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Economie: Pourquoi l’inflation se poursuit

Economie: Pourquoi l’inflation persiste

. Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, professeurs à l’Essec.(dans la Tribune)


Le marché du travail américain est toujours aussi tonique et ceci en dépit d’une politique monétaire fortement restrictive. Selon les chiffres du Bureau of Labor Statistics publiés vendredi 10 mars, l’économie américaine a créé 311.000 emplois nets supplémentaires en février après les 507.000 de janvier. Cet excellent chiffre du point de vue de l’emploi est une mauvaise nouvelle pour la Fed. Anticipant des nouvelles hausses des taux, l’indice boursier SP 500 a déjà perdu 5% depuis le début de la semaine. Cette dynamique des marchés renforce l’impression que la lutte contre l’inflation piétine après les mauvais chiffres de janvier. En effet, l’inflation stagne à un niveau élevé de 6,4%, un an après le durcissement de la politique monétaire qui a vu passer le taux directeur de 0% à 4,75%. Pourquoi un tel durcissement n’a-t-il pas freiné l’économie réelle, augmenté le chômage et, in fine, ramené l’inflation vers 2%, la cible officielle de la Fed ?

Certaines choses se sont bien passées comme prévu. La fin des taux courts proches de zéro et du rachat massif d’actifs ont bien entraîné les conséquences financières attendues. Les valeurs spéculatives, les cryptomonnaies et les valeurs tech gourmandes en cash se sont bien effondrées, les indices boursiers ont bien ralenti et les rendements obligataires des bons du trésor ont bien fortement augmenté. Les taux du crédit ont bien augmenté entraînant bien un ralentissement de la consommation de biens financés par emprunts et un ralentissement du marché immobilier. L’investissement a bien ralenti et, in fine, la production industrielle également avec l’indice PMI manufacturier inférieur à 50 depuis 4 mois. Les licenciements ont bien commencé chez les géants de la tech comme Google, Amazone ou Microsoft et dans les entreprises de transports.

En revanche, les choses ne sont pas du tout allées comme prévu dans d’autres domaines. La baisse du salaire réel dans l’ensemble de l’économie américaine depuis un an (-1,8% selon le BLS ) alimente une forte demande d’emploi des entreprises. De leur côté, les consommateurs américains, encore largement pourvus de l’épargne accumulée grâce aux largesses de la politique de soutien de Joe Biden du temps du Covid-19, compensent toujours les anciennes privations en termes de voyages, vacances, parcs d’attraction et restaurants par des dépenses massives dans ces domaines. En conséquence, il y a un recrutement massif dans le secteur des services qui sur-compense les licenciements dans les secteurs touchés par le durcissement monétaire, ce qui continue de tirer vers le haut les salaires nominaux et les prix.

La Fed se trouve à présent dans l’obligation d’envisager un nouveau tour de vis monétaire. Jerome Powell a ouvert la porte à une hausse de 0,5% du taux directeur lors de la réunion du 20 mars du comité monétaire de la Fed alors qu’il s’était engagé sur des hausses limitées à 0,25% lors de la réunion de janvier.
Le risque de provoquer une crise financière

Une augmentation trop forte des taux directeurs comporte le risque de provoquer une crise financière sans précédent, transformant l’espoir de « soft landing » en crash généralisé.

Pour 2022, la plupart des banques centrales ont dû passer en perte la dépréciation des obligations qu’elles avaient stockées dans leur bilan du temps du « quoi qu’il en coûte ». La dépréciation les expose au risque d’affaiblissement de la politique de resserrement monétaire (quantitative tightening). La faillite le 9 mars de la Silicon Valley Bank laisse entrevoir ce qui se passe lorsque les banques commerciales doivent inscrire dans leur bilan les pertes liées aux dépréciations d’actifs provoquées par la hausse des taux d’intérêt. Une dépréciation de cette ampleur a provoqué un bank run aussi rapide que massif qui a conduit à l’effondrement d’une des plus importantes banques de la tech américaine, par ailleurs 16e plus grande banque du pays. Le choc a provoqué une perte de plus de 50 milliards de dollars pour l’ensemble des banques américaines illustrant les anticipations de nouvelles défaillances dans le système bancaire.

L’administration Biden semble enfin avoir compris que l’inflation ne peut pas être vaincue par la seule politique monétaire. En effet, Joe Biden vient de remercier Brian Deese, son principal conseiller économique, un juriste qui a œuvré pour la mise en place des nombreux plans de dépenses pharaoniques et la nouvelle politique industrielle. Il l’a remplacé par Lael Brainard, une économiste diplômée d’Harvard et experte en politique monétaire, et a annoncé le 9 mars un durcissement budgétaire. Son projet est d’augmenter les taxes à hauteur de 3.000 milliards de dollars sur 10 ans essentiellement sur les revenus financiers, les multinationales et les très haut revenus. Bien qu’idéologiquement ciblée, c’est le premier pas vers une politique fiscale restrictive qui devrait faire diminuer la demande globale et réduire l’inflation.

Le rééquilibrage du budget de l’État devrait réduire la pression sur les taux d’intérêt à long terme.

La leçon utile à tirer pour la zone euro est que la politique monétaire à elle seule, si dure qu’elle soit, n’est pas en mesure d’éliminer le « monstre de l’inflation » pour reprendre l’expression de Christine Lagarde, présidente de la BCE. Lutter efficacement contre l’inflation nécessite une bonne combinaison de politiques monétaires et budgétaires restrictives.

Covid France : la décrue se poursuit

Covid France  : la décrue se poursuit 

La décrue se poursuit dans les hôpitaux français. 11.519 malades du Covid-19 étaient hospitalisés ce mercredi, dont 198 en plus par rapport à la veille. 1873 personnes sont actuellement admises en soins intensifs, contre 1952 la veille.

45 personnes sont mortes du Covid-19 dans les hôpitaux français ce mercredi, portant le bilan depuis le début de la pandémie à 110.607 morts depuis le début de la pandémie. 3058 nouveaux cas ont été détectés lors des dernières 24 heures, contre 3235 mardi. Le taux de positivité des tests s’élève, lui, à 1,4%.

Sur le front des vaccinations, 31.083.259 personnes ont reçu au moins une injection (soit 46,4% de la population totale) et 15.108.806 personnes ont reçu deux injections (soit 22,6% de la population totale). 16.953.092 de personnes ont un schéma vaccinal complet. 676.509 personnes ont été vaccinées ce mercredi: 318.291 personnes ont reçu leur première dose et 358.218 leur deuxième dose.

Le port du masque à l’extérieur ne sera plus obligatoire dès jeudi en France, le couvre-feu levé dimanche

 

Le couvre-feu à 23h00 sera, lui, levé à partir du dimanche 20 juin.s «protocoles seront maintenus» pour cet événement, a-t-il précisé.

À LIRE AUSSI :Port du masque : comment les marques ont adapté leur stratégie de communication

  • L’Union européenne s’ouvre aux voyageurs non vaccinés des Etats-Unis

Les ambassadeurs des 27 pays de l’UE ont donné leur feu vert mercredi à l’ajout des États-Unis à la liste des pays tiers dont les voyageurs, même non vaccinés contre le Covid-19, peuvent être admis dans l’Union européenne.

Outre les États-Unis, l’Albanie, le Liban, la Macédoine du Nord, la Serbie, Taïwan, Hongkong et Macao ont été ajoutés à cette liste qui comprenait jusqu’alors huit pays (Japon, Australie, Israël, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Singapour, Corée du Sud et Thaïlande). L’UE avait par ailleurs décidé en mai d’autoriser les voyageurs vaccinés de pays tiers.

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  • Moscou décrète des vaccinations obligatoires face à une situation «dramatique»

Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a annoncé une obligation de vaccination contre le Covid-19 pour tous les employés du secteur des services, afin de contrer une évolution épidémiologique «dramatique» de la situation.

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  • Washington achète 200 millions de doses supplémentaires du vaccin de Moderna

Le gouvernement américain a acheté 200 millions de doses supplémentaires du vaccin contre le Covid-19 de Moderna, a déclaré mercredi la société de biotechnologies américaine. Cela porte à 500 millions les commandes totales passées par Washington pour ce vaccin.

Quelque 217 millions de doses ont déjà été fournies aux autorités américaines, a précisé Moderna dans un communiqué. Le quatrième trimestre 2021 doit voir la livraison de 110 millions supplémentaires, et 90 millions au premier trimestre 2022.

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  • Près d’un quart des malades du Covid ont des soucis de santé persistants

Près d’un quart des personnes ayant contracté le Covid-19 font face, un mois après ou plus, à des problèmes de santé qu’ils n’avaient pas expérimentés avant leur infection, selon une vaste étude de Fair Health, une organisation indépendante, ayant analysé les données médicales de près de deux millions d’Américains touchés par le virus.

Les principaux problèmes étaient des douleurs (névralgie, douleurs musculaires…) pour 5% des personnes, et des difficultés à respirer, dans 3,5% des cas, suivis d’une hypertension, d’une indisposition ou grande fatigue, d’anxiété, puis de problèmes intestinaux.

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  • «Situation alimentaire tendue» en Corée du Nord

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a reconnu que son pays faisait face à une «situation alimentaire tendue», ont rapporté mercredi des médias officiels.

Le régime soutient que la pandémie n’est pas arrivée sur son sol, ce dont doutent nombre d’experts. Il est «très probable» qu’elle ait «aggravé» la situation humanitaire au Nord, où 10,6 millions de personnes sont dans le besoin, avait récemment estimé le Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l’ONU.

À LIRE AUSSI :Les mesures de la Corée du Nord contre le Covid-19 inquiètent l’Onu

  • Réouverture du Taj Mahal

Le Taj Mahal, la plus grande attraction touristique d’Inde, a rouvert ses portes mercredi, après deux mois de fermeture au plus fort de la deuxième vague épidémique. L’édifice avait déjà été fermé une première fois en mars 2020, au début de la pandémie mondiale pour ne rouvrir qu’en septembre.

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  • Le Japon fixe une limite de 10.000 spectateurs

Le Japon va fixer une limite de 10.000 spectateurs pour divers événements, dont les sportifs, a indiqué mercredi le ministre japonais en charge du dossier Covid-19, Yasutoshi Nishimura.

Ce schéma, qui devrait être officialisé cette semaine, pourrait fixer les limites d’une décision des organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août) sur le nombre de spectateurs locaux, s’il y en a, sur les sites de compétition.

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  • Plus de 3,8 millions de morts

La pandémie a fait plus de 3.824.885 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi à 10h00 GMT. Après les États-Unis (600.285 morts), les pays enregistrant le plus grand nombre de décès sont le Brésil (490.696), l’Inde (379.573), le Mexique (230.428) et le Pérou (189.261).

Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués. L’OMS estime que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

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Le CAC 40 poursuit sa folle ascension, jusqu’à quand

Le CAC 40 poursuit sa folle ascension, jusqu’à quand

 

Il est clair que les valeurs boursières sont engagées dans une course folle à la hausse qui pourrait bien se terminer un jour par un éclatement de bulles financières. En effet, rien ne justifie réellement les hausses records enregistrées aux États-Unis bien sûr mais aussi en France. En France où précisément les résultats des entreprises et l’activité sont en pleine contradiction avec l’évolution des valeurs. En réalité, cette embolie financière est surtout due  aux masses de liquidités consenties par la banque centrale y compris la banque centrale européenne en direction des banques et autres institutions qui réaffectent une partie de cet argent gratuit pour spéculer sur les marchés financiers.

Ainsi le  CAC 40 a gagné plus de 10% depuis le début de l’année, affichant l’une des meilleures performances boursières dans le monde. Il se rapproche du pic de 2007 à 6.168 points, mais reste encore loin du sommet historique de 2000 à 6.922 points.

 

Pourtant contrairement aux États-Unis ou encore à la Chine les perspectives de croissance de la France sont relativement modestes. On prévoyait au début de l’année une évolution du pipe de 6 % mais du fait du développement d’une nouvelle phase de la pandémie, le ministre de l’économie lui-même a été contraint de revoir sa prévision à seulement 5 % de croissance pour 2021. Qui semble d’ailleurs encore assez optimiste. On sera encore nettement sous le niveau d’activité de 2019 ( l’activité a reculé de 6,6 % en 2020).

 

L’indice phare de la place parisienne poursuit donc son ascension. Le CAC 40 a ainsi terminé la séance de mardi à 6.131 points, à quelques encablures de son pic de juin 2007 (6.168 points), avant les premiers craquements annonciateurs de la pire crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. politiques monétaires ultra-accommodantes des banques centrales ont artificiellement gonflé le prix de certains actifs, comme les valeurs de croissance ou de technologie où cela en contradiction avec l’évolution globale de l’économie et des entreprises..

La malédiction poursuit Macron

La  malédiction poursuit Macron

 

 Curieux destin que celle de  Macron et de sa popularité. Le jeune président a pu profiter pendant quelques semaines d’une image assez exceptionnelle  au plan intérieur, européen et même mondial. Il a occupé la  une de nombre de journaux internationaux laissant entendre qu’on avait trouvé le futur animateur de la remise à plat des rapports mondiaux. Malheureusement, cette popularité aura duré peu de temps car rapidement Emmanuel Macron s’est embourbé dans des problèmes de plus en plus complexes à résoudre.

 

 Cela a commencé avec l’affaire assez surréaliste dite  » Benalla ». En fait un pétage de plomb d’un collaborateur assez secondaire qui s’est transformé en affaires d’État du fait sans doute des relations entre les protagonistes. Assez rapidement est apparu le mouvement  des gilets jaunes qui a occupé la scène sociale pendant environ un an. Là aussi Macron a été victime de son indécision en commençant par minimiser l’impact du mouvement, voire en le méprisant puis en lâchant beaucoup plus qu’il n’était prévu au départ.

 

La réforme des retraites a pris le relais avec son cortège de manifestations, de grève de protestations de toutes sortes. Un conflit surtout dû à une insuffisance de concertation et à la raideur du gouvernement sur ce dossier. Bilan, la réforme est abandonnée en rase  campagne.

Dernier événement dont on ne peut imputer la première responsabilité à Macron, celle du Coronavirus. Mais là aussi, même hésitation, même contestation de l’enjeu et complète impréparation pour mettre en œuvre une politique sanitaire digne d’un pays développé. Inutile sans doute de faire la comparaison avec l’Allemagne qui compte quatre fois moins de victimes qu’en France.

 

 Les accidents politiques se multipliant la cote de popularité de Macron n’a cessé de diminuer en dépit de son agitation médiatique permanente venant d’ailleurs parfois contredire celle du Premier ministre ou du gouvernement en général. Pour schématiser, la politique globale de Macron et rejetée par environ 70 % de la population. La France est un des rares pays où  la popularité du chef de l’État ne s’est pas renforcée avec la crise sanitaire  , elle  plutôt tendance au contraire à se dégrader. il y a  sans doute une rupture irréparable de confiance entre Macron et l’opinion publique. Presque une sorte de malédiction sur tout ce qu’entreprend le président de la république .  

 

Gilets jaunes : la mobilisation se poursuit

Gilets jaunes : la mobilisation se poursuit

 

 

Officiellement il y a il y aurait une légère baisse de participation pour ce 13e acte des gilets jaunes : 51 400 au lieu de 58 600 la semaine précédente. Il se pourrait qu’il y ait effectivement un très léger tassement. Il est toutefois difficile d’accorder du crédit à des chiffres du ministère de l’intérieur qui volontairement sous-estime le nombre de manifestants et parfois de manière ridicule en comptant jusqu’à l’unité le nombre de manifestants. Pour les gilets jaunes, le nombre de participants a atteint comme la semaine dernière de leurs 100 000 personnes. De l’ordre de 10 000 manifestants auraient défilé à Paris

et plusieurs milliers de personnes ont aussi défilé à Bordeaux et Toulouse, où les cortèges ont été les plus importants, ainsi qu’à Lyon, Dijon, Lorient ou Marseille. Partout, les Gilets jaunes ont dénoncé les taxes et les violences policières, en particulier l’usage controversé des lanceurs de balles de défense (LBD). « Stop aux violences, ça crève les yeux! », A noté une nouvelle fois des violences et surtout un manifestant à Paris dont la main a été arrachée. Une politique de maintien de l’ordre scandaleuse qui utilise des armes de guerre contrairement à ce qui se passe dans la plupart des pays démocratiques. De toute évidence, Castaner recherche volontairement l’affrontement en espérant sans doute l’incident qui pourrait discréditer le mouvement.  Dans les pays démocratiques, la stratégie de maintien de l’ordre est d’éviter le plus possible  le avec les manifestants. En France c’est exactement le contraire, les forces de l’ordre présentes partout et surtout recherchent le contact direct en utilisant des moyens qui peuvent tuer. Notons que ce mouvement aura déjà fait de leur de 3000 blessés. Du jamais vu sauf dans les dictatures.

Le prix du pétrole poursuit sa baisse

Le prix du  pétrole poursuit sa baisse

Les cours du pétrole étaient au plus bas jeudi depuis trois mois De façon presque mécanique, le tassement des prix du pétrole suit l’atonie de l’activité économique mondiale. Après un premier trimestre relativement dynamique, les prix du pétrole ont suivi la croissance pour atteindre au printemps le niveau de 50 $ le baril. Depuis comme la croissance s’affaiblit nettement et le pétrole repasse sous les 50 dollars. Une baisse ce qui devrait être durable si l’on se fie aux  perspectives relativement pessimistes des  instituts économiques notamment du FMI Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en septembre a perdu 78 cents, à 41,14 dollars sur le New York Mercantile Exchange, enregistrant sa sixième séance consécutive de baisse et terminant au plus bas depuis avril. À Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a baissé de 77 cents, à 42,70 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), soit aussi son plus bas niveau depuis avril. Alors que son déclin persistant soutenait le marché depuis le printemps, la production américaine montre des signes de rebond. Résultat, cette offre excédentaire de produits pétroliers pèse de plus en plus sur les prix. La semaine dernière, le rapport hebdomadaire du département américain a montré une hausse des réserves pétrolières américaines à un plus haut historique pour cette période de l’année, déprimant les cours. Une légère hausse de la production a également été constatée avec une augmentation de presque 40.000 barils par jour en Alaska. Les cours du pétrole ont continué à baisser jeudi, restant au plus bas depuis trois mois en raison des inquiétudes persistantes face au niveau élevé de l’offre mondiale.  «On dirait que s’évaporent les attentes d’un rééquilibrage de l’offre et de la demande», a reconnu Gene McGillian, de Tradition Energy. «L’attention des investisseurs se concentre sur le niveau élevé des réserves de pétrole comme de carburant à travers le monde.»   C’est notamment aux États-Unis que la situation préoccupe les marchés, car les réserves d’essence ne cessent d’augmenter depuis plusieurs semaines, alors qu’elles baissent normalement en période estivale.

(Avec AFP)

Congo: la Chine poursuit la colonisation de l’Afrique

Congo: la Chine poursuit la colonisation de l’Afrique

La France s’occupe de politique et démocratie en Afrique et pendant ce temps là la Chine fait du commerce ; La colonisation du continent  par les chinois est largement entamée avec le pillage de ressources, elle est  facilitée par la corruption de responsables africains. Les Chinois se désintéressent de la politique, de la démocratie ou du développement, ils font du.  commerce, le plus souvent en n’employant aucun africain sur place mais avec des « condamnés chinois ». Les ambassades françaises elles délaissent l’aspect économique » le commerce, c’est sale » pour nos diplomates modèle 1900 modifié 1930.  Une colonisation rampante qui laisse indifférente la communauté internationale. Les responsables congolais et chinois ont, en présence de Denis Sassou Nguesso et Xi Jinping, conclu onze accords de plusieurs millions d’euros dans les secteurs de la coopération, l’économie, la communication, les infrastructures et de la banque, d’après un document officiel reçu à l’AFP.  Ces accords s’ajoutent à ceux déjà en cours, comme le financement de plus de 500 km de route entre Brazzaville et Pointe-Noire (capitale économique) et la construction de nouveaux quartiers.  En fin d’après-midi, Xi Jinping, s’est adressé au parlement congolais.   »Nous avons la mission historique de réaliser le développement national et le bonheur de nos peuples », a-t-il dit devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès.   »A l’avenir le développement de la Chine sera une opportunité sans précédent pour l’Afrique; de même que le développement de l’Afrique le sera pour mon pays », a-t-il ajouté dans un discours souvent interrompu pas des applaudissements.   »Les récentes évolutions de la situation internationale nous ont non seulement apporté des opportunités de développement mais aussi posé de sérieux défis: la recherche de la paix », a poursuivi Xi Jinping, qui doit inaugurer un hôpital et une bibliothèque samedi avant son retour à Pékin. Revenu au pouvoir par les armes en 1997 après avoir été à la tête de l’Etat de 1978 à 1992, Denis Sassou Nguesso, qui aura 70 ans cette année, a été élu en 2002 et réélu en 2009 pour un deuxième septennat.  Officiellement, la France – dont l’aide a atteint plus de 24 millions d’euros en 2011 – reste le premier partenaire économique et financier du Congo: les exportations françaises ont atteint 590 millions d’euros en 2012 et la plus grande partie du pétrole est extraite par le groupe français Total.  Mais ces dernières années, la Chine, devenue première consommatrice du bois congolais, a renforcé son partenariat avec le Congo. Elle a entre autres construit un hôpital dans le sud de la capitale et étendu l’aéroport de Pointe-Noire, épicentre de l’activité pétrolière qui rapporte 5 milliards d’euros par an au pays mais où 70% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.  Elle a aussi bâti le très moderne aéroport Maya Maya ainsi que le barrage d’Imboulou, à 260 kilomètres au nord de Brazzaville, le plus grand du pays.  Auparavant, en Afrique du Sud, le président chinois avait participé au sommet des grands pays émergents dits Brics – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – et s’était rendu en Tanzanie. Lors de ces étapes, il avait souligné son attachement aux relations sino-africaines.  La Chine est devenue depuis 2009 le premier partenaire commercial de l’Afrique. M. Xi a assuré que les relations Chine-Afrique « allaient s’intensifier » sous sa présidence et rappelé que leurs échanges commerciaux avaient déjà bondi jusqu’à atteindre 200 milliards de dollars l’an dernier.   »La Chine va continuer à étendre ses investissements et poursuivre sa coopération avec l’Afrique, conformément à son engagement de fournir 20 milliards de dollars de crédits aux pays africains entre 2013 et 2015″, avait annoncé M. Xi, investi mi-mars président de la République populaire de Chine.




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