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Le pouvoir supprime anticorps l’organisme en charge de la surveillance de la corruption

Le pouvoir supprime anticorps l’organisme en charge de la surveillance de la corruption


Il est clair que la plupart des affaires politiques ou financières ont du mal à émerger car il y a souvent une solidarité de fait entre les différentes institutions qui ont à traiter de cette question y compris la justice. Anticor disposait d’un statut officiel pour soulever les questions de corruption; pas un statut pour juger mais un statut pour aider la justice sur des dossiers pour le moins douteux.

Avec Macron et la fin de son régime, nécessairement vont réapparaître des affaires assez trouble liant politique et finance voir conflit d’intérêts.

En supprimant l’agrément de l’association, on supprime en même temps la volonté d’assainir les relations entre l’argent et la politique.

C’est une décision qui vient directement de l’Élysée car la première ministre s’était déclarée favorable à la prolongation de l’agrément d’anticor.
Il faut dire que Macon lui-même pourrait justifier d’une enquête après son départ de l’Élysée. Il y a d’abord les conditions du financement de sa campagne en 2017, dossier qui a été enterré jusque-là. Il y a aussi cette affaire d’Alstom dont on a vendu les turbines à l’Américain GE avant de les faire racheter par EDF qui n’en voulait pas !

Dans l’entourage de Macron des dossiers pourrait réapparaître avec anticor. voir par exemple la nouvelle ministre de la santé qui a obtenu obtenue des pots-de-vin de sociétés pharmaceutiques qui font l’objet d’une enquête de la justice.

La décision de supprimer anticorps est évidemment un déni de justice.

L’agrément de l’association de lutte contre la corruption n’a pas été renouvelé par l’exécutif, qui avait jusqu’au mardi 26 décembre à minuit pour le faire, comme le rapporte franceinfo. Ce non-renouvellement fait suite à l’annulation par le tribunal administratif de Paris en juin dernier du précédent agrément de l’association, une décision confirmée par la cour administrative d’appel de Paris en novembre, indique Le Monde.

Constatant le « refus implicite » de sa nouvelle demande d’agrément, la présidente d’Anticor a noté dans un message envoyé mercredi à franceinfo qu’il arrive « après une instruction de six mois durant laquelle aucun dysfonctionnement ne [leur] a été reproché par le gouvernement et alors même que la Première ministre a considéré en octobre dernier qu’Anticor remplissait toutes les conditions pour être agréée ».

Réactions. « Cette décision ne nous surprend pas malheureusement, car nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement », a poursuivi Elise Van Beneden. L’avocat de l’association, Vincent Brengarth, a de son côté dénoncé « un cadeau de Noël pour les corrupteurs », rapporte Le Monde.

Conséquences. En perdant son agrément, l’association ne pourra plus se constituer partie civile dans des affaires de lutte contre de la corruption présumée, si ses plaintes font l’objet d’un classement sans suite par le procureur de la République. Le fait de se porter partie civile oblige le parquet à transmettre les plaintes à un juge d’instruction, explique Le Monde. Par ailleurs, puisque le précédent agrément a été annulé avec effet rétroactif, les affaires dans lesquelles Anticor a porté plainte avec constitution de partie civile après avril 2021 pourraient être touchées.

La décision définitive sur le renouvellement ou non de l’agrément d’Anticor appartenait au ministère des Affaires étrangères, indique Le Monde. Une source diplomatique a affirmé à France Inter que ce non-renouvellement « ne remet aucunement en cause la détermination de la France à lutter contre la corruption », rappelant que « la possibilité pour cette association comme pour d’autres de signaler des dossiers à la justice et de porter plainte reste intacte »

Social et santé-Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe

Social et santé-Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe

La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en pls de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe

Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe

La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en pls de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Société-La baisse du pouvoir d’achat favorise aussi la mal bouffe

Société-La baisse du pouvoir d’achat favorise aussi la mal bouffe

La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en pls de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

La baisse du pouvoir d’achat favorise aussi la mal bouffe

La baisse du pouvoir d’achat favorise aussi la mal bouffe

La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en pls de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

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Pouvoir d’achat : de plus en plus en berne

Pouvoir d’achat : de plus en plus en berne

Les experts se réveillent enfin pour tenter d’expliquer pourquoi la crise du pouvoir d’achat demeure dans les ménages. Certes l’inflation a commencé à ralentir mais elle continue cependant d’augmenter. Conséquence, les prix suivent cette tendance haussière.

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie pour le début de l’été aucune baisse n’a été observé pour les produits de grande consommation.

À dessein ou par incompétence, experts et politiques ont cru voir dans la baisse de l’inflation une baisse des prix. La vérité, c’est que l’inflation s’ajoute aux inflations précédentes et que les prix ne peuvent donc mécaniquement baisser sauf cas très isolés.

C’est donc une manipulation politique et méthodologique que d’annoncer une baisse des prix avec une inflation sur une tendance toujours haussière. Ainsi aujourd’hui par exemple en moyenne les prix des consommations les plus courantes dans la grande distribution ont augmenté de 20 à 25 % sur deux ans. Et ce niveau continu d’être maintenu.

L’inflation continue de plomber le pouvoir d’achat des salariés français, s’alarment les économistes.
L’inflation a certes ralenti ces derniers mois mais des économistes sonnent l’alerte sur les bas salaires. Plusieurs branches professionnelles affichent encore des minima inférieurs au SMIC, ont alerté des économistes lors d’un séminaire organisé par Bercy et le ministère du Travail. Plusieurs experts ont incité les entreprises à donner du poids aux négociations annuelles obligatoires (NAO).

« Le pouvoir d’achat est la préoccupation numéro un des Français ». Lors de la conférence sociale organisée au Palais d’Iena le 16 octobre dernier, la secrétaire de la CFDT Marylise Léon sonnait l’alerte devant la Première ministre Elisabeth Borne entourée d’un parterre de ministres et syndicalistes. « Enfin, on parle salaire. Il était temps ! », poursuivait Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT avant une journée d’âpres négociations. A l’issue de ces échanges marathon, la cheffe du gouvernement avait mis la pression aux patrons pour revaloriser les bas salaires. Mais les tensions sont loin d’être retombées.
L’inflation a certes marqué le pas en Europe et en France. Mais les prix dans l’alimentaire et l’énergie continuent de frapper de plein fouet un grand nombre de Français. Et le conflit au Proche-Orient entre le Hamas et Israël pourrait maintenir les prix du pétrole à un niveau élevé. Dans ce contexte, des économistes réunis dans les locaux de France Stratégie lors d’un séminaire ce mardi 21 novembre ont tiré la sonnette d’alarme. « A l’international, les salaires réels baissent (en tenant compte de l’inflation), malgré la croissance des salaires nominaux. La baisse des salaires réels concerne tous les pays de l’OCDE avec en moyenne un recul de 3,8% pour le premier trimestre 2023 », a déclaré Sandrine Cazes, économiste à l’OCDE. « En France, la baisse des salaires réels a été relativement modeste au deuxième trimestre en raison du bouclier tarifaire et de l’inflation relativement contenue [...] L’inflation affecte particulièrement les salariés au bas de l’échelle car ils ont peu de réserves d’épargne ».

La question cruciale des branches non conformes
Ces derniers mois, de nombreuses branches ont affiché des minima inférieurs au SMIC en France. Etant donné que le Smic augmente plus vite (avec l’inflation, sur laquelle il est indexé) que le reste des salaires, certains minima de branches sont rattrapés, générant un « tassement » des salaires. « Le SMIC fixe un salaire plancher national et sa revalorisation est indexée sur l’inflation. Lorsque le SMIC se retrouve au dessus de plusieurs minimas de branche, on parle de non conformité des branches », a rappelé Erwan Gautier, économiste à la Banque de France.

Constatant que « la non conformité avait globalement diminué au cours des années 2010 en partie sous l’effet d’un SMIC moins dynamique », l’économiste a pointé « l’absence de négociations pendant la période Covid » et « des revalorisations très fréquentes du SMIC sous l’effet de l’inflation». Résultat, beaucoup de travailleurs dans certains secteurs comme la coiffure se sont retrouvés avec des salaires inférieurs au salaire minimum. « La hausse rapide du SMIC et la non conformité de certaines branches ont débouché sur des tassements des grilles de branches », a résumé l’économiste. Mises sous pression par le gouvernement, les branches non conformes doivent rapidement présenter un plan d’action sous peine de ne plus pouvoir profiter de certaines exonérations sociales, a prévenu Elisabeth Borne.

Partage de la valeur : « pas une solution magique »
Face à l’envolée des prix, le gouvernement a toujours exclu l’indexation des salaires sur l’inflation, au grand dam des syndicats comme la CGT. En revanche, l’exécutif a toujours promis les dispositifs de partage de valeur (prime, intéressement, participation, actionnariat salarié). Dans un vote solennel prévu ce mercredi 22 novembre, l’Assemblée nationale doit voter le texte législatif retranscrivant l’accord national interprofessionnel signé en février dernier par la plupart des syndicats, sauf la CGT en raison « du refus du gouvernement et du patronat de ne pas traiter de la question des salaires ».

Pouvoir d’achat: le CESE se réveille

Pouvoir d’achat: le CESE se réveille


Le conseil économique, social et environnemental se réveille enfin pour alerter sur la situation sociale et sociétale. Il faut dire qu’il a été longtemps tétanisé par la vague d’institutions de toutes sortes hauts comités, conseil nationaux et autres organisations bidon mis en place par Macron pour étouffer les institutions existantes y compris le Parlement. Cette année, le conseil a livré un diagnostic de la société à partir d’une batterie de dix indicateurs et un sondage réalisé par Ipsos. le CESE Mais surtout l’accent sur la crise du pouvoir d’achat face à l’inflation.

Pour le CESE, la multiplication des crises ces dernières années a remis la question du pouvoir d’achat au coeur des préoccupations des Français. Parmi les thèmes testés dans un baromètre commandé par le CESE, c’est même le sujet numéro UN pour 40% des personnes interrogées. Ce taux monte à 58% chez les familles monoparentales et 46% chez les moins de 35 ans. « Le pouvoir d’achat ne permet plus de répondre aux besoins de la moitié des Français ».

L’inflation des prix à certes ralenti depuis quelques mois mais les prix de l’énergie et de l’alimentaire continuent de peser grandement sur le budget des plus modestes contraint par des dépenses pré-engagées (factures d’énergie, abonnements) de plus en plus importantes. « L’inflation alimentaire est un vrai sujet de long terme », explique à La Tribune l’économiste de Pictet Christopher Dembik. « Le sentiment d’appauvrissement risque d’augmenter car les ménages sont directement exposés aux évolutions des prix sur les étiquettes », indique l’économiste.

Interrogés sur une batterie d’indicateurs, deux tiers des Français estiment que les inégalités liées au lieu de résidence sont les plus importantes. « Il y a une perception aigüe des Français sur les inégalités et leurs conséquences sur l’emploi ».

Dans son épais rapport, le CESE recommande au gouvernement de mettre l’accent sur les populations et les territoires les plus défavorisés. « Il y a une vraie pénurie de main d’oeuvre dans de nombreux secteurs » souligne la représentante de France Digitale.

Interrogés sur les freins au bien-être, les Français mentionnent d’abord le manque d’argent et de temps mais aussi l’angoisse liée au réchauffement climatique. En moyenne, 32% des Français affirment que le climat est un sujet d’anxiété. Mais Face au péril climatique, les répondants évoquent la barrière du financement comme frein à la transition pour accélérer les travaux de rénovation ou acquérir un véhicule moins polluant.

Social-Pouvoir d’achat : salaires réels bloqués depuis fin 2019 en zone euro

Social-Pouvoir d’achat : salaires réels bloqués depuis fin 2019 en zone euro

L’inflation a des effets anti redistributif vis-à-vis des salariés car si les rémunérations augmentent en monnaie constante la progression est inférieure à l’inflation. Ainsi les salaires réels sont-ils bloqués depuis quatre ans d’après l’OFCE.

La crise du coût de la vie est aussi celle de la valeur travail. Entre la fin 2019 et la fin 2024, les salaires réels – c’est-à-dire la rémunération après prise en compte de l’inflation – n’ont pas progressé dans les grands pays de la zone euro, selon les prévisions de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

La situation est différente aux Etats-Unis, où les travailleurs voient leur salaire augmenter malgré la hausse des prix. L’économie américaine a en effet été beaucoup plus dynamique que l’économie européenne depuis la fin de la pandémie de Covid.

Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Le pouvoir d’achat immobilier entamé

Le pouvoir d’achat immobilier entamé

Prix en baisse, délais de vente qui s’allongent, coût de la rénovation énergétique… les difficultés s’accumulent pour les propriétaires. Les explications de Sébastien Laye, économiste et entrepreneur, et Florent Rocca Serra, cofondateur de la start-up Hyppo dans Capital

Selon l’Insee, l’immobilier représente 62% du patrimoine des ménages français, avec près de 30 millions de lots résidentiels, pesant près de 6 900 milliards d’euros. Au cours des 25 dernières années, l’immobilier français a enregistré une appréciation moyenne de 40%. Cependant, au cours des 18 derniers mois, l’inflation et le contexte géopolitique ont fait grimper les taux directeurs de 1% à presque 4%, entraînant une chute brutale de la production de crédits de 60% et, par conséquent, des transactions immobilières. Les Français qui souhaitent vendre leur bien se retrouvent parfois sans acheteur ou dans l’obligation de le faire à la baisse.

En dépit d’attaques répétées des gouvernements contre la supposée rente immobilière, avoir un toit sur sa tête mais aussi pouvoir investir dans l’immobilier, notamment pour sa retraite, est une priorité pour les Français. Cependant, les récentes fluctuations du marché ont semé l’incertitude parmi les propriétaires, les incitant à chercher des alternatives à la vente pour faire face à la tendance baissière de l’immobilier. Quand il n’y a pas d’accord entre vendeurs et acheteurs sur les valorisations immobilières, les transactions n’ont pas lieu, et la seule issue pour un vendeur qui aurait besoin de liquidités est de reporter la vente… sans vraiment savoir quand la valorisation du bien qu’il a en tête sera celle du marché et des acheteurs. En attendant, nombre de vendeurs ont des besoins de liquidité.

On a souvent dit, lors de la période de marché haussier, que la France était un paradis pour le crédit immobilier. Les emprunteurs y bénéficient de taux fixes (pas de risques de subprime à taux variables comme aux USA avant 2008), et les taux immobiliers ont été limités entre 1 et 2% à peine entre 2019 et 2022. Même aujourd’hui, à 3,6% sur 20 ans, on reste loin du 7% américain. Malheureusement, un crédit ne peut être contracté que lors de l’acquisition d’un bien ou, exceptionnellement, pour des travaux. Ainsi, nombre de Français ayant remboursé une partie de leur crédit immobilier ne peuvent pas ré-emprunter pour dégager des liquidités. Ils sont réduits à simplement refinancer le montant courant du prêt, ce que personne n’a intérêt à faire en période de hausse des taux.

« Le Direktør », tableau critique des effets du pouvoir dans l’organisation du travail

« Le Direktør », tableau critique des effets du pouvoir dans l’organisation du travail .

Lorsque l’on songe au monde du travail aujourd’hui, il paraît bien compliqué, pour ne pas dire cynique, d’y voir un sujet de comédie – du moins dans le sens traditionnel du terme. Qu’est-ce qui peut tant prêter à rire dans ce lot d’absurdité, voire même de mal-être, sur fond de perte de sens au travail constatée par diverses enquêtes, dont celle, récente, des chercheurs en économie et socio-économie Thomas Coutrot et Coralie Perez ?

Par Gabriel Lomellini, ICN Business School dans l’Opinion

Dans un versant « comique » (et les guillemets s’imposent pour les raisons qui vont suivre) de la vie en entreprise, Le Direktør, film sorti en 2006 du réalisateur danois Lars von Trier (actuellement diffusé sur le site d’Arte, qui lui consacre une rétrospective), dénote en ce qu’il traite directement l’organisation du travail en insistant sur ses aspects certes absurdes, mais aussi sur la violence latente des rapports de pouvoir dans l’entreprise.

Lars von Trier, coutumier des propos outranciers et polémiques, est un réalisateur plus que controversé. Mais bien plus que ses déclarations ou son attitude ouvertement provocatrice, cette réputation tient autant à l’imagerie violente déployée dans ses films, entre onirisme, crudité, sexualité et troubles mentaux, qu’à leur forme chaque fois expérimentale et travaillant aux confins de genres codifiés (policier, mélodrame, comédie, horreur…), qu’il se plaît à réinventer avec une déroutante originalité.

À ce titre, Le Direktør tranche par son côté faussement léger et badin, documentant avec une ironie cruelle la vie d’une petite entreprise danoise qui va connaître une soudaine crise. Je tiens à montrer, en m’appuyant sur un cadre théorique qui emprunte à la psychosociologie, qu’il s’agit là d’un tableau véritablement clinique de la façon dont le pouvoir opère dans l’organisation du travail contemporain, à la fois insaisissable et diffus, en même temps qu’il se greffe sur les fantasmes et l’imaginaire de chacun pour mieux les enrôler.

Commençons par rappeler brièvement l’intrigue, aussi simple que déconcertante. Ravn, dirigeant d’une PME danoise dans l’informatique en passe d’être rachetée par une société islandaise, recrute Kristoffer, un acteur au chômage, pour incarner un directeur fictif (nommé Sven), inventé de toutes pièces par ce même Ravn pour se couvrir des décisions impopulaires et désastreuses qu’il a été amené à prendre dans la gestion (cupide et malhonnête) de sa propre entreprise – flouant au passage ses propres salariés.

À l’évidence, rien n’est amené à se passer comme prévu. Et Kristoffer découvre, dans un mélange de sidération et d’incrédulité, que son avatar virtuel (en réalité utilisé par Ravn) a tantôt demandé en mariage une employée (pour éviter son départ dans l’entreprise concurrente), suggéré à une autre son homosexualité, conduit un employé au suicide par sa brutalité, et n’a eu de cesse, de manière générale, d’opter pour des décisions toutes plus iniques les unes que les autres.

Il me semble que la question au cœur du film consiste précisément à figurer ce lieu vide du pouvoir, tournant autour de son absence présumée (où est le Directeur de Tout ? Qui est-il ? Existe-t-il vraiment ? Que veut-il ?) ; absence qui se trouve être en réalité le gage de l’efficacité du pouvoir du fait même qu’il devient le réceptacle dans lequel chacun projette ses propres désirs, craintes et espérances.

Au moins deux articles de recherche en théorie des organisations ont été consacrés à ce film de von Trier, se centrant, dans les deux cas sur la question du leadership et de la nature « fictionnelle » du pouvoir.

Le premier article, par Jana Costas, chercheure en comportement organisationnel, insiste sur le rôle du secret et de l’ambiguïté dans les organisations du travail, et notamment le maintien des relations de hiérarchie du fait même du secret détenu par le dirigeant qui exerce ainsi son pouvoir. Si cet aspect du film est bien sûr présent, je ne suis pas certain qu’il soit si prépondérant.

Tout d’abord, il est légitime de considérer que les employés, et c’est d’ailleurs ce que suggère l’une des scènes finales, ne sont pas réellement dupes de la comédie mise en place par Ravn et Kristoffer. Cette hypothèse soulève par ailleurs la question du déni des salariés face à ce stratagème des plus grossiers, interrogeant les raisons motivant chacun à croire à cette affabulation. C’est d’ailleurs la question explicitement soulevée par le second article consacré au film de von Trier, rédigé par Philippe Mairesse et Stéphane Debenedetti : « Les raisons pour lesquelles la fable est acceptée restent incertaines. Si elle répond aux désirs du public, quels sont ces désirs ? »

De ce fait, bien que datant de 2006, le film illustre de manière exemplaire le basculement de formes de travail qui cherchent de plus en plus, comme ont pu le détailler Boltanski et Chiapello dans leur ouvrage, paru en 1999 mais tout à fait actuel, sur le Nouvel esprit du capitalisme, à engager des dispositions plus subjectives, telles que la motivation, les émotions, l’attitude personnelle, l’empathie, voire même le désir – ce que la sociologue Eva Illouz qualifie de « capitalisme émotionnel ». Cette dimension émotionnelle en appelle explicitement aux désirs inconscients, aux fantasmes et fragilités narcissiques de chacun.

Reste que cette dynamique passionnelle impulse des forces contradictoires et explosives dans l’organisation du travail. Ce « Directeur de Tout », à la fois omniprésent et invisible, concentre toute l’hostilité et la haine, à tel point que, acculé face à la véhémence croissante des salariés de l’entreprise à son égard, Kristoffer s’en sort par une pirouette tout à fait absurde, qui consiste rien de moins qu’à inventer un « Directeur du Directeur de Tout » situé aux États-Unis, qui serait donc son supérieur direct et le véritable agent (dans l’ombre) de tous les dysfonctionnements et frustrations ! On ne peut ici manquer de s’interroger sur la part active de déni qui contribue à maintenir cet état de fait : comment se fait-il que la supercherie, si grotesque en soi, ne puisse être reconnue pour ce qu’elle est ?

Dans cette optique, à travers une recension critique du film Tár (2022), publiée pour la revue Organization Studies, j’avais souhaité mettre en avant la dimension « fantasmatique » du pouvoir dans les organisations ; à savoir que, pour se maintenir, perdurer et exercer pleinement ses effets, le pouvoir devait en passer par un effet de séduction, procurant à celui qui s’en sert, autant qu’à ceux et celles qui aspirent à en être les détenteurs, une forme de gratification narcissique qui confine à la jouissance.

Dans le film Tár, Cate Blanchett incarne en effet une cheffe d’orchestre tyrannique éprouvant un malin plaisir à exercer son pouvoir sur ses subordonnées, tirant profit de sa position hiérarchique et des rapports de domination au sein de l’orchestre en vue d’asseoir sa propre identité. The Direktør interroge en revanche plus directement l’effet d’« attraction » du pouvoir sur celles et ceux qui en subissent les effets. Dans le cas décrit par le film, c’est comme si chacun aspirait avant tout à se sentir unique dans la relation qu’il entretien avec ce fameux « Directeur de Tout ».

C’est que selon le chercheur John Roberts, s’appuyant sur les travaux du psychanalyste français Jacques Lacan, le pouvoir opère à la fois comme un miroir et comme un leurre. Chacun y retrouve à souhait une image grandiose de lui-même, canalisant les angoisses concernant son identité et offrant simultanément une forme de réassurance. Bien que prenant la forme d’un leurre, le pouvoir n’exerce pas moins de puissants effets de déformation de la réalité, en particulier par la prégnance du déni qui vise justement à préserver cette image à la fois idéalisée et déformée. Ainsi, chacun conserve à part soi ce lien (faussement) privilégié qu’il pense entretenir avec le « Directeur de Tout », à l’exclusion des autres, alors que tout ceci ne se révèle être qu’une coquille vide.

Miroir grossissant du pouvoir, autant que déformant, et qui n’en tend pas moins un autre miroir – et peu gratifiant celui-là – au spectateur qui assiste au dénouement cruel de cette comédie d’entreprise : Kristoffer, se prenant plus que de raison au jeu de son personnage d’hommes d’affaires intransigeant et disposant des pleins pouvoirs, finit par signer l’acte de vente, livrant à leur sort les employés dès lors licenciés.

Une question reste alors en suspens, en forme d’abîme, comme l’un des fils directeurs qui parcourent non seulement la filmographie de Lars von Trier, mais également la vie des organisations : d’où provient cette fascination par et pour le pouvoir ? Quelles gratifications, souvent inconscientes, s’y trouvent par-là même assouvies – et surtout : quelle est notre responsabilité dans cette mise en scène à laquelle nous prenons part, d’une façon ou d’une autre ? « Aucune leçon, aucune manipulation. Juste un bon moment », prononce von Trier d’une malicieuse voix off au début de son film. Qu’il nous soit permis d’en douter…

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Par Gabriel Lomellini, Assistant Professor, HR and Organizational Behavior, ICN Business School

Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Pologne : Défaite des nationalistes populistes du pouvoir

Pologne : Défaite des nationalistes populistes du pouvoir

Avec la défaite des nationalistes populistes actuellement au pouvoir, une nouvelle ère s’ouvre en Pologne notamment en matière de démocratie et de libertés. Compte tenu du poids important de la Pologne dans l’union économique, c’est aussi un rééquilibrage de l’Europe en faveur d’une plus grande union.

Au pouvoir depuis 2015, le parti Droit et Justice (PiS) a perdu ce dimanche les élections législatives polonaises. Selon les sondages à la sortie des urnes, les trois partis d’opposition centriste pro-européenne, la Coalition citoyenne (KO) de Donald Tusk, les chrétiens-démocrates de la Troisième voie et la Gauche, ont remporté 248 sièges sur 460 au parlement et arrachent ainsi la majorité, battant les populistes nationalistes au pouvoir (212 sièges pour le PiS) et l’extrême droite réunis. Pour Donald Tusk, le chef de file de l’opposition, c’est la « la fin du règne du PiS. »

« La Pologne a gagné, la démocratie a gagné, nous les avons chassés du pouvoir (…) c’est la fin de cette mauvaise période, c’est la fin du règne du PiS », a-t-il déclaré immédiatement après la publication des sondages.

C’est aussi l’espérance d’un redressement de l’économie. En effet, Le taux d’inflation reste élevé en Pologne, l’UE prévoyant 11,4% sur 2023, tandis que la croissance sera faible, à +0,5% du PIB.

État et le réseau de médias régionaux contrôlé par le géant de l’énergie Orlen ont amplifié ces attaques.

En termes de politique étrangère, une nouvelle victoire du PiS aurait aggravé les tensions et fait de la Pologne un partenaire encore plus imprévisible au sein de l’UE. Le gouvernement actuel reste en effet à couteaux tirés avec Bruxelles depuis des années, principalement en raison des réformes judiciaires considérées comme une atteinte à la démocratie et à l’État de droit, mais aussi en raison des restrictions à la liberté des médias et aux droits des migrants. Ses relations avec l’Ukraine sont également fragiles, même si la Pologne a été jusqu’à présent l’un des principaux soutiens de Kiev envahi par la Russie.

Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Social-Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

Social-Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

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