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Pourquoi la fin des TGV en France ?

Pourquoi la fin des TGV en France ?

 

La fin des nouvelles lignes TGV semble s’annoncer en France ; En cause, l’Etat des finances publiques, les perspectives de croissance et la situation financière du ferroviaire.  La première raison qui justifie la mise entre parenthèses de nouvelles lignes, c’est d’abord la stagnation de la croissance depuis 2011. Une stagnation qui a un impact sur les recettes fiscales et qui prive de ressources un Etat déjà surendetté. En fait, la France plafonne en dessous de 2000 milliards de PIB depuis 2007 et ce ralentissement est structurel.  La reprise devait avoir lieu en 2013, l’échéance est désormais repoussé en 2014 sans d’ailleurs de certitude sur ce redressement. En effet la crise pourrait bien se prolonger encore pendant plusieurs années. Tout dépendra d’une part de la conjoncture internationale, d’autre part de  la capacité de la France à retrouver une compétitivité.   Dans sa dernière note de conjoncture   l’INSEE  prévoit pour 2013 une croissance  à 0% contre +0,1% anticipé en décembre, et confirme celle de 0,1% pour le deuxième trimestre. « On reste sur plusieurs trimestres de dynamique très faible et on pense que ça va encore continuer », déclare Jean-François Ouvrard, chef de la division synthèse conjoncturelle de l’Insee. Pour Cédric Audenis, chef du département de la conjoncture, « le climat est dégradé, mais pas plus dégradé qu’il y a six mois », du fait notamment du socle de résistance apporté par le haut niveau des prestations sociales qui soutient le pouvoir d’achat des ménages. Or il est fortement question de remettre en cause le niveau de ces prestations sociales notamment en matière des retraites qui ne seront plus indexées sur l’inflation ou encore en matière d’allocations familiales.

Déficit et  chômage

 

Sur le front de l’emploi, l’Insee anticipe 74.000 suppressions de postes dans les secteurs marchands au premier semestre, avec un taux de chômage au sens du BIT qui atteindrait 10,6% fin juin en France métropolitaine (11,0% avec l’Outre-mer), tout près du record récent de 10,8% enregistré fin 1997. En fait, les moteurs intérieurs de la croissance restent à l’arrêt: la consommation des ménages, pénalisée notamment par la dégradation des perspectives de l’emploi et la hausse des prélèvements, leurs achats de logements ou encore les investissements des entreprises. S’agissant de ces derniers, l’Insee prévoit que le recul entamé au deuxième semestre 2012 se poursuivra, ne serait-ce que parce qu’ils se situent à un niveau encore élevé à ce stade du cycle économique. De plus, la faiblesse du taux d’utilisation des capacités de production limite les anticipations d’engagements d’investissements des entreprises, qui reculeraient de 0,5% au premier comme au deuxième trimestre. L’Insee voit trois aléas susceptibles d’affecter ses prévisions. Le premier porte sur le taux d’épargne des ménages, qui permet à ceux-ci de lisser les à-coups du pouvoir d’achat liés notamment à la hausse des prélèvements. Pour résumer,  il faut s’attendre à une poursuite de l’atonie de la croissance à une montée du chômage non seulement en 2013 mais aussi durant les années suivantes. . De leurs cotés ,les déficits budgétaires ne devraient guère évoluer (au moins 4% du PIB) en raisons de moindres rentrées fiscales et de dépenses sociales accrues (Assedic et retraites notamment) ; du coup mécaniquement l’endettement va croitre pour atteindre environ 100% du PIB vers fin 2013.Il sera difficile de le réduire les années suivantes en raison d’une montée très probable des taux d’intérêt.  Or la France s’est engagée dans le pacte budgétaire qui contraint à limiter les déséquilibres. Les dépenses  de fonctionnement mais aussi les investissements en feront les frais.

Remise en cause de toutes les infrastructures transport

 

 

Au delà de ce contexte économique et financier général, il faut prendre en compte la situation particulière du transport. En réalité,  les moyens destinés aux infrastructures sont plus que contingentés.. L’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) n’a guère qu’un budget annuel de 2,3 milliards d’euros par an et les 800 millions que doit apporter la future taxe Poids lourds pourraient ne compenser qu’une baisse de la dotation de l’État. . Il faut donc s’attendre à une sévère révision du schéma national d’infrastructures de transports (SNIT). Deux méthodes seront sans doute combinées, d’une part l’annulation de certains projets, ‘d’autre part l’étalement dans un temps plus ou moins déterminé des autres. A cet effet,  une   commission Mobilité 21 a été créée. Cette dernière a été mise en place en octobre dernier par les pouvoirs publics, avec mission de réexaminer le schéma national des infrastructures de transport (Snit) élaboré par le gouvernement précédent. Présidée par le député socialiste du Calvados Philippe Duron, cette commission réunit élus et experts. Ils doivent hiérarchiser les plus de 70 projets inscrits dans le Snit (ferroviaires, fluviaux, autoroutiers, portuaires…) et dont le montant atteint 245 milliards d’euros d’investissements (hors Grand-Paris) sur vingt-cinq ans.. En ce qui concerne les lignes de chemin de fer, Philippe Duron a rappelé que les projets de LGV engagés et en cours de réalisation ne seraient pas remis en cause. Pour les autres, Philippe Duron a clairement annoncé la couleur : « Il y a plusieurs temporalités à articuler : celle de l’usager qui est pressé, il veut des nouvelles infrastructures de transport vite, et celle des grands projets qui s’étalent sur plusieurs année ; C’est difficile pour une région qui vit une médiocrité ferroviaire, mais si ce n’est pas dans 15 ans, ce sera pour dans 20 ou 30 ans… Rien n’est perdu » !

 

Le nouveau grand Paris : environ 30 milliards pour 2030

Philippe Duron a bien pris la précaution d’écarter de sa réflexion le projet « Grand Paris ». Pour autant c’est environ 30 milliards qu’il faudra trouver pour ce projet dont le bouclage financier  est loin d’être assuré contrairement à ce qu’affirme le Premier Ministre Jean marc Ayrault. De toute manière, ce projet viendra peser sur les finances publiques et de fait amputera le financement d’autres infrastructures.  Jean-Marc Ayrault s’est engagé le 6 mars à la « réalisation intégrale » du futur métro automatique Grand Paris Express en 2030, soit 200 km et 72 nouvelles gares pour désaturer les transports en Ile-de-France, désenclaver des territoires et stimuler la croissance économique. Le Grand Paris Express et les améliorations des lignes existantes forment désormais un « plan unique et cohérent » baptisé « Nouveau Grand Paris », dont le Premier ministre a détaillé l’échéancier à partir des premiers travaux en 2015 jusqu’à la mise en service de « toutes les lignes en 2030″. Ce « Nouveau Grand Paris » – qui tente de se démarquer du « Grand Paris » de l’ère Sarkozy – est « d’une ambition sans précédent et il est financé », a affirmé M. Ayrault, devant un parterre d’élus et de décideurs économiques à l’université de Marne-la-Vallée. Ce projet de développement des transports « sera l’armature du développement de l’Ile-de-France », a-t-il dit. « La France a besoin du dynamisme de la région capitale », qui pèse pour 30 % dans le PIB national, a appuyé M. Ayrault, « elle a besoin de ces investissements qui bénéficieront directement et indirectement à l’ensemble du territoire ». « Les lignes seront lancées en parallèle, les tronçons s’enchaînant les uns aux autres de manière continue », a souligné Jean-Marc Ayrault. L’objectif fixé est de débuter « dès 2015″ les premiers travaux, ceux de la ligne reliant Noisy-Champs au Pont-de-Sèvres, la rocade principale qui passe en zone très dense et qui doit soulager au plus vite le coeur de Paris. En 2017, « tous les projets auront été soumis au conseil de surveillance de la Société du Grand Paris » (SGP, maître d’ouvrage), a affirmé Jean-Marc Ayrault. ,À l’horizon 2020, la ligne 11 sera à Rosny-sous-Bois, la ligne 14 aura dépassé la mairie de Saint-Ouen, le métro en rocade reliera Noisy-Champs au Pont-de-Sèvres, l’arc le plus à l’est (Noisy-Le Bourget) et de Massy à Saclay seront en travaux « pour une mise en service imminente », a promis le Premier ministre, soulignant que le plateau de Saclay, censé devenir un grand pôle de recherche, « disposera ainsi de l’axe majeur de mobilité tant attendu ». En 2025, « les trois quarts du réseau seront mis en service », a assuré Jean-Marc Ayrault, mettant en avant que les « zones d’activité de Gonesse seront desservies », « le Pont-de-Sèvres sera relié à La Défense et la Seine-Saint-Denis irriguée par la rocade achevée de Pleyel à Rosny ». « Dans les années qui suivent, la jonction de la ligne 14 (au Sud) et de la ligne Saclay-Orly offrira un itinéraire alternatif au RER B pour accéder à l’aéroport, et le pôle d’emploi de Roissy sera relié à Gonesse et au Bourget », a fini de détailler le Premier ministre.

 

Priorité aux trains du quotidien pour la SNCF

A l’intérieur même de la SNCF le temps n’est plus au « tout TGV » mais davantage aux trains du quotidien. Alors que la SNCF a fêté ses deux milliards de voyageurs à grande vitesse le 25 janvier, elle veut donner priorité à ces « trains du quotidien », RER et TER qui transportent 5 millions de personnes par jour contre seulement 300000 dans les TGV. Un raisonnement qui est fondé sur l’évolution de la géographie humaine. Déjà largement entamée, la concentration urbaine va se poursuivre sous l’effet de la désertification économique de certains territoires notamment ruraux et du renchérissement des frais de transport par automobiles. L’étalement urbain jusqu’à 30 ou 40 kms des centres va subir un net ralentissement car les populations vont devoir limiter pour des raisons économiques les déplacements en voitures. Paradoxalement, il faut aussi prévoir à l’intérieur des zones urbanisées un développement de la mobilité à cause précisément de la crise. Nombre de salariés seront contraints de se reconvertir dans d’autres emplois, souvent plus éloignés de leur domicile, et la demande de transports locaux va croitre. Il faut aussi ajouter que des efforts de modernisation sont à entreprendre pour l’offre existante notamment dans les grandes villes. En  particulier en région parisienne.

 

Les contraintes particulière du ferroviaire

 

La première contrainte c’est la situation de RFF, la seconde c’est le plan de réduction des coûts décidé par Guillaume Pepy. Si la réintégration de RFF au sein du pôle ferroviaire peut paraitre plus cohérente financièrement, cela ne règle pas pour autant la dette de plus de 30 milliards du gestionnaires infrastructures. Un héritage qui va donc peser lourd dans les décisions de futurs projets. Certes ce projet de réduction des coûts ne concerne pas directement uniquement les TGV mais on comprendrait mal que la SNCF finance de nouveaux TGV peu ou pas rentables ; C’est en effet un autre paramètre à prendre en compte. Pour l’essentiel,  les lignes TGV rentables ont été réalisées, les prochaines le seront moins ou pas du tout. Autant donc rationaliser l’utilisation des équipements existants rentables comme par exemple le nouveau TGV « OUIGO ». Le président de la SNCF a annoncé que la compagnie ferroviaire devra réaliser entre 1,5 et 2 milliards d’économies dans les cinq prochaines années. . Il s’ajoute à un plan de réduction de coûts sur les achats, les dépenses informatiques…, de 700 millions d’euros sur trois ans déjà annoncé il y a quelques mois.

 

Les derniers projets ?

 

En 2016 et 2017 devraient donc être mis en service les 182 km de la ligne Bretagne-Pays de la Loire, entre Rennes et Le Mans, les 302 km entre Tours et Bordeaux sur la LGV Sud Europe Atlantique, la soixantaine de kilomètres du contournement de Nîmes et Montpellier et les 106 km de la LGV Est européenne « phase 2 ». Soit plus de 15 milliards d’euros d’investissements pour lesquels de nouveaux modèles économiques ont été trouvés (partenariats public-privés, concession). Le  projet à grande vitesse entre Lyon et Turin pourrait  voir le jour puisqu’il fait l’objet d’un accord international mais ce projet est aussi conditionné par un financement encore incertain. Pour le reste, la commission classera les projets (dont les lignes ferroviaires) parmi ceux à réaliser dans les dix ans ou, enfin, parmi ceux, utiles, mais à entreprendre plus tard.  Les autres projets de LGV semblent promis à un avenir bien plus incertain comme Paris-Orléans – Clermont-Lyon (Pocl) ou encore la ligne Méditerranée « trop controversée ». De même que la ligne Paris-Normandie. En revanche, François Hollande a affirmé, lors d’un déplacement à Toulouse en janvier, que la LGV entre Bordeaux et la Ville rose verra le jour. Mais Il faudra attendre les arbitrages pour en être sûr. .   »Nous rendrons nos conclusions au gouvernement entre avril et juin 2013 (…) » a indiqué Philippe Duron » Nous ne sommes pas là pour manier la machette, mais le Snit n’a pas été au bout des réflexions et ne s’est pas préoccupé de planification et de programmation », a précisé  Philippe Duron lors de la présentation le 21 février 2013 devant la presse, des critères sur lesquels se base la commission qu’il préside pour classer et trier les 70 projets inscrits au Schéma national des infrastructures de transport (Snit).  Précisant que sa Commission était en train de répartir tous les autres projets par groupes, de les noter selon une grille d’évaluation multicritères (performance économique et écologique, renforcement de la mobilité de proximité, baisse des inégalités et attractivité des territoires, etc.). Une note en vue de « les inscrire dans une temporalité » Jolie expression pour indiquer que pour beaucoup de projets, on verra plus tard ou pas du tout.

 

 

Chômage pourquoi : incompétence, mauvaise foi et mépris

Chômage pourquoi :  incompétence, mauvaise foi et mépris

 

Officiellement 5 millions de chômeurs, record historique mais en fait entre 7 et 8 millions. Un véritable drame économique et social. Les facteurs explicatifs sont nombreux mais ils sont la conséquence de l’incompétence des gouvernements, de la mauvaise foi et surtout du mépris. Ce qui tue le chômage en France, d’abord la fiscalité qui plombe la compétitivité (résultat un déficit abyssal du commerce extérieur) ; ensuite l’absence depuis 20 ou 30 ans de toute politique industrielle (on croyait que les services suppléeraient les pertes dans l’industrie) enfin la politique économique et financière qui a suivi bêtement les instructions de la bureaucratie de Bruxelles (composé essentiellement de fonctionnaires fraichement convertis  à l’ultra libéralisme et à l’austérité). Un vrai manque de compétences de nos gouvernants incapables de comprendre les réalités socio économiques ;  normal,  la plupart ne connaissent rien aux entreprises puisqu’ils font carrière toute leur vie dans le système oligarchique politique. Une incompétence technique, économique et sociale à laquelle s’ajoute beaucoup de mauvaise foi. Quand ils savent, ce qui est rare, ils disent le contraire ; par exemple sur l’Europe qui n’est qu’une zone de libre échange sans réelle régulation, sans vision, sans projet. Par exemple, quand ils prédisent des taux de croissance irréaliste pour cacher les futurs déficits et les dettes. Enfin quand ils refusent de s’attaquer à cet Etat omnipotent qui est source essentiel de nos déséquilibres financier (normal pour la plupart ils en viennent et y retourneront pour certains) ; mépris enfin car la sociologie politicarde est très différente du français moyen, En clair les politiques sont pour la plupart riches comme l’a démontré le patrimoine des ministres ( à vérifier pourtant ! ) et comme va le monter le patrimoine des parlementaires (ce qu’ils craignent évidemment). La démagogie n’est que l’expression de ce mépris ; on promet n’importe quoi en cachant qu’on fera le contraire ; un des plus grands scandales par exemple Pôle emploi ou encore la formation permanente ; En attendant le retour de la croissance qui demandera du temps, on pourrait préparer les chômeurs ; or ces chômeurs sont ridiculisés  et humiliés par un pôle emploi complètement inutile ; Les 30 milliards annuels de  la formation permanente sont pour essentiel détournés de leur objet. Tout le monde sait tout cela mais on continue faire semblant de s’occuper du chômage. Dans la réalité le pays s’enfonce dans le déclin et la pauvreté ;  le pays va subir un jour ou l’autre un séisme politique et social  salutaire (et tardif)  mais qui laissera des traces douloureuses.

Sarkozy mis en examen : pourquoi ?

Sarkozy mis en examen : pourquoi ?

A la suite d’au moins quatre confrontations entre l’ancien chef de l’Etat et plusieurs membres du personnel de Liliane Bettencourt, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse à l’encontre de cette dernière jeudi soir, selon le parquet de Bordeaux. Les confrontations se sont déroulées dans la plus grande discrétion, pour vérifier si Nicolas Sarkozy s’était rendu une ou plusieurs fois chez l’héritière de L’Oréal pendant sa campagne en 2007. L’ex-majordome des Bettencourt, Pascal Bonnefoy est arrivé à la mi-journée au Palais de justice de Bordeaux. La confrontation avec au moins quatre membres du personnel de Liliane Bettencourt, dont Pascal Bonnefoy, qui avait commencé en début d’après-midi, s’est terminée aux environs de 17 heures. En décidant de mettre Nicolas Sarkozy en examen, le juge d’instruction Jean-Michel Gentil estime que des « indices graves et concordants » au sens du code pénal, démontrent que l’ancien chef de l’Etat aurait commis un abus de faiblesse aux dépens de Liliane Bettencourt en lui demandant de l’argent pour financer sa campagne. En novembre dernier, Nicolas Sarkozy avait été placé sous le statut de témoin assisté, faute de charges suffisamment lourdes contre lui. Si les faits sont avérés, Nicolas Sarkozy risque trois ans de prison et 375.000 euros d’amende. Me Thierry Herzog, l’avocat de l’ancien chef de l’Etat, a donc qualifié cette décision d’ »incohérente sur le plan juridique, et injuste ». « Je saisirai en conséquence immédiatement la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux pour former un recours et pour demander la nullité, notamment de cette mise en examen », a-t-il déclaré.  Me Gillot, l’avocat de Pascal Bonnefoy, a expliqué au micro d’Europe 1 pourquoi il n’est pas surpris par la mise en examen de Nicolas Sarkozy. « Ça me surprend à moitié dans la mesure où il ne faut pas oublier que Nicolas Sarkozy est au centre de ce dossier depuis son début. Je rappelle qu’il avait reçu – à l’époque où l’affaire était en cours d’enquête – Liliane Bettencourt à l’Élysée, ainsi que Patrice de Maistre. On a aussi appris que l’entourage de Liliane Bettencourt était informé à l’époque par l’Élysée de la position du parquet et de l’avancement de l’enquête. Et puis il y a bien entendu ces soupçons importants de financement illicites de sa campagne électorale de 2007″, détaille Me Gillot.  Cette mise en examen intervient après cinq ans d’enquête ayant troublé sa présidence et alors qu’il n’excluait plus un éventuel retour en politique. De son côté, Nicolas Sarkozy a toujours affirmé s’être rendu au domicile des Bettencourt une seule fois pendant sa campagne présidentielle de 2007, pour y rencontrer brièvement André Bettencourt, le mari de l’héritière de l’Oréal, décédé en novembre de la même année. Mais le juge Jean-Michel Gentil, qui depuis le mois de novembre multiplie les auditions avec le personnel de la milliardaire, a entendu plusieurs membres affirmer avoir vu Nicolas Sarkozy à plusieurs reprises chez Liliane Bettencourt.  Seize personnes ont déjà été mises en examen par le juge Gentil et ses deux collègues depuis deux ans et demi dans cette affaire, partie d’une plainte, déposée fin 2007 par Françoise Bettencourt Meyers, la fille de Liliane, pour des abus de faiblesse à l’encontre de sa mère.

 

Lourdeurs administratives : c’est quoi et pourquoi ?

Lourdeurs administratives : c’est quoi et pourquoi ?

 

Dans sa tournée en province Hollande a sûrement entendu des chefs d’entreprises se plaindre à juste titre de la lourdeur administrative ; de quoi s’agit-il. En fait les membres du gouvernement ne savent pas très bien hormis peut-être les procédures de construction dans le logement. Le France se caractérise par deux handicaps structurels, le poids de sa fiscalité et celui des procédures dont certaines sont liées à la fiscalité. un phénomène qui touchent surtout les entreprises mais aussi les particulier ( exemple il faut maintenant payer une taxe pou la construction d’une petite véranda et bien entendu remplir un permis de construire aussi complexe que celui d’un maison). Quelles sont les facteurs explicatifs de cette complexité ? Les mille feuilles administratifs  et politiques. Chaque structure (mairie, syndicat intercommunal, conseil général, région, Etat bien sûr) « légifère » définit normes, procédures, interdits, autorisations. Il en est da même au sein de l’Etat où chaque ministère inonde entrepreneur et citoyen de lois, décrets et circulaires. Les superstructures finissent par exister pour elle mêmes, se nourrissent de leur propre activité. La France est de ce point de vue l’un des pays qui pond le plus de textes administratifs, réglementaires ou législatifs. On ne pourra donc rien accélérer si on ne supprime pas nombre de structures inutiles, coûteuses et paralysantes. En fait, le contraire de la doctrine de la gauche actuelle qui vénère la fiscalité et la bureaucratie ; avant de décider quoi que ce soit dans ce domaine il faudrait procéder à un audit de toutes ces procédures, en vérifier l’objet, son application, son contrôle, son efficacité. Et décliner ce travail dans tous les secteurs économiques. Ensuite supprimer tout ce qui ne sert en fait qu’à justifier le travail de fonctionnaires trop nombreux qui tentent de se justifier en sécrétant cette culture paperassière. Simplifier les procédures passe par la simplification de l’appareil administratif ; Au plan législatif, il faudrait maîtriser la boulimie du parlement qui ne cesse lui aussi de pondre de nouvelles dispositions alors qu’il ne sait même pas dans quelles conditions elles sont appliquées, si elles le seront réellement. Ne parlons pas dé l’évaluation, complètement absente.  Sur l’année 2009 / 2010, 59 lois, qui prévoyaient 670 décrets d’application, ont été promulguées. D’après un rapport du Sénat, au 30 septembre 2010 seulement 3 lois avaient reçu l’intégralité de leurs décrets d’application. Et 20% de ces décrets seulement avaient vu le jour. Or, une loi sans décret d’application ne sert à rien : elle n’est pas applicable. Pourquoi y a-t-il autant de pertes d’argent et d’énergie ? D’abord à cause de ce que l’on appelle l’inflation législative. Les textes qui sont discutés et votés sont de plus en plus complexes et longs à examiner. Désormais, les lois dépassent régulièrement les 100 pages et nécessitent de plus en plus de décrets d’application. La première loi sur le grenelle de l’environnement (Grenelle 1), par exemple, a nécessité, à elle seule, 201 décrets d’application. Pas étonnant dès lors que les ministères chargés d’écrire les décrets n’arrivent pas toujours à être dans les temps. Au total la France est administrée par plus de 11 000 lois et environ 130 000 décrets ; des lois peu ou mal appliquées qui complexifient  la vie économique et sociale, étouffe l’initiative et plombe la compétitivité. Hollande a parlé juste mais visiblement il ne sait pas ampleur du phénomène, ni ses enjeux. Pas étonnant lui, comme la plupart des politiques, ont été nourris au lait de l’administration et ignorent tout des réalités économiques et sociales.

 

Pourquoi la qualité de la viande de boeuf baisse

Pourquoi la qualité de la viande de boeuf  baisse

Le constat que nous faisons n’est pas nouveau : la grande distribution et les centrales d’achat des grandes enseignes tirent les prix vers le bas. Les groupes industriels de la viande sont obligés de suivre. Tout naturellement ce sont les plus gros acheteurs qui font la loi. Produire le plus vite possible au moindre coût a effectivement une répercussion sur la qualité finale de la viande. Les races traditionnelles françaises sont constituées d’animaux lourds qui mettent plusieurs années 4 ou 5 ans, avant de parvenir à maturité. Or aujourd’hui, on a décidé que les bovins doivent sortir de l’élevage à 28 voir 24 mois. C’est vrai aussi que l’offre et la demande a évolué en faveur de la vente en libre-service au détriment de la boucherie traditionnelle. Malgré une légère embellie due à la hausse récente des exportations, les éleveurs spécialisés en races à viande enregistrent depuis 5 ans les revenus les plus bas de tout le secteur agricole. Cela les amène à s’orienter vers des productions végétales, plus lucratives. De plus on assiste à une diminution de la consommation de la viande « rouge », pour différentes raisons (problèmes de santé, préservation de la planète, etc. …). Pourtant, l’élevage est indispensable pour notre économie et notre indépendance alimentaire, comme pour l’aménagement du territoire. Les bouchers artisanaux sont des maillons indispensables à la vente des produits de qualité : 50% d’entre eux ont disparu en moins de deux décennies. Ils ont une relation privilégiée avec l’éleveur et sélectionnent leurs fournisseurs. Ils ont aussi un rôle important de conseil pour leurs clients. Ils ont besoin d’être encouragés. Il y a les mentions obligatoires : le nom du morceau (basse-côte, faux filet, etc.), son poids, son prix au kilo, son prix net, sa date d’emballage et sa date limite de consommation, ainsi que le numéro de lot, le lieu d’abattage et le numéro d’agrément de l’abattoir, le pays de découpe et le numéro d’agrément de l’établissement de découpe. Il y a aussi l’estampillage sanitaire. Puis, il y a les mentions volontaires, comme Le type racial. L’âge de l’animal, son sexe, son mode d’élevage, son alimentation entrent aussi en ligne de compte. Les signes officiels de qualité comme le label rouge, les appellations d’origine contrôlée et les indications géographiques protégées peuvent apportés des garanties sur le mode d’élevage. Les artisans bouchers qui proposent exclusivement des races à viande à la vente, ont créé fin 2010, la marque collective l’Original.

Pourquoi le chômage n’est pas encore plus élevé ?

Pourquoi le chômage n’est pas encore plus élevé ?

Un interview ( 20 Minutes) intéressante de l’économiste  Philippe Askenazy ( qui cependant fait l’impasse sur le truquages chiffres de ANPE !°

Oui, compte tenu de la durée de la crise que nous traversons, si on s’en tenait aux séries statistiques dont on dispose depuis 1945, les ajustements sur le marché du travail aurait été bien plus forts avec au moins un ½ million de chômeurs en plus en France. Mais aussi en Grande-Bretagne et en Allemagne. Au niveau européen, on devrait avoir 4 à 5 millions de chômeurs de plus, selon les estimations du BIT. Donc globalement nous avons une bonne résistance de l’emploi malgré cette crise très profonde. La question est donc plutôt savoir pourquoi le chômage demeure contenu.

Comment l’expliquez-vous?

C’est une réflexion est menée par beaucoup d’économistes et une vingtaine d’hypothèses sont actuellement avancées. Parmi elles, il y a notamment la récente réforme des retraites, qui a eu pour effet de repousser l’âge de départ mais aussi de mettre fin aux dispositifs de préretraite, privant ainsi les entreprises d’un moyen d’ajustement rapide sur la case «seniors». Autre explication: la spécificité de cette crise, dont on ne sait ni quand ni comment on va sortir. Dans ce contexte, les entreprises ne sont pas en capacité de se projeter et d’avoir une politique de gestion de leur main d’œuvre. Elles conservent donc des emplois dans des établissements qui ne réalisent plus de profit. Enfin, une troisième hypothèse, plus positive, tient au fait que la main d’œuvre est aujourd’hui bien plus qualifiée que lors du pic de chômage de 1997, ce qui incite les entreprises à les conserver. Cette population active, issue de la démocratisation scolaire des années 80, a donc structurellement une meilleure résilience par rapport à la crise.

Que répondez-vous à ceux qui pointent au contraire le manque de flexibilité de notre marché du travail pour expliquer le chômage de masse en France?

Quand les entreprises demandent plus de flexibilité, elles sont dans leur rôle mais on a aujourd’hui déjà fait énormément en la matière. Dire que les entreprises ne veulent pas embaucher parce qu’elles ont peur de ne pas pouvoir licencier ne tient plus. Les entreprises ne semblent pas avoir de problème à licencier. En revanche, elles n’embauchent pas parce qu’elles ne savent pas quels seront leurs besoins demain et comment va se dérouler la sortie de crise. Or les politiques menées actuellement sont défensives («essayons de tenir en attendant que la croissance reparte»), alors que seule une perspective de croissance peut relancer l’emploi. Mais avec une logique purement «austéritaire», il ne peut y avoir de sortie de crise à court-terme.

 

Hollande à Petroplus : « il ne faut rien promettre …. » ; alors pourquoi cette visite ?

Hollande à Petroplus : « il ne faut rien promettre …. » ; alors pourquoi cette visite ?

 

Hollande doit se croire encore en campagne électorale ; il a fait une visite à Petroplus pour dire » on fera tout (quoi ?) mais on ne peut rien promettre. Du coup cette visite n’a aucun sens. Maintenant élu le président ne doit pas seulement faire preuve de compassion mais proposer et gérer. Un rôle qu’il a du mal à comprendre. L’Etat est « au côté » des salariés, « l’Etat fera son devoir mais l’Etat ne peut pas être le repreneur », a déclaré le président de la République, après avoir rencontré pendant trois quarts d’heure l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de l’entreprise, à la mairie de Val-de-Reuil (Eure). Le 5 janvier 2012, le candidat socialiste avait appelé l’Etat à prendre ses responsabilités pour Petroplus se demandant « où est le gouvernement, où est le président de la République? »  Placée en liquidation judiciaire depuis, la raffinerie de 470 salariés est aujourd’hui à la recherche d’un repreneur, avec une date butoir fixée au 5 février. Trois dossiers de reprise ont été déposés.  Il ne faut « pas promettre ce qu’on ne peut pas tenir », a poursuivi M. Hollande mais « tous les pouvoirs publics sont mobilisés pour qu’à partir des choix qui nous sont présentés, nous puissions en dégager un qui donne de la garantie et de la pérennité » à l’activité.  Même si la situation n’est pas la même, « nous avons le même devoir qu’à Florange: une solution industrielle pérenne », a-t-il souligné. Il a également estimé que Shell, exploitant de la raffinerie pendant 80 ans avant de se désengager en 2008, devrait prendre sa part « de responsabilité », notamment dans « la dépollution » du site.  L porte-parole de l’intersyndicale Yvon Scornet a noté qu’il n’avait « pas les mêmes relations » avec son prédécesseur Nicolas Sarkozy. « Mais ça ne nous empêche pas de taper du poing sur la table », a-t-il prévenu.  Dans l’entourage du chef de l’Etat, on souligne que le dossier est suivi de près par l’exécutif. Les syndicats ont ainsi été reçus le 19 octobre à l’Elysée, cinq réunions ont eu lieu à Matignon et un suivi hebdomadaire est assuré par le cabinet d’Arnaud Montebourg (Redressement productif), détaille-t-on. Selon l’Elysée, les difficultés du site de Petit-Couronne résultent de « sa petite taille et sa vétusté » comme pour beaucoup d’autres raffineries.  L’entreprise, qui a accumulé un déficit de 25 millions d’euros depuis 6 mois, a été placée « sous cocon » (arrêt de l’activité mais qui permet un redémarrage) depuis le 15 décembre, précise-t-on.  L’intersyndicale réclame dans l’immédiat trois mois supplémentaires à la justice avant de statuer sur la fermeture ou pas de l’entreprise, le temps d’examiner les offres de reprise.  Au surlendemain de la grande opération de mobilisation du gouvernement autour de la relance de l’emploi en 2013, le président de la République a affirmé sa volonté d’être aux avant-postes.   »Aujourd’hui je dois encore être davantage présent sur le terrain national et je dois montrer l’exemple, je suis le premier responsable », a-t-il affirmé en présence des trois ministres qui l’accompagnaient: MM. Montebourg, François Lamy (Ville) et Laurent Fabius (Affaires étrangères), venu en tant qu’ancien député de Seine-Maritime.  Et de marteler : « Ce qui va ou ne va pas, c’est au président de la République de l’assumer. Et donc je ne délègue à personne d’autre cette responsabilité d’assumer devant les Français la politique que je conduis ».

 

 

France Télévisions : déficit de 42 millions, Pourquoi ?

France Télévisions : déficit de 42 millions, Pourquoi ?

 

France télévision dont se demande pourquoi il bénéficie encore d’une redevance publique affichera uni déficit de 42 millions. Pourquoi encore une télé publique alors qu’existent  à coté une centaine de chaines. Pour la qualité, paraît-il ! En tout rien de très différent des autres chaines, si, les effectifs pléthoriques avec les journalistes qui montent leurs boites de production et revendent leur production à France télévisons. Exemple caricatural, une émission dithyrambique sur le journaliste Michel Drucker (sympathique au demeurant) produite pas la boite de production de Michel Drucker et diffusé par France télévisons ! En utilisant au black des salariés de France télévision et/ou des journalistes mal déclarés. France Télévisions, contraint par l’Etat à une violente cure d’austérité, a prévenu que ses comptes plongeraient dans le rouge l’an prochain, épilogue d’une semaine qui a vu une grève bien suivie et une rencontre sous tension entre la ministre de la Culture et le PDG Rémy Pflimlin, accusé de ne pas avoir de stratégie. Alors que cette année encore, France Télévisions table sur des comptes à l’équilibre, le groupe a annoncé vendredi soir qu’il escomptait une perte opérationnelle de 42 millions d’euros en 2013, sous le double coup d’une baisse des recettes publicitaires et des dotations publiques.

Révolte des riches et perte des valeurs ou pourquoi le déclin de la France

 

Révolte des riches et  perte des valeurs ou pourquoi le déclin  de la France  

 

L’exil des riches est révélateur de l’effondrement des valeurs notamment républicaines. L’individualisme et l’égoïsme ont pris le pas sur les valeurs de solidarité et d’attachement au pays ; la valeur désormais se mesure au patrimoine financier ; il n’ya pas de honte chez les exilés fiscaux ;  au contraire, du mépris pour le pays qui leur a permis d’acquérir leur fortune. Ce comportement témoigne de la dérive d’un pays qui a perdu ce qui fait l’essence d’une nation ; c’est le chacun pour soi, l’individualisme, l’égoïsme surtout de la part d’une génération qui n’a pas connu la guerre mais a su récolté les fruits des efforts de redressement à partir des années 50.  Certes la fiscalité française est excessive (57% du PIB de prélèvement obligatoire), insupportable pour l’économie, source de notre perte de compétitivité, de l’écroulement de la croissance et du chômage. La faute à ces politiques qui pour l’essentiel sont des fonctionnaires qui n’ont qu’un rapport approximatif avec les réalités économiques, sociales et même sociétales ; un seul slogan de la plus petite collectivité locale jusqu’au sommet de l’Etat, des impôts, encore des impôts. Ceci étant qui subit le plus dramatiquement cette situation ? Les riches ou les smicards ? Curieuse inversion de la victimisation.  Des smicards qui précisément, outre la fiscalité, subissent la veulerie des grands responsables économiques qui se sont gavés de dividendes. Le smicard paye la fiscalité plein pot, avec la fiscalité locale, avec la TVA au supermarché, avec l’énergie, avec l’alimentation. La totalité de son revenu est soumise à l’impôt et il ne lui reste rien. Une différence de taille avec les riches qui eux se révoltent pour protéger des fortunes indécentes. Quand les élites  (financièrement, ce qui limite le qualificatif) se comportent ainsi et sans vergogne, cela démontre que le pays est en mauvaise santé morale. Aux valeurs traditionnelles qui fondent une nation se sont substitués la seule valeur de l’argent et cela dans des limites inqualifiables. Le pire, c’est qu’on hésite à légiférer pour arrêter cette pantomime de l’exil fiscal alors qu’on ne cesse de produire des lois par milliers aussi inutiles que couteuses.  L a crise est certes économique mais ne n’est que la conséquence d’une crise plus profonde de nature sociétale qui pourrit le pays, ses élites.et  contamine même une partie de la population.

 

Zone euro : la récession pourquoi ?

Zone euro : la récession pourquoi ?

 

La crise présente de multiples dimensions, financière, économique, sociale, culturelle aux interactions multiples et complexes ; d’une certaine manière, c’est un changement de monde. Il faudra du temps pour s’y adapter ; un seul exemple la crise financière ; l’endettement de l’Europe a commencé il ya 20 ou 30 ans, une dette colossale qui représentera près de 90% du PIB en 2012. On ne peut évidemment résorber cette dette en quelques années (comme le prévoient les objectifs Maastricht ou pire ceux du pacte budgétaire). Pour apurer cette dette sans tuer la croissance, 10 à 20 ans seront nécessaires. C’est tout le drame et l’incohérence de la politique européenne qui a choisi l’austérité brutale. Paradoxe, plus les pays font d’efforts et plus l’économie se détériore, exemple la Grèce ou l’Espagne. Une raison simple, les équilibres budgétaires dépendent des recettes fiscales qui elles sont fonction de la croissance. En tuant la croissance, on tue la recette et on détériore encore davantage les équilibres financiers. Finalemenet un résultat catastrophique. Les derniers chiffres de la croissance européenne sont accablants.  Le produit intérieur brut (PIB) des Dix-Sept, qui avoisine 9.400 milliards d’euros par an au total, a reculé de 0,1% sur juillet-septembre par rapport aux trois mois précédents, après une baisse de 0,4% au deuxième trimestre. La récession est définie par deux trimestres consécutifs de baisse de l’activité. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 0,2% du PIB sur juillet-septembre. L’Allemagne et la France, les deux premières économies du continent, affichent l’une comme l’autre une croissance de 0,2% au troisième trimestre. Un chiffre qui marque un net ralentissement pour Berlin alors qu’il traduit une résistance inattendue pour Paris. Mais ces deux poids lourds ne sont pas parvenus à empêcher la rechute en récession (« double dip ») à laquelle la région semblait condamnée par l’impact de la crise de la dette qui plombe l’activité depuis bientôt trois ans. Car parallèlement, l’Italie (-0,2%) et l’Espagne (-0,3%) sont restées en récession au troisième trimestre tandis que d’autres pays, comme les Pays-Bas (-1,1%) et l’Autriche (-0,1%), voyaient leur économie se contracter de nouveau. La Belgique, dépendante de ses exportations, a quant à elle stagné. Mercredi le Portugal et la Grèce, deux des pays contraints ces dernières années de faire appel à l’aide financière internationale pour éviter la faillite, avaient confirmé l’aggravation de la chute de leur économie cet été. Aucun pays européen même l’Allemagne ne pourra sortir par le haut de cette cure d’austérité ; désendetter est une nécessité bien entendu mais il faut accorder du temps au rétablissement des équilibres, le temps de retrouver un cercle vertueux : croissance économique, croissance des recettes fiscales et désendettement progressif.

Victoire d’Obama et Dollar en baisse, pourquoi ?

Victoire d’Obama et Dollar en  baisse, pourquoi ?

Mouvement d’humeur ou tendance plus structurelle ? La victoire d’Obama fait baisser le dollar par rapport à l’euro. Les milieux financiers auraient préféré son adversaire son adversaire Romney. La question est de savoir si le mouvement du dollar est structurel. Sans doute en tout cas tant que la BCE ne sera pas décidé à engager davantage de liquidités pour soutenir la zone euro. Ce qui risque d’être le cas encore pendant plusieurs mois. Du coup,  la compétitivité de l’Europe risque d’être encore davantage affectée. Gallois a souligné ce danger et a souhaité une baisse de l’euro, sous-entendu une politique monétaire plus assouplie. Le dollar baissait en effet face à l’euro mercredi à la mi-journée à Tokyo après l’annonce par les télévisions américaines de la victoire de Barack Obama aux élections pour désigner le prochain président des Etats-Unis.  Mercredi vers 14H00 à Tokyo (05H00 GMT), l’euro valait 1,2863 dollar, contre 1,2815 auparavant, le billet vert cédant du terrain. Vis-à-vis de la monnaie japonaise, il était aussi en repli, à environ 80,08 yens contre 80,33 yens quelques heures plus tôt.  Le président démocrate sortant a enlevé suffisamment d’Etats-clés pour l’emporter face à son rival Mitt Romney.  M. Obama a remporté plusieurs Etats âprement disputés dont le New Hampshire (nord-est), la Pennsylvanie (est), le Michigan (nord) et le Wisconsin (nord), et surtout l’Ohio (nord), le « Graal », selon les estimations des télévisions américaines.  A la Bourse de Tokyo, les investisseurs ont peu réagi à ces mouvements, l’indice Nikkei des valeurs vedettes oscillant faiblement à proximité de son cours de clôture de la veille.

Sondage popularité : pourquoi Hollande s’écroule

Sondage  popularité : pourquoi Hollande s’écroule

 

Près de 70% de français mécontents de Hollande sur la question centrale de l’emploi et 64% sur l’ensemble de sa politique (voir article); Une descente aux enfers en quelques mois. Plusieurs facteurs explicatifs. D’abord et surtout la sous estimation chronique de la complexité et de l’ampleur de la crise ; le refus notamment de reconnaître que la fiscalité et la bureaucratie administrative  ont plombé la compétitivité ; L’absence de stratégie économique notamment dans le domaine industriel. Crise économique, sociale mais aussi crise de civilisation dans une Europe vieillissante et sans gouvernance autre que celle de l’Allemagne qui impose une austérité qui conduit la zone euro dans le mur. Aussi, une Europe qui se réduit à une simple zone de libre échange, sans projet, sans régulation et sans démocratie. S’y ajoutent e les carences propres au PS, partis d’élus, incapable de se doter d’un programme réaliste et pertinent. C’est le choc entre une campagne de dénonciation gauchisante et une gestion à la fois injuste et  inefficace. Finalemenet contre productive. Une grosse erreur de casting aussi, des leaders du PS au gouvernement complètement impréparés aux tâches ministérielle (Montebourg, Ayrault, Touraine, Cahuzac, Taubira etc.) ; Idem pour l’écolo Duflot qui ne voit pas venir l’éclatement de la bulle immobilière. A la décharge du gouvernement français, on ne fait guère mieux ailleurs ; la plupart des gouvernements sont perdus et la dialectique politique traditionnelle paraît bien désuète face aux enjeux actuels d’une crise aussi grave que celle de 1929.  Une véritable crise de gouvernance qui va déboucher sur des séismes politiques. Le PS, mal préparé à la gestion macro économique, l’est tout autant pour la prise en compte des réalités sociales et même sociétales (exemple sécurité dans les banlieues). Pas étonnant, c’est sans doute le seul parti dit socialiste en Europe qui ne comprend aucun ouvrier, aucun employé du privé, aucun agriculteur, aucun petit chef d’entreprise, aucun syndicaliste, ni au gouvernement, ni au parlement. En fait un parti de fonctionnaires pour l’essentiel  (grands et petits) qui pense qu’on gère à coup de lois et de fiscalité. Un problème :  une loi et une taxe. Le pire ennemi du PS c’est sa sociologie. On fait semblant d’associer les syndicats, en réalité cette gauche de bobos et d’énarques les méprisent (voir l’attitude de Jouyet à l’égard d’Arcelor Mittal de Florange). . On parle de concertation mais on est incapable de l’organiser. Pour faire gauche, on attaque les patrons sans connaitre les dossiers. Une vielle tactique qui ressemble davantage à la stratégie de « Sud » qu’à la gestion d’un gouvernement responsable. Pourtant nous ne sommes qu’aux prémisses de la crise économique, sociale et financière en France. Le choc politique et sociétal interviendra au plus tard à l’automne 2013. La perspective politique ? Sans doute un changement de gouvernement assez rapidement, qui ne teindra pas plus de six mois ; puis une tentative d’une union nationale pour finir par un gouvernement d’experts, une sorte de SAMU économique. Et Hollande renvoyé à une fonction présidentielle type 4ème république ; les chrysanthèmes (et peut-être pendant moins de 5 ans).

 

 

Sondage : pourquoi Hollande s’écroule

Sondage : pourquoi Hollande s’écroule

 

Près de 70% de français mécontents de Hollande sur la question centrale de l’emploi et 64% sur l’ensemble de sa politique (voir article); Une descente aux enfers en quelques mois. Plusieurs facteurs explicatifs. D’abord et surtout la sous estimation chronique de la complexité et de l’ampleur de la crise ; le refus notamment de reconnaître que la fiscalité et la bureaucratie administrative  ont plombé la compétitivité ; L’absence de stratégie économique notamment dans le domaine industriel. Crise économique, sociale mais aussi crise de civilisation dans une Europe vieillissante et sans gouvernance autre que celle de l’Allemagne qui impose une austérité qui conduit la zone euro dans le mur. Aussi, une Europe qui se réduit à une simple zone de libre échange, sans projet, sans régulation et sans démocratie. S’y ajoutent e les carences propres au PS, partis d’élus, incapable de se doter d’un programme réaliste et pertinent. C’est le choc entre une campagne de dénonciation gauchisante et une gestion à la fois injuste et  inefficace. Finalemenet contre productive. Une grosse erreur de casting aussi, des leaders du PS au gouvernement complètement impréparés aux tâches ministérielle (Montebourg, Ayrault, Touraine, Cahuzac, Taubira etc.) ; Idem pour l’écolo Duflot qui ne voit pas venir l’éclatement de la bulle immobilière. A la décharge du gouvernement français, on ne fait guère mieux ailleurs ; la plupart des gouvernements sont perdus et la dialectique politique traditionnelle paraît bien désuète face aux enjeux actuels d’une crise aussi grave que celle de 1929.  Une véritable crise de gouvernance qui va déboucher sur des séismes politiques. Le PS, mal préparé à la gestion macro économique, l’est tout autant pour la prise en compte des réalités sociales et même sociétales (exemple sécurité dans les banlieues). Pas étonnant, c’est sans doute le seul parti dit socialiste en Europe qui ne comprend aucun ouvrier, aucun employé du privé, aucun agriculteur, aucun petit chef d’entreprise, aucun syndicaliste, ni au gouvernement, ni au parlement. En fait un parti de fonctionnaires pour l’essentiel  (grands et petits) qui pense qu’on gère à coup de lois et de fiscalité. Un problème :  une loi et une taxe. Le pire ennemi du PS c’est sa sociologie. On fait semblant d’associer les syndicats, en réalité cette gauche de bobos et d’énarques les méprisent (voir l’attitude de Jouyet à l’égard d’Arcelor Mittal de Florange). . On parle de concertation mais on est incapable de l’organiser. Pour faire gauche, on attaque les patrons sans connaitre les dossiers. Une vielle tactique qui ressemble davantage à la stratégie de « Sud » qu’à la gestion d’un gouvernement responsable. Pourtant nous ne sommes qu’aux prémisses de la crise économique, sociale et financière en France. Le choc politique et sociétal interviendra au plus tard à l’automne 2013. La perspective politique ? Sans doute un changement de gouvernement assez rapidement, qui ne teindra pas plus de six mois ; puis une tentative d’une union nationale pour finir par un gouvernement d’experts, une sorte de SAMU économique. Et Hollande renvoyé à une fonction présidentielle type 4ème république ; les chrysanthèmes (et peut-être pendant moins de 5 ans).

 

Immobilier : pourquoi les prix baissent

Immobilier : pourquoi les prix baissent

En dépit de ce qu’affirment les notaires et les agences, les prix baissent et le marché est relativement bloqué ; En cause, l’attentisme de ceux qui disposent des moyens financiers et qui attendent légitimement une baisse encore plus importante. De leurs coté, les vendeurs maintiennent des prix très au dessus du marché. Par ailleurs, les conditions de prêt sont devenues plus drastiques. Enfin le pouvoir d’achat immobilier diminue. Pour conclure des ventes, les agences sont par exemple contraintes de faire baisser les prix de 30 à 50% en province avec des variations très importantes selon les régions.  Les palmarès et indicateurs se multiplient mais il reste bien difficile de savoir précisément comment évolue le pouvoir d’achat immobilier des Français. Au cœur du problème: la délicate fixation des hypothèses de financement. En effet, selon les périodes, la part d’apport personnel et les conditions d’accès au crédit fixées par les banques varient grandement.  Orpi a fait un calcul simple. En s’appuyant  sur le salaire médian d’un Français (1605 euros, soit 3210 euros pour un couple), un taux moyen de crédit de 3,7 % et le souhait d’acheter un 2 pièces de 45 mètres carrés, le réseau a recherché ce qu’il était possible d’obtenir à Lille, Lyon, Nice et Paris. En admettant que l’apport est de 20 % et que le budget global est de 130.000 euros (45 mètres carrés au prix moyen français observé chez Orpi: 2839 euros), le réseau estime que l’on peut tabler sur un prêt sur 15 ans avec 886 euros de mensualités ou 688 euros sur 20 ans. Dans ces conditions, sur la base des offres disponibles dans son réseau, Orpi estime que l’on pourrait effectivement s’offrir 12 à 23 m² à Paris, 34 m² à Lille, 37 à 40 m² à Nice et 45 à 57 m² à Lyon . Quant à l’économiste Jacques Friggit, il publie régulièrement des statistiques immobilières, et s’intéresse notamment au pouvoir d’achat immobilier. Selon lui, en prenant pour base les conditions de financement et d’acquisition d’un logement en 1965, nous avons perdu aujourd’hui près de 30 % de notre pouvoir d’achat immobilier (graphique 1). Selon lui, alors qu’il fallait 15 ans en 1965 pour financer un logement moyen, il faudrait aujourd’hui 32,6 années pour financer le même bien «Ces tentatives de définir un pouvoir d’achat immobilier n’ont aucune valeur prédicatives et sont rarement explicatives», tranche l’économiste Michel Mouillart, économiste du logement à l’université Paris X-Nanterre. Selon lui, les modes de financement varient trop pour définir un comportement moyen. «Au cours des 18 derniers mois, le taux d’apport personnel moyen a varié de 15 %, c’est une énorme fluctuation.» Dans le doute, il se contente avec son Observatoire Crédit Logement de mesurer la «solvabilité de la demande réalisée» en estimant que «c’est déjà un très bon rétroviseur». En septembre dernier, son indicateur régressait à 95 points (base 100 en 2001) car malgré la baisse des taux et l’arrivée d’une clientèle disposant de plus gros apports, la faiblesse du marché immobilier et la reconfiguration du PTZ + ont nui à la solvabilité des acheteurs.

 

 

Trop de conseillers dans les cabinets ministériels, pourquoi ?

Trop de conseillers dans les cabinets ministériels, pourquoi ?

 

Encore trop de conseillers dans les cabinets ministériels, pourquoi ? Tout simplement pour tenter de concurrencer l’administration sur les dossiers. Mauvais calcul car les cabinets même avec 10 ou 15 personnes ne peuvent rivaliser avec les centaines de hauts fonctionnaires dans chaque administration. Les cabinets devraient de comporter en animateur de l’administration et non en concurrent. . Publiée jeudi, l’enquête sur les 39 cabinets ministériels du gouvernement de Jean-Marc Ayrault (qui figure en annexe au projet de loi de finances 2013) détaille, pour la première fois, leur composition et la rémunération de leurs collaborateurs. « Transparence » et « maîtrise des dépenses publiques », se félicite Matignon.  Pourtant, des zones d’ombre demeurent sur le fonctionnement de ces équipes qui travaillent au quotidien pour les ministres. Dès sa nomination, en mai dernier, Ayrault avait fixé un plafond : 15 collaborateurs pour les ministres et 10 pour les ministres délégués. Pari réussi? En partie seulement… Selon ce document, les effectifs ont baissé de « 12% par rapport à la moyenne de la période 2007-2011 ». La plupart des membres du gouvernement se sont donc pliés à la règle. Restent quelques « mauvais élèves », notamment au ministère de l’Economie… censé pourtant donner l’exemple. A Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac s’ajoutent Frédéric Cuvillier (Transports) et Jean Yves Le Drian (Défense), qui dépassent eux aussi le quota.  Depuis le 1er août, date à laquelle l’enquête a été arrêtée, de nouveaux conseillers ont été nommés et huit autres ministres ont franchi la limite : Sapin, Taubira, Touraine, Lebranchu, Montebourg, Valls, Repentin et Hamon. « Le dossier consommation a été rajouté au périmètre de Benoît Hamon, il était donc normal qu’il recrute de nouveaux spécialistes », plaide-t-on au ministère de l’Economie sociale et solidaire. Chez Moscovici, on se défend également de tout dérapage, en invoquant ses prédécesseurs à Bercy : « Christine Lagarde avait un cabinet de 30 personnes, François Baroin 29, et nous nous ne sommes que 22. » Le message est clair : à l’heure des hausses d’impôts, personne n’échappe aux efforts. Côté rémunérations, le gouvernement affiche le même satisfecit. Longtemps considérée comme un « système opaque », l’enveloppe des « primes de cabinet » (qui s’ajoutent aux salaires) a été réduite de 11% par rapport à 2007-2011. Au 1er août 2011, la dotation annuelle pour ces primes était de 28,4 M€ pour l’année. Un an plus tard, elle a légèrement fondu, à 25,8 M€. Cependant, toutes les rémunérations annuelles des personnels n’apparaissent pas dans l’enquête. Et pour cause : certains collaborateurs sont mis à disposition par leurs administrations d’origine, qui continuent de les payer. « On ne peut donc pas chiffrer dans le détail la masse salariale exacte des cabinets », pointe un spécialiste de droit public. Les ministères n’ont donc pas encore tout à fait livré leurs secrets…

 

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