Archive pour le Tag 'Poutine'

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Mort subite : la pandémie de la Russie de Poutine

 
En Russie, on ne compte plus les décès par mort subite pour régler les comptes des opposants. Parfois même des comptes qui se règlent à l’étranger par empoisonnement ou défenestration. C’est le mode de régulation démocratique de Poutine et de sa clique de criminels fous et parfois alcoolique comme Medvedev Qui  promet d’utiliser la bombe atomique tous les matins.

« Lorsque l’avocat et la mère d’Alexeï sont arrivés à la colonie ce matin, on leur a dit que la cause de la mort de Navalny était le syndrome de mort subite », a écrit sur le réseau social X Ivan Zhdanov, qui dirige la Fondation anti-corruption de l’opposant décédé

L’heure est au deuil. La mère d’Alexeï Navalny a été informée, samedi 17 février, que l’opposant russe avait succombé à un « syndrome de mort subite » et qu’une enquête devait être menée avant la remise du corps du défunt à sa famille, a fait savoir son entourage.

Alexeï Navalny, un ancien avocat de 47 ans, a perdu connaissance et est décédé vendredi après une promenade dans la colonie pénitentiaire IK-3 située à Kharp, à environ 1 900 km au nord-est de Moscou, où il purgeait une peine de 30 ans, ont déclaré les autorités russes la veille.

Lyudmila, la mère du défunt qui est âgée de 69 ans, a bravé samedi des températures de – 30°C pour se rendre à la colonie pénitentiaire où son fils a trouvé la mort. L’avis de décès officiel qui lui a été remis indique un décès à 14h17 heure locale (09h17 GMT) le 16 février, a déclaré à Reuters la porte-parole d’Alexeï Navalny, Kira Yarmysh.

Pas d’acte criminel. « Lorsque l’avocat et la mère d’Alexeï sont arrivés à la colonie ce matin, on leur a dit que la cause de la mort de Navalny était le syndrome de mort subite », a écrit sur le réseau social X Ivan Zhdanov, qui dirige la Fondation anti-corruption de l’opposant décédé. Le « syndrome de mort subite » est un terme vague désignant différents syndromes provoquant un arrêt cardiaque soudain conduisant à la mort.

On ne sait pas non plus où se trouve le corps de Navalny, a indiqué son équipe. Sa mère a appris que le corps avait été emmené à Salekhard, ville proche du complexe pénitentiaire, mais lorsqu’elle est arrivée sur place, la morgue était fermée. Contacté par l’avocat de Navalny, un employé de la morgue a indiqué qu’il ne disposait pas du corps, a déclaré Kira Yarmysh.

Plus tard, les autorités leur ont dit que le corps ne serait pas remis à la famille avant la fin de l’enquête !

À ce niveau de cruauté, la question de l’état mental de Poutine est posée.

 

 

Poutine fait disparaître le corps de Navalny

Poutine fait disparaître le corps de  Navalny

Non content d’avoir assassiné navale ni, boudine maintenant dissimule le corps de son principal opposant et refuse de le restituer ce qui renforce l’hypothèse d’un assassinat commandé par le pouvoir russe. Au lendemain de l’annonce du décès d’Alexeï Navalny, ses proches ont qualifié samedi 17 février les autorités russes de « tueurs » cherchant à « couvrir leurs traces » en refusant de leur remettre son corps. Le lieu de la dépouille d’Alexeï Navalny reste pour l’heure inconnu. Impossible également de savoir quand ses proches pourront récupérer le corps et procéder à des funérailles, souligne BFMTV .

 

« L’avocat d’Alexeï et sa mère sont arrivés à la morgue de Salekhard. Elle était fermée, alors que la colonie [pénitentiaire] avait assuré qu’elle fonctionnait et que le corps de Navalny s’y trouvait. L’avocat a appelé le numéro de téléphone indiqué sur la porte. On lui a dit qu’il était le septième à appeler aujourd’hui et que le corps d’Alexeï n’était pas à la morgue », a souligné Kira Iarmich.

« Il est évident que les tueurs veulent couvrir leurs traces. C’est pourquoi ils ne remettent pas le corps d’Alexeï et le cachent même à sa mère », a estimé l’équipe de l’opposant.

« Les causes de la mort sont en train d’être établies », avait affirmé l’administration pénitentiaire.

Quelques heures après l’annonce de la mort d’Alexeï Navalny, sa veuve Ioulia Navalnaïa a réagi depuis la Conférence de Munich sur la sécurité, où elle a exprimé ses doutes sur la véracité de la mort de son époux, accusant notamment le Kremlin d’en être responsable.

« Si c’est la vérité, je voudrais que Poutine, tout son personnel, tout son entourage, tout son gouvernement, ses amis, sachent qu’ils seront punis pour ce qu’ils ont fait à notre pays, à ma famille et à mon mari. Ils seront traduits en justice et ce jour viendra bientôt », a déclaré, très émue, Ioulia Navalnaïa à la tribune.

Elle a par ailleurs exhorté la communauté internationale à demander des comptes à Vladimir Poutine.

 

 

Russie et Poutine: Les pires moments du stalinisme

Russie et Poutine: Les pires moments du stalinisme

 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a considérablement durci la répression des opposants politiques, qui subissent les pires traitements dans l’arbitraire le plus total, explique dans le Figaro l’historien spécialiste de l’Union soviétique et président de Mémorial France*.

*Directeur de recherche au CNRS et président de Mémorial France, Nicolas Werth a consacré de nombreux ouvrages remarqués à l’histoire de l’Union soviétique. Il a publié « Poutine historien en chef » (Gallimard, coll. « Tracts », 2022).

 La mort d’Alexeï Navalny était redoutée par beaucoup depuis son emprisonnement en Sibérie et une précédente tentative d’empoisonnement. L’annonce de son décès vous a-t-elle surpris ?

Nicolas WERTH. – Malheureusement, l’annonce n’a pas vraiment surpris tous ceux qui connaissent le système carcéral russe aujourd’hui et l’horreur du traitement qu’on y inflige aux détenus. Depuis son incarcération, Alexeï Navalny avait été envoyé 27 fois au mitard, dans des cellules d’isolement très petites avec un sol en ciment et une simple planche pour s’allonger. Les prisonniers sont soumis à l’arbitraire le plus total, de la part des gardiens mais aussi des détenus. Car on retrouve cette pratique qui avait lieu au goulag …

 

Poutine a tué Navalny

Poutine a tué Navalny
De façon délibérée -et comme souvent- Poutine a tué son principal opposant. Le crime d’un dictateur fou et corrompu qui n’a surtout pas admis la dénonciation de Navalny relative aux détournements de fonds notamment l’ invraisemblable palais d’un 1.7 hectares et de près de 2 milliards de Poutine. Et d’une façon générale le détournement de fonds de tous les apparatchiks du régime. Ce crime démontre la lâcheté mais aussi la fébrilité voir la peur de Poutine, véritable nouveau Staline qui tue à petit feu ses opposants et son peuple.

 

Comme d’habitude les autorités russes multiplie les mensonges à propos de cet assassinat. Navalny serait mort d’une maladie subite alors qu’il était apparu la veille encore en relative bonne santé dans une vidéo.

Cet assassinat intervient dans le cadre d’une campagne présidentielle encore plus tendue que d’habitude et où le moindre candidat est éliminé dès le départ.

Ce crime a suscité des réactions de la quasi-totalité des pays démocratiques tandis que l’étrange agglomérat du Sud global n’osait pas faire le moindre commentaire sans doute pour protéger leurs propres dictature et-ou leur propre entorse à la démocratie.

L’Union européenne notamment tient également «le régime russe» pour «seul responsable de la mort tragique» d’Alexeï Navalny, a affirmé le président du Conseil européen, Charles Michel. Il «s’est battu pour les valeurs de la liberté et de la démocratie. Pour ses idéaux, il a fait le sacrifice ultime (…). Les combattants meurent, mais le combat pour la liberté ne s’arrête jamais», a indiqué Charles Michel dans un message sur X.

Poutine qui n’a pas peur du ridicule en attaquant l’Ukraine à l’Onu pour terrorisme

Poutine qui n’a pas peur du ridicule en attaquant l’Ukraine à l’Onu pour terrorisme


Poutine n’a peur de rien même pas du ridicule quand il attaque l’Ukraine pour terrorisme devant le conseil de sécurité de l’ONU. La Russie QUI a déclenché des attaques sur toute L4Ukrainevendredi qui ont fait 39 morts a répondu avec des frappes sur la ville russe de Belgorod entraînant la mort de 21 personnes
es missiles russes ont touché vendredi plusieurs bâtiments publics, militaires et industriels provoquant la mort de 39 personnes. Ce samedi, Kiev a répondu par des frappes sur la ville russe de Belgorod, causant la mort de 21 personnes.

Comble de l’hypocrisie, Moscou accuse Kiev d’avoir commis un acte «de terrorisme délibéré»; Alors que la Russie a l’habitude de tirer au hasard sur des les objectifs civils depuis le début du conflit; autant pour pendre la terreur que par manque de précision technique quant à l’emploi par exemple des missiles pour détruire des bâtiments d’habitation.

C’est «une attaque aveugle et délibérée contre une cible civile», a déclaré l’ambassadeur russe auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, accusant l’Ukraine d’avoir visé un centre sportif, une patinoire et une université.

La manœuvre est évidemment grossière mais elle correspond à la politique de communication de grosses ficelles du KGB (FSB maintenant; une politique de communication qui comme le reste est en retard de plus de 50 ans;

Serbie : troubles sur soupçon d’élections truquées par un gouvernement pro Poutine

Serbie : troubles sur soupçon d’élections truquées par un gouvernement pro Poutine

Les manifestations violentes se multiplient en Serbie pour contester le résultat des élections législatives du 17 décembre dernier. Des élections qui aurait été truquées par le président nationaliste proche de Poutine. Une situation qui réjouit le dictateur russe dont l’influence s’avance mais sûrement à l’intérieur de l’Europe puisque la Serbie est candidate sérieuse à l’union européenne.

L’opposition conteste le résultat des élections législatives. Dimanche à Belgrade, une trentaine de manifestants ont été arrêtés et deux policiers « grièvement blessés », selon le président nationaliste Aleksandar Vucic. La Russie accuse les Occidentaux de « déstabilisation ».

Des irrégularités ont aussi été pointées par des observateurs internationaux de l’OSCE, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Dimanche, des manifestants ont tenté de s’introduire dans la mairie de Belgrade. La police anti-émeutes a repoussé l’assaut.

Le président serbe dément, de son côté, toute irrégularité. Aleksandar Vucic est dans une position d’équilibriste depuis plusieurs mois, à la fois proche de Moscou mais aussi désireux de rejoindre l’Union européenne. La Serbie est officiellement candidate, alors que les négociations d’adhésion ont débuté il y a près de dix ans.

Les pitreries démocratiques de Poutine

Les pitreries démocratiques de Poutine

Avec sa conférence de presse du 14 décembre 2023, le président russe vient d’entrer en campagne pour préparer sa réélection l’année prochaine. Le premier tour se tiendra du 15 au 17 mars prochain. La date est hautement symbolique car elle coïncide avec le dixième anniversaire de l’annexion de la Crimée par la Fédération de Russie. Le second tour est prévu pour le 7 avril, mais nul ne pense sérieusement qu’il aura lieu : comme en 2000, 2004, 2012 et 2018 (et comme Dmitri Medvedev en 2008), Vladimir Poutine sera sans aucun doute reconduit dès la mi-mars pour un nouveau mandat (de six ans) avec un score écrasant, face à une « opposition » cooptée par le pouvoir et nullement désireuse de le défier, et à l’issue d’une campagne électorale contrôlée de bout en bout par les autorités.

Cyrille Bret
Géopoliticien, Sciences Po dans The Conversation

Les Russes savent depuis longtemps que l’incertitude et la nouveauté ne marqueront ni la campagne électorale ni ses résultats. En revanche, ils prêtent souvent une oreille attentive aux grandes adresses annuelles de Vladimir Poutine, dont le dernier exercice vient de se tenir pour la dix-huitième fois depuis l’arrivée au Kremlin de l’ancien directeur du FSB en 2000. Thèmes abordés, ton employé, engagements pris : tous les aspects de ces longues grand-messes sont examinés et décryptés aussi bien par les kremlinologues que par bon nombre de simples citoyens.

Cette année, on a assisté à une entrée en campagne sous le signe de l’auto-satisfaction. Ce 14 décembre, quelques jours après avoir annoncé sa candidature à sa propre succession et deux ans après avoir lancé l’invasion de l’Ukraine, Vladimir Poutine a dressé, en direct à la télévision, le bilan de l’année 2023 et donné quelques indications sur ce que sera, d’après lui, 2024. Les maîtres mots de son discours auront été « stabilité » et « continuité », ce qui n’est guère étonnant de la part d’un homme qui se trouve à la tête de son pays depuis bientôt vingt-quatre ans.

Ce 14 décembre, Ekaterina Berezovskaïa et Pavel Zaroubine, deux présentateurs vedettes de la première chaine de télévision publique russe, Russie 1, ont interviewé le président, entrecoupant leurs questions de celles posées par les spectateurs. Le format de l’émission mêlait continuité et nouveautés dans la communication présidentielle. L’analyse de ces différents aspects indique la tonalité de l’événement et des engagements qui en ressortent quant à la politique russe en 2024 : l’ère des crises sécuritaires, économiques, diplomatiques est révolue.

Alors qu’en 2022 cette habituelle conférence de presse de fin d’année avait été annulée, il s’agissait, pour Vladimir Poutine, de renouer avec la tradition pour adresser un message de stabilité et de continuité, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Les éléments de continuité étaient évidents pour le téléspectateur russe et pour l’observateur intime de la Russie : le président s’est livré à l’exercice du marathon des questions-réponses, les questions lui étant posées, pour la majeure partie d’entre elles, par les simples citoyens, certaines par des personnes présentes dans la salle, d’autre par téléphone, d’autres encore à travers des messages écrits affichés sur le grand écran.

Le leader russe affectionne cette performance car elle lui permet de répondre à l’homme (et à la femme) de la rue sur des questions quotidiennes sans passer par l’intermédiaire de ses administrations ou de ses subordonnés. Inflation, difficultés de la vie dans les régions périphériques de la Fédération, politique familiale, retraites, etc. : il affiche ainsi sa capacité à traiter lui-même tous les thèmes qui préoccupent ses administrés, jusques et y compris quand il s’agit du prix des œufs lorsqu’il est interrogé par une babouchka.

La proximité est soulignée par l’intimité que crée la façon dont le président s’adresse à ses interlocuteurs : conformément à la tradition russe, il privilégie la formule de courtoisie qui consiste à appeler chacun non pas « Monsieur » ou « Madame » mais par son prénom et son patronyme, autrement dit le nom du père. C’est sur ce mode traditionnel et intimiste que Vladimir Vladimirovitch a répondu aux journalistes – Ekaterina Vladimirovna et Pavel Alexandrovitch – mais aussi à tous ses concitoyens invités à l’interroger.

À Moscou comme partout ailleurs, établir cette ligne directe très organisée avec les citoyens sur des sujets quotidiens permet d’éviter des thèmes plus délicats comme la nature du régime ou les revers en politique étrangère. Elle permet également de tempérer l’impression de « verticale du pouvoir » et de dissiper l’éloignement choisi par le président russe durant la crise du Covid-19 et les premiers mois de guerre en Ukraine.

D’une part, l’émission a été une hybridation de plusieurs types d’intervention qu’apprécie le président russe : la « ligne directe » établie en 2001 avec la population et la « conférence de presse annuelle » destinée aux journalistes nationaux et internationaux (du moins jusqu’en 2022), tenue généralement en fin d’année.

D’autre part, l’interview a été conduite depuis le Gostinyi Dvor de Moscou, un bâtiment historique ayant abrité un marché couvert. Enfin, l’auditoire était mêlé : simples citoyens, représentants locaux et médias se côtoyaient sur le plateau et sur les écrans.

Dans ces choix se manifeste une volonté de normalisation après bientôt deux ans de guerre en Ukraine, de sanctions et de tumultes intérieurs. Pour le président, le temps des crises et donc des discours solennels est révolu. Le « bilan 2023 avec Vladimir Poutine » n’a été ni une adresse martiale tenue devant un parterre d’officiels au Kremlin comme pour le déclenchement de la guerre en février 2022, ni une interview officielle depuis son bureau comme lors de la tentative de coup de force d’Evguéni Prigojine en juin 2023. Le studio du Gostinyï Dvor était, ce jeudi, aussi circulaire, moderne et horizontal que la salle de conférence du Kremlin est anguleuse, historique et verticale. L’effet de contraste transparaît à chaque image et à chaque cadre.

Photo officielle de l’événement publiée sur le site du Kremlin. Kremlin.ru
Le « bilan 2023 avec Vladimir Poutine » a trois vocations évidentes dans son format : diffuser une impression de proximité renouvelée ; privilégier les questions quotidiennes et intérieures ; et souligner la sérénité du président-candidat. Alors que les présidents français tentent régulièrement de se « représidentialiser », Vladimir Poutine a, lui, essayé de se dépouiller de ses habits de chef de guerre.

En ce qui concerne les déclarations du leader russe, l’affichage de retour à la normale a conduit à une certaine répétitivité, surtout en ce qui concerne la politique intérieure.

Depuis plus de vingt ans, les priorités officielles du président russe restent les mêmes : lutte contre la dénatalité, relance et diversification de la production russe hors des industries extractives d’hydrocarbures et de minerais, défense des « valeurs traditionnelles », désenclavement des régions périphériques, etc. Toutes ces thématiques, jugées par le pouvoir comme indispensables pour le pays, étaient loin d’être nouvelles.

Cela souligne combien les résultats peinent à être atteints. Sur le plan intérieur, ce sont surtout les absences qui doivent être remarquées : le président n’a pas daigné souligner sa démonstration de force dans la répression de la révolte d’Evguéni Prigojine ; il n’a pas non plus vilipendé d’éventuels opposants. Autrement dit, il a affiché une sérénité qui tranche avec les déclarations de juin 2023 sur les risques de coup d’État et de guerre civile. Solder 2023, plutôt que le célébrer, voilà pour la politique intérieure.

Pour ce qui concerne 2024, les annonces ont été explicites, surtout sur le plan international. Outre les déclarations rituelles sur l’agressivité des États-Unis, le président russe a expliqué qu’en Ukraine ses objectifs stratégiques demeurent inchangés. Il conduira les opérations, militaires et diplomatiques pour obtenir, assure-t-il, la « dénazification » et la « démilitarisation » de l’Ukraine.

Autrement dit, son analyse géopolitique reste inchangée depuis les révolutions de couleurs dans les anciennes Républiques socialistes soviétiques de Géorgie, du Kirghizstan et d’Ukraine, de 2003 à 2005 : la Russie doit faire face, y compris militairement, à une subversion de son « étranger proche » par les États-Unis. Tout est présenté comme si l’invasion de l’Ukraine n’était pas une rupture mais la simple continuité de sa politique étrangère depuis 15 ans.

Ensuite et surtout, ses buts tactiques pour 2024 ont été soulignés : pour lui, Odessa est une « ville russe ». Si l’opportunité se présente, il lui fera subir le même sort qu’à la Crimée et aux quatre autres régions d’Ukraine orientale illégalement annexées. En outre, les populations de ces zones de l’Est de l’Ukraine participeront au scrutin présidentiel russe. Un Européen averti en vaut deux : la guerre d’Ukraine continuera au moins jusqu’à la fin de 2025.

Poutine: De la triste réalité au fantasme de la virtualité

Poutine: De la triste réalité au fantasme de la virtualité

Lors de sa très récente apparition, Poutine en apparence s’est montré très en forme plaisantant même avec son auditoire. D’après lui, la situation est satisfaisante à l’intérieur de la Russie et l’influence est grandissante sur des pays du Sud global. Sur le plan interne, pourtant l’économie ne résiste que grâce aux fluctuations en hausse du pétrole et du gaz, la principale ressource. Pour le reste, les Russes doivent encore se serrer la ceinture alors que les oligarques passent leur week-end à Monaco. La vérité c’est que l’ensemble de l’économie s’est transformée en instrument de guerre et que la Russie est contrainte d’importer chaque jour davantage y compris des munitions en provenance de la Corée-du-Nord.

Par contre effectivement, il faut reconnaître l’influence de la Russie à organiser partout le désordre et les conflits. Poutine a évidemment sauté sur l’occasion du conflit en Palestine pour inciter l’Iran à entretenir un climat de guerre à Gaza. Mais des influences aussi ailleurs grâce en particulier à la corruption et à l’exportation de la manière forte pour conforter les pouvoirs autoritaires.

Poutine paraît en pleine forme mais à examiner de près sa démarche on le voit gravir difficilement des escaliers. Ce handicap de mobilité n’expliquera pas son absence du prochain G20. Il y participera cependant de manière virtuelle pour éviter de se faire arrêter menaé qu’il est par le tribunal pénal international pour crimes de guerre et contre l’humanité.

Cette virtualité permet tous les fantasmes et la transformation des personnages les plus horribles en référence morale ou politique. Ainsi en Russie la réhabilitation de Staline ou sur les réseaux sociaux internationaux la réhabilitation de Ben Laden. La virtualité permet tout, même d’oublier l’histoire. Mais avec cette virtualité il sera même possible de voir Poutine monter les marches de la paix… en courant !

Politique-Adhésion de l’Ukraine à l’UE : un message à Poutine « 

Politique-Adhésion de l’Ukraine à l’UE : un message à Poutine  »

Pour Pascale Jonanin, directrice générale de la fondation Robert Schuman, la décision de la Commission européenne d’ouvrir des négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne constitue un message et un avertissement à Poutine.

« C’est une étape politique et géopolitique importante », souligne Pascale Jonanin, directrice générale de la fondation Robert Schuman, sur le plateau du 19/20 info, mercredi 8 novembre. Elle précise toutefois que « ce n’est pas demain, ni après-demain que l’Ukraine et d’autres vont adhérer à l’Union européenne. La Commission, aujourd’hui, et sa présidente, a fait, comme tous les ans, un rapport sur l’état des pays qui sont candidats ».

Pascale Jonanin explique également que ce sont les « chefs d’État et de gouvernement qui se réunissent mi-décembre » qui décideront de l’adhésion ou non du pays à l’UE. Selon elle, « il y a une vraie volonté (de la part d’Ursula von der Lyen, la présidente de la Commission européenne) d’aider des pays, comme l’Ukraine et la Moldavie, qui ont le choix de se tourner vers l’Occident, les valeurs, la démocratie, et de couper un peu les ponts avec la Russie (…) On envoie un message indirect à Vladimir Poutine ».

Poutine candidat -déjà élu -aux présidentielles en 2024 !

Poutine candidat -déjà élu- aux présidentielles en 2024 !

À la « surprise presque générale », Poutine est donc candidat–évidemment déjà élu- aux présidentielles russes en 2024. Déjà élu parce qu’évidemment il n’y aura pas de candidat d’opposition crédible, la plupart ayant été tués ou mis en prison. Ensuite, parce que les résultats dans cette dictature sont déjà proclamés avant même le dépouillement. On pourrait suggérer à la Russie et à Poutine en particulier d’éviter cette procédure bureaucratique que constituent les élections en Russie afin d’économiser les moyens d’un pays en moyenne condamné à la misère et à l’oppression.

Vladimir Poutine pourra donc rester au pouvoir jusqu’en 2030 au moins. Avec une cote de popularité de 80% en Russie, l’élection n’est qu’une formalité pour Vladimir Poutine s’il se présente : avec le soutien de l’Etat, des médias d’Etat et la quasi-absence de dissidence au sein de l’opinion publique, le dirigeant est certain de l’emporter.

Le président russe, qui a fêté son 71e anniversaire le 7 octobre, est au pouvoir depuis qu’il a été nommé Premier ministre en 1999 par Boris Eltsine. Il est à ce jour le dirigeant russe à la longévité la plus longue depuis Josef Staline. Le Kremlin a rejeté les informations selon lesquelles Vladimir Poutine était souffrant, les qualifiant de désinformation diffusée par l’Occident.

Politique-Stratégie de Poutine : mettre « le bordel » partout dans le monde

Politique-Stratégie de Poutine : mettre « le bordel » partout dans le monde

Il n’y a pas de pensée complexe à l’origine de la stratégie de Poutine. Ce produit du KGB ne connaît que la violence et le crime aussi bien pour assurer son pouvoir en interne que pour contrer l’Occident en soutenant tous les mouvements terroristes. Une stratégie par parenthèse qui pourrait lui revenir comme un boomerang un jour compte tenu de la diversité sociétale en Russie.

En apparence, il est curieux que Poutine qui a muselé les différents oppositions notamment terroristes décide maintenant de recevoir en grande pompe les représentants du hamas.

En réalité, il n’y a pas vraiment de stratégie mondiale pour Poutine sinon celle qui consiste à mettre le « bordel » ou à l’encourager partout dans le monde aussi bien au Moyen-Orient, qu’en Afrique ou dans les Balkans.

Le problème avec ce genre d’individu, voyou et criminel notoire, c’est qu’il est assez imprévisible puisqu’il n’obéit pas à une idéologie claire mais seulement à ses seuls intérêts du moment pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir et exister au plan international.

Le problème c’est que nombre d’Etats de pays en développement se fait en l’illusion que Poutine incarne le libérateur face aux puissances occidentales. Une libération qui ne conduit qu’à la dictature .

De quoi sourire si le sujet n’était pas aussi grave. Poutine a tellement peu de consistance idéologique que progressivement ses mouvements d’humeur guerriers vont fragiliser le pays et le rendre de plus dépendant d’une Chine qui tranquillement un jour avalera tout ou partie de la Russie.

En attendant Poutine jette de lui sur le feu de tous les foyers guerriers de manière tout à fait irresponsable y compris pour lui-même et son pays.

D’après Poutine, Prigojine serait mort de maladie !

D’après Poutine, Prigojine serait mort de maladie !

On se demande réellement sur quelle planète vivent Poutine et la bande de criminels qui dirigent le pays pour aller aussi loin dans le mensonge autant que dans le ridicule. Ainsi Poutine lui-même n’a pas hésité à déclarer que finalement Prigogine serait mort suite à des impacts de grenades ! Puisqu’il faut faire dans l’absurde et le démentiel on pourrait conseiller à Poutine de déclarer que finalement Prigogine est mort de maladie.

Le président russe Vladimir Poutine a donc affirmé sans rire jeudi que des « morceaux de grenade » ont été trouvés dans les corps des victimes du crash en août de l’avion du patron de Wagner Evguéni Prigojine, qui n’a « pas subi d’impact extérieur ».

« Le chef du « Comité d’enquête » m’a fait un rapport il y a quelques jours. Des fragments de grenades ont été retrouvés dans les corps des victimes de la catastrophe aérienne. Il n’y a pas eu d’impact externe sur l’avion », a dit le patron du Kremlin.

Les Occidentaux avaient pointé du doigt la responsabilité du chef de l’Etat russe, deux mois après la rébellion avortée du patron de Wagner, mais sans fournir de preuves. Le Kremlin a toujours démenti avoir ordonné d’assassiner Evguéni Prigojine, qualifiant de « spéculations » ces insinuations.

Finalement Prigogine serait peut-être mort d’une mauvaise grippe !

Guerre en Ukraine: 16 000 enfants enlevés par Poutine

Guerre en Ukraine: 16 000 enfants enlevés par Poutine


Poutine accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en Ukraine notamment l’enlèvement de 16 000 enfants arrachés à leurs familles et à leur pays et qui sont en cours d’être russifiés pour combler le vide démographique russe.

L’hebdomadaire britannique rappelle que le pays a perdu, en trois ans, deux millions de personnes de plus que ne le prévoyaient les démographes, à cause de la pandémie de coronavirus, de la guerre en Ukraine et de l’exode d’une partie de la population.

« L’espérance de vie des Russes âgés de 15 ans a diminué de cinq ans et atteint désormais le même niveau qu’en Haïti. Le nombre de Russes nés en avril 2022 ne dépassait pas celui de ceux nés lors de l’occupation nazie. En outre, alors que de nombreux hommes en âge de combattre sont morts ou exilés, les femmes sont dix millions de plus que les hommes », énumérait The Economist.

Entre 1994 et 2021, la population russe est passée de 149 millions à 143 millions d’habitants. De 2020 à 2023, entre 1,2 et 1,6 million de Russes sont décédés des suites de la pandémie de Covid-19.

Selon les Nations unies, si la Russie poursuit cette tendance démographique, sa population tombera à 120 millions de personnes d’ici à 2050. D’après les prévisions les plus pessimistes de l’ONU, il pourrait ne rester que 83,7 millions d’habitants à la fin du siècle.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a accusé mercredi la Russie de commettre des «crimes contre l’humanité au quotidien» dans sa guerre en Ukraine. «La Russie commet des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en Ukraine presque au quotidien», a-t-il affirmé devant le Conseil de sécurité de l’ONU, peu après l’intervention du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky présent à l’ONU a dénoncé «l’agression criminelle» de la Russie en Ukraine, et fustigé son droit de veto en s’adressant pour la première fois en personne mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU.

Parmi les crimes reprocher à Poutine il y a notamment ces odieux enlèvements concernant environ 16 000 enfants littéralement arrachés à leur pays et à leurs familles et qui sont en cours de « russification » à la mode Poutine.

Un véritable scandale humanitaire trop peu abordé dans le cadre du conflit avec l’Ukraine.

Ukraine: 16 000 enfants enlevés par Poutine

Ukraine: 16 000 enfants enlevés par Poutine


Poutine accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en Ukraine notamment l’enlèvement de 16 000 enfants arrachés à leurs familles et à leur pays et qui sont en cours d’être russifiés pour combler le vide démographique russe.

L’hebdomadaire britannique rappelle que le pays a perdu, en trois ans, deux millions de personnes de plus que ne le prévoyaient les démographes, à cause de la pandémie de coronavirus, de la guerre en Ukraine et de l’exode d’une partie de la population.

« L’espérance de vie des Russes âgés de 15 ans a diminué de cinq ans et atteint désormais le même niveau qu’en Haïti. Le nombre de Russes nés en avril 2022 ne dépassait pas celui de ceux nés lors de l’occupation nazie. En outre, alors que de nombreux hommes en âge de combattre sont morts ou exilés, les femmes sont dix millions de plus que les hommes », énumérait The Economist.

Entre 1994 et 2021, la population russe est passée de 149 millions à 143 millions d’habitants. De 2020 à 2023, entre 1,2 et 1,6 million de Russes sont décédés des suites de la pandémie de Covid-19.

Selon les Nations unies, si la Russie poursuit cette tendance démographique, sa population tombera à 120 millions de personnes d’ici à 2050. D’après les prévisions les plus pessimistes de l’ONU, il pourrait ne rester que 83,7 millions d’habitants à la fin du siècle.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a accusé mercredi la Russie de commettre des «crimes contre l’humanité au quotidien» dans sa guerre en Ukraine. «La Russie commet des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en Ukraine presque au quotidien», a-t-il affirmé devant le Conseil de sécurité de l’ONU, peu après l’intervention du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky présent à l’ONU a dénoncé «l’agression criminelle» de la Russie en Ukraine, et fustigé son droit de veto en s’adressant pour la première fois en personne mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU.

Parmi les crimes reprocher à Poutine il y a notamment ces odieux enlèvements concernant environ 16 000 enfants littéralement arrachés à leur pays et à leurs familles et qui sont en cours de « russification » à la mode Poutine.

Un véritable scandale humanitaire trop peu abordé dans le cadre du conflit avec l’Ukraine.

« Victoire électorale » de Poutine dans les territoires envahis !

« Victoire électorale » de Poutine dans les territoires envahis !

Comme en Russie, le résultat de la consultation électorale dans les territoires occupés était bien sûr connu d’avance. Poutine obtiendrait 70 % des suffrages dans ces régions en guerre.

Un scrutin qui évidemment n’a aucun sens aussi bien dans les territoires dupés qu’à l’intérieur de la Russie puisque l’opposition est complètement muselée, interdite voire mise en prison. Sans parler des ukrainiens qui ont fui les territoires occupés du fait de la guerre et qui évidemment n’ont pas pu voter. Bref, une sorte d’inversion du processus démocratique : on fixe d’abord les résultats et le vote intervient ensuite !

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