Archive pour le Tag 'précaires'

Une garantie mensuelle de ressources de 900 euros aux précaires

Une garantie mensuelle de ressources de 900 euros aux précaires

Une aide mensuelle de 900 € a été décidée pour les précaires et les jeunes. Cette garantie, qui sera versée par Pôle emploi tous les deux mois, devrait ainsi bénéficier à quelque 400. 000 travailleurs précaires, dont 70. 000 jeunes. À savoir, « les saisonniers, dont la saison a été raccourcie voire annulée » ou « certains Français qui, avant la crise, travaillaient beaucoup en enchaînant les contrats courts et les périodes de chômage », a détaillé la ministre du Travail.

 

L’exécutif a également souhaité intensifier son soutien aux jeunes qui entrent sur le marché du travail. Dans le cadre de son plan « 1 jeune, 1 solution », une nouvelle aide va être déployée pour les jeunes diplômés qui ont des difficultés à trouver leur premier emploi. Elle se traduira par un « dispositif spécifique » avec, à la fois, un accompagnement personnalisé par Pôle emploi ou l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) et une allocation financière qui s’élèvera jusqu’à 500 euros par mois. Tout jeune dans cette situation pourra se tourner vers les deux organismes en charge de l’emploi pour en bénéficier.

Une aumône de 200 euros aux jeunes précaires

Une aumône de 200 euros aux jeunes précaires

 

le  gouvernement a décidé d’accorder généreusement 200 € aux jeunes précaires notamment à tous ceux qui ont perdu leur petit boulot. De nombreux jeunes aussi coincés du fait du confinement et qui doivent continuer de payer leur loyer et autre charges. Bref le gouvernement accorde une aumône qui présage mal du soutien aux ménages et aux autres pour relancer une économie grandement fragilisée par la paralysie de l’offre  qui pourrait maintenant être victime d’une certaine paralysie de la demande comme en témoignent  des enquêtes  qui montrent que les français se montrent particulièrement prudents quant à leurs futures dépenses notamment d’investissement voire de services. En cause évidemment, les inquiétudes relatives à la vague de chômage qui va envahir le pays. “En raison du confinement, les restaurants universitaires ont fermé, beaucoup de jeunes ont perdu les emplois dont ils ont besoin pour se nourrir et payer leurs loyers, certains jeunes se sont retrouvés dans une situation que je sais dramatique”, a-t-il déclaré dans un discours sur la “stratégie nationale de déconfinement” devant le Sénat.

“Nous avons donc décidé de verser une aide de 200 euros à 800.000 d’entre eux”, a-t-il ajouté. “Cette somme sera versée début juin aux étudiants ayant perdu leur travail ou leur stage et aux étudiants ultramarins isolés qui n’ont pas pu rentrer chez eux. Elle sera versée mi-juin aux jeunes de moins de 25 ans, précaires ou modestes, qui touchent des APL.”

Moins de chômage mais des emplois plus précaires dans le monde

Moins de chômage mais des emplois plus précaires dans le monde

Globalement, on constate dans le monde une baisse du chômage au cours des 10 dernières années (autour de 5 %). Ceci étant,  cette réduction a surtout été permise par le développement de statuts beaucoup plus précaires que précédemment. On observe en effet des emplois de moins en moins rémunérés et non garantis dans la durée et pour la majorité d’entre eux, sans protection sociale. Le consumérisme d’une part et la course à la compétitivité ont comprimé les conditions sociales de ces dernières années. Pour résumer l’économie repose sur le principe du toujours plus mais toujours moins cher sans trop se préoccuper des conditions sociales ou encore environnementales. Ce sont les contradictions du productivisme et du consumérisme. Il faudrait ajouter à cela la recherche permanente de profit financier et la financiarisation de l’économie qui exerce une pression de plus en plus forte sur la production et les salariés. D’une certaine façon, c’est le mode de production internationalisée et le mode de consommation qui sont en cause non seulement parce qu’il dégrade les conditions sociales mais aussi parce qu’il porte atteinte à l’environnement. D’après l’organisation internationale du travail,  la majorité des 3,3 milliards de personnes qui occupaient un emploi en 2018 déplorent l’absence de sécurité économique, de bien-être matériel et d’égalité des chances. En outre 700 millions de personnes vivent dans une situation d’extrême pauvreté ou de pauvreté modérée, bien qu’elles aient un emploi. Ceci concerne essentiellement les pays en voie de développement mais aussi de plus en plus des pays développés ou la réduction du chômage a été compensée par le développement d’emplois précaires mal rémunérés comme en Grande-Bretagne ou en Allemagne par exemple

 

Contrats précaires : une très petite ouverture du patronat

Contrats précaires : une très petite ouverture du patronat

 

Le patronat qui a toujours été opposé au dispositif de régulation des contrats courts   fait un tout petit pas en avant en  proposant  que toutes les branches professionnelles, avant la fin de l’année, élaborent  un dispositif visant à lutter contre la précarité de l’emploi. Alors que, jusqu’à présent, il ciblait seulement les quatre branches ayant le plus recours à de nombreux contrats très courts (intérim, hôtellerie-restauration, spectacle et médico-social).En fait, le patronat essaye de gagner du temps et ainsi de ruiner les velléités du gouvernemenet de mettre en place un dispositif malus-bonus.  La délégation patronale s’engage à reconnaître par écrit la menace du gouvernement d’imposer un bonus-malus si les branches ne parviennent pas à s’accorder sur un dispositif ambitieux. En cas d’échec, «le gouvernement prendrait ses responsabilités, par exemple via la mise en œuvre d’un système de bonus-malus sur les cotisations patronales d’assurance-chômage», est-il en effet indiqué dans le projet d’accord. Ce que certains syndicats jugent insuffisant.  Enfin, le texte patronal reste globalement peu contraignant sur les thèmes que les branches devraient aborder pour mettre sur pied elles-mêmes un dispositif. Pas sûr que les syndicats et le gouvernemenet se satisfassent de cette déclaration surtout d’intention.

 

 

Davantage d’emplois : un mensonge, davantage d’emplois précaires

Davantage d’emplois : un mensonge, davantage d’emplois précaires

 

Par quel miracle la France aurait elle créé des emplois nets en 2016 avec seulement 1.1% de croissance ? On ne trouvera pas la réponse dans les grands médias qui ont repris bêtement la dépêche du gouvernement et de l’INSEE qui annonce le record de création d’emplois marchands depuis 2007 : 191.700 postes dans le secteur marchand (1,2%) en 2016, soit la meilleure performance sur le front de l’emploi privé depuis 2007, selon une estimation de l’Insee publiée vendredi. Cet indicateur concerne principalement les postes salariés du secteur privé non agricole. Et la ministre du travail de claironner  «Le redressement de notre économie est aujourd’hui pleinement confirmé: le soutien aux entreprises a permis à celles-ci de retrouver des marges qui leur permettent d’investir de façon très dynamique et de recréer de l’emploi à un rythme que nous n’avions pas connu depuis neuf ans  Cette estimation du nombre de créations d’emploi est en outre supérieure à celle de la hausse de la population active en 2016 (+126.000 selon l’Insee), ce qui laisse donc présager une baisse du chômage. Dit encore le gouvernement ». Mais d’une certaine manière,  il s’agit d’une baisse en trompe-l’œil car si effectivement les chômeurs de catégorie A  (c’est-à-dire sans aucune activité) a  diminuée depuis  trois mois, dans le même temps on constate que le nombre d’inscrits à pôle emploi incluant les précaires (catégorie B et C) a globalement augmenté. On ne peut donc parler réellement d’inversion de la courbe du chômage d’autant que ce chômage aura progressé de près de 600 000 depuis 2012). La diminution constatée provient aussi de deux autres phénomènes : d’une part du plan de formation, d’autre part des mesures d’aide à l’embauche pour les bas salaires. Un plan de formation évidemment utile voire indispensable mais qui a permis aussi d’exclure des statistiques les chômeurs intéressés. Par ailleurs,  les embauches de personnel à  bas salaire bénéficiant d’aides de l’État ne sont pas forcément pérennes. Conclusion, l’année 2016 n’est pas réellement marquée par l’inversion de la courbe du chômage espérée par l’exécutif depuis 2013. Certes Depuis le début de l’année, les effectifs de la catégorie A ont reflué de 133.500 et le cumul des inscrits dans les catégories A, B et C a diminué de 28.000. amis e nombre d’inscrits en catégorie D – qui regroupe les demandeurs d’emploi non tenus de rechercher un emploi, en raison par exemple d’une formation ou d’une maladie – a augmenté de 4,3% sur un mois, soit 14.100 personnes supplémentaires, pour un total de 338.300. Les effectifs de cette catégorie sont notamment alimentés par le plan de 500.000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi annoncé par François Hollande mi-janvier. Ils affichent un bond de 21,9% sur un an, avec 64.100 inscrits supplémentaires depuis le début de l’année. La baisse du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A en novembre a principalement concerné les moins de 25 ans, avec un recul de 2,3% du nombre d’inscrits. A 472.700, le nombre de jeunes inscrits à Pôle emploi revient ainsi à un plus bas depuis mai 2011. Alors où est me miracle alors que la croissance est tout juste supérieur à 1%. Il ya les emplois aidés  pas forcément pérennes aussi surtout la mutation des emplois de moins en moins de CDI et de plus en plus de CDD et d’emplois d’intérim. Des emplois précaires souvent partiels (des petits boulots) qui se substituent à des emplois plus surs comme les CDD.

Retraités, handicapés, précaires: Valls mal parti

Retraités, handicapés, précaires: Valls mal parti

Valls démarre mal son mandat de Premier Ministre et les sondages devraient être très mauvais surtout à un moment où on apprend que certains patrons se gavent (dans les banques ou à Véolia) ou que certains conseillers de l’Elysée se servent dans la caisse ; Les associations réunies au sein du collectif Alerte, qui réunit 38 fédérations ou associations nationales et 15 collectifs locaux, ont estimé jeudi que ces mesures d’économies allaient se faire « au détriment des plus pauvres ».   »L’annonce du gel des prestations sociales et de la revalorisation du RSA jusqu’en octobre 2015 est non seulement un message désespérant pour les plus fragiles (…) mais un choix politique injuste et irresponsable face à l’augmentation de la pauvreté dans le pays », a-t-il ajouté.  Le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté adopté en janvier 2013 prévoyait notamment une revalorisation progressive du RSA de 10% jusqu’en 2017, a-t-il rappelé, exprimant « la colère » des associations de solidarité devant son report d’une année.   »Autre injustice, le gel de l’APL (aide au logement), qui va toucher plus de 4 millions de bénéficiaires, majoritairement des personnes à bas revenu ou qui vivent sous le seuil de pauvreté, ne fera qu’aggraver la crise du logement et les impayés de loyer », a ajouté le collectif.  Parmi les membres du collectif figurent la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars), le Secours Catholique, la Croix Rouge Française, le mouvement ATD Quart Monde, Emmaüs France, la Fondation Abbé Pierre ou encore Les petits frères des pauvres.  L’Union nationale des retraités et personnes âgées (UNRPA) s’est dite de son côté « atterrée » par l’annonce du plan, qui a pour conséquence, selon elle, « la baisse du pouvoir d’achat de millions de familles ».   »Durant le même temps, des milliards sont consentis aux entreprises sans contrepartie, ni obligation de créations d’emplois », écrit l’UNRPA.  L’association se dit « indignée » des choix du gouvernement et affirme qu’elle « participera à toute initiative et toute manifestation contre l’austérité et la récession imposée à l’ensemble de la population, et en particulier aux retraités ».  Le plan d’économies « aggrave la précarité » des handicapés, a encore estimé jeudi l’Association des Paralysés de France (APF).  Le gel des pensions d’invalidité jusqu’en octobre 2015 représente « une perte sèche de pouvoir d’achat pour les nombreuses personnes en situation de handicap qui en bénéficient », a regretté l’APF.  En outre, si l’Allocation adulte handicapé (AAH) « n’est pas gelée, elle n’en reste pas moins largement sous le seuil de pauvreté », a-t-elle ajouté.  Manuel Valls a détaillé mercredi le plan d’économies de 50 milliards d’euros sur la dépense publique entre 2015 et 2017, dont 11 milliards toucheraient des dépenses sociales. En première ligne, les prestations sociales qui ne seront pas augmentées du montant de l’inflation jusqu’en octobre 2015. Cette mesure, qui ne touchera pas les minima sociaux, comme le Revenu de solidarité active (RSA) ou le minimum vieillesse, n’irait pas au-delà de 2015, a promis M. Valls.

 




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