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Guerre commerciale US: Trump pourrait bien encore changer

Guerre commerciale US: Trump pourrait bien encore changer:

Pour justifier la guerre commerciale qu’il a engagée, Donald Trump se réfère à son prédécesseur William McKinley, président protectionniste à la charnière des XIXᵉ et XXᵉ siècles. Mais ce qui est peu connu, relève Pascal Riché, dans sa chronique au « Monde », c’est que ce président avait fini par regretter son approche agressive des échanges.

Ce mercredi 2 avril, baptisé « Liberation Day » par Donald Trump, la guerre commerciale totale qu’il a lancée est entrée dans le dur, avec l’annonce d’une nouvelle salve de taxes douanières. Elles viseront, a-t-il dit depuis la roseraie de la Maison Blanche, les produits des (très nombreux) partenaires « qui nous arnaquent ». A partir du jeudi 3 avril, notamment, toutes les automobiles importées doivent être taxées à 25 %, comme le sont déjà l’acier et l’aluminium achetés à l’étranger… La quasi-totalité des économistes crient au fou, mais le fou n’en a cure.

Donald Trump s’inspire d’un modèle qui sent la naphtaline : William McKinley, son prédécesseur à la Maison Blanche de 1897 à 1901. « Nous étions un pays très riche [à cette époque], et nous allons faire de même aujourd’hui », assurait-il pendant la campagne, oubliant la sinistre part d’ombre de ce qu’on appelle le « Gilded Age » (« âge doré » ou « âge du toc ») : la pauvreté avait atteint des proportions monstrueuses et les gouvernements étaient gangrenés par la corruption. A lire les historiens, à l’exception de grandes fortunes, John D. Rockefeller dans le pétrole, J. P. Morgan dans la finance et autre Andrew Carnegie dans l’acier, très peu d’Américains ont bien vécu cette fin de XIXᵉ siècle.

Donald Trump adore William McKinley parce que, dit-il, c’était un « un businessman à succès » – en fait pas du tout : c’était un avocat – et sans doute aussi parce qu’au terme d’une guerre très courte il avait amené l’Espagne à céder Cuba, Porto Rico et les Philippines aux Etats-Unis. Surtout, s’enthousiasme-t-il, William McKinley est « The Tariff King », celui qui a « rendu notre pays très prospère grâce aux droits de douane et à son talent ». Il l’aime tellement qu’il a décidé, dès son investiture, de rendre au plus haut sommet des Etats-Unis le nom de mont McKinley qu’il a longtemps porté. Sous Barack Obama, le nom autochtone, Denali, avait en effet été restitué à cette montagne d’Alaska. Du wokisme aux yeux des trumpistes.

Politique-Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

Politique-Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauquiez- ou Attal- qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement…… très provisoire.

Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauqiez- ou Attall- qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement très provisoire.

Politique-Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher un autre

 

Politique-Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher un autre

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauqiez- ou Attall- qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement très provisoire.

Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher un autre

Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher un autre

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauqiez ou Attall qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement très provisoire.

Législatives– LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire

Législatives– LFI  pourrait perdre la majorité au sein  du front populaire

 

Théoriquement sur le papier  LFI a le plus de chance de gagner au deuxième tour des législatives dans le cadre du nouveau front populaire. Reste que LFI constitue  pour beaucoup d’électeurs une sorte d’épouvantail. En outre, nombre d’électeurs ne pourront jamais voter LFI. De sorte qu’au total LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire.

Dans le détail, entre 58 à 72 sièges reviendraient à LFI (contre 75 en 2022) au soir du 7 juillet. Entre 33 à 43 sièges deviendraient socialistes (contre 31 en 2022) et de 28 à 38 sièges pour EELV (23 en 2022). Et enfin 6 à 12 pour le Parti communiste (ils étaient 22 dans le groupe gauche démocrate et républicaine) qui sort affaibli après ce premier tour à l’image de la défaite dès le premier tour de son secrétaire national Fabien Roussel. Cependant parmi les dissidents, une majorité de bien placés est issue de La France insoumise.

Politique- LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire

Politique- LFI  pourrait perdre la majorité au sein  du front populaire

 

Théoriquement sur le papier  LFI a le plus de chance de gagner au deuxième tour des législatives dans le cadre du nouveau front populaire. Reste que LFI constitue  pour beaucoup d’électeurs une sorte d’épouvantail. En outre, nombre d’électeurs ne pourront jamais voter LFI. De sorte qu’au total LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire.

Dans le détail, entre 58 à 72 sièges reviendraient à LFI (contre 75 en 2022) au soir du 7 juillet. Entre 33 à 43 sièges deviendraient socialistes (contre 31 en 2022) et de 28 à 38 sièges pour EELV (23 en 2022). Et enfin 6 à 12 pour le Parti communiste (ils étaient 22 dans le groupe gauche démocrate et républicaine) qui sort affaibli après ce premier tour à l’image de la défaite dès le premier tour de son secrétaire national Fabien Roussel. Cependant parmi les dissidents, une majorité de bien placés est issue de La France insoumise.

LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire

LFI  pourrait perdre la majorité au sein  du front populaire

 

Théoriquement sur le papier  LFI a le plus de chance de gagner au deuxième tour des législatives dans le cadre du nouveau front populaire. Reste que LFI constitue  pour beaucoup d’électeurs une sorte d’épouvantail. En outre, nombre d’électeurs ne pourront jamais voter LFI. De sorte qu’au total LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire.

Dans le détail, entre 58 à 72 sièges reviendraient à LFI (contre 75 en 2022) au soir du 7 juillet. Entre 33 à 43 sièges deviendraient socialistes (contre 31 en 2022) et de 28 à 38 sièges pour EELV (23 en 2022). Et enfin 6 à 12 pour le Parti communiste (ils étaient 22 dans le groupe gauche démocrate et républicaine) qui sort affaibli après ce premier tour à l’image de la défaite dès le premier tour de son secrétaire national Fabien Roussel. Cependant parmi les dissidents, une majorité de bien placés est issue de La France insoumise.

 

Industrie : les risques d’une délocalisation qui pourrait continuer

Industrie : les risques d’une délocalisation qui pourrait continuer

Le président de France Industrie, Alexandre Saubot, évoque dans « La Tribune » de sombres perspectives pour l’industrie qui pourrait encore délocaliser des usines, alerte le dirigeant.

Comment l’industrie française a encaissé le choc de la guerre en Ukraine deux ans après le déclenchement du conflit ?
ALEXANDRE SAUBOT- L’industrie a, à la fois, montré sa résilience et sa fragilité face à cette guerre. Les chaînes d’approvisionnement se sont reconstituées assez vite, des routes alternatives ont été trouvées. Les conséquences structurelles sur les chaînes de valeur ont été, à ce stade, très limitées. Le prix du gaz est revenu à un niveau proche de la période d’avant-guerre.

 

En revanche, le choc a engendré des explosions de prix du gaz et de l’électricité particulièrement difficiles pour certains secteurs. C’est une hausse inconnue aux Etats-Unis ou en Chine. Certains industriels dans le textile, la mécanique, la fonderie, la chimie ou l’agroalimentaire ont dû faire face à cette hausse des coûts de l’énergie.

Les débats sur les prix ont rappelé la nécessité de proposer aux industries énergo-intensives une énergie à un prix compétitif. Cette guerre a aussi souligné l’importance du prix de l’énergie dans une économie décarbonée.

 

Comment les industriels ont-ils adapté leur consommation d’énergie ces deux dernières années ?

Les industriels n’ont pas attendu la guerre en Ukraine pour se préoccuper de leur consommation d’énergie. Sur l’électricité et le gaz, certains industriels ont eu peur de manquer. Des entreprises sont passées sur des logiques de rationnement. Cette guerre a suscité de vastes questions : comment les entreprises peuvent-elles arrêter leur production ? Comment peuvent-elles gérer une éventuelle interruption de l’approvisionnement ?

Face à l’envolée des prix, beaucoup de projets d’investissements liés aux économies d’énergie ont retrouvé de la rentabilité. Ces dossiers sont remontés sur le dessus de la pile. Cette montée des prix a conduit à une baisse structurelle de la consommation. La hausse des tarifs a poussé les entreprises à développer des outils de flexibilité pour être des partenaires majeurs des énergéticiens, notamment pour gérer des pics de demande ou des problèmes d’approvisionnement.

La guerre a également entraîné des bouleversements sur l’organisation du travail. Comment l’industrie a-t-elle limité les dégâts ?

Certaines entreprises ont eu recours à plusieurs outils : le chômage partiel, la réorganisation de la production, l’augmentation de la flexibilité. Ces outils ont permis d’éviter de mettre beaucoup d’entreprises en difficulté. Les industriels ont dû gérer des aléas beaucoup plus grands et une instabilité des chaînes d’approvisionnement. Les industriels ont dû faire face à différentes pénuries pendant cette période.

Beaucoup de matières et de composants n’arrivaient plus, des fournisseurs de référence étaient dans des logiques de rationnement. Les entrepreneurs ont dû gérer la production en fonction de la disponibilité des approvisionnements et non plus en fonction de la demande. L’industrie automobile et l’industrie aéronautique ont eu des difficultés à repartir.

Où en est l’industrie tricolore deux ans après le conflit ?

En termes d’emplois ou d’implantations, la courbe de réindustrialisation est restée positive. Mais beaucoup de décisions ont été prises avant 2022. S’agissant de la production, l’industrie n’est pas revenue au niveau d’avant-guerre, ni au niveau d’avant-Covid.

L’intensification de la concurrence chinoise a accru les difficultés de l’industrie française. Le déficit commercial s’est certes réduit, mais il n’est pas revenu au niveau de 2019. Dans plusieurs secteurs, il y a des baisses d’activité. En revanche, beaucoup de besoins sont aujourd’hui satisfaits avec des productions réalisées en dehors de la France et de l’Europe.

Quelles sont les perspectives de l’industrie dans l’Hexagone ?

Le premier enjeu est la conjoncture mondiale. La croissance économique planétaire ralentit. Cela affecte l’Europe. La Chine a du mal à repartir. Et les perspectives ne sont pas favorables, même si le FMI a révisé légèrement à la hausse ses chiffres. Le second enjeu concerne les tarifs de l’énergie. Ils ont certes baissé ces derniers temps, mais la visibilité n’est pas encore de mise. Au prochain aléa géopolitique, les prix risquent de remonter. Ces inquiétudes demeurent.

 

Beaucoup de sujets liés aux réglementations européennes et françaises inquiètent les industriels. Sur le plan général, les objectifs de préservation de la biodiversité, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de protection de la planète sont partagés par un grand nombre de dirigeants. Mais à un moment donné, il faut s’assurer de la cohérence des objectifs assignés avec la faisabilité technologique et financière des demandes qui nous sont faites.

L’Europe ne peut pas imposer des réglementations plus complexes et onéreuse que celles de la Chine et des États-Unis. Le « faire mieux » risque de se traduire par du « faire ailleurs », ce qui ne profite pas à la protection de l’environnement. La mise en œuvre de ces réglementations va nécessiter de trouver le bon point d’équilibre. La guerre en Ukraine a soulevé des enjeux sur l’industrie de la défense. Il serait utile de s’assurer que la France et l’Europe soient encore capables de fabriquer l’armement dont elles ont besoin pour assurer leur défense et celle de leurs alliés.

Que vous inspire la crise agricole survenue ces dernières semaines ?

La crise agricole a fait beaucoup de bruit. Mais les problématiques sont finalement assez proches de celles de l’industrie. Le niveau de réglementation amène l’industrie à être moins compétitive.

L’Europe est dans l’incapacité d’imposer aux produits qui rentrent des exigences équivalentes à celles qu’elle impose aux producteurs européens. Tous les débats sur le devoir de vigilance ont montré que les entreprises sont parfois incapables d’appliquer ces réglementations. Le risque est de délocaliser en dehors de l’Europe des centres de décision ou des activités.

Industrie : La délocalisation pourrait continuer

Industrie : La délocalisation pourrait continuer

 

 Le président de France Industrie, Alexandre Saubot,  évoque dans « La Tribune » de sombres perspectives pour  l’industrie qui pourrait encore délocaliser des usines, alerte le dirigeant.

Comment l’industrie française a encaissé le choc de la guerre en Ukraine deux ans après le déclenchement du conflit ?

ALEXANDRE SAUBOT- L’industrie a, à la fois, montré sa résilience et sa fragilité face à cette guerre. Les chaînes d’approvisionnement se sont reconstituées assez vite, des routes alternatives ont été trouvées. Les conséquences structurelles sur les chaînes de valeur ont été, à ce stade, très limitées. Le prix du gaz est revenu à un niveau proche de la période d’avant-guerre.

 

En revanche, le choc a engendré des explosions de prix du gaz et de l’électricité particulièrement difficiles pour certains secteurs. C’est une hausse inconnue aux Etats-Unis ou en Chine. Certains industriels dans le textile, la mécanique, la fonderie, la chimie ou l’agroalimentaire ont dû faire face à cette hausse des coûts de l’énergie.

Les débats sur les prix ont rappelé la nécessité de proposer aux industries énergo-intensives une énergie à un prix compétitif. Cette guerre a aussi souligné l’importance du prix de l’énergie dans une économie décarbonée.

 

Comment les industriels ont-ils adapté leur consommation d’énergie ces deux dernières années ?

Les industriels n’ont pas attendu la guerre en Ukraine pour se préoccuper de leur consommation d’énergie. Sur l’électricité et le gaz, certains industriels ont eu peur de manquer. Des entreprises sont passées sur des logiques de rationnement. Cette guerre a suscité de vastes questions : comment les entreprises peuvent-elles arrêter leur production ? Comment peuvent-elles gérer une éventuelle interruption de l’approvisionnement ?

Face à l’envolée des prix, beaucoup de projets d’investissements liés aux économies d’énergie ont retrouvé de la rentabilité. Ces dossiers sont remontés sur le dessus de la pile. Cette montée des prix a conduit à une baisse structurelle de la consommation. La hausse des tarifs a poussé les entreprises à développer des outils de flexibilité pour être des partenaires majeurs des énergéticiens, notamment pour gérer des pics de demande ou des problèmes d’approvisionnement.

La guerre a également entraîné des bouleversements sur l’organisation du travail. Comment l’industrie a-t-elle limité les dégâts ? 

Certaines entreprises ont eu recours à plusieurs outils : le chômage partiel, la réorganisation de la production, l’augmentation de la flexibilité. Ces outils ont permis d’éviter de mettre beaucoup d’entreprises en difficulté. Les industriels ont dû gérer des aléas beaucoup plus grands et une instabilité des chaînes d’approvisionnement. Les industriels ont dû faire face à différentes pénuries pendant cette période.

Beaucoup de matières et de composants n’arrivaient plus, des fournisseurs de référence étaient dans des logiques de rationnement. Les entrepreneurs ont dû gérer la production en fonction de la disponibilité des approvisionnements et non plus en fonction de la demande. L’industrie automobile et l’industrie aéronautique ont eu des difficultés à repartir.

Où en est l’industrie tricolore deux ans après le conflit ?

En termes d’emplois ou d’implantations, la courbe de réindustrialisation est restée positive. Mais beaucoup de décisions ont été prises avant 2022. S’agissant de la production, l’industrie n’est pas revenue au niveau d’avant-guerre, ni au niveau d’avant-Covid.

L’intensification de la concurrence chinoise a accru les difficultés de l’industrie française. Le déficit commercial s’est certes réduit, mais il n’est pas revenu au niveau de 2019. Dans plusieurs secteurs, il y a des baisses d’activité. En revanche, beaucoup de besoins sont aujourd’hui satisfaits avec des productions réalisées en dehors de la France et de l’Europe.

Quelles sont les perspectives de l’industrie dans l’Hexagone ?

Le premier enjeu est la conjoncture mondiale. La croissance économique planétaire ralentit. Cela affecte l’Europe. La Chine a du mal à repartir. Et les perspectives ne sont pas favorables, même si le FMI a révisé légèrement à la hausse ses chiffres. Le second enjeu concerne les tarifs de l’énergie. Ils ont certes baissé ces derniers temps, mais la visibilité n’est pas encore de mise. Au prochain aléa géopolitique, les prix risquent de remonter. Ces inquiétudes demeurent.

 

Beaucoup de sujets liés aux réglementations européennes et françaises inquiètent les industriels. Sur le plan général, les objectifs de préservation de la biodiversité, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de protection de la planète sont partagés par un grand nombre de dirigeants. Mais à un moment donné, il faut s’assurer de la cohérence des objectifs assignés avec la faisabilité technologique et financière des demandes qui nous sont faites.

L’Europe ne peut pas imposer des réglementations plus complexes et onéreuse que celles de la Chine et des États-Unis. Le « faire mieux » risque de se traduire par du « faire ailleurs », ce qui ne profite pas à la protection de l’environnement. La mise en œuvre de ces réglementations va nécessiter de trouver le bon point d’équilibre. La guerre en Ukraine a soulevé des enjeux sur l’industrie de la défense. Il serait utile de s’assurer que la France et l’Europe soient encore capables de fabriquer l’armement dont elles ont besoin pour assurer leur défense et celle de leurs alliés.

Que vous inspire la crise agricole survenue ces dernières semaines ?

La crise agricole a fait beaucoup de bruit. Mais les problématiques sont finalement assez proches de celles de l’industrie. Le niveau de réglementation amène l’industrie à être moins compétitive.

L’Europe est dans l’incapacité d’imposer aux produits qui rentrent des exigences équivalentes à celles qu’elle impose aux producteurs européens. Tous les débats sur le devoir de vigilance ont montré que les entreprises sont parfois incapables d’appliquer ces réglementations. Le risque est de délocaliser en dehors de l’Europe des centres de décision ou des activités.

Après la pluie, un coup de froid qui pourrait durer

Après la pluie, un coup de froid qui pourrait durer

Dans certaines régions traditionnellement exposées les températures pourraient atteindre -15°. Ailleurs on sera 3 à 5° en-dessous des normales saisonnières. Et ce froid pourrait durer.

endre entre -10 – 15°C, voire -20°C dans le Jura. weyo / stock.adobe.com
Ce froid venu de Russie et de Scandinavie s’annonce intense, indique La Chaîne Météo. Les températures seront entre 3 et 5°C en dessous des normales de saison.

Changement radical des températures. Après plusieurs semaines de relative douceur, le froid arrive dès vendredi 5 janvier sur l’ensemble du pays et s’installe durablement durant le week-end, indique La Chaîne Météo*. Les températures vont graduellement baisser et atteindront leur niveau le plus bas dès le début de la semaine prochaine.
La hausse des températures ne serait pas prévue avant le 15 janvier

Politique-Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Politique-Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Après des mois et des mois de lutte, le conflit entre l’Ukraine et la Russie semble être gelé car les positions des uns et des autres n’avancent plus guère. En cause notamment les moyens accordés au compte-gouttes par l’Occident et des insuffisances en particulier en matière de protection aérienne, d’artillerie et d’aviation. La Russie de son côté renforce en permanence sa politique de défense et met une grande partie de ses moyens financiers au service de la guerre. Il y a aussi l’opinion publique internationale qui commence à douter de la possibilité de victoire de l’Ukraine. Le conflit pourrait donc s’installer dans la durée sur les positions actuelles. Les seules avancées envisageables aujourd’hui concernent le plan diplomatique avec l’étude du rattachement de l’Ukraine à l’union européenne, aussi son adhésion à l’OTAN.

Le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, a reconnu qu’il n’y aurait « probablement pas de percée profonde », et que la contre-offensive était désormais « dans une impasse ».

Malgré les pertes en hommes et en matériel infligées aux Russes, la tactique employée par les Ukrainiens n’a pas mené à l’effondrement escompté des lignes russes : « C’était mon erreur, explique Valeri Zaloujny. La Russie a eu au moins 150.000 morts. Dans n’importe quel autre pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre. »

Les récents développements sur la ligne de front, et les déclarations de l’état-major ukrainien, offrent un contraste saisissant avec l’optimisme affiché au début de la contre-offensive : en juillet dernier, l’ancien ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, estimait ainsi que la guerre pourrait être gagnée « d’ici l’été prochain », et que l’Ukraine pourrait être admise dès le mois de juillet 2024 au sein de l’Otan.

Mais les efforts ukrainiens se sont heurtés à un réseau de fortifications long de plusieurs centaines de kilomètres, la « ligne Sourovikine », et à de vastes champs de mines antichars et antipersonnelles. Portant le nom du général russe ayant un temps supervisé les opérations militaires en Ukraine, celle-ci est composée de trois lignes de défense successives, profondes d’une trentaine de kilomètres, faites de tranchées antichars et d’abris renforcés.

Nombre d’Ukrainiens craignent que la guerre ne s’enlise durablement : « Le plus grand risque d’une guerre de tranchées d’usure est qu’elle peut durer des années et épuiser l’Etat ukrainien. »

Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Après des mois et des mois de lutte, le conflit entre l’Ukraine et la Russie semble être gelé car les positions des uns et des autres n’avancent plus guère. En cause notamment les moyens accordés au compte-gouttes par l’Occident et des insuffisances en particulier en matière de protection aérienne, d’artillerie et d’aviation. La Russie de son côté renforce en permanence sa politique de défense et met une grande partie de ses moyens financiers au service de la guerre. Il y a aussi l’opinion publique internationale qui commence à douter de la possibilité de victoire de l’Ukraine. Le conflit pourrait donc s’installer dans la durée sur les positions actuelles. Les seules avancées envisageables aujourd’hui concernent le plan diplomatique avec l’étude du rattachement de l’Ukraine à l’union européenne, aussi son adhésion à l’OTAN.

Le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, a reconnu qu’il n’y aurait « probablement pas de percée profonde », et que la contre-offensive était désormais « dans une impasse ».

Malgré les pertes en hommes et en matériel infligées aux Russes, la tactique employée par les Ukrainiens n’a pas mené à l’effondrement escompté des lignes russes : « C’était mon erreur, explique Valeri Zaloujny. La Russie a eu au moins 150.000 morts. Dans n’importe quel autre pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre. »

Les récents développements sur la ligne de front, et les déclarations de l’état-major ukrainien, offrent un contraste saisissant avec l’optimisme affiché au début de la contre-offensive : en juillet dernier, l’ancien ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, estimait ainsi que la guerre pourrait être gagnée « d’ici l’été prochain », et que l’Ukraine pourrait être admise dès le mois de juillet 2024 au sein de l’Otan.

Mais les efforts ukrainiens se sont heurtés à un réseau de fortifications long de plusieurs centaines de kilomètres, la « ligne Sourovikine », et à de vastes champs de mines antichars et antipersonnelles. Portant le nom du général russe ayant un temps supervisé les opérations militaires en Ukraine, celle-ci est composée de trois lignes de défense successives, profondes d’une trentaine de kilomètres, faites de tranchées antichars et d’abris renforcés.

Nombre d’Ukrainiens craignent que la guerre ne s’enlise durablement : « Le plus grand risque d’une guerre de tranchées d’usure est qu’elle peut durer des années et épuiser l’Etat ukrainien. »

Ecologie- La taxe carbone de l’Europe pourrait rapporter…. des fermetures d’entreprises et de l’inflation

Ecologie- La taxe carbone de l’Europe pourrait rapporter…. des fermetures d’entreprises

La taxe carbone commencera à être appliqué à partir de début octobre. Une taxe sur les importations à objets écologiques. D’après les médias complaisants vis-à-vis de la politique des autorités, la fameuse taxe carbone pourrait rapporter 3 milliards d’euros d’ici 2030 mai pour toute l’Europe. Autant dire pas grand-chose. Mais ce pourrait être une sorte de balle dans le pied que se tire le l’Europe car la taxe carbone pourrait provoquer la fermeture d’entreprises et l’arrêt d’activités. Une taxe qui en effet se donne pour objet de punir écologiquement les importations afin de favoriser la décarbonation de l’économie. Le problème est que la production est organisée de manière systémique avec des interactions complexes entre les pays. Par exemple on parle d’industrie automobile française mais la vérité oblige à dire que seulement 40 % des éléments de la voiture sont réellement français le reste venant de l’étranger notamment de la Chine et d’autres pays en développement.

Les économistes classiques qui adhèrent à la sainte religion du marché pour tout ont curieusement rejoint les irresponsables écolos pour trouver des vertus à la fiscalité qui tue l’économie.

Il est clair aussi que les pays particulièrement visés par la taxe carbone prendront des mesures de rétorsion à l’occasion des exportations cette fois. Bref, une double manière de se tirer une balle dans le pied.

La fiscalité n’est sans doute pas le seul et unique moyen réguler la politique écologique. Cette dernière dépend d’une part des politiques conduites mais aussi du comportement des ménages. Une hausse par exemple de l’énergie n’a que peu d’influence sur la répartition tant qu’il n’y a pas d’œuf alternative plus respectueuse de l’environnement.

D’un point de vue méthodologique déclarer pour chaque entreprise les émissions de gaz à effet de serre relève de l’illusion tellement sont impliquées les économies. La taxe devrait commencer à être appliquée à partir de début octobre.

Conséquence de l’intelligence artificielle, IBM pourrait supprimer 30 % des emplois

Conséquence de l’intelligence artificielle, IBM pourrait supprimer 30 % des emplois

Le patron d’IBM envisage de réduire drastiquement le personnel administratif du géant informatique, étant donné le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) et des technologies d’automatisation à exécuter ce type de tâches. « Il me semble que 30% (des 26.000 employés administratifs) pourraient facilement être remplacés par l’IA et l’automatisation sur une période de cinq ans », a déclaré Arvind Krishna à Bloomberg lundi.
Le dirigeant prévoit donc un gel des recrutements dans ce département, qui représente une fraction des quelque 260.000 salariés du groupe américain.

Comme de nombreuses entreprises de la tech, IBM a mis en place un plan social cet hiver. Le groupe devrait licencier 5000 employés en tout, d’après Bloomberg, mais a en parallèle embauché 7000 personnes au premier trimestre.

Le pionnier de l’IA générative OpenAI a démontré avec son interface ChatGPT et d’autres outils que ces nouvelles technologies sont capables de rédiger des emails, de créer des sites web, de générer des lignes de codes, et, en général, d’exécuter de nombreuses tâches répétitives.

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