Acharnement juridique : Patrick Balkany encore poursuivi
Il y a l’acharnement thérapeutique qui maintient en vie de manière un peu artificielle mais il y a aussi l’acharnement juridique qui maintient en état d’accusé permanent. Balkany en est encore victime. On lui reproche injustement sans doute d’avoir utilisé trois ou quatre fonctionnaires qui lui servaient de chauffeur y compris pendant ses vacances aux Antilles. La justice évidemment ne comprend pas qu’un maire de Levallois ne peut conduire lui-même sa voiture même lorsqu’il est en vacances aux Antilles. Dans d’autres affaires Balkany aurait aussi utilisé certains fonctionnaires dans ses différents résidents pour des besoins privés . Balkany pourrait très bien justifier que lui-même et ses anciens fonctionnaires pratiquaient le télétravail depuis longtemps.
L’accusation de détournement de fonds publics paraît surprenante puisque l’épouse de l’ancien maire de Levallois-Perret a toujours affirmé avec force : « que pas un sou d’argent public n’avait été détourné . En la circonstance il s’agit d’un faux détournement d’agent public pour un déplacement professionnel dans une commune voisine …. aux Antilles . En dépit de cela, « L’ancien maire de Levallois-Perret Patrick Balkany a de nouveau été mis en examen pour détournement de fonds publics, a appris ce vendredi franceinfo de source judiciaire, confirmant une information du journal Le Parisien. Cela concerne l’emploi de quatre salariés de la mairie de la commune qu’il dirigeait dans les Hauts-de-Seine – trois policiers municipaux et un agent contractuel – qui lui servaient de chauffeur pendant son mandat.
L’affaire a débuté en 2012 quand le parquet de Nanterre a reçu une lettre dénonçant des dérives dans le fonctionnement de la police municipale de Levallois-Perret. Une instruction a été ouverte un an et demi plus tard.
En 2013, après des perquisitions de la PJ à l’hôtel de ville, Patrick Balkany s’était justifié sur Facebook en affirmant qu’un « policier municipal est, en toute légalité et conformité administrative, détaché au cabinet du maire pour assurer les fonctions de chauffeur de sécurité ». Alors que l’ancien maire était accusé d’avoir utilisé deux policiers comme chauffeurs privés notamment lors de vacances aux Antilles, il a assuré avoir invité « sur [ses] deniers personnels » un policier.