Archive pour le Tag 'Poutine'

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Ukraine : Poutine veut annexer d’autres régions

Ukraine : Poutine veut annexer d’autres régions

Poutine, après la Crimée, favorise la montée de séparatistes pro-russes. Un jeu très dangereux qui contraindrait les occidentaux à prendre d’importantes sanctions économiques avec des conséquences cette fois très dommageable pour une économie russe déjà affaiblie mais auusi pour l’Europe. La police et l’armée ukrainienne se préparent à riposter à une série d’attaques de bâtiments officiels dans l’est de l’Ukraine, a annoncé samedi soir le ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsène Avaro, qui parle d’un « acte d’agression de la Russie ». Les séparatistes pro-russes ont pour ainsi dire pris le contrôle de Slaviansk, à 150 km de la frontière russe, s’emparant de bâtiments-clés et érigeant des barricades, faites de pneus et de sacs de sable, sur les routes menant à la ville. Plusieurs bâtiments, dans des villes des environs, ont également été attaqués par des séparatistes. « Les autorités ukrainiennes considèrent les événements de la journée comme l’illustration de l’agression extérieure menée par la Russie », a dit le ministre ukrainien de l’Intérieur. « Des unités des ministères de l’Intérieur et de la Défense mettent en œuvre un plan de riposte », a-t-il ajouté. Dans un communiqué mis en ligne sur Facebook, Arsen Avakov promet une riposte « très dure » aux militants pro-russes de Slaviansk parce que, dit-il, « il y a une différence entre des manifestants et des terroristes ». « Je le redis : ceux qui veulent le dialogue auront un dialogue (…). Ceux qui prennent les armes, incendient des bâtiments, tirent sur des gens, sur la police, les terrorisent, ceux-là seront confrontés à une réponse appropriée », souligne Arsen Avakov. Au moins 20 hommes, armés de pistolets et de fusils, ont pris le contrôle du QG de la police de Slaviansk, ville de 100.000 habitants, mais aussi du bâtiment de la police secrète SBU dans la ville. Les assaillants ont mis la main sur plusieurs centaines de pistolets dans les arsenaux de ces bâtiments et ont remplacé le drapeau ukrainien jaune et bleu par le tricolore russe. Sur une route menant à Slaviansk, d’autres séparatistes, équipés d’armes automatiques, ont érigé un barrage et contrôlaient les véhicules se dirigeant vers la ville, a constaté un journaliste de Reuters. Nulle part dans la ville on ne voyait d’agents de police ukrainiens. Des hommes en armes ont lancé d’autre part une attaque contre un commissariat de Kramatorsk, ville de 200.000 habitants dans l’est de l’Ukraine, a déclaré samedi soir Arsen Avakov. Conséquence de ces événements, le président ukrainien par intérim, Olexander Tourtchinov, a convoqué pour ce samedi soir à Kiev une réunion de crise du Conseil de sécurité national, consacrée à la situation dans l’Est. Des séparatistes pro-russes occupent depuis le week-end dernier le siège de la SBU à Louhansk et le bâtiment du gouvernement régional de Donetsk, deux autres villes de l’Est russophone d’Ukraine. Samedi, les séparatistes pro-russes ont obtenu la démission du chef de la police de la région de Donetsk, Kostiantine Pojidaïev. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrij Dechtchitsia, a téléphoné dans la journée à son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour lui demander « l’arrêt des actions provocatrices des agents russes dans l’est de l’Ukraine ». Andrij Dechtchitsia soupçonne la Russie de chercher à empêcher une réunion de conciliation quadripartite le 17 avril entre la Russie, l’Ukraine, l’Union européenne et les Etats-Unis et « à placer des obstacles sur la voie d’une solution à la crise ».

 

Poutine punit l’Ukraine en augmentant le prix du gaz.

Poutine punit l’Ukraine en augmentant le prix du gaz.

 

 «La notion de baisse du prix du gaz accordée à l’Ukraine pour la base de la Flotte de la mer Noire, n’existe plus», a déclaré au quotidien économique Vedomosti le porte-parole du président russe Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. «Elle ne peut à présent plus être utilisée, ni de jure ni de facto», a ajouté M. Peskov. «De jure, la flotte n’est à présent plus basée en Ukraine mais sur le territoire d’une région de Russie», a par ailleurs déclaré le porte-parole à un autre quotidien, Kommersant. Cette baisse de 100 dollars pour 1.000 mètres cubes avait été décidée entre le président ukrainien pro-Kremlin Viktor Ianoukovitch et le président russe de l’époque Dmitri Medvedev en avril 2010 dans le cadre d’un accord de prolongement de la présence de la Flotte de la mer Noire en Crimée  Après le refus des autorités ukrainiennes de signer un accord de libre-échange avec l’Union européenne, Moscou a accordé en décembre à Kiev un prêt de 15 milliards de dollars et une baisse supplémentaire de 30% sur les prix du gaz. Gazprom avait annoncé le 4 mars avoir décidé de mettre fin à partir du mois d’avril à cette baisse accordée en décembre. Après la perte de ces deux baisses de prix, l’Ukraine, au bord de la faillite, devra payer 480 dollars les 1.000 m3 de gaz, un des prix les plus élevés d’Europe, indiquent Vedomosti et Kommersant.

Poutine prend la Crimée

Poutine prend la Crimée

Mardi dans un discours aux forts accents patriotiques, régulièrement interrompu par des applaudissements nourris des parlementaires, Poutine  qualifié la Crimée de partie intégrante de la Russie et accusé l’Occident de recourir à une logique de Guerre froide en cherchant à empêcher l’annexion de la péninsule. Au son de l’hymne national russe, il a ensuite paraphé avec les dirigeants criméens un traité intégrant la Crimée à la Russie. Le texte doit encore être ratifié par le Parlement, ce qui devrait être fait dans les prochains jours. Peu après la signature du traité, des soldats russes auraient pris d’assaut une base ukrainienne à Simféropol, où un soldat ukrainien a été tué par balles, selon un porte-parole de l’armée à Kiev.  Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a aussitôt accusé Moscou de s’être rendu coupable d’un « crime de guerre » et a jugé que le conflit était passé « d’un niveau politique à un niveau militaire ».  L’annexion de la Crimée a aussi provoqué de nouvelles condamnations en Occident. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, et le vice-président américain, Joe Biden, ont dénoncé au cours d’une conférence de presse commune une décision « inacceptable », tandis que Londres a annoncé la suspension de sa coopération militaire avec Moscou; Tokyo a rompu les discussions sur la promotion des investissements. Alors que la France envisage de suspendre la vente de deux navires porte-hélicoptères Mistral à la Russie, le président François Hollande a espéré « une réponse européenne forte et concertée » à l’issue du Conseil européen des 20 et 21 mars.

Poutine : soutenus par certains politiques en France

Poutine : soutenus par certains politiques en France

 

Dans un derbier sondage, 14% seulement des français apprécient Poutine. pourtant des politiques français le soutiennent  Curieux la positions de certains politiques vis-à-vis de Poutine , en fait un révélateur de leurs rapports à la démocratie. Les Français ne l’aiment pas. Et depuis les événements en Crimée, sa cote n’a pas dû remonter. Dans un sondage paru mi-janvier, les Français actaient leur désamour envers Vladimir Poutine : une étude BVA pour le Parisien montrait que seulement 14% des sondés avaient une « bonne opinion » du président russe. Sur la scène politique hexagonale, le chef de l’Etat de la Fédération de Russie recueille les mêmes proportions. Ils ne sont que quelques-uns à dire publiquement leur soutien envers lui. Pour des raisons relativement proches. C’est nouveau. Alors qu’il ne lui avait jamais démontré une quelconque admiration publique, Jean-Luc Mélenchon a dit comprendre, samedi, l’action de Vladimir Poutine en Crimée. En marge d’une manifestation, il a expliqué qu’il était, selon lui, « absolument prévisible » que la Russie prenne « des mesures de protection » dans la péninsule de la Mer noire, face au nouveau pouvoir ukrainien, qu’il qualifie de « putschiste ». « Nous Français, n’avons rien à faire dans une histoire pareille, nous n’avons rien à  faire à  encourager les provocations contre les Russes, cela dit sans sympathie pour le gouvernement russe », a-t-il ajouté, expliquant que, si la révolte ukrainienne est « légitime », les Etats-Unis ont payé des hommes pour qu’ils déstabilisent cette insurrection. Des « national-socialistes », de surcroît, c’est-à-dire des « nazis ». « La nation russe ne peut admettre que les Nord-Américains et l’Otan s’installent à leurs portes », ajoute-t-il.  En somme, si Mélenchon comprend cette action russe, c’est parce qu’il se méfie du jeu américain et européen dans cette crise. En outre, il dit bien ne pas avoir de « sympathie », pour Poutine. Comme il le disait déjà durant la campagne présidentielle de 2012. Voilà un soutien indéfectible : Marine Le Pen. Elle avait clamé son « admiration » dans un entretien en octobre 2011 au quotidien russe Kommersant. « Je ne cache pas que, dans une certaine mesure, j’admire Vladimir Poutine. Il commet des erreurs, mais qui n’en commet pas? La situation en Russie n’est pas facile, et on ne peut pas régler rapidement les problèmes issus de la chute de l’URSS », déclarait-elle alors. Depuis, elle l’a soutenu sur le dossier syrien, ou sur le mariage homosexuel. En juin dernier, elle avait été reçue avec les honneurs à Moscou. Deux de ses plus proches conseillers, Aymeric Chauprade et Ludovic de Danne, sont des russophiles extrêmes. Vladimir Poutine est une figure appréciée au sein de l’extrême droite française. Les raisons : son nationalisme assumé, son conservatisme et ses guerres contre les minorités musulmanes.

 

Ukraine : Poutine va sûrement écouter Hollande !!

Ukraine : Poutine va sûrement écouter Hollande

 

 

Il croit au père Noel Hollande en pensant que Poutine peut être sensible à ses arguments à propos de l’Ukraine. Il ferait mieux d’agir sur l’Europe pour une position claire vis-à-vis de la Russie afin de la contraindre à respecter l’intégrité du territoire Ukrainien. Ensuite, Hollande ferait bien de s’attaquer sérieusement à la question du financement de l’Ukraine à propos de laquelle Fabius lance en fait un cri d’alarme aujourd’hui (un cri fabusien tout en diplomatie). Hollande, qui s’est entretenu par téléphone avec le président russe, a aussi souligné que « la formation attendue d’un gouvernement de large rassemblement doit permettre d’organiser l’élection présidentielle et d’engager les réformes indispensables » dans ce pays, selon un communiqué de la présidence.   »Tout doit être fait pour qu’une aide financière soit apportée dans cette période difficile à l’Ukraine pour accompagner la modernisation économique », a aussi déclaré le président français, alors que l’Ukraine se tourne vers l’Occident pour une aide financière.   »L’Union européenne et la Russie doivent travailler ensemble en ce sens », a demandé François Hollande qui a convenu avec Vladimir Poutine de « poursuivre leur consultations ».  Cet échange intervient alors que lundi la Russie a contesté la légitimité et dénoncé les « méthodes dictatoriales » des nouvelles autorités ukrainiennes, au moment où celles-ci lançaient un mandat d’arrêt contre l’ex-président Ianoukovitch.   »Si on considère que des gens qui se baladent dans Kiev avec des masques noirs et des kalachnikovs sont le gouvernement, alors il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement », a lancé le Premier ministre russe Dimitri Medvedev, réagissant à l’arrivée au pouvoir de l’opposition ukrainienne ce week-end.   »Il me semble que c’est une aberration de considérer comme légitime ce qui est en fait le résultat d’une révolte », a-t-il ajouté à l’intention des Européens, qui, eux, ont décidé de soutenir le nouveau pouvoir et ont dépêché à Kiev la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

Ukraine : accord entre Obama et Poutine

Ukraine : accord entre Obama et Poutine

 

La diplomatie européenne est bien intervenue en Ukraine, toutefois tardivement et sans trop de fermeté. Finalement c’est encore Poutine et Obama ( comme pour la Syrie ou l’Iran) qui ont imposé ‘cet accord aux parties opposées ( un accord qui prévoit un changement de constitution et des élections anticipées). .Le président des Etats-Unis Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine souhaitent que l’accord de fin de crise en Ukraine soit appliqué « rapidement », a dit vendredi 21 février un diplomate américain, mettant toutefois en garde contre une solution « très, très fragile ». Lors d’un entretien téléphonique « constructif », à l’initiative de Washington, Obama et Poutine « se sont mis d’accord sur le fait que l’accord devait être appliqué rapidement, et qu’il était très important d’encourager toutes les parties à s’abstenir d’avoir recours à la violence », a ajouté ce haut responsable du département d’Etat.  L’accord signé entre le président ukrainien Viktor Ianoukovitch et les dirigeants de l’opposition pour tenter de mettre fin aux violences meurtrières à Kiev représente « une véritable occasion pour une issue pacifique », a insisté ce diplomate lors d’une conférence téléphonique. De même source, « le président Poutine a dit que la Russie voulait rester impliquée dans le processus d’application » de l’accord. Le dirigeant russe et Obama « ont aussi parlé de la nécessité de stabiliser l’économie ukrainienne et de remettre l’Ukraine sur le chemin de la paix ». « Il s’agit clairement d’un signal important : le président (Obama) et le président Poutine ont pu parler de manière positive de la mise en œuvre de l’accord », s’est encore félicité le diplomate américain. De son côté, le Kremlin n’avait pas donné vendredi soir de compte-rendu sur cette conversation. Plus tôt, la Maison Blanche avait estimé que l’accord de Kiev était « cohérent avec ce que nous avons demandé, c’est-à-dire une fin de l’escalade de la violence, des changements constitutionnels, un gouvernement de coalition et des élections anticipées ». « Nous soutenons les efforts de tous ceux qui ont négocié cet accord (et) saluons le courage des dirigeants de l’opposition qui ont reconnu qu’il était nécessaire de faire des compromis », avait ajouté le porte-parole d’Obama, Jay Carney. « A ce sujet, nous appelons à une application immédiate des premières mesures » prévues par l’accord, notamment la fin des violences et l’adoption des mesures constitutionnelles au Parlement, avait-il dit. En outre, « il faut que les responsables des violences et des victimes depuis le début de la crise rendent des comptes, et nous restons prêts à imposer des sanctions supplémentaires si nécessaire », avait prévenu le porte-parole. Le département d’Etat n’a pas non « exclu des mesures supplémentaires, dont des sanctions, en particulier s’il y a encore des violences ou une violation de l’accord ». Ce règlement a été scellé après des affrontements qui ont fait près de 80 morts et des dizaines de blessés depuis mardi à Kiev. La crise en Ukraine a éclaté en novembre lorsque Kiev a suspendu ses négociations avec l’Union européenne sur un accord d’association, préférant relancer ses relations économiques avec Moscou. Pour Carney, « c’est un fait que la Russie a intérêt à ce que la violence prenne fin en Ukraine, comme les Etats-Unis et nos amis européens y ont intérêt, ainsi que les Ukrainiens ». Les chefs de la diplomatie française, allemande et polonaise ont conduit les tractations jusqu’à l’accord politique de vendredi à Kiev, mais il n’y avait pas de ministre américain.

 

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

 

100 morts déjà et l’Europe qui prend des mesurettes pour sanctionner le pouvoir corrompu d’Ukraine. Ayrault dit qu’il faut parler clairement, i serait temps. En tout cas encore un nouveau constat de l’impuissance de l’Europe en politique étrangère (en Ukraine comme en Centrafrique par exemple). Alors que les ministres des Affaires européennes se réunissent à Bruxelles jeudi, Jean-Marc Ayrault espère « une décision forte de sanctions graduelles, ciblées » à l’encontre des responsables des violences. Au micro de France info, il a ajouté également qu’ »avec la Russie, il faut parler franchement (…) Les Européens doivent parler avec les Russes. (…) Il y a nécessité de parler et nous allons parler avec le président (Vladimir) Poutine. » « Il y a une trêve qui a été décidée cette nuit, elle va durer probablement le temps de notre visite, mais après on n’en sait rien. Il n’y a pas d’autre solution que d’aller aux élections, il faut retourner vers le peuple », a déclaré Laurent Fabius dans l’avion qui l’emmenait à Kiev jeudi matin, au micro de BFM TV. « La trêve ne remet pas en cause les sanctions. La trêve est souhaitable mais ce dont on a besoin, c’est la paix et il n’y a pas de paix possible s’il n’y a pas de solution politique. Il faut trouver une solution de conciliation, l’Europe est là et négocie directement! »

 

Mikhaïl Khodorkovski libéré par Poutine ou la guerre des oligarques

Mikhaïl Khodorkovski libéré par  Poutine ou la guerre des oligarques

 

Khodorkovski  est évidemment une victime d’un régime totalitaire, on ne peut que se réjouir de sa libération obtenue en fait par Merkel. V Khodorkovski est aussi victime du système oligarchique. Cet ancien membre de l’appareil communiste a fait sa fortune d’abord grâce à un trafic d’alcool ensuite surtout en rachetant l’entreprise Ioukos privatisée ; Une entreprise où Poutine avait imposé qu’il soit le seul candidat au rachat. Cela pour un prix sous-estimé de 360 millions de dollars alors que cette entreprise est estimée à 75 milliards. Bref, la combine habituelle pour les anciens apparatchiks  qui se partagent les dépouilles des nationalisations et de l’ancien régime politique. Khodorkovski a aussi  fiancé la campagne de Poutine en 1996. C’est lorsqu’il a voulu affronté Poutine sur le terrain politique qu’il a été accusé de malversations et de fraude fiscale. Une accusation sans doute fondée mais qui vaut pour la plupart des responsables économiques russes.   L’ancien oligarque russe Mikhaïl Khodorkovski, que Vladimir Poutine vient de gracier, est arrivé vendredi en Allemagne, quelques heures après avoir été libéré de la colonie pénitentiaire où il a passé des années dans le Grand Nord russe. « Je peux confirmer que Mikhaïl Khodorkovski est arrivé à l’aéroport (berlinois) de Schönefeld aujourd’hui » a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères. L’intéressé a été accueilli à sa descente d’avion par Hans-Dietrich Genscher, l’ancien chef de la diplomatie de la RFA qui a joué un rôle majeur dans les relations Est-Ouest à la fin de la Guerre froide et qui a aidé à organiser son voyage à Berlin. Genscher a déclaré à la chaîne de télévision ARD avoir été reçu deux fois par Poutine pour évoquer l’affaire Khodorkovski. Il a révélé que la chancelière Angela Merkel avait « exhorté à plusieurs reprises » le président russe d’élargir l’ancien oligarque. De source gouvernementale russe, on déclarait vendredi que la grâce présidentielle permettrait d’atténuer, à un moment opportun, les critiques de l’Occident concernant la situation des droits de l’homme en Russie. Les conditions de cette libération paraissent cependant roubles, elles pourraient résulter d’un marchandage à la fois sur l’abandon d’une grande partie de la fortune de Khodorkovski et d’un renoncement à la vie politique.

Syrie : Obama et surtout Hollande piégés par Poutine

Syrie : Obama et surtout Hollande piégés par Poutine

 

 

Finalement c’est surtout Hollande le va-t-en-guerre qui est surtout piégé car la proposition russe pourrait arranger Obama de moins en moins certain d’un vote favorable du Congrès. Le silence de Hollande après la proposition russe témoigne de la position très aventureuse de la France non seulement isolée mais discréditée. On pourra objecter que le désarmement chimique sera compliqué et long, qu’il ne changera pas la donne politique en Syrie, sans doute mais des frappes ciblées non plus !  Et si la Russie, toujours fermement opposée à toute intervention militaire en Syrie, avait formulé une proposition qui permette de sortir de l’impasse diplomatique? Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a reçu lundi son homologue syrien Walid Mouallem. Après leur tête-à-tête, le Russe a proposé à Damas de placer son arsenal chimique sous contrôle international pour éviter des frappes occidentales. La Syrie a immédiatement « accueilli favorablement » cette proposition par la voix de Walid Mouallem, sans être plus spécifique. Cette initiative surprise de Moscou a été vite récupérée. A l’ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon a salué la proposition russe et estimé que la Syrie doit « l’accepter ». Il envisage de proposer au Conseil de sécurité la création de zones supervisées par l’ONU en Syrie pour y détruire les armes chimiques si les enquêteurs onusiens confirment l’utilisation d’armes prohibées dans le conflit. A Londres, même engouement. Le Premier ministre britannique David Cameron a estimé qu’une mise sous supervision internationale par Damas de ses armes chimiques serait « un grand pas en avant » et que la proposition russe est « particulièrement bienvenue » s’il ne s’agit pas d’une « manoeuvre de diversion ». Car tout le monde n’est pas encore convaincu qu’Assad passe aux actes, même si la reconnaissance par Moscou des armes chimiques est un grand pas. Ainsi, plus tôt dans la journée, le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait proposé la même solution au sortir d’une réunion à Londres. Il estimait néanmoins que le président syrien Bachar El-Assad « n’est pas prêt de le faire, et il ne le peut pas ». Le chef de l’Armée syrienne libre, Sélim Idriss, a accusé le régime de Bachar al-Assad et son allié russe de mentir. Mais Washington veut saisir la balle au bond. Les Etats-Unis accueilleraient favorablement tout plan qui verrait la Syrie abandonner ses armes chimiques, a affirmé lundi un proche conseiller du président Barack Obama, tout en faisant part, encore une fois, de son scepticisme. Tony Blinken, conseiller adjoint de sécurité nationale, a déclaré que son pays examinerait « de près » une proposition de la Russie à cet effet, estimant que c’était la menace de frappes américaines contre le régime du président Bachar al-Assad qui avait abouti à ce développement.  »Je pense qu’il va nous falloir rester en contact avec eux (les Russes) et d’autres pays pour évaluer le sérieux de cette proposition », a ajouté Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale du président Barack Obama.  »En même temps, ce sera très important de ne pas relâcher la pression » sur le régime syrien, a prévenu cet autre conseiller, en soulignant que Washington ne prendrait en considération l’initiative russe « que s’il s’agit d’une proposition digne de foi ». Un premier vote au Sénat américain aura lieu mercredi sur le projet de résolution autorisant le président Barack Obama à intervenir militairement en Syrie, a annoncé le chef de la majorité démocrate, Harry Reid, lundi. Ce vote de procédure, qui donnera un aperçu du soutien dont bénéficie l’intervention dans la chambre haute du Congrès, est l’étape préalable et indispensable à la poursuite des débats, au dépôt d’amendements et à l’éventuelle adoption finale de la résolution, qui pourrait avoir lieu d’ici la fin de la semaine au Sénat.

 

Syrie : Poutine veut des preuves « convaincantes »

Syrie : Poutine veut des preuves «  convaincantes »

La Russie serait prête à agir « résolument » voire même à soutenir une action armée en Syrie si les Occidentaux présentaient à l’ONU des « preuves convaincantes » de l’usage d’armes chimiques par le pouvoir syrien. « S’il y a des informations selon lesquelles des armes chimiques ont été employées, et employées par l’armée régulière (de Syrie), alors ces preuves doivent être présentées au Conseil de sécurité de l’ONU (…). Et elles doivent être convaincantes« , a expliqué le président russe, Vladimir Poutine dans une interview à la chaîne Pervyi Kanal.    »Après cela nous sommes prêts à agir le plus résolument et sérieusement possible« , a-t-il ajouté, répondant au journaliste qu’il « n’excluait pas » de soutenir une action armée occidentale.  Le président russe a par ailleurs annoncé que la Russie avait suspendu ses livraisons de missiles S300 à la Syrie. « Nous avons un contrat de livraison de S300, nous avons fourni certains composants, mais nous n’avons pas achevé nos livraisons, nous les avons pour l’instant suspendues », a-t-il déclaré à propos de ces systèmes d’armes perfectionnés, équivalents du Patriot américain.

Ukraine : Poutine craint le rapprochement avec l’Union européenne

Ukraine : Poutine craint le rapprochement avec l’Union européenne

Le chef de l’Etat russe qui a entamé une visite de deux jours en Ukraine pour célébrer le 1.025e anniversaire de l’introduction du christianisme dans la Russie kiévienne a célébré « une unité spirituelle solide » qui sert de « base à l’amitié russo-ukrainienne ».   »Nous sommes tous des héritiers spirituels de ce qui s’est passé ici il y a 1.025 ans (…) En ce sens, nous sommes un peuple uni », a-t-il déclaré, évoquant le baptême par le prince Vladimir en 988 de la Russie kiévienne, premier Etat des Slaves de l’Est qui se diviseront par la suite en Russes, Ukrainiens et Biélorusses.  Les festivités religieuses auxquelles participent également les présidents serbe Tomislav Nikolic et moldave Nicolae Timofti se déroulent avant un sommet à Vilnius en novembre qui pourrait voir la signature d’un accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne.   »Nous allons respecter tout choix du peuple ukrainien » concernant l’intégration aux structures post-soviétiques, dominées par Moscou, a souligné M. Poutine, ajoutant que, réunies, les économies des deux pays seraient plus compétitives.   »Aujourd’hui, nous assistons à une très forte concurrence sur les marchés mondiaux. Ce n’est qu’en unissant nos efforts que nous pourrons devenir compétitifs et gagner dans cette lutte acharnée », a estimé le président russe.   »Nous avons beaucoup d’intérêts communs qui peuvent créer des conditions favorables au développement de nos économies », a pour sa part souligné le président Viktor Ianoukovitch.  Moscou pousse depuis plusieurs années l’Ukraine à délaisser son orientation européenne pour se tourner vers l’Est et invite ce pays à s’intégrer à une union douanière composée pour l’instant de la Russie, du Kazakhstan et du Bélarus.  Ex-république soviétique aux portes de l’Europe, l’Ukraine est tiraillée depuis son indépendance en 1991 entre la Russie et l’Occident.  Depuis qu’il est arrivé à la tête de l’Ukraine, en 2010, le président Viktor Ianoukovitch cherche à nouer des liens plus forts avec l’UE tout en tentant de rester en bons termes avec la Russie.  Les relations entre Kiev et l’Union européenne se sont nettement dégradées depuis l’incarcération en 2011 de l’ex-Premier ministre et opposante Ioulia Timochenko, dénoncée par l’UE qui soupçonne une persécution politique.  La signature d’un accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine est sans cesse repoussée en raison de l’affaire Timochenko.  Condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir, candidate malheureuse à la présidentielle contre M. Ianoukovitch, cette femme politique est aussi jugée pour fraude fiscale et inculpée de complicité dans l’assassinat d’un député en 1996.  Mme Timochenko a appelé samedi les Ukrainiens à « chérir » leur indépendance et le choix « fait il y a plus de 1.000 ans de faire partie de la civilisation européenne ».   »Cela a été un choix d’une importance colossale qui n’a rien à voir avec l’agitation politique actuelle, des rituels protocolaires futiles et les tentatives de faire renaître de fausses unions », a-t-elle estimé dans une déclaration disponible sur le site de son parti.  M. Poutine, accompagné par le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill a participé avec M. Ianoukovitch dans la matinée à un service religieux dans le centre de Kiev.  Une centaines de militants nationalistes ukrainiens ont manifesté non loin du lieu de la prière, brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Quand Kiev fut baptisée, Moscou n’existait pas encore », « Provinciaux Poutine et Goundiaïev (nom de famille du patriarche russe Kirill, ndlr), bienvenus dans la capitale de la Russie kiévienne » ou « n’entraînez pas l’Ukraine dans l’union douanière ».

 

Après Poutine et Chavez, Parisot veut rester présidente

Après Poutine et Chavez, Parisot veut rester présidente

 

 

Quelques mois avant l’élection du nouveau président du Medef, Parisot utilise les méthodes de Poutine (et autres dictateurs), on change la règle pour se maintenir en place ; Il y a évidemment des enjeux personnels bien sûr car la président tire avantage de sa situation. Au-delà, il y a surtout  des enjeux sur le contrôle du Medef passé sous la coupe de CAC 40 et des services tandis que l’industrie était renvoyé au second rang. Le Medef s’intéresse peu à l’industrie- hormis pour quelques grands groupes comme Total- ce qui explique aussi en partie la situation de l’industrie française et s’intéresse peu aux PME. D’une certaine manière cette tentative de putsch ressemble à celle de Copé à l’UMP ; quand on n’est pas content des résultats d’une élection, on le change ou alors on change les règles comme dans certains pays africains, en Russie ou au Venezuela. Belle leçon de démocratie pour celle qui devrait être porteuse des valeurs républicaines et démocratiques du patronat. La « patronne des patrons » Laurence Parisot est donc engagée dans une tentative délicate pour se maintenir à la présidence du Medef au-delà de la fin de son mandat, qui lui a valu lundi les foudres et la contre-attaque de ses opposants.  Trois jours après l’accord sur la réforme du marché du travail, le conseil exécutif du Mouvement des entreprises de France (Medef), réuni dans l’après-midi à Paris, donnait le coup d’envoi de la bataille pour sa succession.  Elue en 2005 pour un premier mandat de cinq ans puis reconduite en 2010 pour une durée de trois ans, conforme aux statuts actuels de l’organisation, Laurence Parisot doit quitter son poste en juillet.  Mais elle a saisi le comité statutaire pour modifier les règles. Officiellement, il s’agit de « mettre en cohérence les deux mandats que peut faire un président, qui sont actuellement de cinq et trois ans », justifie un ténor du mouvement.  La vice-présidente de l’institut de sondages Ifop suggère de prolonger à cinq ans la durée du second mandat et/ou de lever la limitation du nombre de mandats. Si elles sont entérinées par le conseil exécutif puis par une assemblée générale du Medef, ces modifications « peuvent porter évidemment à la prolongation de la présidence de Laurence Parisot », reconnaît ce haut responsable proche de l’intéressée.  Autre soutien, le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip) Jean-Louis Schilansky plaide pour la « continuité ». « Une campagne électorale aujourd’hui au Medef, ce n’est pas opportun », dit-il à l’AFP.  Le conseil exécutif ne doit pas se prononcer dans l’immédiat. Mais la réunion de lundi devrait permettre de prendre la température. Qui risque d’être brûlante.   »On ne change pas les règles du jeu cinq mois avant une élection », a prévenu le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) Pierre Gattaz, jugeant que ce serait « irresponsable » et « désastreux » en termes d’image et de crédibilité.  Il a annoncé lundi sa candidature à la succession de Laurence Parisot, demandant que « la démocratie interne du Medef soit pleinement respectée ».  Candidat déjà déclaré, l’ex-médiateur de la sous-traitance Jean-Claude Volot dénonce pour sa part une démarche « des plus curieuses » de la patronne du Medef. « Le temps est arrivé de repasser à l’élection », insiste-t-il.  Il lui reproche d’avoir « calculé son coup depuis longtemps ». « Elle a tout calé sur le calendrier des négociations sur l’emploi et une heure après l’accord, elle a lancé ses lettres pour nous prévenir », explique-t-il à l’AFP.  La bataille s’ouvre à l’issue d’une phase dévolue au bras de fer avec le gouvernement sur la fiscalité et la compétitivité, puis à la négociation sur l’emploi. Autant de fronts sur lesquels le patronat se targue d’avoir remporté des succès, avec le crédit d’impôt de 20 milliards d’euros pour les entreprises et une dose de flexibilité.   »Pendant toute cette période, au nom de l’unité patronale, personne ne pouvait s’exprimer », proteste-t-on de source proche du patronat industriel. « On n’a entendu que le discours catastrophiste de Laurence Parisot sur le thème +on ne change pas de capitaine en pleine tempête+ », ajoute-t-on.  Reste une inconnue: la position des grandes fédérations, à commencer par l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), souvent hostile à la présidente du Medef. Certains la soupçonnent d’avoir conclu un « deal » avec son président Frédéric Saint-Geours, afin qu’il lui succède dans deux ans.  L’entourage de M. Saint-Geours a démenti à l’AFP l’existence de tout « deal ».  Quoi qu’il en soit, le bilan de Laurence Parisot sera au coeur du débat.   »Elle a réalisé des choses de grande qualité, amélioré l’image des entreprises et du patronat », souligne Jean-Louis Schilansky. La source proche du patronat industriel rétorque: « les décisions sont prises par un petit cercle fermé et visent seulement la promotion de la personne de Laurence Parisot, ça ressemble à la Russie de Poutine ».

 

Poutine et Medvedev prêts à accueillir le refugié fiscal Depardieu ! ou la grâce des dictateurs

Poutine et Medvedev prêts à accueillir le refugié fiscal Depardieu ! ou la grâce des dictateurs

 

La fraude fiscale et le pillage de riches du pays les apparatchiks russe connaissent ; c’est pourquoi ils proposent accueillir le réfugié fiscal Depardieu. Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a réitéré vendredi l’invitation faite à l’acteur français Gérard Depardieu à s’installer en Russie, en l’assurant qu’il ne risquait pas d’augmentation d’impôts dans ce pays. « Que Depardieu vienne. Chez nous, l’impôt sur le revenu est de 13% et nous n’allons pas le modifier », a déclaré M. Medvedev, cité par l’agence Interfax. La veille, le président russe Vladimir Poutine avait déjà déclaré être prêt à accorder un passeport russe à M. Depardieu si celui-ci le souhaitait.  « Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c’est une affaire réglée, et un passeport russe, aussi »  ; C’est l justice en Russie où les apparatchiks ont pillé le pays en quelques années ; En outre c’est le dictateur qui décide de tout avant même tout examen par la justice ou l’administration russe ; Un pays qui met en prison des chanteuses pour avoir contesté (en cahnson) l’autorité ; de Poutine peut bien accueillir un chanteur qui lui ne conteste pas l’autorité des crapules qui se disent ses amis. Drôle de compagnonnage. Une manière aussi pour Poutine de critiquer les règles européennes et françaises  et se paye la tête de la France ; Poutine défend les riches mais pas les pauvres de son pays où le salaire ne dépasse pas 5OO euros. ! Pendant ce temps les riches russe (ancien du PC) détiennent les plus grandes fortunes du monde et peuvent même se payer le luxe d’acheter des clubs de foot en Grande Bretagne.

Depardieu réfugié fiscal en Russie, Poutine est d’accord !

Depardieu réfugié fiscal en Russie, Poutine est d’accord !

 

Le ridicule ne tue pas sinon Depardieu et Poutine seraient déjà morts. En effet, Vladimir Poutine s’est dit prêt jeudi à accorder un passeport russe à Gérard Depardieu si l’acteur en fait la demande. Le président russe a par ailleurs livré son analyse sur la polémique qui oppose l’acteur au gouvernement français au sujet de son départ pour la Belgique.  « Poutine m’a déjà envoyé un passeport », se serait réjouit Gérard Depardieu selon des amis cités par Le Monde. Interrogé jeudi sur le sujet, Vladimir Poutine s’est dit prêt à accorder un passeport russe à l’acteur français si celui-ci le souhaite. « Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c’est une affaire réglée, et de manière positive », a expliqué le président russe. Par ailleurs, Vladimir Poutine a livré son analyse sur la polémique entre Gérard Depardieu et le gouvernement français. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault avait ainsi qualifié l’exil fiscal de Gérard Depardieu « d’assez minable ». Se sentant insulté, l’acteur avait annoncé son intention de rendre son passeport français et de prendre la nationalité belge. « Je suis certain que les hauts responsables français ne souhaitaient pas vexer Gérard Depardieu », a expliqué Vladimir Poutine. Selon le chef de l’État russe : « Nous, les hommes politiques, nous défendons toujours notre politique et les décisions que nous prenons. Si cela a été fait de manière pas très délicate, c’est tout au plus un accroc regrettable. »

 

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