Archive pour le Tag 'poursuite'

Taux d’intérêt: Poursuite de la hausse par les Banques centrales

Taux d’intérêt: Poursuite de la hausse par les Banques centrales


La Banque centrale européenne continuera à relever ses taux d’intérêt pour freiner la dynamique sous-jacente des prix, qui reste trop élevée, a déclaré mercredi sa présidente Christine Lagarde. ; Même son de cloche du côté de la Banque fédérale américaine qui considère d’ailleurs que l’optimisme des marchés financiers est excessif en raison de la persistance de l’inflation.

Lors de sa prochaine réunion programmée en mars, la BCE a « l’intention de relever les taux d’intérêt de 0,50 point de pourcentage supplémentaire », a précisé sa présidente.

Maintenir les taux « à des niveaux restrictifs réduira à terme l’inflation en freinant la demande et protégera également contre le risque d’une hausse persistante des anticipations d’inflation » recueillies au sein des ménages et des entreprises, a poursuivi la présidente de la BCE.

Théoriquement certains experts affirment que le pic d’inflation sera atteint au milieu de l’année. Reste que cette inflation de 2023 va se cumuler avec celle de 2022. Soit une inflation réelle autour de 15 % sur deux ans qui ne va pas refluer d’autant de sitôt. Il y a en effet une part d’inflation structurelle qui va demeurer et qui existe notamment depuis que les banques centrales ont déversé des masses monétaires qui se réajustent aujourd’hui vis-à-vis de la richesse réelle produite via l’inflation. Du coup, l’arme monétaire risque d’être bien insuffisante pour contrôler une telle envolée de l’inflation.

Selon une première estimation publiée le 1er février par Eurostat, l’inflation dans la zone euro a décéléré au mois de janvier pour un troisième mois consécutif. Elle a été de 8,5 % sur un an le mois dernier, après 9,2 % en décembre et un pic à 10,6 % en octobre dernier.

En tout cas, une hausse qui veut sans doute ignorer le resserrement monétaire qui va continuer et qui veut peut-être d’ailleurs l’influencer. Pas sûr que cet optimisme des marchés financiers influence réellement les Banques centrales .

Dans un entretien accordé à La Tribune, Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) prévient que « la bataille contre l’inflation n’est pas encore gagnée. Il y a de bonnes nouvelles, mais les taux sont quand même à 5 % hors énergie et alimentation. On est très loin de la cible des 2 %. Certains pays, notamment les Etats-Unis, sont sur la voie de la désinflation, mais en Europe, ce n’est pas le cas ». Même aux Etats-Unis, quelques indicateurs ont (un peu) battu froid, comme une inflation supérieure aux prévisions en janvier et un marché de l’emploi toujours aussi solide. Bref, le message est clair : les marchés sont trop optimistes !

BCE: Poursuite de la hausse des taux d’intérêt

BCE: Poursuite de la hausse des taux d’intérêt


La Banque centrale européenne continuera à relever ses taux d’intérêt pour freiner la dynamique sous-jacente des prix, qui reste trop élevée, a déclaré mercredi sa présidente Christine Lagarde

Lors de sa prochaine réunion programmée en mars, la BCE a « l’intention de relever les taux d’intérêt de 0,50 point de pourcentage supplémentaire », a précisé sa présidente.

Maintenir les taux « à des niveaux restrictifs réduira à terme l’inflation en freinant la demande et protégera également contre le risque d’une hausse persistante des anticipations d’inflation » recueillies au sein des ménages et des entreprises, a poursuivi la présidente de la BCE.

Théoriquement certains experts affirment que le pic d’inflation sera atteint au milieu de l’année. Reste que cette inflation de 2023 va se cumuler avec celle de 2022. Soit une inflation réelle autour de 15 % sur deux ans qui ne va pas refluer d’autant de sitôt. Il y a en effet une part d’inflation structurelle qui va demeurer et qui existe notamment depuis que les banques centrales ont déversé des masses monétaires qui se réajustent aujourd’hui vis-à-vis de la richesse réelle produite via l’inflation. Du coup, l’arme monétaire risque d’être bien insuffisante pour contrôler une telle envolée de l’inflation.

Selon une première estimation publiée le 1er février par Eurostat, l’inflation dans la zone euro a décéléré au mois de janvier pour un troisième mois consécutif. Elle a été de 8,5 % sur un an le mois dernier, après 9,2 % en décembre et un pic à 10,6 % en octobre dernier.

Un certain nombre d’arguments peuvent aujourd’hui laisser penser que les prix resteront à un niveau élevé. Tout d’abord, les chiffres de l’inflation restent supérieurs à 7 % dans les grands pays de la zone euro. L’Allemagne, la France et l’Italie n’ont pas sont encore connu de ralentissement significatif. En résumé, les prix des biens européens continuent d’augmenter.

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SNCF : poursuite de la fermeture des guichets

SNCF : poursuite de la fermeture des guichets

 

Comme nombre d’activités de services, par exemple dans les banques, la SNCF ,elle aussi, continue sa politique de fermeture des guichets. Dans de très nombreuses gares  de province,  les guichets ont disparu ou  ne sont ouverts quelques heures par jour. La SNCF confirme que des fermetures auront bien lieu aussi en région parisienne. Le but est de « s’adapter au comportement des voyageurs qui a fortement progressé vers le digital », souligne une porte-parole de Transilien, la division des trains de la banlieue parisienne. « L’idée, c’est d’éviter que des agents se retrouvent seuls pendant des heures avec très peu d’actions guichet à faire », précise-t-elle. « Il fallait qu’on redispatche nos forces vives là où on en a le plus besoin. »

Selon la CGT-Cheminots et SUD-Rail, les suppressions pourraient concerner jusqu’à 133 guichets sur un total de 392 gares en Île-de-France. Pour Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT-Cheminots : « La fermeture des guichets signifie une déshumanisation encore plus forte des transports. Sur des éléments de forts trafics comme en Île-de-France, c’est une erreur funeste. »

Romain Pitelet, responsable CGT-Cheminots pour tout le sud de l’Île-de-France, voit deux sujets derrière cette réorganisation : la volonté de la SNCF de dégager des marges sur un contrat particulièrement important et celle de IDFM de réduire la voilure dans une préfiguration « de ce que pourraient être les appels d’offre d’ouverture à la concurrence ».

Covid France : poursuite de la décrue dans le Monde

Covid France : poursuite de la décrue

Poursuite de la décrue en France, où 7410 malades sont toujours hospitalisés ce vendredi, dont 214 depuis la veille. Ils étaient 7565 jeudi. 1355 personnes sont traitées dans les services de soins critiques – 48 y ont été accueillies ces dernières 24 heures, contre 1414 la veille. 47 personnes sont également mortes du Covid dans les hôpitaux français ce vendredi, selon Santé publique France, portant le bilan à 89.924 morts à l’hôpital depuis le début de la pandémie.

4935 nouveaux cas ont, par ailleurs, été détectés ce vendredi contre 5204 jeudi et 5879 vendredi dernier. Le taux de positivité des tests s’élève, lui, à 1,2%. Sur le front des vaccinations, 50.558.731 personnes ont reçu au moins une injection (soit 75% de la population totale) et 48.678.630 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 72,2% de la population totale), depuis le début de la campagne vaccinale en France.

La pandémie de Covid-19 a de nouveau ralenti cette semaine dans le monde. Avec 457.000 contaminations enregistrées quotidiennement dans le monde cette semaine, l’indicateur a baissé sensiblement (-11% par rapport à la semaine précédente), poursuivant une tendance observée depuis début septembre, selon un bilan de l’AFP arrêté à jeudi. Indicateur important, le nombre des cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel des contaminations et les comparaisons entre pays sont à prendre avec précaution, les politiques de tests différant d’un pays à l’autre.

Afghanistan : les talibans autoriseraient la poursuite des départs

Afghanistan : les talibans autoriseraient la poursuite des départs

Les talibans auraient donné l’assurance à une centaine de pays que les évacuations pourraient encore minuit après la date butoir du 31 août.

 

«Nous avons reçu des garanties de la part des talibans que tous les ressortissants étrangers ainsi que tout citoyen afghan disposant d’une autorisation de voyager émise par nos pays sera autorisé à se rendre de façon sûre et ordonnée vers les points de départ, et à quitter le pays», ont écrit ces pays, dont les États-Unis, l’Allemagne, la France ou le Royaume-Uni.

 

«Nous nous engageons tous à nous assurer que nos citoyens, ressortissants ou résidents, employés, Afghans, qui ont travaillé avec nous, et ceux qui sont en danger, pourront continuer à voyager librement vers des destinations hors d’Afghanistan», poursuivent-ils dans un communiqué.

Sondage confinement : 69 % des Français pour la poursuite

sondage confinement : 69 % des Français pour la poursuite

 

Selon une étude Harris interactive pour LCI publiée ce mercredi 9 décembre, à la veille de l’intervention du Premier ministre, 69% des Français se prononcent pour la poursuite du confinement après le 15 décembre. Ils sont même 53% à se prononcer pour une interdiction des déplacements inter-régions pour les fêtes.

Selon un sondage Harris interactive pour LCI publié ce mercredi, ils se font peu d’illusions sur les annonces que devrait faire le Premier ministre ce jeudi en fin d’après-midi. Jean Castex prendra en effet la parole à 18 heures pour confirmer ou infirmer le remplacement du confinement par un couvre-feu et l’ouverture des théâtres, musées et cinémas le 15 décembre prochain. Le président de la République avait conditionné cette étape au fait de ne plus compter que 5000  contaminations quotidiennes au Covid-19. Or à l’heure actuelle, les chiffres sont bien plus élevés (le dernier bilan de Santé Publique France recense près de 14.600 nouveaux cas en 24 heures).

Marchés financiers : poursuite du yo-yo

Marchés financiers : poursuite du yo-yo

 

Les marchés financiers traduisent finement les incertitudes relatives à l’économie en se caractérisant par des mouvements de yo-yo.  Pas vraiment étonnant car le vent d’optimisme est souvent contrarié le lendemain par un courant pessimiste. La vérité c’est qu’on ne connaît pas encore réellement l’ampleur de la baisse d’activité 2020 et surtout son incidence sur 2021. La question est de savoir quand on retrouvera le niveau de 2019 soit début 2022 soit plus tard en 2025 par exemple. Or personne ne peut le prévoir sérieusement car déjà tendanciellement la croissance était déjà à la baisse fin 2019 pour des raisons structurelles.

Le mois d’août se solde par une hausse de 3,42% pour le CAC 40 et de 2,86% pour le Stoxx 600, qui ramène ainsi à 11,86% sa baisse depuis le début de l’année. Il a notamment été marqué par un rebond de près de 15% du secteur européen du transport et du tourisme, illustration des espoirs de retour progressif à la normale de la vie économique après le choc du confinement quasi général.

Sur le marché des devises, le dollar reste orienté à la baisse face aux autres grandes devises (-0,27%) en l’euro en profite pour remonter au-dessus de 1,1950 dollar après avoir touché 1,1965, son plus haut niveau depuis mai 2018.

L’”indice dollar”, qui mesure les fluctuations de la monnaie américaine face à un panier de référence, s’achemine vers un recul de 1,3% en août, son quatrième mois consécutif de baisse, un mouvement alimenté notamment par l’anticipation d’une prolongation de la stratégie ultra-accommodante de la Réserve fédérale, renforcée par les annonces de cette dernière jeudi dernier.

Sur les marchés obligataires européens, la tendance reste à la remontée des rendements: celui du Bund allemand à dix ans, référence pour l’ensemble de la zone euro, finit la journée à -0,394%, en hausse d’un peu plus d’un point de base par rapport à vendredi et de près de 14 points sur l’ensemble du mois d’août.

De l’autre côté de l’Atlantique, le rendement des Treasuries à dix ans retombe sous 0,71%, en recul de près de deux points.

Le Brent gagne 0,28% à 45,94 dollars le baril après avoir atteint son plus haut niveau depuis mars à 46,53 et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,4% à 43,14 dollars. En l’état de l’équilibre offre demande, sauf événement géostratégique, le cours du baril ne devrait pas dépasser 50 $ pendant assez longtemps.

BCE : Lagarde, pour la poursuite de taux bas

BCE : Lagarde, pour la poursuite de taux bas

 

 

Il ne faut sans doute pas attendre une grande originalité de Christine Lagarde en matière de politique monétaire. Autant par goût que par nécessité,  elle n’amènera pas de révolution et on va continuer la politique accommodante. De toute manière, elle n’a guère le choix. En effet,  cette politique accommodante notamment les taux bas est pratiquée par toutes les banques centrales et notamment la Fed. Pour des  questions de compétitivité la banque centrale européenne doit continuer son action pour éviter une sûre évaluation de l’euro. En effet la guerre des monnaies est bien entamée en Chine, aux États-Unis et ailleurs. Dans une conjoncture déprimée, chacun essaye de grappiller un peu de compétitivité en jouant sur les taux de change. Une politique toutefois qui comporte des risques dans la mesure où les banques vont encore distribuer des masses de liquidités qui un jour pourraient faire éclater certaines bulles voire provoquer une crise financière Dans une réponse écrite au Parlement européen qui doit l’auditionner en septembre, la directrice générale du FMI évoque les effets négatifs produits par cette politique sur le secteur bancaire et la stabilité financière.

 « Il est clair que la politique monétaire a besoin de rester très accommodante dans un avenir prévisible » déclare Christine Lagarde à plusieurs reprises dans la quarantaine de pages où elle répond au questionnaire qui lui a été adressé.

Fin juillet, la BCE a même parlé clairement de la possibilité de baisser les taux d’intérêt, qui se trouvent à des niveaux historiquement bas depuis 2016.

Réputée plutôt « colombe » que « faucon », Christine Lagarde estime même que la Banque centrale européenne dispose encore d’une marge de manœuvre: elle ne pense « pas que la BCE ait atteint la limite basse de sa politique de taux directeurs ».

Elle pointe toutefois l’impact de ces taux sur « le secteur bancaire et la stabilité financière », invitant à surveiller de près les « effets secondaires négatifs » qui pourraient se manifester, si les taux restent bas plus longtemps. Sans urgence pour autant : « en ce qui concerne l’impact des taux négatifs sur la rentabilité des banques, une analyse empirique suggère que les effets négatifs sur les revenus nets d’intérêts des banques ont été jusqu’à présent plus que compensés » par les effets de la politique accommodante.

Saluant le travail accompli par Super Mario, qui avait déclaré que Christine Lagarde serait « une présidente remarquable de la BCE », elle écrit que cette politique a été « efficace et réussie», en particulier dans la lutte contre les risques de déflation depuis 2014. Pour autant, l’inflation reste sous l’objectif (« proche mais inférieure à 2% ») de la BCE, dont le mandat est précisément la stabilité des prix.

La future présidente de la BCE est cependant bien consciente des turbulences à venir.

« L’environnement macroéconomique et international actuel représente un défi majeur à court terme pour la BCE » souligne-t-elle, « la dynamique de croissance de la zone euro s’est ralentie, [...] l’inflation reste modérée. »

L’ancienne avocate, qui était à Bercy en pleine crise financière, insiste sur « les incertitudes géopolitiques, la montée des menaces protectionnistes, les vulnérabilités des marchés émergents » qui lui font conclure que « la normalisation monétaire est prématurée. »

« Gilets jaunes »: 52% des Français encore pour la poursuite

« Gilets jaunes »: 52% des Français encore  pour la poursuite

 

 

Inévitablement, le soutien de l’opinion publique aux gilets jaunes se tasse. D’après un sondage Odoxa 52 % souhaitent que mouvement se poursuive contre 55% la semaine dernière et 66% fin novembre, L’affaiblissement du soutien s’explique par un phénomène d’usure classique dans tous les mouvements sociaux, aussi par le rejet des violences de certains extrémistes.  “Tous les protagonistes du conflit sont jugés responsables des violences commises à l’occasion des manifestations : le gouvernement (70%), mais aussi l’opposition (65%) et même, pour la première fois, les ‘Gilets jaunes’ (63%) eux-mêmes qui en étaient largement exonérés jusque-là”, ajoute Odoxa. Vingt-neuf pour cent des sondés seulement estiment “que l’on peut comprendre” les violences et dégradations commises à l’occasion des manifestations des “Gilets jaunes”, une proportion qui monte à 62% chez les sympathisants de La France insoumise et 46% chez les sympathisants du Rassemblement national.

Sondage Conflit SNCF : poursuite en juillet pour 73%

Sondage Conflit SNCF : poursuite en juillet pour 73%

Selon un sondage IFOP, les français sont assez pessimistes sur l’évolution du conflit dont ils pensent qu’il se prolongera en juillet pour 73% des sondés. Cependant ils sont 80% à estimer que le gouvernement ira jusqu’au bout de sa réforme. Une majorité se dégage aussi pour appuyer cette volonté de réforme gouvernementale pour 64% ; Tout parait réuni pour que le conflit s’enlise m^me si la participation diminue de manière sensible.Sur le fond de la mobilisation, les positions de l’opinion semblent s’être cristallisées. 42% des Français disent trouver la contestation des cheminots justifiée, soit autant que la semaine dernière. Atteignant 47% le 11 avril, le soutien à la grève s’était légèrement effrité avant de se stabiliser depuis le début du mois de mai.  Le nombre de Français qui souhaitent que le gouvernement aille au bout de la réforme est également stable par rapport à la semaine dernière à 64%. Un chiffre qui est toutefois nettement plus élevé que fin mars où le soutien à la réforme atteignait à peine la majorité (51%). Enfin, 80% des Français affirment penser que le gouvernement ira au bout du projet de loi. C’est deux points de moins que la semaine dernière.

 

 

Pour la poursuite d’une politique expansive de la BCE (Weidman)

Pour la poursuite d’une  politique expansive de la  BCE (Weidman)

 

Le possible futur président  de la BCE confirme la nécessité d’une politique accommodante pour soutenir l’économie de la part de l’institut monétaire. L’actuel président de la Bundesbank est en effet un prétendant sérieux à la succession de Mario Draghi. Une prise de position qui peut surprendre de la part d’un responsable allemand mais qui correspond sans doute à la volonté de l’Allemagne de faire des concessions pour soutenir l’économie européenne qui en a bien besoin et en même temps freiner la montée des eurosceptiques. Cependant fidèle à la position allemande le gouverneur de la banque centrale d’outre-Rhin réaffirme sa volonté de maîtriser l’inflation via la hausse des taux d’intérêt. Une politique monétaire accommodante reste appropriée pour l’instant dans la zone euro mais la Banque centrale européenne (BCE) devra « faire preuve de cran » lorsque les pressions inflationnistes deviendront plus fortes, a déclaré le président de la Bundesbank, Jens Weidmann .L’élection d’Emmanuel Macron, favorable à une plus grande convergence au sein de la zone euro, en tant que président de la France a réduit le degré d’incertitudes politiques dans la région sans pour autant donner automatiquement carte blanche à la BCE pour lancer un cycle de resserrement monétaire, a dit Jens Weidmann au journal autrichien Der Standard. « Nous ne fondons pas notre politique monétaire sur les événements politiques mais sur les perspectives de prix. A l’heure actuelle, il est incontestable qu’une politique monétaire expansive est appropriée. Il existe cependant des opinions assez différentes sur l’ampleur nécessaire de cette expansion monétaire et sur les instruments auxquels nous avons recours », a dit Jens Weidmann, membre du conseil des gouverneurs de la BCE. En excluant le coût élevé de l’énergie, la pression sur les prix reste faible dans la zone euro, a-t-il ajouté. « Mais elle va progressivement augmenter avec la reprise économique. Cela doit être correctement pris en compte dans notre politique monétaire tournée vers l’avenir et il y a aussi des débats à ce sujet au sein du conseil des gouverneurs », a-t-il déclaré. A ses yeux, les décideurs de la BCE devront faire preuve de fermeté lorsque les pressions inflationnistes grandiront. « Nous ne pouvons pas reporter la normalisation de la politique monétaire en raison de la situation des finances publiques dans certains pays ou en raison des pertes que pourraient subir des intervenants sur les marchés financiers. La BCE devra alors faire preuve de cran », a dit Jens Weidman. Le journal allemand Der Spiegel a rapporté que l’Allemagne souhaitait voir Jens Weidmann succéder à Mario Draghi au poste de président de la BCE.

Intermarché, Dim, Total, La Halle : la poursuite des plans sociaux

Intermarché, Dim, Total, La Halle : la poursuite des plans sociaux

La reprise est là ! En faiat ça va un peu mieux mais c’est pas le Pérou ; une petite reprise qui malheureusement ne stoppe pas les plans sociaux ; des plans sociaux qui affectent de grandes marques connues mais surtout de  nombreuse PME en province. Du coup on pourrait effectivement assister à une petite reprise en 2015 autour de 1.2% mais sans emploi supplémentaire, bien au contraire.  Les défaillances d’entreprises (sauvegarde, redressement ou liquidation) ont augmenté de 7,6% sur un an au premier trimestre, selon une étude du cabinet Altares publiée jeudi. A la clé, plus de 66.000 emplois menacés, au plus haut depuis 2009. Le nombre de plans sociaux (PSE), obligatoires au delà de dix licenciements, n’a pas pour autant suivi cette tendance. Les derniers chiffres (provisoires) du ministère du Travail font état de 53 procédures de PSE lancées en janvier, un chiffre inférieur aux mois précédents. La part des licenciés économiques dans les entrées à Pôle emploi reste aussi très faible (moins de 3%), par rapport aux fins de CDD et fin de missions intérim (près de 30%). Les dernières données font état de 13.500 licenciés économiques inscrits en février et 12.900 en janvier, dans la moyenne des deux dernières années.

Le point sur les grandes entreprises qui ont récemment fait parler d’elles :

INTERMARCHÉ
Selon les syndicats, la filiale logistique du groupe va supprimer au moins 600 postes et fermer six bases d’ici 2018. L’entreprise a récusé jeudi ce chiffre, sans évaluer l’impact des mesures de son vaste plan de réorganisation lancé en 2012.

MORYGLOBAL
La liquidation fin mars de l’ex-Mory Ducros va entraîner dès la fin avril le licenciement des 2.138 salariés, après plus de 2.800 départs en 2014.

GEFCO
L’ancienne filiale logistique de PSA subit les difficultés du secteur automobile et de la messagerie et prévoit 486 suppressions de postes (+10% des effectifs).

TOTAL
Le groupe a annoncé jeudi la reconversion de la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), notamment vers les carburants bio. Un plan qui implique la suppression de 180 postes sur 430. Total s’est engagé à reclasser tous les salariés.

DIM
Ce symbole du « made in France » va supprimer 265 postes (sur 1.500). Annoncés mercredi, ces chiffres ont été vécus comme un « coup de massue » à Autun, en Saône-et-Loire, berceau de la marque de collants et sous-vêtements depuis 1956.

VIVARTE
Le groupe de textile (17.000 employés) a annoncé début avril la fermeture de plus de 200 magasins. Sont touchés La Halle (environ 1.500 postes), André (une centaine) et Kookaï (une trentaine).

GALERIES LAFAYETTE
La direction a annoncé fin marsla fermeture des magasins de Thiais (Val-de-Marne) et Béziers, employant près de 180 personnes. L’avenir de celui de Lille (environ 150 salariés) reste incertain.

LA MARSEILLAISE
Le tribunal de commerce a validé cette semaine la seule offre de reprise du quotidien du Sud-Est. Mais le titre va perdre plus de 40% de ses effectifs, soit environ 90 postes.

AIM
La reprise partielle des abattoirs normands, entérinée fin mars par la justice, n’aura permis de sauver que 276 emplois sur 590.

RADIO FRANCE
Le récent conflit s’est cristallisé autour de plusieurs mesures du plan stratégique pour redresser les comptes: parmi elles, une « réduction nette d’effectifs de 250 à 330 équivalents temps plein » via des départs volontaires.

ALCATEL-LUCENT
Le Finlandais Nokia va absorber l’équipementier télécomL’annonce, faite mercredi, préoccupe « évidemment les syndicats » en France (8.000 salariés) en raison des redondances entre les activités des deux groupes.

AREVA
Le géant nucléaire envisage une cession totale ou partielle à EDF de sa filiale ingénierie et réacteurs Areva NP. Les pistes, présentées début avril, font craindre aux syndicats un « démantèlement ».

LAFARGE
Dans la série des fleurons français passant sous contrôle étranger, les syndicats du cimentier Lafarge ont manifesté en mars leur inquiétude pour l’emploi, lorsque les Suisses de Holcim ont renégocié à leur avantage l’accord de fusion.

 

Total: poursuite de la grève jusqu’à lundi

Total: poursuite de la grève jusqu’à lundi

Encore quatre raffineries en grève chez Total. « La mobilisation continue dans tous les établissements qui étaient en grève hier (vendredi) », a indiqué à l’AFP Eric Sellini, coordinateur groupe CGT. Le mouvement qui en est à son neuvième jour se poursuivra dimanche, la grève ayant été « votée jusqu’à lundi midi », a-t-il ajouté.  Les raffineries de Donges (Loire-Atlantique), Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône) et Feyzin (Rhône) sont concernées, ainsi que le dépôt d’importation de Flandres (Nord). La cinquième raffinerie de Total à Grandpuits (Seine-et-Marne) a de son côté cessé le mouvement en début de semaine.  Les salariés sont en grève à l’appel de la CGT et FO pour le « maintien et l’augmentation de leur pouvoir d’achat », les deux syndicats estimant que les « résultats mirobolants du groupe, régulièrement supérieurs à 10 milliards d’euros », doivent aussi profiter aux salariés. La CGT réclame une augmentation minimale de 100 euros ainsi qu’une prime de 1.500 euros.  En ce qui concerne les conséquences de ce mouvement pour les consommateurs, un porte-parole de Total avait assuré vendredi à l’AFP que « la situation dans les raffineries n’entraîne absolument aucun problème d’approvisionnement ».  Le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, a également indiqué qu’il n’y avait « aucune perturbation » pour alimenter les stations-service, précisant que le marché français était notamment approvisionné par des importations.  Outre la raffinerie de Total qui a cessé la grève, trois autres raffineries exploitées par d’autres entreprises fonctionnent par ailleurs dans l’Hexagone.

Notre Dame des landes : la poursuite du projet

Notre Dame des landes : la poursuite du projet

 

Un projet inutile qui n’est qu’une opération immobilière mais Ayrault continue. Sans doute veut-il accélérer le rythme avant son départ probable de Matignon après les élections de 2014 ; Une nouvelle étape va être franchie pour la construction d’un aéroport controversé à Notre-Dame des Landes, près de Nantes, avec la publication imminente d’arrêtés environnementaux, a annoncé lundi la préfecture de Loire-Atlantique. Les arrêtés sur la préservation de l’eau et des espèces protégées qui, selon les écologistes, sont menacées par la construction du nouvel aéroport voulu par l’ancien maire de Nantes, l’actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault, seront publiés dans les prochains jours. « Une nouvelle phase de la mise en œuvre du projet de transfert de l’aéroport s’ouvre qui permet aux maîtres d’ouvrage d’engager les mesures de compensation environnementales et les travaux préparatoires », a déclaré la préfecture. Sous réserve de recours administratifs qui pourraient être suspensifs, le transfert d’espèces protégées et ces premiers travaux sur la zone de Notre-Dame des Landes, toujours occupée par plusieurs dizaines d’opposants au projet après les manifestations de la mi-2013, pourraient démarrer en 2014. La préfecture ne s’est toutefois prononcée sur aucun calendrier, se contentant d’indiquer que « le gouvernement poursuit ce projet avec détermination ». Ce nouveau pas vers le transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à quelques dizaines de kilomètres de la métropole intervient quelques semaines après le feu vert de la Commission européenne aux aides de 150 millions d’euros octroyées par l’Etat et les collectivités au projet. Après l’interruption des travaux en novembre 2012 en raison de l’opposition sur le terrain, une « commission du dialogue » avait été mise en place par le gouvernement. Ses recommandations pour étudier d’éventuelles alternatives ont fait l’objet durant six mois d’analyses contradictoires, a indiqué la préfecture. « Ces six mois auront permis de confirmer l’utilité et la pertinence de transférer l’aéroport de Nantes-Atlantique pour le développement du grand Ouest et son attractivité au niveau européen », a estimé dans un communiqué le préfet de la région Pays-de-Loire Christian de Lavernée.

 




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