il a commencé l’année à 18,84 dollars).

En vérité pourtant, l’ascension de GameStop, comme les évolutions similaires de BlackBerry, Nokia et d’autres, est une bulle dans un microcosme, avec des leçons à tirer pour ceux d’entre nous qui s’inquiètent d’effervescence dans le reste du marché.

Ce mois-ci, l’action est entrée dans une phase purement spéculative, avec plusieurs bonds de 50 % ou plus en une journée

Comme souvent en cas de bulle, le rebond de GameStop est parti de véritables bonnes nouvelles. Ryan Cohen, qui a créé et vendu le distributeur en ligne d’aliments pour animaux Chewy, a commencé l’an dernier à accumuler une participation, actuellement de 13 %, dans GameStop via sa société RC Ventures. Il a encouragé le poussiéreux vendeur de jeux vidéo en centres commerciaux à améliorer ses ventes sur Internet. Ce mois-ci, l’entrepreneur a rejoint le conseil d’administration.

L’arrivée de Ryan Cohen signifie que GameStop a au moins une chance d’entrer dans le XXIe siècle. De l’annonce de ses achats d’actions en août à fin novembre, le cours du titre a triplé, soutenu, en parallèle par les perspectives d’une réouverture de l’économie avec l’arrivée des vaccins.

Pendant cette période, certains investisseurs privés se sont intéressés au titre, aidant sa progression, et il est devenu un sujet de discussion sur WallStreetBets, aussi connu sous le nom de r/WSB.

Ce mois-ci, l’action est entrée dans une phase purement spéculative, avec plusieurs bonds de 50 % ou plus en une journée, et le marché a cessé de s’intéresser aux fondamentaux. Beaucoup des soutiens de GameStop sur r/WSB ne cherchent même plus à avancer des prétextes sur les chances que Ryan Cohen redresse la société. Au lieu de cela, ils justifient leurs achats par deux arguments : la peur d’être ridiculisé en passant à côté de gains immenses et la perspective auto-réalisatrice de pénaliser le grand nombre de vendeurs de positions courtes.

Comme le disait l’économiste Charles Kindleberger : « Il n’y a rien de plus dérangeant pour son confort et son jugement que de voir un ami devenir riche. A moins que la personne qui s’enrichisse ne soit pas un ami. »

Les volumes d’échange de GameStop sont aussi extraordinaires que les gains de cours quotidiens, laissant supposer une alteration généralisée du jugement des gens. Mardi, 22 milliards de dollars d’actions se sont échangées, un chiffre plus élevé que celui des titres Apple, la plus grande entreprise au monde, ce qui a fait doubler la valorisation de GameStop. Adam Smith, le fondateur des sciences économiques, a appelé la folie spéculative « overtrading » et c’est précisément ce à quoi elle ressemble.

L’espoir de s’enrichir n’est qu’une partie de ce qui fait gonfler la bulle. Charles Kindleberger expliquait que les folies spéculatives nécessitaient des sources de financement innovantes et les investisseurs de r/WSB en ont trouvé une avec le passage l’an dernier au négoce d’options sans frais en passant par l’appli Robinhood et plusieurs autres plateformes.

Le parallèle le plus évident est K-Tel, le vendeur en téléachat de compilations musicales et du robot ménager Veg-O-Matic notamment. L’entreprise a annoncé en 1998 qu’elle passait sur Internet, ce qui a provoqué un rebond du titre qui s’est ensuite transformé en liquidation forcée spectaculaire

Les options, comme les autres produits dérivés, permettent aux opérateurs d’utiliser l’effet de levier impliqué pour stimuler leurs paris, comme s’ils empruntaient de l’argent. De la même façon que la bulle japonaise des années 1980 était alimentée par des crédits hypothécaires bon marché et les faibles taux de la Fed, auxquelles se sont alliées les obligations adossées à des emprunts pour soutenir la bulle immobilière des années 2000, la bulle de GameStop est portée par une hausse de l’offre monétaire des investisseurs privés. Les chèques du gouvernement face à la crise de la Covid aident aussi.

Les bulles bénéficient aussi souvent du soutien de facteurs techniques qui évitent une valorisation correcte de l’actif. A la fin des années 1990, beaucoup d’entreprises Internet avaient un faible flottant, inexistant pour les vendeurs de positions courtes. Ainsi, les opinions de ceux qui doutaient de leurs perspectives n’étaient pas intégrées dans le cours des titres.

GameStop ne manque pas de vendeurs de positions courtes, mais ils ne font qu’empirer les choses. L’action est prise dans une spirale de liquidation forcée. Les vendeurs de positions courtes ont emprunté et vendu plus de 100 % des actions en circulation, car une partie a été empruntée de nouveau. A mesure que le cours du titre a grimpé, une partie des hedge funds a racheté les titres pour limiter ses pertes et a ainsi contribué au rebond.

Le parallèle le plus évident est K-Tel, le vendeur en téléachat de compilations musicales et du robot ménager Veg-O-Matic notamment. L’entreprise a annoncé en 1998 qu’elle passait sur Internet, ce qui a provoqué un rebond du titre qui s’est ensuite transformé en liquidation forcée spectaculaire. Les responsables des relations publiques de K-Tel, Coffin Communications (NDLR : oui, « Coffin », comme « cercueil » en anglais) ont donné cette merveilleuse justification au Washington Post : « Qui a le plus de chances de réussir selon vous : une start-up qui n’a jamais rien vendu ou un vétéran comme K-Tell avec 35 ans de métier ? »”

La bonne réponse était « une start-up » et le cours de K-Tel s’est effondré, mais avant cela, il est passé de 3,34 dollars à plus de 35 dollars en moins d’un mois.

La différence avec GameStop est que les forumeurs de r/WSB orchestrent activement une liquidation forcée, discutant des dommages qu’ils souhaitent infliger aux vendeurs de positions courtes et encourageant les acheteurs à ne pas récupérer leurs gains.

Compte tenu du grand nombre d’actions devant être rachetées par des vendeurs de positions courtes, cette stratégie offre une porte de sortie à ceux qui choisissent de vendre. Mais cette solution ne sera pas accessible à tous et ceux qui détiendront encore le titre lorsque la demande se sera évaporée verront le cours chuter à un niveau plus proche de la valeur justifiée par le potentiel de bénéfices de l’entreprise, comme dans l’exemple de K-Tel.

Warren Buffett a attribué à son mentor, Ben Graham, la citation suivante : « à court terme, le marché est une machine à voter — reflétant un test d’inscription au vote qui nécessite seulement de l’argent et pas d’intelligence ni de stabilité émotionnelle— mais à long terme, le marché est une machine à peser.  »

L’absence de stabilité émotionnelle est évidente sur r/WSB et s’est révélée payante pour les acheteurs de GameStop jusqu’ici. Mais une fois l’action pesée, ils seront nombreux à exprimer des regrets, comme toujours lors de bulles.

Traduit à partir de la version originale en anglais

Bourses : prélude au crash ?

Bourses : prélude au crash ?

La correction était inévitable tellement l’écart se creuse entre la montée des cours et la situation réelle de l’économie. La crainte d’un crash obligataire s’empare des places boursières alors que le rendement des obligations japonaises a grimpé au plus haut depuis un an. Le CAC 40 plonge de plus de 2% à l’ouverture. Le CAC 40 aborde la séance en forte baisse ce jeudi, après une séance asiatique gagnée par l’affolement. Dans les premiers échanges, le CAC 40 cède plus de 2 % à 3966,91 points.  L’ensemble des places asiatiques ont clôturé dans le rouge tandis que l’indice PMI flash HSBC des directeurs d’achats en Chine, est retombé sous le niveau de 50 points (à 49,6 pour mai) pour la première fois depuis sept moi, traduisant une contraction de l’activité. Un chiffre de mauvais augure pour les PMI flash européens et américain attendus dans la journée. En outre, le marché japonais qui avait débuté en hausse a accru ses pertes pour finir en chute de 7,3 % à 14.484 points (la plus forte panique depuis le tremblement de terre de 2011) tandis que les taux des obligations nippones ont bondi à leur plus haut niveau depuis un an, sur le seuil de 1 %. A Wall Street, la séance de mercredi, très volatile, s’est conclue par un net repli des principaux indices – le plus marqué en trois semaines pour le S & P 500- après la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale, qui montre que certains responsables de la Banque centrale sont prêts à réduire dès la prochaine réunion les achats d’actifs entrepris dans le cadre de la politique d’assouplissement quantitatif. Les «minutes» ont ainsi annulé l’impact positif de l’audition de Ben Bernanke au Congrès en début de journée. Sur le marché des changes, le dollar a atteint son plus haut niveau en trois semaines face à un panier de devises. Le yen, lui, remonte légèrement après le plus bas de quatre ans et demi touché mercredi .




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