Archive pour le Tag 'pouvoir'

Page 3 sur 23

Sondage Européennes : Seulement 17 % pour la majorité au pouvoir

Sondage Européennes : Seulement 17 % pour la majorité au pouvoir

 

Un  sondage Elabe pour BFMTV et la Tribune du Dimanche publié samedi montre un gouffre grandissant entre les intentions du Rassemblement national et celles de la majorité.

La liste portée par Jordan Bardella est créditée de 29,5% d’intention de vote, loin devant les 17% de Renaissance.

Le premier parti a gagné 2 points depuis la dernière mesure le 9 février, contre +0,5% pour la liste menée par Valérie Hayer.

Les autres listes de gauche ne sont pas distancées, avec chacun autour de 8 %:  8,5% pour le PS et 7,5% pour La France insoumise – qui perd 1,5 point sur un mois. Au total, le bloc de gauche cumule 25,5% d’intentions de vote.

À droite, les Républicains se maintiennent à 7% (-1 point), devant la liste d’extrême droite de Marion Maréchal, créditée de 4,5% d’intention de vote, en recul de 0,5 point sur un mois.
L’intérêt des Français pour les Européennes a enregistré une petite progression, pour arriver à 50%, selon notre sondage Elabe. Un scrutin dont l’intérêt pourrait être porté par la guerre opposant l’Ukraine et la Russie. 65% des sondés sont inquiets à l’idée que le conflit puisse se propager jusqu’à l’Hexagone.

La majorité pourrait toutefois être déstabilisée par la politique menée par le président Emmanuel Macron. Alors qu’il refuse d’exclure l’envoi de troupes occidentales sur le sol ukrainien, cette idée fait l’objet d’un fort rejet dans l’opinion. Au total, 79% des sondés y sont opposés.

 

Priorités des Français : l’inflation et le pouvoir d’achat en tête

Priorités des Français : l’inflation et le pouvoir d’achat en tête

 

 

La hausse des prix et la baisse concomitante du pouvoir d’achat sont toujours les priorités des Français. De quoi s’étonner quand on annonce régulièrement, en tout cas les organismes officiels, que le pouvoir d’achat a augmenté. Le problème évidemment c’est que la plupart des indicateurs de mesure du pouvoir d’achat sont obsolètes.

 

On assiste en effet depuis deux ans à une grande modification des comportements des ménages qui transforment la nature et le volume de leurs achats. Cela souvent sous la contrainte de la hausse des produits alimentaires. Au total des contraintes qui en faites 80 % du pouvoir d’achat avec autour de 25 % pour le logement, 25 % pour l’alimentaire, 15 % pour le transport pour l’achat de biens et services indispensables.  L’INSEE et d’autres prennent en compte la baisse de produits que les Français achètent peu ( Textile par exemple) ou pas du tout Mais sous-estiment les dépenses quasi obligatoires.

Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, l’inflation (44 %) et le pouvoir d’achat (43 %) sont, de très loin, les enjeux qui compteront le plus dans le vote des électeurs le 9 juin prochain. Viennent ensuite les questions de sécurité (34 %), de protection sociale (31 %) et d’immigration (29 %). Avec seulement 13% de Français qui estiment que la guerre en Ukraine constitue un enjeu du suffrage à venir, la question ukrainienne n’apparaît qu’en neuvième position des préoccupations des Français.

 

Priorités des Français : l’inflation et le pouvoir d’achat en tête

Priorités des Français : l’inflation et le pouvoir d’achat en tête

 

 

La hausse des prix et la baisse concomitante du pouvoir d’achat sont toujours les priorités des Français. De quoi s’étonner quand on annonce régulièrement, en tout cas les organismes officiels, que le pouvoir d’achat a augmenté. Le problème évidemment c’est que la plupart des indicateurs de mesure du pouvoir d’achat sont obsolètes.

 

On assiste en effet depuis deux ans à une grande modification des comportements des ménages qui transforment la nature et le volume de leurs achats. Cela souvent sous la contrainte de la hausse des produits alimentaires. Au total des contraintes qui en faites 80 % du pouvoir d’achat avec autour de 25 % pour le logement, 25 % pour l’alimentaire, 15 % pour le transport pour l’achat de biens et services indispensables.  L’INSEE et d’autres prennent en compte la baisse de produits que les Français achètent peu ( Textile par exemple) ou pas du tout Mais sous-estiment les dépenses quasi obligatoires.

Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, l’inflation (44 %) et le pouvoir d’achat (43 %) sont, de très loin, les enjeux qui compteront le plus dans le vote des électeurs le 9 juin prochain. Viennent ensuite les questions de sécurité (34 %), de protection sociale (31 %) et d’immigration (29 %). Avec seulement 13% de Français qui estiment que la guerre en Ukraine constitue un enjeu du suffrage à venir, la question ukrainienne n’apparaît qu’en neuvième position des préoccupations des Français.

 

Nouveaux records en Bourse quand le pouvoir d’achat baisse

Nouveaux records en Bourse   quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

Les grandes entreprises ont affiché des profits records également.

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Conjoncture : La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Conjoncture : La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance
Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix. Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.
Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%).

« Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

Bourse en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

La Bourse franchit la barre des 8000 points quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne est sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent  artificiellement les marchés boursiers. 

Élections Européennes :Seulement 17 % pour la majorité au pouvoir

Élections Européennes :Seulement 17 % pour la majorité au pouvoir

 

Un  sondage Elabe pour BFMTV et la Tribune du Dimanche publié c samedi montre un gouffre grandissant entre les intentions du Rassemblement national et celles de la majorité.

La liste portée par Jordan Bardella est créditée de 29,5% d’intention de vote, loin devant les 17% de Renaissance.

Le premier parti a gagné 2 points depuis la dernière mesure le 9 février, contre +0,5% pour la liste menée par Valérie Hayer.

Les autres listes de gauche ne sont pas distancées, avec 8,5% pour le PS et 7,5% pour La France insoumise – qui perd 1,5 point sur un mois. Au total, le bloc de gauche cumule 25,5% d’intentions de vote.

À droite, les Républicains se maintiennent à 7% (-1 point), devant la liste d’extrême droite de Marion Maréchal, créditée de 4,5% d’intention de vote, en recul de 0,5 point sur un mois.
L’intérêt des Français pour les Européennes a enregistré une petite progression, pour arriver à 50%, selon notre sondage Elabe. Un scrutin dont l’intérêt pourrait être porté par la guerre opposant l’Ukraine et la Russie. 65% des sondés sont inquiets à l’idée que le conflit puisse se propager jusqu’à l’Hexagone.

La majorité pourrait toutefois être déstabilisée par la politique menée par le président Emmanuel Macron. Alors qu’il refuse d’exclure l’envoi de troupes occidentales sur le sol ukrainien, cette idée fait l’objet d’un fort rejet dans l’opinion. Au total, 79% des sondés y sont opposés.

 

Record en Bourse quand le pouvoir d’achat baisse

Record en  Bourse  quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

La baisse du pouvoir d’achat plombe la croissance

La baisse  du pouvoir d’achat plombe la croissance

Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix. Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.

Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%). 

 « Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

Bourse : hausse record pouvoir d’achat en baisse

La Bourse franchit la barre des 8000 points quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne est sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutienneny artificiellement les marchés boursiers. 

Socio-économie: La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Socio-économie: La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix. Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.

Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%). 

 « Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix.
Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.

Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%). 

 « Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

Social- Pouvoir d’achat : des progressions complètement surestimées

Social- Pouvoir d’achat : des progressions complètement surestimées

Les progressions du pouvoir d’achat sont évidemment complètement surestimées notamment du fait du caractère mensonger des indicateurs .François Geerolf , Expert économique,, confirme le caractère obsolète des indicateurs de l’INSEE pour l’évolution des prix et du pouvoir d’achat des ménages. En cause notamment la modification structurelle des achats et la baisse des volumes. Pour parler simple, on consomme moins et différemment. Le pouvoir d’achat des ménages est de plus en plus hypothéqué par les dépenses contraintes c’est-à-dire incontournables.

 

par François Geerolf , Polytechnicien, diplômé de l’Ecole des Ponts, titulaire d’un doctorat en sciences économiques obtenu à Sciences Po; François Geerolf est l’auteur du chapitre « Les politiques économiques de lutte contre l’inflation en Europe » de l’ouvrage L’économie européenne 2023-2024 paru l’an dernier aux Editions La Découverte. ( dans « l’Opinion »)

Ainsi le logement représente environ 25 % du budget, autant pour l’alimentation suivis par l’achat des services et biens indispensables 15 % et les transports 15 %. Au total il reste donc 20 % de dépenses ajustables en moyenne avec évidemment des écarts importants autour de cette moyenne. L’expert indique par ailleurs que l’épargne délivrée à à 3 % font perdre mécaniquement 3 % puisque l’inflation officielle et de l’ordre de 6 %. Par rapport à l’inflation réelle les ménages ont perdus au moins 10 %.
François Geerolf est économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Et il n’hésite pas à s’élever contre le consensus dans sa profession. Notamment sur les chiffres d’évolution du pouvoir d’achat publiés par l’Insee, organisme public dont le sérieux est largement reconnu. « La raison pour laquelle le ressenti ne correspond pas aux chiffres est simple : les chiffres sont faux, et ce encore plus que d’habitude », assène-t-il sur le réseau social X. Une critique violente. L’Insee publie pourtant de multiples indicateurs pour évaluer le pouvoir d’achat de différentes catégories de ménages et explique en détail les différences entre les situations individuelles et le chiffre d’évolution moyen. On peut même faire une simulation en fonction de son panier de consommation réel. Mais les indicateurs les plus mis en avant, restent, aux yeux de François Geerolf, perfectibles. En période de forte inflation, ils surestiment notamment l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages aisés, censé être tiré par les revenus de leur épargne.

Progression du pouvoir d’achat très surestimée

Progression du pouvoir d’achat très surestimée

 
par François Geerolf , Polytechnicien, diplômé de l’Ecole des Ponts, titulaire d’un doctorat en sciences économiques obtenu à Sciences Po; François Geerolf est l’auteur du chapitre « Les politiques économiques de lutte contre l’inflation en Europe » de l’ouvrage L’économie européenne 2023-2024 paru l’an dernier aux Editions La Découverte. ( dans « l’Opinion »). Il confirme le caractère obsolète des indicateurs de l’INSEE pour l’évolution des prix et du pouvoir d’achat des ménages. En cause notamment la modification structurelle des achats et la baisse des volumes. Pour parler simple, on consomme moins et différemment. Le pouvoir d’achat des ménages est de plus en plus hypothéqué par les dépenses contraintes c’est-à-dire incontournables. Ainsi le logement représente environ 25 % du budget, autant pour l’alimentation suivis par l’achat des services et biens indispensables 15 % et les transports 15 %. Au total il reste donc 20 % de dépenses ajustables en moyenne avec évidemment des écarts importants autour de cette moyenne. L’expert indique par ailleurs que l’épargne délivrée à à 3 % font perdre mécaniquement 3 % puisque l’inflation officielle et de l’ordre de 6 %. Par rapport à l’inflation réelle les ménages ont perdus au moins 10 %.

 
François Geerolf est économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Et il n’hésite pas à s’élever contre le consensus dans sa profession. Notamment sur les chiffres d’évolution du pouvoir d’achat publiés par l’Insee, organisme public dont le sérieux est largement reconnu. « La raison pour laquelle le ressenti ne correspond pas aux chiffres est simple : les chiffres sont faux, et ce encore plus que d’habitude », assène-t-il sur le réseau social X. Une critique violente. L’Insee publie pourtant de multiples indicateurs pour évaluer le pouvoir d’achat de différentes catégories de ménages et explique en détail les différences entre les situations individuelles et le chiffre d’évolution moyen. On peut même faire une simulation en fonction de son panier de consommation réel. Mais les indicateurs les plus mis en avant, restent, aux yeux de François Geerolf, perfectibles. En période de forte inflation, ils surestiment notamment l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages aisés, censé être tiré par les revenus de leur épargne.

Pouvoir d’achat : hausse très surestimée !

Pouvoir d’achat :hausse très surestimée ! 

par François Geerolf , Polytechnicien, diplômé de l’Ecole des Ponts, titulaire d’un doctorat en sciences économiques obtenu à Sciences Po; François Geerolf est l’auteur du chapitre « Les politiques économiques de lutte contre l’inflation en Europe » de l’ouvrage L’économie européenne 2023-2024 paru l’an dernier aux Editions La Découverte. ( dans « l’Opinion »). Il confirme le caractère obsolète des indicateurs de l’INSEE pour l’évolution des prix et du pouvoir d’achat des ménages. En cause notamment la modification structurelle des achats et la baisse des volumes. Pour parler simple, on consomme moins et différemment. Le pouvoir d’achat des ménages est de plus en plus hypothéqué par les dépenses contraintes c’est-à-dire incontournables. Ainsi le logement représente environ 25 % du budget, autant pour l’alimentation suivis par l’achat des services et biens indispensables 15 % et les transports 15 %. Au total il reste donc 20 % de dépenses ajustables en moyenne avec évidemment des écarts importants autour de cette moyenne. L’expert indique par ailleurs que l’épargne délivrée à à 3 % font perdre mécaniquement 3 % puisque l’inflation officielle et de l’ordre de 6 %. Par rapport à l’inflation réelle les ménages ont perdus au moins 10 %.
 François Geerolf est économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Et il n’hésite pas à s’élever contre le consensus dans sa profession. Notamment sur les chiffres d’évolution du pouvoir d’achat publiés par l’Insee, organisme public dont le sérieux est largement reconnu. « La raison pour laquelle le ressenti ne correspond pas aux chiffres est simple : les chiffres sont faux, et ce encore plus que d’habitude », assène-t-il sur le réseau social X. Une critique violente. L’Insee publie pourtant de multiples indicateurs pour évaluer le pouvoir d’achat de différentes catégories de ménages et explique en détail les différences entre les situations individuelles et le chiffre d’évolution moyen. On peut même faire une simulation en fonction de son panier de consommation réel. Mais les indicateurs les plus mis en avant, restent, aux yeux de François Geerolf, perfectibles. En période de forte inflation, ils surestiment notamment l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages aisés, censé être tiré par les revenus de leur épargne.
12345...23



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol