Politique-Francophonie: Macron, le patron de la start-up nation reçoit les vrais pratiquants de la langue
S’il y en a bien un qui a introduit dans la sémantique française nombre d’expressions étrangères pour faire moderne, c’est bien le président de la république actuel. L’expression la plus emblématique et la plus ridicule aussi étant de substituer au concept de pays la notion de start-up dont il serait le grand chairman manager.
Le modèle culturel et politique de Macron est complètement influencé par le langage et les tendances anglo-saxonnes. Depuis longtemps déjà la France n’est plus dépositaire de cette langue française d’ailleurs de moins en moins maîtrisée par les élèves français à l’enseignement en pleine décadence.
De ce point de vue, la langue est bien mieux conservée à l’étranger et en particulier en Afrique francophone. Elle est d’ailleurs étudiée selon les méthodes en vigueur en France dans les années 50.
En raison du pédagogisme fumeux, il y a longtemps qu’on a abandonné en France l’idée d’une appropriation à peu près correcte de la langue. Du coup, on se retrouve avec 70 % au moins des élèves au bac qui ne maîtrisent pas le français et auxquels il faut donner des cours d’orthographe à l’université.
Notons le caractère complètement désuet du projet phare d’Emmanuel Macron pour la francophonie qui est la restauration du château de François Ier à Villers-Cotterêts, qui doit devenir en 2022-2023 un lieu d’expositions et de spectacles, un centre de formation et une résidence d’artistes et d’entreprises spécialisées en linguistique.
Bref la langue française presque cantonnée dans un musée !