Archive pour le Tag 'Poutine'

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État de guerre permanent : une nécessité pour que Poutine se maintienne au pouvoir

État de guerre permanent : une nécessité pour que Poutine se maintienne au pouvoir
Pour le régime de Poutine comme pour son économie, la guerre en Ukraine est devenue un leitmotiv. Sans la guerre ou la victoire, Poutine ne peut espérer maintenir son pouvoir. Sans la guerre, son économie doit complètement revoir son modèle de croissance développé à marche forcée après le début de la guerre en Ukraine en février 2022. Par Victor Warhem, représentant du Centre de Politique Européenne en France dans « la Tribune » (*).

Les incitations sont là. La Russie va continuer à attaquer l’Ukraine et semble même désormais se préparer à attaquer l’OTAN. La probabilité qu’elle passe de nouveau à l’offensive sur le théâtre d’opérations ukrainien est très élevée.

Pendant ce temps-là, les Européens discutent. Ils discutent notamment d’un passage à l’économie de guerre, mais sans pour l’heure y mettre véritablement les moyens, ce qui retarde notamment la livraison d’aide militaire promise à l’Ukraine.

Pourtant, si Donald Trump et les Républicains décident de durablement stopper l’envoi d’aide militaire à l’Ukraine alors que les États-Unis en ont été le plus grand pourvoyeur depuis 2022 – à hauteur de plus de 42 Md € délivrés, contre moins de 40 pour les Européens -, l’Europe doit se doter des capacités de production pour faire face à la flambée des besoins. Sans quoi – et c’est peut-être le calcul machiavélique des Républicains – les Européens devront faire face à l’explosion de la demande d’aide en achetant essentiellement … américain. Le tout à des frais parfois très élevés compte tenu des taux d’intérêt actuels. Si tant est que les marchés mondiaux soient suffisamment fournis.

Avec le Programme industriel de Défense européenne présenté le 5 mars dernier, la Commission européenne met 1,5 milliard d’euros sur la table pour améliorer la visibilité des commandes publiques des bases industrielles et technologiques de défenses (BITD) européennes. Assez pour accélérer le passage à l’économie de guerre ? Pas assez pour y parvenir rapidement, alors qu’il y a urgence à pouvoir répondre aux besoins ukrainiens. Il faudrait en effet considérablement élever le niveau de commande publique en Europe à moyen long terme, et ce dès maintenant, pour que les investissements dans les BITD européennes puissent soutenir une cadence d’aide militaire bien plus élevée.

Nous pourrions, comme souvent, être attentistes. Considérer que l’allié américain ne va pas manquer à ses obligations, qu’il est au final normal d’acheter massivement américain si nous devons faire face au déluge de feu russe en Ukraine en raison de notre partenariat otanien. Par ailleurs, répartir équitablement les fonds européens entre les BITD nationales serait un casse-tête tant les intérêts divergent. Donc moins de frais, moins de dettes, moins de problèmes pourraient penser certains. Mais plus de sueurs froides malgré tout, si l’allié américain continue d’instrumentaliser notre dépendance militaire à son égard, avec le risque, à terme, de ne pas avoir de véritables capacités de défense européennes dans les heures les plus sombres.

Être attentiste n’est donc pas une solution responsable, loin de là. En retardant l’inéluctable, nous commettons une grave erreur. Une nouvelle offensive russe d’ici l’été pourrait s’avérer être une vraie occasion manquée pour le continent européen. C’est aujourd’hui qu’il faut agir pour permettre aux BITD européennes de passer à l’économie de guerre. Pas dans six mois, ni même dans trois. Aujourd’hui.

Le gouvernement estonien soutenu par le président Macron a évoqué l’idée d’un nouvel emprunt européen à hauteur de 100 milliards d’euros. Il est également possible d’imaginer baisser les taux d’intérêt afin de faciliter une hausse de l’endettement des pays qui en ont déjà un niveau élevé, mais c’est une décision qui ne revient pas aux chefs d’État et de gouvernement. Enfin, il serait aussi éventuellement possible de liquider le stock d’actifs russes gelés en Europe, même si cela peut s’avérer difficile juridiquement. Ainsi, de manière réaliste, la seule vraie solution qui s’impose et qui doit être débattue au plus haut niveau est celle d’un emprunt européen de grande ampleur.

Les dividendes de la paix sont bel et bien derrière nous. Place aux « emprunts de la paix ». Saisissons donc l’occasion de cette nécessité de réarmement massive pour construire une Europe de la défense partageant une même vision stratégique, des systèmes d’armement communs et européens, ainsi que des forces militaires capables de travailler en symbiose.

Le temps presse, et l’Ukraine ne doit pas perdre. Prenons d’ores et déjà les solutions qui s’imposent pour que la Russie soit arrêtée.

 
(*) Victor Warhem a pris ses fonctions au CEP à Paris en juillet 2019. Diplômé en économie de Sciences Po Paris et de la Paris School of Economics, il est spécialisé dans les questions financières et macroéconomiques. Il est depuis septembre 2023 représentant du Centre de Politique Européenne en France.

La guerre : une nécessité pour que Poutine se maintienne pouvoir

La guerre : une nécessité pour que Poutine se maintienne pouvoir

 Pour le régime de Poutine comme pour son économie, la guerre en Ukraine est devenue un leitmotiv. Sans la guerre ou la victoire, Poutine ne peut espérer maintenir son pouvoir. Sans la guerre, son économie doit complètement revoir son modèle de croissance développé à marche forcée après le début de la guerre en Ukraine en février 2022. Par Victor Warhem, représentant du Centre de Politique Européenne en France dans « la Tribune » (*).

Les incitations sont là. La Russie va continuer à attaquer l’Ukraine et semble même désormais se préparer à attaquer l’OTAN. La probabilité qu’elle passe de nouveau à l’offensive sur le théâtre d’opérations ukrainien est très élevée.

Pendant ce temps-là, les Européens discutent. Ils discutent notamment d’un passage à l’économie de guerre, mais sans pour l’heure y mettre véritablement les moyens, ce qui retarde notamment la livraison d’aide militaire promise à l’Ukraine.

Pourtant, si Donald Trump et les Républicains décident de durablement stopper l’envoi d’aide militaire à l’Ukraine alors que les États-Unis en ont été le plus grand pourvoyeur depuis 2022 – à hauteur de plus de 42 Md € délivrés, contre moins de 40 pour les Européens -, l’Europe doit se doter des capacités de production pour faire face à la flambée des besoins. Sans quoi – et c’est peut-être le calcul machiavélique des Républicains – les Européens devront faire face à l’explosion de la demande d’aide en achetant essentiellement … américain. Le tout à des frais parfois très élevés compte tenu des taux d’intérêt actuels. Si tant est que les marchés mondiaux soient suffisamment fournis.

Avec le Programme industriel de Défense européenne présenté le 5 mars dernier, la Commission européenne met 1,5 milliard d’euros sur la table pour améliorer la visibilité des commandes publiques des bases industrielles et technologiques de défenses (BITD) européennes. Assez pour accélérer le passage à l’économie de guerre ? Pas assez pour y parvenir rapidement, alors qu’il y a urgence à pouvoir répondre aux besoins ukrainiens. Il faudrait en effet considérablement élever le niveau de commande publique en Europe à moyen long terme, et ce dès maintenant, pour que les investissements dans les BITD européennes puissent soutenir une cadence d’aide militaire bien plus élevée.

Nous pourrions, comme souvent, être attentistes. Considérer que l’allié américain ne va pas manquer à ses obligations, qu’il est au final normal d’acheter massivement américain si nous devons faire face au déluge de feu russe en Ukraine en raison de notre partenariat otanien. Par ailleurs, répartir équitablement les fonds européens entre les BITD nationales serait un casse-tête tant les intérêts divergent. Donc moins de frais, moins de dettes, moins de problèmes pourraient penser certains. Mais plus de sueurs froides malgré tout, si l’allié américain continue d’instrumentaliser notre dépendance militaire à son égard, avec le risque, à terme, de ne pas avoir de véritables capacités de défense européennes dans les heures les plus sombres.

Être attentiste n’est donc pas une solution responsable, loin de là. En retardant l’inéluctable, nous commettons une grave erreur. Une nouvelle offensive russe d’ici l’été pourrait s’avérer être une vraie occasion manquée pour le continent européen. C’est aujourd’hui qu’il faut agir pour permettre aux BITD européennes de passer à l’économie de guerre. Pas dans six mois, ni même dans trois. Aujourd’hui.

Le gouvernement estonien soutenu par le président Macron a évoqué l’idée d’un nouvel emprunt européen à hauteur de 100 milliards d’euros. Il est également possible d’imaginer baisser les taux d’intérêt afin de faciliter une hausse de l’endettement des pays qui en ont déjà un niveau élevé, mais c’est une décision qui ne revient pas aux chefs d’État et de gouvernement. Enfin, il serait aussi éventuellement possible de liquider le stock d’actifs russes gelés en Europe, même si cela peut s’avérer difficile juridiquement. Ainsi, de manière réaliste, la seule vraie solution qui s’impose et qui doit être débattue au plus haut niveau est celle d’un emprunt européen de grande ampleur.

Les dividendes de la paix sont bel et bien derrière nous. Place aux « emprunts de la paix ». Saisissons donc l’occasion de cette nécessité de réarmement massive pour construire une Europe de la défense partageant une même vision stratégique, des systèmes d’armement communs et européens, ainsi que des forces militaires capables de travailler en symbiose.

Le temps presse, et l’Ukraine ne doit pas perdre. Prenons d’ores et déjà les solutions qui s’imposent pour que la Russie soit arrêtée.

 

(*) Victor Warhem a pris ses fonctions au CEP à Paris en juillet 2019. Diplômé en économie de Sciences Po Paris et de la Paris School of Economics, il est spécialisé dans les questions financières et macroéconomiques. Il est depuis septembre 2023 représentant du Centre de Politique Européenne en France.

Attentat Russie : Poutine reconnaît enfin la responsabilité de l’État islamique

Attentat Russie : Poutine reconnaît enfin la responsabilité de l’État islamique

Il aura fallu trois jours pour que Poutine reconnaisse enfin la responsabilité de l’État islamique même s’il maintient de vagues liens de  avec l’Ukraine. Pourtant la plupart des pays avaient dénoncé par avance toute instrumentalisation de cette affaire et toute relation avec l’Ukraine. Cela d’autant plus que la Russie avait été prévenue par les renseignements américains. Malheureusement toujours isolé dans sa tour d’ivoire, Poutine avait méprisé cette information.

C’est un coup dur pour les services de renseignements de Poutine préoccupés surtout de corruption, de répression en interne et de règlement de comptes en Ukraine. C’est aussi un coup dur pour Poutine qui démontre ainsi sa fragilité au sein même de ce « sud global  » très ambigu caractérisé par les régimes politiques essentiellement autoritaires.

«Nous savons que (ce) crime a été commis par des islamistes radicaux ayant une idéologie contre laquelle le monde islamique se bat lui-même depuis des siècles», a-t-il déclaré lors d’une réunion gouvernementale. «Ce qui nous intéresse, c’est le commanditaire» a déclaré Poutine n’écartant pas les liens avec l’Ukraine. Pourtant la plupart des pays dans le monde admettent la responsabilité de l’État islamique qui a d’ailleurs revendiqué l’attentat.

La lutte contre le terrorisme «nécessite une coopération internationale totale», a estimé lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, mais celle-ci «n’existe pas du tout». Le président français Emmanuel Macron a quant à lui assuré avoir proposé à Moscou «une coopération accrue» sur le sujet, précisant que la branche de l’EI «impliquée» dans l’attaque de vendredi avait mené ces derniers mois «plusieurs tentatives» sur le sol français.

Politique-Durcir le ton face à Poutine

Politique-

Politique-Durcir le ton face à Poutine

Le Premier ministre, interrogé par BFMTV sur le durcissement de Paris vis-à-vis de la Russie ces dernières semaines, a été clair: « Face à un pays qui durcit lui-même son agression en direction d’un pays souverain qui est l’Ukraine, qui laisse faire les exactions dont je parlais en Arménie et qui par ailleurs durcit aussi ses positions vis-à-vis de la France et d’autres pays européens, oui, je pense qu’il faut assumer. »
Le premier ministre inscrire ainsi ses propos dans la même ligne que le président qui est intervenu récemment à la télé. Dès le début de sa prise de parole, Emmanuel Macron avait déclaré  un ton solennel. «La Russie a lancé une guerre complète, . Nous avons un objectif : la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre.» Rappelant avoir aidé l’Ukraine depuis plus de deux ans, le chef de l’État a affirmé que «si les choses devaient dégénérer, ce ne serait que de la responsabilité de la Russie.» Face à un Vladimir Poutine qui a «franchi toutes les limites», «si nous lui disions naïvement que nous n’irions pas plus loin que ceci ou cela, à ce moment, nous ne déciderions pas la paix, on déciderait déjà la défaite.» Selon Emmanuel Macron, est menée «une guerre existentielle» à la fois à «la France» et «l’Europe.».
Le président avait déclaré  que « rien ne doit être exclu » concernant l’envoi de soldats occidentaux en Ukraine.

La déclaration a plusieurs fois été assumée par le président de la République, précisant que la France ne mènerait « jamais » d’offensive et que la question ne se posait pas actuellement.

Durcir le ton face à Poutine

Durcir le ton face à Poutine

Le Premier ministre, interrogé par BFMTV sur le durcissement de Paris vis-à-vis de la Russie ces dernières semaines, a été clair: « Face à un pays qui durcit lui-même son agression en direction d’un pays souverain qui est l’Ukraine, qui laisse faire les exactions dont je parlais en Arménie et qui par ailleurs durcit aussi ses positions vis-à-vis de la France et d’autres pays européens, oui, je pense qu’il faut assumer. »
Le premier ministre inscrire ainsi ses propos dans la même ligne que le président qui est intervenu récemment à la télé. Dès le début de sa prise de parole, Emmanuel Macron avait déclaré  un ton solennel. «La Russie a lancé une guerre complète, . Nous avons un objectif : la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre.» Rappelant avoir aidé l’Ukraine depuis plus de deux ans, le chef de l’État a affirmé que «si les choses devaient dégénérer, ce ne serait que de la responsabilité de la Russie.» Face à un Vladimir Poutine qui a «franchi toutes les limites», «si nous lui disions naïvement que nous n’irions pas plus loin que ceci ou cela, à ce moment, nous ne déciderions pas la paix, on déciderait déjà la défaite.» Selon Emmanuel Macron, est menée «une guerre existentielle» à la fois à «la France» et «l’Europe.».
Le président avait déclaré  que « rien ne doit être exclu » concernant l’envoi de soldats occidentaux en Ukraine.

La déclaration a plusieurs fois été assumée par le président de la République, précisant que la France ne mènerait « jamais » d’offensive et que la question ne se posait pas actuellement.

Pour des moyens européens contre le projet impérialiste de Poutine

Pour des moyens européens contre  le projet impérialiste de  Poutine 

 

Au-delà du soutien à l’Ukraine, les pays européens doivent renforcer leur poids au sein de l’OTAN et mener une politique militaro-industrielle ambitieuse face à la guerre hybride que mène la Russie, estime Philippe Sabuco, membre du Collectif Télémaque, dans une tribune au « Monde ».

 

La guerre en Ukraine entre dans sa troisième année. Ce conflit, que le maître du Kremlin présentait comme une « opération spéciale » dont la durée ne devait pas excéder trois jours, s’est mué en une guerre de positions. Un camouflet qui n’est pourtant pas une défaite pour la Russie, qui a les moyens politiques, militaires et humains de mener une guerre d’usure quand, de son côté, l’armée ukrainienne reste largement tributaire des aides occidentales pour son matériel militaire et compte un nombre de soldats mobilisables très largement inférieur.

Dans ces conditions, l’Europe doit poursuivre sa contribution à l’effort de guerre ukrainien dans la durée. Car de deux choses l’une : soit l’Europe réduit son soutien et la Russie finira par gagner la guerre ; soit l’Europe l’accélère et la guerre se poursuivra – possiblement sous la forme d’un conflit gelé – jusqu’à ce que le rapport de force permette enfin des discussions sérieuses avec Moscou. Dans ce cas de figure, le seul raisonnable, l’aide de l’Europe à l’Ukraine devra s’inscrire dans le temps long.

Au-delà de la guerre en Ukraine, l’Europe doit également répondre de manière énergique à la guerre hybride que mène la Russie contre ses intérêts directs, en particulier dans le cyberespace, qu’il s’agisse d’attaques visant ses entreprises et ses administrations ou de manœuvres de désinformation. Cette guerre, qui ne dit pas son nom mais qui menace les démocraties occidentales en leur cœur, nécessite également des moyens technologiques et humains pour mener la contre-offensive. Au fond, l’Europe doit se donner les moyens de lutter contre le projet impérialiste et anti-occidental de la Russie de Vladimir Poutine.

se pose immédiatement à tout responsable européen est la suivante : dans quel cadre l’Europe peut-elle assurer le plus efficacement sa sécurité ? Si les sensibilités varient d’un pays à l’autre, il ne fait aucun doute que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), seule alliance militaire occidentale opérationnelle, reste le cadre de référence et la meilleure garantie de sécurité à ce jour. La Finlande et la Suède l’ont bien compris, qui viennent d’intégrer l’Alliance (respectivement en 2023 et 2024), rompant ainsi avec une longue tradition de neutralité.

Poutine : « un score qui rend jaloux » ou l’humour noir russe !

Poutine : « un score qui rend jaloux » ou l’humour noir russe !

  »C’est un score qui rend jaloux j’imagine toutes les capitales occidentales », a déclaré sans rire sur BFMTV le porte-parole de l’ambassade russe en France. Sans doute de l’humour noir russe quand on sait que ce type de démocratie est précédé d’atteintes aux libertés essentielles, d’emprisonnement et même d’assassinats. Il y a vraiment un problème actuellement dans la classe dirigeante Russe. En effet le porte-parole de l’ambassade russe aurait pu intégrer un peu davantage la culture moderne et occidentale au lieu de sortir une telle énormité qui ne peut être approuvée sans doute que dans les lointaines contrées rurales de Sibérie

« Vous savez, la démocratie est une notion assez vague », s’enfonce Alexander Makogonov, qui assure qu’il existe des « particularités » dans chaque pays ».
Le porte-parole de l’ambassade russe en France estime ce lundi que Vladimir Poutine est « un homme beaucoup plus fort ce soir car il a été réélu avec un score hyper convaincant pour tout le monde, non seulement pour les Russes mais aussi pour nos détracteurs à l’étranger ».

« Le peuple russe s’est uni derrière son leader et lui a accordé le plein soutien au cap qu’il a choisi et à la politique qu’il mène aujourd’hui », dit Alexander Makogonov.

Si Vladimir Poutine a bien été élu avec un score « historique » (du jamais vu depuis la chute de l’URSS, NDLR), l’opposition n’avait que peu de chances dans ce scrutin: aucun réel rival n’a pu se présenter. Les trois autres candidats sélectionnés étaient tous dans la ligne du Kremlin, qu’il s’agisse de l’Ukraine ou de la répression qui a culminé avec la mort d’Alexeï Navalny dans une prison de l’Arctique en février.

Vladimir Poutine, qui pourra se représenter après ce nouveau mandat pour se maintenir potentiellement au pouvoir jusqu’en 2036, s’est félicité dimanche soir de la « consolidation politique interne », deux ans après le début de son offensive contre l’Ukraine et de l’adoption de sanctions sans précédent par les Occidentaux.

 

Réélection de Poutine : Une pantomime

Réélection de Poutine : Une pantomime

Un score plus forte que dans les républiques bananière avec 70 % de participation et près de 87 % des voix pour Poutine. Poutine est donc largement réélu pour un cinquième mandat;  Évidemment une pantomime puisque tous les opposants avaient été éliminés y compris physiquement. « pas de lien avec la réalité »« Les pourcentages inventés pour Poutine n’ont évidemment pas de lien avec la réalité. Cela ne vaut pas la peine d’en parler », a réagi sur Twitter Léonid Volkov, ex-bras droit en exil d’Alexeï Navalny. A l’international, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que Vladimir Poutine était un homme « ivre de pouvoir » qui veut « régner éternellement ». La Pologne a pour sa part jugé que l’élection présidentielle n’était « pas légale, libre et équitable ». 

 

Ioulia Navalnaïa a dit avoir écrit « Navalny » sur son bulletin de vote. Elle a affirmé dimanche avoir écrit le nom de famille de son défunt mari Alexeï Navalny sur son bulletin de vote pour la présidentielle russe, après avoir appelé les sympathisants de l’opposition à faire de même pour protester contre Vladimir Poutine. « Bien sûr, j’ai écrit le nom ‘Navalny’ parce qu’il n’est pas possible (…) qu’un mois avant les élections, le principal opposant à Poutine, déjà emprisonné, soit tué », a-t-elle déclaré à la presse après avoir voté à l’ambassade russe à Berlin. A son entrée, ses soutiens scandaient  »Ioulia, Ioulia, nous sommes avec toi ! », a constaté l’AFP.

 

Au moins 74 personnes ont été arrêtées. Au moins 74 personnes ont été arrêtées en Russie pour avoir mené diverses actions de protestation lors de la présidentielle, a annoncé dimanche l’ONG OVD-Info. Selon cette organisation spécialisée dans le suivi de la répression, les arrestations ont eu lieu principalement à Kazan (au moins 26), dans le centre de la Russie, et à Moscou (au moins 14), la capitale. Elle précise que ce chiffre peut être revu à la hausse, à mesure que lui parviennent de nouveaux noms. Un média internet russophone, Meduza, fait par ailleurs état d’un taux de participation anormalement élevé à l’élection, de l’ordre de 70%.

Dénoncer l’imposture démocratique de Poutine

Dénoncer l’imposture démocratique de Poutine 

 L’« élection présidentielle » qui se tient en Russie, dimanche 17 mars, n’est qu’un simulacre électoral. Dans la dictature de guerre qu’il a instaurée, Poutine est certain d’être reconduit par un scrutin falsifié..Un collectif de défenseurs des droits humains, emmené par Olga Prokopieva, présidente de l’association Russie-Libertés, appelle, dans une tribune au « Monde », à ne plus reconnaître Vladimir Poutine comme président légitime de la Fédération de Russie à l’issue de l’imposture électorale du 17 mars.

 

L’assassinat du principal opposant à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, fut un choc non seulement pour les Russes qui voyaient en lui l’espoir de connaître un jour « la magnifique Russie du futur », comme Navalny l’avait qualifiée lui-même, mais également pour l’ensemble du monde démocratique. Alors que des négociations sur un échange potentiel étaient en cours, le Kremlin a, comme toujours, rompu toute discussion et lâchement assassiné Alexeï Navalny, tué, seul, dans une cellule glaciale au nord du cercle polaire.

Car nul ne doute que la mort de l’opposant a été provoquée par le régime, par ses terribles conditions de détention, les tortures morales et physiques qui lui étaient infligées, la privation de ses droits les plus vitaux, son empoisonnement, trois ans plus tôt, et par l’acharnement judiciaire auquel, avec sa famille, il devait faire face depuis plus d’une décennie.

Cet assassinat a poussé le Parlement européen à adopter une résolution, le 29 février, qui remet en question la légitimité de Poutine. Auparavant, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe en avait fait de même, en remettant en cause la légitimité de l’« élection » à venir.

Car l’« élection présidentielle » qui se tient en Russie, dimanche 17 mars, n’est qu’un simulacre électoral. Dans la dictature de guerre qu’il a instaurée, Poutine est certain d’être reconduit par un scrutin falsifié.

Au pouvoir depuis vingt-quatre ans déjà, il règne par des guerres sanguinaires : Tchétchénie, Syrie, Géorgie, Ukraine… Aujourd’hui isolé et recherché par la Cour pénale internationale, Poutine est sans doute le pire criminel du XXIe siècle. Accusé de crimes de guerre, d’assassinats de journalistes et d’opposants, il a aussi été mis en cause par les enquêtes de l’équipe d’Alexeï Navalny pour avoir pillé la Russie et organisé des répressions de masse contre la société civile, la communauté LGBTQ+ et tous ceux qui s’opposent à lui. Il a exacerbé la violence dans le monde. Il a attaqué l’Ukraine et, aujourd’hui, il tente de déstabiliser l’Europe et ses démocraties en lançant des armées de trolls et d’agents à sa solde. Il est temps qu’il soit considéré comme un paria par le monde entier. Le poutinisme, ce sont des mensonges, de la corruption, des guerres, des répressions, des meurtres.

L’engouement des Russes pour chacun des candidats antiguerre qui tentaient de se présenter à l’élection présidentielle a montré une aspiration profonde de la population pour la cessation de la guerre en Ukraine. L’immense rassemblement du 1ᵉʳ mars à Moscou, jour des funérailles d’Alexeï Navalny, a révélé le visage de cette Russie qui, étouffée, attendait que s’ouvre une fenêtre pour exprimer sa colère et son rejet envers Poutine.

 

Tartuferie criminelle : Poutine regrette la mort de Navalny

Tartuferie criminelle : Poutine regrette la mort de Navalny

Être un demeuré profond pour croire aux propos hypocrites de Poutine-réélu avec prés de 90%-  qui dit regretter maintenant la mort de navalny!

 

La mort de l’opposant russe Navalny est un « événement triste », a en effet déclaré ce dimanche 17 mars Vladimir Poutine, quelques heures après avoir été réélu très largement à la tête de la Russie, dans une élection sans réelle opposition.

« Quant à Monsieur Navalny, il est décédé. Oui, il est décédé, c’est toujours un événement triste, mais nous avons eu d’autres cas où des personnes en prison sont décédées », a déclaré Vladimir Poutine dans un discours retransmis à la télévision publique.

Le président russe également affirmé avoir été favorable à un échange de prisonniers avec les Occidentaux incluant son principal détracteur, avant sa mort en prison dans des conditions obscures mi-février.

Le président russe Vladimir Poutine a recueilli 87% des voix à l’élection présidentielle qui s’est achevée dimanche en Russie. Les résultats de l’élection témoignent de la confiance des citoyens du pays et de leur espoir que nous ferons tout ce qui est prévu », a-t-il assuré.

Russie: surprise ! Poutine réélu

Russie: surprise ! Poutine réélu 

 

On connaît par avance les résultats de l’élection russe, un score sans doute encore sans précédent. Rien d’étonnant à cela le score est déjà fixé avant le  avant le dépouillement. En cause, évidemment l’interdiction aux vrais candidats de position de se présenter. Et des candidats fantoches pour donner l’impression d’une démocratie dans un pays devenu totalitaire depuis que le voyou criminel Poutine a pris le pouvoir.

Pour lui,  le résultat est aussi existentiel. En effet la stratégie du dictateur est de créer un climat de tension permanent avec l’extérieur pour entretenir le nationalisme récurrent en Russie quitte à faire accepter des conditions de vie encore plus dures.

C’est grâce à ce climat guerrier que Poutine peut maintenir un état d’exception et la loi martiale permanente. Sans parler évidemment des exactions de l’ancien KGB (FSB aujourd’hui) qui permet d’éliminer, d’empoisonner et de tuer les opposants présents en Russie et même à l’étranger.

De toute manière même si Poutine était élu avec 100 % des voix, personne ne s’en étonnerait tellement cette consultation est complètement bidon. Le pire évidemment c’est que cette posture illibérale inspire nombre de pays dits du sud global dont les responsables contestent en réalité la démocratie qui menace leur place.

Le Niger dans les bras de Poutine

Le Niger dans les bras de Poutine

La junte militaire du Niger offre aussi son pays à Poutine. L’un des pays les plus pauvres du monde dirigé par une dictature militaire vient en effet d’exiger le départ des Américains après celui des Français. « Le gouvernement du Niger, prenant en compte les aspirations et les intérêts de son peuple, décide en toute responsabilité de dénoncer avec effet immédiat l’accord relatif au statut du personnel militaire des Etats-Unis et des employés civils du département américain de la Défense sur le territoire du Niger », a indiqué le porte-parole du gouvernement nigérien, Amadou Abdramane, dans un communiqué.

 

Samedi soir, le colonel Abdramane a également évoqué le retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays qui s’est rapproché de ses voisins le Burkina et le Mali – eux aussi gouvernés par des militaires – mais aussi de pays comme l’Iran ou la Russie. Le Niger, le Burkina Faso et le Mali, ont d’ailleurs convenu de mettre en place une force conjointe pour lutter contre les menaces à la sécurité sur leurs territoires, a déclaré mercredi le chef des forces armées du Niger, Moussa Salaou Barmou. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger subissent tous trois des violences de groupes islamistes armés, qui ont fragilisé les pouvoirs civils et amené dans chacun de ces pays l’armée à prendre le pouvoir.

Les trois pays ont conclu en septembre dernier un pacte de sécurité, appelé Alliance des États du Sahel, qui prévoit qu’ils se portent mutuellement assistance en cas de rébellion ou d’agression extérieure. Dans une déclaration télévisée, Moussa Salaou Barmou a indiqué que la nouvelle force opérationnelle serait « prête dès que possible pour relever les défis sécuritaires », sans toutefois fournir de détails sur sa taille ou ses attributions. Les violences ont atteint un plus haut en 2023, alors que le nombre de victimes recensées dans le Sahel central a augmenté de 38% sur un an, selon le groupe américain de surveillance des conflits armés ACLED.

Poutine: Danger pour 61 % des Français mais 51 % frileux

 Poutine: Danger  pour 61 % des Français mais 51 % frileux

L’ accord d’aide à l’Ukraine prévoit une aide militaire de trois milliards d’euros . Un montant auquel 51% des Français sont opposés dans un sondage de BFM . Néanmoins, ils sont 54% à estimer qu’il faut continuer d’aider l’Ukraine face à la Russie comme l’État le fait actuellement, mais qu’il ne faut pas que la France s’engage trop loin dans cette guerre et risque le conflit avec la Russie, même si cela signifie une défaite de l’Ukraine. Bref,  ou quand l’esprit de Munich se manifeste à nouveau non seulement chez des  responsables politiques mais aussi dans la population. Des postures qui ne sont pas sans rappeler la seconde guerre mondiale quand les députés ont offert le pouvoir à Pétain. Et contrairement aux récits naïfs ou hypocrites, les résistants français ont toujours constitué une très petite minorité face à l’Allemagne.

Seulement,  24% veulent une défense sans limite pour éviter que Vladimir Poutine gagne la guerre. Et 21% pensent qu’il faut maintenant laisser l’Ukraine se défendre seule face à la Russie.
D’après le dernier sondage, 57% des Français jugent qu’Emmanuel Macron a eu tort de hausser le ton face à la Russie et d’appeler les alliés à un sursaut, estimant que cela crée des désaccords entre les alliés et fait monter les tensions entre la France et la Russie – même si 70% de son électorat soutient ses prises de position.D ‘après un sondage Elabe pour BFMTV, aucune personnalité politique n’obtient une majorité de confiance pour faire face à la situation internationale concernant la guerre en Ukraine.

Dans ce contexte, aucune personnalité politique ne sort du lot et n’obtient une majorité de confiance pour faire face à la situation internationale concernant la guerre en Ukraine. Marine Le Pen arrive tout de même en tête avec 34%, devant Emmanuel Macron avec 32% et des dirigeants LR avec 31%.

 Les dirigeants du PS arrivent tête des partis de gauche avec 24%, contre 17% pour LFI et EELV.

Russie: Poutine élu avec 120 % des voix

Russie: Poutine élu avec 120 % des voix

 

On connaît par avance les résultats de l’élection russe, un score sans doute encore sans précédent. Rien d’étonnant à cela le score est déjà fixé avant le  avant le dépouillement. En cause, évidemment l’interdiction aux vrais candidats de position de se présenter. Et des candidats fantoches pour donner l’impression d’une démocratie dans un pays devenu totalitaire depuis que le voyou criminel Poutine a pris le pouvoir.

Pour lui,  le résultat est aussi existentiel. En effet la stratégie du dictateur est de créer un climat de tension permanent avec l’extérieur pour entretenir le nationalisme récurrent en Russie quitte à faire accepter des conditions de vie encore plus dures.

C’est grâce à ce climat guerrier que Poutine peut maintenir un état d’exception et la loi martiale permanente. Sans parler évidemment des exactions de l’ancien KGB (FSB aujourd’hui) qui permet d’éliminer, d’empoisonner et de tuer les opposants présents en Russie et même à l’étranger.

De toute manière même si Poutine était élu avec 120 % des voix, personne ne s’en étonnerait tellement cette consultation est complètement bidon. Le pire évidemment c’est que cette posture illibérale inspire nombre de pays dits du sud global dont les responsables contestent en réalité la démocratie qui menace leur place.

Guerre et Poutine: Danger pour la France pour 61 % des Français

Guerre et Poutine: Danger pour la France pour 61 % des Français

L’ accord d’aide à l’Ukraine prévoit une aide militaire de trois milliards d’euros . Un montant auquel 51% des Français sont opposés dans un sondage de BFM . Néanmoins, ils sont 54% à estimer qu’il faut continuer d’aider l’Ukraine face à la Russie comme l’État le fait actuellement, mais qu’il ne faut pas que la France s’engage trop loin dans cette guerre et risque le conflit avec la Russie, même si cela signifie une défaite de l’Ukraine. Bref,  ou quand l’esprit de Munich se manifeste à nouveau non seulement chez des  responsables politiques mais aussi dans la population. Des postures qui ne sont pas sans rappeler la seconde guerre mondiale quand les députés ont offert le pouvoir à Pétain. Et contrairement aux récits naïfs ou hypocrites, les résistants français ont toujours constitué une très petite minorité face à l’Allemagne.

Seulement,  24% veulent une défense sans limite pour éviter que Vladimir Poutine gagne la guerre. Et 21% pensent qu’il faut maintenant laisser l’Ukraine se défendre seule face à la Russie.
D’après le dernier sondage, 57% des Français jugent qu’Emmanuel Macron a eu tort de hausser le ton face à la Russie et d’appeler les alliés à un sursaut, estimant que cela crée des désaccords entre les alliés et fait monter les tensions entre la France et la Russie – même si 70% de son électorat soutient ses prises de position.D ‘après un sondage Elabe pour BFMTV, aucune personnalité politique n’obtient une majorité de confiance pour faire face à la situation internationale concernant la guerre en Ukraine.

Dans ce contexte, aucune personnalité politique ne sort du lot et n’obtient une majorité de confiance pour faire face à la situation internationale concernant la guerre en Ukraine. Marine Le Pen arrive tout de même en tête avec 34%, devant Emmanuel Macron avec 32% et des dirigeants LR avec 31%.

 Les dirigeants du PS arrivent tête des partis de gauche avec 24%, contre 17% pour LFI et EELV.
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