Archive pour le Tag 'Poutine'

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De Villiers admirateur de Poutine !!

De Villiers admirateur de Poutine !!

De Villiers a dû tomber dans le fond du Puy du fou pour déclarer son admiration pour Poutine ; surtout lui l’ancien d’extrême droite aux antipodes de Poutine, pur produit du KGB communisme. Ou alors c’est par opportunisme pour exporter le concept de Puy d u Fou en Russie. Paris vaut bien une messe et Moscou une fausse conversion ;  Le modèle de parc de loisirs du Puy du Fou, en Vendée, pourrait donc s’exporter à Moscou et en Crimée. Reçu par Vladimir Poutine, Philippe de Villiers, son fondateur, n’a pas caché son contentement… et son admiration pour le président russe. Pathétique quand même ces vielles gloires de la politique ou des médias prêts à renier les valeurs de leur pays pour quelques billets dont ils n’ont plus besoin. La vieillesse est parfois un naufrage disait Malraux !  Après la Vendée, deux nouveaux Puy du Fou pourraient se créer en Russie, l’un à Moscou et l’autre en Crimée, région d’Ukraine annexée par la Russie. Un accord prévoyant la création de deux versions inspirées du parc de loisirs vendéen, dont les spectacles historiques ont acquis une renommée internationale, a été signé, a annoncé vendredi le consortium Puy Du Fou International, sans plus de précisions.  L’annonce a été faite au lendemain de la rencontre à Yalta, en Crimée, entre Philippe de Villiers, fondateur du parc de loisirs, et le président russe Vladimir Poutine. L’ancien président du Mouvement pour la France (MPF) a été reçu pendant près d’une heure par le maître du Kremlin. A sa sortie, il n’a pas caché son admiration pour Vladimir Poutine. À la sortie de l’entretien, Philippe de Villiers a déclaré qu’il était très impressionné par la hauteur de vue et le charisme du président Poutine« , a rapporté Puy du Fou International dans un communiqué. « Beaucoup d’Européens veulent sortir de l’engrenage des sanctions, à commencer par les agriculteurs. Les Européens veulent la paix, ils ont de l’admiration pour le chef d’Etat que vous êtes« , a également dit à Vladimir Poutine l’ex-député et président du conseil général de Vendée, qui a abandonné ses mandats pour se consacrer au Puy du Fou. « Les sanctions sont des actes de guerre. Les coopérations sont des actes de paix. Nous sommes venus poser un acte de paix. Cette œuvre commune franco-russe s’inscrit dans la longue tradition de l’amitié franco-russe« , a-t-il ajouté. Pour lui, « l’avenir de l’Europe ne s’écrit pas sur le continent américain. Il s’écrit sur le continent européen. Il n’y a pas d’avenir de l’Europe sans la Russie« . Le président russe a souligné pour sa part jeudi « qu’il regardait avec le plus grand intérêt le projet du Puy du Fou d’un parc historique sur l’histoire de la Russie« , selon des propos rapportés par le consortium. Cet accord intervient alors que l’Union européenne et les Etats-Unis appliquent des sanctions économiques contre Moscou en pleine crise ukrainienne. En mars dernier, François Hollande avait déclaré que « la France ne [reconnaissait] ni les résultats du référendum tenu en Crimée le 16 mars dernier, ni le rattachement de cette région d’Ukraine à la Russie« .

 

Ukraine : le danger Poutine

Ukraine : le danger Poutine

L’affaire de l’Ukraine avec Poutine est loin d’être réglée car Poutine est assez imprévisible. Ainsi le fameux convoi humanitaire russe à destination de l’Ukraine pourrait bien provoquer des incidents irréversibles. En effet non seulement Poutine a bien intention de faire pénétrer ce convoi en Ukraine contre l’avis du gouvernement local ainsi  il a aussi massé des forces y compris blindées à la frontière. Poutine n’a pas admis les sanctions prises à son encontre et son caractère revanchard pourrait favoriser une catastrophe. Il faut bien comprendre la problématique comportementale de Poutine, pur produit du KGB qui sait employer toutes les méthodes mêmes les moins recommandables pour arriver à ses fins. L’occident ferait bien de se méfier de Poutine, un homme qui ne sait pas perdre, à la formation intellectuelle relativement rustre (il a faiat très peu d’études et dès 16 ans est entré au KGB, sa véritable université). Poutine est dangereux car il ne connait pas l’opposition ni intérieure, ni extérieure A l’intérieur il a tué toute opposition et toute presse. A l’extérieur il sait que l’occident ne prendra pas le risque d’une guerre avec la Russie, témoin l’affaire de l’annexion pure et simple de la Crimée. Les 260 camions envoyés par la Russie étaient toujours bloqués jeudi matin à la frontière Ukrainienne. Kiev de son côté a également annoncé qu’il enverra aussi des produits de première nécessité  Le bras de fer entre l’Ukraine et la Russie continue. Après avoir refusé, puis accepté sous certaines conditions l’acheminement d’un convoi humanitaire russe à Lougansk, Kiev a annoncé jeudi matin que 15 camions partiront vers la région en crise pour apporter « des produits de première nécessité ». Cette annonce intervient après quelques jours de négociations entre les deux parties. Kiev avait finalement proposé mercredi que l’aide russe soit acheminée puis distribuée à Lougansk par la Croix-Rouge, après avoir été inspectée à un poste-frontière proche de cette ville. Si la Russie et l’Ukraine trouvent un accord,  les régions de Lougansk et de Donetsk devraient recevoir plus de 2.000 tonnes d’aliments, de médicaments, de générateurs, etc. 1.800 de la part des Russes, et 240 de la part des Ukrainiens, le tout sous le contrôle de la Croix-Rouge. Mais les 260 camions envoyés par la Russie étaient toujours à l’arrêt jeudi matin car l’Ukraine, comme de nombreux pays occidentaux, soupçonne que ce convoi parti mardi matin d’une base militaire des environs de Moscou ne serve de couverture à une éventuelle intervention russe en Ukraine. Un scenario qualifié « d’absurde » par le ministère russe des Affaires étrangères. L’armée ukrainienne a repris jeudi le contrôle de la route entre le bastion insurgé de Lougansk et la frontière russe, coupant ainsi l’itinéraire qu’est censé emprunter le convoi humanitaire envoyé par Moscou. Face à la progression des forces loyalistes et des combats de plus en plus meurtriers jusque que dans le centre de Donetsk, deux chefs rebelles dont le « ministre de la Défense » séparatiste, le Russe Igor Strelkov, ont donné leur démission.  Signe de l’intensification du conflit en Ukraine, le nombre de victimes dans l’Est de l’Ukraine a doublé depuis le précédent bilan établi il y a quinze jours, qui était alors de 1.129 morts, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme. Le nombre de morts atteint désormais 2.086, et celui des blessés 4.953, dont au moins 30 enfants. Ce bilan tient compte des victimes au sein des forces armées, des groupes armés et parmi la population civile. Ces nouveaux chiffres sont qualifiés « d’estimation très prudente » par l’ONU au vu d’une situation qui se dégrade rapidement pour la population, et en raison des difficultés de communication dues aux combats.

 

Embargo russe : Poutine interdit l’importation de produits agricoles américains et européens

Embargo russe : Poutine interdit l’importation de produits agricoles américains et européens

 La Russie va interdire l’importation de tous les produits agricoles américains et des fruits et légumes de l’Union européenne en réplique aux dernières sanctions que lui ont imposées les pays occidentaux pour son rôle dans la crise ukrainienne, rapporte mercredi soir l’agence de presse Ria Novosti en citant les autorités sanitaires. « Tous les produits alimentaires qui sont produits aux USA et livrés en Russie seront interdits. Les fruits et légumes en provenance de l’UE seront frappés par cet embargo total », a déclaré Alexeï Aleksinko, porte-parole de l’agence de sécurité sanitaire (VPSS) cité par l’agence Ria Novosti. Cet embargo marque une intensification de la guerre économique que se livrent les deux blocs sur fond de tensions en Ukraine. La Russie est le premier importateur mondial de fruits et légumes européens. En 2011, elle représentait 21,5% des exportations de légumes européens et 28% des exportations de fruits. En 2013, l’industrie agroalimentaire américaine a exporté de son côté pour 1,5 milliard de dollars de produits alimentaires vers la Russie, qui est notamment le deuxième marché d’exportation des volailles américaines derrière le Mexique. L’an passé, 276.000 tonnes de volailles américaines ont été vendues en Russie, soit 8% des exportations du secteur, d’après les données du département américain de l’Agriculture.

Ukraine – Poutine : sanctions contre des compagnies aériennes de l’UE

Ukraine - Poutine : sanctions  contre des  compagnies aériennes de l’UE

Un retour de bâton attendu après les sanctions contre Moscou du fait de son soutien aux rebelles pro-russes. Moscou va sans doute punir les compagnies aériennes européennes pour commencer.  Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a brandi mardi la menace de mesures de rétorsion après les nouvelles sanctions prises contre Moscou par l’Union européenne, qui ont abouti à la suspension des vols d’une filiale de la compagnie nationale Aeroflot, et un quotidien a rapporté que les avions européens pourraient se voir interdire le survol de la Sibérie. Dobrolyot, une compagnie à bas prix exploitée par Aeroflot, a suspendu tous ses vols la semaine dernière, son contrat de location d’avions ayant été annulé par les nouvelles sanctions adoptées par l’UE à l’encontre de Moscou car elle dessert la Crimée, la région ukrainienne annexée par la Russie en mars. « Nous devrions débattre d’éventuelles représailles », a déclaré Dimitri Medvedev lors d’une réunion mardi avec son ministre des Transports et le directeur général délégué d’Aeroflot. Le quotidien économique Vedomosti a rapporté de son côté que la Russie pourrait réduire voire interdire l’utilisation par les compagnies européennes des couloirs aériens transsibériens, ce qui pourrait augmenter le coût de leurs vols à destination de l’Asie en les contraignant à des détours longs et coûteux. La question des restrictions de vols de transit au-dessus du territoire russe est débattue au sein des ministères des Affaires étrangères et des Transports, a dit une source à Vedomosti. De telles mesures pénaliseraient les compagnies européennes par rapport à leurs rivales asiatiques mais elles priveraient aussi l’Etat russe des recettes tirées des droits de survol. A la Bourse de Moscou, l’action Aeroflot a perdu près de 6% mardi. Selon Vedomosti, la compagnie empoche chaque année quelque 300 millions de dollars de droits de survol. Le quotidien ajoute qu’une interdiction de survol de la Sibérie pourrait coûter un milliard d’euros en trois mois à Lufthansa, British Airways et Air France.

 

Ukraine : Poutine devra lâcher les séparatistes (Védrine)

Ukraine : Poutine devra  lâcher les séparatistes (Védrine)

L’ancien ministre des Affaires étrangères français, Hubert Védrine, estime que Vladimir Poutine va « devoir sortir de l’ambiguïté » et cesser de soutenir les séparatistes russes. (interview JDD)

Quelles conséquences tirez-vous de la tragédie du vol MH 17, abattu au-dessus de l’Ukraine?
Une escalade sous la pire des formes me paraît désormais improbable. Je pense que cette épouvantable « bavure » des séparatistes, si c’est le cas, condamne leur combat et que Poutine, en dépit des dénégations, va devoir sortir de l’ambiguïté et cesser de les soutenir, ou même les désavouer. Ce qui vient de se passer donne une légitimité encore plus grande aux autorités de Kiev pour rétablir leur souveraineté avec un soutien accru des Occidentaux, sans que la Russie puisse s’y opposer. C’est ce qu’indique la fermeté d’Obama dans sa mise en cause des responsabilités russes.

Barack Obama n’a pas rendu Poutine directement responsable de ce qui s’est passé, mais il a clairement pointé du doigt l’implication du Kremlin dans le soutien russe aux séparatistes…
Depuis le début de l’affaire ukrainienne, Obama a saisi l’occasion de se refaire une image de fermeté alors qu’il était jugé de plus en plus faible et inconstant, par exemple sur la Syrie. Cela s’explique par l’importance prioritaire pour lui d’un éventuel accord sur le nucléaire avec l’Iran qui aura, s’il est signé, des conséquences considérables. Mais pour cela il aura besoin de convaincre le Congrès, largement aligné sur Netanyahou. Pour y arriver donc, il faudra qu’il ait démontré sa fermeté dans une grande crise. Pour lui les provocations de Poutine tombent à pic, d’autant plus que l’escalade dans les sanctions contre la Russie ne présente aucun inconvénient économique pour les États-Unis.

Crash avion : changer de ton vis-à-vis de Poutine (Cameron)

Crash avion : changer de ton vis-à-vis de Poutine (Cameron)  

 

 

Le moins qu’on puisse dire c’est que la diplomatie européenne fait preuve dune grande mollesse vis-à-vis de Poutine. Le changement des responsables européens actuellement en ours n’explique pas tout. Notamment le fait que Merkel par exemple se montre toujours mesurée compte tenu des intérêts allemands en Russie. Le Premier ministre britannique David Cameron, lui,  a plaidé ce samedi pour plus de fermeté vis-à-vis de la Russie après l’accident de l’avion malaisien, appelant l’Occident à « changer son approche à l’égard de Moscou ». « La Russie peut profiter de cette opportunité pour sortir de cette crise dangereuse qui s’envenime. J’espère qu’elle le fera. Mais si cela ne se fait pas, alors nous devons réagir fermement », écrit David Cameron dans un article publié dans le Sunday Times. Selon lui, s’il est confirmé que l’avion a été abattu par un missile sol-air tiré depuis une zone contrôlée par les séparatistes prorusses en Ukraine, Moscou doit être tenue pour responsable. « Si c’est le cas, alors nous devons être clair sur ce que cela signifie : c’est la conséquence directe de la déstabilisation par la Russie d’un État souverain, de la violation de son intégrité territoriale, du soutien de milices brutales, et de leur entraînement et de leur armement », avance Cameron. « Nous devons réagir à cet affront par l’action. L’action de trouver ceux qui ont commis ce crime et de les traduire en justice. Mais cela va bien plus loin que la justice », écrit-il encore. Avant d’ajouter : « Si le président Poutine ne change pas son approche sur l’Ukraine, alors l’Europe et l’Occident doivent fondamentalement changer leur approche à l’égard de la Russie. Il ne s’agit pas d’action militaire, de toute évidence. Mais il est temps que notre pouvoir, notre influence et nos ressources comptent. » Ces commentaires du Premier ministre britannique se font l’écho de son entretien plus tôt dans la journée de samedi avec ses homologues australien, Tony Abbott, et néerlandais, Mark Rutte.  « Les trois chefs de gouvernement sont d’accord que le président Poutine doit s’engager activement avec la communauté internationale et utiliser son influence sur les séparatistes (ukrainiens pro-russes) pour s’assurer qu’ils permettent un accès au site de l’accident » de l’avion de la Malaysia Airlines, ce jeudi dans l’est de l’Ukraine, a rapporté une porte-parole de Downing Street, les services du Premier ministre. « Nous recevons un soutien insuffisant de la part des Russes, nous ne voyons pas la Russie user assez efficacement de son influence pour obtenir des séparatistes, qui contrôlent la zone, l’accès dont nous avons besoin », a quant à lui déclaré à des journalistes le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond. « Tous les regards sont tournés vers la Russie pour s’assurer qu’elle remplit ses obligations dans les prochaines heures », a-t-il ajouté. Il a également précisé que l’ambassadeur de Russie à Londres serait convoqué au ministère britannique des Affaires étrangères qui lui fera part de la position du gouvernement britannique. « Notre objectif maintenant est de sécuriser le site pour qu’il y ait une enquête internationale afin d’identifier les causes et les auteurs, de les traduire en justice, et de s’assurer que les victimes sont traitées avec la dignité et le respect adéquats », a-t-il assuré. « Nous ne pouvons pas encore être catégoriques sur la cause de ce terrible accident mais il y a un faisceau de preuves qui suggèrent clairement qu’un missile a été tiré par les séparatistes à partir de l’est de l’Ukraine », a-t-il également affirmé. La chute ce jeudi de l’avion de la Malaysia Airlines (vol MH-17) assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur a fait 298 morts. Parmi ces victimes, dix étaient britanniques, a répété samedi Philip Hammond.

 

Poutine l’apprenti sorcier fou

Poutine l’apprenti sorcier fou

 

Il ya encore quelques temps avant l’invasion e la Crimée, Poutine était considéré dans nombre de chancelleries- surtout en France-  comme très fréquentable, respectable même. C’est d’abord oublier qu’il n’ya pas de démocratie en Russie que Poutine a exterminé toute opposition (soit dans les goulags, soit à l’étranger) ; Aucune opposition, aucune presse libre, aucune force contestataire d’aucun sorte. L’ancien du KBG a fait le ménage autour de lui. Il a acheté le silence des oligarques en leur laissant piller le pays et ceux qui ont manifesté des velléités  politiques (en clair  qui ont voulu concurrencer Poutine) se sont retrouvés en prison ou sont partis à l’étranger. En fait Poutine est un fou dangereux, un tout simplement un dictateur  qui maintient sa population dans l’ignorance totale  faute de liberté de la presse. En outre pour compenser son échec économique,  il s’appuie sur la fibre nationaliste qui rêve de reconstituer la grande URSS ou en tout cas une partie. En fait l’économie va mal en Russie, mal gérée et pillée par les oligarques (les anciens communistes réduits au silence par l’argent) °. Poutine lui-même accumulé une immense fortune. La responsabilité de Poutine est entière dans affaire de l’avion malaisien, c’est lui qui a annexé la Crimée au mépris de toutes les conventions internationales et surtout de la paix. C’est lui qui a ensuite soutenu la rébellion dans l’est du pays. Est surtout lui qui entretient en permanence un double discours appelant d’un coté à la négociation des belligérants ukrainiens mais en sous -main en apportant une aide logistique et militaire aux rebelles. Non, Poutine n’est pas fréquentable, il ne l’a jamais été, c’est un pur produit du KGM sans aucune morale politique, sans aucune constance, en fait un homme de coups tordus. Même son visage sans émotion témoigne qu’il pas  grand chose humain. Poutine n’est pas très loin de la folie. Ou bien il persiste dans ses velléités expansionniste et le risque es t grande de créer les conditions d’un conflit international ou bien il se calme pour permettre à son pays de se développer. Autre hypothèse à ne pas exclure, il pourrait bien un jouir être rejeté par les oligarques (et l’armée) dont le business en Russie est en train de souffrir sérieuuesemenet.

Ukraine avion abattu : les pro-russes et Poutine responsables

Ukraine avion abattu : les pro-russes et Poutine responsables

 

Inutile de chercher très loin les responsabilités. Le missile qui a abattu l’avion malaisien est de fabrication russe, il a été tiré d’une zone d’Ukraine sous diminution des rebelles pro-russes, la Russie a fourni de nombreuse armes ces derneirs temps aux rebelles et Poutine joue en permanence un double jeu vis-à-vis de l’Ukraine. Obama accuse  donc les pro-russes « Ce que nous savons aujourd’hui c’est qu’un missile sol-air a été tiré et que c’est ce qui a provoqué la chute de l’avion. Nous savons (…) que ce tir a été effectué depuis un territoire contrôlé par les séparatistes russes », a expliqué Barack Obama lors d’un point de presse à la Maison Blanche. « Il est trop tôt pour deviner les intentions de ceux qui ont pu tirer le missile », a-t-il ajouté, mettant en garde contre la tentation de tirer des conclusions trop hâtives. « Près de 300 innocents ont péri. Des hommes, des femmes, des enfants qui n’avaient rien à voir avec la crise en Ukraine », a rappelé Barack Obama. « Cette tragédie révoltante montre qu’il est temps que la paix et la sécurité soient rétablies en Ukraine », a-t-il poursuivi, déplorant que la Russie ait, « à de nombreuses reprises, refusé de prendre des décisions concrètes » pour permettre d’apaiser les tensions sur le terrain. Barack Obama a appelé son homologue russe, Vladimir Poutine, à prendre « la bonne décision stratégique »: « Vont-ils continuer à soutenir des séparatistes violents dont le but est d’affaiblir le gouvernement ukrainien où sont-ils prêts à travailler avec ce dernier pour arriver à un cessez-le-feu et à une paix qui prenne en compte les intérêts de tous les Ukrainiens? » Le président américain a estimé que ce drame constituait aussi un avertissement pour la communauté internationale:

 

Ukraine : Poutine, après la Crimée, annexe d’autres régions

Ukraine : Poutine, après la Crimée, annexe d’autres régions

 

En termes à a peine diplomatiques, Poutine se prononce pour l’annexion d’autres régions. Sans surprise, les référendums organisés dimanche dans les régions de Donetsk et Louhansk se sont achevés avec une victoire des séparatistes. Moscou a aussitôt appelé à respecter « l’expression de la volonté des populations des régions de Donetsk et Lougansk ». En espérant que sa mise en pratique, autrement dit l’indépendance de ces régions, « se fera de manière civilisée, sans aucune récidive de violence, par le dialogue entre les représentants de Kiev, Donetsk et Lougansk. » « Soutenez-vous la proclamation d’autodétermination de la République populaire de Donetsk ? » C’est la question qui était posée ce dimanche aux électeurs dans la région de Donetsk. Un scrutin qui s’est achevé avec 89% de « oui » dans la région de Donetsk selon les chiffres officiels publiés ce dimanche soir à l’issue d’un vote sans le moindre contrôle. Et ce lundi matin l’agence de presse Ria a annoncé que dans la région de Louhansk, le « oui » l’avait emporté avec 96,2% des voix. D’après cette agence, les autorités locales vont demander aux Nations unies de reconnaître leur indépendance. Le Kremlin a aussitôt réagi en affirmant son respect « de la volonté du peuple », et en appelant à une « mise en œuvre pratique de l’issue de ce référendum d’une manière civilisée, sans répétition de violences et par le dialogue entre les représentants de Kiev, Donetsk et Lougansk ». Les autorités ukrainiennes et les grandes puissances occidentales craignent que ne se reproduise un scénario similaire à celui qui a conduit au rattachement de la Crimée à la Russie en mars, après un référendum similaire. Le président ukrainien a aussitôt dénoncé ce référendum comme une « farce ». Il avait employé les mêmes mots à propos du scrutin sur la Crimée. Une péninsule désormais sous l’autorité de la Russie.

Poutine interdit les banques ukrainiennes en Crimée

Poutine interdit les  banques ukrainiennes en Crimée

Poutine bafoue l’accord à peine signé sur l’Ukraine. La Banque centrale de Russie a annoncé lundi qu’elle avait interdit à plusieurs banques ukrainiennes de travailler en Crimée, rattachée le mois dernier à la Fédération de Russie. La Banque de Russie explique que ces établissements « n’ont pas honoré leurs obligations vis-à-vis de leurs créanciers ». Sont désormais interdites d’activités en Crimée la Privatbank, la Vseukrainsky Aktsionerny Bank, la banque Kyivska Rus et l’Imexbank, précise-t-elle.

 

Poutine veut déstabiliser l’Ukraine

Poutine veut déstabiliser l’Ukraine

 

 

En soutenant les séparatistes, Poutine veut de toute évidence déstabiliser l’Ukraine et monter que la gouvernance en Ukraine est incompétente et illégitime. C’est une sorte de revanche pour Poutine nostalgique de la grande URSS. En l’absence de toute opposition en Russie Poutine se conduit en dictateur fou inconscient des risques qu’il fait courir au monde entier. Par ailleurs la dégradation de l’économie russe offre une opportunité pour cacher son échec derrière un nationalisme retrouvé. Vladimir Poutine et Barack Obama ont donc encore campé sur leurs positions lors d’une conservation téléphonique consacrée à la situation en Ukraine, tard lundi soir, tout en disant souhaiter une issue diplomatique à la crise. Le président russe a nié toute ingérence de Moscou dans l’est de l’Ukraine en proie à une fièvre séparatiste et a appelé Washington à exercer son influence auprès des autorités de Kiev pour éviter « un bain de sang », a indiqué le Kremlin. Son homologue américain lui a demandé de son côté d’agir auprès des groupes armés pro-russes pour les convaincre de quitter les bâtiments officiels qu’ils occupent et de retirer les troupes russes massées à la frontière pour faire baisser la tension, a fait savoir la Maison blanche.  Les militants pro-russes ont mené de nouveaux coups de force dans plusieurs villes lundi, sans que le gouvernement ukrainien ne mette à exécution ses menaces d’une opération de grande ampleur pour reprendre le contrôle d’une région qui semble lui échapper toujours davantage. « La Russie a souligné le fait que les manifestations à Donetsk, Louhansk, Kharkiv, Slaviansk et dans d’autres villes du sud-est de l’Ukraine sont le résultat de l’absence de volonté et de l’incapacité des autorités de Kiev à tenir compte des intérêts des Russes et de la population russophone », a dit le Kremlin dans un communiqué. « Le président Poutine a invité Barack Obama à utiliser au maximum les moyens dont disposent les Etats-Unis pour éviter l’usage de la force et un bain de sang. » Les deux dirigeants se sont entendus pour poursuivre leurs efforts diplomatiques jusqu’aux discussions sur l’Ukraine jeudi à Genève, a ajouté le Kremlin. A Washington, la Maison blanche a dit dans un communiqué que Barack Obama avait mis en garde son homologue contre le prix que la Russie aurait à payer en terme d’ »isolement politique et économique » si elle persiste à s’ingérer dans les affaires ukrainiennes. Selon un responsable américain, le président américain a souligné que « les actes de la Russie ne sont ni cohérents ni favorables » à la recherche d’une solution diplomatique.  

 

Ukraine : Poutine veut annexer d’autres régions

Ukraine : Poutine veut annexer d’autres régions

Poutine, après la Crimée, favorise la montée de séparatistes pro-russes. Un jeu très dangereux qui contraindrait les occidentaux à prendre d’importantes sanctions économiques avec des conséquences cette fois très dommageable pour une économie russe déjà affaiblie mais auusi pour l’Europe. La police et l’armée ukrainienne se préparent à riposter à une série d’attaques de bâtiments officiels dans l’est de l’Ukraine, a annoncé samedi soir le ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsène Avaro, qui parle d’un « acte d’agression de la Russie ». Les séparatistes pro-russes ont pour ainsi dire pris le contrôle de Slaviansk, à 150 km de la frontière russe, s’emparant de bâtiments-clés et érigeant des barricades, faites de pneus et de sacs de sable, sur les routes menant à la ville. Plusieurs bâtiments, dans des villes des environs, ont également été attaqués par des séparatistes. « Les autorités ukrainiennes considèrent les événements de la journée comme l’illustration de l’agression extérieure menée par la Russie », a dit le ministre ukrainien de l’Intérieur. « Des unités des ministères de l’Intérieur et de la Défense mettent en œuvre un plan de riposte », a-t-il ajouté. Dans un communiqué mis en ligne sur Facebook, Arsen Avakov promet une riposte « très dure » aux militants pro-russes de Slaviansk parce que, dit-il, « il y a une différence entre des manifestants et des terroristes ». « Je le redis : ceux qui veulent le dialogue auront un dialogue (…). Ceux qui prennent les armes, incendient des bâtiments, tirent sur des gens, sur la police, les terrorisent, ceux-là seront confrontés à une réponse appropriée », souligne Arsen Avakov. Au moins 20 hommes, armés de pistolets et de fusils, ont pris le contrôle du QG de la police de Slaviansk, ville de 100.000 habitants, mais aussi du bâtiment de la police secrète SBU dans la ville. Les assaillants ont mis la main sur plusieurs centaines de pistolets dans les arsenaux de ces bâtiments et ont remplacé le drapeau ukrainien jaune et bleu par le tricolore russe. Sur une route menant à Slaviansk, d’autres séparatistes, équipés d’armes automatiques, ont érigé un barrage et contrôlaient les véhicules se dirigeant vers la ville, a constaté un journaliste de Reuters. Nulle part dans la ville on ne voyait d’agents de police ukrainiens. Des hommes en armes ont lancé d’autre part une attaque contre un commissariat de Kramatorsk, ville de 200.000 habitants dans l’est de l’Ukraine, a déclaré samedi soir Arsen Avakov. Conséquence de ces événements, le président ukrainien par intérim, Olexander Tourtchinov, a convoqué pour ce samedi soir à Kiev une réunion de crise du Conseil de sécurité national, consacrée à la situation dans l’Est. Des séparatistes pro-russes occupent depuis le week-end dernier le siège de la SBU à Louhansk et le bâtiment du gouvernement régional de Donetsk, deux autres villes de l’Est russophone d’Ukraine. Samedi, les séparatistes pro-russes ont obtenu la démission du chef de la police de la région de Donetsk, Kostiantine Pojidaïev. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrij Dechtchitsia, a téléphoné dans la journée à son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour lui demander « l’arrêt des actions provocatrices des agents russes dans l’est de l’Ukraine ». Andrij Dechtchitsia soupçonne la Russie de chercher à empêcher une réunion de conciliation quadripartite le 17 avril entre la Russie, l’Ukraine, l’Union européenne et les Etats-Unis et « à placer des obstacles sur la voie d’une solution à la crise ».

 

Poutine punit l’Ukraine en augmentant le prix du gaz.

Poutine punit l’Ukraine en augmentant le prix du gaz.

 

 «La notion de baisse du prix du gaz accordée à l’Ukraine pour la base de la Flotte de la mer Noire, n’existe plus», a déclaré au quotidien économique Vedomosti le porte-parole du président russe Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. «Elle ne peut à présent plus être utilisée, ni de jure ni de facto», a ajouté M. Peskov. «De jure, la flotte n’est à présent plus basée en Ukraine mais sur le territoire d’une région de Russie», a par ailleurs déclaré le porte-parole à un autre quotidien, Kommersant. Cette baisse de 100 dollars pour 1.000 mètres cubes avait été décidée entre le président ukrainien pro-Kremlin Viktor Ianoukovitch et le président russe de l’époque Dmitri Medvedev en avril 2010 dans le cadre d’un accord de prolongement de la présence de la Flotte de la mer Noire en Crimée  Après le refus des autorités ukrainiennes de signer un accord de libre-échange avec l’Union européenne, Moscou a accordé en décembre à Kiev un prêt de 15 milliards de dollars et une baisse supplémentaire de 30% sur les prix du gaz. Gazprom avait annoncé le 4 mars avoir décidé de mettre fin à partir du mois d’avril à cette baisse accordée en décembre. Après la perte de ces deux baisses de prix, l’Ukraine, au bord de la faillite, devra payer 480 dollars les 1.000 m3 de gaz, un des prix les plus élevés d’Europe, indiquent Vedomosti et Kommersant.

Poutine prend la Crimée

Poutine prend la Crimée

Mardi dans un discours aux forts accents patriotiques, régulièrement interrompu par des applaudissements nourris des parlementaires, Poutine  qualifié la Crimée de partie intégrante de la Russie et accusé l’Occident de recourir à une logique de Guerre froide en cherchant à empêcher l’annexion de la péninsule. Au son de l’hymne national russe, il a ensuite paraphé avec les dirigeants criméens un traité intégrant la Crimée à la Russie. Le texte doit encore être ratifié par le Parlement, ce qui devrait être fait dans les prochains jours. Peu après la signature du traité, des soldats russes auraient pris d’assaut une base ukrainienne à Simféropol, où un soldat ukrainien a été tué par balles, selon un porte-parole de l’armée à Kiev.  Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a aussitôt accusé Moscou de s’être rendu coupable d’un « crime de guerre » et a jugé que le conflit était passé « d’un niveau politique à un niveau militaire ».  L’annexion de la Crimée a aussi provoqué de nouvelles condamnations en Occident. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, et le vice-président américain, Joe Biden, ont dénoncé au cours d’une conférence de presse commune une décision « inacceptable », tandis que Londres a annoncé la suspension de sa coopération militaire avec Moscou; Tokyo a rompu les discussions sur la promotion des investissements. Alors que la France envisage de suspendre la vente de deux navires porte-hélicoptères Mistral à la Russie, le président François Hollande a espéré « une réponse européenne forte et concertée » à l’issue du Conseil européen des 20 et 21 mars.

Poutine : soutenus par certains politiques en France

Poutine : soutenus par certains politiques en France

 

Dans un derbier sondage, 14% seulement des français apprécient Poutine. pourtant des politiques français le soutiennent  Curieux la positions de certains politiques vis-à-vis de Poutine , en fait un révélateur de leurs rapports à la démocratie. Les Français ne l’aiment pas. Et depuis les événements en Crimée, sa cote n’a pas dû remonter. Dans un sondage paru mi-janvier, les Français actaient leur désamour envers Vladimir Poutine : une étude BVA pour le Parisien montrait que seulement 14% des sondés avaient une « bonne opinion » du président russe. Sur la scène politique hexagonale, le chef de l’Etat de la Fédération de Russie recueille les mêmes proportions. Ils ne sont que quelques-uns à dire publiquement leur soutien envers lui. Pour des raisons relativement proches. C’est nouveau. Alors qu’il ne lui avait jamais démontré une quelconque admiration publique, Jean-Luc Mélenchon a dit comprendre, samedi, l’action de Vladimir Poutine en Crimée. En marge d’une manifestation, il a expliqué qu’il était, selon lui, « absolument prévisible » que la Russie prenne « des mesures de protection » dans la péninsule de la Mer noire, face au nouveau pouvoir ukrainien, qu’il qualifie de « putschiste ». « Nous Français, n’avons rien à faire dans une histoire pareille, nous n’avons rien à  faire à  encourager les provocations contre les Russes, cela dit sans sympathie pour le gouvernement russe », a-t-il ajouté, expliquant que, si la révolte ukrainienne est « légitime », les Etats-Unis ont payé des hommes pour qu’ils déstabilisent cette insurrection. Des « national-socialistes », de surcroît, c’est-à-dire des « nazis ». « La nation russe ne peut admettre que les Nord-Américains et l’Otan s’installent à leurs portes », ajoute-t-il.  En somme, si Mélenchon comprend cette action russe, c’est parce qu’il se méfie du jeu américain et européen dans cette crise. En outre, il dit bien ne pas avoir de « sympathie », pour Poutine. Comme il le disait déjà durant la campagne présidentielle de 2012. Voilà un soutien indéfectible : Marine Le Pen. Elle avait clamé son « admiration » dans un entretien en octobre 2011 au quotidien russe Kommersant. « Je ne cache pas que, dans une certaine mesure, j’admire Vladimir Poutine. Il commet des erreurs, mais qui n’en commet pas? La situation en Russie n’est pas facile, et on ne peut pas régler rapidement les problèmes issus de la chute de l’URSS », déclarait-elle alors. Depuis, elle l’a soutenu sur le dossier syrien, ou sur le mariage homosexuel. En juin dernier, elle avait été reçue avec les honneurs à Moscou. Deux de ses plus proches conseillers, Aymeric Chauprade et Ludovic de Danne, sont des russophiles extrêmes. Vladimir Poutine est une figure appréciée au sein de l’extrême droite française. Les raisons : son nationalisme assumé, son conservatisme et ses guerres contre les minorités musulmanes.

 

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