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Macron: à défaut dun référendun, un « préférendum »….qui n’aura pas lieu

Macron: à défaut dun référendun, un préférendum….qui n’aura pas lieu !


Enfoncé dans l’immobilisme faute de majorité, Macron tente une nouvelle initiative bidon consistant à discuter éventuellement d’un « préférendum » à la place d’un référendum. Pour faire simple, un référendum avec plusieurs questions au lieu d’une. Le seul problème c’est que cette consultation n’aura jamais lieu car Macron est certain de la perdre. Mais l’essentiel est de faire dans la pseudo innovation politique pour occuper l’espace médiatique et masquer ainsi l’immobilisme.

«C’est un concept qui nous permettrait de tester plusieurs sujets à la fois au cours d’un même vote. Vous pouvez poser des questions multiples aux Français. Je ne dis pas que c’est ce qui est sur la table, mais aucune porte n’est fermée», a tout de même détaillé Olivier Véran, porte-parole du gouvernement.

Les thèmes et les questions qui pourraient être posées dans le cadre de cette consultation dite innovante.

La Nupes a déjà annoncé qu’elle réclamerait un référendum sur l’âge légal de départ à la retraite, tandis que le RN demandera un référendum sur l’immigration. «Or, l’immigration est un domaine qui n’est pas prévu par l’article 11», souligne Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université Paris Panthéon-Assas. «Par ailleurs, l’organisation pratique d’une multiplicité des référendums, une urne par vote, rendrait cette option difficile», ajoute-t-il. D’autant que la Constitution prévoit un vote par référendum sur un projet de loi présenté au préalable. «Le gouvernement doit donc proposer un vote sur un texte que les Français approuvent ou repoussent », certifie Benjamin Morel.

Démocratie–Le “préférendum”: Alternative au choix binaire ?

Démocratie–Le “préférendum”: Alternative au choix binaire ? 

 

L’écrivain et historien belge David Van Reybrouck prône, dans une tribune au « Monde », un modèle de référendum non binaire offrant de voter pour ou contre plusieurs propositions. Cet « outil de participation politique citoyenne »

Reste que la démocratie ne sau rait se réduire à des questions multiples et se passer surtout du débat . NDLR

 

 

 

Tribune. 

Partir ou rester. Lors du référendum sur le Brexit, les Britanniques ont dû voter noir ou blanc. Imaginez le scénario s’ils avaient pu choisir parmi vingt propositions afin de redessiner, ou non, la relation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE), du « hard Brexit » au statu quo, en passant par toutes sortes d’options intermédiaires élaborées non pas par des responsables politiques, mais par des citoyens ordinaires. Un échantillon représentatif de la population britannique composé de citoyens de tous bords et de tous âges, d’hommes et de femmes, d’europhiles et d’eurosceptiques. Imaginez si tout ce beau monde avait eu la possibilité d’étudier les enjeux en profondeur. Et si, après évaluation, chacun avait pu indiquer un ordre de préférence. Le chantier aurait-il pris autant de temps ? Le pays aurait-il connu les mêmes fractures ?

 

Nous ne le saurons jamais. Reste qu’un tel scénario porte un nom : le « préférendum ». L’arme ultime pour trancher des questions complexes. En matière de politique climatique, le préférendum pourrait incontestablement faire partie de la solution. Depuis les « gilets jaunes », l’ensemble de la classe politique française prend soin d’éviter toute mesure draconienne. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) [publié en août] a beau souligner l’urgence de la situation, les images de ces mois de colère populaire restent gravées dans les mémoires.

Emmanuel Macron a eu le courage franchir le Rubicon en créant la convention citoyenne pour le climat, en 2019. Ce dispositif composé de 150 citoyens tirés au sort reste, à ce jour, l’exemple le plus probant d’assemblée climatique. Malheureusement, les recommandations qui y sont formulées peinent à se matérialiser. Malgré sa promesse initiale de soumettre les idées « sans filtre » aux autorités compétentes, le président de la République a élagué trois idées à sa guise, et les propositions qui ont atterri sur la table des instances concernées n’ont guère suscité l’engouement. Selon une enquête publiée en avril par la revue Reporterreseules 15 des 149 propositions semblent avoir été transformées en politique sans filtre, les autres ayant été modifiées ou édulcorées, ou purement et simplement rejetées.

Sujets complexes, options binaires

Et si les recommandations avaient été soumises à un préférendum national plutôt qu’au président ? Plus de la moitié des idées auraient-elles également été rejetées ou ignorées ? Un récent sondage indique au contraire qu’une écrasante majorité de Français adhéraient aux idées de la convention.

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Le “préférendum”:Alternative au choix binaire ?

Le “préférendum”: Alternative au choix binaire ? 

 

L’écrivain et historien belge David Van Reybrouck prône, dans une tribune au « Monde », un modèle de référendum non binaire offrant de voter pour ou contre plusieurs propositions. Cet « outil de participation politique citoyenne »

Reste que la démocratie ne sau rait se réduire à des questions multiples et se passer surtout du débat . NDLR

 

 

 

Tribune. 

Partir ou rester. Lors du référendum sur le Brexit, les Britanniques ont dû voter noir ou blanc. Imaginez le scénario s’ils avaient pu choisir parmi vingt propositions afin de redessiner, ou non, la relation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE), du « hard Brexit » au statu quo, en passant par toutes sortes d’options intermédiaires élaborées non pas par des responsables politiques, mais par des citoyens ordinaires. Un échantillon représentatif de la population britannique composé de citoyens de tous bords et de tous âges, d’hommes et de femmes, d’europhiles et d’eurosceptiques. Imaginez si tout ce beau monde avait eu la possibilité d’étudier les enjeux en profondeur. Et si, après évaluation, chacun avait pu indiquer un ordre de préférence. Le chantier aurait-il pris autant de temps ? Le pays aurait-il connu les mêmes fractures ?

 

Nous ne le saurons jamais. Reste qu’un tel scénario porte un nom : le « préférendum ». L’arme ultime pour trancher des questions complexes. En matière de politique climatique, le préférendum pourrait incontestablement faire partie de la solution. Depuis les « gilets jaunes », l’ensemble de la classe politique française prend soin d’éviter toute mesure draconienne. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) [publié en août] a beau souligner l’urgence de la situation, les images de ces mois de colère populaire restent gravées dans les mémoires.

Emmanuel Macron a eu le courage franchir le Rubicon en créant la convention citoyenne pour le climat, en 2019. Ce dispositif composé de 150 citoyens tirés au sort reste, à ce jour, l’exemple le plus probant d’assemblée climatique. Malheureusement, les recommandations qui y sont formulées peinent à se matérialiser. Malgré sa promesse initiale de soumettre les idées « sans filtre » aux autorités compétentes, le président de la République a élagué trois idées à sa guise, et les propositions qui ont atterri sur la table des instances concernées n’ont guère suscité l’engouement. Selon une enquête publiée en avril par la revue Reporterreseules 15 des 149 propositions semblent avoir été transformées en politique sans filtre, les autres ayant été modifiées ou édulcorées, ou purement et simplement rejetées.

Sujets complexes, options binaires

Et si les recommandations avaient été soumises à un préférendum national plutôt qu’au président ? Plus de la moitié des idées auraient-elles également été rejetées ou ignorées ? Un récent sondage indique au contraire qu’une écrasante majorité de Français adhéraient aux idées de la convention.




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