Archive pour le Tag 'Poutine'

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Chantage de Poutine qui veut livrer des armes pour déstabiliser l’Occident

Chantage de Poutine qui veut livrer des armes pour déstabiliser l’Occident

 

De toute évidence constate une certaine nervosité chez Poutine qui affirme que la Russie a déjà tué de nombreux conseillers militaires étrangers en Ukraine alors qu’en réalité pour l’instant ils sont  relativement peu nombreux même si effectivement la décision a été prise d’en renforcer le contingent notamment de la part de la France. Maintenant il promet de donner des armes à des pays tiers pour déstabiliser les intérêts de l’Occident. Bref les les actions d’intoxication et de déstabilisation de la part de la Russie continuent à l’échelle de la planète. Cela démontre quand même l’inquiétude du Kremlin vis-à-vis des nouvelles armes de longue portée qui seront bientôt à disposition de l’Ukraine pour frapper directement en Russie d’où partent les assauts d’artillerie contre l’Ukraine

 

Oubliant qu’il est l’agresseur contre l’Ukraine Poutine a déclaré «Si quelqu’un considère possible de fournir de telles armes dans la zone de combats pour frapper notre territoire (…), pourquoi n’aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du même type dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie?»

Le président russe a aussi réaffirmé que des instructeurs militaires occidentaux «se trouvent déjà en Ukraine, et y subissent des pertes» qu’ils gardent secrètes. !«Ils sont présents sur le territoire de l’Ukraine et, malheureusement pour eux, ils subissent des pertes. Les États-Unis et les États européens préfèrent garder le silence», a-t-il affirmé lors de cette rencontre organisée en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie).

 

80e anniversaire du Débarquement : Poutine pas invité

 80e anniversaire du Débarquement : Poutine pas invité

L’Élysée a tenu à faire savoir que Poutine ne serait pas invité pour le 80è anniversaire du débarquement en Normandie. Une déclaration qui se veut vraisemblablement une preuve de fermeté. En vérité pas un grand courage dans la mesure où d’abord Poutine n’aurait pas accepté de ce déplacer ensuite parce que le dictateur russe et sous le coup d’une procédure au tribunal pénal international.

De toute manière si les circonstances l’avaient permis la venue de Poutine n’aurait pas été très opportune tellement le dictateur et fauteur de troubles politiques et guerriers non seulement en Europe de l’Est mais un peu partout dans le monde y compris en Afrique

«Les conditions ne sont pas réunies compte-tenu de la guerre d’agression que mène la Russie contre l’Ukraine et qui s’est encore intensifiée ces dernières semaines», a indiqué la présidence française.

La Russie n’a donc pas été invitée aux cérémonies du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie, le 6 juin, en raison de sa «guerre d’agression» contre l’Ukraine, a annoncé jeudi l’Elysée.

«Il n’y aura pas de délégation russe. Les conditions ne sont pas réunies compte-tenu de la guerre d’agression que mène la Russie contre l’Ukraine et qui s’est encore intensifiée ces dernières semaines», a indiqué la présidence française.

Politique: POUTINE et XI JINPING, dictateurs et « apôtres » de la paix !

Politique- : POUTINE et XI JINPING, dictateurs et  « apôtres » de la paix !

Il y a évidemment de quoi sourire si la situation géopolitique internationale n’était pas aussi grave à écouter les deux leaders se considérer comme des apôtres de la paix. Il y a au moins une chose facile à décrypter dans les dictatures, c’est qu’en général elles disent à peu près le contraire de ce qu’elles pensent. En réalité, les deux puissances ne cessent de semer la pagaille démocratique et politique partout. Les deux puissances ne sont en fait que des dictatures conduites par deux leaders fous ( Des centaines de milliers de morts à leur actif) qui causent par ailleurs de graves dégâts au progrès économique et social de leur pays. Sans parler de la confiscation de la richesse par leurs courtisans.

La Russie agit sans doute médiatiquement et physiquement avec beaucoup de vacarme en Europe bien sûr mais dans la plupart des parties du monde comme en Afrique. L’action de la Chine est plus pernicieuse, elle utilise la corruption et la  déstabilisation économique et politique. Deux puissances impérialistes qui visent aussi à s’approprier surtout pour la Chine les ressources naturelles mondiales ( comme en Nouvelle-Calédonie par exemple).

Ce qui constitue leur force aujourd’hui à savoir un pouvoir dictatorial sans limite constitue tout autant leurs faiblesses du fait de la mise en tutelle de l’économie et de la démocratie.

Le rapprochement Chine-Russie est un facteur de «stabilité» et de «paix» dans le monde, ont affirmé sans rire  les deux dirigeants à l’occasion de leur 43e rencontre officielle, défiant les critiques occidentales qui dénoncent un nouvel axe autoritaire.

Limousine noire, réception en fanfare dans le grand hall du Peuple et dîner de gala ont accueilli le «vieil ami» Poutine pour célébrer 75 ans de relations diplomatiques sino-russes ayant prospéré dans l’adversité «malgré le vent et la pluie», a souligné Xi. La connivence entre les deux géants eurasiatiques, longtemps adversaires à travers les siècles, s’explique par leur détermination à se «soutenir mutuellement» sur les «intérêts essentiels de chacun».  

Même cet objectif est une tartuferie car le véritable objectif de la Chine est de vassaliser la Russie.

Politique et Tartuferie diplomatique : POUTINE et XI JINPING « apôtres » de la paix !

Politique et Tartuferie diplomatique : POUTINE et XI JINPING « apôtres » de la paix !

Il y a évidemment de quoi sourire si la situation géopolitique internationale n’était pas aussi grave à écouter les deux leaders se considérer comme des apôtres de la paix. Il y a au moins une chose facile à décrypter dans les dictatures, c’est qu’en général elles disent à peu près le contraire de ce qu’elles pensent. En réalité, les deux puissances ne cessent de semer la pagaille démocratique et politique partout. Les deux puissances ne sont en fait que des dictatures conduites par deux leaders fous ( Des centaines de milliers de morts à leur actif) qui causent par ailleurs de graves dégâts au progrès économique et social de leur pays. Sans parler de la confiscation de la richesse par leurs courtisans.

La Russie agit sans doute médiatiquement et physiquement avec beaucoup de vacarme en Europe bien sûr mais dans la plupart des parties du monde comme en Afrique. L’action de la Chine est plus pernicieuse, elle utilise la corruption et la  déstabilisation économique et politique. Deux puissances impérialistes qui visent aussi à s’approprier surtout pour la Chine les ressources naturelles mondiales ( comme en Nouvelle-Calédonie par exemple).

Ce qui constitue leur force aujourd’hui à savoir un pouvoir dictatorial sans limite constitue tout autant leurs faiblesses du fait de la mise en tutelle de l’économie et de la démocratie.

Le rapprochement Chine-Russie est un facteur de «stabilité» et de «paix» dans le monde, ont affirmé sans rire  les deux dirigeants à l’occasion de leur 43e rencontre officielle, défiant les critiques occidentales qui dénoncent un nouvel axe autoritaire.

Limousine noire, réception en fanfare dans le grand hall du Peuple et dîner de gala ont accueilli le «vieil ami» Poutine pour célébrer 75 ans de relations diplomatiques sino-russes ayant prospéré dans l’adversité «malgré le vent et la pluie», a souligné Xi. La connivence entre les deux géants eurasiatiques, longtemps adversaires à travers les siècles, s’explique par leur détermination à se «soutenir mutuellement» sur les «intérêts essentiels de chacun».  

Même cet objectif est une tartuferie car le véritable objectif de la Chine est de vassaliser la Russie.

 

Tartuferie diplomatique : POUTINE et XI JINPING « apôtres » de la paix !

Tartuferie diplomatique : POUTINE et XI JINPING « apôtres » de la paix !

Il y a évidemment de quoi sourire si la situation géopolitique internationale n’était pas aussi grave à écouter les deux leaders se considérer comme des apôtres de la paix. Il y a au moins une chose facile à décrypter dans les dictatures, c’est qu’en général elles disent à peu près le contraire de ce qu’elles pensent. En réalité, les deux puissances ne cessent de semer la pagaille démocratique et politique partout. Les deux puissances ne sont en fait que des dictatures conduites par deux leaders fous ( Des cen taines de milliers de morts à leur actif) qui causent par ailleurs de graves dégâts au progrès économique et social de leur pays. Sans parler de la confiscation de la richesse par leurs courtisans.

La Russie agit sans doute médiatiquement et physiquement avec beaucoup de vacarme en Europe bien sûr mais dans la plupart des parties du monde comme en Afrique. L’action de la Chine est plus pernicieuse, elle utilise la corruption et la  déstabilisation économique et politique. Deux puissances impérialistes qui visent aussi à s’approprier surtout pour la Chine les ressources naturelles mondiales ( comme en Nouvelle-Calédonie par exemple).

Ce qui constitue leur force aujourd’hui à savoir un pouvoir dictatorial sans limite constitue tout autant leurs faiblesses du fait de la mise en tutelle de l’économie et de la démocratie.

Le rapprochement Chine-Russie est un facteur de «stabilité» et de «paix» dans le monde, ont affirmé sans rire  les deux dirigeants à l’occasion de leur 43e rencontre officielle, défiant les critiques occidentales qui dénoncent un nouvel axe autoritaire.

Limousine noire, réception en fanfare dans le grand hall du Peuple et dîner de gala ont accueilli le «vieil ami» Poutine pour célébrer 75 ans de relations diplomatiques sino-russes ayant prospéré dans l’adversité «malgré le vent et la pluie», a souligné Xi. La connivence entre les deux géants eurasiatiques, longtemps adversaires à travers les siècles, s’explique par leur détermination à se «soutenir mutuellement» sur les «intérêts essentiels de chacun».  

Même cet objectif est une tartuferie car le véritable objectif de la Chine est de vassaliser la Russie.

 

Présence de l’ambassadeur de France à l’investiture de Poutine !

Présence de l’ambassadeur de France à l’investiture de  Poutine !

 

La présence de l’ambassadeur de France, Pierre Lévy, parmi les rares diplomates occidentaux ayant accepté d’assister à la cérémonie d’investiture du président Vladimir Poutine, à Moscou, mardi 7 mai, avait de quoi surprendre, pour plusieurs raisons.( édito du « Monde »)

La première est que l’élection grâce à laquelle M. Poutine a obtenu un cinquième mandat présidentiel par 88,5 % des voix, du 15 au 17 mars, s’est déroulée dans des conditions si peu démocratiques que la France, comme la plupart des pays occidentaux, s’est contentée d’en prendre acte, soulignant que les électeurs russes avaient été privés d’un véritable choix et condamnant fermement le contexte de répression dans lequel elle s’est tenue. Pour mémoire, l’opposant Alexeï Navalny était mort un mois plus tôt en prison, mi-février, dans des conditions qui n’ont jamais été éclaircies – M. Lévy avait d’ailleurs assisté, avec ses collègues occidentaux, aux funérailles de l’opposant à Moscou. Il est donc d’autant plus paradoxal que la France envoie son ambassadeur cautionner, par sa présence, une élection dont elle a réprouvé les conditions.

La deuxième raison est que l’immense majorité des pays occidentaux ont boycotté cette cérémonie. Hormis la France, aucun pays du G7 n’était représenté. Pour ce qui concerne les pays de l’Union européenne (UE), l’ambassadeur de France s’est retrouvé en compagnie de ses seuls collègues de Hongrie, de Slovaquie – dont la complaisance à l’égard de Moscou est connue –, de Malte, de Chypre et de Grèce.

L’ambassadeur de l’UE est resté ostensiblement chez lui. L’Allemagne a, pour sa part, choisi de rappeler son ambassadeur à Berlin pour consultations afin de marquer sa condamnation de cyberattaques attribuées à la Russie. A un moment où la France ne cesse de plaider et de promouvoir l’unité européenne, rompre ainsi les rangs revient à donner un signal de division incompréhensible. Les médias d’Etat russes ne se sont pas privés de le souligner.

La troisième raison est que, la veille de la cérémonie d’investiture, le même ambassadeur de France avait été convoqué au ministère russe des affaires étrangères, pour la troisième fois depuis le début de l’année 2024, pour se voir reprocher la politique « provocatrice » des autorités françaises. Le Quai d’Orsay avait opportunément dénoncé ce « détournement des canaux diplomatiques à des fins de manipulation de l’information et d’intimidation ». Honorer le Kremlin de sa présence vingt-quatre heures après s’être fait tancer par son gouvernement est une étrange façon de manifester l’indignation de la France.

La quatrième raison, enfin, et pas la moindre, est que ce président intronisé mardi tel un tsar par le patriarche Kirill a, le 24 février 2022, fait envahir l’Ukraine, un Etat indépendant, sans raison et mène depuis une guerre d’agression à grande échelle qui secoue tout le continent européen. Une cinquantaine de pays, dont la France, sont engagés dans l’aide militaire à l’Ukraine contre la Russie. M. Poutine fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre.

Politique-Poutine contre la France

Politique-Poutine contre la France

Un grand reporter, Patrick Forestier,  couvrant les principaux conflits d’Afrique, d’ex-URSS et du Moyen-Orient depuis quarante ans raconte comment le Kremlin pousse ses pions en Afrique au détriment de la France. Il considère cette dernière, gangrenée par ses relais d’influence, comme un des principaux obstacles à son ambition néo-impériale.(papier des Echos)

Restaurer la grandeur de la Russie impériale. Telle est la mission quasi mystique que s’est fixée Vladimir Poutine et que décrit Patrick Forestier, qui a couvert de nombreux conflits aux quatre coins du monde depuis quatre décennies pour « Paris Match » et pour la télévision. Un récit captivant sur la guerre « secrète et hybride » menée contre un Occident « pusillanime et dégénéré » que méprise celui qu’on présente abusivement comme un maître espion, alors qu’il s’est contenté de surveiller des dissidents en RDA jadis.

Cette revanche sur l’effondrement de l’URSS passe par l’Afrique, théâtre d’affrontement avec les Etats-Unis et la France, perçue à la fois comme le maillon faible de l’Alliance atlantique et un obstacle sur le continent. De la Libye au Tchad, en passant par le Mali, le Liban ou le Burkina Faso, Poutine use de tous les leviers possibles, élimination des gêneurs, corruption, usines à trolls russes, espions et propagandistes. En s’appuyant sur la rancoeur envers l’ex-puissance coloniale d’Africains semblant ignorer que la Russie s’y entend en matière de pillage de ressources ou de sujétion.

Mais l’affrontement se joue aussi, voire surtout, en Europe, notamment avec l’invasion de l’Ukraine, une nation qui n’existe pas vraiment selon le maître du Kremlin, ce que dément visiblement la farouche résistance ukrainienne. Une inversion de réalité dont le président russe est coutumier. Poutine prétend ainsi que son pays, pourtant doté de 6.000 ogives nucléaires et où aucun soldat étranger ne s’est aventuré depuis 1944, serait menacé.

Le chapitre sans doute le plus intéressant détaille la stratégie d’entrisme et d’influence du Kremlin en France. Agents stipendiés ou « idiots utiles », ex-généraux, universitaires, diplomates, journalistes, hommes d’affaires profitant de connivences en Russie, think tanks à client unique sentant la vodka, associations « amicales », experts discrédités par leur conviction jusqu’au 23 février 2022 que Poutine n’envahirait pas l’Ukraine relaient assidûment les éléments de langage du Kremlin.

Etrillant au passage les partis La France insoumise et le Rassemblement national, qui proposent de négocier avec un Poutine n’ayant jamais respecté aucun engagement depuis quinze ans, mais aussi des cadres Les Républicains, notamment Nicolas Sarkozy, l’ouvrage s’étonne de voir tant de prétendument patriotes et de gaullistes se montrer indulgents envers un régime nous menaçant régulièrement d’anéantissement nucléaire. Il rappelle qu’on peut « critiquer à raison le wokisme, les dirigeants européens, l’immigration ou le recul des valeurs familiales, sans pour autant se jeter dans les bras du Kremlin ».

 

POUTINE CONTRE LA FRANCE, UN GRAND REPORTER AU COEUR DES GUERRES DU KREMLIN »

essai

de Patrick Forestier. Editions Le Cherche Midi, 348 pages, 21 euros.

La guerre : un impératif pour que Poutine se maintienne au pouvoir

La guerre : un impératif  pour que Poutine se maintienne au pouvoir

 

Pour le régime de Poutine comme pour son économie, la guerre en Ukraine est devenue un leitmotiv. Sans la guerre ou la victoire, Poutine ne peut espérer maintenir son pouvoir. Sans la guerre, son économie doit complètement revoir son modèle de croissance développé à marche forcée après le début de la guerre en Ukraine en février 2022. Par Victor Warhem, représentant du Centre de Politique Européenne en France dans « la Tribune » (*).

Les incitations sont là. La Russie va continuer à attaquer l’Ukraine et semble même désormais se préparer à attaquer l’OTAN. La probabilité qu’elle passe de nouveau à l’offensive sur le théâtre d’opérations ukrainien est très élevée.

Pendant ce temps-là, les Européens discutent. Ils discutent notamment d’un passage à l’économie de guerre, mais sans pour l’heure y mettre véritablement les moyens, ce qui retarde notamment la livraison d’aide militaire promise à l’Ukraine.

Pourtant, si Donald Trump et les Républicains décident de durablement stopper l’envoi d’aide militaire à l’Ukraine alors que les États-Unis en ont été le plus grand pourvoyeur depuis 2022 – à hauteur de plus de 42 Md € délivrés, contre moins de 40 pour les Européens -, l’Europe doit se doter des capacités de production pour faire face à la flambée des besoins. Sans quoi – et c’est peut-être le calcul machiavélique des Républicains – les Européens devront faire face à l’explosion de la demande d’aide en achetant essentiellement … américain. Le tout à des frais parfois très élevés compte tenu des taux d’intérêt actuels. Si tant est que les marchés mondiaux soient suffisamment fournis.

Avec le Programme industriel de Défense européenne présenté le 5 mars dernier, la Commission européenne met 1,5 milliard d’euros sur la table pour améliorer la visibilité des commandes publiques des bases industrielles et technologiques de défenses (BITD) européennes. Assez pour accélérer le passage à l’économie de guerre ? Pas assez pour y parvenir rapidement, alors qu’il y a urgence à pouvoir répondre aux besoins ukrainiens. Il faudrait en effet considérablement élever le niveau de commande publique en Europe à moyen long terme, et ce dès maintenant, pour que les investissements dans les BITD européennes puissent soutenir une cadence d’aide militaire bien plus élevée.

Nous pourrions, comme souvent, être attentistes. Considérer que l’allié américain ne va pas manquer à ses obligations, qu’il est au final normal d’acheter massivement américain si nous devons faire face au déluge de feu russe en Ukraine en raison de notre partenariat otanien. Par ailleurs, répartir équitablement les fonds européens entre les BITD nationales serait un casse-tête tant les intérêts divergent. Donc moins de frais, moins de dettes, moins de problèmes pourraient penser certains. Mais plus de sueurs froides malgré tout, si l’allié américain continue d’instrumentaliser notre dépendance militaire à son égard, avec le risque, à terme, de ne pas avoir de véritables capacités de défense européennes dans les heures les plus sombres.

Être attentiste n’est donc pas une solution responsable, loin de là. En retardant l’inéluctable, nous commettons une grave erreur. Une nouvelle offensive russe d’ici l’été pourrait s’avérer être une vraie occasion manquée pour le continent européen. C’est aujourd’hui qu’il faut agir pour permettre aux BITD européennes de passer à l’économie de guerre. Pas dans six mois, ni même dans trois. Aujourd’hui.

Le gouvernement estonien soutenu par le président Macron a évoqué l’idée d’un nouvel emprunt européen à hauteur de 100 milliards d’euros. Il est également possible d’imaginer baisser les taux d’intérêt afin de faciliter une hausse de l’endettement des pays qui en ont déjà un niveau élevé, mais c’est une décision qui ne revient pas aux chefs d’État et de gouvernement. Enfin, il serait aussi éventuellement possible de liquider le stock d’actifs russes gelés en Europe, même si cela peut s’avérer difficile juridiquement. Ainsi, de manière réaliste, la seule vraie solution qui s’impose et qui doit être débattue au plus haut niveau est celle d’un emprunt européen de grande ampleur.

Les dividendes de la paix sont bel et bien derrière nous. Place aux « emprunts de la paix ». Saisissons donc l’occasion de cette nécessité de réarmement massive pour construire une Europe de la défense partageant une même vision stratégique, des systèmes d’armement communs et européens, ainsi que des forces militaires capables de travailler en symbiose.

Le temps presse, et l’Ukraine ne doit pas perdre. Prenons d’ores et déjà les solutions qui s’imposent pour que la Russie soit arrêtée.
(*) Victor Warhem a pris ses fonctions au CEP à Paris en juillet 2019. Diplômé en économie de Sciences Po Paris et de la Paris School of Economics, il est spécialisé dans les questions financières et macroéconomiques. Il est depuis septembre 2023 représentant du Centre de Politique Européenne en France.

Poutine : malin mais pas intelligent ( Zelinski).

Poutine : malin mais pas intelligent ( Zelinski).

 

 

Pour repousser les forces russes, l’Ukraine a besoin de « plus d’armes », selon le président ukrainien. « Nous avons perdu six mois ». Alors qu’un vaste programme d’aide militaire à l’Ukraine d’un montant de 60 milliards de dollars est bloqué au Congrès américain depuis plusieurs mois, le président ukrainien a assuré ce vendredi 29 mars que sans ce soutien son pays devra « reculer » devant la Russie.Le président ukrainien estime que Poutine est rusé mais pas très intelligent. Ce que confirme d’ailleurs son passé scolaire et sa fonction de petits fonctionnaires en Allemagne de l’Est.Poutine jusque-là aura surtout réussi à faire des victimes en Ukraine sans gagner la guerre et permis de réveiller l’OTAN en Europe

 

Comme riposte aux bombardements russes et avec l’espoir d’établir une dissuasion, l’Ukraine a frappé plusieurs sites énergétiques russes ces dernières semaines. La réaction américaine à ces actions « n’a pas été positive », a reconnu le président ukrainien.

Mais il s’en est aussi défendu: « nous avons utilisé nos drones. Personne ne peut nous dire qu’on ne pouvait pas. (…) S’il n’existe pas de défense aérienne pour protéger notre système énergétique et que les Russes l’attaquent, ma question est la suivante: pourquoi ne pouvons-nous pas y répondre? Leur société doit apprendre à vivre sans essence, sans diesel, sans électricité… C’est équitable ».

Volodymyr Zelensky estime que Joe Biden est « prudent » dans la fourniture d’armes car « il se méfie d’une attaque nucléaire russe ». Mais pour le président ukrainien, Vladimir Poutine ne prendrait pas le risque d’un conflit nucléaire, même s’il reconnaît qu’il est « fou » et que « personne au monde ne peut vous dire à 100% ce qu’il fera ».

  »Poutine est rusé, mais il n’est pas intelligent. Quand on se bat avec une personne intelligente, c’est un combat avec des règles. Mais quand on se bat avec une personne rusée, c’est toujours dangereux », a-t-il ajouté.

État de guerre permanent : une nécessité pour que Poutine se maintienne au pouvoir

État de guerre permanent : une nécessité pour que Poutine se maintienne au pouvoir
Pour le régime de Poutine comme pour son économie, la guerre en Ukraine est devenue un leitmotiv. Sans la guerre ou la victoire, Poutine ne peut espérer maintenir son pouvoir. Sans la guerre, son économie doit complètement revoir son modèle de croissance développé à marche forcée après le début de la guerre en Ukraine en février 2022. Par Victor Warhem, représentant du Centre de Politique Européenne en France dans « la Tribune » (*).

Les incitations sont là. La Russie va continuer à attaquer l’Ukraine et semble même désormais se préparer à attaquer l’OTAN. La probabilité qu’elle passe de nouveau à l’offensive sur le théâtre d’opérations ukrainien est très élevée.

Pendant ce temps-là, les Européens discutent. Ils discutent notamment d’un passage à l’économie de guerre, mais sans pour l’heure y mettre véritablement les moyens, ce qui retarde notamment la livraison d’aide militaire promise à l’Ukraine.

Pourtant, si Donald Trump et les Républicains décident de durablement stopper l’envoi d’aide militaire à l’Ukraine alors que les États-Unis en ont été le plus grand pourvoyeur depuis 2022 – à hauteur de plus de 42 Md € délivrés, contre moins de 40 pour les Européens -, l’Europe doit se doter des capacités de production pour faire face à la flambée des besoins. Sans quoi – et c’est peut-être le calcul machiavélique des Républicains – les Européens devront faire face à l’explosion de la demande d’aide en achetant essentiellement … américain. Le tout à des frais parfois très élevés compte tenu des taux d’intérêt actuels. Si tant est que les marchés mondiaux soient suffisamment fournis.

Avec le Programme industriel de Défense européenne présenté le 5 mars dernier, la Commission européenne met 1,5 milliard d’euros sur la table pour améliorer la visibilité des commandes publiques des bases industrielles et technologiques de défenses (BITD) européennes. Assez pour accélérer le passage à l’économie de guerre ? Pas assez pour y parvenir rapidement, alors qu’il y a urgence à pouvoir répondre aux besoins ukrainiens. Il faudrait en effet considérablement élever le niveau de commande publique en Europe à moyen long terme, et ce dès maintenant, pour que les investissements dans les BITD européennes puissent soutenir une cadence d’aide militaire bien plus élevée.

Nous pourrions, comme souvent, être attentistes. Considérer que l’allié américain ne va pas manquer à ses obligations, qu’il est au final normal d’acheter massivement américain si nous devons faire face au déluge de feu russe en Ukraine en raison de notre partenariat otanien. Par ailleurs, répartir équitablement les fonds européens entre les BITD nationales serait un casse-tête tant les intérêts divergent. Donc moins de frais, moins de dettes, moins de problèmes pourraient penser certains. Mais plus de sueurs froides malgré tout, si l’allié américain continue d’instrumentaliser notre dépendance militaire à son égard, avec le risque, à terme, de ne pas avoir de véritables capacités de défense européennes dans les heures les plus sombres.

Être attentiste n’est donc pas une solution responsable, loin de là. En retardant l’inéluctable, nous commettons une grave erreur. Une nouvelle offensive russe d’ici l’été pourrait s’avérer être une vraie occasion manquée pour le continent européen. C’est aujourd’hui qu’il faut agir pour permettre aux BITD européennes de passer à l’économie de guerre. Pas dans six mois, ni même dans trois. Aujourd’hui.

Le gouvernement estonien soutenu par le président Macron a évoqué l’idée d’un nouvel emprunt européen à hauteur de 100 milliards d’euros. Il est également possible d’imaginer baisser les taux d’intérêt afin de faciliter une hausse de l’endettement des pays qui en ont déjà un niveau élevé, mais c’est une décision qui ne revient pas aux chefs d’État et de gouvernement. Enfin, il serait aussi éventuellement possible de liquider le stock d’actifs russes gelés en Europe, même si cela peut s’avérer difficile juridiquement. Ainsi, de manière réaliste, la seule vraie solution qui s’impose et qui doit être débattue au plus haut niveau est celle d’un emprunt européen de grande ampleur.

Les dividendes de la paix sont bel et bien derrière nous. Place aux « emprunts de la paix ». Saisissons donc l’occasion de cette nécessité de réarmement massive pour construire une Europe de la défense partageant une même vision stratégique, des systèmes d’armement communs et européens, ainsi que des forces militaires capables de travailler en symbiose.

Le temps presse, et l’Ukraine ne doit pas perdre. Prenons d’ores et déjà les solutions qui s’imposent pour que la Russie soit arrêtée.

 
(*) Victor Warhem a pris ses fonctions au CEP à Paris en juillet 2019. Diplômé en économie de Sciences Po Paris et de la Paris School of Economics, il est spécialisé dans les questions financières et macroéconomiques. Il est depuis septembre 2023 représentant du Centre de Politique Européenne en France.

La guerre : une nécessité pour que Poutine se maintienne pouvoir

La guerre : une nécessité pour que Poutine se maintienne pouvoir

 Pour le régime de Poutine comme pour son économie, la guerre en Ukraine est devenue un leitmotiv. Sans la guerre ou la victoire, Poutine ne peut espérer maintenir son pouvoir. Sans la guerre, son économie doit complètement revoir son modèle de croissance développé à marche forcée après le début de la guerre en Ukraine en février 2022. Par Victor Warhem, représentant du Centre de Politique Européenne en France dans « la Tribune » (*).

Les incitations sont là. La Russie va continuer à attaquer l’Ukraine et semble même désormais se préparer à attaquer l’OTAN. La probabilité qu’elle passe de nouveau à l’offensive sur le théâtre d’opérations ukrainien est très élevée.

Pendant ce temps-là, les Européens discutent. Ils discutent notamment d’un passage à l’économie de guerre, mais sans pour l’heure y mettre véritablement les moyens, ce qui retarde notamment la livraison d’aide militaire promise à l’Ukraine.

Pourtant, si Donald Trump et les Républicains décident de durablement stopper l’envoi d’aide militaire à l’Ukraine alors que les États-Unis en ont été le plus grand pourvoyeur depuis 2022 – à hauteur de plus de 42 Md € délivrés, contre moins de 40 pour les Européens -, l’Europe doit se doter des capacités de production pour faire face à la flambée des besoins. Sans quoi – et c’est peut-être le calcul machiavélique des Républicains – les Européens devront faire face à l’explosion de la demande d’aide en achetant essentiellement … américain. Le tout à des frais parfois très élevés compte tenu des taux d’intérêt actuels. Si tant est que les marchés mondiaux soient suffisamment fournis.

Avec le Programme industriel de Défense européenne présenté le 5 mars dernier, la Commission européenne met 1,5 milliard d’euros sur la table pour améliorer la visibilité des commandes publiques des bases industrielles et technologiques de défenses (BITD) européennes. Assez pour accélérer le passage à l’économie de guerre ? Pas assez pour y parvenir rapidement, alors qu’il y a urgence à pouvoir répondre aux besoins ukrainiens. Il faudrait en effet considérablement élever le niveau de commande publique en Europe à moyen long terme, et ce dès maintenant, pour que les investissements dans les BITD européennes puissent soutenir une cadence d’aide militaire bien plus élevée.

Nous pourrions, comme souvent, être attentistes. Considérer que l’allié américain ne va pas manquer à ses obligations, qu’il est au final normal d’acheter massivement américain si nous devons faire face au déluge de feu russe en Ukraine en raison de notre partenariat otanien. Par ailleurs, répartir équitablement les fonds européens entre les BITD nationales serait un casse-tête tant les intérêts divergent. Donc moins de frais, moins de dettes, moins de problèmes pourraient penser certains. Mais plus de sueurs froides malgré tout, si l’allié américain continue d’instrumentaliser notre dépendance militaire à son égard, avec le risque, à terme, de ne pas avoir de véritables capacités de défense européennes dans les heures les plus sombres.

Être attentiste n’est donc pas une solution responsable, loin de là. En retardant l’inéluctable, nous commettons une grave erreur. Une nouvelle offensive russe d’ici l’été pourrait s’avérer être une vraie occasion manquée pour le continent européen. C’est aujourd’hui qu’il faut agir pour permettre aux BITD européennes de passer à l’économie de guerre. Pas dans six mois, ni même dans trois. Aujourd’hui.

Le gouvernement estonien soutenu par le président Macron a évoqué l’idée d’un nouvel emprunt européen à hauteur de 100 milliards d’euros. Il est également possible d’imaginer baisser les taux d’intérêt afin de faciliter une hausse de l’endettement des pays qui en ont déjà un niveau élevé, mais c’est une décision qui ne revient pas aux chefs d’État et de gouvernement. Enfin, il serait aussi éventuellement possible de liquider le stock d’actifs russes gelés en Europe, même si cela peut s’avérer difficile juridiquement. Ainsi, de manière réaliste, la seule vraie solution qui s’impose et qui doit être débattue au plus haut niveau est celle d’un emprunt européen de grande ampleur.

Les dividendes de la paix sont bel et bien derrière nous. Place aux « emprunts de la paix ». Saisissons donc l’occasion de cette nécessité de réarmement massive pour construire une Europe de la défense partageant une même vision stratégique, des systèmes d’armement communs et européens, ainsi que des forces militaires capables de travailler en symbiose.

Le temps presse, et l’Ukraine ne doit pas perdre. Prenons d’ores et déjà les solutions qui s’imposent pour que la Russie soit arrêtée.

 

(*) Victor Warhem a pris ses fonctions au CEP à Paris en juillet 2019. Diplômé en économie de Sciences Po Paris et de la Paris School of Economics, il est spécialisé dans les questions financières et macroéconomiques. Il est depuis septembre 2023 représentant du Centre de Politique Européenne en France.

Attentat Russie : Poutine reconnaît enfin la responsabilité de l’État islamique

Attentat Russie : Poutine reconnaît enfin la responsabilité de l’État islamique

Il aura fallu trois jours pour que Poutine reconnaisse enfin la responsabilité de l’État islamique même s’il maintient de vagues liens de  avec l’Ukraine. Pourtant la plupart des pays avaient dénoncé par avance toute instrumentalisation de cette affaire et toute relation avec l’Ukraine. Cela d’autant plus que la Russie avait été prévenue par les renseignements américains. Malheureusement toujours isolé dans sa tour d’ivoire, Poutine avait méprisé cette information.

C’est un coup dur pour les services de renseignements de Poutine préoccupés surtout de corruption, de répression en interne et de règlement de comptes en Ukraine. C’est aussi un coup dur pour Poutine qui démontre ainsi sa fragilité au sein même de ce « sud global  » très ambigu caractérisé par les régimes politiques essentiellement autoritaires.

«Nous savons que (ce) crime a été commis par des islamistes radicaux ayant une idéologie contre laquelle le monde islamique se bat lui-même depuis des siècles», a-t-il déclaré lors d’une réunion gouvernementale. «Ce qui nous intéresse, c’est le commanditaire» a déclaré Poutine n’écartant pas les liens avec l’Ukraine. Pourtant la plupart des pays dans le monde admettent la responsabilité de l’État islamique qui a d’ailleurs revendiqué l’attentat.

La lutte contre le terrorisme «nécessite une coopération internationale totale», a estimé lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, mais celle-ci «n’existe pas du tout». Le président français Emmanuel Macron a quant à lui assuré avoir proposé à Moscou «une coopération accrue» sur le sujet, précisant que la branche de l’EI «impliquée» dans l’attaque de vendredi avait mené ces derniers mois «plusieurs tentatives» sur le sol français.

Politique-Durcir le ton face à Poutine

Politique-

Politique-Durcir le ton face à Poutine

Le Premier ministre, interrogé par BFMTV sur le durcissement de Paris vis-à-vis de la Russie ces dernières semaines, a été clair: « Face à un pays qui durcit lui-même son agression en direction d’un pays souverain qui est l’Ukraine, qui laisse faire les exactions dont je parlais en Arménie et qui par ailleurs durcit aussi ses positions vis-à-vis de la France et d’autres pays européens, oui, je pense qu’il faut assumer. »
Le premier ministre inscrire ainsi ses propos dans la même ligne que le président qui est intervenu récemment à la télé. Dès le début de sa prise de parole, Emmanuel Macron avait déclaré  un ton solennel. «La Russie a lancé une guerre complète, . Nous avons un objectif : la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre.» Rappelant avoir aidé l’Ukraine depuis plus de deux ans, le chef de l’État a affirmé que «si les choses devaient dégénérer, ce ne serait que de la responsabilité de la Russie.» Face à un Vladimir Poutine qui a «franchi toutes les limites», «si nous lui disions naïvement que nous n’irions pas plus loin que ceci ou cela, à ce moment, nous ne déciderions pas la paix, on déciderait déjà la défaite.» Selon Emmanuel Macron, est menée «une guerre existentielle» à la fois à «la France» et «l’Europe.».
Le président avait déclaré  que « rien ne doit être exclu » concernant l’envoi de soldats occidentaux en Ukraine.

La déclaration a plusieurs fois été assumée par le président de la République, précisant que la France ne mènerait « jamais » d’offensive et que la question ne se posait pas actuellement.

Durcir le ton face à Poutine

Durcir le ton face à Poutine

Le Premier ministre, interrogé par BFMTV sur le durcissement de Paris vis-à-vis de la Russie ces dernières semaines, a été clair: « Face à un pays qui durcit lui-même son agression en direction d’un pays souverain qui est l’Ukraine, qui laisse faire les exactions dont je parlais en Arménie et qui par ailleurs durcit aussi ses positions vis-à-vis de la France et d’autres pays européens, oui, je pense qu’il faut assumer. »
Le premier ministre inscrire ainsi ses propos dans la même ligne que le président qui est intervenu récemment à la télé. Dès le début de sa prise de parole, Emmanuel Macron avait déclaré  un ton solennel. «La Russie a lancé une guerre complète, . Nous avons un objectif : la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre.» Rappelant avoir aidé l’Ukraine depuis plus de deux ans, le chef de l’État a affirmé que «si les choses devaient dégénérer, ce ne serait que de la responsabilité de la Russie.» Face à un Vladimir Poutine qui a «franchi toutes les limites», «si nous lui disions naïvement que nous n’irions pas plus loin que ceci ou cela, à ce moment, nous ne déciderions pas la paix, on déciderait déjà la défaite.» Selon Emmanuel Macron, est menée «une guerre existentielle» à la fois à «la France» et «l’Europe.».
Le président avait déclaré  que « rien ne doit être exclu » concernant l’envoi de soldats occidentaux en Ukraine.

La déclaration a plusieurs fois été assumée par le président de la République, précisant que la France ne mènerait « jamais » d’offensive et que la question ne se posait pas actuellement.

Pour des moyens européens contre le projet impérialiste de Poutine

Pour des moyens européens contre  le projet impérialiste de  Poutine 

 

Au-delà du soutien à l’Ukraine, les pays européens doivent renforcer leur poids au sein de l’OTAN et mener une politique militaro-industrielle ambitieuse face à la guerre hybride que mène la Russie, estime Philippe Sabuco, membre du Collectif Télémaque, dans une tribune au « Monde ».

 

La guerre en Ukraine entre dans sa troisième année. Ce conflit, que le maître du Kremlin présentait comme une « opération spéciale » dont la durée ne devait pas excéder trois jours, s’est mué en une guerre de positions. Un camouflet qui n’est pourtant pas une défaite pour la Russie, qui a les moyens politiques, militaires et humains de mener une guerre d’usure quand, de son côté, l’armée ukrainienne reste largement tributaire des aides occidentales pour son matériel militaire et compte un nombre de soldats mobilisables très largement inférieur.

Dans ces conditions, l’Europe doit poursuivre sa contribution à l’effort de guerre ukrainien dans la durée. Car de deux choses l’une : soit l’Europe réduit son soutien et la Russie finira par gagner la guerre ; soit l’Europe l’accélère et la guerre se poursuivra – possiblement sous la forme d’un conflit gelé – jusqu’à ce que le rapport de force permette enfin des discussions sérieuses avec Moscou. Dans ce cas de figure, le seul raisonnable, l’aide de l’Europe à l’Ukraine devra s’inscrire dans le temps long.

Au-delà de la guerre en Ukraine, l’Europe doit également répondre de manière énergique à la guerre hybride que mène la Russie contre ses intérêts directs, en particulier dans le cyberespace, qu’il s’agisse d’attaques visant ses entreprises et ses administrations ou de manœuvres de désinformation. Cette guerre, qui ne dit pas son nom mais qui menace les démocraties occidentales en leur cœur, nécessite également des moyens technologiques et humains pour mener la contre-offensive. Au fond, l’Europe doit se donner les moyens de lutter contre le projet impérialiste et anti-occidental de la Russie de Vladimir Poutine.

se pose immédiatement à tout responsable européen est la suivante : dans quel cadre l’Europe peut-elle assurer le plus efficacement sa sécurité ? Si les sensibilités varient d’un pays à l’autre, il ne fait aucun doute que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), seule alliance militaire occidentale opérationnelle, reste le cadre de référence et la meilleure garantie de sécurité à ce jour. La Finlande et la Suède l’ont bien compris, qui viennent d’intégrer l’Alliance (respectivement en 2023 et 2024), rompant ainsi avec une longue tradition de neutralité.
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