Archive pour le Tag 'Powell'

Inflation : augmenter plus rapidement les taux intérêt (Jérôme Powell)

Inflation : augmenter plus rapidement les taux intérêt (Jérôme Powell)

 

Pour Jerome Powell, il serait  « approprié de bouger un peu plus rapidement en matière de taux d’intérêt. » Le président de la Réserve fédérale, qui s’exprimait aux côtés de Christine Lagarde lors d’un débat au Fonds Monétaire International, a confié qu’« une hausse d’un demi-point est sur la table pour la prochaine réunion du comité de politique monétaire, en mai. »

Il s’agissait là de sa dernière intervention publique avant cette réunion de la Fed, prévue dans moins de deux semaines, les 3 et 4 mai. Et le dernier signe en date que la Réserve fédérale est prête à accélérer sur le front de l’inflation. « Notre priorité absolue, aujourd’hui, est de restaurer la stabilité des prix. Nous en avons besoin pour assurer la stabilité des marchés, pour la santé de notre économie. Donc nous allons le faire », a ajouté Jerome Powell, qui a précisé que lors du dernier cycle de resserrement de la politique monétaire américaine, l’inflation n’était pas aussi élevée. « Ce ne sera pas facile, ce sera un défi, mais nous ferons tout pour y arriver. »

Un peu plus tôt, ce jeudi, le président de la Fed avait souligné la nécessité pour la politique monétaire d’être complètement indépendante des pressions politiques. Rendant hommage à l’ancien président de la Fed Paul Volcker devant l’ONG qui porte son nom, il avait décrit combien son prédécesseur avait su « refuser les oscillations politiques » pour tenir le cap de ses objectifs : la lutte contre l’inflation. Une manière de rappeler, pour certains, qu’il ne cèdera pas à la tentation de sacrifier la lutte contre l’inflation sur l’autel la croissance.

Lors de la dernière réunion du comité de politique monétaire, la Fed avait choisi la prudence en augmentant ses taux d’un quart de point . Jerome Powell avait alors évoqué les incertitudes du contexte international, affirmant néanmoins : « Si l’inflation montre qu’il est nécessaire de relever plus rapidement les taux, nous le ferons. »

Depuis, l’inflation a persisté, atteignant même 8,5% en rythme annuel en mars, un nouveau record depuis plus de 40 ans. Les ménages américains commencent à ressentir la hausse des prix sur leur pouvoir d’achat, notamment sur les prix à la pompe et sur l’alimentation. Et les voix se sont multipliées pour appeler la Fed à agir vite et fort. La dernière en date est celle de John Williams, qui fait partie du cercle rapproché de Jerome Powell. Une hausse des taux d’un demi-point est « une option très raisonnable » pour la prochaine réunion, a affirmé la semaine dernière le président de la Fed de New York et vice-président du comité de politique monétaire de la Fed.

Plusieurs autres membres du comité avaient déjà pris position pour une hausse substantielle d’un demi-point, qui serait la première du genre depuis 2000. C’était le cas notamment du président de la Fed de Saint Louis, James Bullard, qui avait déjà voté pour une hausse d’un demi-point en mars – il était alors le seul. La situation a changé depuis et la Fed ne semble plus vouloir perdre de temps.

Jérôme Powell : d’une inflation  » transitoire  » à une inflation structurelle

Jérôme Powell : d’une inflation  » transitoire  » à une inflation structurelle

Le patron de la banque centrale américaine contredit nombre des experts qui tentaient  de faire croire que l’inflation actuelle ne pouvait avoir qu’un rôle transitoire. Jerome Powell a arrêté de parler d’une inflation « transitoire ». A force de repousser l’horizon d’une accalmie de la hausse des prix, le président de la Réserve fédérale a convenu mardi, lors d’une audition au Sénat, qu’il était temps de remiser l’expression. « Clairement, le risque d’une inflation persistante a grandi », a reconnu le banquier central, faisant chuter les indices boursiers à New York, dans des marchés financiers déjà inquiets du variant Omicron.

Les prix à la consommation affichent une hausse de 6,2 % sur un an, et si la Réserve fédérale privilégie un autre indicateur (PCE), il suit la même tendance, avec un bond de 5 % sur douze mois (+4,1 % hors alimentation et énergie). « Les facteurs poussant l’inflation à la hausse se maintiendront pendant une bonne partie de l’année prochaine », avait indiqué en préambule de son audition Jerome Powell – le premier semestre 2022, a-t-il précisé devant les sénateurs.

Powell (Fed): difficultés économiques pendant environ 9 à 12 mois en attendant le vaccin

Powell (Fed): difficultés économiques pendant environ 9 à 12 mois en attendant le vaccin

 

Les médias et les bourses sont sans doute emballés un peu vite avec l’annonce par Pfizer de la prochaine sortie d’un vaccin efficace à 90 %. Première observation, le caractère opérationnel de ce vaccin n’est pas pour demain. Il ne commencera  à être vraiment employé qu’à partir du milieu de 2021. Il subsiste en effet un certain nombre de doutes quant à sa durabilité aussi quand à ses contre-indications. Il faudra ensuite le diffuser de façon suffisamment massive. En attendant l’économie va encore souffrir indique déjà le gouverneur de la banque centrale américaine.

La probabilité croissante de la mise au point d’un vaccin efficace contre le coronavirus est une bonne nouvelle pour l’économie à moyen terme mais des risques subsistent dans l’immédiat, a déclaré jeudi Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale.

“C’est assurément une nouvelle bienvenue pour le moyen terme”, a-t-il dit dans une allocution en ligne lors d’un forum organisé par la Banque centrale européenne (BCE).

Mais “de notre point de vue, il est trop tôt pour évaluer de manière fiable les implications de cette nouvelle pour l’évolution de l’économie, particulièrement sur le court terme”, a-t-il ajouté.

« les bonnes nouvelles concernant un vaccin contre le COVID-19 ne devraient pas avoir un grand impact économique à court terme. “Les prochains mois pourraient être difficiles”, a-t-il prévenu.

Les indicateurs économiques américains publiés avant l’ouverture ont en outre montré que les inscriptions au chômage, certes en baisse plus forte que prévu la semaine dernière, restaient à un niveau très élevé et que l’inflation avait ralenti en octobre.

“La réalité, c’est que nous ne savons pas à quoi va ressembler la nouvelle normalité, ni même quand nous nous rétablirons du coronavirus, et il y a encore du chemin à faire”, a dit Tom Martin, gérant de portefeuilles chez Global Investments.

“C’est le scénario classique d’un marché comptant sur quelque chose qui est à un horizon de neuf à 12 mois et puis qui n’y compte plus parce que ça ne s’est pas encore produit”, a-t-il ajouté.




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